Gerald Weston

Des épées et des socs de charrue

Pendant que les sceptiques doutaient que l’Allemagne se réarmerait, ici, au Monde de Demain, nous n’avons jamais hésité à affirmer sans réserve que l’Allemagne connaîtrait un tournant, passant du pacifisme au militarisme. Pourquoi ? En raison des prophéties bibliques. Où cela nous mènera-t-il ?

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

Un appel à s’armer

Il n’est jamais bon de parier avec Dieu. S’Il dit que quelque chose va arriver, cela arrivera, même si cela semble impossible sur le moment. Pendant que les sceptiques doutaient que l’Allemagne se réarmerait, ici, au Monde de Demain, nous n’avons jamais hésité à affirmer sans réserve que l’Allemagne connaîtrait un tournant, passant du pacifisme au militarisme. Pourquoi ? En raison des prophéties bibliques.

Après la Seconde Guerre mondiale, l’Allemagne n’avait aucune envie de renouer avec son passé militaire. Il semblait à tous – et c’est encore le cas pour la plupart des gens – que la nation avait appris sa leçon et ne mènerait plus jamais de guerre offensive contre ses voisins. Le parapluie nucléaire des États-Unis tiendrait à bonne distance ses voisins de l’Est et, avec la chute de l’Union soviétique, la menace de guerre semblait avoir pris fin : la guerre froide était terminée. La préparation militaire diminuait, et les États-Unis continueraient d’assumer la responsabilité de la protection du continent.

Alors que les présidents américains n’ont pas réussi à forcer les pays de l’OTAN pour qu’ils consacrent 2% de leur PIB aux dépenses militaires, comme convenu, le président russe Vladimir Poutine, en envahissant l’Ukraine, a réussi à atteindre cet objectif du jour au lendemain. Le chancelier allemand Olaf Scholz a prononcé son célèbre discours Die Zeitenwende, signifiant « une nouvelle ère », le 27 février 2022, trois jours seulement après l’invasion. L’Allemagne n’était pas le seul pays de l’OTAN à annoncer une augmentation de ses dépenses militaires. Et ce n’est pas tout, car nous assistons à une course aux armements dans le monde entier.

Où cela nous mène-t-il ? La réponse se trouve dans la Bible. Dans l’émission d’aujourd’hui, nous verrons deux messages très différents tirés des pages de la Bible illustrés par des épées et des socs de charrue. Je vous offrirai également une ressource essentielle qui va plus loin dans le détail pour vous aider à prouver par vous-même que ce que nous disons ici au Monde de Demain est vrai. Préparez donc de quoi noter nos coordonnées afin de commander votre exemplaire gratuit de notre ressource populaire : Harmaguédon et au-delà.

Je serai de retour d’ici cinq secondes, alors ne partez pas.

Nous vous souhaitons chaleureusement la bienvenue de la part de tous les membres du Monde de Demain, des congrégations de l’Église du Dieu Vivant et des co-ouvriers qui parrainent cette émission. Qui aurait pensé, il y a un an, que les nations européennes envisageraient d’augmenter leurs dépenses en matière de défense pour atteindre le chiffre impressionnant de 5% du PIB ? Pourtant, c’est aujourd’hui la trajectoire sur laquelle la plupart d’entre elles se sont engagées. La vitesse à laquelle les pays européens augmentent leurs dépenses militaires et se préparent à la guerre est stupéfiante.

L’accomplissement d’une ancienne prophétie dans Joël

J’ai dit dans l’introduction de l’émission d’aujourd’hui que l’avenir se trouve dans les pages de la Bible, et c’est effectivement le cas. Ce qui se passe sous nos yeux est l’accomplissement d’une prophétie biblique très précise pour notre époque. Le monde s’arme actuellement pour la guerre. C’est le cas en Europe, en Asie, au Moyen-Orient, en Amérique du Nord et ailleurs. Vous rendez-vous compte que cela a été prédit il y a longtemps ? Notez cette prophétie dans Joël 3 :

« Proclamez ceci parmi les nations, préparez la guerre, réveillez les hommes forts ; qu’ils approchent, qu’ils montent, tous les hommes de guerre ! De vos socs forgez des épées, et de vos serpes, des javelines. Que le faible dise : Je suis fort ! » (versets 9-10, Darby).

Il y eut d’autres périodes de renforcement des capacités militaires. La Seconde Guerre mondiale en fut certainement l’une d’elles. Jamais auparavant dans l’Histoire il n’y avait eu un conflit véritablement mondial qui s’était soldé par la mort d’environ 70 à 85 millions de personnes. Mais alors, qu’est-ce qui rend la prophétie de Joël si importante ? La réponse tient au contexte temporel. Les visions de Joël se concentrent sur le « Jour de l’Éternel » :

« Sonnez de la trompette en Sion, sonnez avec éclat dans ma sainte montagne ! Que tous les habitants du pays tremblent, car le jour de l’Éternel vient ; car il est proche, un jour de ténèbres et d’obscurité, un jour de nuées et d’épaisses ténèbres […] un peuple nombreux et fort, tel qu’il n’y en eut jamais, et qu’après lui, il n’y en aura point jusqu’aux années des générations et des générations » (Joël 2 :1-2, Darby).

Qu’est-ce que le Jour de l’Éternel ?

Le Jour de l’Éternel est mentionné tant dans les Écritures hébraïques que dans le Nouveau Testament. Il est directement cité 32 fois dans le contexte de la fin des temps, lorsque Jésus-Christ reviendra. C’est l’accomplissement de la Fête biblique des Trompettes, appelée Rosh Hashana par les Juifs. Le Jour de l’Éternel est marqué par des fléaux spécifiques, annoncés par le son de sept trompettes, décrits dans le livre de l’Apocalypse. C’est au son de la dernière trompette que le Christ reviendra, et le prophète Ésaïe révèle que le Jour de l’Éternel – le temps dans lequel retentissent ces sept trompettes – se déroule sur une période d’un an. « Car c’est un jour de vengeance pour l’Éternel, une année de représailles pour la cause de Sion » (Ésaïe 34 :8).

Tout ce qui concerne le Jour de l’Éternel montre qu’il s’agit d’une période de guerre et de destruction où la colère de Dieu se déversera sur l’humanité impénitente et rebelle. Voici ce que nous dit le prophète Sophonie :

« Le grand jour de l’Éternel est proche, il est proche, il arrive en toute hâte ; le jour de l’Éternel fait entendre sa voix, et le héros pousse des cris amers. Ce jour est un jour de fureur, un jour de détresse et d’angoisse, un jour de ravage et de destruction, un jour de ténèbres et d’obscurité, un jour de nuées et de brouillards, un jour où retentiront la trompette et les cris de guerre contre les villes fortes et les tours élevées » (Sophonie 1 :14-16).

On pourrait penser qu’une telle période comporte de nombreux signes avant-coureurs, et c’est effectivement le cas ! Cependant, la prophétie de Dieu, telle qu’elle est rapportée par Joël, est spécifique à une époque unique de l’histoire humaine. Joël ne parle pas des années 1500, 1700 ou même du siècle dernier. Il parle, sous l’inspiration divine, d’une période d’une année nommée dans une trentaine de passages bibliques le Jour de l’Éternel – une période composée d’une série d’événements qui culmineront avec le retour de Jésus-Christ.

Notez que cet appel aux armes de Joël s’inscrit dans le contexte de la bataille finale, lorsque les nations de ce monde – aussi difficile que cela puisse paraître – affronteront leur Créateur :

« Publiez ces choses parmi les nations ! Préparez la guerre ! Réveillez les héros ! Qu’ils s’approchent, qu’ils montent, tous les hommes de guerre ! De vos hoyaux forgez des épées, et de vos serpes des lances ! Que le faible dise : Je suis fort ! Hâtez-vous et venez, vous toutes, nations d’alentour, et rassemblez-vous ! Là, ô Éternel, fais descendre tes héros ! Que les nations se réveillent, et qu’elles montent vers la vallée de Josaphat ! Car là je siégerai pour juger toutes les nations d’alentour. Saisissez la faucille, car la moisson est mûre ! Venez, foulez, car le pressoir est plein, les cuves regorgent ! Car grande est leur méchanceté. C’est une multitude, une multitude, dans la vallée du jugement ; car le jour de l’Éternel est proche, dans la vallée du jugement » (Joël 3 :9-14).

Nous ne sommes pas encore arrivés à la période du Jour de l’Éternel. Il faut du temps pour fabriquer des armes de guerre. Lorsque Joël dit : « Préparez la guerre ! », cela doit évidemment précéder la bataille finale dont il est question quelques versets plus tôt.

Explorons davantage ce que la Bible dit sur cette période. Savez-vous que le Jour de l’Éternel ou le Jour du Seigneur est le thème du livre de l’Apocalypse ? Jean, le dernier vivant des douze apôtres, reçut des visions de Dieu sur les événements à venir, alors qu’il était prisonnier sur l’île de Patmos, située en mer Égée : « Je fus ravi en esprit au jour du Seigneur, et j’entendis derrière moi une voix forte, comme le son d’une trompette » (Apocalypse 1 :10, Louis Segond).

Certains prédicateurs nous disent que le Jour du Seigneur signifie le dimanche. Comme cela est traduit en français scandaleusement par la Bible de Sacy : « Je fus ravi en esprit un jour de dimanche. » Il y a trois points pour lesquels Apocalypse 1 :10 ne parle pas d’un jour de dimanche.

N°1 : La Bible ne fait jamais référence au premier jour de la semaine (c’est-à-dire le dimanche) comme étant le Jour du Seigneur

Il s’agit d’un récit inventé bien après la crucifixion et qui ne figure jamais dans les Écritures. En fait, le Jour du Seigneur ne se réfère même pas à un jour de la semaine. Ce qui m’amène au point suivant :

N°2 : S’il s’agissait d’un jour de la semaine, le Jour du Seigneur serait le sabbat du septième jour

Il n’y a que trois Écritures qui nous disent de quel jour de la semaine Jésus est le Seigneur ou le Maître, et ce n’est pas le dimanche. Lorsque les Juifs de Son époque condamnèrent Jésus pour avoir enfreint leurs propres règles qu’ils inventèrent sur la manière de respecter le sabbat, Il se tourna vers un exemple de l’Ancien Testament avant de déclarer avec insistance de quel jour Il était le Seigneur : « Puis il leur dit : le sabbat a été fait pour l’homme, et non l’homme pour le sabbat, de sorte que le Fils de l’homme est maître même du sabbat » (Marc 2 :27-28).

Or, si le sabbat était aboli, comme beaucoup le proclament, Il ne pourrait pas en être le Maître. Réfléchissez bien. Il n’est pas Seigneur ou Maître de quelque chose qui n’existe pas. Notez aussi dans ce passage que Jésus dit que le sabbat a été fait, non pas pour les Juifs seulement, mais pour l’homme – pour l’humanité entière. Et quand le sabbat fut-il établi ? Au tout début :

« Dieu acheva au septième jour son œuvre, qu’il avait faite : et il se reposa au septième jour de toute son œuvre, qu’il avait faite. Dieu bénit le septième jour, et il le sanctifia [c’est à dire, il le mit à part pour un usage saint], parce qu’en ce jour il se reposa de toute son œuvre qu’il avait créée en la faisant » (Genèse 2 :2-3).

Cependant, Apocalypse 1 :10 ne parle pas d’un jour de la semaine. Et cela m’amène au point suivant :

N°3 : Le thème du livre est le Jour du Seigneur, le Jour de l’Éternel.

Le message de l’Apocalypse est contenu dans un rouleau qui est scellé par sept sceaux. Seul l’Agneau de Dieu, Jésus-Christ, peut ouvrir ces sceaux. Les quatre premiers sceaux représentent ce que l’on appelle communément les quatre cavaliers de l’Apocalypse. Le cinquième sceau représente le martyre de certains serviteurs de Dieu. Des signes célestes terrifiants sont observés lors de l’ouverture du sixième sceau, et la scène qui suit est difficile à imaginer de nos jours :

« Les rois de la terre, les grands, les chefs militaires, les riches, les puissants, tous les esclaves et les hommes libres, se cachèrent dans les cavernes et dans les rochers des montagnes. Et ils disaient aux montagnes et aux rochers : Tombez sur nous, et cachez-nous devant la face de celui qui est assis sur le trône, et devant la colère de l’Agneau ; car le grand jour de sa colère est venu, et qui peut subsister ? » (Apocalypse 6 :15-17).

Oui, le Jour de l’Éternel n’est rien d’autre que le jour de la colère de l’Agneau de Dieu. Peu de gens pensent à Jésus en ces termes qui vont au-delà de l’amour sentimental. Ils ne comprennent pas que Son amour prenne la forme d’une terrible correction, nécessaire pour nous ramener à la raison. Mais avec tout ce qui va se passer, il est difficile de comprendre comment cette terrible période qui s’annonce peut prendre les gens par surprise. Pourtant, c’est exactement ce que l’apôtre Paul déclara. Comment est-ce possible ?

La paix et prospérités apparentes du système babylonien avant le Jour de l’Éternel

Apocalypse 18 parle du commerce et des richesses de ceux qui feront partie du système babylonien durant la grande tribulation, juste avant le Jour du Seigneur. La vie continuera pour eux et elle semblera même prospérer. C’est sans doute en partie la raison de leur confiance. Mais voici l’avertissement dont j’ai parlé avant la pause : Il y aura un moment où le monde pensera que la période de paix mondiale tant espérée est enfin arrivée. Lorsque cela se produira, lorsque les gens penseront que la paix est enfin arrivée, ne vous laissez pas prendre par l’euphorie du moment. Cela ne durera pas !

« Car vous savez bien vous-mêmes que le jour du Seigneur viendra comme un voleur dans la nuit. Quand les hommes diront : Paix et sûreté ! alors une ruine soudaine les surprendra, comme les douleurs de l’enfantement surprennent la femme enceinte, et ils n’échapperont point. Mais vous, frères, vous n’êtes pas dans les ténèbres, pour que ce jour vous surprenne comme un voleur » (1 Thessaloniciens 5 :2-4).

Malgré les bonnes intentions des hommes et des femmes qui recherchent la paix, l’humanité ignore tout simplement le chemin de la paix. C’est ce qui est dit dans la parole de Dieu dans Ésaïe 59 et ailleurs. Et c’est ce que confirment six mille ans d’Histoire !

De bonnes nouvelles

Les visiteurs des Nations Unies à New York remarqueront peut-être la statue d’un homme musclé forgeant un soc de charrue agricole à partir d’une épée. Elle a été sculptée par un artiste russe, offerte aux Nations Unies par l’ex-Union soviétique. Savez-vous d’où vient l’inspiration de cette impressionnante statue ? L’inspiration est tirée du livre d’Ésaïe et évoque une époque messianique. En d’autres termes, elle dépeint le règne du Messie, Jésus-Christ, après Son retour pour régner sur la Terre et mettre fin aux guerres :

« De leurs glaives ils forgeront des hoyaux, et de leurs lances des serpes : une nation ne tirera plus l’épée contre une autre, et l’on n’apprendra plus la guerre » (Ésaïe 2 :4).

Le prophète Michée le répète dans Michée 4 :3. Cela vous semble-t-il trop beau pour être vrai ? Plus important encore, y croyez-vous ? Ne pensez pas que cela ne peut arriver. Si Dieu a pu prédire un renforcement militaire massif à l’échelle mondiale juste avant le retour de Son Fils, ne peut-Il pas instaurer la paix lorsqu’Il dit qu’Il le fera ? Encore une fois, il n’est jamais payant de parier avec Dieu ! La paix viendra, seulement après que l’humanité aura frôlé le suicide mondial. Nous voyons cela dans la Bible. C’est ce que Jésus a dit :

« Car alors, la détresse sera si grande qu’il n’y en a point eu de pareille depuis le commencement du monde jusqu’à présent, et qu’il n’y en aura jamais. Et, si ces jours n’étaient abrégés, personne ne serait sauvé ; mais, à cause des élus, ces jours seront abrégés » (Matthieu 24 :21-22).

Merci à Dieu pour Son intervention ! Sans Sa grande miséricorde, l’impensable se produirait. C’est à ce point que nous serons proches de détruire notre foyer terrestre et toute vie sur Terre.

Après la Troisième Guerre mondiale, la paix enfin arrivera avec le retour du Christ

Le prophète Joël décrit un renforcement militaire mondial massif menant à une bataille titanesque près de Jérusalem entre les nations du monde et Jésus-Christ au moment de Son retour :

« Publiez ces choses parmi les nations ! Préparez la guerre ! Réveillez les héros ! Qu’ils s’approchent, qu’ils montent, tous les hommes de guerre ! De vos hoyaux forgez des épées, et de vos serpes des lances ! Que le faible dise : Je suis fort ! » (Joël 3 :9-10, Darby).

Toute personne bien informée se rend compte que ces paroles sont en train de se réaliser au moment même où vous visionnez cette émission. Depuis la Seconde Guerre mondiale, jamais les nations n’ont été aussi déterminées à se préparer à une guerre qu’elles croient vraiment imminente. Certes, il y a eu la guerre froide, lorsque l’Union soviétique et l’Occident ont constitué des stocks massifs d’armes nucléaires et les moyens de les acheminer afin de garantir la « destruction mutuelle assurée » – la doctrine militaire selon laquelle si chaque camp possède une puissance destructrice suffisante, aucun n’oserait l’utiliser. C’était un dangereux jeu de bluff, chaque partie espérant avec consternation qu’aucune erreur ne déclencherait une chaîne d’événements impensables qui anéantirait la civilisation telle que nous la connaissons. Heureusement, même s’il s’en est fallu de peu – beaucoup plus que la plupart des gens ne le pensent – cela ne s’est pas produit.

Pendant la guerre froide, l’Est et l’Ouest se préparaient à la guerre, tout en espérant qu’elle n’aurait pas lieu. Cependant, les nations européennes d’aujourd’hui se préparent et s’attendent à ce que la guerre survienne, et ce dans un avenir très proche ! Elles se préparent sérieusement à affronter une Russie dotée de l’arme nucléaire. Le directeur général adjoint du Conseil estonien de la santé, Ragnar Vaiknemets, qui supervise la préparation aux crises telles que la guerre, a déclaré catégoriquement :

« La question n’est pas de savoir si [la Russie] va attaquer, mais quand » (“Europe’s frontier countries ready their hospitals for war”, Politico, 16 juin 2025).

La BBC a rapporté les propos du général allemand Carsten Breuer :

« “Nous sommes menacés par la Russie. Nous sommes menacés par Poutine. Nous devons faire tout ce qui est nécessaire pour l’en dissuader” […] Il prévient que l’OTAN devrait être prête à faire face à une éventuelle attaque dans un délai de quatre ans à peine […] “Plus tôt nous serons préparés, mieux ce sera !” » (“Germany decides to leave history in the past and prepare for war”, BBC.com, 31 mars 2025).

Cet article date du 31 mars 2025. Au moment où vous verrez cette émission, « quatre ans à peine » sera remplacé bientôt par « trois ans à peine ». Reste à savoir si cela se passera exactement comme prévu. Le fait est que, quelle qu’en soit la cause, Dieu, par l’intermédiaire de Son prophète Joël, décrit un renforcement militaire massif pour la fin des temps et cela se produit exactement comme Il l’a dit. En fin de compte, ces préparatifs de guerre se retourneront contre le Roi des rois.

Du côté positif, Ésaïe prophétise exactement le contraire de Joël. Après le retour de Jésus, au lieu de transformer les outils agricoles en armes de guerre, l’homme transformera ses armes de guerre en outils agricoles :

« Il arrivera, dans la suite des temps, que la montagne de la maison de l’Éternel sera fondée sur le sommet des montagnes, qu’elle s’élèvera par-dessus les collines, et que toutes les nations y afflueront. Des peuples s’y rendront en foule, et diront : venez, et montons à la montagne de l’Éternel, à la maison du Dieu de Jacob, afin qu’il nous enseigne ses voies, et que nous marchions dans ses sentiers. Car de Sion sortira la loi, et de Jérusalem la parole de l’Éternel. Il sera le juge des nations, l’arbitre d’un grand nombre de peuples. De leurs glaives ils forgeront des hoyaux, et de leurs lances des serpes : une nation ne tirera plus l’épée contre une autre, et l’on n’apprendra plus la guerre » (Ésaïe 2 :2-4).

Oui, c’est un beau passage, mais c’est plus que cela. C’est pour de vrai. Tout comme la prophétie divine consignée par Joël est en train de s’accomplir sous nos yeux, la prophétie divine par l’intermédiaire d’Ésaïe s’accomplira à son tour. Jésus-Christ reviendra pour nous sauver de notre folie et instaurer Son Royaume de paix et de prospérité. C’est alors que les serviteurs de Dieu seront ressuscités pour régner avec Lui. C’est le message que Jésus a proclamé pendant les trois ans et demi qui ont précédé Sa crucifixion. C’est le message du Royaume de Dieu – le message que nous proclamons ici au Monde de Demain.


Si Dieu est amour, alors pourquoi...

Les nombreuses catastrophes naturelles qui frappent l’humanité poussent les gens à s’interroger : « Pourquoi un Dieu d’amour permet-Il que des événements aussi tragiques se produisent ? S’Il est vraiment amour et tout-puissant, pourquoi des enfants innocents meurent-ils ? » C’est une question pertinente, et il y a une réponse. Restez à l’écoute.

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

Pourquoi Dieu permet-Il des catastrophes naturelles ?

Le 4 juillet est une date fort appréciée aux États-Unis, qui célèbre la signature de la Déclaration d’Indépendance. Cependant en 2025, elle a marqué l’une des plus grandes catastrophes de l’histoire de l’État du Texas, comme le souligne ce titre de CBS News : « Des inondations soudaines au Texas frappent les habitants et les campeurs dans un déluge que “personne n’a vu” venir ». L’article décrit ensuite la catastrophe :

« Les pluies torrentielles qui se sont abattues sur les collines ont précipité l’eau dans le fleuve Guadalupe, provoquant une montée de près de 8 m en seulement 45 minutes » (“Texas flash floods hit residents and campers in a deluge “nobody saw” coming. Here’s what to know”, CBS News, 12 juillet 2025).

La Radio publique du Texas a rapporté trois semaines plus tard :

« Au moins 135 personnes sont mortes à la suite des inondations catastrophiques du fleuve Guadalupe du 4 juillet dans la région des collines et du centre du Texas, dont au moins 71 adultes et 37 enfants. Le nombre de personnes portées disparues dans le comté de Kerr est toujours de deux » (“Live Updates: Number of missing in Kerr County drops to 2, at least 135 died in Texas floods”, tpr.org, 4 août 2025).

Ce déluge dans la région du centre du Texas n’est que l’une des nombreuses « catastrophes naturelles » qui ont récemment frappé l’humanité. Il n’est donc pas rare que les gens s’interrogent : « Pourquoi un Dieu d’amour permet-Il que des événements aussi tragiques se produisent ? S’Il est vraiment amour et tout-puissant, pourquoi des enfants innocents meurent-ils ? »

C’est une question pertinente, et il y a une réponse. Restez à l’écoute, je serai de retour dans cinq secondes.

Nous vous souhaitons à tous une chaleureuse bienvenue de la part du Monde de Demain et de l’Église du Dieu Vivant qui parraine cette émission. Nous sommes heureux que vous vous joigniez à nous aujourd’hui.

La crue éclair du 4 juillet 2025 le long du fleuve Guadalupe au Texas a ébranlé la nation. Pour autant, moins d’un an plus tôt, l’ouragan Hélène avait frappé le sud-est des États-Unis, provoquant un désastre encore plus grand. Selon le rapport du Centre national des ouragans :

« Il est tombé jusqu’à 76 cm de pluie dans le sud des Appalaches. L’air humide a été soulevé par un ancien front stationnaire et par les montagnes et les contreforts, eux-mêmes […] Au moins 63 niveaux de fleuves et de rivières ont enregistré des records de crue […] Les rivières French Broad et Swannanoa à Asheville, en Caroline du Nord, ont pulvérisé leurs records de crue remontant à 1916. L’U.S. Geological Survey a cartographié 2015 glissements de terrain […] principalement dans l’ouest de la Caroline du Nord. La moitié de ces glissements ont affecté des bâtiments, des routes ou des fleuves » (“Most Shocking Things From Hurricane Helene’s Final Report”, 8 juillet 2025).

Mais le bilan d’Hélène va bien au-delà des records, des inondations de fleuves et de rivières, des pertes financières et des glissements de terrain :

« Citant des rapports émanant de sources gouvernementales et médiatiques, le Centre national des ouragans a constaté qu’au moins 176 personnes ont été tuées aux États-Unis par les pluies torrentielles, les vents violents, les ondes tropicales ou les tornades provoqués par Hélène. Soixante et onze autres personnes sont décédées après la fin de la tempête à la suite d’accidents de la route, d’urgences médicales et d’accidents survenus pendant le nettoyage. Trois autres décès associés à Hélène sont de cause inconnue » (Ibid.).

Le nombre total de victimes s’élève à au moins 250. À la lumière des tragédies de l’ouragan Hélène et du fleuve Guadalupe, et de tant d’autres dans le monde entier, il est raisonnable de se poser la question : « Si Dieu est amour et tout-puissant, pourquoi ne peut-Il pas, ou pourquoi ne veut-Il pas, empêcher les catastrophes naturelles qui coûtent la vie à des innocents, en particulier à des enfants ? »

Pour répondre à cette question, il faut remonter aux origines de l’humanité. La Bible nous dit que nos premiers parents furent créés à l’image et à la ressemblance de Dieu. Dieu a un grand dessein pour l’humanité, un dessein que peu de gens comprennent, bien que la Bible soit explicite à ce sujet. Nous lisons que l’homme fut placé dans un beau jardin rempli de choses merveilleuses de toutes sortes. Il reçut un esprit capable de penser, de raisonner, d’inventer et d’innover, de prendre des décisions bien supérieures à ce que peut faire n’importe quelle espèce animale. Mais ces décisions ne se limitent pas à la planification et à la construction. L’humanité doit prendre des décisions sur la manière de se comporter avec les autres – en d’autres termes, des décisions morales.

Adam et Ève furent donc mis à l’épreuve pour savoir s’ils feraient confiance au jugement de Dieu sur ce qui est bien et ce qui est mal, ou s’ils se lanceraient seuls et détermineraient le bien et le mal par eux-mêmes. Ils choisirent la seconde option et le reste de l’humanité a fait de même depuis lors.

Vous vous souvenez de la chanson de Frank Sinatra : « Je l’ai fait à ma manière » ? Combien de personnes se reconnaissent dans cette chanson ! En conséquence, Dieu a dit, en fait : « Si vous voulez “faire à votre manière”, allez-y, vous avez 6000 ans, mais vous serez seuls. N’attendez pas de moi que je vous tire d’affaire à chaque fois qu’un problème se présentera. » Cependant, malgré notre rébellion, Dieu se sent concerné par tous Ses enfants potentiels, comme l’explique Jésus dans Matthieu 5 :44-45 :

« Mais moi, je vous dis : Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent, afin que vous soyez fils de votre Père qui est dans les cieux ; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes. »

Nous souffrons les conséquences du péché

Oui, Dieu envoie la pluie qui maintient la vie, même à ceux qui sont injustes. Il n’a pas soumis notre environnement totalement au hasard. Mais de temps à autre, Dieu influence parfois la météo. Par exemple, Dieu promit ceci à Israël dans Deutéronome 28 :

« Si tu obéis à la voix de l’Éternel, ton Dieu, en observant et en mettant en pratique tous ses commandements que je te prescris aujourd’hui […]Voici toutes les bénédictions qui se répandront sur toi et qui seront ton partage, lorsque tu obéiras à la voix de l’Éternel, ton Dieu : Tu seras béni dans la ville, et tu seras béni dans les champs. Le fruit de tes entrailles, le fruit de ton sol, le fruit de tes troupeaux, les portées de ton gros et de ton menu bétail, toutes ces choses seront bénies. Ta corbeille et ta huche seront bénies » (versets 1-5).

En d’autres termes, les conditions météorologiques seraient favorables à la production de bonnes récoltes. Ne voyons-nous pas que le Dieu qui créa l’Univers tout entier peut contrôler les conditions météorologiques pour le bien, si nous Lui obéissons ? Mais Il peut aussi nous priver de ces bienfaits si nous le méprisons et rejetons Son autorité à notre égard, comme nous le voyons plus loin dans ce chapitre :

« Mais si tu n’obéis point à la voix de l’Éternel, ton Dieu, si tu n’observes pas et ne mets pas en pratique tous ses commandements et toutes ses lois que je te prescris aujourd’hui, voici toutes les malédictions qui viendront sur toi et qui seront ton partage » (verset 15).

Remarquez maintenant certaines des conséquences de notre désobéissance :

« Le ciel sur ta tête sera d’airain, et la terre sous toi sera de fer. L’Éternel enverra pour pluie à ton pays de la poussière et de la poudre ; il en descendra du ciel sur toi jusqu’à ce que tu sois détruit » (versets 23-24).

Nous voyons que Dieu permet aux justes et aux injustes de survivre ici-bas, en donnant la lumière du Soleil et la pluie pour produire de la nourriture pour les hommes et les animaux. Cependant, comme nous le voyons également, Il influence parfois les conditions météorologiques à Ses fins. Pourquoi ? La réponse est qu’Il détient un grand plan pour l’humanité, clairement exposé dans la Bible.

Nous savons trop bien que chaque année, de nombreuses catastrophes naturelles frappent au hasard sur notre planète. Elles prennent la forme de tempêtes ou de cyclones, de tornades, de sécheresses et d’inondations, de séismes et d’éruptions volcaniques. De terribles incendies ont frappé le sud de l’Europe ces dernières années, de l’Espagne à la Grèce. Des feux de forêt se déclarent chaque année au Canada, en Californie et en Australie. Une récente catastrophe due à la chaleur extrême et aux incendies s’est produite dans l’ouest du Canada :

« La vague de chaleur de 2021 en Colombie-Britannique a soudainement poussé les températures bien au-delà du record précédent [établi 84 ans plus tôt] pour dépasser largement les 40 °Celsius. Plusieurs stations météorologiques de l’intérieur du sud de la Colombie-Britannique ont relevé à plusieurs reprises des températures supérieures au record national de longue date. Kelowna, Kamloops, Ashcroft, Lytton et Lillooet ont toutes vu leur température grimper au-dessus de 45 °Celsius pendant un ou plusieurs jours entre le 27 et le 30 juin 2021. Une nouvelle température maximale pour le Canada a été établie à 49,6 °Celsius (121,4 °F) le 29 juin 2021 à Lytton (C.-B.). Le lendemain, un feu de forêt a ravagé Lytton, détruisant la majeure partie de la ville » (“Hottest Place in Canada, CurrentResults.com, 2025).

La Canadian Broadcasting Corporation explique les rapports des médecins légistes concernant la vague de chaleur extrême de 2021 en Colombie-Britannique :

« Selon de nouveaux chiffres publiés lundi, le décès de 595 personnes entre le 18 juin et le 12 août est lié à la chaleur. La majorité de ces décès – 526 – se sont produites pendant la canicule qui a engendré des températures supérieures à 40 °C entre la fin juin et le début juillet. Le 29 juin, 231 personnes sont décédées en une seule journée, soit près de 10 personnes par heure » (“595 people were killed by heat in B.C. this summer, new figures from coroner show,” CBC News, 1er novembre 2021).

Aucun endroit sur Terre n’est totalement sûr et lorsque des catastrophes naturelles surviennent, des biens sont endommagés et des vies sont perdues. Et pourquoi ? Si Dieu est amour, pourquoi permet-Il de telles tragédies ? N’est-Il pas assez puissant pour les en empêcher ?

Le plan de Dieu : créer une famille

La réponse se trouve dans le magistral plan divin pour l’homme. Malheureusement, presque personne ne prend Dieu au mot. Peu de gens croient les paroles des Écritures qui nous disent ce que Dieu a en tête pour nous – quel est Son grand dessein. Pourtant, Il l’affirme clairement dans Sa parole. Remarquez ce qu’Il nous dit au tout début :

« Puis Dieu dit : Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu’il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre. Dieu créa l’homme à son image, il le créa à l’image de Dieu, il créa l’homme et la femme » (Genèse 1 :26-27).

Combien de personnes lisent ces mots sans jamais se demander ce que signifie l’affirmation selon laquelle l’homme est fait à l’image et à la ressemblance de Dieu ? Cette affirmation a quelque chose de remarquable. De toutes les créatures que Dieu a créées, seul l’homme est fait à Son image et à Sa ressemblance. Pourquoi ? La même expression se trouve dans Genèse 5 :3 : « Adam, âgé de cent trente ans, engendra un fils à sa ressemblance, selon son image, et il lui donna le nom de Seth. »

Si la progéniture d’Adam est faite à Sa ressemblance et à Son image, que signifie l’expression « l’homme est fait à l’image et à la ressemblance de Dieu » ? La réponse est profonde et se trouve dans la parole divine. Lorsque le roi David regardait la voie lactée, il s’étonnait que le Grand Dieu qui créa toutes choses se préoccupe de l’homme si insignifiant.

« Quand je contemple les cieux, ouvrage de tes mains, la lune et les étoiles que tu as créées : Qu’est-ce que l’homme, pour que tu te souviennes de lui ? Et le fils de l’homme, pour que tu prennes garde à lui ? Tu l’as fait de peu inférieur à Dieu, et tu l’as couronné de gloire et de magnificence. Tu lui as donné la domination sur les œuvres de tes mains, tu as tout mis sous ses pieds » (Psaume 8 :4-7).

Chers amis, la question « Qu’est-ce que l’homme ? » vous traverse-t-elle parfois l’esprit ? Quel est le but de Dieu en nous créant ? Pourquoi avons-nous une position si privilégiée ici-bas ? L’auteur de l’épître aux Hébreux cite ce passage du Psaume 8 et répond à cette question :

« En effet, en lui soumettant toutes choses, Dieu n’a rien laissé qui ne lui soit soumis. […]Il convenait, en effet, que celui [c’est-à-dire, Christ] pour qui et par qui sont toutes choses, et qui voulait conduire à la gloire beaucoup de fils, ait élevé à la perfection par les souffrances le Prince de leur salut. Car celui qui sanctifie et ceux qui sont sanctifiés sont tous issus d’un seul. C’est pourquoi il n’a pas honte de les appeler frères, lorsqu’il dit : […] Me voici, moi et les enfants que Dieu m’a donnés » (Hébreux 2 :8, 10-13).

Comprenez-vous ce que cela implique clairement ? Pouvons-nous commencer à comprendre ce que Dieu voulait dire lorsqu’Il déclara : « Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance » (Genèse 1 :26) ?

J’aimerais vous présenter un autre passage des Écritures qui confirme le dessein divin à notre égard. Il se trouve dans Romains 8 :14-17 :

« Car tous ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu sont fils de Dieu. Et vous n’avez point reçu un esprit de servitude pour être encore dans la crainte ; mais vous avez reçu un Esprit d’adoption, par lequel nous crions : Abba ! Père ! L’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. Or, si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers : héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ, si toutefois nous souffrons avec lui, afin d’être glorifiés avec lui. »

Fils de Dieu. Héritiers de Dieu. Cohéritiers de Christ. Oui, la création de l’homme à la ressemblance et à l’image de Dieu va plus loin que vous ne le pensez. De toute évidence, lorsque nous mourrons, Dieu a quelque chose de plus important à l’esprit que de nous envoyer à la retraite éternelle au ciel ou dans un lieu de punition et de souffrance éternelles :

« J’estime que les souffrances du temps présent ne sauraient être comparées à la gloire à venir qui sera révélée pour nous. Aussi la création attend-elle avec un ardent désir la révélation des fils de Dieu. Car la création a été soumise à la vanité, - non de son gré, mais à cause de celui qui l’y a soumise, - avec l’espérance qu’elle aussi sera affranchie de la servitude de la corruption, pour avoir part à la liberté de la gloire des enfants de Dieu. Or, nous savons que, jusqu’à ce jour, la création tout entière soupire et souffre les douleurs de l’enfantement. »

Dieu appelle les êtres humains à être transformés à Son image et à Sa ressemblance – non pas pour devenir des anges, mais pour devenir des enfants de Dieu. Il nous a donné toutes les bénédictions qu’un Père aimant peut donner, mais Son autorité sur nous, nous L’avons rejetée. Nous avons été des enfants ingrats et désobéissants. Nous traversons la vie comme si nous n’avions pas besoin de Ses conseils ni de Son aide, jusqu’à ce que quelque chose tourne mal. Lorsque le vent souffle, que le sol tremble, que les inondations montent et que tout ce qui nous entoure est détruit, nous nous attendons à ce qu’Il vienne à notre secours. Et après la catastrophe, nous n’assumons pas la responsabilité d’avoir construit sur une plaine inondable ou sur un terrain sablonneux. Non, nous Le blâmons et appelons cela une punition divine. Mais, comme je le demande dans la brochure offerte :

« Dieu pourrait-Il arrêter les catastrophes naturelles ? Pourrait-Il donner des avertissements adéquats afin que les gens puissent s’éloigner lorsqu’Il fait émerger une île ou apparaître une nouvelle montagne ? Pourrait-Il diriger le vent pour qu’il s’éloigne de Ses enfants ? […] Le Dieu qui a créé l’Univers et la vie sur cette planète ne pourrait-Il pas nous protéger ? » (Gerald Weston, Pourquoi Dieu permet-Il les catastrophes naturelles ? p. 22).

La réponse devrait être évidente. Alors pourquoi ne nous protège-t-Il pas maintenant ?

« Nous sommes si arrogants que nous en concluons que [la Création] c’est le fruit du hasard [d’une évolution] ; et Dieu permettrait donc [aux catastrophes] d’exister dans un monde soumis aux aléas de la vie. Les catastrophes que “le temps et le hasard” nous infligent devraient nous faire réfléchir » (Ibid., p. 22).

Dieu guérira la Terre au retour de Jésus-Christ

Alors que des catastrophes naturelles d’une ampleur incroyable se profilent à l’horizon – expliquées dans notre ressource gratuite – il y a aussi de bonnes nouvelles. L’un des plus beaux passages des Écritures se trouve dans Ésaïe 35, où Dieu inspira le prophète à décrire à l’avance la période qui suivra le retour du Messie, Jésus-Christ : « Le désert et le pays aride se réjouiront ; la solitude s’égaiera, et fleurira comme un narcisse » (verset 1).

Certains ont essayé d’appliquer ce passage, où le désert fleurit, à l’actuel État d’Israël. Oui, les Juifs ont transformé des terres en friche en terres agricoles productives, mais lorsque nous lisons les versets suivants, il est évident que cela parle de quelque chose de bien plus grand, lorsque Dieu guérira les personnes atteintes de cécité et d’autres handicaps. Il changera même la nature des animaux :

« Elle [la solitude] se couvrira de fleurs, et tressaillira de joie, avec chants d’allégresse et cris de triomphe ; la gloire du Liban lui sera donnée, la magnificence du Carmel et de Saron. Ils verront la gloire de l’Éternel, la magnificence de notre Dieu. Fortifiez les mains languissantes, et affermissez les genoux qui chancellent ; dites à ceux qui ont le cœur troublé : Prenez courage, ne craignez point ; voici votre Dieu, la vengeance viendra, la rétribution de Dieu ; Il viendra lui-même, et vous sauvera. Alors s’ouvriront les yeux des aveugles, s’ouvriront les oreilles des sourds ; alors le boiteux sautera comme un cerf, et la langue du muet éclatera de joie. Car des eaux jailliront dans le désert, et des ruisseaux dans la solitude ; le mirage se changera en étang et la terre desséchée en sources d’eaux ; dans le repaire qui servait de gîte aux chacals, croîtront des roseaux et des joncs. Il y aura là un chemin frayé, une route, qu’on appellera la voie sainte ; nul impur n’y passera ; elle sera pour eux seuls ; ceux qui la suivront, même les insensés, ne pourront s’égarer. Sur cette route, point de lion ; nulle bête féroce ne la prendra, nulle ne s’y rencontrera ; les délivrés y marcheront. Les rachetés de l’Éternel retourneront, ils iront à Sion avec chants de triomphe, et une joie éternelle couronnera leur tête ; l’allégresse et la joie s’approcheront, la douleur et les gémissements s’enfuiront » (Ésaïe 35 :2-10).

Ce n’est manifestement pas ce que nous voyons aujourd’hui dans le petit État assiégé connu sous le nom d’Israël. Non, une période de prospérité et de paix sur Terre arrive, qui va bien au-delà de ce que la plupart des gens imaginent. Et ce ne sera pas pour les Juifs seulement. De plus, cela ne se produira pas instantanément. L’humanité fera en effet la guerre au Christ à Son retour. Lorsqu’Il aura vaincu Ses ennemis, Il ordonnera à toutes les nations d’envoyer des représentants à Jérusalem pour célébrer la Fête des Tabernacles prescrite par la Bible. Et lorsque certaines nations refuseront au début, Il utilisera les forces de la nature pour attirer leur attention, comme l’explique Zacharie 14 :16-19 :

« Tous ceux qui resteront de toutes les nations venues contre Jérusalem monteront chaque année pour adorer le roi, l’Éternel des armées, et pour célébrer la fête des tabernacles. S’il y a des familles de la terre qui ne montent pas à Jérusalem pour adorer le roi, l’Éternel des armées, la pluie ne tombera pas sur elles. Si la famille d’Égypte ne monte pas, si elle ne vient pas, la pluie ne tombera pas sur elle ; elle sera frappée de la plaie dont l’Éternel frappera les nations qui ne monteront pas pour célébrer la fête des tabernacles. Ce sera le châtiment de l’Égypte, le châtiment de toutes les nations qui ne monteront pas pour célébrer la fête des tabernacles. »

 


Le cheval noir et le cheval pâle de l’Apocalypse

Dans deux émissions précédentes du Monde de Demain, nous avons discuté du premier et du deuxième des quatre cavaliers de l’Apocalypse. Dans cet épisode, nous expliquerons la signification des cavaliers du cheval noir et du cheval pâle, et nous montrerons comment ces quatre chevaux s’inscrivent dans la chronologie de la prophétie de la fin des temps.

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

Une bénédiction pour ceux qui lisent et écoutent la prophétie de l’Apocalypse

Le livre de l’Apocalypse, pour beaucoup, reste un grand mystère – et beaucoup évitent de le lire. Pourtant, dès le début il nous est dit : « Heureux celui qui lit, et ceux qui écoutent les paroles de cette prophétie, et qui gardent les choses qui y sont écrites ; car le temps est proche » (Apocalypse 1 :3, Ostervald). Alors, si la lecture, l’écoute et l’observance des informations consignées dans ce livre vous apportent une bénédiction ou vous profitent, pourquoi les négligeriez-vous ?

Dans deux émissions précédentes du Monde de Demain, nous avons discuté du premier et du deuxième des quatre cavaliers de l’Apocalypse. L’évangéliste et présentateur Wallace Smith a expliqué la signification du cavalier au cheval blanc et son collègue évangéliste Rod McNair a expliqué la signification du cavalier au cheval roux. Si vous avez manqué ces émissions puissantes et instructives, vous pouvez les retrouver sur notre site Internet, MondeDemain.org.

Aujourd’hui, j’expliquerai la signification des cavaliers du cheval noir et du cheval pâle, mais je vais aussi montrer comment ces quatre chevaux s’inscrivent dans la chronologie de la prophétie de la fin des temps. De plus, je vous offrirai une ressource gratuite qui donne une explication plus détaillée du cheval noir et du cheval pâle. Restez donc avec moi car je serai de retour d’ici cinq secondes pour vous révéler comment ces quatre fléaux de la fin des temps s’inscrivent dans l’avenir pour vous et vos proches.

Le préambule du livre de l’Apocalypse

Je vous souhaite chaleureusement la bienvenue, de la part de toute l’équipe du Monde de Demain, dans cette troisième émission d’une série consacrée aux quatre cavaliers de l’Apocalypse. Aujourd’hui, j’expliquerai la signification des troisième et quatrième chevaux et de leurs cavaliers, mais il est essentiel de commencer par le début. Le préambule du livre donne les clés essentielles pour comprendre comment les quatre cavaliers s’intègrent dans le tableau d’ensemble :

« Révélation de Jésus-Christ, que Dieu lui a donnée pour montrer à ses serviteurs les choses qui doivent arriver bientôt, et qu’il a fait connaître, par l’envoi de son ange, à son serviteur Jean ; celui-ci a attesté la parole de Dieu et le témoignage de Jésus-Christ ; soit tout ce qu’il a vu. Heureux celui qui lit et ceux qui entendent les paroles de la prophétie, et qui gardent les choses qui y sont écrites ! Car le temps est proche » (Apocalypse 1 :1-3).

Il est facile de penser que ces mots sont sans importance, mais soyons prudents, car ils expliquent (1) de qui vient le message, (2) qui ouvre ou révèle ce message, (3) qui le délivre et (4) qui en sont les destinataires.

Certaines des spéculations les plus surprenantes sont le résultat de la méconnaissance de ces simples faits. Ceux qui traduisent et publient la Bible se trompent parfois. Par exemple, notez le titre donné à ce livre dans ces traductions bien connues :

  • L’Apocalypse de Jean (Version Louis Segond, 1910)
  • Le livre de l’Apocalypse – L’Apocalypse de Jean (Le Nouveau Testament en anglais moderne par J.B. Phillips)

Ces titres ont été ajoutés par la main humaine et contredisent les premiers mots du préambule.

Sept clés pour comprendre l’Apocalypse, contenues dans le préambule du livre

Ainsi, la première chose que nous devons savoir est l’identité de Celui qui ouvre notre compréhension au message. D’où la :

Clé n°1 : “Révélation de Jésus-Christ…” 

Le terme « de » indique la possession plutôt que « à propos de ». Le message ne concerne pas principalement la personne du Christ, comme beaucoup le croient. Oui, Il est intimement impliqué dans le message, mais Son rôle est avant tout de révéler, ou d’expliquer, le sens du message. Qui est Celui à l’origine du message ?

Clé n°2 : “…que Dieu lui a donnée…” 

Le message que Jésus révèle ou explique vient de Son Père. À qui s’adresse ce message en fin de compte ?

Clé n°3 : “…pour montrer à ses serviteurs…”

Il peut sembler facile de répondre à la question de savoir qui sont ces serviteurs de Dieu, mais est-ce bien le cas ? Je vous donnerai la réponse dans un instant, mais d’abord, quand les événements décrits dans le livre doivent-ils débuter ?

Clé n°4 : “…les choses qui doivent arriver bientôt…֨

Bien que le livre traite principalement des événements de la fin des temps, le message était également pertinent pour l’époque de Jean. Maintenant, qui devait transmettre le message aux serviteurs de Dieu ?

Clé n°5 : “…et qu’il a fait connaître, par l’envoi de son ange, à son serviteur Jean…”

Et Son serviteur Jean que devait-il enregistrer ?

Clé n°6 : “Jean a attesté [A] la parole de Dieu et [B] le témoignage de Jésus-Christ : [et C] soit tout ce qu’il a vu”

Il existe une clé supplémentaire pour comprendre la place des quatre cavaliers dans les événements de la fin des temps, cette clé se trouve au verset 10. C’est ici que nous trouvons le thème du livre. Jean écrit :

Clé n°7 : “Je fus saisi par l’Esprit au jour du Seigneur…” (Apocalypse 1 :10)

Ce point est essentiel à la compréhension, mais il est obscurci par de soi-disant érudits qui nous disent que le Jour du Seigneur se réfère à un jour de la semaine. Notez le même verset dans cette version paraphrasée de la Bible : « C’était un dimanche et j’étais en train d’adorer… » (Kenneth Taylor, Living Prophecies. 1965, p. 182).

Mais le Jour du Seigneur désigne-t-il le dimanche ? Chers amis, rien n’est plus faux. Comme nous le verrons, le Jour du Seigneur ne parle pas d’un jour de la semaine. Mais si c’était le cas, de quel jour de la semaine Jésus nous dit-Il qu’Il est le Seigneur ? Il n’y a pas un seul passage des Écritures qui dise que Jésus est le Seigneur du dimanche – c’est une invention humaine promulguée longtemps après la résurrection du Christ. Au contraire, Jésus Lui-même nous dit à trois reprises, lorsqu’Il parle d’un jour de la semaine, que Lui, c’est-à-dire « le Fils de l’homme », est le Maître du sabbat.

À titre d’exemple : « Le sabbat a été fait pour l’homme, et non l’homme pour le sabbat, de sorte que le Fils de l’homme est maître même du sabbat » (Marc 2 :27-28). Jésus observa le sabbat biblique au coucher du soleil du vendredi jusqu’au coucher du soleil du samedi. Cependant, le thème de l’Apocalypse ne concerne pas un jour de la semaine. Dans Apocalypse 1 :10, Jean fait référence, non pas à un jour de la semaine, mais à la période de l’intervention du Christ à la fin de cette ère. Cela ressort clairement du contenu du livre, que j’expliquerai plus en détail plus tard dans l’émission.

Qui sont les serviteurs de Dieu ?

Mais puisque Jean devait transmettre le message aux serviteurs de Dieu, nous devons savoir qui sont ces serviteurs. Immédiatement après le préambule, nous lisons : « Jean aux sept Églises qui sont en Asie » (Apocalypse 1 :4).

Au verset 13, nous lisons que le Christ glorifié marche au milieu de sept chandeliers et nous sommes informés au verset 20 que les chandeliers représentent ces sept Églises : « Les sept étoiles sont les anges des sept Églises, et les sept chandeliers sont les sept Églises. »

De nombreuses autres congrégations étaient disséminées dans la région méditerranéenne. Pourquoi donc avoir choisi ces sept congrégations spécifiques ? Les chapitres 2 et 3 contiennent des messages adressés à chacune de ces sept Églises ou congrégations. Les érudits reconnaissent que ces Églises revêtent une signification importante, par rapport aux autres congrégations de l’époque. Dans les messages à ces Églises, il y a des références à des événements historiques. Par exemple, la lettre à Smyrne parle de dix jours de tribulation sévère.

Un jour, dans le langage prophétique de la Bible, correspond à une année, et nous lisons dans l’Histoire au sujet de dix années de persécution sévère contre les chrétiens sous l’empereur romain Dioclétien, de 303 à 313 apr. J.-C. En outre, les messages aux Églises de Philadelphie et de Laodicée mentionnent la fin de cette ère, lorsque le Christ reviendra.

Les érudits ont beau essayer, ils ne parviennent pas à intégrer l’Église dominante dans ces sept ères historiques qui correspondraient à ces sept Églises. Il y a une raison à cela : ils cherchent les serviteurs de Dieu au mauvais endroit. La clé de la compréhension a été donnée par M. Wallace Smith, qui a souligné dans son émission que le premier cavalier de l’Apocalypse, celui monté sur le cheval blanc, représente un christianisme contrefait. L’émission dans laquelle M. Smith l’a expliqué est disponible sur notre site Internet : MondeDemain.org.

Un aperçu de l’introduction du livre de l’Apocalypse

Voici maintenant un bref aperçu de l’introduction du livre de l’Apocalypse, laquelle précède la description des cavaliers :

  • Chapitre 1 : le message vient de Dieu le Père, il est révélé par Jésus-Christ, il est donné à Jean pour qu’il le transmette aux serviteurs de Dieu, et le message concerne l’avènement du Jour du Seigneur.
  • Chapitres 2 et 3 : expliquent en détail qui sont les serviteurs de Dieu, l’Église de Dieu, à travers le temps.
  • Chapitre 4 : donne une description de Dieu assis sur Son trône dans les cieux.
  • Chapitre 5 : présente le message de l’Apocalypse, contenu dans un rouleau scellé de sept sceaux.

Il est essentiel de comprendre cela, alors regardons de plus près, en lisant les cinq premiers versets du cinquième chapitre :

« Puis je vis dans la main droite de celui qui était assis sur le trône un livre écrit en dedans et en dehors, scellé de sept sceaux. Et je vis un ange puissant, qui criait d’une voix forte : Qui est digne d’ouvrir le livre, et d’en rompre les sceaux ? Et personne dans le ciel, ni sur la terre, ni sous la terre, ne put ouvrir le livre ni le regarder. Et je [c’est-à-dire, Jean] pleurai beaucoup de ce que personne ne fut trouvé digne d’ouvrir le livre ni de le regarder. Et l’un des vieillards me dit : Ne pleure point ; voici, le lion de la tribu de Juda, le rejeton de David, a vaincu pour ouvrir le livre et ses sept sceaux » (Apocalypse 5 :1-5).

Le reste du chapitre révèle qu’il s’agit de l’Agneau de Dieu qui est digne de toute adoration et de tout honneur. Oui, comme nous le lisons dans le premier verset du livre, c’est Jésus-Christ qui ouvre les sceaux et révèle le message. Nous arrivons maintenant au :

  • Chapitre 6 : Dans lequel six des sept sceaux sont ouverts dont les quatre cavaliers.

Dans cette série sur les quatre cavaliers, le présentateur Wallace Smith a expliqué le cheval blanc, dont le cavalier représente le christianisme contrefait. Rod McNair a expliqué la signification du cheval roux, dont le cavalier porte une grande épée et enlève la paix de la Terre.

Jésus-Christ explique la signification des quatre cavaliers

Examinons maintenant le troisième et le quatrième chevaux et leurs cavaliers :

« Quand il ouvrit le troisième sceau, j’entendis le troisième être vivant qui disait : Viens. Je regardai, et voici, parut un cheval noir. Celui qui le montait tenait une balance dans sa main. Et j’entendis au milieu des quatre êtres vivants une voix qui disait : Une mesure de blé pour un denier, et trois mesures d’orge pour un denier ; mais ne fais point de mal à l’huile et au vin. Quand il ouvrit le quatrième sceau, j’entendis la voix du quatrième être vivant qui disait : Viens. Je regardai, et voici, parut un cheval d’une couleur verdâtre. Celui qui le montait se nommait la mort, et le séjour des morts l’accompagnait. Le pouvoir leur fut donné sur le quart de la terre, pour faire périr les hommes par l’épée, par la famine, par la mortalité, et par les bêtes sauvages de la terre » (Apocalypse 6 :5-8).

La compréhension de ce que symbolise le troisième cavalier est assez simple. Il est monté sur un cheval noir et représente la famine. Cependant, le cavalier au cheval pâle est un peu moins évident. Il représente la mort et le séjour des mort l’accompagne, mais nous devons spéculer pourquoi il représente la mort. Notez que la dernière partie du verset 8 dit : « Le pouvoir leur fut donné sur le quart de la terre, pour faire périr les hommes par l’épée, par la famine, par la mortalité, et par les bêtes sauvages de la terre. » 

Les bêtes sauvages terrestres pourraient difficilement causer la totalité des décès provoqués par le cavalier pâle. C’est une raison supplémentaire de se tourner vers Celui qui révèle – Jésus-Christ. Comme l’ont souligné les présentateurs Wallace Smith et Rod McNair dans les deux émissions précédentes dans cette série, nous devons nous tourner vers les paroles de Jésus pour expliquer ces symboles. Ne pas le faire ouvre la voie aux spéculations les plus extravagantes. Matthieu 24 nous donne le modèle qui explique Apocalypse 6. Notons que le contexte temporel se situe juste avant le retour de Jésus :

« Il s’assit sur la montagne des Oliviers. Et les disciples vinrent en particulier lui poser cette question : Dis-nous, quand cela arrivera-t-il, et quel sera le signe de ton avènement et de la fin du monde ? Jésus leur répondit : Prenez garde que personne ne vous séduise. Car plusieurs viendront sous mon nom, disant : C’est moi qui suis le Christ. Et ils séduiront beaucoup de gens » (Matthieu 24 :3-5).

C’est grâce à ce passage que nous savons que le cavalier du cheval blanc représente un christianisme de contrefaçon. Notez que les signes suivants dont parle Jésus sont dans le même ordre que les cavaliers, et nous donnent le même modèle pour les comprendre :

« Et vous entendrez parler de guerres et de bruits de guerres ; prenez garde que vous ne soyez troublés, car il faut que tout arrive ; mais la fin n’est pas encore. Car nation s’élèvera contre nation, et royaume contre royaume » (Matthieu 24 :6-7, Darby).

Ces déclarations de Jésus révèlent clairement que le cheval roux représente la guerre. Nous retrouvons la même séquence d’événements dans Matthieu 24 et dans Apocalypse 6. Le prochain signe que Jésus mentionne est le suivant : « il y aura des famines » (Matthieu 24 :7, Darby).

Cela correspond au cavalier sur le cheval noir qui dispose d’une balance pour mesurer la nourriture qui se fait spartiate. Après les famines, Jésus mentionne les pestes (ou épidémies) et les séismes : « Car nation s’élèvera contre nation, et royaume contre royaume ; et il y aura des famines, et des pestes, et des tremblements de terre en divers lieux » (Matthieu 24 :7, Darby).

Il est facile de comprendre pourquoi Dieu utilise un cheval pâle pour représenter ce signe, car les malades ont souvent l’air « pâle et souffrant ». Mais Celui qui révèle indique qu’il y aura d’autres causes de mort, notamment des séismes et des animaux sauvages. Collectivement, ces quatre cavaliers apportent la mort et la destruction sur un quart de la Terre : « Le pouvoir leur fut donné sur le quart de la terre, pour faire périr les hommes par l’épée, par la famine, par la mortalité, et par les bêtes sauvages de la terre » (Apocalypse 6 :8).

Les quatre cavaliers ne sont que le commencement

Avant de terminer cette émission, nous devons examiner quelques détails concernant la place de ces cavaliers dans le fil de la prophétie biblique de la fin des temps. Nous avons vu dans le préambule de l’Apocalypse que si Dieu le Père est l’Auteur du message, c’est Jésus-Christ qui le révèle – ou donne la compréhension. Les paroles de Jésus dans Matthieu 24 nous donnent le schéma des événements de la fin des temps.

Le christianisme de contrefaçon, les guerres, les famines et les pestes tourmentent l’humanité depuis que le Christ prononça ces paroles, alors qu’y a-t-il de nouveau à propos des quatre cavaliers ? Tout simplement, ces quatre fléaux atteindront une bien plus grande ampleur.

Le cavalier montant le cheval blanc, un leader religieux charismatique, trompeur et faiseur de miracles, appelé dans l’Apocalypse le faux prophète, apparaîtra sur la scène dans un avenir proche. Il s’alignera sur un leader politique connu sous le nom de la bête. Le cavalier montant sur le cheval roux de la guerre le suivra. Le cheval noir de la famine et le cheval pâle suivront de près à leur tour. Il en résultera une mort massive touchant un quart de la Terre.

Mais la prophétie de la fin des temps ne concerne pas seulement quatre cavaliers destructeurs. Comme nous le lisons au chapitre 5, le message de l’Apocalypse est contenu dans un rouleau qui est scellé non pas par quatre mais par sept sceaux. Les cavaliers commencent leur cavalcade lorsque chacun des quatre premiers sceaux sont ouverts. Une fois ouverts, ils restent ouverts jusqu’au retour du Christ, beaucoup de choses se passent dès qu’ils commencent leur chevauchée. Après le cavalier pâle, le cinquième sceau s’ouvre et nous lisons que les serviteurs de Dieu sont martyrisés.

Le Jour du Seigneur – le message central du livre de l’Apocalypse

L’ouverture du sixième sceau est suivie de signes célestes terrifiants, indiquant le début imminent du Jour du Seigneur :

« Je regardai, quand il ouvrit le sixième sceau ; et il y eut un grand tremblement de terre, le soleil devint noir comme un sac de crin, la lune entière devint comme du sang, et les étoiles du ciel tombèrent sur la terre, comme les figues vertes d’un figuier secoué par un vent violent. Le ciel se retira comme un livre qu’on roule ; et toutes les montagnes et les îles furent remuées de leurs places. Les rois de la terre, les grands, les chefs militaires, les riches, les puissants, tous les esclaves et les hommes libres, se cachèrent dans les cavernes et dans les rochers des montagnes. Et ils disaient aux montagnes et aux rochers : Tombez sur nous, et cachez-nous devant la face de celui qui est assis sur le trône, et devant la colère de l’Agneau » (Apocalypse 6 :12-16).

Remarquez maintenant le verset 17 : « Car le grand jour de sa colère est venu, et qui peut subsister ? »

Voilà, chers amis, le thème du livre de l’Apocalypse. Souvenez-vous d’Apocalypse 1 :10, où Jean a dit : « Je fus saisi par l’Esprit au jour du Seigneur ».

Il ne s’agit pas d’un jour de la semaine. Le Jour du Seigneur est une autre façon de dire le Jour de l’Éternel – une période prophétique dont la Bible parle une vingtaine de fois comme étant le temps de l’intervention divine dans les affaires du monde, avant le retour du Christ. Paul en parle dans 1 Thessaloniciens 5 :2 : « Car vous savez bien vous-mêmes que le jour du Seigneur viendra comme un voleur dans la nuit ». On trouve de nombreuses références dans l’Ancien Testament, comme dans Zacharie 14 :1 : « Voici, le jour de l’Éternel arrive, et tes dépouilles seront partagées au milieu de toi. » Ésaïe nous dit qu’il s’agit d’une période d’un an « de vengeance pour l’Éternel » :

« Approchez, nations, pour entendre ! Peuples, soyez attentifs ! Que la terre écoute, elle et ce qui la remplit, le monde et tout ce qu’il produit ! Car la colère de l’Éternel va fondre sur toutes les nations, et sa fureur sur toute leur armée : Il les voue à l’extermination, il les livre au carnage […] Car c’est un jour de vengeance pour l’Éternel, une année de représailles pour la cause de Sion » (Ésaïe 34 :1-2, 8).

Oui, les quatre cavaliers ne sont que le prélude au thème de l’Apocalypse – le temps de la colère du Christ contre l’humanité rebelle. Bien sûr, les cavaliers continuent leur cavalcade pendant cette période, mais ils ne constituent pas le thème exclusif de l’Apocalypse. Ils apparaissent lorsque les quatre premiers sceaux du rouleau sont ouverts. Le septième sceau consiste en de nombreux événements qui constituent le Jour du Seigneur, l’année de la colère de Dieu sur l’humanité rebelle.


Êtes-vous dans l’arène?



Nous vivons tous dans différentes “arènes” : le travail, l’école ou la famille, mais il existe une “arène” spirituelle bien plus importante.

Des vérités cachées du verset d'or (Jean 3 :16)

Jésus est mort pour payer l’amende de nos péchés, mais qu’est-ce que cela veut dire ? Vous avez probablement entendu parler de la « prière du pécheur » : quelques mots de confession et l’acceptation du Christ comme Sauveur et hop, vous voilà en route vers le paradis. Mais est-ce bien ce que dit la Bible ? Vous pensez peut-être que vous savez tout ce qu’il y a à savoir sur Jean 3 :16, mais préparez-vous à être surpris. Dans cet épisode du Monde de Demain, nous parlerons des vérités cachées du verset d’or.

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

Jésus est mort pour payer l’amende de nos péchés, mais qu’est-ce que cela veut dire ? Vous avez probablement entendu parler de la « prière du pécheur » : quelques mots de confession et l’acceptation du Christ comme Sauveur et hop, vous voilà en route vers le paradis. Mais est-ce bien ce que dit la Bible ? Beaucoup le pensent, mais est-ce bien le cas ? Si vous êtes un fidèle téléspectateur du Monde de Demain, vous savez que cette émission est différente. Tout d’abord, nous vous disons : « Ne nous croyez pas sur parole – croyez à ce que nous disons parce que vous pouvez le prouver vous-même dans la Bible ! »

Une autre différence est que nous ne sommes pas ici pour divertir les gens, mais pour informer – pour vous donner ce que Paul appelait « tout le conseil de Dieu » (Actes 20 :27). Vous n’entendez pas cela de vos prédicateurs typiques du dimanche matin. Franchement, il y a beaucoup d’éléments superficiels et sentimentaux dans les émissions religieuses, mais très peu du conseil de Dieu. Vous pensez peut-être que vous savez tout ce qu’il y a à savoir sur Jean 3 :16, mais préparez-vous à être surpris. Je reviendrai d’ici cinq secondes pour vous révéler des vérités cachées de Jean 3 :16.

Je vous souhaite chaleureusement la bienvenue de la part de tous les membres du Monde de Demain. Dans notre brochure – Jean 3 :16 – Les vérités cachées du verset d’or – je donne huit doctrines contenues dans ce passage notoire qui sont en fait presque universellement inconnues ou incomprises. Jean 3 :16 est parfois appelé le « verset d’or » et à juste titre, mais presque tous les chrétiens, bien que familiers avec ce qu’il dit, sont terriblement éloignés de sa pleine signification. Voici ce qu’il dit : « Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle » (Jean 3 :16).

À première vue, ce passage semble plutôt évident, alors qu’est-ce qui pourrait bien être mal compris ? Quelles sont les vérités cachées ? Pour dire les choses simplement, la plupart des gens pensent que le verset dit ceci : Dieu nous aime et Jésus-Christ est mort pour payer la peine de nos péchés. C’est vrai, mais dans ces quelques mots, il y a des détails qui ne sont jamais pris en compte et qui sont obscurcis par des traditions, et de fausses idées, alors regardons de plus près et décomposons.

Vérité cachée n°1 : l’identité de Jésus avant Sa naissance

Peu de gens s’arrêtent pour se poser cette question, pourtant la Bible donne la réponse, et c’est une réponse surprenante. Les chrétiens opposent souvent le Dieu de l’Ancien Testament au Dieu du Nouveau Testament, pensant que le Dieu de l’Ancien Testament était dur, exigeant, et que Jésus est venu pour supprimer les exigences irréalistes de Son Père. Mais rien n’est plus faux. Cela m’amène à parler de l’importance de savoir qui était Jésus avant Son incarnation ? L’apôtre Jean était proche de Jésus et le dernier vivant des douze premiers apôtres. Au début du livre qui porte son nom, Jean nous dit ceci, à propos de qui était Jésus : « Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu » (Jean 1 :1-2).

L’identité de Celui qui était avec Dieu au commencement, et qui était aussi Dieu, est révélée au verset 14 : « et la Parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité ; et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme la gloire du Fils unique venu du Père ».

Oui, le Verbe ou le Logos – le Porte-parole de Dieu – a été fait chair. Jésus était donc le Porte-parole de la Famille de Dieu et Il était avec Dieu le Père depuis l’éternité. Mais remarquez quelque chose d’autre à Son sujet – revenez au verset 3 : « Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle ».

Combien de personnes sont au courant qu’avant Sa naissance, Jésus était Celui par qui toutes choses ont été faites ? Et qu’entend-on par « toutes choses » ? La réponse se trouve dans Colossiens 1 :15-18 :

« Le Fils est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toute la création. Car en lui [ou par Lui] ont été créées toutes les choses qui sont dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, trône, dignités, dominations, autorités. Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent en lui. Il est la tête du corps de l’Église ; il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin d’être en tout le premier. »

Il est clair que Celui dont il est question ici et qui a créé toutes choses est Jésus-Christ. C’est par Lui que toutes choses ont été faites, et toutes choses comprennent les cieux et la Terre, le visible et l’invisible – et tout le reste ! C’est ce que confirme Hébreux 1 :1-2 :

« Après avoir autrefois, à plusieurs reprises et de plusieurs manières, parlé à nos pères par les prophètes, Dieu, dans ces derniers temps, nous a parlé par le Fils ; il l’a établi héritier de toutes choses ; par lui il a aussi créé l’univers. »

Pourquoi cela n’est-il pas généralement perçu ? Pourquoi est-ce important ? C’est important parce que l’identité de Jésus avant Sa naissance explique la profondeur des doctrines de la nouvelle alliance. Contrairement à ce que l’on pense souvent, ce n’est pas le Père qui a donné les Dix Commandements depuis le mont Sinaï, mais Celui qui est devenu Jésus-Christ !

Notez ces références et vérifiez-les par vous-même. « Personne n’a jamais vu Dieu ; Dieu le Fils unique, qui est dans le sein du Père, est celui qui l’a fait connaître » (Jean 1 :18). Cette simple vérité, à savoir que personne n’a jamais vu Dieu le Père, est confirmée dans Jean 6 :45-46 :

« Il est écrit dans les prophètes : Ils seront tous enseignés de Dieu. Quiconque a écouté le Père et a été instruit par lui, vient à moi. Ce n’est pas que personne ait vu le Père, si ce n’est celui qui vient de Dieu ; celui-là a vu le Père » (Ostervald). 

Pourtant, nous lisons que Dieu a été vu au mont Sinaï, et ce par 74 hommes !

« Moïse monta avec Aaron, Nadab et Abihu, et soixante-dix anciens d’Israël. Ils virent le Dieu d’Israël ; sous ses pieds, c’était comme un ouvrage de saphir transparent, comme le ciel lui-même dans sa pureté. Il n’étendit point sa main sur l’élite des enfants d’Israël. Ils virent Dieu, et ils mangèrent et burent » (Exode 24 :9-11).

Les Écritures se contredisent-elles ? Si c’est le cas, on ne peut pas faire confiance à la Bible. La simple vérité se trouve dans les quatre premiers versets de 1 Corinthiens 10 :

« Frères, je ne veux pas que vous ignoriez que nos pères ont tous été sous la nuée, qu’ils ont tous passé au travers de la mer, qu’ils ont tous été baptisés en Moïse dans la nuée et dans la mer, qu’ils ont tous mangé le même aliment spirituel, et qu’ils ont tous bu le même breuvage spirituel, car ils buvaient à un rocher spirituel qui les suivait, et ce rocher était Christ » (versets 1-4).

Oui, comme nous le lisons dans Jean 1, il y a deux êtres appelés Dieu et l’un d’eux, la Parole, est venu dans la chair pour racheter l’homme. Il était le Créateur de toutes choses, y compris de l’homme, et a donc pu échanger Sa vie contre la nôtre. Ainsi donc : Vérité cachée n°1 : L’identité de Jésus avant Sa naissance.

Jean 3 :16 nous dit : « Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle ». Cela nous amène à notre deuxième vérité cachée :

Vérité cachée n°2 : la vraie croyance exige l’obéissance

Beaucoup se tournent vers la déclaration de Paul dans Romains 10 :11 et 13 comme étant les seules exigences pour le salut : « Quiconque croit en lui ne sera point confus ». Puis au verset 13 : « Car quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé. » Ces deux citations proviennent respectivement des prophètes Ésaïe et Joël dans l’Ancien Testament, et elles sont tout à fait vraies, mais que signifie croire ?

Les Israélites qui sortirent d’Égypte échouèrent dans leur quête de la Terre promise, et même la génération suivante, laquelle est entrée en Terre promise, physiquement parlant, n’a pas trouvé le repos de Dieu. Pourquoi ? L’épître aux Hébreux explique pourquoi : « Qui furent, en effet, ceux qui se révoltèrent après avoir entendu sa voix, sinon tous ceux qui étaient sortis d’Égypte sous la conduite de Moïse ? » (Hébreux 3 :16). Remarquez que le sujet est la désobéissance :

« Et contre qui Dieu fut-il irrité pendant quarante ans, sinon contre ceux qui péchèrent, et dont les cadavres tombèrent dans le désert ? Et à qui jura-t-il qu’ils n’entreraient pas dans son repos, sinon à ceux qui avaient désobéi ? Aussi voyons-nous qu’ils ne purent y entrer à cause de leur incrédulité » (Hébreux 3 :17-19).

Il existe un lien direct entre la croyance et l’obéissance, ce qui est expliqué plus loin dans Hébreux 11 :6. « Or, sans la foi, il est impossible de lui être agréable ; car il faut que celui qui s’approche de Dieu croie que Dieu existe, et qu’il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent. »

Mais croire ne suffit pas, comme l’a expliqué Jacques, le demi-frère de Jésus : « Tu crois qu’il y a un seul Dieu, tu fais bien ; les démons le croient aussi, et ils tremblent. Veux-tu savoir, ô homme vain, que la foi sans les œuvres est inutile ? » (Jacques 2 :19-20).

Oui, la croyance est bien plus qu’une confession émotionnelle et la répétition de la prière du pécheur. La croyance doit être accompagnée d’une action obéissante, et n’est-il pas logique que nous comprenions pourquoi Dieu a donné Son Fils pour qu’Il meure pour nous ?

Dans les Églises dites chrétiennes, l’amour est souvent opposé à la loi de Dieu. Nous savons que nous sommes sauvés par la grâce, mais cela signifie-t-il que la foi est tout ce dont nous avons besoin et qu’il n’est pas nécessaire d’observer les commandements ? Ce n’est pas du tout le cas. C’est pourquoi la vérité cachée n°1 est de connaître l’identité de Jésus avant Sa naissance. Comme nous l’avons montré dans une partie précédente de cette émission, c’est Celui qui est devenu Jésus qui a tonné les Dix Commandements depuis le mont Sinaï, mais beaucoup croient à tort que c’est Dieu le Père qui parla depuis le mont et communiqua avec Moïse.

De plus, ils pensent que Dieu le Père n’a édicté que neuf commandements sur dix qui étaient justes et que Son Fils a dû venir pour redresser la situation. Ils ne le disent pas de cette façon, mais à quelle autre conclusion pouvons-nous arriver lorsqu’ils acceptent tous les commandements sauf un ? Ils sont d’accord avec les commandements interdisant d’avoir un autre dieu que le vrai Dieu, d’honorer ses parents, de ne pas commettre de meurtre ou d’adultère, de ne pas voler ou mentir, mais ils rejettent le commandement de se souvenir du jour du sabbat pour le sanctifier – pensant que le samedi, le septième jour est remplacé par le dimanche, le premier jour de la semaine, voire qu’il n’est absolument plus nécessaire. Cependant, lorsqu’un pharisien, un juriste, a posé cette question à Jésus dans Matthieu 22 :36 : « Maître, quel est le plus grand commandement de la loi ? » (Matthieu 22 :36). Celui qui, avant Sa naissance ici-bas, a donné les Dix Commandements, lui a répondu :

« Jésus lui répondit : Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta pensée. C’est le premier et le plus grand commandement. Et voici le second, qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. De ces deux commandements dépendent toute la loi et les prophètes » (Matthieu 22 :37-40).

Un examen attentif des Dix Commandements montre que les quatre premiers nous enseignent comment aimer Dieu, et les six derniers comment aimer notre prochain. Jacques explique que tous les Dix sont toujours en vigueur :

« Car quiconque observe toute la loi, mais pèche contre un seul commandement, devient coupable de tous. En effet, celui qui a dit : Tu ne commettras point d’adultère, a dit aussi : Tu ne tueras point. Or, si tu ne commets point d’adultère, mais que tu commettes un meurtre, tu deviens transgresseur de la loi. Parlez et agissez comme devant être jugés par une loi de liberté » (Jacques 2 :10-12).

Vous pouvez vous demander : « Pourquoi une telle insistance sur la loi par rapport à Jean 3 :16 ? ». La réponse est évidente. Pourquoi le Père a-t-Il donné Son Fils et pourquoi le Christ est mort pour nous ? N’était-ce pas pour payer la peine de nos péchés ? Si c’est le cas, n’est-il pas logique que nous apprenions la définition biblique du péché ? Les gens ont de nombreuses idées personnelles sur ce qu’est le péché. Certains pensent qu’il s’agit de lorgner le conjoint d’autrui, de visionner de la pornographie, d’aller au cinéma le dimanche. D’autres pensent que boire de l’alcool, du café, du thé ou des boissons gazeuses contenant de la caféine constitue un péché. Certains pensent que danser ou jouer aux cartes est un péché.

D’autres encore résument la situation en disant : « Tout ce qui blesse les autres est un péché ». Bien sûr, selon cette définition, si quelqu’un fait quelque chose qu’il croit (parfois à tort) ne blesser personne d’autre, ce n’est pas un péché. Alors pourquoi les gens ne s’appuient-ils pas sur la définition biblique du péché : « Quiconque pratique le péché transgresse la loi, et le péché est la transgression de la loi » (1 Jean 3 :4) ?

L’apôtre Jean est connu comme « l’apôtre de l’amour » car il a beaucoup parlé d’amour. Vous le constaterez en lisant sa première épître, où il utilise le mot « amour » ou le verbe « aimer » plus de 36 fois dans cinq courts chapitres. Non seulement il nous dit par deux fois que « Dieu est amour » (1 Jean 4 :8, 16), mais il nous dit aussi que nous devons nous aimer les uns les autres. Notez-le et consultez-le dans votre propre Bible.

Dans 1 Jean 2 :3-6, il établit un lien entre la connaissance de Dieu et l’observance des commandements. En outre, il nous dit que nous devons marcher comme Jésus a marché et que l’amour de Dieu est parfait en nous lorsque nous Lui obéissons :

« Si nous gardons ses commandements, nous savons par cela que nous l’avons connu. Celui qui dit : Je l’ai connu, et qui ne garde pas ses commandements, est un menteur, et la vérité n’est point en lui. Mais l’amour de Dieu est véritablement parfait en celui qui garde sa parole : par cela nous savons que nous sommes en lui. Celui qui dit qu’il demeure en lui doit marcher aussi comme il a marché lui-même » (1 Jean 2 :3-6).

N’oublions pas ce que Jean a écrit dans cette même épître :

« Nous connaissons que nous aimons les enfants de Dieu, lorsque nous aimons Dieu, et que nous pratiquons ses commandements. Car l’amour de Dieu consiste à garder ses commandements et ses commandements ne sont pas pénibles » (1 Jean 5 :2-3).

Non, Ses commandements ne sont pas pénibles comme le prétendent certains séducteurs ! Donc, vérité cachée n°2 : la vraie croyance exige l’obéissance.

Vérité cachée n°3 : “Car Dieu a tant aimé le monde…”

Jean 3 :16 commence par cette déclaration : « Car Dieu a tant aimé le monde… ». Qu’est-ce qui peut bien se cacher dans ces sept mots ? En fait, il y a bien plus que ce que vous pouvez imaginer, mais vous devrez commander notre brochure gratuite pour une explication complète. Toutefois, concentrons-nous sur le seul mot « monde ». L’une des doctrines les plus erronées du faux christianisme est que Dieu essaie de sauver le monde entier aujourd’hui, ce qui n’est ni juste ni biblique. Considérez le fait que pendant la majeure partie des deux mille dernières années, la plupart de l’humanité ne savait rien de Jésus-Christ.

Pensez à l’aborigène australien qui est mort une semaine après la crucifixion du Christ : quelle chance avait-il ? Dieu le jugera-t-il sur ce qu’il savait ? Pas selon Actes 4 :10, 12 :

« Sachez-le tous, et que tout le peuple d’Israël le sache ! C’est par le nom de Jésus-Christ de Nazareth, que vous avez crucifié, et que Dieu a ressuscité des morts, c’est par lui que cet homme se présente en pleine santé devant vous. […] Il n’y a de salut en aucun autre ; car il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés. »

Un homme obtus m’a dit un jour, à propos d’une personne qui n’avait jamais entendu parler du nom de Jésus-Christ, que si cette personne avait voulu connaître le Christ, Dieu le lui aurait fait connaître la parole. Mais c’est absurde, comme l’explique l’apôtre Paul dans Romains 4 :14 : « Comment donc invoqueront-ils celui en qui ils n’ont pas cru ? Et comment croiront-ils en celui dont ils n’ont pas entendu parler ? Et comment en entendront-ils parler, s’il n’y a personne qui prêche ? » 

En effet ! Au cours de l’Histoire, tous n’ont pas entendu parler du Christ. Songez à l’injustice faite à ceux qui sont nés dans des régions du monde où l’islamisme, l’hindouisme, le bouddhisme, l’athéisme et une foule d’autres « ismes » sont la règle. Sans parler des diverses formes de christianisme professant une multitude de doctrines différentes. Comment peuvent-ils tous avoir raison ? Dieu sauve-t-Il les enfants de présumés chrétiens s’ils emmènent leurs bébés se faire asperger pour le baptême alors que ces bébés n’ont pas la moindre idée de ce qui leur arrive ? Tous les autres sont-ils perdus ? Ou bien Dieu sauve-t-Il automatiquement tous les enfants qui meurent tôt dans la vie avant d’avoir compris ce qu’est le péché et ce que Dieu a fait pour l’humanité il y a près de 2000 ans ? La question se résume à ce qui est expliqué dans le chapitre 3 de notre brochure sur Jean 3 :16 – intitulé, « Dieu est-Il juste ? » La réponse est qu’Il l’est, mais vous devrez commander un exemplaire de cette brochure pour trouver les preuves surprenantes et encourageantes tirées directement des pages de la Bible.


Pages