Gerald Weston | Page 4 | Le Monde de Demain

Gerald Weston

Éliminer le désordre



Mon épouse a récemment présenté un cours à de jeunes femmes sur la façon de maintenir une maison propre. Cela peut sembler sexiste pour certains, mais la vérité est que si une maison est propre et ordonnée, c’est probablement une femme qui en a pris l’initiative. Voici une information extraite de son cours : un chercheur de l’université de l’Indiana « a découvert que les individus vivant dans une maison propre sont en meilleure santé que ceux vivant dans une maison en désordre ».

Les promesses de Dieu à Abraham

Quelles sont les promesses faites au père des fidèles, Abraham ? Si vous devinez qu’il s’agit du « salut par Jésus-Christ », c’est certainement l’une des promesses. Mais savez-vous quelles autres promesses l’accompagnaient ? Et savez-vous que ces autres promesses expliquent ce qui se passe géopolitiquement dans notre monde aujourd’hui ? Dans cet épisode, nous allons examiner les promesses de Dieu à Abraham.

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

Abraham, le père d’une multitude de nations

L’hymne chrétien de Russell Carter, Me fiant aux promesses, est connu de la plupart des fidèles en Amérique. Mais quelles sont les promesses faites au père des fidèles ? Le savez-vous ? Si vous devinez qu’il s’agit du « salut par Jésus-Christ », c’est certainement l’une des promesses. Mais savez-vous à qui cette promesse fut donnée, et quelles autres promesses l’accompagnaient ? Et savez-vous que ces autres promesses expliquent ce qui se passe géopolitiquement dans notre monde aujourd’hui ?

Nous lisons dans Genèse 12 :2-3, qu’un homme nommé Abram reçut l’ordre de quitter son pays et de se rendre dans un lieu que Dieu avait choisi pour lui, et qu’il serait grandement béni s’il le faisait :

« Je ferai de toi une grande nation, et je te bénirai ; je rendrai ton nom grand, et tu seras une source de bénédiction. Je bénirai ceux qui te béniront, et je maudirai ceux qui te maudiront ; et toutes les familles de la terre seront bénies en toi » (Genèse 12 :2-3).

Il est notoire que la promesse « toutes les familles de la terre seront bénies en toi », est une prophétie au sujet du Messie, Jésus-Christ. Mais qu’en est-il de la promesse de grandeur nationale ? Celle-ci est-elle accomplie par le petit État que nous appelons aujourd’hui Israël ? Ou s’agit-il du royaume d’Israël sous les rois David ou Salomon ? Ou cela signifie-t-il bien plus que cela ?

La promesse d’un Sauveur est généralement bien comprise, mais nous verrons dans l’émission d’aujourd’hui l’une des vérités les plus remarquables des Écritures. Il s’agit d’une vérité si simple qu’un enfant peut la comprendre, alors que les théologiens ne parviennent pas à expliquer. Cette vérité est la promesse de grandeur nationale faite à Abraham, et elle explique ce que nous voyons dans notre monde aujourd’hui. Restez avec moi maintenant, car nous allons examiner les promesses de Dieu à Abraham – des promesses que Dieu ne veut pas rompre, et qu’Il n’a pas rompues.

La place d’Abraham dans l’Histoire

Nous vous souhaitons chaleureusement la bienvenue à tous, ici au Monde de Demain, où nous expliquons sans crainte, à partir des pages de la Bible, les promesses et les prophéties que d’autres ne comprennent pas ou ignorent tout simplement. Vous rendez-vous compte, chers amis, que Dieu fit de grandes promesses au patriarche Abraham, qu’Il transmit à ses descendants et les réalisa des milliers d’années plus tard ?

La plupart des croyants connaissent l’une de ces promesses, mais ignorent totalement l’autre. Pourquoi ? Et pourquoi cela devrait-il être important pour vous ? Lorsque les Américains chantent Me fiant aux promesses, sont-ils conscients des promesses nationales qui les concernent ? Les promesses de Dieu à Abraham se trouvent dans le livre de la Genèse. Commençons donc par Genèse 12 :1-3, où l’on nous présente un homme répondant au nom d’Abram :

« L’Éternel dit à Abram : Va-t’en de ton pays, de ta patrie, et de la maison de ton père, dans le pays que je te montrerai. Je ferai de toi une grande nation, et je te bénirai ; je rendrai ton nom grand, et tu seras une source de bénédiction. Je bénirai ceux qui te béniront, et je maudirai ceux qui te maudiront ; et toutes les familles de la terre seront bénies en toi » (Genèse 12 :1-3).

Au verset 7, nous lisons ce qui suit : « L’Éternel apparut à Abram, et dit : Je donnerai ce pays à ta postérité ». Comment se fait-il qu’une promesse faite il y a près de quatre mille ans puisse nous affecter au XXIème siècle ? Aujourd’hui, nous assistons à une lutte au Moyen-Orient pour la Terre promise à Abram et à ses descendants. Mais les promesses faites à Abraham sont bien plus larges. Dans Genèse 13, Dieu promet à cet homme, alors sans enfant, qu’il serait le père de millions de personnes et que sa descendance s’étendrait dans toutes les directions :

« L’Éternel dit à Abram […] Lève les yeux, et, du lieu où tu es, regarde vers le nord et le midi, vers l’orient et l’occident ; car tout le pays que tu vois, je le donnerai à toi et à ta postérité pour toujours. Je rendrai ta postérité comme la poussière de la terre, en sorte que, si quelqu’un peut compter la poussière de la terre, ta postérité aussi sera comptée » (Genèse 13 :14-16).

Les gens pensent souvent que la Terre promise se limite à la région située entre le Jourdain et la mer Méditerranée, comme nous l’entendons aujourd’hui dans les chants de colère : « Du fleuve à la mer ». Mais la Terre promise comprenait bien plus de territoire, comme nous le voyons dans Genèse 15 :18, où Dieu dit à Abram. « […] Je donne ce pays à ta postérité, depuis le fleuve d’Égypte jusqu’au grand fleuve, au fleuve d’Euphrate. »

L’Euphrate prend sa source en Turquie, traverse la Syrie et l’Irak moderne et se jette dans le golfe Persique. Cela ne signifie pas que tout le territoire au sud et à l’ouest de l’Euphrate fut donné à Israël. Mais il est clair que c’est bien plus que ce que la plupart des gens pensent. Même dans l’Antiquité, Israël possédait des terres à l’est du Jourdain. Lorsqu’Abram eut 99 ans et avant la naissance d’Isaac, Dieu lui révéla ce qui suit :

« Voici mon alliance, que je fais avec toi. Tu deviendras père d’une multitude de nations. On ne t’appellera plus Abram ; mais ton nom sera Abraham, car je te rends père d’une multitude de nations. Je te rendrai fécond à l’extrême, je ferai de toi des nations ; et des rois sortiront de toi » (Genèse 17 :4-6).

Remarquez que le nom même d’Abraham signifie « père d’une multitude de nations ». Et son épouse Sarah, comme l’indique le verset 16, elle deviendrait : « la mère de plusieurs nations ; des rois de plusieurs peuples sortiront d’elle » (Semeur).

En parcourant le livre de la Genèse, nous constatons que Dieu élargit les promesses bien au-delà d’un minuscule pays situé sur la rive orientale de la mer Méditerranée. Cependant, Sarah était stérile et, au fil du temps, Abraham et Sarah firent preuve d’impatience. Sarah proposa à Abraham de faire naître un enfant par l’intermédiaire d’une mère porteuse. C’est ainsi que naquit Ismaël.

Les promesses faites à Abraham révélées

Nous lisons que Dieu mit Abraham à l’épreuve pour savoir que ferait-il passer en premier – Dieu ou son fils ? Il réussit ce test et Dieu lui répondit en rendant Ses promesses inconditionnelles et en donnant plus de détails :

« Je le jure par moi-même, parole de l’Éternel ! parce que tu as fait cela, et que tu n’as pas refusé ton fils, ton unique, je te bénirai et je multiplierai ta postérité, comme les étoiles du ciel et comme le sable qui est sur le bord de la mer ; et ta postérité possédera la porte de ses ennemis. Toutes les nations de la terre seront bénies en ta postérité, parce que tu as obéi à ma voix » (Genèse 22 :16-18).

Jusqu’à présent, nous avons vu que Dieu a promis ce qui suit à Abraham :

  • No1 : Toutes les nations de la Terre seraient bénies en sa postérité.
  • No2 : Dieu accorderait de grandes bénédictions nationales à Abraham et à ses descendants.
  • No3 : Ses descendants seraient aussi nombreux que le sable sur le bord de la mer.
  • No4 : Ils s’empareraient de la porte de leurs ennemis.

L’apôtre Paul explique que cette première promesse, c’est-à-dire, « toutes les nations de la terre seront bénies en ta postérité », se réfère au Messie :

« Or, les promesses ont été faites à Abraham et à sa descendance. Il n’est pas dit : Et aux descendances, comme s’il s’agissait de plusieurs, mais comme il s’agit d’une seule : Et à ta descendance, c’est-à-dire à Christ » (Galates 3 :16).

Cette Semence unique, qui apporterait une bénédiction au monde entier, est la promesse de Jésus-Christ, qui donna Sa vie pour les péchés du monde en offrant le salut et la vie éternelle à l’humanité. Cette promesse est généralement comprise, mais qu’en est-il des autres aspects des promesses faites à Abraham ? Qu’en est-il des rois, des territoires, des descendants par millions et en possession des portes de leurs ennemis ?

Genèse 24 :60 montre comment ces promesses furent répétées à la belle-fille d’Abraham : « Ils donnèrent à Rebecca leur bénédiction en ces termes : Deviens, toi notre sœur, ancêtre de millions d’hommes. Et que tes descendants (au pluriel) s’emparent des cités de leurs ennemis ! » (Bible en Français courant).

Mes amis, ce sont des promesses remarquables, si elles sont vraies ! Et nous allons voir qu’elles sont vraies, qu’elles se sont réalisées et sont toujours en train de se réaliser sous nos yeux ! De plus, ces promesses ont un impact sur votre vie !

Nous arrivons à présent à une partie de l’histoire qui explique ce qui se passe au Moyen-Orient au moment même où je vous parle. Nous découvrons que la belle-fille d’Abraham, Rebecca, était enceinte de jumeaux qui se bousculaient dans son ventre. Lorsqu’elle demanda à Dieu pourquoi il y avait une telle lutte en elle, Il lui répondit :

« Deux nations sont dans ton ventre, et deux peuples se sépareront au sortir de tes entrailles ; un de ces peuples sera plus fort que l’autre, et le plus grand sera assujetti au plus petit » (Genèse 25 :23).

Les deux fils s’appelaient Jacob et Ésaü. Vous rendez-vous compte que ce qui se passe dans cette partie du monde commença avec ce que nous lisons ici dans le livre de la Genèse ? Les luttes entre les descendants de Jacob et d’Ésaü, furent prédites près de quatre mille ans à l’avance, mais ce qui reste de cette histoire est encore plus remarquable.

Ésaü était l’aîné des deux et devait recevoir une double portion de l’héritage du fait de son rang de naissance. Mais Jacob était un homme rusé et il incita Ésaü à lui vendre son droit d’aînesse :

« Comme Jacob faisait cuire un potage, Ésaü revint des champs, accablé de fatigue. Et Ésaü dit à Jacob : Laisse-moi, je te prie, manger de ce roux, de ce roux-là, car je suis fatigué. C’est pour cela qu’on a donné à Ésaü le nom d’Édom. Jacob dit : Vends-moi aujourd’hui ton droit d’aînesse. Ésaü répondit : Voici, je m’en vais mourir ; à quoi me sert ce droit d’aînesse ? » (Genèse 25 :29-32).

La suite des événements montre qu’il n’était pas vraiment prêt à mourir :

« Et Jacob dit : Jure-le-moi d’abord. Il le lui jura, et il vendit son droit d’aînesse à Jacob. Alors Jacob donna à Ésaü du pain et du potage de lentilles. Il mangea et but, puis se leva et s’en alla. C’est ainsi qu’Ésaü méprisa le droit d’aînesse » (Genèse 25 :33-34).

Qui sont Ephraïm et Manassé ?

Au fil du temps, le nom de Jacob fut changé en Israël, et les promesses devinrent siennes. Reprenons l’histoire dans Genèse 35, où Dieu apparut au petit-fils d’Abraham, Jacob.

« Dieu lui dit : Ton nom est Jacob ; tu ne seras plus appelé Jacob, mais ton nom sera Israël. Et il lui donna le nom d’Israël. Dieu lui dit : Je suis le Dieu tout-puissant. Sois fécond, et multiplie : une nation et une multitude de nations naîtront de toi, et des rois sortiront de tes reins. Je te donnerai le pays que j’ai donné à Abraham et à Isaac, et je donnerai ce pays à ta postérité après toi » (Genèse 35 :10-12). 

Remarquez ce détail supplémentaire donné ici. Le nom d’Abram fut changé en Abraham, ce qui signifie père d’une multitude de nations. Mais ici, nous voyons que la promesse faite à son petit-fils incluait une nation spécifique et une multitude ou compagnie de nations. Que devons-nous en penser ? Cela devrait-il avoir de l’importance pour vous ? Absolument, comme nous allons le voir ! Allons à la fin de la Genèse et lisons quelques prophéties remarquables. Ceux qui étudient la Bible connaissent l’histoire des 12 fils de Jacob et savent qu’ils finirent tous par se retrouver en Égypte. L’un des fils de Jacob ou d’Israël était Juda, le père des Juifs. Un autre était Joseph. À la fin de sa vie, Jacob « adopta » les deux fils de Joseph, Manassé et Éphraïm. Nous lisons dans Genèse 48. Après avoir confirmé ce que Dieu lui avait promis, Israël dit quelque chose que presque personne ne comprend, et pourtant il n’y a rien de difficile là-dedans :

« Maintenant, les deux fils qui te sont nés au pays d’Égypte avant mon arrivée vers toi en Égypte, seront à moi ; Éphraïm et Manassé seront à moi, comme Ruben et Siméon. Mais les enfants que tu as engendrés après eux seront à toi ; ils seront appelés du nom de leurs frères dans leur héritage » (Genèse 48 :5-6).

Cette adoption des fils de Joseph par Israël est confirmée au verset 16 : « Qu’ils soient appelés de mon nom [c’est-à-dire du nom d’Israël] et du nom de mes pères, Abraham et Isaac, et qu’ils multiplient en abondance au milieu du pays ! »

Ce point est d’une importance capitale. Le nom d’Israël fut placé non pas seulement sur les fils de Juda, les Juifs, mais aussi sur les fils de son frère Joseph. Il faut maintenant bien comprendre. Je le répète, le nom d’Israël fut placé, non pas seulement sur les fils de Juda, les Juifs, mais aussi sur les fils de son frère Joseph. Et comme le démontrent les versets suivants, les bénédictions du droit d’aînesse, la promesse d’une grande nation et d’une multitude de nations, reviennent aux fils de Joseph, Manassé et Éphraïm. Les versets qui suivent le prouvent !

Jacob, c’est-à-dire Israël, ordonna à Joseph de lui présenter ses fils, afin que la bénédiction du droit d’aînesse leur soit transmise. Joseph plaça alors l’aîné, Manassé, devant son père de manière que la main droite d’Israël soit sur sa tête, et le cadet, Éphraïm, devant la main gauche d’Israël. Cependant, Israël croisa ses mains et octroya la plus grande bénédiction au frère cadet. Joseph protesta ici :

« Pas ainsi, mon père, car celui-ci est le premier-né ; pose ta main droite sur sa tête. Son père refusa, et dit : Je le sais, mon fils, je le sais ; lui aussi deviendra un peuple, lui aussi sera grand ; mais son frère cadet sera plus grand que lui, et sa postérité deviendra une multitude de nations » (Genèse 48 :18-19). 

Remarquez-le ! Le fils aîné deviendrait une grande nation, mais son frère cadet deviendrait une multitude ou une compagnie de nations. Cela devrait être une preuve suffisante que ces bénédictions du droit d’aînesse ne furent jamais accordées aux Juifs. Dans 1 Chroniques 5 nous voyons une déclaration claire que le droit d’aînesse n’est allé ni au premier-né d’Israël, Ruben, ni aux Juifs :

« Fils de Ruben, premier-né d’Israël. – Car il était le premier-né ; mais, parce qu’il souilla la couche de son père [par une inconduite sexuelle immorale], son droit d’aînesse fut donné aux fils de Joseph [Éphraïm et Manassé], fils d’Israël ; toutefois Joseph ne dut pas être enregistré dans les généalogies comme premier-né. Juda fut, à la vérité, puissant parmi ses frères, et de lui est issu un prince [qui est le Messie – Jésus-Christ] ; mais le droit d’aînesse [les bénédictions nationales] est à Joseph » (1 Chroniques 5 :1-2).

Comprenons bien. Jacob, dont le nom fut changé en Israël, eut douze fils. Parmi les douze, on trouve Juda, le père des Juifs, mais aussi Joseph, dont les descendants, par l’intermédiaire d’Éphraïm et de Manassé, étaient destinés à devenir une grande nation individuelle et une compagnie de nations. Ce sont des Juifs que viendrait le Messie, mais la promesse de grandeur nationale a été donnée à son frère Joseph et à ses fils. Ce n’est pas seulement ce que nous disent les Écritures, c’est aussi ce que nous dit l’Histoire ! Les Juifs ont-ils jamais été une grande nation et un groupe de nations possédant les richesses de la Terre ? Certains pensent que la division entre la maison de Juda et la maison d’Israël accomplit cette prophétie, mais ce n’est pas possible, car la maison d’Israël n’était pas composée de Juifs. Et les Juifs ne constituaient qu’une nation individuelle, jamais une multitude de nations.

L’Amérique et la Grande-Bretagne dans la prophétie ?

Avant sa mort, Jacob (c’est-à-dire Israël) appela ses douze fils et leur prédit ce qu’il adviendrait d’eux au temps de la fin : « Jacob appela ses fils, et dit : Assemblez-vous, et je vous ferai savoir ce qui vous arrivera à la fin des jours » (Genèse 49 :1, Darby).

Pour Juda (c’est-à-dire les Juifs), nous lisons la promesse d’une lignée de rois qui culminera avec le retour du Messie. « Le sceptre ne s’éloignera point de Juda, ni le bâton souverain d’entre ses pieds, jusqu’à ce que vienne le Schilo, et que les peuples lui obéissent » (Genèse 49 :10).

Nous voyons également que les Juifs constitueront une force militaire puissante au temps de la fin, et n’est-ce pas exactement ce que nous voyons dans nos actualités ?

« Juda […] ta main sera sur la nuque de tes ennemis […] Juda est un jeune lion. Tu reviens du carnage, mon fils ! Il ploie les genoux, il se couche comme un lion, comme une lionne : Qui le fera lever ? » (Genèse 49 :8-9).

Cela est confirmé par une prophétie concernant les Juifs et Jérusalem, que l’on trouve dans Zacharie 12 :6 :

« En ce jour-là, je ferai des chefs de Juda comme un foyer ardent parmi du bois, comme une torche enflammée parmi des gerbes ; ils dévoreront à droite et à gauche tous les peuples d’alentour, et Jérusalem restera à sa place, à Jérusalem. »

Mais qu’en est-il des descendants de Joseph, détenteurs du droit d’aînesse, au temps de la fin – ces temps mêmes que nous vivons aujourd’hui ?

« Joseph est le rejeton d’un arbre fertile […] les branches s’élèvent au-dessus de la muraille. Ils l’ont provoqué, ils ont lancé des traits ; les archers l’ont poursuivi de leur haine. Mais son arc est demeuré ferme, et ses mains ont été fortifiées par les mains du Puissant de Jacob […] C’est l’œuvre du Dieu de ton père, qui t’aidera ; c’est l’œuvre du Tout-Puissant, qui te bénira des bénédictions des cieux en haut, des bénédictions des mamelles et du sein maternel. Les bénédictions de ton père s’élèvent au-dessus des bénédictions de mes pères jusqu’à la cime des antiques collines : Qu’elles soient sur la tête de Joseph, sur le sommet de la tête du prince de ses frères ! » (Genèse 49 :22-26).

Chers amis, il y a beaucoup plus dans cette histoire qui implique les peuples descendants des Britanniques et le peuple américain. Ce n’est qu’en comprenant les prophéties de la Bible que vous pourrez comprendre ce que nous voyons dans les nouvelles d’aujourd’hui et ce qui en résultera.

J’espère que cette vidéo vous a été utile. Si vous l’avez trouvée utile et que vous voulez en savoir plus, assurez-vous d’obtenir votre DVD gratuit sur « L’ascension et la chute de la Grande-Bretagne et des États-Unis » sur notre site Internet MondeDemain.org.


Nous avons encore besoin du Monde de Demain



Cette année marque le dixième anniversaire du premier numéro de la version papier de la revue du Monde de Demain, publié en janvier 2014. Cette revue existait déjà en anglais depuis mai 1999 et, 25 ans plus tard, Dieu continue d’utiliser cette publication pour proclamer la vérité, la prophétie et l’espoir. J’ai récemment été frappé par le fait que, parfois, nous n’avons pas une mais deux longueurs d’avance. Nous lançons des avertissements pour l’avenir, mais lorsque ces événements se réalisent, beaucoup de gens sont passés à autre chose et ont oublié où ils les ont entendus.

“Prépare-toi à la rencontre de ton Dieu, ô Israël”



Cette Œuvre annonce depuis des décennies l’accomplissement des prophéties bibliques. Comment pouvez-vous savoir que ces paroles sont véritables ?

Trois raisons à la souffrance humaine

Si Dieu existe et s’Il est un Dieu d’amour, pourquoi y a-t-il tant de souffrance dans notre monde ? Est-Il impuissant à y mettre fin ? Comment un Dieu d’amour peut-Il permettre des guerres qui tuent, mutilent et détruisent ? Pourquoi des maladies, des famines et des catastrophes naturelles ? Dans cette émission du Monde de Demain, je vais vous donner trois raisons pour lesquelles un Dieu aimant permet la douleur et la souffrance.

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

Pourquoi y a-t-il tant de souffrance dans notre monde ?

Si Dieu existe et s’Il est un Dieu d’amour, pourquoi y a-t-il tant de souffrance dans notre monde ? Est-Il impuissant à y mettre fin ? Ce défi est souvent lancé par les athées, les agnostiques, mais aussi par des personnes sincères qui peinent à comprendre. Comment un Dieu d’amour peut-Il permettre des guerres qui tuent, mutilent et détruisent ? Pourquoi des maladies, des famines et des catastrophes naturelles ? Certains posent ces questions avec suffisance pour tenter de rejeter Dieu. D’autres regardent sincèrement la cruauté du monde et se demandent : pourquoi ? Pourquoi un Dieu d’amour ne met-Il pas fin aux guerres, aux maladies, aux catastrophes naturelles et à la cruauté envers les femmes et les enfants ?

Dans cette émission du Monde de Demain, je vais vous donner trois raisons pour lesquelles un Dieu aimant permet la douleur et la souffrance. Oui, il y a de grandes souffrances partout et il se peut que vous traversiez vous-même une épreuve douloureuse, mais notre Créateur est un Dieu d’amour, et c’est pourquoi je vous offre une brochure gratuite qui explique Son grand amour pour vous et pour moi. Jean 3 :16 – les vérités cachées du verset d’or est une brochure qui explique bien plus de choses que la plupart des gens ne le pensent. Oui, le verset Jean 3 :16 explique l’amour de Dieu pour l’humanité, malgré les difficultés que nous constatons actuellement ; il contient des vérités qui ne sont généralement pas comprises.

Je reviendrai d’ici cinq secondes pour vous donner trois raisons pour lesquelles un Dieu d’amour permet une telle souffrance sur cette planète troublée.

Deux aspects préalables à la question de la souffrance

Bonjour, nous vous souhaitons chaleureusement la bienvenue ici au Monde de Demain, où nous abordons sans crainte les questions difficiles et où nous vous disons la pure vérité, telle qu’elle se dégage des pages de la Bible. Les athées et les agnostiques pensent avoir l’argument parfait contre l’existence de Dieu, lorsqu’ils demandent comment peut-il y avoir un Dieu d’amour alors que des enfants sont maltraités, que des femmes sont violées, que des gens meurent de maladies atrocement douloureuses et que des innocents sont déplacés et tués dans des guerres ? Il y a des réponses et je vais vous en donner trois aujourd’hui, mais il y a deux aspects à cette question :

  1. Dieu existe-t-Il ? Et le cas échéant,
  2. Est-Il vraiment un Dieu d’amour ?

Des preuves de l’existence de Dieu

Soyez indulgents avec moi lorsque j’aborderai la question de l’existence de Dieu. Franchement, chers amis, ce n’est pas aussi difficile comme certains le prétendent. La question se résume à ceci : soit le vaste Univers et la vie sur cette planète sont le fruit d’un hasard aveugle, soit ils sont le résultat d’un Concepteur intelligent, en d’autres termes, Dieu. Si l’on met de côté l’immense question de savoir comment l’Univers est apparu, j’en viens au cœur de la question de la vie elle-même. La vie peut-elle surgir par hasard de la matière non vivante ?

L’évolutionniste Bill Bryson aborde la question de l’improbabilité de l’apparition de la vie par hasard lorsqu’il parle des protéines, les éléments constitutifs de la vie cellulaire. Comme toutes les personnes bien informées le savent, les protéines sont constituées de longues chaînes d’acides aminés reliés entre eux de manière précise et significative, un peu comme les lettres forment des phrases. On ne peut pas assembler des voyelles et des consonnes au hasard et former des phrases qui ont du sens. Il en va de même pour les acides aminés, qui ne peuvent être assemblés au hasard pour former des protéines fonctionnelles. À titre d’exemple, Bryson parle de la protéine la plus répandue chez nous, le collagène :

« Mais pour fabriquer du collagène, il vous faudrait disposer 1055 acides aminés selon une séquence précise. À ceci près – et c’est là le point crucial – que nous ne le fabriquons pas. Il se fabrique tout seul, spontanément, sans aucune indication, et c’est là que les choses se corsent vraiment. Les chances qu’une séquence de 1055 molécules comme le collagène s’assemble spontanément sont franchement nulles. Cela ne peut simplement pas se produire » (Une histoire de tout, ou presque…, Bill Bryson, éditions Payot, page 345, traduction Françoise Bouillot).

Quel aveu étonnant ! Mais le collagène n’est qu’une des protéines nécessaires à la vie. Comme le souligne Bryson :

« On ignore le chiffre exact, mais on soupçonne que le corps humain peut contenir jusqu’à un million de types différents de protéines, chacune étant en soi un petit miracle. Selon toutes les lois de probabilité, les protéines ne devraient pas exister » (Ibid).

Pourquoi les appelle-t-il « petits miracles » ? Et pourquoi ne devraient-ils pas exister ? Bryson explique les lois de la probabilité et souligne que la probabilité qu’une protéine typique de 200 acides aminés s’autoassemble est de 1 sur 10260 (soit 1 suivi de 260 zéros) ! À propos de quoi Bryson déclare : « C’est plus que tous les atomes que contient l’Univers » (Ibid).

Pensez-y ! Il ne s’agit que d’une protéine typique, dont le corps humain peut compter jusqu’à un million de types différents.

Mais ma citation préférée de Bryson est tirée de son ouvrage intitulé Une histoire du corps humain à l’usage de ses occupants, dans lequel il explique :

« Même si vous réunissiez la totalité du savoir humain au travers des plus grands génies de notre temps et du passé, vous ne parviendriez pas à fabriquer ne serait-ce une seule cellule vivante, sans parler d’un Benedict Cumberbatch complet [un acteur britannique] » (Bryson, Une histoire du corps humain à l’usage de ses occupants, éditions Payot, page 17, traduction Françoise Bouillot et Mario Pasa).

Qui croit encore aux miracles ? Les commentaires de Bryson reflètent ceux de Michael Denton, docteur en biochimie. On entend souvent parler de « cellule simple ». Voici ce que ce biochimiste dit de cette soi-disant cellule simple :

« La complexité des types de cellules les plus simples que l’on connaisse est si grande qu’on ne peut pas admettre qu’un tel objet ait pu être assemblé soudainement par un événement fantastiquement improbable. Un tel phénomène équivaudrait à un miracle » (Évolution : Une théorie en crise, Michael Denton, éditions Flammarion, page 273, traduction Nicolas Balbo).

Il explique ce que de nombreux scientifiques sont en train de comprendre et pourquoi d’anciens évolutionnistes changent d’avis sur le sujet :

« Malgré sa taille incroyablement minuscule […] la plus petite des bactéries est en effet une véritable usine miniature dotée d’une puissante machinerie moléculaire […] beaucoup plus complexe que n’importe quelle machine fabriquée par l’homme et absolument sans équivalent dans le monde inorganique » (Denton, p. 258).

La preuve que l’Intelligence – c’est-à-dire Dieu – est à l’origine de la vie est extrêmement convaincante pour quiconque prêt à examiner les faits. Alors, pourquoi y a-t-il de terribles souffrances dans notre monde ? Si Dieu est tout-puissant, pourquoi ne peut-Il pas, ou pourquoi ne veut-Il pas, mettre fin à toutes les horribles souffrances qui existent ici-bas ?

Un Dieu d’amour et de compassion

Comme nous l’avons vu dans la partie précédente de cette émission, la réponse n’est pas que Dieu n’existe pas. Ce n’est pas qu’Il est trop faible. Et ce n’est pas qu’Il ne s’en soucie pas. Non, Dieu existe. Il est tout-puissant. Il est vraiment un Dieu d’amour et de compassion, comme l’explique la ressource que nous vous proposons aujourd’hui. Je vous invite donc à profiter de cette offre gratuite : Jean 3 :16 – les vérités cachées du verset d’or.

Mais une fois de plus, nous nous interrogeons : Si Dieu a tant aimé le monde qu’Il a donné Son Fils unique pour que nous ayons la vie, pourquoi permet-Il la guerre, l’enlèvement d’enfants, le viol de femmes et la mort de personnes atteintes de maladies longues et douloureuses ?

Posons-nous une question pertinente : Regardons-nous dans la mauvaise direction en rejetant la faute sur Dieu ? La réponse est oui. Ainsi, la première raison à la souffrance sur Terre est la suivante :

N°1 : Nous nous infligeons cette souffrance à nous-mêmes

Prenons l’exemple suivant. Des parents disent à leur fils adolescent de ne pas fumer, car le tabac peut provoquer des cancers du poumon, des cancers de la bouche, des maladies cardiaques, de l’emphysème et toute une série d’autres maladies. Ses parents l’aiment profondément et ne veulent pas qu’il se fasse du mal, mais comme c’est le cas pour de nombreux adolescents, il rejette le conseil affectueux de ses parents et choisit plutôt de suivre ses amis et son propre jugement. Il se met donc à fumer ou, plus probablement aujourd’hui, à vapoter. Bien sûr, il ne pense pas qu’il sera dépendant, ni qu’il subira les conséquences dont on l’a mis en garde. Non, il pense être l’exception. Mais 35 ans plus tard, il est atteint d’un cancer du poumon et sa vie, ses espoirs et ses rêves sont interrompus par une mort longue et douloureuse. À qui la faute ? À ses parents ? Non, ils ont fait tout ce qu’ils pouvaient raisonnablement faire pour l’empêcher de prendre cette dangereuse habitude.

Est-ce la faute de Dieu ? Pourquoi Le blâmer alors que Dieu lui a ordonné d’obéir à ses parents ? Notez cet avertissement supplémentaire à chacun de ne pas se fier à son propre cœur : « Telle voie paraît droite à un homme, mais son issue, c’est la voie de la mort » (Proverbes 14 :12). Cet avertissement est si important qu’il est répété au Proverbes 16 :25. Ne pouvons-nous pas juger rationnellement que cela relève de sa propre faute ? Bien qu’il ait été averti par ses parents, par Dieu, par le médecin généraliste et probablement par de nombreuses autres personnes, le plaisir immédiat de s’intégrer à ses pairs était plus important que ce qui pourrait se produire des décennies plus tard.

La confiance en nos propres voies, en ce qui nous semble juste à nos propres yeux, et notre myopie ont été le problème de l’homme depuis le début. Cependant, le problème est bien plus profond que cela. Lorsque Dieu créa le premier homme et la première femme, Il les plaça dans un magnifique jardin rempli de fruits et légumes biologiques les plus délicieux que l’on puisse imaginer. Dans ce jardin, Il y planta deux arbres particuliers :

« L’Éternel Dieu fit pousser du sol des arbres de toute espèce, agréables à voir et bons à manger, et l’arbre de la vie au milieu du jardin, et l’arbre de la connaissance du bien et du mal » (Genèse 2 :9).

Ces deux arbres étaient symboliques. Manger de l’arbre de la vie, c’était choisir de faire confiance à Dieu pour déterminer le bien et le mal, et vivre en conséquence. En revanche, manger de l’autre arbre constituait un acte de rébellion contre la règle de Dieu, symbolisant le choix de l’homme de déterminer par lui-même le bien et le mal. Nous ne sommes pas des animaux qui agissent selon leur instinct. Dieu nous a donné le libre arbitre. Nous devons faire des choix moraux et Ses lois nous indiquent quels sont les bons choix. Il nous informe également que nos décisions entraînent des conséquences :

« J’en prends aujourd’hui à témoin contre vous le ciel et la terre : j’ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie, afin que tu vives, toi et ta postérité » (Deutéronome 30 :19).

Il n’y a aucune ambiguïté : d’un côté la bénédiction et la vie, de l’autre la malédiction et la mort. Alors pourquoi blâmer Dieu pour les choix que nous faisons librement ? Comme dans le cas d’un adolescent rebelle à ses parents, nous pensons que nous savons mieux que Dieu. Nous pensons qu’Il nous cache quelque chose de bon parce que nous nous focalisons sur le bénéfice temporaire. Pour l’adolescent, être accepté et bien paraître aux yeux de ses amis semble valoir la peine de prendre le risque qui pourrait ou non se produire dans le futur. N’en est-il pas de même pour nous, les adultes ?

Comme je l’ai montré plus tôt, pour quiconque a un esprit objectif, la plus grande responsabilité de notre douleur et de notre souffrance nous incombe à nous-mêmes, et non à Dieu. Il nous a donné le libre arbitre et nous laisse choisir. Pourtant, les gens affirment qu’un Dieu tout-puissant et aimant devrait arrêter toute souffrance. Examinons maintenant comment Dieu pourrait nous empêcher de prendre de mauvaises décisions et d’en subir les conséquences.

Pour ce faire, Dieu devrait nous priver de notre libre arbitre. En fait, Il devrait nous forcer à faire les bons choix. Mais en se rebellant contre Dieu et en prenant de l’arbre interdit, nos premiers parents ont dit : « Dieu, ne Te mêle pas de nos affaires. Ne nous dis pas ce que nous devons faire. Nous voulons faire ce que nous voulons ». Si nous sommes honnêtes avec nous-mêmes, nous devons admettre que nous ne sommes pas si différents que nos parents. Oui, nous pouvons rationaliser en pensant que nous sommes différents, mais nous nous leurrons nous-mêmes. Comme Dieu nous l’a dit dans Jérémie 17 :9 : « Le cœur [c’est-à-dire l’esprit de l’homme] est tortueux par-dessus tout, et il est méchant : Qui peut le connaître ? »

Les guerres se déroulent entre nations, entre voisins, et même au sein des foyers entre époux. Qu’il s’agisse de violence domestique ou d’une nation en guerre contre une autre, le résultat est la douleur et le chagrin. Lorsqu’il y a un conflit entre des individus ou des nations, il y a des causes. L’une d’entre elles nous est révélée dans Jacques 4 :1-2 :

« D’où viennent les luttes, et d’où viennent les querelles parmi vous ? N’est-ce pas de vos passions qui combattent dans vos membres ? Vous convoitez, et vous ne possédez pas ; vous êtes meurtriers et envieux, et vous ne pouvez pas obtenir ; vous avez des querelles et des luttes ».

Les désirs égoïstes, la convoitise et la cupidité aboutissent dans le conflit, mais nous apprenons ailleurs une autre cause de conflit, à savoir l’orgueil humain. Remarquez ces Proverbes :

« C’est seulement par orgueil qu’on excite des querelles, mais la sagesse est avec ceux qui écoutent les conseils » (Proverbes 13 :10).

« L’arrogance précède la ruine, et l’orgueil précède la chute » (Proverbes 16 :18).

« L’orgueilleux excite les querelles, mais celui qui se confie en l’Éternel est rassasié » (Proverbes 28 :25).

Comme nous le voyons, la convoitise, la cupidité, l’orgueil et les désirs égoïstes font partie de la nature humaine. En d’autres termes, nous voulons ce que nous voulons et nous rejetons la loi divine de la sollicitude envers autrui. Le résultat final est le conflit, la misère et le chagrin.

La croyance en l’existence de Dieu repose sur des bases solides. Elle est bien plus logique qu’un monde d’organismes merveilleusement complexes surgissant par un hasard aveugle. De plus, la Bible nous dit que Dieu est amour.

Avant la pause, j’ai dit que je vous donnerais deux autres causes à la souffrance ici-bas. Comme je l’ai expliqué précédemment, plutôt que de blâmer Dieu, la première raison est la suivante : nous nous infligeons cette souffrance à nous-mêmes.

Il est facile de blâmer Dieu, mais c’est une erreur. La plupart de nos épreuves sont le résultat direct de nos propres actions. Comment peut-on blâmer Dieu d’un cancer du poumon si nous refusons d’écouter les avertissements ? Il en va de même pour les guerres, les accidents et les blessures. Ne blâmez donc pas Dieu. La faute incombe aux êtres humains ! Mais il y a aussi d’autres raisons à la souffrance.

N°2 : Dieu est un parent aimant qui parfois nous châtie pour notre propre bien

Non seulement il y a des conséquences naturelles pour la désobéissance, mais Dieu intervient également en tant que parent aimant pour nous le rappeler lorsque nous nous égarons :

« Et vous avez oublié l’exhortation qui vous est adressée comme à des fils : Mon fils, ne méprise pas le châtiment du Seigneur, et ne perds pas courage lorsqu’il te reprend ; car le Seigneur châtie celui qu’il aime, et il frappe de la verge tous ceux qu’il reconnaît pour ses fils. Supportez le châtiment : C’est comme des fils que Dieu vous traite ; car quel est le fils qu’un père ne châtie pas ? Mais si vous êtes exempts du châtiment auquel tous ont part, vous êtes donc des enfants illégitimes, et non des fils » (Hébreux 12 :5-8).

Dieu a une vision à long terme. La souffrance, qu’elle soit le résultat de notre propre folie, de celle des autres ou de la discipline de Dieu, forme le caractère nécessaire en nous pour pouvoir faire partie de la Famille divine : « Il est vrai que tout châtiment semble d’abord un sujet de tristesse, et non de joie ; mais il produit plus tard pour ceux qui ont été ainsi exercés un fruit paisible de justice » (Hébreux 12 :11). Cela m’amène à la principale cause de la souffrance humaine.

N°3 : Dieu désire que nous vivions éternellement dans Son royaume en tant que Ses enfants

La plupart des gens n’ont aucune idée de la raison pour laquelle Dieu nous a créés. Pour eux, nous sommes ici pour accumuler dans la vie autant de bonheur, de plaisir et de succès que possible avant de mourir. Ils considèrent cette vie comme le dessert, et tout ce qui viendra plus tard comme les légumes. Peu d’entre eux comprennent ce qui est en jeu : quelques années sur Terre ou une vie pour l’éternité. Quel genre d’éternité ? La Bible est claire. Tant de versets démontrent que nous deviendrons des enfants de Dieu. L’apôtre Paul nous appelle même « cohéritiers du Christ ».

« Car tous ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu sont fils de Dieu. Et vous n’avez point reçu un esprit de servitude pour être encore dans la crainte ; mais vous avez reçu un Esprit d’adoption, par lequel nous crions : Abba ! [Papa] Père ! L’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. Or si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers : héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ, si toutefois nous souffrons avec lui, afin d’être glorifiés avec lui » (Romains 8 :14-17).

C’est dans ce contexte que Dieu met en perspective les souffrances temporaires qui émanent de cette vie.

« Car j'estime qu’il n’y a point de proportion entre les souffrances du temps présent et la gloire à venir, qui sera manifestée en nous. En effet, la création attend, avec un ardent désir, que les enfants de Dieu soient manifestés, car ce n’est pas volontairement que la création est assujettie à la vanité, mais c’est à cause de Celui qui l’y a assujettie, dans l’espérance qu’elle sera aussi délivrée de la servitude de la corruption, pour être dans la liberté glorieuse des enfants de Dieu » (Romains 8 :18-21, Ostervald).

“On n’a rien sans peine”

Dans le même ordre d’idées, on peut citer l’adage « On n’a rien sans peine ». Oui, cette existence temporaire avec toutes ses épreuves, aussi sévères soient-elles, n’est rien en comparaison de ce que l’avenir réserve à ceux qui apprennent à donner la priorité à Dieu. C’est pourquoi Paul a également dit : « Nous savons, du reste, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein » (Romains 8 :28).

Il y a beaucoup de souffrances dans notre monde, certaines atroces et durables, mais blâmer Dieu est une erreur. Il nous a donné le libre arbitre moral pour prendre des décisions. La plupart des maux dont nous souffrons sont le résultat d’une mauvaise décision. Parfois, ce sont les décisions des autres qui nous causent du chagrin, mais la plupart du temps, ce sont les nôtres. Certaines souffrances sont le résultat direct de l’intervention divine, en tant que parent aimant, qui nous fait savoir que nous sommes sur la mauvaise voie. Il veut que nous réussissions. Il veut que nous soyons dans Son Royaume. Quelques années de souffrance aujourd’hui peuvent rapporter une bien plus grande récompense. « Tu me feras connaître le sentier de la vie ; il y a d’abondantes joies devant ta face, des délices éternelles à ta droite » (Psaume 16 :11).

Toute souffrance doit être comprise selon le contexte de Jean 3 :16 : « Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. »


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