Gerald Weston | Page 8 | Le Monde de Demain

Gerald Weston

La chute de Rome: des leçons pour nous

La chute de l’Empire romain constitue l’une des leçons les plus étudiées de l’Histoire. Elle comporte des avertissements importants pour l’Amérique en particulier, et l’Occident en général. Dans cet épisode du Monde de Demain, nous examinerons des causes qui ont contribué à mettre fin à la puissance d’un règne de plus de cinq siècles, et les parallèles avec les États-Unis aujourd’hui.

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

Le National Post, au Canada, a publié un article intitulé : « Perdus sans un atlas : Malgré une société mondialisée, les étudiants universitaires ne parviennent pas à localiser l’océan Atlantique. » La professeure Judith Adler de l’université Memorial de Terre-Neuve avait l’intuition que ses étudiants manquaient de connaissances géographiques de base, des connaissances fondamentales pour comprendre le monde qui les entoure – elle décida donc de vérifier son intuition en leur faisant passer des tests.

« J’avais coutume de leur demander s’ils pouvaient identifier la France, l’Angleterre ou l’Irlande – pays dont les ancêtres de beaucoup d’entre eux sont originaires – ou l’Espagne ou le Portugal, puisque c’est important pour cette partie du monde, mais j’ai cessé de le faire » (“Lost without a map: Despite a globalized society, university students can’t locate the Atlantic Ocean”, NationalPost.com, 15 janvier 2013).

Au fil du temps, Judith Adler simplifia ses questions.

« Je leur ai demandé d’indiquer où se trouve l’Amérique du Sud sur une carte, où se trouve l’Afrique, et l’Antarctique, l’Arctique, et d’entourer l’Europe, de repérer l’Australie et de montrer où se trouve l’Asie et d’indiquer les océans Atlantique, Pacifique et Indien et la mer Méditerranée – et je suis devenue beaucoup plus simple dans mes demandes au fil du temps » (ibid.).

Comment s’en sont sortis ses élèves ? Vous pouvez voir d’avance qu’ils n’ont pas très bien réussi, mais pourquoi est-ce important ? Je vais répondre à ces questions dans un instant. Je vais également vous proposer une ressource importante en rapport avec l’émission d’aujourd’hui, alors assurez-vous d’avoir du papier à disposition pour noter les coordonnées pour en commander. Restez avec moi car je vais vous donner la réponse surprenante au questionnaire de Mme Adler, et vous montrer pourquoi ce sujet est important.

Nous vous souhaitons une chaleureuse bienvenue de la part de tous les membres du Monde de Demain. La professeure et sociologue Judith Adler, de l’université Memorial de Terre-Neuve, commença à faire passer des tests de géographie à ses étudiants lorsqu’elle constata combien leur compréhension du monde faisait défaut. Quels furent leurs résultats ?

« Une proportion non négligeable de la classe n’aurait, manifestement, aucune idée de l’endroit où se trouve la Méditerranée. Certains élèves encerclaient l’Afrique et indiquaient que c’est l’Europe, et si on leur demandait de situer l’Angleterre et l’Irlande, ils les mettaient en Afrique. J’ai eu des élèves qui ne sont pas capables de situer correctement l’océan Atlantique, même si nous y sommes » (ibid.).

Les enquêtes menées aux États-Unis indiquent comment les Américains sont tout aussi ignorants du monde réel qui les entoure. Certains confondent les villes avec les États, montrent très peu de compréhension de la géographie, voire encore moins de l’Histoire. Nous vivons aujourd’hui dans l’ère de l’information, l’une des plus riches de l’Histoire, mais pour autant, l’une des plus pauvres lorsqu’il s’agit de comprendre d’où nous venons, où nous sommes et comment nous en sommes arrivés là. Faut-il s’étonner de la présence parmi nous d’un si grand nombre de « défenseurs de la Terre plate » ?

Ceux qui ne connaissent pas l’Histoire sont destinés à la répéter

Mais la géographie et l’Histoire sont d’une importance essentielle, comme le montre ce commentaire de Virginia Tech concernant comment l’Histoire se répète :

« Des variations sur le thème de la répétition de l’Histoire apparaissent parallèlement aux débats sur l’attribution. L’homme d’État irlandais Edmund Burke est souvent cité à tort comme ayant dit : “Ceux qui ne connaissent pas l’Histoire sont destinés à la répéter”. On attribue au philosophe espagnol George Santayana l’aphorisme : “Ceux qui ne peuvent se souvenir du passé sont condamnés à le répéter”, tandis que l’homme d’État britannique Winston Churchill écrivit : “Ceux qui ne parviennent pas à tirer les leçons de l’Histoire sont condamnés à la répéter” » (“History repeating”, LiberalArts.TV.edu).

L’une des leçons de l’Histoire porte sur la naissance et la chute des empires. La chute de l’Empire romain constitue l’une des leçons les plus étudiées de l’Histoire. Elle comporte des avertissements importants pour l’Amérique en particulier, et l’Occident en général. L’une des leçons de l’Histoire révèle combien le pouvoir a horreur du vide. Lorsque l’Amérique laissera sa place, comme elle est sûrement en train de le faire, à moins qu’elle ne se ressaisisse et ne prenne une autre direction, une autre puissance comblera le vide. Il se peut que celle-ci ne soit pas aussi bienveillante, en fait elle ne le sera pas, selon la prophétie biblique.

Les causes de l’effondrement de l’Empire romain

Des livres entiers ont été écrits sur l’effondrement de l’Empire romain, et les historiens s’accordent à dire pourquoi cet effondrement n’a pas eu une cause unique. Il s’agit plutôt du résultat d’une série de forces internes et externes alternées pendant des décennies, déchirant le tissu de l’Empire, mettant fin à la puissance d’un règne de plus de cinq siècles. Les migrations massives en provenance de l’extérieur de l’Empire sont souvent citées comme une cause principale.

« L’une des raisons les plus évidentes de la chute de Rome fut les vagues continuelles et apparemment sans fin de migration et d’invasions des tribus barbares qui bordaient les frontières nord de l’Empire. Au début de l’Empire, les légions romaines étaient capables de repousser les tribus barbares avec une relative facilité, mais cela commença à changer vers la fin du IIe siècle de notre ère » (“7 Reasons Why Rome Fell”, WorldAtlas.com, 8 novembre 2022).

Une migration particulièrement destructrice eut lieu à la fin du quatrième siècle lorsque les Huns d’Eurasie envahirent l’Europe, contraignant les tribus germaniques à franchir les frontières de l’Empire. « Les Romains permirent à contrecœur aux membres de la tribu des Wisigoths de traverser le sud du Danube et d’entrer sur le territoire romain en toute sécurité » (“8 Reasons Why Rome Fell”, History.com, 9 janvier 2019).

La migration non-contrôlée

Les parallèles entre la migration massive vers l’Empire romain en provenance du nord et les milliers de clandestins rentrant par la frontière sud des États-Unis devraient être un signal d’alarme pour l’Amérique. La politique, comparée à la préservation du pays, est apparemment plus importante. Au cours de l’année fiscale 2020 (c’est-à-dire d’octobre à septembre), il y eut plus de 458.000 clandestins interpellés à la frontière sud. Il s’agit de ceux qui furent interceptés ou qui franchirent illégalement la frontière et qui se signalèrent en demandant l’asile. En 2021, ce nombre passa à près de 1.735.000, et en 2022 à un chiffre stupéfiant de 2.378.944. En octobre et novembre, les deux premiers mois de l’exercice fiscal 2023 (selon les derniers chiffres disponibles au moment de cet enregistrement), on a compté respectivement 231.294 et 233.740 personnes ! (“Southwest Land Border Encounters”, U.S. Customs and Border Protection, CBP.gov/newsroom, 14 décembre 2022).

Cela va au-delà de la politique, mes amis. Elle touche au cœur de la question, à savoir si un pays peut survivre avec ce que certains appellent une politique de frontières ouvertes.

L’Histoire est riche d’enseignements pour l’homme moderne. Si l’Histoire nous enseigne quelque chose, c’est que nous n’en tenons pas compte. Malheureusement, aujourd’hui, beaucoup ne connaissent même pas l’Histoire. Combien sont conscients des six résurgences antérieures de l’Empire romain depuis sa chute en 476 apr. J.-C., et d’une septième et dernière à venir selon la prophétie biblique ? De plus, cette dernière résurgence est destinée à amener le monde au bord du cosmocide.

History.com énumère d’autres raisons de l’effondrement de Rome en plus de la migration massive. Certaines de ces raisons furent l’expansion et les dépenses militaires excessives, la corruption du gouvernement et l’instabilité politique, la perte des valeurs traditionnelles, et même le christianisme (“8 Reasons Why Rome Fell”, History.com, 14 janvier 2014).

La perte de respect pour l’institution de la famille : le déclin du mariage et du taux de natalité

Cette dernière raison peut vous surprendre. Comment le christianisme pourrait-il être un facteur de destruction d’un Empire ? Dans un livre d’Histoire destiné aux lycéens et aux étudiants, publié pour la première fois en 1909, P.V.N. Myers explique comment la religion faussement appelée christianisme contribua à la perte de respect pour l’institution de la famille romaine et à la baisse de la natalité qui en résulta.

« Une autre cause de la diminution de la population fut l’aversion singulière que la meilleure classe des Romains manifestait à l’égard du mariage. Nous rencontrons à l’époque de l’Empire une foule d’édits impériaux traitant de ce sujet. Pénalités et primes, privations et privilèges, supplications et récompenses sont tour à tour invoqués par les empereurs perplexes, afin de décourager le célibat et de favoriser une vie sûre et équilibrée. Mais en vain. Le statut matrimonial continuait à être méprisé (par. 313). Et le christianisme, au lieu de corriger le mal, ne faisait qu’empirer les choses ; car, à ce moment, les enseignements des moines persuadaient de vastes multitudes de la sainteté supérieure de la vie solitaire ou monastique, et remplissaient ainsi les déserts d’Égypte et les monastères ailleurs dans le monde, d’hommes qui croyaient qu’ils pouvaient mieux vivre pleinement en se libérant de tous les soucis et devoirs familiaux et sociaux » (Rome : Its Rise and Fall, Myers, 1900, pages 447-448).

En Amérique, peu d’hommes s’enfuient dans le désert pour mener une vie monastique, mais beaucoup trop d’hommes dans la force de l’âge en Amérique, au Canada, au Royaume-Uni et ailleurs, restent sur la touche au lieu d’aller travailler, de se marier et de fonder une famille. Même avant le Covid-19, la participation au marché du travail des hommes âgés de 25 à 54 ans était une préoccupation majeure pour les décideurs politiques et leurs préoccupations pointent directement vers la santé de la famille. En 2019, au cours de ce qui fut décrit comme la plus longue expansion économique dans l’histoire des États-Unis, avec un taux de chômage historiquement bas, le sénateur Mike Lee de l’Utah admet :

« “Je crains que si davantage d’hommes ne peuvent trouver un emploi stable et régulier, il en résultera probablement moins de mariages, dans un premier temps, et plus de divorces, dans un second temps…” Il est également probable, selon lui, qu’avec la baisse du taux de mariage, les hommes ressentiront moins la nécessité de subvenir aux besoins de leur famille et de s’occuper de leurs enfants, ce qui entraînera une hausse du chômage et des vies familiales moins stables » (“Why are men dropping out of the workforce despite a strong economy ?”, Deseret News, 23 novembre 2019).

Oren Cass, membre de l’Institut Manhattan, constate le même phénomène de spirale descendante en ce qui concerne le travail et la stabilité de l’unité familiale. Lorsque l’un est affecté négativement, l’autre l’est également.

« Le travail, surtout pour les hommes, contribue à établir et à préserver les familles… Lorsque moins d’hommes travaillent, moins de mariages se formalisent. Le chômage fait doubler le risque de divorcer, et celui des hommes semble être le principal coupable. Ces tendances résultent probablement de la dégradation à la fois des perspectives économiques et du bien-être individuel associée au chômage, qui mettent à rude épreuve les mariages existants et rend les hommes moins attrayants en tant que partenaires conjugaux, selon Cass » (ibid.).

Quelle que soit la cause spécifique, l’effet de la dénatalité et du non-respect de l’institution familiale aboutit au même résultat, celui du déclin d’une nation. Aux États-Unis, au Canada, en Europe, en Russie et ailleurs, les taux de natalité sont à des niveaux historiquement bas, bien en dessous de la valeur de remplacement, et il existe un lien entre les faibles taux de natalité et l’immigration illégale non contrôlée.

« Le sénateur démocrate Chuck Schumer de New York appela les républicains mercredi [c’était le 16 novembre 2022] à se joindre à l’adoption d’une voie vers la citoyenneté pour “tous les sans-papiers” aux États-Unis, en précisant le fait que les Américains “ne se reproduisent pas” » (“Schumer Says US Needs More Immigration Because Americans Are ‘Not Reproducing’”, DailyCaller.com, 16 novembre 2022).

Pourquoi les Américains et les autres n’ont pas d’enfants ? Une raison évidente est l’avortement sans restriction, plateforme majeure sur laquelle le parti du sénateur Schumer fit fièrement campagne lors des élections de mi-mandat de 2022. Au cours des 50 dernières années, les Américains ont procédé à environ 64.000.000 d’avortements. Cela équivaut à une perte d’environ 64.000.000 de travailleurs « légaux » dans le pays. Comme le souligna notre collègue Wallace Smith, l’un des rédacteurs du Monde de Demain, l’utérus est incontestablement l’endroit le plus dangereux pour un enfant innocent.

World Atlas énumère sept causes du déclin et de la chute de l’Empire romain, puis fait ce résumé. L’un de ces problèmes nous est-il familier ? 

« La chute de l’Empire romain en Occident peut nous apprendre beaucoup de choses sur l’effondrement et la régression d’une société. La plupart des défauts d’une civilisation en déclin viennent de l’intérieur plutôt que de l’extérieur. Des dirigeants incompétents, la corruption du gouvernement, une économie faible et la dissolution sociale ont tous contribué à la chute de Rome » (“Seven Reasons Why Rome Fell”, WorldAtlas.com, 8 novembre 2022).

Une économie faible et une inflation élevée

L’économie américaine est un château de cartes, et elle n’est pas la seule. Peut-on comprendre une dette nationale s’élevant à 31 mille milliards de dollars ? En sachant que si l’on dépense un million de dollars par jour, il faudra un peu moins de 3000 ans pour atteindre mille milliards de dollars.

Au cours des confinements du Covid, les États-Unis, le Canada et de nombreux autres pays accordèrent des aides financières directes aux ménages. Le résultat ? Ces aides ont contribué à l’inflation. Nous étions tous très heureux de les recevoir. Or, beaucoup de gens ne réalisent pas que nous devrons rembourser chaque centime, et plus encore, avec l’inflation. Qui l’inflation blesse-t-elle le plus ? Les plus pauvres d’entre nous – ceux que les gouvernements prétendaient vouloir aider ! Mais l’excès d’argent « gratuit » n’est pas un problème uniquement américain. Selon le site InflationData.com :

« Les États-Unis ne sont pas les seuls à souffrir d’une inflation élevée, les pays du monde entier connaissent une inflation supérieure à la moyenne. Cette situation est en partie due à la pandémie, mais encore plus au résultat des mesures prises par les banques centrales en réponse à la pandémie » (“Worldwide Inflation by Country 2022”, InflationData.com, 21 juin 2022).

Pourquoi l’humanité ne retient-elle les leçons du passé ?

Pourquoi l’humanité ne semble-t-elle jamais retenir les leçons du passé ? Comme l’a écrit Nicholas Clairmont pour BigThink.com : « L’Histoire montre que tant ceux qui n’apprennent pas l’Histoire que ceux qui l’apprennent sont condamnés à la répéter. » Il poursuit en expliquant :

« Selon la philosophie de Santayana, l’Histoire se répète. Cette phrase elle-même est certainement facile à retenir. Elle l’est, non seulement parce qu’elle est si courante, mais aussi parce que si elle est vraie et si l’Histoire, mue par la nature humaine, est laide (indice : et elle l’est), alors cet adage devrait guider notre politique publique et privée » (“‘Those Who Do Not Learn History Are Doomed To Repeat It.’ Really ?”, BigThink.com, 31 juillet 2013).

Plus important encore, j’ajouterai que le fait de comprendre ce phénomène devrait guider plus que les politiques publiques et privées – cela devrait guider notre comportement. Car, comme Clairmont le laisse entendre à juste titre, connaître l’Histoire et agir en fonction de cette connaissance n’est pas la même chose, la nature humaine est la raison pour laquelle nous n’apprenons pas de l’Histoire. Cela nous amène à un autre type d’ouvrage historique – qui traite de la nature humaine.

La Bible est fondamentalement un livre d’Histoire. Elle nous donne les instructions sages et aimantes de notre Créateur. Elle raconte comment l’humanité rejeta ces instructions et les conséquences tragiques de ce rejet.

L’une des grandes leçons à retenir est que sous l’emprise de la souffrance, les gens se tournent souvent vers Dieu pour être soulagés, pour ensuite revenir à leurs anciennes habitudes une fois le soulagement obtenu. C’est la prière du soldat dans sa tranchée qui est vite oubliée.

Deux Guerres mondiales auraient dû faire réfléchir l’humanité, mais malheureusement, comme l’écrivit feu le président soviétique, Mikhaïl Gorbatchev, dans un éditorial pour le magazine Time :

« Les politiciens et les chefs militaires semblent de plus en plus belliqueux et les systèmes de défense de plus en plus dangereux. Les commentateurs et les personnalités de la télévision se joignent au chœur belliqueux. Tout semble indiquer que le monde se prépare à la guerre » (“Mikhail Gorbachev : ‘It All Looks as if the World Is Preparing for War’”, Time Magazine,  26 janvier 2017).

Cet article fut publié le 26 janvier 2017 – cinq ans avant l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

La génération actuelle d’Américains, de Britanniques, de Canadiens, d’Australiens et de Néo-Zélandais tirera-t-elle les leçons du passé ? Qu’en est-il des Français, des Belges, des Néerlandais et des Suisses ? Il est difficile de voir comment ils pourraient le faire. Certains sont obsédés par la réécriture de leur Histoire et tous possèdent aussi la même nature belliqueuse que celle des générations précédentes.

La vitesse à laquelle l’humanité revient à ses anciennes habitudes est stupéfiante. L’incident biblique du veau d’or en est un exemple. Après que Dieu eut sorti un peuple de l’esclavage avec de grands et puissants miracles surnaturels, les Israélites retournèrent à l’idolâtrie. Quarante jours suffirent au peuple pour faire pression sur Aaron, resté aux commandes en l’absence de Moïse, avant de fabriquer un veau d’or et organiser une fête licencieuse pour le célébrer. Dans la foulée, Dieu donna l’ordre suivant à Moïse : « Va donc, conduis le peuple où je t’ai dit. Voici, mon ange marchera devant toi, mais au jour de ma vengeance, je les punirai de leur péché » (Exode 32 :34).

Dennis Prager fait cette observation à propos de ce verset et de la compréhension superficielle que l’humanité a du Dieu de la Bible :

« Dans les temps modernes, avec leur mentalité psychologique et thérapeutique, beaucoup de gens ont tendance à penser à Dieu comme à un thérapeute aimant qui est toujours là pour nous écouter, nous comprendre et, surtout, ne pas nous juger. Ce verset nous rappelle que le Dieu de la Torah est avant tout un juge moral. Il exige un certain comportement, et tient les gens responsables lorsqu’ils ne vivent pas en conséquence » (The Rational Bible : Exodus, Prager, page 454).

La Bible est le plus grand et le plus important livre d’Histoire jamais écrit, mais comme pour l’Histoire en général, beaucoup trop de gens dans cette génération sont dépourvus de perspective historique. Winston Churchill l’a résumé en une phrase :

« Le manque de prévoyance, le refus d’agir quand l’action serait simple et efficace, l’absence de pensée claire, la confusion des conseils jusqu’à ce que l’urgence surgisse, jusqu’à ce que l’instinct de conservation frappe son gong retentissant, tels sont les traits qui constituent la répétition sans fin de l’Histoire » (Winston Churchill, His Complete Speeches, 1897-1963, volume 6, Robert Rhodes James, Chelsea House Publishers, 1974, page 5592).

La Bible prédit l’Histoire

Quelle est donc la leçon d’Histoire aujourd’hui ? Que dit la Bible à propos de l’avenir proche ? En plus d’être le livre d’Histoire le plus important de tous les temps, la Bible fait quelque chose qu’aucun autre livre ne fait de manière crédible. Elle prédit l’Histoire – c’est ce qu’on appelle la prophétie. Avant la pause, j’ai dit que je vous montrerai ce que ce livre remarquable dit sur votre avenir proche, alors commençons.

Parlant de la fin des temps, cette période qui nous attend, Jésus expliqua :

« Ce qui arriva du temps de Noé arrivera de même aux jours du Fils de l’homme. Les hommes mangeaient, buvaient, se mariaient et mariaient leurs enfants, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche ; le déluge vint, et les fit tous périr. Ce qui arriva du temps de Lot arrivera pareillement. Les hommes mangeaient, buvaient, achetaient, vendaient, plantaient, bâtissaient ; mais le jour où Lot sortit de Sodome, une pluie de feu et de soufre tomba du ciel, et les fit tous périr. Il en sera de même le jour où le Fils de l’homme paraîtra » (Luc 17 :26-30).

Quel était le contexte à l’époque de Noé ? Voici ce que nous lisons dans Genèse 6 :5-11 : « L’Éternel vit que la méchanceté des hommes était grande sur la terre, et que toutes les pensées de leur cœur se portaient chaque jour uniquement vers le mal […] La terre était corrompue devant Dieu, la terre était pleine de violence. »

Notre époque a bien plus en commun avec celle de Lot que nous ne pourrions l’imaginer, même depuis quelques années. Ressortez donc votre Bible et lisez par vous-même le récit de la destruction de Sodome et Gomorrhe, et les raisons de cette destruction. Le récit se trouve dans Genèse 19. Mais remarquons aussi comment Dieu inspira le prophète Ézéchiel à écrire sur l’orgueil de Sodome :

« Voici quel a été le crime de Sodome, ta sœur. Elle avait de l’orgueil, elle vivait dans l’abondance et dans une insouciante sécurité, elle et ses filles, et elle ne soutenait pas la main du malheureux et de l’indigent. Elles sont devenues hautaines, et elles ont commis des abominations devant moi. Je les ai fait disparaître, quand j’ai vu cela » (Ézéchiel 16 :49-50).

La Bible crie haut et fort, chapitre après chapitre, comment la destruction s’abattra sur notre monde faute d’avoir tiré les leçons du passé. Tout comme la Bible annonça dans un langage facile à comprendre la montée et la chute de l’Empire romain, avec ses sept résurgences, de même la Bible prédit depuis des milliers d’années la montée et la chute des peuples britannique et américain. Nos choix d’aujourd’hui entraîneront notre chute, aussi sûrement que celle de Rome.

Si vous avez trouvé cette vidéo utile et que vous souhaitez en savoir plus, n’hésitez pas à demander votre exemplaire gratuit de notre guide d’étude La bête de l’Apocalypse : Mythe, métaphore ou réalité à venir ?


La poursuite du bonheur durable



Un roi très sage et très riche – le plus sage et le plus riche de son époque – chercha à découvrir le secret d’une vie heureuse. Il s’adonna au vin, aux femmes, à la musique et à bien d’autres choses. Il fit venir à lui les comédiens et les musiciens les plus talentueux. Il se plongea dans les livres, augmentant sa connaissance et sa sagesse. Il apprenait aussi en observant les autres. Physiquement parlant, rien ne semblait lui être hors de portée. Il déclara en se parlant à lui-même :

Jésus choisirait-Il votre Église?

Si Jésus revenait aujourd’hui, quelle Église choisirait-Il ? Irait-Il dans une de ces méga-Églises avec des milliers de membres qui se réunissent dans des bâtiments majestueux ? Choisirait-Il une petite église de campagne, ou une dénomination qui se réunit dans un petit local ? Dans cet épisode du Monde de Demain, nous examinerons cinq signes à rechercher pour identifier l’Église que Christ bâtit.

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

Si Jésus revenait aujourd’hui, quelle Église choisirait-Il ? Irait-Il dans une de ces méga-Églises avec des milliers de membres qui se réunissent dans des bâtiments majestueux ? Choisirait-Il une petite église de campagne, ou une dénomination qui se réunit dans un petit local ? Plus important encore, choisirait-Il votre Église ? J’espère qu’une question aussi personnelle ne vous offensera pas, car nous ferions bien tous de nous la poser.

De plus, comment ferait-Il ce choix ? Aussi surprenant que cela puisse paraître, la réponse peut être trouvée, et elle n’est pas aussi compliquée qu’elle n’y paraît. Dans l’émission du Monde de Demain d’aujourd’hui, je vous donnerai cinq signes à rechercher pour identifier l’Église que Christ est en train de bâtir. Je vous offrirai également une brochure gratuite qui explique l’un de ces signes, intitulée Croyez-vous au véritable Évangile ? Donc, si vous voulez connaître la réponse à la question de savoir si oui ou non Jésus choisirait votre Église, restez avec moi. Car je reviens dans cinq secondes pour vous donner cinq signes distinctifs de l’Église que Jésus a bâtie !

Cinq signes à rechercher pour identifier l’Église que Christ est en train de bâtir

Une chaleureuse bienvenue à vous tous de la part de nous tous ici au Monde de Demain où nous vous aidons à donner un sens à votre monde à travers les pages de la Bible. Dans l’émission d’aujourd’hui, je vous pose une question importante. Si Jésus devait revenir aujourd’hui, choisirait-Il votre Église ? Après tout, Il a dit qu’Il bâtirait Son Église et que les portes du séjour des morts ne prévaudraient point contre elle.

Croyez-vous, chers amis, à cela ? Si Jésus n’a pas réussi à le faire, alors c’est un menteur et Il ne peut pas être le Sauveur du monde ! C’est aussi simple que cela. Mais s’Il est en train de bâtir Son Église, et si elle existe de nos jours, ne voudriez-vous pas savoir avec certitude où elle se trouve ?

Beaucoup pensent que toutes les Églises qui professent que Jésus est le Christ sont les Siennes et que tout ce que nous avons à faire est « d’aller à l’Église de notre choix ». Mais, Son Église se trouve-t-elle, comme beaucoup le pensent, parmi des croyants dispersés dans des dénominations et des doctrines contradictoires ? Pensez-y ! Toutes les Églises ne croient pas, même de loin, aux mêmes choses.

Dans l’émission d’aujourd’hui, je vous donnerai cinq signes, et il y en a beaucoup d’autres qui se trouvent dans les Écritures – qui identifient l’Église que Christ est en train de bâtir. Alors commençons.

N°1 : Jésus dit qu’Il bâtirait Son Église sur un Rocher symbolique

Qu’est-ce que ou qui est ce Rocher ? Une grande dénomination prétend que leur supposé premier dirigeant était ce rocher, et ils se tournent vers Matthieu 16, pour en soutenir leur argument. Examinons de près ce passage et voyons s’ils ont raison. Au verset 16, Jésus demande à Ses disciples qui pensaient-ils que Jésus était. Simon Pierre répondit : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. »

Jésus expliqua que c’est le Père céleste qui révéla cette réponse à Pierre. Puis, au verset 18, Jésus dit : « Et moi, je te dis que tu es Pierre, et que sur ce roc je bâtirai mon Église, et que les portes du séjour des morts ne prévaudront point contre elle. »

Ce verset a été utilisé pendant des siècles pour valider l’Église romaine, mais Jésus a-t-Il dit qu’Il bâtirait Son Église sur Pierre, comme beaucoup le croient ? Le Nouveau Testament a été écrit à l’origine en grec, et il y a un jeu de mots entre deux mots grecs dans ce passage. Tous les deux signifient rocher, mais ils ne sont pas identiques. Relisons le verset 18 : « Et moi, je te dis que tu es Pierre [le terme utilisé ici en grec est petros], et que sur ce roc [maintenant c’est le mot petra en grec] je bâtirai mon Église, et que les portes du séjour des morts ne prévaudront point contre elle. »

Pourquoi deux mots différents ? Quelle différence cela fait-il ? Eh bien, « petros » est la forme masculine de ce mot et signifie « une petite pierre », ou « un morceau de pierre ». Il est traduit par le mot en français, Pierre, 161 fois dans le Nouveau Testament. Une seule fois, Pierre est traduit d’un mot différent, sans aucune relation avec le mot rocher. « Petra » est la forme féminine et se réfère à une roche plus grande, « un rocher massif ». Vous avez peut-être entendu parler du grand affleurement rocheux en Jordanie, connu sous le nom de Petra.

En fait, Jésus disait à Pierre qu’il était un petit rocher, ou un morceau de rocher, mais qu’Il bâtirait Son Église sur un Rocher massif – c’est-à-dire sur Lui-même. Lorsque le mot petros est utilisé pour une personne, il est traduit en tant que Pierre (161 fois dans le Nouveau Testament, comme déjà mentionné). Mais le mot petra, lorsqu’il se réfère à une personne, se réfère uniquement à Christ. Remarquez cet exemple dans Romains 9 :33 : « Selon qu’il est écrit : Voici, je mets en Sion une pierre d’achoppement et un rocher de scandale [il s’agit du mot petra], et celui qui croit en lui ne sera point confus. »

Il existe un passage écrit par l’apôtre Pierre lui-même, qui montre que Pierre savait qui était le vrai Rocher. Se référant au Christ, il écrit dans 1 Pierre 2 :7-8 : « L’honneur est donc pour vous, qui croyez. Mais, pour les incrédules, la pierre qu’ont rejetée ceux qui bâtissaient est devenue la principale de l’angle, et une pierre d’achoppement et un rocher de scandale [il s’agit du mot petra]. »

Paul et Pierre ont tous deux utilisé le même mot en parlant du Christ. Dans 1 Corinthiens 10 :1-4, Paul ne laisse aucun doute sur l’identité du Rocher qui œuvra avec les Israélites lorsqu’ils sortirent d’Égypte :

« Frères, je ne veux pas que vous ignoriez que nos pères ont tous été sous la nuée, qu’ils ont tous passé au travers de la mer, qu’ils ont tous été baptisés en Moïse dans la nuée et dans la mer, qu’ils ont tous mangé le même aliment spirituel, et qu’ils ont tous bu le même breuvage spirituel [veuillez prendre note de la suite], car ils buvaient à un rocher spirituel [c’est-à-dire petra] qui les suivait, et ce rocher [petra] était Christ. »

Les preuves sont irréfutables. Jésus dit qu’Il bâtirait Son Église sur le petra, un Rocher massif, qui se rapporte uniquement à Jésus. Il existe de nombreuses références au Rocher dans l’Ancien Testament, mais remarquons le Psaume 18 :47 : « L’Éternel est vivant, et béni soit mon rocher ! Que le Dieu de mon salut soit exalté. »

Oui, Jésus, et non Pierre, est « le rocher de notre salut » (Psaume 95 :1). Cela pourrait être plus clair ? Donc, l’idée que le Christ bâtit Son Église sur l’apôtre Pierre est erronée.

Verset après verset, nous attestons que c’est Jésus, et non Pierre, qui est ce Rocher. Voyons donc ce qu’Il enseigna à Son Église. Mais avant de donner un deuxième signe, permettez-moi d’affirmer avec force qu’ici, au Monde de Demain, nous croyons que Jésus a été crucifié pour payer l’amende de nos péchés et que c’est par la grâce que nous sommes sauvés. C’est une évidence et je doute que beaucoup d’entre vous soient en désaccord. C’est pourquoi je me concentre sur des signes trouvés dans la Bible qui ne sont peut-être pas compris par tous. Le Christ apparut à Ses disciples après Sa résurrection et leur donna une mission que vous pouvez lire dans Marc 16 :15. Et ceci est le signe numéro 2 :

N°2 : L’Église de Dieu doit prêcher au monde entier le même Évangile enseigné par Jésus

Mais toutes les Églises ne font-elles pas cela ? Malheureusement, la plupart ne prêchent jamais Son message. Le mot « Évangile » signifie bonne nouvelle, alors quelle est cette bonne nouvelle que Jésus proclama pendant trois ans et demi avant Sa crucifixion ? Il est choquant de constater que la plupart ne le savent pas ! Le savez-vous ? Est-ce uniquement le récit de Sa mort, de Son ensevelissement et de Sa résurrection ? Son sacrifice pour l’humanité est certainement une bonne nouvelle ! Mais quel était le message qu’Il proclama à Ses disciples pendant trois ans et demi avant Sa crucifixion ? Marc nous raconte le début du ministère du Christ :

« Après que Jean eut été livré, Jésus alla dans la Galilée, prêchant l’Évangile de Dieu. Il disait : Le temps est accompli, et le royaume de Dieu est proche. Repentez-vous, et croyez à la bonne nouvelle » (Marc 1 :14-15).

De nombreuses Écritures nous montrent que, quel que soit ce message, c’est celui que Jésus et Ses disciples ont continué à prêcher. Remarquez combien il était important pour le Christ de proclamer ce message – allons à Luc 4 :42-43 :

« Dès que le jour parut, il sortit et alla dans un lieu désert. Une foule de gens se mirent à sa recherche, et arrivèrent jusqu’à lui ; ils voulaient le retenir, afin qu’il ne les quitte point. Mais il leur dit : Il faut aussi que j’annonce aux autres villes la bonne nouvelle du royaume de Dieu ; car c’est pour cela que j’ai été envoyé. »

Dans notre brochure gratuite Croyez-vous au véritable Évangile ?, notre regretté Dr Meredith pose la question suivante :

« Mais quel est ce Royaume ? De nombreuses idées circulent à ce sujet. À l’époque du Christ, les Juifs pensaient qu’une figure – un Messie – mènerait leur nation physique dans une campagne militaire pour soumettre les autres gouvernements jusqu’à ce qu’ils règnent en maîtres absolus sur tous les hommes. Plus tard, un autre concept affirma que l’Église est le Royaume. D’autres crurent que le Royaume de Dieu est un royaume éthéré qui se trouve dans le cœur des hommes. D’autres encore conclurent qu’il doit se référer au bonheur éternel dans les cieux, car l’Évangile selon Matthieu utilise l’expression “le royaume des cieux”. Certains soutiennent également que le Royaume est la personne de Jésus Lui-même » (Croyez-vous au véritable Évangile ?, page 15).

Comment une Église peut-elle être l’Église bâtit par Jésus si elle ne proclame pas ce même message ? S’il vous plaît, chers amis, ne présumez pas que vous savez ce qu’est ce Royaume ! C’est choquant, mais la plupart des Églises chrétiennes n’ont jamais prêché le véritable Évangile que Jésus a apporté. Mais vous pouvez le connaître, si vous réclamez notre brochure gratuite qui vous ouvrira les yeux : Croyez-vous au véritable évangile ? Donc, le deuxième signe est que l’Église de Dieu doit prêcher au monde entier le même Évangile enseigné par Jésus. Le signe n°3 est :

N°3 : L’Église du Christ se doit d’enseigner et de mettre en pratique la loi divine

Notez ces déclarations de Jésus qui a dit qu’Il bâtirait Son Église sur un Rocher – ce Rocher étant Christ Lui-même :

« Ne croyez pas que je sois venu pour abolir la loi ou les prophètes ; je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir. Car, je vous le dis en vérité, tant que le ciel et la terre ne passeront point, il ne disparaîtra pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre, jusqu’à ce que tout soit arrivé » (Matthieu 5 :17-18).

Il y a l’exemple du jeune homme riche qui a demandé à Jésus ce qu’il devait faire de bon pour hériter la vie éternelle. Remarquez la réponse de Jésus : « Il lui répondit : Pourquoi m’interroges-tu sur ce qui est bon ? Un seul est le bon. Si tu veux entrer dans la vie, observe les commandements » (Matthieu 19 :17).

Jésus a ensuite cité plusieurs des Dix Commandements. Il a également reproché aux gens de Son époque de l’appeler Seigneur, c’est-à-dire Maître, mais de ne pas Lui obéir. « Pourquoi m’appelez-vous Seigneur, Seigneur ! et ne faites-vous pas ce que je dis ? » (Luc 6 :46).

Il raconta ensuite une parabole bien connue. Il existe même une chanson d’enfants en anglais à ce sujet qui fait le contraste entre construire sur un rocher ou sur le sable.

« Je vous montrerai à qui est semblable tout homme qui vient à moi, entend mes paroles, et les met en pratique. Il est semblable à un homme qui, bâtissant une maison, a creusé, creusé profondément, et a posé le fondement sur le roc… [Et le mot utilisé ici pour roc est petra qui est une référence claire au Christ] » (Luc 6 :47-48).

L’apôtre Jean nous dit dans 1 Jean 3 :4 : « Quiconque pratique le péché transgresse la loi, et le péché est la transgression de la loi. » Sans la loi, il n’y a pas de péché. Sans péché, il n’y a pas besoin de pardon. Là où il n’y a pas besoin de pardon, il n’y a pas besoin de Sauveur. Par conséquent, l’Église que Jésus bâtit s’efforcera de respecter la loi divine.

C’est beaucoup plus important que les gens ne le pensent, car tout le sujet de la grâce dépend de la loi. Nous vous encourageons à ne pas seulement nous croire, mais à prouver ces choses par vous-même dans la Bible ! Comme Paul le demanda et répondit dans Romains 3 :31 : « Annulons-nous donc la loi par la foi ? Loin de là ! Au contraire, nous confirmons la loi. » Ceci m’amène au signe n°4 :

N°4 : L’Église du Christ doit enseigner la repentance du péché

Remarquez à nouveau le commencement de l’Évangile du Christ, comme décrit dans Marc 1 :14-15 : « Jésus alla dans la Galilée, prêchant l’Évangile de Dieu. Il disait : Le temps est accompli, et le royaume de Dieu est proche. Repentez-vous, et croyez à la bonne nouvelle. »

Nous voyons ici deux commandements du Rocher – Jésus-Christ. Nous devons croire à l’Évangile, la bonne nouvelle que Jésus et les apôtres ont enseignée ; et ce message diffère de celui qui est enseigné dans la plupart des églises aujourd’hui. Il n’est pas étonnant que Paul fût soucieux à l’égard de l’Église de Dieu à Corinthe, comme nous le lisons dans 2 Corinthiens 11 :3-4 :

« Toutefois, de même que le serpent séduisit Ève par sa ruse, je crains que vos pensées ne se corrompent et ne se détournent de la simplicité à l’égard de Christ. Car, si quelqu’un vient vous prêcher un autre Jésus que celui que nous avons prêché, ou si vous recevez un autre esprit que celui que vous avez reçu, ou un autre évangile [veuillez noter cela] que celui que vous avez embrassé, vous le supportez fort bien. »

En plus de croire au même Évangile que celui enseigné par Jésus, nous devons nous repentir. Mais se repentir de quoi ? Du péché, bien sûr ! Mais qu’est-ce que le péché ? Comme nous l’avons déjà lu, c’est la transgression de la loi divine. Voyons maintenant ce que Jean nous dit à propos de ceux qui connaissent Dieu et ceux qui ne le connaissent pas :

« Si nous gardons ses commandements, nous savons par cela que nous l’avons connu. Celui qui dit : Je l’ai connu, et qui ne garde pas ses commandements, est un menteur, et la vérité n’est point en lui. Mais l’amour de Dieu est véritablement parfait en celui qui garde sa parole : par cela nous savons que nous sommes en lui. Celui qui dit qu’il demeure en lui doit marcher aussi comme il a marché lui-même » (1 Jean 2 :3-6).

La véritable Église de Dieu prêche un message de repentance du péché, que la Bible définit comme la transgression de la loi divine. Jusqu’à présent, nous avons vu que :

  1. Jésus dit qu’Il bâtirait Son Église sur un Rocher symbolique, et ce Rocher, comme nous l’avons vu, c’est le Christ.
  2. L’Église de Dieu doit prêcher au monde entier le même Évangile enseigné par Jésus.
  3. L’Église du Christ se doit d’enseigner et de mettre en pratique la loi divin.
  4. L’Église du Christ doit enseigner la repentance du péché

Nous avons déjà vu quatre signes à prendre en compte pour identifier Son Église, car Il nous dit qu’Il a une Église, que les portes du séjour des morts ne peuvent prévaloir contre elle. Voyons maintenant le cinquième signe :

N°5 : L’Église que le Christ bâtit doit être organisée

De nos jours, de nombreuses personnes ont abandonné ce qu’elles appellent la « religion organisée », et nous le comprenons. Il y a beaucoup trop d’hypocrisie, de manque de sincérité, de cupidité et de corruption dans les Églises d’aujourd’hui. Mais ce n’est pas nouveau. L’histoire de ce que l’on appelle « christianisme » est une triste histoire en effet. Des guerres sanglantes, avec des épées et des fusils, ont été menées entre les principales dénominations. Des prêtres prédateurs ont abusé de milliers de personnes au fil des années. Comment peut-on croire que Dieu œuvre dans de telles Églises ?

Nous comprenons que le péché se trouve partout sur Terre, mais les guerres et les abus institutionnalisés sont une autre affaire. Comment peut-on adhérer à une Église qui enseigne le contraire de ce que Jésus enseigna ? Mais cela signifie-t-il que l’organisation dans la religion est mauvaise ? Réfléchissez. Quel est le contraire d’organisé ? Jésus est-Il l’auteur de la désorganisation et de la confusion ?

Jésus a dit qu’Il bâtirait Son Église. Le mot qu’Il utilisa pour désigner l’Église vient du grec ekklesia. En termes simples, ce mot désigne une assemblée, n’importe quelle assemblée, mais dans le contexte où Jésus l’utilisa, Il parle de l’assemblée de Ses disciples appelés. Il parle des personnes, et non du bâtiment.

Un chapitre de l’épître de Paul aux Éphésiens apporte une grande clarté à ce sujet. En aucun cas, il ne décrit un corps désorganisé de croyants qui se trouve dans différentes dénominations. C’est plutôt le contraire. Paul supplie les Éphésiens de maintenir l’unité de la foi :

« Je vous exhorte donc, moi, le prisonnier dans le Seigneur, à marcher d’une manière digne de la vocation qui vous a été adressée, en toute humilité et douceur, avec patience, vous supportant les uns les autres avec amour, vous efforçant de conserver l’unité de l’Esprit par le lien de la paix » (Éphésiens 4 :1-3).

Mais était-il en train de promouvoir un mouvement œcuménique de compromis entre des organisations avec des croyances contradictoires ? Au contraire, il précise qu’il ne peut y avoir de compromis en matière de doctrine. Il poursuit :

« Il y a un seul corps et un seul Esprit, comme aussi vous avez été appelés à une seule espérance par votre vocation ; il y a un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême, un seul Dieu et Père de tous, qui est au-dessus de tous, et parmi tous, et en tous » (Éphésiens 4 :4-6).

Apparemment, Paul ne considérait pas qu’il était acceptable de fréquenter l’Église de son choix ! Mais l’Église que Christ est en train d’édifier est-elle organisée ? Ou s’agit-il, comme beaucoup le croient, de croyants dispersés que l’on retrouve dans toutes les dénominations ? Par exemple, les Églises ont des idées différentes sur le baptême – à quel âge, un nourrisson ? Un adulte ? Un adolescent ? Quel mode de baptême ? Parle-t-il d’aspersion ? Ou de l’immersion totale dans l’eau ? Et de la nécessité même d’un tel baptême.

Pourtant, Paul dit qu’il n’y a qu’un seul baptême. Comment cela fonctionne-t-il ? Et toutes les Églises n’ont pas la même espérance. Certaines croient que nous irons au ciel où la plus grande joie est ce qu’on appelle la vision béatifique – contempler le visage de Dieu pour l’éternité. D’autres croient que la récompense des sauvés se trouve ici-bas. Certains pensent qu’il faut respecter la loi tandis que d’autres professent que « l’amour » est tout ce qui est nécessaire. Alors comment peut-il y avoir « un seul corps et un seul Esprit […] une seule espérance par votre vocation […] un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême » (Éphésiens 4 :4-6) ?

Voici la suite de ce que Paul a dit à l’Église d’Éphèse :

« Et il a donné les uns comme apôtres, les autres comme prophètes, les autres comme évangélistes, les autres comme pasteurs et docteurs, pour le perfectionnement des saints en vue de l’œuvre du ministère et de l’édification du corps de Christ, jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ ; ainsi, nous ne serons plus des enfants, flottants et emportés à tout vent de doctrine, par la tromperie des hommes, par leur ruse dans les moyens de séduction, mais en professant la vérité dans l’amour, nous croîtrons à tous égards en celui qui est le chef, Christ. C’est de lui, et grâce à tous les liens de son assistance, que tout le corps, bien coordonné et formant un solide assemblage, tire son accroissement selon la force qui convient à chacune de ses parties, et s’édifie lui-même dans l’amour » (Éphésiens 4 :11-16).

Je vous invite à ressortir votre Bible et à lire Éphésiens 4 par vous-même. La confusion que nous voyons dans toutes les dénominations qui se contredissent les unes les autres peut difficilement correspondre à ce que Paul décrit ici. Paul décrit un ministère – une structure, une organisation et une hiérarchie. Il y a beaucoup d’autres signes, mais c’est tout ce que j’ai le temps d’aborder aujourd’hui.

Si vous souhaiteriez en savoir plus, n’oubliez pas d’obtenir votre exemplaire gratuit de notre brochure intitulée Croyez-vous au véritable Évangile ?


Choisirez-vous la marque de la bête?

L’émission d’aujourd’hui est destinée à ceux qui sont courageux, mais elle parle aussi d’une grande récompense pour eux. Dans cet épisode du Monde de Demain, nous examinerons dans la Bible ce qu’est la fameuse marque de la bête. Est-il possible que tout le monde soit forcé d’accepter une puce implantée comme marque d’identification ? Restez à l’écoute pour découvrir les réponses.

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

De nombreuses idées concernant l’énigmatique marque de la bête 

La marque de la bête est un sujet qui fascine beaucoup de gens et génère de très nombreuses spéculations – la plupart étant totalement fausses. Pourtant, cette étrange marque va, d’une manière ou d’une autre, affecter votre vie et celle de vos proches. En fait, à votre insu, vous l’avez peut-être déjà acceptée.  

Aujourd’hui, je vais vous expliquer ce qu’elle est dans cette émission du Monde de Demain. Je vous offrirai également une brochure gratuite intitulée Quel est le jour du sabbat chrétien ? Elle répond à une question que trop peu de gens se posent. Rares sont ceux qui prennent le temps de se la poser, et encore moins nombreux sont ceux qui ont la volonté de renoncer aux traditions humaines pour obéir à Dieu.

L’émission d’aujourd’hui est destinée à ceux qui sont courageux, mais elle parle aussi d’une grande récompense pour eux. Dans l’émission d’aujourd’hui, je parlerai de la fameuse marque de la bête. Quelle est exactement cette marque énigmatique ?

Les idées erronées abondent. Certains pensent que le nombre 666 sera tatoué sur le front ou sur le dos de la main. D’autres pensaient autrefois que le numéro de sécurité sociale des États-Unis était cette marque, mais cette spéculation s’est estompée avec le temps. Qu’en est-il d’un code-barres et d’un code QR ? La plupart de ces candidats sont tombés en désuétude et ont été remplacés par une puce informatique plus moderne, de la taille d’un grain de riz, qui pourrait être insérée dans la main entre le pouce et l’index. Ces puces informatiques sont en effet déjà utilisées pour retrouver des animaux perdus et pour identifier les travailleurs.

Est-il possible que tout le monde soit forcé d’accepter une puce implantée comme marque d’identification ? Cette idée, ou toute autre idée abandonnée, pourrait-elle être la marque ? La réponse est négative, aucune d’entre elles ! voici pourquoi. Lisons la réponse qui se trouve dans le livre de l’Apocalypse dans la Bible : 

« Et elle fit que tous, petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves, reçoivent une marque sur leur main droite ou sur leur front, et que personne ne puisse acheter ni vendre, sans avoir la marque, le nom de la bête ou le nombre de son nom. C’est ici la sagesse. Que celui qui a de l’intelligence calcule le nombre de la bête. Car c’est un nombre d’homme, et son nombre est six cent soixante-six » (Apocalypse 13 :16-18).

Qui est la bête ou qu’est-ce que la bête ?

Par-dessus tout, la marque de la bête est essentiellement « la marque de la bête ! »  Cela nous amène à une question fondamentale :  Qui est la bête ou qu’est-ce que la bête ? La bête dont il est question dans ces versets a connu une longue histoire avec plusieurs résurgences. La résurgence finale se fera encore en Europe, comme pour les résurgences précédentes. Elle sera composée de dix nations ou groupes de nations qui ne s’entendront pas naturellement les unes aux autres, mais elles seront alliées pendant une courte période, et formeront une grande puissance militaire et économique. De plus, nous apprenons que la bête est chevauchée par une grande fausse Église. Remarquez brièvement dans Apocalypse 17 :12-13 : 

« Les dix cornes [ce sont les dix cornes de la bête] que tu as vues sont dix rois, qui n’ont pas encore reçu de royaume, mais qui reçoivent autorité comme rois pendant une heure avec la bête. Ils ont un même dessein, et ils donnent leur puissance et leur autorité à la bête. »

Quelle que soit la marque de la bête, ce doit être sa marque à elle, et non une marque qui provient d’une autre source. Remarquez une fois de plus la sévérité de sa marque : 

« Et elle fit que tous, petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves, reçoivent une marque sur leur main droite ou sur leur front, et que personne ne puisse acheter ni vendre, sans avoir la marque, le nom de la bête ou le nombre de son nom » (Apocalypse 13 :16-17).

Qu’y a-t-il de mal à avoir un marqueur d’identification, qu’il s’agisse d’un numéro de sécurité sociale, d’un tatouage ou d’une puce dans le but de faire des affaires ? Qu’y a-t-il d’intrinsèquement répréhensible à cela ? Après tout, nous utilisons des cartes d’identité en permanence. Nous avons besoin d’un permis de conduire, d’un passeport ou d’une autre forme d’identification pour faire un check-in dans un hôtel, prendre l’avion ou encaisser un chèque. Pourquoi refuserait-on la marque si celle-ci permet de nourrir sa famille ?

L’arrivée de la marque de la bête est prédite dans la Bible

La marque de la bête est, tout d’abord, prédite dans la Bible. La Bible nous informe que vous ne pourrez ni acheter ni vendre sans cette marque. Alors pourquoi vous ne devriez pas prendre cette marque si cela vous permet de faire des affaires, et peut-être même de nourrir votre famille ?  En quoi cette forme d’identification est-elle différente d’un permis de conduire, d’un passeport, d’un numéro de sécurité sociale, d’une empreinte digitale ou d’un scanner oculaire ? Pourquoi nous ne devrions pas l’accepter ? La Bible, qui prédit l’arrivée de cette marque, donne une très bonne raison de ne pas l’accepter : 

« Et un autre, un troisième ange les suivit, en disant d’une voix forte : Si quelqu’un adore la bête et son image, et reçoit une marque sur son front ou sur sa main, il boira, lui aussi, du vin de la fureur de Dieu, versé sans mélange dans la coupe de sa colère, et il sera tourmenté dans le feu et le soufre, devant les saints anges et devant l’Agneau » (Apocalypse 14 :9-10). 

La « fureur de Dieu » – pourquoi ? Pourquoi Dieu est-Il si en colère ? Apocalypse 16 :1-2 décrivent comment Dieu va répandre Sa colère lors des sept derniers fléaux dans les temps du retour du Christ. Remarquez le premier de ces sept fléaux : 

« Et j’entendis une voix forte qui venait du temple, et qui disait aux sept anges : Allez, et versez sur la terre les sept coupes de la colère de Dieu. Le premier alla, et il versa sa coupe sur la terre. Et un ulcère malin et douloureux frappa les hommes qui avaient la marque de la bête et qui adoraient son image. » 

La marque de la bête est une marque de désobéissance à Dieu

Cela montre l’attitude de Dieu envers ceux qui reçoivent la marque, mais cela n’explique pas la raison. Quel est le problème ? Pourquoi Dieu est-Il si en colère contre ceux qui reçoivent cette marque ? Nous devons nous référer à d’autres Écritures qui expliquent vers qui la colère de Dieu se dirige – et il s’agit de ceux qui Lui désobéissent. Remarquez-le dans Romains 2 : 5 : « Mais, par ton endurcissement et par ton cœur impénitent, tu t’amasses un trésor de colère pour le jour de la colère et de la manifestation du juste jugement de Dieu ».

Il s’agit clairement d’une référence à un moment particulier dans le futur. Colossiens 3 :5-6 décrivent également la colère de Dieu à venir. Remarquez le verbe « vient » : 

« Faites donc mourir ce qui, dans vos membres, est terrestre, la débauche, l’impureté, les passions, les mauvais désirs, et la cupidité, qui est une idolâtrie. C’est à cause de ces choses que la colère de Dieu vient sur les fils de la rébellion. »

Par contre, les vrais chrétiens qui rejetteront la marque seront récompensés. Ils se tiendront devant le trône même de Dieu : « Et je vis comme une mer de verre, mêlée de feu ; et ceux qui avaient vaincu la bête, son image, et le nombre de son nom, étaient debout sur la mer de verre, ayant des harpes de Dieu » (Apocalypse 15 :2).

À Son retour, Jésus-Christ distribuera des récompenses à Ses serviteurs, ceux qui ont tout risqué pour Lui rester fidèles. Ceux-ci sont prêts à obéir à Dieu, quelles qu’en soient les conséquences, mais la récompense consiste à régner avec le Christ pour apporter la paix sur cette planète troublée. Nous lisons cela dans Apocalypse 20 : 4 : 

« Et je vis des trônes ; et à ceux qui s’y assirent fut donné le pouvoir de juger. Et je vis les âmes de ceux qui avaient été décapités à cause du témoignage de Jésus et à cause de la parole de Dieu, et de ceux qui n’avaient pas adoré la bête ni son image, et qui n’avaient pas reçu la marque sur leur front ni sur leur main. Ils revinrent à la vie, et ils régnèrent avec Christ pendant mille ans. »

Quelle que soit cette marque, c’est très sérieux. Tout le monde sera obligé de prendre position d’un côté ou d’un autre. Sans elle, il sera interdit d’acheter et de vendre. Mais en l’adoptant, nous subirons la colère de Dieu. Quelle qu’elle soit, ce sera une marque de désobéissance à l’encontre de Dieu, elle sera associée à la bête et à un système religieux qui chevauchera la bête.

La marque de la bête est liée à l’Empire romain et au système religieux qui l’influence

Le livre de Daniel décrit quatre grands empires païens qui allaient se succéder dans le monde. L’histoire de ces empires commença à Babylone et se terminera avec le retour du Christ qui les anéantira pour établir Son royaume sur Terre. Le livre de Daniel décrit le songe du roi Nebucadnetsar de Babylone, dans lequel il vit une statue géante décrite dans Daniel 2 :32-33 : « La tête de cette statue était d’or pur ; sa poitrine et ses bras étaient d’argent ; son ventre et ses cuisses étaient d’airain ; ses jambes, de fer ; ses pieds, en partie de fer et en partie d’argile. »

Mais qu’est-ce que cela signifie ? Les spéculations abondent, mais la plupart des érudits sont d’accord avec ce que la Bible dit clairement, et que l’Histoire confirme. La réponse se trouve au début du verset 37 : 

« Ô roi [Nebucadnetsar], tu es le roi des rois […] c’est toi qui es la tête d’or. Après toi, il s’élèvera un autre royaume, moindre que le tien ; puis un troisième royaume, qui sera d’airain, et qui dominera sur toute la terre. Il y aura un quatrième royaume, fort comme du fer ; de même que le fer brise et rompt tout, il brisera et rompra tout, comme le fer qui met tout en pièces » (Daniel 2 :37-40).

L’Empire chaldéen de Nebucadnetsar fut le premier. L’Empire médo-perse fut le suivant, suivi de l’Empire gréco-macédonien – et l’Empire romain fut le quatrième. Daniel 7 et 8 donnent des détails étonnamment précis à l’égard de ces Empires. Puis, Apocalypse 13, qui fut rédigé à l’époque de Rome, donne des détails sur l’avenir de l’Empire romain. Apocalypse 17 décrit cet Empire qui serait influencé par un grand système religieux, d’où le terme « Saint-Empire romain ».

Apocalypse 17 démontre également que ce système romain connaîtrait sept résurgences alors qu’il serait sous l’emprise d’une femme impudique. Dans le langage symbolique de la Bible, une femme fait référence à une Église. Cette relation inique entre l’Église et l’État continuerait jusqu’au second Avènement, allant même jusqu’à combattre le Christ à Son retour. Nous lisons au sujet de la septième et dernière résurgence de cette bête dans Apocalypse 17 :12-14 : 

« Les dix cornes que tu as vues sont dix rois, qui n’ont pas encore reçu de royaume, mais qui reçoivent autorité comme rois pendant une heure avec la bête. Ils ont un même dessein, et ils donneront leur puissance et leur autorité à la bête. Ils combattront contre l’Agneau, et l’Agneau les vaincra, parce qu’il est le Seigneur des seigneurs, et le Roi des rois ». 

Le terme « la bête » s’applique à la fois à un homme ainsi qu’à son Empire. Lorsque l’on lit les passages de Daniel 2, 7 et 8, ainsi que ceux d’Apocalypse 13 et 17, peut-on avoir le moindre doute quant à son identité ? Cela n’est nul autre que l’Empire romain. Certains s’embrouillent, cependant, parce que dans Apocalypse 13 il y a une référence à une deuxième bête : 

« Puis je vis monter de la terre une autre bête, qui avait deux cornes semblables à celles d’un agneau, et qui parlait comme un dragon. Elle exerçait toute l’autorité de la première bête en sa présence, et elle obligeait la terre et ses habitants à adorer la première bête, dont la blessure mortelle avait été guérie » (Apocalypse 13 :11-12).

Cette bête ressemblera à l’Agneau de Dieu, mais parlera comme un dragon, c’est-à-dire comme Satan le diable. Il s’agit d’un système religieux chrétien de contrefaçon. Les versets suivants corroborent cela : c’est une bête qui accomplit des miracles, elle est aussi une bête calquée sur le système romain, et elle imposera aux gens d’adorer la première bête ou d’être tués. En parlant de cette deuxième bête, nous lisons aux versets 13-15 : 

« Elle opérait de grands prodiges, jusqu’à faire descendre du feu du ciel sur la terre, à la vue des hommes. Et elle séduisait les habitants de la terre par les prodiges qu’il lui était donné d’opérer en présence de la bête, disant aux habitants de la terre de faire une image de la bête qui avait été blessée par l’épée et qui vivait. Et il lui fut donné d’animer l’image de la bête, afin que l’image de la bête parle ; et qu’elle fasse que tous ceux qui n'adoreraient pas l'image de la bête soient tués. »

C’est ce faux système religieux qui amènera les gens à recevoir cette fameuse marque, comme le prouve le verset 16 : « Et elle fit que tous, petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves, reçoivent une marque sur leur main droite ou sur leur front ».

Ceux qui acceptent la marque de la bête transgressent les commandements de Dieu

Il est à présent temps de révéler ce qu’est cette marque de la bête. Passons donc en revue ce que nous savons déjà. Cette marque n’est pas n’importe quel signe d’identité. Ce n’est pas le système de sécurité sociale. Ce n’est pas en elle-même un code-barres, un code QR, ou une puce électronique. C’est avant tout le point numéro 1 :

  1. C’est la marque « de la bête ».
  2. Cette bête commença à l’époque de Babylone et se terminera au moment du retour de Jésus-Christ (Apocalypse 13 et 17).
  3. À la fin de cette ère, 10 nations ou rois cèderont leur pouvoir lors de la dernière résurgence de la bête (Apocalypse 17 :12-13).
  4. Une Église impudique chevauchera cette bête (Apocalypse 17 :1-7).
  5. Cette bête aura une marque ou un signe d’identification (Apocalypse 13 :16-17).
  6. Cette marque sera imposée au monde entier (Apocalypse 13 :16).
  7. Vous ne pourrez ni acheter ou vendre sans cette marque (Apocalypse 13 :17).
  8. La colère de Dieu sera répandue sur tous ceux qui accepteront la marque (Apocalypse 16 :2).
  9. Ainsi, les vrais chrétiens qui refuseront la marque, parce qu’ils suivront le Christ, seront grandement récompensés à la résurrection (Apocalypse 20 :4).
  10. C’est la transgression des commandements divins qui entraînera la colère divine, comme nous l’avons vu dans Colossiens 3 :5-6.

Dieu a un signe spécial pour identifier Son peuple 

Ce dernier point est la clé. Ceux qui acceptent la marque transgresseront les commandements de Dieu d’une manière ou d’une autre. Pour comprendre ce qu’est la marque de la bête, nous devons d’abord comprendre que Dieu a aussi un signe qui identifie Son peuple, tout comme la marque de la bête identifiera ceux qui appartiennent à la bête. Ceci dit, ne me croyez pas simplement parce que je le dis, mais parce que vous le lisez dans la Bible. Si vous avez une Bible, reportez-vous à Exode 31, ou prenez-en note pour le lire vous-même plus tard. 

« Parle aux enfants d’Israël, et dis-leur : Vous ne manquerez pas d’observer mes sabbats, car ce sera entre moi et vous, et parmi vos descendants, un signe auquel on connaîtra que je suis l’Éternel qui vous sanctifie [ou vous met à part] […] Les enfants d’Israël observeront le sabbat, en le célébrant, eux et leurs descendants, comme une alliance perpétuelle. Ce sera entre moi et les enfants d’Israël un signe qui devra durer à perpétuité ; car en six jours l’Éternel a fait les cieux et la terre, et le septième jour il a cessé son œuvre et il s’est reposé » (Exode 31 :13, 16-17).

Oui, le sabbat, le septième jour de la semaine, est un signe entre Dieu et Son peuple. Certains diront que cela ne s’applique qu’aux Juifs, mais ils ne tiennent pas compte de certains versets clés du Nouveau Testament, comme la déclaration de Jésus faite à la Samaritaine au puits, qui se trouve dans Jean 4 :22 : « Vous adorez ce que vous ne connaissez pas ; nous, nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient des Juifs. » Ou encore la déclaration de Paul aux Romains : 

« Le Juif, ce n’est pas celui qui en a les apparences ; et la circoncision, ce n’est pas celle qui est visible dans la chair. Mais le Juif, c’est celui qui l’est intérieurement ; et la circoncision, c’est celle du cœur, selon l’Esprit et non la lettre. La louange de ce Juif ne vient pas des hommes, mais de Dieu » (Romains 2 :28-29).

Dieu a-t-Il une norme, un jour de culte pour les Juifs et un autre pour les non-Juifs ? Réfléchissez à cela ! Le Christ est-Il divisé ? Alors pourquoi la plupart des chrétiens se réunissent-ils le dimanche au lieu du seul jour que le Dieu de la Bible sanctifie ?

Certains argumentent avec l’idée que le dimanche est le « Jour du Seigneur », prenant Apocalypse 1 :10 totalement hors contexte. Là, il s’agit du Jour du Seigneur, la période de la colère divine sur l’humanité rebelle, comme le montre le contexte et l’ensemble du livre de l’Apocalypse. Mais si quelqu’un veut argumenter que l’expression « le Jour du Seigneur » fait référence à un jour de la semaine, voyons quel jour Jésus nous dit être Son jour : « Puis il leur dit : Le sabbat a été fait pour l’homme, et non l’homme pour le sabbat, de sorte que le Fils de l’homme est maître même du sabbat » (Marc 2 :27-28).

Peut-on être plus clair que cela ? Cette affirmation est répétée dans Matthieu 12 :8 et Luc 6 :5. À trois reprises, il nous est dit que Jésus est le maître du sabbat. Combien de fois avons-nous lu qu’Il est le maître du premier jour de la semaine ? Zéro, nada, jamais ! Ce n’est tout simplement pas ce jour-là.

La marque de la bête est essentiellement une contrefaçon du signe de Dieu identifiant Son peuple

Mais qu’en est-il du fait que la marque de la bête doit être placée sur le front ou sur la main ? Ne spéculons pas. Mais laissons la Bible répondre à cette question. En ce qui concerne les commandements divins, y compris le commandement du sabbat, nous lisons dans Deutéronome 6 :8 : « Tu les lieras comme un signe sur tes mains, et ils seront comme des fronteaux entre tes yeux. »  

Faisant référence à l’un des sabbats annuels de Dieu, nous lisons dans Exode 13 :9 : « Ce sera pour toi comme un signe sur ta main et comme un souvenir entre tes yeux, afin que la loi de l’Éternel soit dans ta bouche ; car c’est par sa main puissante que l’Éternel t’a fait sortir d’Égypte. »

Oui, la loi de Dieu, et notamment la loi de Ses sabbats, doit être inscrite sur nos fronts (siège de la pensée et de la prise de décisions) et sur nos mains (symbole de nos actions). C’est là où la bête voudra imposer sa marque.

Alors, qui a voulu changer le jour de repos ? La réponse se trouve dans l’Histoire. Selon de nombreuses sources, c’est l’empereur Constantin qui imposa le dimanche comme jour de repos et de culte, et à plusieurs époques Rome ordonna de punir quiconque observait le sabbat biblique du septième jour. Cette marque s’est maintenue jusqu’à nos jours, mais elle n’a pas toujours été appliquée aussi sévèrement. Constantin était l’empereur de Rome et le système religieux qui s’est inspiré de Rome a emboîté le pas. La marque de la bête profane et l’image du système religieux qui substituent leur jour (le dimanche) à celui de Dieu (le samedi) n’est autre qu’une contrefaçon du signe de Dieu identifiant Son peuple.

Des millions de chrétiens ont adopté cette marque, sans s’en rendre compte, au moment même où je parle. Mais lorsque la future résurgence finale de la bête se manifestera, en coopération avec ce même système religieux, elle ne sera plus facultative. On pourra l’imposer par un passeport, une puce ou tout autre moyen, mais il ne s’agira que du moyen d’application, pas de la marque elle-même.

Aujourd’hui encore, il existe une pression pour que les monnaies numériques des banques centrales (ou MNBC) voient le jour. Ces monnaies numériques contrôlées par les gouvernements donneraient le pouvoir aux gouvernements du monde entier de contrôler le comportement de leurs citoyens. S’agira-t-il d’un moyen d’application ? Seul l’avenir nous le dira, mais les moyens d’application ne sont pas aussi importants pour nous que la marque en elle-même.

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Le nationalisme chrétien réparera-t-il le monde?



Beaucoup de gens sont heureux que les trois années qui viennent de s’écouler soient terminées et ils espèrent un avenir meilleur. Peut-être faites-vous partie de ces personnes et nous ne pouvons pas vous blâmer. La liste des catastrophes est interminable. Les termes tempête parfaite, proportions bibliques ou historiques, ainsi que cygne noir ont été trop souvent entendus. Nous savons tous que cette période a été difficile et que les décisions prises par les dirigeants semblaient parfois exaspérantes ou désastreuses.

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