Gerald Weston | Page 10 | Le Monde de Demain

Gerald Weston

Une arrogance générationnelle



Chaque génération semble penser qu’elle est plus intelligente que la précédente. Comment pouvaient-ils être aussi bêtes pour avoir fait ceci ou cela ?

La Première Guerre mondiale fut qualifiée de « guerre qui mettra fin aux guerres ». Pourtant, deux décennies plus tard, le monde fut plongé dans un conflit encore plus dévastateur. Comment pouvaient-ils être aussi barbares à cette époque avancée de la civilisation ?

Une culture qui dérape vers Sodome



Les êtres humains ont tendance à suivre la foule, peu importe où elle se dirige. Où les tendances modernes nous mènent-elles ?

Qu'est-ce que Dieu attend de moi?

Vous croiriez-nous si vous nous disions que la Bible déclare clairement que Jésus n’est pas venu pour abolir les lois ni les commandements de Dieu ? Personne ne doit jamais croire aveuglement sans preuve. Alors, regardez cet épisode et découvrez les déclarations claires et nettes de la Bible à ce sujet, en les vérifiant par vous-même dans les Écritures.

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

Pensez-vous connaître Dieu ?

Beaucoup de gens, surtout les jeunes, voient Dieu comme un Être dur et sévère, un Être qui veut enlever tous les plaisirs de la vie. Plusieurs de ceux qui professent la foi chrétienne voient le Dieu de l’Ancien Testament comme un vieil homme dépassé qui exige des choses déraisonnables, mais ils voient Jésus arriver pour abolir ces lois et les remplacer par une loi différente, plus aimante. Vous rendez-vous compte, mes amis, que ces idées sont totalement erronées ? Le Dieu de l’Ancien Testament n’est pas un Être sévère et inaccessible, et Ses lois ne sont pas non plus déraisonnables.

 Dans l’émission du Monde de Demain d’aujourd’hui, je vais révéler une vérité étonnante que peu comprennent. Nous verrons ce que la Bible dit du Dieu de l’Ancien Testament, ce qu’elle dit de l’amour, et ce que Dieu exige vraiment de vous et de moi.

Les commandements de Dieu définissent ce qu’est l’amour

Je vous souhaite la bienvenue de la part de tous les membres du Monde de Demain. Et je souhaite tout particulièrement la bienvenue à ceux d’entre vous qui nous écoutent pour la première fois. Aujourd’hui, je vais vous donner quelque chose qui ouvrira votre esprit à une vérité étonnante sur Dieu. Une vérité qui est accessible à tous, mais que presque personne ne connaît.

Soyons réalistes. Dieu n’est pas populaire dans notre monde actuel. Beaucoup de gens ne croient pas qu’Il existe, mais ils préfèrent plutôt croire à une création sans Créateur. Ils croient que des formes de vie parfaitement harmonieuses ont été générées à partir du chaos, alors que cela est une impossibilité mathématique.

De plus, nous devons nous poser la question : « D’où vient la matière ? » Oui, je parle de la poussière qui se trouve sous nos pieds. La plupart des scientifiques reconnaissent que notre Univers eut un commencement, mais ils n’ont aucun moyen d’expliquer comment les lois existantes qui régissent la matière sont apparues.

Nous avons eu plusieurs émissions sur ce sujet, je ne m’y attarderai donc pas pour l’instant. Il suffit de dire que « la négation de l’existence de Dieu » provient davantage de préjugés que de faits scientifiques.

Beaucoup voient Dieu comme un Être impossible à satisfaire. Ils Le voient comme un Être dur et exigeant qui aime punir les gens et semble détester Sa création même. Mais est-ce bien le cas ? D’autres vont à l’extrême opposé en pensant que Dieu n’exige pratiquement rien de nous. Aucun de ces deux concepts n’est correct.

Parlons donc de Dieu. Qui est-Il, et qu’exige-t-Il de nous ? Vous rendez-vous compte que la deuxième partie de cette question n’est pas nouvelle ? Remarquez-la dans Michée 6 :8 :

« On t’a fait connaître, ô homme, ce qui est bien ; et ce que l’Éternel demande de toi, c’est que tu pratiques la justice, que tu aimes la miséricorde, et que tu marches humblement avec ton Dieu. » 

Un sentiment similaire est exprimé par le roi David dans le 15e Psaume, où les exigences de Dieu sont développées. Les questions posées sont les suivantes : « Ô Éternel ! Qui séjournera dans ta tente ? Qui demeurera sur ta montagne sainte ? » (Psaume 15 :1).

Ces questions vont au-delà de l’époque de David et reflètent ce que Dieu exige de toute personne qui espère être dans Son Royaume. Remarquez maintenant la réponse :

« Celui qui marche dans l’intégrité, qui pratique la justice et qui dit la vérité selon son cœur. Il ne calomnie point avec sa langue, il ne fait point de mal à son semblable, et il ne jette point l’opprobre sur son prochain. Il regarde avec dédain celui qui est méprisable, mais il honore ceux qui craignent l’Éternel ; il ne se rétracte point, s’il fait un serment à son préjudice. Il n’exige point d’intérêt de son argent, et il n’accepte point de don contre l’innocent. Celui qui se conduit ainsi ne chancelle jamais » (Psaume 15 :2-5).

Si vous ne le saviez pas, vous penseriez que ce sont des paroles de Jésus, et non celles d’une personne vivant sous l’ancienne alliance. Peut-être que le Dieu de l’Ancien Testament n’est pas aussi sévère que certains le croient.

Mais qu’en est-il des Dix Commandements ? Sont-ils aussi oppressants que certains le pensent ? Sont-ils pesants et impossibles à respecter ? Certains le pensent et on me l’a dit personnellement. J’ai également entendu dire que le salut ne nécessite aucun effort de notre part – que tout a été fait pour nous, mais est-ce bien ce que révèlent les Écritures ?

Remarquez ce que celui qui est considéré comme l’apôtre de l’amour a à dire sur les commandements de Dieu : « Car l’amour de Dieu consiste à garder ses commandements. Et ses commandements ne sont pas pénibles » (1 Jean 5 :3).

Mais Jésus n’est-Il pas venu clouer ces commandements au pilori ? Ne les a-t-Il pas abolis ? Lisons ce qu’Il dit dans Matthieu 19. Là, un jeune dirigeant s’approche de Lui et Lui pose la question suivante : « Maître, que dois-je faire de bon pour avoir la vie éternelle ? » (Matthieu 19 :16)

C’est une question légitime. Après tout, qui veut que la vie se termine ? Je comprends que lorsqu’on a 16 ans, on pense que la vie va continuer pour toujours. La vieillesse semble si loin et vous vous imaginez que quand vous vieillirez, vous ne serez pas décrépit comme toutes les personnes âgées que vous voyez. Non, vous jouerez encore au basket – pas de position assise pour vous ! Mais ce n’est pas la réalité. Nous vieillissons tous et nous comprenons qu’il y a une fin. C’est à ce moment-là que la plupart des gens commencent à réfléchir plus sérieusement à la question : Que dois-je faire de bon pour avoir la vie éternelle ? À présent, que répondit Jésus : « Si tu veux entrer dans la vie, observe les commandements » (Matthieu 19 :17).

Maintenant, si l’observance des commandements est une condition préalable à la vie éternelle, et c’est ce que Jésus dit clairement, ne voudriez-vous pas les connaître ? Peut-être pouvez-vous en réciter la forme abrégée, mais comprenez-vous vraiment l’intention spirituelle qui les sous-tend ? 

Qui était le Dieu de l’Ancien Testament ?

Notre brochure Les Dix Commandements est l’une des plus importantes que nous ayons publié. Vous pouvez recevoir un exemplaire gratuit en cliquant sur le lien dans la description. À présent, je vais vous révéler l’un des secrets les moins connus, mais aussi les moins cachés de la Bible. Quel est ce secret ? Pourquoi si peu de gens le connaissent s’il est si peu caché ? S’il n’est pas généralement connu, quelle importance peut-il avoir ?

 La réponse à ces questions se trouve dans une autre question : Qui était exactement Jésus de Nazareth ? Vous rendez-vous compte, mes amis, que de nombreuses affirmations de la Bible, faciles à comprendre, répondent à cette question ?

Commençons par le véritable début chronologique de la Bible. Ce n’est pas Genèse 1. Il se trouve dans Jean 1 :1. Nous y lisons l’histoire des deux membres de la famille de Dieu : L’un est appelé, dans le grec original, le Logos, ce qui signifie la Parole ou le Porte-parole, et l’autre est simplement appelé Dieu. Pourtant, la Parole est aussi appelée Dieu. Lisons-le ensemble :

« Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle » (Jean 1 :1-3).

Relisons cette dernière phrase. Remarquez que ce passage dit clairement que la Parole était aussi Dieu, et que : « Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle » (Jean 1 :3). Mais qui est cette « Parole » qui était avec Dieu, mais qui était aussi Dieu, et qui créa toutes choses ? Le verset 14 nous donne la réponse : « Et la Parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité ».

Oui, le Logos, la Parole ou le Porte-parole décrit ici, n’est autre que Jésus-Christ. Colossiens 1 :16-17 corroborent le rôle du Christ dans la création de toutes choses :

« Car en lui ont été créées toutes les choses qui sont dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, trônes, dignités, dominations, autorités. Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent en lui ».

De qui parlent ces versets ? « Il est la tête du corps de l’Église ; il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin d’être en tout le premier » (Colossiens 1 :18).

Une croyance très répandue mais erronée est qu’il existe un Père sévère et cruel qui est le Dieu de l’Ancien Testament, qu’Il nous a donné des lois impossibles à respecter et pénible, mais que Son Fils, Jésus, est venu pour abolir les lois de Son Père et tout faire pour nous, et qu’Il ne nous demande rien d’autre que de confesser la foi en Son nom. Aussi répandue que soit cette croyance, elle ne se trouve nulle part dans la Bible. En fait, ce que nous apprenons de ces Écritures, c’est que Celui qui est devenu Jésus-Christ était le Dieu de l’Ancien Testament.

Remarquez encore : « Car en lui ont été créées toutes les choses qui sont dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, trônes, dignités, dominations, autorités. Tout a été créé par lui et pour lui » (Colossiens 1 :16).

Or, si Jésus-Christ créa toutes les choses dans les cieux et sur la Terre, visibles et invisibles, cela signifie qu’Il créa les premiers humains, donc si nous voulons plaire à Dieu, nous devrions mieux Le connaître !

La Bible nous dit que Dieu fit sortir les enfants d’Israël d’Égypte par de puissants miracles. Il les conduisit par la main de Moïse jusqu’au mont Sinaï, où Il prononça les Dix Commandements et conclut une alliance avec la nation. À cette occasion, il nous est dit que 74 hommes virent le Dieu d’Israël et prirent un repas d’alliance avec Lui. Remarquez dans Exode 24 :9-11 :

« Moïse monta avec Aaron, Nadab et Abihu, et soixante-dix anciens d’Israël. Ils virent le Dieu d’Israël ; sous ses pieds, c’était comme un ouvrage de saphir transparent, comme le ciel lui-même dans sa pureté. Il n’étendit point sa main sur l’élite des enfants d’Israël. Ils virent Dieu, et ils mangèrent et burent. »

Mais de quel membre de la Famille divine s’agissait-il ? Était-ce le Père ou le Logos, Celui qui s’est fait connaître sous le nom de Jésus-Christ ? Les apôtres Jean et Paul répondent à cette question essentielle.

Jésus-Christ dans l’Ancien Testament

Les Écritures montrent que toutes choses ont été créées par la Parole ou le Porte-parole de la Famille divine et que la Parole est devenue Celui que nous connaissons sous le nom de Jésus. Nous avons également noté que lorsque l’alliance fut conclue entre Dieu et Israël, des hommes virent le Dieu d’Israël. Mais il y a un problème avec cela. Remarquez ce qui est dit dans Jean 5 :37 : « Et le Père Lui-même qui m’a envoyé a rendu ce témoignage de moi [c’est Jésus qui parle]. Vous n’avez jamais entendu sa voix à aucun moment, ni vu sa forme [en parlant du Père] » (KJF). Cela est confirmé dans Jean 1 :18 : « Personne n’a jamais vu Dieu ; Dieu le Fils unique, qui est dans le sein du Père, est celui qui l’a fait connaître. »

Donc, si personne n’a jamais vu Dieu le Père, qui ces 74 dirigeants d’Israël virent-ils au mont Sinaï ? La Bible se contredit-elle ? Ou existe-t-il une autre explication ? La réponse est simple. Dans ce passage, il est dit : « Personne n’a jamais vu Dieu ». Mais il poursuit en disant : « Dieu le Fils unique, qui est dans le sein du Père, est celui qui l’a fait connaître. »

Il est clair que Celui que personne n’a vu est le Père. Mais souvenez-vous de Jean 1 :1, qui nous dit que la Parole était à la fois avec Dieu et était Dieu. Il y est dit : « Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. »

Notez que la Parole était avec Dieu, et que la Parole était Dieu – deux Êtres décrits ici – et tous les deux sont Dieu. Je porte le nom de famille Weston et mon épouse porte aussi le nom de famille Weston. Si vous ne m’avez pas vu, mais que vous avez rencontré mon épouse, vous pouvez dire en toute vérité que vous avez vu Weston, mais pas le mari Weston – seulement l’épouse Weston.

Lorsque nous lisons que 74 dirigeants d’Israël virent Dieu, mais que nous lisons aussi que personne n’a jamais vu Dieu, il s’agit simplement de savoir de quel membre de la Famille divine il est question. Personne n’a vu Dieu, le Père, à aucun moment, mais ils virent Celui qui est devenu Jésus le Christ. Besoin de plus de preuves ? Notez la déclaration de Paul dans 1 Corinthiens 10 :1-4 :

« Frères, je ne veux pas que vous ignoriez que nos pères ont tous été sous la nuée, qu’ils ont tous passé au travers de la mer, qu’ils ont tous été baptisés en Moïse dans la nuée et dans la mer, qu’ils ont tous mangé le même aliment spirituel, et qu’ils ont tous bu le même breuvage spirituel, car ils buvaient à un rocher spirituel qui les suivait, [et remarquez ceci] et ce rocher était Christ. »

Même un enfant devrait être capable de le comprendre. Celui qui a œuvré avec l’ancien Israël n’était autre que Celui qui est devenu Jésus-Christ !

 Comprenez-vous, mes amis, ce que cela signifie ? Comprenez-vous les implications de ce fait ? En bref, Celui qui s’est dépouillé de Sa glorieuse puissance et qui est venu sur Terre en tant que Jésus-Christ, était le Dieu de l’Ancien Testament ! Il était Celui qui créa toutes choses.

Comme nous le lisons dans Colossiens 1 :16 : « Car en lui ont été créées toutes les choses qui sont dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, trônes, dignités, dominations, autorités. Tout a été créé par lui et pour lui. » Ceci est confirmé dans un autre passage :

« Après avoir autrefois, à plusieurs reprises et de plusieurs manières, parlé à nos pères par les prophètes, Dieu, dans ces derniers temps, nous a parlé par le Fils ; il l’a établi héritier de toutes choses ; par lui il a aussi créé l’univers » (Hébreux 1 :1-2)

Avez-vous encore besoin d’une autre preuve ? La voici dans Éphésiens 3 :8-9. N’oubliez pas de consulter la Bible pour vérifier ce passage ainsi que les autres passages donnés dans cette émission. Ne me croyez pas simplement parce que je le dis. Lisez-le et prouvez-le par vous-même dans la Bible !

« À moi […] a été donnée cette grâce […] de mettre en évidence devant tous, quelle est la dispensation du mystère caché de tout temps en Dieu, qui a créé toutes choses par Jésus-Christ » (Éphésiens 3 :8-9, Ostervald).

Les implications sont immenses. Vous rendez-vous compte que ceux qui déclarent que la loi a été abolie disent en réalité que Celui qui a donné la loi s’est ravisé et l’a abolie ? C’est absurde, et c’est peut-être pour cela que Jésus a dit : « Si tu veux entrer dans la vie, observe les commandements » (Matthieu 19 :17).

La loi est une bénédiction pour ceux qui l’observent

Les gens, jeunes et moins jeunes, voient souvent Dieu comme étant sévère, dur et désireux de punir. C’est bien triste, car Il est tout le contraire. Comme nous l’avons déjà vu au cours des premières parties de cette émission, le Dieu de l’Ancien Testament n’est autre que Celui qui est devenu Jésus-Christ. Comme nous le lisons dans Colossiens 1 :16 : « Car en lui ont été créées toutes les choses qui sont dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, trônes, dignités, dominations, autorités. Tout a été créé par lui et pour lui. »

Et Paul nous dit que Celui qui interagit avec l’ancien Israël est Celui qui devint Jésus-Christ : « Car ils buvaient à un rocher spirituel qui les suivait, et ce rocher était Christ » (1 Corinthiens 10 :4). Peut-être vous a-t-on dit, comme à moi, que la loi de Dieu est pénible, impossible à respecter, qu’elle n’est plus requise et que le Christ a tout fait à notre place. Mais est-ce bien ce que dit la Bible ? Remarquez combien ces idées sont fausses à tous égards. Comme je l’ai lu précédemment, l’apôtre Jean a écrit : « Car l’amour de Dieu consiste à garder ses commandements. Et ses commandements ne sont pas pénibles » (1 Jean 5 :3).

Alors qui allez-vous croire ? Votre voisin ? Votre pasteur ? Ou l’apôtre Jean ? Et qu’en est-il de ce que Jésus Lui-même nous dit dans le sermon sur la montagne dans Matthieu 5 :17 : « Ne croyez pas que je sois venu pour abolir la loi ou les prophètes ; je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir. »

Ensuite, Il montre que nous devons garder, non seulement la lettre de la loi, mais aussi l’esprit ou l’intention de la loi. Notez cet exemple :

« Vous avez appris qu’il a été dit : Tu ne commettras point d’adultère. Mais moi, je vous dis que quiconque regarde une femme pour la convoiter a déjà commis un adultère avec elle dans son cœur » (Matthieu 5 :27-28).

C’est une déclaration aussi directe que possible sur ce que le Christ exige de nous, mais quel est le but de la loi de Dieu ? Est-ce pour nous empêcher d’avoir de bonnes choses, ou pour nous empêcher de commettre tout acte qui nous causerait du chagrin et de la souffrance ? Remarquez la réaction de Dieu à l’égard des enfants d’Israël : « Oh ! S’ils avaient toujours ce même cœur pour me craindre et pour observer tous mes commandements, afin qu’ils soient heureux à jamais, eux et leurs enfants ! »  (Deutéronome 5 :29).

Dieu sait que le respect de Sa loi nous évite des problèmes. Elle nous protège contre la douleur et la souffrance inutiles. Considérez le tout premier commandement donné dans Exode 20 :2-3 : « Je suis l’Éternel, ton Dieu, qui t’ai fait sortir du pays d’Égypte, de la maison de servitude. Tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face. » 

Peut-être pensez-vous que vous n’êtes jamais allés en Égypte, jamais en esclavage. Mais c’est la même réaction que les Juifs ont eue lorsque Jésus a déclaré dans Jean 8 :32 : « Vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira. »

Ils en restèrent bouche bée et Lui répondirent : « Nous sommes la postérité d’Abraham, et nous ne fûmes jamais esclaves de personne ; comment dis-tu : Vous deviendrez libres ? » (Jean 8 :33). Jésus répondit : « En vérité, en vérité, je vous le dis [...] quiconque se livre au péché est esclave du péché » (Jean 8 :34).

L’apôtre Paul l’exprima ainsi dans Romains 6 :16 : « Ne savez-vous pas qu’en vous livrant à quelqu’un comme esclaves pour lui obéir, vous êtes esclaves de celui à qui vous obéissez, soit du péché qui conduit à la mort, soit de l’obéissance qui conduit à la justice ? » 

Non, mes amis, contrairement aux idées reçues, la loi de Dieu n’est pas un fardeau, mais une loi qui nous libère des fardeaux qui résultent de la violation de cette loi. C’est pourquoi l’apôtre Jacques l’appelle la loi de la liberté dans Jacques 1 :25 :

« Mais celui qui aura plongé les regards dans la loi parfaite, la loi de la liberté, et qui aura persévéré, n’étant pas un auditeur oublieux, mais se mettant à l’œuvre, celui-là sera heureux dans son activité. »

Si vous souhaitez en savoir plus sur cette loi de liberté parfaite qui vous affranchie, n’hésitez pas à commander votre exemplaire gratuit de notre brochure intitulée : Les Dix Commandements.


La loi ou la grâce

Pourquoi les Dix Commandements suscitent-ils autant de controverse ? Les lois de Dieu sont-elles toujours requises pour les chrétiens ? La grâce a-t-elle remplacé les commandements divins ? Découvrez dans cet épisode du Monde de Demain cinq clés qui mettent fin au débat loi ou grâce.

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

Une guerre contre les lois de Dieu

Au cours des dernières décennies, certains athées ont mené une guerre contre les Dix Commandements, en faisant disparaître des emplacements publics les stèles commémoratives s’y rapportant partout où elles se trouvaient. Un célèbre cas concerne le juge en chef de l’Alabama, Roy Moore, qui plaça une stèle des Dix Commandements sur la rotonde du bâtiment judiciaire de Montgomery, le Capitole de l’État. Cette initiative suscita une vive controverse. Après une longue bataille juridique, la stèle fut retirée de la rotonde et Roy Moore fut démis de ses fonctions de juge.

Autre incident célèbre, une stèle affichant les Dix Commandements au Capitole de l’Arkansas fut détruite par un homme qui l’a délibérément percutée avec sa voiture moins de 24 heures après qu’elle fut érigée. Le même individu détruisit une autre stèle de la même manière un an plus tôt en Oklahoma, mais s’agissait-il uniquement de l’acte d’un seul homme fou ? Comme le rapporte l’Associated Press :

« La Cour suprême de l’Oklahoma ordonna le retrait d’une stèle des Dix Commandements de son Capitole en 2015, et les électeurs de l’État rejetèrent en 2016 une initiative visant à permettre le retour de la stèle » (“Arkansas replaces Ten Commandments monument at state Capitol”, Times Record, 26 avril 2018).

Certains chrétiens sont, à juste titre, irrités par l’assaut mené contre ce code de loi donné par Dieu. Pourtant, étonnamment, le plus grand ennemi des commandements ne concerne pas les athées. Je vais vous montrer qui est cet ennemi, et cela pourrait vous surprendre !

Est-ce que Dieu désire l’anarchie ?

Je vous souhaite la bienvenue de la part de toute l’équipe du Monde de Demain. Dans l’émission d’aujourd’hui, je vais révéler qui est le pire ennemi de la loi divine et ce n’est peut-être pas celui auquel vous pensez.

J’ai grandi dans le protestantisme traditionnel où l’on m’enseigna les Dix Commandements quand j’étais enfant. Je n’ai jamais été très doué pour la mémorisation, mais j’ai réussi à réciter les Dix Commandements suffisamment bien pour mériter un exemplaire personnel du Nouveau Testament. Imaginez ma surprise, quelques années plus tard, lorsque l’on m’a dit que nous n’avions plus besoin de respecter ces lois ! Non pas par mon oncle George, athée, mais par deux personnes professant la foi chrétienne ! Tout ce temps de mémorisation pour rien !

Ce ne sont pas les mots exacts qu’ils ont utilisés, mais ils étaient similaires à ceux trouvés sur ce site Internet :

« Les Dix Commandements, la loi, l’(ancienne) alliance de sang et le sacerdoce lévitique ont été donnés aux Juifs dans Exode 19 à 34. Ils n’ont pas été donnés aux Gentils, ni à l’époque ni jamais » (“Law or Grace ?” ClearBibleVerses.com).

L’auteur du site poursuit en citant des passages de la Bible qui donnent l’impression que la loi est abolie. Quelle est donc la vérité ? La loi de Dieu est-elle toujours en vigueur ? Ou a-t-elle été remplacée par la grâce ?  Laquelle est-ce ?  La loi ou la grâce ?

Je répondrai à cette question avec cinq clés faciles à comprendre déverrouillant la vérité, mais avant cela, voyons quelques Écritures qui sont utilisées par les antinomiens – c’est-à-dire ceux qui sont contre la loi et qui prétendent que nous n’avons pas besoin de l’observer :

« Nous concluons donc que l’homme est justifié par la foi, sans les œuvres de la loi » (Romains 3 :28, Ostervald).

« Car le péché n’aura point de pouvoir sur vous, puisque vous êtes, non sous la loi, mais sous la grâce » (Romains 6 :14).

« Nous, nous sommes Juifs de naissance, et non pécheurs d’entre les païens. Néanmoins, sachant que ce n’est pas par les œuvres de la loi que l’homme est justifié, mais par la foi en Jésus-Christ, nous aussi nous avons cru en Jésus-Christ, afin d’être justifiés par la foi en Christ et non par les œuvres de la loi, parce que personne ne sera justifié par les œuvres de la loi » (Galates 2 :15-16)

Lorsque vous avez dix-sept ans et que quelqu’un sélectionne des Écritures telles que celles-ci sans les expliquer, il peut être très convaincant de penser qu’il n’est plus nécessaire de respecter la loi de Dieu. Le faire serait-il de chercher le « salut par les œuvres » ? Étudions un peu plus en profondeur le sujet.

La première des cinq clés permettant de comprendre si l’apôtre Paul contredit ou non les autres apôtres, et le Christ Lui-même, est la suivante : Clé n° 1 : Paul a écrit des choses difficiles à comprendre.

L’apôtre Pierre nous a prévenu que des gens tordaient les écrits de Paul, et il nous a même dit qui sont les coupables :

« Comme notre bien-aimé frère Paul vous l’a aussi écrit, selon la sagesse qui lui a été donnée. C’est ce qu’il fait dans toutes les lettres, où il parle de ces choses, dans lesquelles il y a des points difficiles à comprendre, dont les personnes ignorantes et mal affermies tordent le sens, comme celui des autres Écritures, pour leur propre ruine » (2 Pierre 3 :15-16).

Mais, qui sont ces personnes ignorantes, mal affermies, et qui tordent les écrits de Paul ? « Vous donc, bien-aimés, qui êtes avertis, tenez-vous sur vos gardes, de peur qu’entraînés par l’égarement des impies, vous ne veniez à déchoir de votre fermeté » (2 Pierre 3 :17). D’autres versions telles que la version Chouraqui en français traduisent le terme « impies » par « hors-la-loi ».

Réfléchissez un instant à ce que signifie « impies ». Que les traducteurs utilisent le terme impies ou hors-la-loi, il est évident que ceux qui tordent les lettres de Paul ont un problème avec la loi. Réfléchissez-y !

Ainsi, la première clé pour comprendre les enseignements de l’apôtre Paul sur la loi et la grâce est, selon Pierre : Clé n° 1 : Paul a écrit des choses difficiles à comprendre.

Le sujet de la loi et de la grâce va plus loin que les Dix Commandements. Il ressort clairement des Écritures du Nouveau Testament que la circoncision physique et que les sacrifices d’animaux et les autres lois cérémonielles ne sont plus requises pour les chrétiens. Mais il existe des statuts émanant des Dix Commandements que Jésus, les apôtres et l’Église de Dieu du premier siècle observaient, comme les Fêtes et les Jours saints bibliques.

Pourquoi, chers amis, le christianisme traditionnel prétend-il que le « salut par les œuvres » comprend l’observation des Jours que Dieu décrit dans les Écritures, mais pas l’observation des jours issus du paganisme et imprégnés de pratiques païennes ? Pensez-y. Et quels avantages perdons-nous en rejetant d’importants Jours saints bibliques ?

Dieu pardonne mais s’attend toujours à notre obéissance !

Beaucoup de gens pensent que l’apôtre Paul enseignait qu’il n’y a plus besoin de respecter la loi de Dieu. Est-ce bien le cas ? Comme nous l’avons déjà mentionné dans cette émission, l’apôtre Pierre nous mit en garde : Clé n° 1 : Paul a écrit des choses difficiles à comprendre.

Nous examinerons dans quelques minutes certains des versets qui ont été tordus par des hommes sans loi qui rejettent les lois divines, mais d’abord, examinons ce qui suit : Clé n° 2 : Il n’y a pas besoin de la grâce là où il n’y a pas de loi.

Vous rendez-vous compte que si vous supprimez la loi, vous supprimez le besoin du pardon de Dieu ? Voici un point que tant de personnes ne comprennent pas fondamentalement et pourtant un enfant peut facilement le comprendre. S’il n’y a pas de loi, il ne peut y avoir de transgression d’une loi. Lisons cela directement dans les écrits de l’apôtre Paul :

« Car, si les héritiers le sont par la loi, la foi est vaine, et la promesse est annulée, parce que la loi produit la colère, et là où il n’y a point de loi il n’y a point non plus de transgression » (Romains 4 :14-15).

Oui, la loi produit la colère – la peine de mort. Mais si vous supprimez la loi, vous supprimez nécessairement cette peine. S’il n’y a pas de peine, il n’y a pas besoin de grâce. Pensez-y. Cela nous amène à la question cruciale : « Qu’est-ce que le péché ? » Quand avez-vous entendu pour la dernière fois la définition biblique du péché ? « Quiconque pratique le péché transgresse la loi, et le péché est la transgression de la loi » (1 Jean 3 :4).

Résumons donc la clé n° 2 avec cette simple équation : Pas de loi = pas de péché ; Pas de péché = pas besoin de justification (ou de pardon) ; Pas besoin de justification = pas besoin d’un Sauveur.

Passons donc à la clé suivante pour comprendre le sujet de la loi et de la grâce. Clé n° 3 : La parabole du tribunal. Ce principe se trouve dans les Écritures, mais je vais le présenter sous la forme d’une parabole moderne pour illustrer mon propos.

Un homme entra dans un bar un soir. Après avoir passé trop de temps à boire, il monta dans sa voiture pour rentrer chez lui. En chemin, il grilla un feu rouge, percuta une autre voiture et blessa grièvement son occupant. Six mois plus tard, il se présenta devant le juge qui lui demanda s’il plaidait coupable.

Pris de remords, il plaida : « Coupable, votre honneur ». Le juge le condamna alors à une amende d’un million de dollars ou à un an de prison. L’homme répondit : « Je n’ai pas un million de dollars et si je vais en prison, qui s’occupera de ma femme et de mes enfants ? ».

Il plaida donc auprès du juge, exprimant ses profonds regrets pour ce qu’il avait fait et proposa : « Votre honneur, je promets de ne plus jamais prendre le volant après avoir bu. Je respecterai toutes les règles du code de la route, je paierai chaque centime que je dois en impôts et je respecterai toutes les lois aussi parfaitement que possible à partir de ce jour. » Le juge répondit : « C’est ce que nous attendons de tout le monde, mais vous avez enfreint la loi et grièvement blessé un homme. Votre respect de la loi à partir d’aujourd’hui n’effacera pas ce que vous avez fait il y a six mois. »

L’homme négocia davantage : « Je ferai également 10 heures de service public chaque semaine pour le reste de ma vie. » Le juge répondit : « Cela ne guérira pas l’homme blessé. Choisissez : un an de prison ou un million de dollars. »

Cependant, il y avait un homme au fond de la salle d’audience qui après réflexion se dit : « Cet homme est vraiment désolé pour ce qu’il a fait. Je crois qu’il va obéir à la loi à partir de ce jour. Je vais payer l’amende à sa place. »

Vous rendez-vous compte que c’est ce que Jésus fit pour vous et pour moi à condition que nous nous repentions de nos péchés et acceptions Son sacrifice pour nous ? Voici à présent quelques questions sur lesquelles méditer.

Pensez-vous vraiment que le bon samaritain dans cette parabole qui paya l’amende l’aurait fait s’il pensait que l’homme mépriserait la loi qui l’amena à comparaître devant le juge en première instance ? Le fait que l’amende ait été payée a-t-il en quelque sorte aboli la loi ?

Pourtant, c’est exactement ce qu’enseignent les partisans de l’abolition de la loi, à savoir que Jésus fit tout pour nous. Ils estiment donc que la loi, plutôt que nos péchés, fut clouée sur la croix et que nous n’avons plus besoin de la respecter. Ce qui nous amène à la clé n° 4.

Nous aligner avec Dieu

Jusqu’à présent, je vous ai donné trois clés :

Clé n° 1 : Paul a écrit des choses difficiles à comprendre.

Clé n° 2 : Il n’y a pas besoin de la grâce là où il n’y a pas de loi.

Clé n° 3 : La parabole du tribunal.

Voici, à présent, le point crucial : Clé n° 4 : Le cœur du problème est la signification de la justification. Le mot « justification » est très mal compris. Pourtant, nous sommes nombreux à l’utiliser en permanence dans le traitement de texte. Nous avons une commande sur la barre du menu qui détermine si une lettre ou un manuscrit est justifié à gauche, à droite ou sur les deux côtés.

La justification à gauche signifie que la marge est alignée à gauche. La justification à droite signifie que la marge est alignée à droite. La justification totale signifie que les deux marges sont alignées de part et d’autre. De même, au sens biblique, lorsque nous sommes en dehors de la ligne ou en décalage avec Dieu à cause du péché, nous devons nous aligner à nouveau, et Paul a parlé du seul moyen d’avoir une relation correcte avec Dieu une fois que nous sommes en dehors de la ligne.

Aucune conformité à la loi au sens le plus strict ne peut effacer nos péchés du passé. C’est là que l’intervention du donateur généreux au fond de la salle d’audience dans la parabole que j’ai donnée plus tôt est nécessaire. C’est là qu’intervient la foi dans le sacrifice de Christ. Le Christ a payé la peine pour nous. Remarquons maintenant comment cette compréhension rend clair ce que Paul a écrit. Paul déclara à juste titre dans Romains 3 :28 : « Nous concluons donc que l’homme est justifié par la foi, sans les œuvres de la loi » (Ostervald).

Tout notre respect de la loi, passé, présent ou futur, ne justifiera en rien nos péchés, mais ce que les opposants à la loi omettent souvent de faire, c’est de lire le contexte du verset. Remarquez cette déclaration claire, quatre versets plus loin, où Paul a posé une question cruciale et y répond : « Annulons-nous donc la loi par la foi ? Non certes ! Au contraire, nous établissons la loi » (Romains 3 :31, Neuchâtel).

Pourtant, c’est exactement ce que pensent certaines personnes malavisées, c’est-à-dire que la loi est annulée par la foi ! Pourquoi ne croient-ils pas ce que Paul écrivit ? Posons-nous maintenant la question : comment la foi établit-elle la loi ? En termes simples, le fait que nous ayons besoin de la foi dans le sacrifice du Christ signifie qu’une loi a été transgressée, et la pénalité doit être appliquée.

Remarquons un autre passage utilisé par les antinomiens – c’est-à-dire les personnes qui sont contre la loi – Romains 6 :14 : « Car le péché n’aura point de pouvoir sur vous, puisque vous êtes, non sous la loi, mais sous la grâce. » Euh – « non sous la loi, mais sous la grâce ». Hors contexte, cela peut sembler vouloir dire que nous n’avons pas à respecter la loi, mais est-ce bien là ce que Paul dit ? Pourquoi les gens ne lisent-ils pas les versets suivants ?

« Quoi donc ! Pécherions-nous, parce que nous sommes, non sous la loi, mais sous la grâce ? Loin de là !  Ne savez-vous pas qu’en vous livrant à quelqu’un comme esclaves pour lui obéir, vous êtes esclaves de celui à qui vous obéissez, soit du péché qui conduit à la mort, soit de l’obéissance qui conduit à la justice ? » (Romains 6 :15-16).

Comment pourrais-je omettre de mentionner un autre verset dont raffolent les partisans « de l’abolition de la loi » – Galates 3 :13 : « Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, étant devenu malédiction pour nous – et car il est écrit : Maudit est quiconque est pendu au bois ».

L’homme qui cherche à se justifier, à se faire pardonner ses péchés passés, par le respect de la loi, échouera. La loi est destinée à définir le péché, pas à justifier les péchés passés. Seule la foi dans le sacrifice du Christ peut justifier le péché. Remarquez que le passage précédent ne dit pas que la loi est une malédiction. Paul nous le confirma par ailleurs dans Romains 7 :12 : « La loi donc est sainte, et le commandement est saint, juste et bon. »

La malédiction, comme le montre le passage que Paul cita dans Galates 3 :13, est la peine de mort. Lisez vous-même ce passage dans Deutéronome 21 :22-23. La loi n’est pas la malédiction, mais la désobéissance à la loi entraîne une malédiction qui est la mort. C’est pourquoi nous avons besoin d’un Sauveur qui paie la peine à notre place.

Une transformation authentique du cœur  

Il existe une 5e clé pour comprendre ce que la Bible enseigne sur la loi et la grâce. Clé n° 5 : Comprendre ce qui se cache derrière l’hostilité à la loi. Dès le début, l’être humain a eu une attitude hostile à l’égard de la loi de Dieu. Adam et Ève ont choisi de déterminer par eux-mêmes le bien et le mal plutôt que d’écouter leur Créateur. Paul parla de cette hostilité dans Romains 8 :7 : « Car l’affection de la chair est inimitié contre Dieu, parce qu’elle ne se soumet pas à la loi de Dieu, et qu’elle ne le peut même pas. » Mais cela signifie-t-il que nous devons rester hostiles à la loi ? Certainement pas ! Paul poursuit :

« Or, ceux qui vivent selon la chair ne sauraient plaire à Dieu. Pour vous, vous ne vivez pas selon la chair, mais selon l’Esprit, si du moins l’Esprit de Dieu habite en vous. Si quelqu’un n’a pas l’Esprit de Christ, il ne lui appartient pas » (Romains 8 :8-9). 

Maintenant, que réalise l’Esprit de Dieu en nous ? Dieu rappela les Dix Commandements à Israël le Jour de la Pentecôte, comme l’appelle le Nouveau Testament. Près de quinze siècles plus tard, Dieu octroya le Saint-Esprit à Son Église naissante le même jour. Y a-t-il un lien entre ces deux Pentecôte ? Juste après la répétition des Dix Commandements, nous lisons : « Oh ! s’ils avaient toujours ce même cœur pour me craindre et pour observer tous mes commandements, afin qu’ils fussent heureux à jamais, eux et leurs enfants ! » (Deutéronome 5 :29).

Vous rendez-vous compte, chers amis, que l’hostilité à la loi est le problème que la nouvelle alliance rectifie ? Un changement de cœur est le but de la nouvelle alliance.

« Mais voici l’alliance que je ferai avec la maison d’Israël, après ces jours-là, dit le Seigneur : Je mettrai mes lois dans leur esprit, je les écrirai dans leur cœur ; et je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple » (Hébreux 8 :10).

La loi fut donnée à la Pentecôte quand Israël sortit d’Égypte, mais ils n’avaient pas à cœur de l’observer, aussi Dieu octroya-t-Il le Saint-Esprit lors de la première Pentecôte après la résurrection du Christ pour susciter une nouvelle attitude du cœur et de l’esprit en Son peuple. Sous la nouvelle alliance, non seulement la loi existe toujours, mais elle est encore plus délicate à observer, car nous devons respecter l’esprit ou l’intention de la loi aussi bien que la lettre, comme le montre le sermon de Jésus sur la montagne :

« Vous avez appris qu’il a été dit : Tu ne commettras point d’adultère. Mais moi, je vous dis que quiconque regarde une femme pour la convoiter a déjà commis un adultère avec elle dans son cœur » (Matthieu 5 :27-28).

Il vous a peut-être été dit que la loi de Dieu était pénible, mais est-ce bien ce que dit la Bible ? « Car l’amour de Dieu consiste à garder ses commandements. Et ses commandements ne sont pas pénibles » (1 Jean 5 :3).

Or, voici le vilain petit secret. La plupart des gens rationnels ne sont pas contre tous les commandements – seulement ceux sur lesquels ils ne sont pas d’accord, et le commandement avec lequel ils sont le plus en désaccord concerne le quatrième : « Souviens-toi du jour du sabbat, pour le sanctifier » (Exode 20 :8, Darby).

Ils sont d’accord avec neuf d’entre eux mais concluent que Dieu commit une erreur avec un commandement et envoya le Christ pour corriger l’erreur ! En fait, ils affirment que les Dix sont annulés mais que neuf ont été rétablis dans ce qu’ils appellent la « loi du Christ ».

Bien sûr, ils veulent aussi éluder les Jours saints bibliques pour pouvoir leur substituer des fêtes entièrement imprégnées de coutumes païennes. Apparemment, observer le dimanche et les fêtes païennes selon eux n’est pas un fardeau, et ne pas essayer de se sauver par ses œuvres. Mais se reposer le jour que Dieu choisit à la création – c’est-à-dire le septième jour – et observer Ses jours saints est un fardeau, puisque, selon eux, il s’agirait de se sauver par ses œuvres. Est-ce là ce que vous pensez mes amis ?

Je m’attends à bien mieux de votre part, chers téléspectateurs au Monde de Demain.

Si vous voulez en savoir plus sur le plan de Dieu pour l’humanité comme révélé par Ses Jours saints, commandez votre exemplaire gratuit de notre brochure intitulée Les Jours saints : Le magistral plan divin.

Cinq clés permettant de comprendre si l’apôtre Paul contredit ou non les autres apôtres, et le Christ Lui-même :

Clé n° 1 : Paul a écrit des choses difficiles à comprendre.

Clé n° 2 : Il n’y a pas besoin de la grâce là où il n’y a pas de loi.

Clé n° 3 : La parabole du tribunal.

Clé n° 4 : Le cœur du problème est la signification de la justification.

Clé n° 5 : Comprendre ce qui se cache derrière l’hostilité à la loi.


La transformation de l’Allemagne



En envahissant l’Ukraine, Vladimir Poutine a fait ce qu’aucun président américain n’avait réussi : transformer la pensée de l’Allemagne concernant son besoin de se réarmer.

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