[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]
Une guerre contre les lois de Dieu
Au cours des dernières décennies, certains athées ont mené une guerre contre les Dix Commandements, en faisant disparaître des emplacements publics les stèles commémoratives s’y rapportant partout où elles se trouvaient. Un célèbre cas concerne le juge en chef de l’Alabama, Roy Moore, qui plaça une stèle des Dix Commandements sur la rotonde du bâtiment judiciaire de Montgomery, le Capitole de l’État. Cette initiative suscita une vive controverse. Après une longue bataille juridique, la stèle fut retirée de la rotonde et Roy Moore fut démis de ses fonctions de juge.
Autre incident célèbre, une stèle affichant les Dix Commandements au Capitole de l’Arkansas fut détruite par un homme qui l’a délibérément percutée avec sa voiture moins de 24 heures après qu’elle fut érigée. Le même individu détruisit une autre stèle de la même manière un an plus tôt en Oklahoma, mais s’agissait-il uniquement de l’acte d’un seul homme fou ? Comme le rapporte l’Associated Press :
« La Cour suprême de l’Oklahoma ordonna le retrait d’une stèle des Dix Commandements de son Capitole en 2015, et les électeurs de l’État rejetèrent en 2016 une initiative visant à permettre le retour de la stèle » (“Arkansas replaces Ten Commandments monument at state Capitol”, Times Record, 26 avril 2018).
Certains chrétiens sont, à juste titre, irrités par l’assaut mené contre ce code de loi donné par Dieu. Pourtant, étonnamment, le plus grand ennemi des commandements ne concerne pas les athées. Je vais vous montrer qui est cet ennemi, et cela pourrait vous surprendre !
Est-ce que Dieu désire l’anarchie ?
Je vous souhaite la bienvenue de la part de toute l’équipe du Monde de Demain. Dans l’émission d’aujourd’hui, je vais révéler qui est le pire ennemi de la loi divine et ce n’est peut-être pas celui auquel vous pensez.
J’ai grandi dans le protestantisme traditionnel où l’on m’enseigna les Dix Commandements quand j’étais enfant. Je n’ai jamais été très doué pour la mémorisation, mais j’ai réussi à réciter les Dix Commandements suffisamment bien pour mériter un exemplaire personnel du Nouveau Testament. Imaginez ma surprise, quelques années plus tard, lorsque l’on m’a dit que nous n’avions plus besoin de respecter ces lois ! Non pas par mon oncle George, athée, mais par deux personnes professant la foi chrétienne ! Tout ce temps de mémorisation pour rien !
Ce ne sont pas les mots exacts qu’ils ont utilisés, mais ils étaient similaires à ceux trouvés sur ce site Internet :
« Les Dix Commandements, la loi, l’(ancienne) alliance de sang et le sacerdoce lévitique ont été donnés aux Juifs dans Exode 19 à 34. Ils n’ont pas été donnés aux Gentils, ni à l’époque ni jamais » (“Law or Grace ?” ClearBibleVerses.com).
L’auteur du site poursuit en citant des passages de la Bible qui donnent l’impression que la loi est abolie. Quelle est donc la vérité ? La loi de Dieu est-elle toujours en vigueur ? Ou a-t-elle été remplacée par la grâce ? Laquelle est-ce ? La loi ou la grâce ?
Je répondrai à cette question avec cinq clés faciles à comprendre déverrouillant la vérité, mais avant cela, voyons quelques Écritures qui sont utilisées par les antinomiens – c’est-à-dire ceux qui sont contre la loi et qui prétendent que nous n’avons pas besoin de l’observer :
« Nous concluons donc que l’homme est justifié par la foi, sans les œuvres de la loi » (Romains 3 :28, Ostervald).
« Car le péché n’aura point de pouvoir sur vous, puisque vous êtes, non sous la loi, mais sous la grâce » (Romains 6 :14).
« Nous, nous sommes Juifs de naissance, et non pécheurs d’entre les païens. Néanmoins, sachant que ce n’est pas par les œuvres de la loi que l’homme est justifié, mais par la foi en Jésus-Christ, nous aussi nous avons cru en Jésus-Christ, afin d’être justifiés par la foi en Christ et non par les œuvres de la loi, parce que personne ne sera justifié par les œuvres de la loi » (Galates 2 :15-16)
Lorsque vous avez dix-sept ans et que quelqu’un sélectionne des Écritures telles que celles-ci sans les expliquer, il peut être très convaincant de penser qu’il n’est plus nécessaire de respecter la loi de Dieu. Le faire serait-il de chercher le « salut par les œuvres » ? Étudions un peu plus en profondeur le sujet.
La première des cinq clés permettant de comprendre si l’apôtre Paul contredit ou non les autres apôtres, et le Christ Lui-même, est la suivante : Clé n° 1 : Paul a écrit des choses difficiles à comprendre.
L’apôtre Pierre nous a prévenu que des gens tordaient les écrits de Paul, et il nous a même dit qui sont les coupables :
« Comme notre bien-aimé frère Paul vous l’a aussi écrit, selon la sagesse qui lui a été donnée. C’est ce qu’il fait dans toutes les lettres, où il parle de ces choses, dans lesquelles il y a des points difficiles à comprendre, dont les personnes ignorantes et mal affermies tordent le sens, comme celui des autres Écritures, pour leur propre ruine » (2 Pierre 3 :15-16).
Mais, qui sont ces personnes ignorantes, mal affermies, et qui tordent les écrits de Paul ? « Vous donc, bien-aimés, qui êtes avertis, tenez-vous sur vos gardes, de peur qu’entraînés par l’égarement des impies, vous ne veniez à déchoir de votre fermeté » (2 Pierre 3 :17). D’autres versions telles que la version Chouraqui en français traduisent le terme « impies » par « hors-la-loi ».
Réfléchissez un instant à ce que signifie « impies ». Que les traducteurs utilisent le terme impies ou hors-la-loi, il est évident que ceux qui tordent les lettres de Paul ont un problème avec la loi. Réfléchissez-y !
Ainsi, la première clé pour comprendre les enseignements de l’apôtre Paul sur la loi et la grâce est, selon Pierre : Clé n° 1 : Paul a écrit des choses difficiles à comprendre.
Le sujet de la loi et de la grâce va plus loin que les Dix Commandements. Il ressort clairement des Écritures du Nouveau Testament que la circoncision physique et que les sacrifices d’animaux et les autres lois cérémonielles ne sont plus requises pour les chrétiens. Mais il existe des statuts émanant des Dix Commandements que Jésus, les apôtres et l’Église de Dieu du premier siècle observaient, comme les Fêtes et les Jours saints bibliques.
Pourquoi, chers amis, le christianisme traditionnel prétend-il que le « salut par les œuvres » comprend l’observation des Jours que Dieu décrit dans les Écritures, mais pas l’observation des jours issus du paganisme et imprégnés de pratiques païennes ? Pensez-y. Et quels avantages perdons-nous en rejetant d’importants Jours saints bibliques ?
Dieu pardonne mais s’attend toujours à notre obéissance !
Beaucoup de gens pensent que l’apôtre Paul enseignait qu’il n’y a plus besoin de respecter la loi de Dieu. Est-ce bien le cas ? Comme nous l’avons déjà mentionné dans cette émission, l’apôtre Pierre nous mit en garde : Clé n° 1 : Paul a écrit des choses difficiles à comprendre.
Nous examinerons dans quelques minutes certains des versets qui ont été tordus par des hommes sans loi qui rejettent les lois divines, mais d’abord, examinons ce qui suit : Clé n° 2 : Il n’y a pas besoin de la grâce là où il n’y a pas de loi.
Vous rendez-vous compte que si vous supprimez la loi, vous supprimez le besoin du pardon de Dieu ? Voici un point que tant de personnes ne comprennent pas fondamentalement et pourtant un enfant peut facilement le comprendre. S’il n’y a pas de loi, il ne peut y avoir de transgression d’une loi. Lisons cela directement dans les écrits de l’apôtre Paul :
« Car, si les héritiers le sont par la loi, la foi est vaine, et la promesse est annulée, parce que la loi produit la colère, et là où il n’y a point de loi il n’y a point non plus de transgression » (Romains 4 :14-15).
Oui, la loi produit la colère – la peine de mort. Mais si vous supprimez la loi, vous supprimez nécessairement cette peine. S’il n’y a pas de peine, il n’y a pas besoin de grâce. Pensez-y. Cela nous amène à la question cruciale : « Qu’est-ce que le péché ? » Quand avez-vous entendu pour la dernière fois la définition biblique du péché ? « Quiconque pratique le péché transgresse la loi, et le péché est la transgression de la loi » (1 Jean 3 :4).
Résumons donc la clé n° 2 avec cette simple équation : Pas de loi = pas de péché ; Pas de péché = pas besoin de justification (ou de pardon) ; Pas besoin de justification = pas besoin d’un Sauveur.
Passons donc à la clé suivante pour comprendre le sujet de la loi et de la grâce. Clé n° 3 : La parabole du tribunal. Ce principe se trouve dans les Écritures, mais je vais le présenter sous la forme d’une parabole moderne pour illustrer mon propos.
Un homme entra dans un bar un soir. Après avoir passé trop de temps à boire, il monta dans sa voiture pour rentrer chez lui. En chemin, il grilla un feu rouge, percuta une autre voiture et blessa grièvement son occupant. Six mois plus tard, il se présenta devant le juge qui lui demanda s’il plaidait coupable.
Pris de remords, il plaida : « Coupable, votre honneur ». Le juge le condamna alors à une amende d’un million de dollars ou à un an de prison. L’homme répondit : « Je n’ai pas un million de dollars et si je vais en prison, qui s’occupera de ma femme et de mes enfants ? ».
Il plaida donc auprès du juge, exprimant ses profonds regrets pour ce qu’il avait fait et proposa : « Votre honneur, je promets de ne plus jamais prendre le volant après avoir bu. Je respecterai toutes les règles du code de la route, je paierai chaque centime que je dois en impôts et je respecterai toutes les lois aussi parfaitement que possible à partir de ce jour. » Le juge répondit : « C’est ce que nous attendons de tout le monde, mais vous avez enfreint la loi et grièvement blessé un homme. Votre respect de la loi à partir d’aujourd’hui n’effacera pas ce que vous avez fait il y a six mois. »
L’homme négocia davantage : « Je ferai également 10 heures de service public chaque semaine pour le reste de ma vie. » Le juge répondit : « Cela ne guérira pas l’homme blessé. Choisissez : un an de prison ou un million de dollars. »
Cependant, il y avait un homme au fond de la salle d’audience qui après réflexion se dit : « Cet homme est vraiment désolé pour ce qu’il a fait. Je crois qu’il va obéir à la loi à partir de ce jour. Je vais payer l’amende à sa place. »
Vous rendez-vous compte que c’est ce que Jésus fit pour vous et pour moi à condition que nous nous repentions de nos péchés et acceptions Son sacrifice pour nous ? Voici à présent quelques questions sur lesquelles méditer.
Pensez-vous vraiment que le bon samaritain dans cette parabole qui paya l’amende l’aurait fait s’il pensait que l’homme mépriserait la loi qui l’amena à comparaître devant le juge en première instance ? Le fait que l’amende ait été payée a-t-il en quelque sorte aboli la loi ?
Pourtant, c’est exactement ce qu’enseignent les partisans de l’abolition de la loi, à savoir que Jésus fit tout pour nous. Ils estiment donc que la loi, plutôt que nos péchés, fut clouée sur la croix et que nous n’avons plus besoin de la respecter. Ce qui nous amène à la clé n° 4.
Nous aligner avec Dieu
Jusqu’à présent, je vous ai donné trois clés :
Clé n° 1 : Paul a écrit des choses difficiles à comprendre.
Clé n° 2 : Il n’y a pas besoin de la grâce là où il n’y a pas de loi.
Clé n° 3 : La parabole du tribunal.
Voici, à présent, le point crucial : Clé n° 4 : Le cœur du problème est la signification de la justification. Le mot « justification » est très mal compris. Pourtant, nous sommes nombreux à l’utiliser en permanence dans le traitement de texte. Nous avons une commande sur la barre du menu qui détermine si une lettre ou un manuscrit est justifié à gauche, à droite ou sur les deux côtés.
La justification à gauche signifie que la marge est alignée à gauche. La justification à droite signifie que la marge est alignée à droite. La justification totale signifie que les deux marges sont alignées de part et d’autre. De même, au sens biblique, lorsque nous sommes en dehors de la ligne ou en décalage avec Dieu à cause du péché, nous devons nous aligner à nouveau, et Paul a parlé du seul moyen d’avoir une relation correcte avec Dieu une fois que nous sommes en dehors de la ligne.
Aucune conformité à la loi au sens le plus strict ne peut effacer nos péchés du passé. C’est là que l’intervention du donateur généreux au fond de la salle d’audience dans la parabole que j’ai donnée plus tôt est nécessaire. C’est là qu’intervient la foi dans le sacrifice de Christ. Le Christ a payé la peine pour nous. Remarquons maintenant comment cette compréhension rend clair ce que Paul a écrit. Paul déclara à juste titre dans Romains 3 :28 : « Nous concluons donc que l’homme est justifié par la foi, sans les œuvres de la loi » (Ostervald).
Tout notre respect de la loi, passé, présent ou futur, ne justifiera en rien nos péchés, mais ce que les opposants à la loi omettent souvent de faire, c’est de lire le contexte du verset. Remarquez cette déclaration claire, quatre versets plus loin, où Paul a posé une question cruciale et y répond : « Annulons-nous donc la loi par la foi ? Non certes ! Au contraire, nous établissons la loi » (Romains 3 :31, Neuchâtel).
Pourtant, c’est exactement ce que pensent certaines personnes malavisées, c’est-à-dire que la loi est annulée par la foi ! Pourquoi ne croient-ils pas ce que Paul écrivit ? Posons-nous maintenant la question : comment la foi établit-elle la loi ? En termes simples, le fait que nous ayons besoin de la foi dans le sacrifice du Christ signifie qu’une loi a été transgressée, et la pénalité doit être appliquée.
Remarquons un autre passage utilisé par les antinomiens – c’est-à-dire les personnes qui sont contre la loi – Romains 6 :14 : « Car le péché n’aura point de pouvoir sur vous, puisque vous êtes, non sous la loi, mais sous la grâce. » Euh – « non sous la loi, mais sous la grâce ». Hors contexte, cela peut sembler vouloir dire que nous n’avons pas à respecter la loi, mais est-ce bien là ce que Paul dit ? Pourquoi les gens ne lisent-ils pas les versets suivants ?
« Quoi donc ! Pécherions-nous, parce que nous sommes, non sous la loi, mais sous la grâce ? Loin de là ! Ne savez-vous pas qu’en vous livrant à quelqu’un comme esclaves pour lui obéir, vous êtes esclaves de celui à qui vous obéissez, soit du péché qui conduit à la mort, soit de l’obéissance qui conduit à la justice ? » (Romains 6 :15-16).
Comment pourrais-je omettre de mentionner un autre verset dont raffolent les partisans « de l’abolition de la loi » – Galates 3 :13 : « Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, étant devenu malédiction pour nous – et car il est écrit : Maudit est quiconque est pendu au bois ».
L’homme qui cherche à se justifier, à se faire pardonner ses péchés passés, par le respect de la loi, échouera. La loi est destinée à définir le péché, pas à justifier les péchés passés. Seule la foi dans le sacrifice du Christ peut justifier le péché. Remarquez que le passage précédent ne dit pas que la loi est une malédiction. Paul nous le confirma par ailleurs dans Romains 7 :12 : « La loi donc est sainte, et le commandement est saint, juste et bon. »
La malédiction, comme le montre le passage que Paul cita dans Galates 3 :13, est la peine de mort. Lisez vous-même ce passage dans Deutéronome 21 :22-23. La loi n’est pas la malédiction, mais la désobéissance à la loi entraîne une malédiction qui est la mort. C’est pourquoi nous avons besoin d’un Sauveur qui paie la peine à notre place.
Une transformation authentique du cœur
Il existe une 5e clé pour comprendre ce que la Bible enseigne sur la loi et la grâce. Clé n° 5 : Comprendre ce qui se cache derrière l’hostilité à la loi. Dès le début, l’être humain a eu une attitude hostile à l’égard de la loi de Dieu. Adam et Ève ont choisi de déterminer par eux-mêmes le bien et le mal plutôt que d’écouter leur Créateur. Paul parla de cette hostilité dans Romains 8 :7 : « Car l’affection de la chair est inimitié contre Dieu, parce qu’elle ne se soumet pas à la loi de Dieu, et qu’elle ne le peut même pas. » Mais cela signifie-t-il que nous devons rester hostiles à la loi ? Certainement pas ! Paul poursuit :
« Or, ceux qui vivent selon la chair ne sauraient plaire à Dieu. Pour vous, vous ne vivez pas selon la chair, mais selon l’Esprit, si du moins l’Esprit de Dieu habite en vous. Si quelqu’un n’a pas l’Esprit de Christ, il ne lui appartient pas » (Romains 8 :8-9).
Maintenant, que réalise l’Esprit de Dieu en nous ? Dieu rappela les Dix Commandements à Israël le Jour de la Pentecôte, comme l’appelle le Nouveau Testament. Près de quinze siècles plus tard, Dieu octroya le Saint-Esprit à Son Église naissante le même jour. Y a-t-il un lien entre ces deux Pentecôte ? Juste après la répétition des Dix Commandements, nous lisons : « Oh ! s’ils avaient toujours ce même cœur pour me craindre et pour observer tous mes commandements, afin qu’ils fussent heureux à jamais, eux et leurs enfants ! » (Deutéronome 5 :29).
Vous rendez-vous compte, chers amis, que l’hostilité à la loi est le problème que la nouvelle alliance rectifie ? Un changement de cœur est le but de la nouvelle alliance.
« Mais voici l’alliance que je ferai avec la maison d’Israël, après ces jours-là, dit le Seigneur : Je mettrai mes lois dans leur esprit, je les écrirai dans leur cœur ; et je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple » (Hébreux 8 :10).
La loi fut donnée à la Pentecôte quand Israël sortit d’Égypte, mais ils n’avaient pas à cœur de l’observer, aussi Dieu octroya-t-Il le Saint-Esprit lors de la première Pentecôte après la résurrection du Christ pour susciter une nouvelle attitude du cœur et de l’esprit en Son peuple. Sous la nouvelle alliance, non seulement la loi existe toujours, mais elle est encore plus délicate à observer, car nous devons respecter l’esprit ou l’intention de la loi aussi bien que la lettre, comme le montre le sermon de Jésus sur la montagne :
« Vous avez appris qu’il a été dit : Tu ne commettras point d’adultère. Mais moi, je vous dis que quiconque regarde une femme pour la convoiter a déjà commis un adultère avec elle dans son cœur » (Matthieu 5 :27-28).
Il vous a peut-être été dit que la loi de Dieu était pénible, mais est-ce bien ce que dit la Bible ? « Car l’amour de Dieu consiste à garder ses commandements. Et ses commandements ne sont pas pénibles » (1 Jean 5 :3).
Or, voici le vilain petit secret. La plupart des gens rationnels ne sont pas contre tous les commandements – seulement ceux sur lesquels ils ne sont pas d’accord, et le commandement avec lequel ils sont le plus en désaccord concerne le quatrième : « Souviens-toi du jour du sabbat, pour le sanctifier » (Exode 20 :8, Darby).
Ils sont d’accord avec neuf d’entre eux mais concluent que Dieu commit une erreur avec un commandement et envoya le Christ pour corriger l’erreur ! En fait, ils affirment que les Dix sont annulés mais que neuf ont été rétablis dans ce qu’ils appellent la « loi du Christ ».
Bien sûr, ils veulent aussi éluder les Jours saints bibliques pour pouvoir leur substituer des fêtes entièrement imprégnées de coutumes païennes. Apparemment, observer le dimanche et les fêtes païennes selon eux n’est pas un fardeau, et ne pas essayer de se sauver par ses œuvres. Mais se reposer le jour que Dieu choisit à la création – c’est-à-dire le septième jour – et observer Ses jours saints est un fardeau, puisque, selon eux, il s’agirait de se sauver par ses œuvres. Est-ce là ce que vous pensez mes amis ?
Je m’attends à bien mieux de votre part, chers téléspectateurs au Monde de Demain.
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Cinq clés permettant de comprendre si l’apôtre Paul contredit ou non les autres apôtres, et le Christ Lui-même :
Clé n° 1 : Paul a écrit des choses difficiles à comprendre.
Clé n° 2 : Il n’y a pas besoin de la grâce là où il n’y a pas de loi.
Clé n° 3 : La parabole du tribunal.
Clé n° 4 : Le cœur du problème est la signification de la justification.
Clé n° 5 : Comprendre ce qui se cache derrière l’hostilité à la loi.