[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]
Le livre de l’Apocalypse intrigue des millions de personnes. Beaucoup le considèrent comme un livre scellé impossible à comprendre. D’autres y lisent leurs propres idées préconçues, divergentes et contradictoires. Parmi les nombreux mystères que recèle ce livre remarquable figurent sept lettres adressées à sept congrégations en Asie Mineure.
Pourquoi ces congrégations du premier siècle ont-elles été choisies parmi toutes celles qui existaient à l’époque ? Pourquoi leurs messages font-ils partie de l’Apocalypse ? Et sont-ils pertinents pour nous aujourd’hui ? Ce ne sont là que quelques-unes des nombreuses questions que les gens se posent au sujet des lettres aux sept Églises, consignées dans le deuxième et le troisième chapitre de l’Apocalypse.
Ces messages sont bien plus pertinents pour vous que vous ne l’imaginez, et vous devez savoir en quoi ils consistent. Alors, restez avec moi pour que je réponde à ces questions à partir des pages de la Bible.
La clé pour comprendre : un don de Dieu ?
Aujourd’hui, je vais vous expliquer un grand mystère qui se trouve dans ce dernier livre de la Bible, difficile à comprendre : l’Apocalypse. Des érudits se sont interrogés sur la signification des sept lettres adressées à sept congrégations en Asie Mineure, telles que décrites aux chapitres deux et trois, mais vous pouvez les comprendre, comme vous le verrez dans l’émission d’aujourd’hui.
Le livre de l’Apocalypse est rempli de symboles : d’étoiles, de chandeliers, de bêtes à plusieurs têtes avec des cornes, des trompettes, et bien plus encore. Le chiffre sept est significatif puisque nous y lisons au sujet de sept messagers, sept Églises, sept étoiles, sept chandeliers d’or, sept trompettes et sept derniers fléaux. Mais il n’y a pas de fin au nombre d’interprétations que les gens ont donné à ce livre déroutant, alors comment pouvez-vous en être sûr ? Comment pouvez-vous savoir si votre compréhension est correcte ?
Les réponses à ces questions essentielles se trouvent ailleurs dans ce recueil de livres que nous appelons « la Bible ».
« En ce temps-là, Jésus prit la parole, et dit : Je te loue, Père, Seigneur du ciel et de la terre, de ce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents, et de ce que tu les as révélées aux enfants » (Matthieu 11 :25).
Et, voici ce que l’apôtre Paul écrivit dans la première épître aux Corinthiens :
« Aussi est-il écrit : Je détruirai la sagesse des sages, et je rendrai nulle l’intelligence des intelligents. Où est le sage ? où est le scribe ? où est le raisonneur de ce siècle ? Dieu n’a-t-il pas convaincu de folie la sagesse du monde ? » (1 Corinthiens 1 :19-20).
Paul continue en expliquant à partir du verset 26 :
« Considérez, frères, que parmi vous qui avez été appelés il n’y a ni beaucoup de sages selon la chair, ni beaucoup de puissants, ni beaucoup de nobles. Mais Dieu a choisi les choses folles du monde pour confondre les sages […] afin que personne ne se glorifie devant Dieu » (1 Corinthiens 1 :26-27, 29).
Ainsi, mes chers amis, selon la Bible, ce n’est pas une question d’intelligence humaine, mais de Dieu qui choisit à qui Il révélera Son message. C’est ce que montre le chapitre suivant :
« Nous prêchons la sagesse de Dieu, mystérieuse et cachée, que Dieu, avant les siècles, avait prédestinée pour notre gloire, sagesse qu’aucun des chefs de ce siècle n’a connue, car, s’ils l’avaient connue, ils n’auraient pas crucifié le Seigneur de gloire. Mais, comme il est écrit, ce sont des choses que l’œil n’a point vues, que l’oreille n’a point entendues, et qui ne sont point montées au cœur de l’homme, des choses que Dieu a préparées pour ceux qui l’aiment » (1 Corinthiens 2 :7-9).
Si cela est vrai, quel espoir avons-nous ? La réponse se trouve au verset suivant : « Dieu nous les a révélées par l’Esprit » (1 Corinthiens 2 :10).
Si nous voulons comprendre correctement la Bible, y compris le livre de l’Apocalypse, il faut que Dieu nous le révèle par la puissance de Son Esprit. Beaucoup de gens pensent qu’ils ont l’Esprit de Dieu, mais est-ce le cas ? Et vous ? Et comment pouvez-vous le savoir ? Croirons-nous à la réponse donnée par la Bible ? Le cas échéant, reportez-vous au livre des Actes : « Nous sommes témoins de ces choses, de même que le Saint-Esprit, que Dieu a donné à ceux qui lui obéissent » (Actes 5 :32).
Le professeur William Ramsay a écrit ce qui est considéré par beaucoup comme le livre définitif sur les lettres aux sept Églises. Il ne fait aucun doute que c’était un homme d’une grande intelligence et d’un grand savoir, mais il est évident qu’il n’a pas compris la raison fondamentale pour laquelle ces lettres se trouvent dans l’Apocalypse.
De la part de Dieu, par le Christ et pour les saints
Certaines personnes supposent souvent à tort que les érudits de la Bible croient qu’elle est la parole de Dieu. Mais ce n’est pas le cas de tous. Le raisonnement humain entre en jeu et beaucoup d’entre eux sélectionnent ce qu’ils acceptent être vrai dans la Bible.
À la lecture du livre Les lettres aux sept Églises d’Asie du professeur Ramsay, il est évident que celui-ci considérait le livre de l’Apocalypse comme l’œuvre de l’apôtre Jean. Ceci devient évident dans sa phrase d’ouverture au chapitre 4 où il se réfère au livre de l’Apocalypse comme étant « la révélation de saint Jean » (page 35).
Comment quelqu’un de son intelligence peut-il passer à côté de la vérité révélée dans les premiers mots du livre qu’il essaie d’expliquer ? Pour être juste, il n’est pas le seul, car même certains traducteurs de la Bible n’ont pas compris qu’il ne s’agit pas de la révélation de Jean, mais de celle de Jésus-Christ. Parmi eux, on trouve les traducteurs de la vénérable version King James, en anglais, qui donne son titre au livre : « La révélation de saint Jean le divin. »
La version New King James l’intitule correctement : « La révélation [non pas de Jean, mais] de Jésus-Christ. »
Ce n’est pas un petit détail, car il révèle l’état d’esprit de nombreux traducteurs et érudits. Le professeur Ramsay voit clairement le livre de l’Apocalypse comme l’œuvre d’un homme, plutôt que comme inspiré par Dieu. Cette citation, tirée du livre de Ramsay, illustre ce que j’entends :
« Dans cette œuvre, juive par son origine et son plan général […] est inséré cet épisode des sept lettres […] Il devrait donc y avoir une raison pour que l’auteur exige l’insertion impérative d’un tel épisode dans une œuvre si diverse » (page 35).
Ramsay explique ensuite que ces lettres étaient une réflexion après coup, puisque, à part les récits historiques des Évangiles et du livre des Actes, le reste du Nouveau Testament est constitué de lettres. Par conséquent :
« Dans le développement ultérieur de la pensée de saint Jean, il est clair qu’il avait reconnu les lacunes et l’insuffisance des formes littéraires juives courantes. Il est fort probable que la perception de ce fait lui est venue pendant la composition de l’Apocalypse, et que les sept lettres, bien que placées près du début et soigneusement adaptées à cette position, ont été la dernière partie de l’œuvre à être conçue » (page 36).
Mais loin d’être une réflexion après coup, les lettres aux sept Églises sont au cœur du thème du livre – c’est-à-dire le Jour du Seigneur, qui culmine avec le retour de Jésus-Christ.
Les premiers mots de l’Apocalypse sont tous importants car ils nous révèlent d’où vient le message, qui nous ouvre l’entendement, qui l’a écrit et à qui il est adressé. Si vous avez une Bible, je vous invite à vous y reporter et à la consulter. Comme nous le disons souvent dans cette émission, ne nous croyez pas simplement sur parole. Croyez-nous parce que vous l’avez lu dans votre propre Bible. Donc, si vous avez une Bible, reportez-vous au dernier livre, le livre de l’Apocalypse, au premier chapitre, où nous examinerons les deux premiers versets. Nous y lisons ce qui suit :
- « Révélation de Jésus-Christ… »
Ainsi, Jésus, et non Jean, est Celui qui ouvre notre compréhension au message. C’est Lui qui nous le révèle. Mais quelle est la source de cette révélation ?
- « …que Dieu lui a donnée… »
Le message vient de Dieu le Père et est révélé par Jésus-Christ. Mais à qui le message doit-il s’adresser ? Est-ce le monde en général ? Ou est-ce plus restreint que cela ?
- « …pour montrer à ses serviteurs… »
Il est clair que le message est destiné aux serviteurs de Dieu. C’est pourquoi le message n’est pas compris par tous, comme nous allons le voir. Remarquez ensuite ce que cela implique :
- « …les choses qui doivent arriver bientôt… »
Une lecture attentive du livre montre que beaucoup de choses parlent des temps dans un futur lointain, mais qu’il relate aussi des événements qui doivent se produire bientôt. Nous découvrons ensuite que ce message révélé devait être transmis à Jean.
- « …et qu’il a fait connaître, par l’envoi de son ange, à son serviteur Jean. »
Tout cela se trouve dans Apocalypse 1 :1. Le verset suivant explique que Jean a reçu trois choses à consigner. Il devait prendre :
- la parole de Dieu
- le témoignage de Jésus-Christ
- et, tout ce qu’il a vu…
…aux serviteurs de Dieu, mais comment Dieu définit-Il ces serviteurs dans le livre ? C’est la question cruciale qui est presque universellement mal comprise. Pourtant, la réponse est juste sous nos yeux.
La véritable histoire de l’Église de Dieu
Revoyons d’abord ce que nous avons appris dans Apocalypse 1 :1-2. Le message de l’Apocalypse provient de Dieu, mais il faut que Jésus-Christ l’ouvre à notre compréhension.
Le message du livre entier devait être livré aux serviteurs de Dieu. Et Jean devait consigner par écrit la parole de Dieu, le témoignage de Jésus-Christ et tout ce qu’il a vu.
Qui sont donc les serviteurs de Dieu ? Cette question peut sembler simple, mais le livre de l’Apocalypse révèle une réponse surprenante. Jean a reçu l’ordre de transmettre le message à ces serviteurs et c’est exactement ce qu’il a fait, comme il est indiqué immédiatement après le prologue : « Jean aux sept Églises qui sont en Asie » (Apocalypse 1 :4).
Les sept Églises d’Asie Mineure sont synonymes de serviteurs de Dieu. On le voit encore au verset 11, où les Églises sont mentionnées par leur nom :
« Ce que tu vois… » [Cela veut dire toutes les choses qu’il a vues, pas seulement les sept lettres, mais l’ensemble de l’Apocalypse.] Ce que tu vois, écris-le dans un livre, et envoie-le aux sept Églises, à Éphèse, à Smyrne, à Pergame, à Thyatire, à Sardes, à Philadelphie, et à Laodicée » (Apocalypse 1 :11).
Nous lisons ensuite aux versets 12 à 16 que Jean a consigné une vision du Christ glorifié marchant au milieu de sept chandeliers d’or avec sept étoiles dans Ses mains. Que peuvent bien signifier ces chandeliers et ces étoiles ? La réponse se trouve au verset 20 :
« Le mystère des sept étoiles que tu as vues dans ma droite, et des sept chandeliers d’or. Les sept étoiles sont les anges des sept Églises, et les sept chandeliers sont les sept Églises » (Apocalypse 1 :20).
Il y avait d’autres congrégations en Asie Mineure à l’époque, mais ces sept-là avaient quelque chose de spécial. D’une part, elles se situaient toutes le long d’une voie postale où le livre pouvait être acheminé d’une Église à la prochaine. De plus, on voit le Christ marchant au milieu d’elles, alors qu’elles sont représentées par les chandeliers. N’est-il pas clair maintenant que les sept Églises d’Asie Mineure représentent les serviteurs de Dieu à travers le temps ? Cela est confirmé à la fin du livre, où l’on utilise indifféremment les termes « serviteurs » et « Églises ».
« Il me dit : Ces paroles sont certaines et véritables ; et le Seigneur, le Dieu des esprits des prophètes, a envoyé son ange pour montrer à ses serviteurs les choses qui doivent arriver bientôt » (Apocalypse 22 :6).
« Moi Jésus, j’ai envoyé mon ange pour vous attester ces choses dans les Églises » (Apocalypse 22 :16)
Loin d’être une réflexion après coup, les messages aux sept Églises sont au cœur du thème de l’ensemble du livre, à savoir le Jour du Seigneur, qui culmine avec le retour de Jésus-Christ.
Le plan de l’Apocalypse est assez impressionnant quand on y regarde de plus près. Les serviteurs de Dieu sont synonymes des sept Églises.
Les chapitres 2 et 3 nous disent qui sont les serviteurs de Dieu à travers l’Histoire.
Le chapitre 4 décrit le trône de Dieu, qui est la source du message.
Le chapitre 5 montre que le message du livre scellé est ouvert par l’Agneau de Dieu.
Mais pour en revenir aux lettres elles-mêmes, elles s’appliquent de trois manières différentes.
- Les lettres décrivent sept attitudes ou conditions spirituelles trouvées dans sept congrégations littérales.
Les messages comportent à la fois des encouragements positifs ainsi que des avertissements et des d’appels à se repentir des mauvaises attitudes que l’on trouve dans chaque Église. Mais les avertissements vont au-delà d’une seule congrégation et concernent tous les serviteurs de Dieu. C’est pourquoi nous trouvons cette exhortation à la fin de chaque lettre :
- « Que celui qui a des oreilles entende ce que l’Esprit dit aux Églises » (Apocalypse 2 :7).
Les messages, tout en étant spécifiquement destinés à des congrégations en particulier, contiennent également des conseils et des avertissements pour toutes les autres. Il existe également une troisième application de ces lettres, qui a intrigué des érudits et ceux qui étudient la Bible depuis des siècles.
- Les Églises représentent les ères, ou les époques, à travers lesquelles le vrai christianisme parcourt les siècles.
On constate qu’il y a des étapes ou des époques historiques, en analysant les lettres à la deuxième Église, Smyrne, et à la sixième Église, Philadelphie. Regardons d’abord Smyrne :
« Ne crains pas ce que tu vas souffrir. Voici, le diable jettera quelques-uns de vous en prison, afin que vous soyez éprouvés, et vous aurez une tribulation de dix jours. Sois fidèle jusqu’à la mort, et je te donnerai la couronne de vie » (Apocalypse 2 :10).
Ceux qui étudient la Bible connaissent le principe d’un jour pour une année que l’on trouve dans les Écritures. L’Histoire révèle qu’il y a eu une période de tribulation sévère, comme le prédisait cette Écriture. Remarquez le principe d’un jour pour une année tel qu’il s’applique à dix années de persécution, expliqué dans le commentaire d’Adam Clarke :
« Puisque les jours dans ce livre sont ce qu’on appelle communément des jours prophétiques, chacun correspondant à une année, les dix années de tribulation peuvent signifier “dix années de persécution” ; et c’était précisément la durée de la persécution sous Dioclétien, pendant laquelle toutes les Églises asiatiques ont été gravement affligées » (“Apocalypse 2 :10”, Adam Clarke’s Commentary, 1967, page 1335).
Cette persécution s’est produite entre 303 et 313 apr. J.-C., soit plus de 200 ans après que Jean eut écrit ces messages. De plus, cette persécution s’est abattue sur toutes les Églises d’Asie Mineure, et pas seulement sur celle de Smyrne. Ce message ne peut donc pas s’appliquer uniquement à une seule congrégation du vivant de Jean, mais aussi à une ère de l’Église de Dieu.
Regardons maintenant la sixième Église : Philadelphie. Nous trouvons ici une référence claire au temps de la fin tel qu’il est décrit dans l’Apocalypse :
« Parce que tu as gardé la parole de la persévérance en moi, je te garderai aussi à l’heure de la tentation qui va venir sur le monde entier, pour éprouver les habitants de la terre » (Apocalypse 3 :10).
Ainsi, la deuxième Église, Smyrne, a connu un temps de persécution, au cours du 4ème siècle apr. J.-C. et la sixième Église, Philadelphie, est active à la fin des temps, quand une époque de tribulation s’abattra sur le monde entier. Mais il y a un problème. Si les preuves montrent clairement une progression de l’histoire de l’Église dans le temps, toutes les pièces du puzzle ne semblent pas s’emboîter. Alors, que pourrait-il nous manquer ?
D’éminents érudits ne peuvent pas relier l’Église censément chrétienne avec les sept Églises d’Asie Mineure. Pourquoi ?
Un avertissement pour les croyants à notre époque
Nous avons évoqué précédemment l’introduction de ce livre mystérieux :
« Révélation de Jésus-Christ, que Dieu lui a donnée pour montrer à ses serviteurs les choses qui doivent arriver bientôt, et qu’il a fait connaître, par l’envoi de son ange, à son serviteur Jean » (Apocalypse 1 :1).
Les chapitres suivants apportent des précisions complémentaires :
Le chapitre 4 donne la source du message, qui est Dieu le Père sur Son trône.
Le chapitre 5 dit que le message se trouve dans un livre scellé de sept sceaux que seul l’Agneau de Dieu peut ouvrir.
Nous connaissons donc la source et Celui qui révèle le message. Mais qu’en est-il des serviteurs de Dieu, à qui le message devait être adressé ?
Les chapitres 2 et 3 s’adressent aux serviteurs de Dieu à travers les siècles.
Alors, pourquoi cette connaissance est-elle si peu comprise ? La réponse peut être discernée à partir de deux autres chapitres de l’Apocalypse. Le chapitre 12 décrit l’Église de Dieu comme une petite Église persécutée qui dut fuir les grandes métropoles de l’Empire romain pendant une grande partie des deux mille dernières années. Parce que ce chapitre se réfère à la nation physique d’Israël au début, certains supposent qu’il n’a rien à voir avec l’Église, mais le fait qu’il se réfère à l’Église apparaît clairement dans la progression du chapitre, depuis la naissance, la mort et la résurrection du Christ jusqu’à la fin.
Le verset 9 nous apprend que Satan, le diable, séduit le monde entier. Comment cela peut-il être possible si la plus grande religion du monde se veut professer le christianisme ? Nous apprenons ensuite que Satan essaiera une fois de plus de s’emparer du trône de Dieu, mais qu’il sera à nouveau précipité sur cette Terre où il s’emploiera immédiatement à détruire et à persécuter l’Église.
« Quand le dragon vit qu’il avait été précipité sur la terre, il poursuivit la femme qui avait enfanté le fils » (Apocalypse 12 :13).
La femme, c’est-à-dire l’Église, doit alors fuir dans le désert pour être protégée du serpent qui tente de la détruire, mais tous les membres de l’Église ne fuient pas.
« Et, de sa gueule, le serpent lança de l’eau comme un fleuve derrière la femme, afin de l’entraîner par le fleuve. Mais la terre secourut la femme, elle ouvrit sa bouche et engloutit le fleuve que le dragon avait lancé de sa gueule » (Apocalypse 12 :15-16).
Remarquez bien. Il ne s’agit pas de l’Israël dans le sens physique, mais de la vraie Église de Dieu.
« Et le dragon fut irrité contre la femme, et il s’en alla faire la guerre au reste de sa postérité, à ceux qui gardent les commandements de Dieu et qui retiennent le témoignage de Jésus » (Apocalypse 12 :17).
Les chapitres 2, 3 et 12 font référence à la véritable Église de Dieu, mais le chapitre 17 parle d’une autre femme, une femme déchue – une Église apostate. Certains pensent savoir de quelle Église il s’agit. Elle est appelée la mère des prostituées. Voici sa description :
« Sur son front était écrit un nom, un mystère : Babylone la grande, la mère des prostituées et des abominations de la terre » (Apocalypse 17 :5).
Voici maintenant l’une des questions les plus importantes que l’on ne vous posera jamais : Si vous pouvez identifier la « mère des prostituées », alors qui sont ses filles, ces Églises prostituées ?
La raison pour laquelle si peu de gens peuvent relier l’histoire de l’Église, telle qu’elle est révélée dans les sept lettres aux sept Églises d’Asie, est qu’ils cherchent l’Église au mauvais endroit.
Mais si l’on regarde au bon endroit, il y a un message sérieux pour nous. Alors que la sixième ère de l’Église proclame avec zèle le véritable Évangile dans le monde entier et avertit le monde de la direction qu’il prend, la toute dernière ère est marquée par un esprit tiède, pensant qu’elle n’a besoin de rien. En conséquence, le Christ la vomira de Sa bouche dans la grande tribulation pour la réveiller. Maintenant, je vous laisse avec une dernière question. Quelle situation vous correspond le mieux, mes chers amis ? Pensez-y.
Merci d’avoir regardé. Pour en savoir plus sur ce qui est arrivé à l’Église que Jésus a bâtie, commandez un exemplaire gratuit ou lisez en ligne : L’Église de Dieu à travers les âges.