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Mon épouse a récemment présenté un cours à de jeunes femmes sur la façon de maintenir une maison propre. Cela peut sembler sexiste pour certains, mais la vérité est que si une maison est propre et ordonnée, c’est probablement une femme qui en a pris l’initiative. Voici une information extraite de son cours : un chercheur de l’université de l’Indiana « a découvert que les individus vivant dans une maison propre sont en meilleure santé que ceux vivant dans une maison en désordre ». D’autres chercheurs ont découvert que les femmes « décrivant leur espace de vie comme “désordonné” ou rempli de “projets inachevés” étaient plus susceptibles d’être déprimées et fatiguées que les femmes décrivant leur maison comme “reposante” et “réparatrice”. Les chercheurs ont également constaté que les femmes dont la maison était désordonnée présentaient des niveaux plus élevés de cortisol, l’hormone du stress. »1
Nos mères en savaient peut-être plus que nous ne le pensions lorsqu’elles disaient que « la propreté et la piété font bon ménage ». Ce principe général se retrouve également dans la Bible. Adam fut placé dans un magnifique jardin « pour le cultiver et pour le garder » (Genèse 2 :15). Il devait en maintenir sa beauté et non le laisser se dégrader. « Les fils d’Israël montèrent en ordre de bataille hors du pays d’Égypte » (Exode 13 :18, Darby). Ils installèrent également leur camp de manière ordonnée (Nombres 2 :1-2).
Au cours des camps d’été pour les jeunes de l’Église du Dieu Vivant, nous nous inspirons d’un principe rapporté par l’apôtre Paul afin d’enseigner aux membres de Corinthe à maintenir l’ordre et éviter la confusion : « Car Dieu n’est pas un Dieu de désordre, mais de paix », avant d’ajouter : « Que tout se fasse avec bienséance et avec ordre » (1 Corinthiens 14 :33, 40). Il parlait de la manière d’organiser les assemblées de sabbat, mais ce principe s’applique à tous les aspects de la vie.
Cependant, cela engendre une question : puisque Dieu n’est pas l’auteur de la confusion, pourquoi voyons-nous un tel chaos religieux ?
Notre monde est profondément confus au sujet de son Créateur. Des centaines de millions de personnes se prosternent devant des objets en bois, en métal, en pierre ou en plastique qui représentent des dieux à leurs yeux. Des millions d’autres adorent des idoles immatérielles, c’est-à-dire des idées ou des concepts qu’ils voient comme des dieux dans leur esprit.
Le monde compte environ 2,4 milliards de chrétiens, 1,9 milliard de musulmans, 1,2 milliard d’hindous et des centaines de millions d’adeptes d’autres religions établies.2 Pourtant, au sein même de ces religions, il n’y a pas d’harmonie. Il existe des divisions, majeures et mineures, au sein de l’islam et du judaïsme, mais c’est dans le christianisme que règne la plus grande confusion. Il n’y a même pas de consensus sur le nombre de dénominations « chrétiennes » ! Or selon la Bible, Dieu n’est pas l’auteur de la confusion. Comment en sommes-nous arrivés à un tel désordre ?
Dès le commencement, l’humanité refusa d’accepter la domination de Dieu sur Sa création. Lorsque Adam eut le choix entre faire confiance à son Créateur ou se fier à lui-même pour déterminer le bien et le mal, il opta pour la seconde solution, puis nous avons suivi cet exemple tout au long de l’histoire de l’humanité. La Bible relate la confiance en soi de l’humanité et ses conséquences. Par exemple, le livre des Juges est un des plus sanglants de la Bible, dont le dernier verset explique le problème fondamental : en l’absence d’une autorité supérieure, chacun doit décider pour soi-même. « En ce temps-là, il n’y avait point de roi en Israël. Chacun faisait ce qui lui semblait bon » (Juges 21 :25).
Bien sûr, Dieu est le véritable roi, mais Il est la dernière autorité à laquelle les humains sont prêts à se soumettre, comme Paul l’expliqua dans Romains 8 :7 : « L’affection de la chair [l’esprit charnel] est inimitié contre Dieu, parce qu’elle ne se soumet pas à la loi de Dieu, et qu’elle ne le peut même pas. » L’homme naturel, y compris celui qui prétend suivre le Christ, rejette l’autorité de Dieu sur sa vie. C’est pourquoi le premier signe que Jésus donna en décrivant la fin des temps est celui du christianisme de contrefaçon (Matthieu 24 :3-4). « Car plusieurs viendront sous mon nom, disant : C’est moi qui suis le Christ. Et ils séduiront beaucoup de gens » (verset 5). Plusieurs de ceux qui viendront en Son nom (revendiquant Son autorité) reconnaîtront que Jésus est le Christ, mais ils séduiront beaucoup de gens avec leur message.
Ces idées contradictoires sur Dieu et sur ce qu’Il attend de notre part ne peuvent pas toutes être correctes, même si certains pensent le contraire. Tout comme le désordre physique nous affecte, le désordre spirituel fait des ravages – provoquant du stress, de la confusion, des guerres et une réduction de l’espérance de vie. Lorsque Dieu nous demande de ne pas L’adorer comme le font les autres nations (Deutéronome 12 :29-32), beaucoup de gens se disent : « Tant que nous célébrons un jour sur sept, peu importe lequel » ou « Tant que nous le faisons pour Jésus, il n’y a pas de mal à célébrer une fête “chrétienne” inspirée d’une déesse païenne de la fertilité. » Ceux qui tentent de contourner les doctrines clairement énoncées dans les Écritures rationnalisent ainsi une multitude d’idées.
La Bible utilise souvent une femme pour symboliser une Église (Éphésiens 5 :31-32). L’Église de Dieu est désignée comme une vierge pure qui épousera le Christ (2 Corinthiens 11 :2 ; Apocalypse 19 :7-9). Cependant, Apocalypse 17 présente une femme très différente appelée « la grande prostituée ». Elle chevauche une bête à sept têtes et à dix cornes. Ses couleurs sont le pourpre et l’écarlate (verset 4), elle est responsable de la mort des véritables serviteurs de Dieu (verset 6), elle est « assise [sur] des peuples, des foules, des nations et des langues » (verset 15). « C’est la grande ville qui a la royauté sur les rois de la terre » (verset 18). Si cela ne suffit pas à l’identifier, elle a également un nom écrit sur son front, « un mystère : Babylone la grande, la mère des prostituées et des abominations de la terre » (verset 5).
Le nom de Babylone provient de la ville de Babel, où l’humanité rebelle chercha à défier Dieu, qui confondit alors leurs langues pour mettre fin à leur rébellion et les disperser sur la Terre (Genèse 11 :1-9). Babel est aussi la ville d’où Nimrod régnait et où il fonda une religion à mystères. C’est de là que vient le nom que nous venons de lire. Cependant, notez que cette femme déchue est une Église-mère (la “mère des prostituées”). Songez à ce que cela signifie ! Des filles sont sorties d’elle. Il est étonnant que certains soient capables d’identifier la grande prostituée mais ne réalisent pas qui sont ses filles ni comment ils pourraient être associés à l’une d’entre elles !
En comparaison, la véritable Église de Dieu n’est pas une grande organisation qui façonne le monde. C’est un petit groupe (Luc 12 :32) qui est persécuté. Lorsque Jésus fut arrêté, la veille de la crucifixion, Il avertit Ses disciples : « Souvenez-vous de la parole que je vous ai dite : Le serviteur n’est pas plus grand que son maître. S’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront aussi ; s’ils ont gardé ma parole, ils garderont aussi la vôtre » (Jean 15 :20). Il déclara également : « Entrez par la porte étroite. Car large est la porte, spacieux le chemin qui mènent à la perdition, et il y en a beaucoup qui entrent par là. Mais étroite est la porte, resserré le chemin qui mènent à la vie, et il y en a peu qui les trouvent » (Matthieu 7 :13-14).
Jésus-Christ interviendra bientôt de façon spectaculaire dans les affaires du monde. Il mettra fin au désordre, à la confusion, à la politique, au chaos dans la religion, ainsi qu’aux querelles entre voisins et nations. C’est le message que nous proclamons au Monde de Demain.