[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]
Remettre en question des traditions anciennes
Le « Dimanche des Pâques » était un jour amusant lorsque j’étais enfant. Qui n’aime pas la chasse au trésor ? Nous décorions des œufs, écrivions des noms dessus et les cachions les uns aux autres. Puis nous partions à la recherche de ceux qui portaient notre nom. Parfois, nous participions à de grandes chasses au trésor où des dizaines d’enfants partaient à la recherche d’un œuf à ajouter à leur panier. Tout cela semblait être un amusement inoffensif. Qui pourrait y trouver à redire ?
Devenus adultes, nous ne nous sommes jamais arrêtés pour nous demander :
- Pourquoi faisons-nous cela ?
- Quel rapport ont ces traditions avec la résurrection du Christ ?
- Qu’est-ce que des œufs et des lapins ont à voir avec la résurrection ?
- D’où vient le nom des Pâques ?
- Ces questions sont-elles vraiment pertinentes ?
- Quelle différence cela fait-il ?
Malheureusement, trop d’adultes ne s’interrogent jamais à ce sujet. Il semble presque sacrilège de remettre en question des traditions aussi anciennes. Mais est-ce le cas ?
Dans l’émission d’aujourd’hui du Monde de Demain, je répondrai à ces questions. Je vous montrerai aussi, à partir de la Bible, quel est le seul signe que Jésus dit qu’Il donnerait aux chefs religieux pour prouver qu’Il était celui qu’Il affirmait être – le Fils de Dieu – et comment les traditions des Pâques contredisent ce signe. Je vous offrirai également une ressource informative qui répondra aux questions suivantes : Quel jour Jésus fut-Il crucifié et quel jour fut-Il ressuscité ? Si vous pensez que la crucifixion eut lieu un vendredi et la résurrection un dimanche matin, vous ne pouvez pas être davantage dans l’erreur, et je vous le prouverai à partir des pages de la Bible. Comme nous le disons souvent : « Ne nous croyez pas simplement parce que nous le disons. Croyez-le parce que vous pouvez le prouver par vous-même en lisant les pages de la Bible. » Dépoussiérez donc votre Bible, et ayez de quoi écrire pour noter les passages des Écritures, et pour commander notre brochure gratuite : La vérité au sujet des Pâques.
La tradition du “Vendredi saint” et du “Dimanche des Pâques” contredit les paroles de Jésus
Je vous souhaite à tous une chaleureuse bienvenue de la part de toute l’équipe du Monde de Demain. Dans l’émission d’aujourd’hui, je pose des questions sur la fête pascale et j’y réponds. Je vous montrerai également, à partir des pages de la Bible, que Jésus ne fut pas crucifié un vendredi et qu’Il ne fut pas ressuscité un dimanche matin. Je sais que cela en surprendra plus d’un, mais vous pouvez le prouver par vous-même, et vous devez le faire, parce que cette tradition contredit les propres paroles de Jésus sur le signe qu’Il avait dit qu’Il donnerait aux chefs religieux, qui montrerait qu’Il est le Messie.
Avant de répondre, évoquons quelques autres traditions qui devraient inciter toute personne réfléchie à s’asseoir et à s’interroger sérieusement. Pourquoi, par exemple, la fête devant célébrer la résurrection du Christ porte-t-elle en anglais le nom d’une déesse païenne ? Réfléchissez-y, pourquoi ? Voici une histoire documentée que vous pouvez lire dans notre brochure gratuite, La vérité au sujet des Pâques :
« Plusieurs ouvrages évoquent un lien entre Éostre et l’ancienne déesse très populaire Ishtar : “De la même manière, les érudits spéculent sur le fait qu’Éostre, la déesse anglo-saxonne du printemps, dont le nom est à l’origine du terme anglais actuel ‘Easter’ [les Pâques], pourrait être étymologiquement reliée à Ishtar” (“Ishtar”, New World Encyclopedia).
L’Église grecque-catholique melkite reconnaît ces informations sur l’origine du mot “Easter”, tout en donnant une orthographe un peu différente d’Ishtar. Le mot anglais actuel “Easter” vient du vieil anglais et il se référait originellement à la déesse nordique de la fertilité, Istra – qui était représentée sous la forme d’un lapin […] mais pourquoi Istra était-elle représentée par un lapin ? Les historiens confirment que cette divinité mythologique, dont le nom est à la fois orthographié Ishtar ou Istra, était connue comme la déesse de la fertilité et que le lapin est un symbole bien connu de la fertilité.
Le lapin n’est pas le seul symbole de la fertilité qui nous est parvenu depuis l’Antiquité. “Le jour férié a lieu au début du printemps, et il est clairement associé aux anciens mythes de la fertilité et de la renaissance des héros […] Pour beaucoup, les Pâques [Easter] sont associées avec des symboles de la fertilité comme le lapin de Pâques, les œufs de Pâques et le lys de Pâques” (“Easter”, Oxford Companion to World Mythology, page 111) » (Weston, La vérité au sujet des Pâques, pp. 8-9).
Ces propos sont extraits de notre brochure La vérité au sujet des Pâques, que vous pouvez vous procurer gratuitement. En plus d’associer des coutumes et des traditions païennes à l’adoration du vrai Dieu, contrairement à l’ordre divin, nous constatons que même la partie des Pâques qui est censée provenir de la Bible est terriblement entachée d’erreurs.
Un examen attentif du signe de Jonas
Nombreux sont ceux qui croient que Jésus fut crucifié en fin d’après-midi, un vendredi, mis dans un sépulcre ce jour-là et qu’Il ressuscita tôt le dimanche matin. Mais est-ce bien ce que nous dit la Bible qui est la seule source légitime capable de répondre correctement à cette question ? Alors, qu’est-ce que la Bible dit exactement ?
« Alors quelques-uns des scribes et des pharisiens prirent la parole, et dirent : Maître, nous voudrions te voir faire un miracle. Il leur répondit : Une génération méchante et adultère demande un miracle ; il ne lui sera donné d’autre miracle que celui du prophète Jonas. Car, de même que Jonas fut trois jours et trois nuits dans le ventre d’un grand poisson, de même le Fils de l’homme sera trois jours et trois nuits dans le sein de la terre » (Matthieu 12 :38-40).
Réfléchissez. Jésus dit qu’aucun miracle ne serait donné à cette génération méchante et adultère, si ce n’est le miracle de Jonas : Jésus serait dans la tombe exactement aussi longtemps que Jonas l’a été dans le ventre d’un grand poisson. Quelle fut cette durée ? Trois jours et trois nuits !
Entre le vendredi après-midi et le dimanche matin, vous avez beau essayer, vous n’arriverez jamais à trouver trois jours et trois nuits. Même si vous comptiez des jours partiels vous n’y parviendrez pas, mais essayons.
Les Écritures nous disent que Jésus fut mis dans le sépulcre juste avant le coucher du soleil, certains comptant quelques minutes du vendredi avant le coucher du soleil comme le premier jour. La nuit du vendredi compterait pour une nuit et la partie diurne du samedi serait le deuxième jour et la nuit du samedi serait la deuxième nuit. Maintenant, si Jésus fut ressuscité le dimanche matin après le lever du soleil, nous pourrions compter cela comme le troisième jour, mais où est la troisième nuit ? Elle n’existe tout simplement pas !
Nous devons donc conclure à l’une des trois possibilités suivantes concernant la tradition du « Vendredi saint » et du « Dimanche des Pâques » :
- Jésus s’est trompé et n’est donc pas notre Sauveur.
- La tradition du « Vendredi saint » et du « Dimanche des Pâques » est erronée.
- Nous n’avons pas bien compris le signe que Jésus donna.
Alors, laquelle de ces trois est correcte ? Si Jésus s’est trompé, nous avons un sérieux problème. Or, c’est exactement ce que prétend une source. Avons-nous bien compris le signe ? Lisons donc à nouveau le passage de Matthieu 12, et voyons ce qu’il dit attentivement :
« Une génération méchante et adultère demande un miracle ; il ne lui sera donné d’autre miracle que celui du prophète Jonas. Car, de même que Jonas fut trois jours et trois nuits dans le ventre d’un grand poisson, de même le Fils de l’homme sera trois jours et trois nuits dans le sein de la terre » (Matthieu 12 :39-40).
Jésus voulait-Il littéralement dire trois jours et trois nuits ? Aussi choquant que cela puisse paraître, le commentaire biblique Abingdon nous dit carrément que Jésus s’est trompé : « La déclaration faite n’est pas correcte, car Jésus fut seulement dans le tombeau du vendredi soir au dimanche à l’aube » (Abingdon Bible Commentary, à propos de Matthieu 12 :40).
En réalité, la plupart des commentateurs ne considèrent pas la déclaration du Christ comme littérale. Pourquoi ? Principalement parce qu’ils ne veulent pas renoncer à leurs traditions et qu’ils doivent trouver un moyen de les adapter aux Écritures. Pour ce faire, ils déclarent qu’un jour et une nuit combinés signifient simplement un seul jour de 24 heures, mais qu’un segment de n’importe quelle durée de la journée est suffisant.
Cependant, nous devons nous rappeler que les paroles de Jésus furent consignées en langue grecque, et il se peut que l’expression grecque utilisée dans ce verset signifie des segments de trois jours, bien que, comme je viens de le lire, le commentaire biblique Abingdon rejette cette idée. Mais il y a un plus grand problème ici. Matthieu 12 :40 ne dépend pas d’une seule langue. Plus important encore, nous devons nous rappeler ce que Jésus dit dans Matthieu 12 :40 : « Car, de même que Jonas fut trois jours et trois nuits dans le ventre d’un grand poisson, de même le Fils de l’homme sera trois jours et trois nuits dans le sein de la terre. »
Combien de temps Jonas resta-t-il dans le ventre du grand poisson ? Jonas 2 :1 nous apprend ce qui suit : « Jonas fut dans le ventre du poisson trois jours et trois nuits. » Le livre de Jonas fut rédigé en hébreu, et nous devons nous tourner vers cette langue et son usage pour comprendre cette expression. L’annexe 144 de la Bible Companion explore la signification de l’expression « trois jours et trois nuits » selon l’usage hébraïque. Après avoir donné une explication technique, elle résume l’expression de la manière suivante : « Par conséquent, lorsqu’il est dit que “Jonas fut dans le ventre du poisson trois jours et trois nuits” (Jonas 2 :1), cela signifie ce qui est écrit, et c’est la seule signification possible pour l’expression dans Matthieu 12 :40 » (The Companion Bible, annexe 144).
Trois preuves que l’affirmation de Jésus signifie 72 heures
C’est la première raison pour laquelle nous savons que l’affirmation de Jésus signifie trois jours et trois nuits complets :
- Preuve no1 : Le sens de Matthieu 12 :40 ne dépend pas d’une seule langue. Mais il y a une deuxième preuve.
- Preuve no2 : 72 heures est la seule durée qui puisse satisfaire toutes les déclarations faites par Jésus sur la durée de Son séjour dans le sépulcre.
Jésus parla de Son corps au sens figuré en l’appelant de façon symbolique « ce temple » : « Détruisez ce temple, et en trois jours je le relèverai. Les Juifs dirent : Il a fallu quarante-six ans pour bâtir ce temple, et toi, en trois jours tu le relèveras ! Mais il parlait du temple de son corps » (Jean 2 :19-21).
« En trois jours » signifie qu’Il devait être ressuscité dans les trois jours, mais à d’autres occasions, il est indiqué qu’Il serait ressuscité « trois jours après ». Remarquez-le dans Marc 8 :31 : « Alors il commença à leur apprendre qu’il fallait que le Fils de l’homme souffre beaucoup, qu’il soit rejeté par les anciens, par les principaux sacrificateurs et par les scribes, qu’il soit mis à mort, et qu’il ressuscite trois jours après. »
Après Sa résurrection, Il expliqua à Ses disciples ce qui s’était passé et pourquoi. Nous lisons cela dans Luc 24 :46 : « Et il leur dit : Ainsi il est écrit que le Christ souffrirait, et qu’il ressusciterait des morts le troisième jour ».
Nous avons donc ici trois expressions différentes qui nous aident à comprendre combien de temps Jésus est resté dans le sépulcre : « en trois jours » ; « trois jours après » ; et « le troisième jour ».
Lorsque nous considérons ces expressions ensemble avec l’explication de la Bible Companion sur la signification de l’expression hébraïque « trois jours et trois nuits », il ne peut y avoir qu’une seule période qui corresponde aux quatre expressions – exactement 72 heures ; pas une minute avant ou une minute après. La durée est exacte.
Mais il y a une troisième preuve que Jésus est resté dans le tombeau pendant trois jours et trois nuits, et c’est la suivante :
- Preuve no3 : La chronologie biblique des événements
Cette preuve, chers amis, je la considère comme la preuve la plus passionnante et la plus définitive sur le sujet. Nul ne peut la contourner ; pourtant, c’est quelque chose que peu de gens comprennent parce que, la plupart de ceux qui se disent chrétiens ont rejeté les Fêtes et les Jours saints que l’on trouve dans la Bible et les ont remplacés par des traditions païennes.
Pourquoi la plupart des gens supposent-ils que Jésus fut crucifié un vendredi ? En vérité, beaucoup n’en ont aucune idée, ils respectent ce qu’on leur a enseigné. Ceux qui connaissent un peu mieux la Bible ont lu qu’Il fut crucifié un jour de la semaine précédant un jour de sabbat. Par exemple, nous avons la déclaration dans Luc 23, où il décrit à quel moment Joseph d’Arimathée déposa Jésus dans le sépulcre :
« Cet homme se rendit vers Pilate, et demanda le corps de Jésus. Il le descendit de la croix, l’enveloppa d’un linceul, et le déposa dans un sépulcre taillé dans le roc, où personne n’avait encore été mis. C’était le jour de la préparation, et le sabbat allait commencer » (Luc 23 :52-54).
La connaissance des Fêtes et Jours saints bibliques éclaircit la compréhension du sujet
Comme tous ceux qui étudient la Bible le savent bien, le sabbat biblique hebdomadaire commence au coucher du soleil le vendredi et se termine au coucher du soleil le samedi. Il semblerait donc dans un premier regard que Jésus ait été crucifié un vendredi matin et mis au tombeau en fin d’après-midi. Mais oublions-nous quelque chose ?
Nombre des erreurs que nous commettons sont le résultat d’une fausse hypothèse négligemment assumée et c’est le cas sur ce sujet. Il ne fait aucun doute que Jésus fut crucifié le jour de la préparation d’un sabbat. L’hypothèse erronée désigne ce sabbat comme un sabbat hebdomadaire. Mais était-ce bien le cas ?
Ce que beaucoup appellent le repas du Seigneur, ou le dernier repas, était en fait le repas de la Pâque. Il n’y a aucun doute à ce sujet, bien que certains érudits essaient de dire le contraire. Les Évangiles de Matthieu, Marc et Luc appellent tous le dernier repas de Jésus avec Ses disciples « la Pâque ». Jetons un coup d’œil sur l’un de ces récits, le récit de Luc :
« Le jour des pains sans levain, où l’on devait immoler la Pâque, arriva, et Jésus envoya Pierre et Jean, en disant : Allez nous préparer la Pâque, afin que nous la mangions. Ils lui dirent : Où veux-tu que nous la préparions ? Il leur répondit : Voici, quand vous serez entrés dans la ville, vous rencontrerez un homme portant une cruche d’eau ; suivez-le dans la maison où il entrera, et vous direz au maître de la maison : Le maître te dit : Où est le lieu où je mangerai la Pâque avec mes disciples ? […] Ils partirent, et trouvèrent les choses comme il le leur avait dit ; et ils préparèrent la Pâque. L’heure étant venue, il se mit à table, et les apôtres avec lui. Il leur dit : J’ai désiré vivement manger cette Pâque avec vous, avant de souffrir » (Luc 22 :7-11, 13-15).
Peut-on douter que le dernier repas fut bien une Pâque ? La Pâque est une Fête très spéciale, mais elle n’est pas un jour de repos, un sabbat. Cependant, le jour qui suit la Pâque est un jour sabbatique :
« Le premier mois, le quatorzième jour du mois, entre les deux soirs, ce sera la Pâque de l’Éternel. Et le quinzième jour de ce mois, ce sera la fête des pains sans levain en l’honneur de l’Éternel […] Le premier jour, vous aurez une sainte convocation : vous ne ferez aucune œuvre servile » (Lévitique 23 :5-7).
Nous savons ainsi que le jour suivant la Pâque était un jour de sabbat annuel, appelé « un grand jour » dans Jean 19, où le travail journalier ne devait pas être effectué. Rappelons que Dieu compte les jours d’un coucher de soleil à l’autre. Jésus célébra la Pâque avec Ses disciples au début du jour de la Pâque (peu après le coucher du soleil). Il fut ensuite déposé dans un sépulcre à la fin du jour de la Pâque, juste avant le prochain coucher du soleil. Lorsque le soleil se coucha ce soir-là, c’était le premier Jour des Pains sans Levain, un sabbat annuel, un Jour de Fête ; et c’est exactement ce que l’apôtre Jean révèle :
« Dans la crainte que les corps ne restent sur la croix pendant le sabbat, [et prenez note de ce qui suit] – car c’était la préparation, et ce jour de sabbat était un grand jour, – les Juifs demandèrent à Pilate qu’on rompe les jambes aux crucifiés, et qu’on les enlève » (Jean 19 :31).
Pourquoi cela n’est-il pas connu de tous ? Pourquoi n’avez-vous jamais entendu cela dans le christianisme dominant d’aujourd’hui ?
Permettez-moi de revenir sur Jean 19 :31, car il est essentiel à notre compréhension : « Dans la crainte que les corps ne restent sur la croix pendant le sabbat, [et prenez note de ce qui suit] – car c’était la préparation, et ce jour de sabbat était un grand jour, – les Juifs demandèrent à Pilate qu’on rompe les jambes aux crucifiés, et qu’on les enlève » (Jean 19 :31).
Comme nous l’avons expliqué, un « grand jour » veut dire un sabbat annuel, et non un sabbat hebdomadaire. Lisons à présent Marc 16 :1 : « Lorsque le sabbat fut passé, Marie de Magdala, Marie, mère de Jacques, et Salomé, achetèrent des aromates, afin d’aller embaumer Jésus. » Puis, Luc 23 :54-56 nous dit qu’elles préparèrent les aromates et se reposèrent ensuite le jour du sabbat :
« C’était le jour de la préparation, et le sabbat allait commencer. Les femmes qui étaient venues de la Galilée avec Jésus accompagnèrent Joseph, virent le sépulcre et la manière dont le corps de Jésus y fut déposé, et, s’en étant retournées, elles préparèrent des aromates et des parfums. Puis elles se reposèrent le jour du sabbat, selon la loi. »
Réfléchissez-y, chers amis. Vous ne pouvez pas préparer des aromates avant de les avoir en votre possession ! Marc nous dit que le sabbat (dans ce cas le sabbat annuel) était un délai trop court pour acheter les aromates. Elles ont donc dû attendre la fin du sabbat annuel. Mais Luc nous dit ensuite qu’elles les préparèrent et se reposèrent le jour du sabbat (dans ce cas, il s’agissait du sabbat hebdomadaire). Ces deux passages prouvent de manière irréfutable qu’il y a eu deux sabbats distincts cette semaine-là, avec un jour ordinaire entre les deux. C’est la seule façon de comprendre ces versets. Soit il y avait deux sabbats, avec un jour ordinaire entre les deux, soit la Bible se contredit.
Le chronologique biblique des trois jours et trois nuits
Permettez-moi de schématiser ceci pour vous. Jésus célébra la Pâque avec Ses disciples après le coucher du soleil le mardi soir. Il fut arrêté plus tard dans la nuit et crucifié le mercredi. Il fut déposé dans le sépulcre juste avant le coucher du soleil, mercredi en fin d’après-midi. Comptons maintenant trois jours et trois nuits. Mercredi, au coucher du soleil, commença le sabbat annuel du premier jour de la Fête des Pains sans Levain et la nuit de mercredi à jeudi fut la première nuit. Le jeudi, pendant la période diurne, le sabbat annuel du grand jour se poursuivit et constitua le premier jour. Le sabbat annuel prit fin au coucher du soleil de jeudi. Dans l’intervalle entre les deux sabbats, les femmes achetèrent et préparèrent les aromates. La nuit du jeudi est notre deuxième nuit et la partie diurne du vendredi constitua notre deuxième jour, un jour ordinaire. Lorsque le soleil se couche le vendredi en fin d’après-midi, le sabbat hebdomadaire commença. Le vendredi soir constitua notre troisième nuit et la partie diurne du samedi notre troisième jour. Jésus sortit du sépulcre le samedi en fin d’après-midi (juste avant le coucher du soleil), mais les femmes n’arrivèrent que tôt le lendemain matin (ce qu’on appelle communément le dimanche) et lorsqu’elles arrivèrent, Il était déjà parti !
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