| Le Monde de Demain

Les thérapies d’affirmation du genre sont inefficaces et inutiles



Le mouvement transgenre est fortement soutenu par des politiciens, les médias et un groupe d’activistes agressifs. Ses promoteurs prétendent que la « thérapie d’affirmation du genre » sauve des vies et rend les gens plus heureux. Cependant, un nombre croissant de recherches suggèrent exactement le contraire. Alors que les pays européens s’éloignent de ces thérapies pour les enfants et les adolescents, l’Amérique va de l’avant, ignorant les recherches qui ne sont pas en accord avec les tendances politiques et idéologiques actuelles.

Les méthodistes unis annulent l’interdiction d’avoir un clergé homosexuel



Depuis quarante ans, l’Église méthodiste unie (UMC) interdisait l’ordination de membres du clergé homosexuels. Toutefois, en avril, l’Église a voté à une écrasante majorité, 692 voix contre 51, l’annulation de cette interdiction (umnews.org, 1er mai 2024).

Continuité des liens fraternels



Avec l’Arctique à sa frontière septentrionale, le Canada étudie les possibilités de protéger « le plus long littoral du monde » (L’actualité, 8 avril 2024). La stratégie de défense canadienne, prévoyant à l’origine des sous-marins à propulsion conventionnelle, donne lieu à de nouvelles discussions sur les sous-marins à propulsion nucléaire.

Trois raisons à la souffrance humaine

Si Dieu existe et s’Il est un Dieu d’amour, pourquoi y a-t-il tant de souffrance dans notre monde ? Est-Il impuissant à y mettre fin ? Comment un Dieu d’amour peut-Il permettre des guerres qui tuent, mutilent et détruisent ? Pourquoi des maladies, des famines et des catastrophes naturelles ? Dans cette émission du Monde de Demain, je vais vous donner trois raisons pour lesquelles un Dieu aimant permet la douleur et la souffrance.

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

Pourquoi y a-t-il tant de souffrance dans notre monde ?

Si Dieu existe et s’Il est un Dieu d’amour, pourquoi y a-t-il tant de souffrance dans notre monde ? Est-Il impuissant à y mettre fin ? Ce défi est souvent lancé par les athées, les agnostiques, mais aussi par des personnes sincères qui peinent à comprendre. Comment un Dieu d’amour peut-Il permettre des guerres qui tuent, mutilent et détruisent ? Pourquoi des maladies, des famines et des catastrophes naturelles ? Certains posent ces questions avec suffisance pour tenter de rejeter Dieu. D’autres regardent sincèrement la cruauté du monde et se demandent : pourquoi ? Pourquoi un Dieu d’amour ne met-Il pas fin aux guerres, aux maladies, aux catastrophes naturelles et à la cruauté envers les femmes et les enfants ?

Dans cette émission du Monde de Demain, je vais vous donner trois raisons pour lesquelles un Dieu aimant permet la douleur et la souffrance. Oui, il y a de grandes souffrances partout et il se peut que vous traversiez vous-même une épreuve douloureuse, mais notre Créateur est un Dieu d’amour, et c’est pourquoi je vous offre une brochure gratuite qui explique Son grand amour pour vous et pour moi. Jean 3 :16 – les vérités cachées du verset d’or est une brochure qui explique bien plus de choses que la plupart des gens ne le pensent. Oui, le verset Jean 3 :16 explique l’amour de Dieu pour l’humanité, malgré les difficultés que nous constatons actuellement ; il contient des vérités qui ne sont généralement pas comprises.

Je reviendrai d’ici cinq secondes pour vous donner trois raisons pour lesquelles un Dieu d’amour permet une telle souffrance sur cette planète troublée.

Deux aspects préalables à la question de la souffrance

Bonjour, nous vous souhaitons chaleureusement la bienvenue ici au Monde de Demain, où nous abordons sans crainte les questions difficiles et où nous vous disons la pure vérité, telle qu’elle se dégage des pages de la Bible. Les athées et les agnostiques pensent avoir l’argument parfait contre l’existence de Dieu, lorsqu’ils demandent comment peut-il y avoir un Dieu d’amour alors que des enfants sont maltraités, que des femmes sont violées, que des gens meurent de maladies atrocement douloureuses et que des innocents sont déplacés et tués dans des guerres ? Il y a des réponses et je vais vous en donner trois aujourd’hui, mais il y a deux aspects à cette question :

  1. Dieu existe-t-Il ? Et le cas échéant,
  2. Est-Il vraiment un Dieu d’amour ?

Des preuves de l’existence de Dieu

Soyez indulgents avec moi lorsque j’aborderai la question de l’existence de Dieu. Franchement, chers amis, ce n’est pas aussi difficile comme certains le prétendent. La question se résume à ceci : soit le vaste Univers et la vie sur cette planète sont le fruit d’un hasard aveugle, soit ils sont le résultat d’un Concepteur intelligent, en d’autres termes, Dieu. Si l’on met de côté l’immense question de savoir comment l’Univers est apparu, j’en viens au cœur de la question de la vie elle-même. La vie peut-elle surgir par hasard de la matière non vivante ?

L’évolutionniste Bill Bryson aborde la question de l’improbabilité de l’apparition de la vie par hasard lorsqu’il parle des protéines, les éléments constitutifs de la vie cellulaire. Comme toutes les personnes bien informées le savent, les protéines sont constituées de longues chaînes d’acides aminés reliés entre eux de manière précise et significative, un peu comme les lettres forment des phrases. On ne peut pas assembler des voyelles et des consonnes au hasard et former des phrases qui ont du sens. Il en va de même pour les acides aminés, qui ne peuvent être assemblés au hasard pour former des protéines fonctionnelles. À titre d’exemple, Bryson parle de la protéine la plus répandue chez nous, le collagène :

« Mais pour fabriquer du collagène, il vous faudrait disposer 1055 acides aminés selon une séquence précise. À ceci près – et c’est là le point crucial – que nous ne le fabriquons pas. Il se fabrique tout seul, spontanément, sans aucune indication, et c’est là que les choses se corsent vraiment. Les chances qu’une séquence de 1055 molécules comme le collagène s’assemble spontanément sont franchement nulles. Cela ne peut simplement pas se produire » (Une histoire de tout, ou presque…, Bill Bryson, éditions Payot, page 345, traduction Françoise Bouillot).

Quel aveu étonnant ! Mais le collagène n’est qu’une des protéines nécessaires à la vie. Comme le souligne Bryson :

« On ignore le chiffre exact, mais on soupçonne que le corps humain peut contenir jusqu’à un million de types différents de protéines, chacune étant en soi un petit miracle. Selon toutes les lois de probabilité, les protéines ne devraient pas exister » (Ibid).

Pourquoi les appelle-t-il « petits miracles » ? Et pourquoi ne devraient-ils pas exister ? Bryson explique les lois de la probabilité et souligne que la probabilité qu’une protéine typique de 200 acides aminés s’autoassemble est de 1 sur 10260 (soit 1 suivi de 260 zéros) ! À propos de quoi Bryson déclare : « C’est plus que tous les atomes que contient l’Univers » (Ibid).

Pensez-y ! Il ne s’agit que d’une protéine typique, dont le corps humain peut compter jusqu’à un million de types différents.

Mais ma citation préférée de Bryson est tirée de son ouvrage intitulé Une histoire du corps humain à l’usage de ses occupants, dans lequel il explique :

« Même si vous réunissiez la totalité du savoir humain au travers des plus grands génies de notre temps et du passé, vous ne parviendriez pas à fabriquer ne serait-ce une seule cellule vivante, sans parler d’un Benedict Cumberbatch complet [un acteur britannique] » (Bryson, Une histoire du corps humain à l’usage de ses occupants, éditions Payot, page 17, traduction Françoise Bouillot et Mario Pasa).

Qui croit encore aux miracles ? Les commentaires de Bryson reflètent ceux de Michael Denton, docteur en biochimie. On entend souvent parler de « cellule simple ». Voici ce que ce biochimiste dit de cette soi-disant cellule simple :

« La complexité des types de cellules les plus simples que l’on connaisse est si grande qu’on ne peut pas admettre qu’un tel objet ait pu être assemblé soudainement par un événement fantastiquement improbable. Un tel phénomène équivaudrait à un miracle » (Évolution : Une théorie en crise, Michael Denton, éditions Flammarion, page 273, traduction Nicolas Balbo).

Il explique ce que de nombreux scientifiques sont en train de comprendre et pourquoi d’anciens évolutionnistes changent d’avis sur le sujet :

« Malgré sa taille incroyablement minuscule […] la plus petite des bactéries est en effet une véritable usine miniature dotée d’une puissante machinerie moléculaire […] beaucoup plus complexe que n’importe quelle machine fabriquée par l’homme et absolument sans équivalent dans le monde inorganique » (Denton, p. 258).

La preuve que l’Intelligence – c’est-à-dire Dieu – est à l’origine de la vie est extrêmement convaincante pour quiconque prêt à examiner les faits. Alors, pourquoi y a-t-il de terribles souffrances dans notre monde ? Si Dieu est tout-puissant, pourquoi ne peut-Il pas, ou pourquoi ne veut-Il pas, mettre fin à toutes les horribles souffrances qui existent ici-bas ?

Un Dieu d’amour et de compassion

Comme nous l’avons vu dans la partie précédente de cette émission, la réponse n’est pas que Dieu n’existe pas. Ce n’est pas qu’Il est trop faible. Et ce n’est pas qu’Il ne s’en soucie pas. Non, Dieu existe. Il est tout-puissant. Il est vraiment un Dieu d’amour et de compassion, comme l’explique la ressource que nous vous proposons aujourd’hui. Je vous invite donc à profiter de cette offre gratuite : Jean 3 :16 – les vérités cachées du verset d’or.

Mais une fois de plus, nous nous interrogeons : Si Dieu a tant aimé le monde qu’Il a donné Son Fils unique pour que nous ayons la vie, pourquoi permet-Il la guerre, l’enlèvement d’enfants, le viol de femmes et la mort de personnes atteintes de maladies longues et douloureuses ?

Posons-nous une question pertinente : Regardons-nous dans la mauvaise direction en rejetant la faute sur Dieu ? La réponse est oui. Ainsi, la première raison à la souffrance sur Terre est la suivante :

N°1 : Nous nous infligeons cette souffrance à nous-mêmes

Prenons l’exemple suivant. Des parents disent à leur fils adolescent de ne pas fumer, car le tabac peut provoquer des cancers du poumon, des cancers de la bouche, des maladies cardiaques, de l’emphysème et toute une série d’autres maladies. Ses parents l’aiment profondément et ne veulent pas qu’il se fasse du mal, mais comme c’est le cas pour de nombreux adolescents, il rejette le conseil affectueux de ses parents et choisit plutôt de suivre ses amis et son propre jugement. Il se met donc à fumer ou, plus probablement aujourd’hui, à vapoter. Bien sûr, il ne pense pas qu’il sera dépendant, ni qu’il subira les conséquences dont on l’a mis en garde. Non, il pense être l’exception. Mais 35 ans plus tard, il est atteint d’un cancer du poumon et sa vie, ses espoirs et ses rêves sont interrompus par une mort longue et douloureuse. À qui la faute ? À ses parents ? Non, ils ont fait tout ce qu’ils pouvaient raisonnablement faire pour l’empêcher de prendre cette dangereuse habitude.

Est-ce la faute de Dieu ? Pourquoi Le blâmer alors que Dieu lui a ordonné d’obéir à ses parents ? Notez cet avertissement supplémentaire à chacun de ne pas se fier à son propre cœur : « Telle voie paraît droite à un homme, mais son issue, c’est la voie de la mort » (Proverbes 14 :12). Cet avertissement est si important qu’il est répété au Proverbes 16 :25. Ne pouvons-nous pas juger rationnellement que cela relève de sa propre faute ? Bien qu’il ait été averti par ses parents, par Dieu, par le médecin généraliste et probablement par de nombreuses autres personnes, le plaisir immédiat de s’intégrer à ses pairs était plus important que ce qui pourrait se produire des décennies plus tard.

La confiance en nos propres voies, en ce qui nous semble juste à nos propres yeux, et notre myopie ont été le problème de l’homme depuis le début. Cependant, le problème est bien plus profond que cela. Lorsque Dieu créa le premier homme et la première femme, Il les plaça dans un magnifique jardin rempli de fruits et légumes biologiques les plus délicieux que l’on puisse imaginer. Dans ce jardin, Il y planta deux arbres particuliers :

« L’Éternel Dieu fit pousser du sol des arbres de toute espèce, agréables à voir et bons à manger, et l’arbre de la vie au milieu du jardin, et l’arbre de la connaissance du bien et du mal » (Genèse 2 :9).

Ces deux arbres étaient symboliques. Manger de l’arbre de la vie, c’était choisir de faire confiance à Dieu pour déterminer le bien et le mal, et vivre en conséquence. En revanche, manger de l’autre arbre constituait un acte de rébellion contre la règle de Dieu, symbolisant le choix de l’homme de déterminer par lui-même le bien et le mal. Nous ne sommes pas des animaux qui agissent selon leur instinct. Dieu nous a donné le libre arbitre. Nous devons faire des choix moraux et Ses lois nous indiquent quels sont les bons choix. Il nous informe également que nos décisions entraînent des conséquences :

« J’en prends aujourd’hui à témoin contre vous le ciel et la terre : j’ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie, afin que tu vives, toi et ta postérité » (Deutéronome 30 :19).

Il n’y a aucune ambiguïté : d’un côté la bénédiction et la vie, de l’autre la malédiction et la mort. Alors pourquoi blâmer Dieu pour les choix que nous faisons librement ? Comme dans le cas d’un adolescent rebelle à ses parents, nous pensons que nous savons mieux que Dieu. Nous pensons qu’Il nous cache quelque chose de bon parce que nous nous focalisons sur le bénéfice temporaire. Pour l’adolescent, être accepté et bien paraître aux yeux de ses amis semble valoir la peine de prendre le risque qui pourrait ou non se produire dans le futur. N’en est-il pas de même pour nous, les adultes ?

Comme je l’ai montré plus tôt, pour quiconque a un esprit objectif, la plus grande responsabilité de notre douleur et de notre souffrance nous incombe à nous-mêmes, et non à Dieu. Il nous a donné le libre arbitre et nous laisse choisir. Pourtant, les gens affirment qu’un Dieu tout-puissant et aimant devrait arrêter toute souffrance. Examinons maintenant comment Dieu pourrait nous empêcher de prendre de mauvaises décisions et d’en subir les conséquences.

Pour ce faire, Dieu devrait nous priver de notre libre arbitre. En fait, Il devrait nous forcer à faire les bons choix. Mais en se rebellant contre Dieu et en prenant de l’arbre interdit, nos premiers parents ont dit : « Dieu, ne Te mêle pas de nos affaires. Ne nous dis pas ce que nous devons faire. Nous voulons faire ce que nous voulons ». Si nous sommes honnêtes avec nous-mêmes, nous devons admettre que nous ne sommes pas si différents que nos parents. Oui, nous pouvons rationaliser en pensant que nous sommes différents, mais nous nous leurrons nous-mêmes. Comme Dieu nous l’a dit dans Jérémie 17 :9 : « Le cœur [c’est-à-dire l’esprit de l’homme] est tortueux par-dessus tout, et il est méchant : Qui peut le connaître ? »

Les guerres se déroulent entre nations, entre voisins, et même au sein des foyers entre époux. Qu’il s’agisse de violence domestique ou d’une nation en guerre contre une autre, le résultat est la douleur et le chagrin. Lorsqu’il y a un conflit entre des individus ou des nations, il y a des causes. L’une d’entre elles nous est révélée dans Jacques 4 :1-2 :

« D’où viennent les luttes, et d’où viennent les querelles parmi vous ? N’est-ce pas de vos passions qui combattent dans vos membres ? Vous convoitez, et vous ne possédez pas ; vous êtes meurtriers et envieux, et vous ne pouvez pas obtenir ; vous avez des querelles et des luttes ».

Les désirs égoïstes, la convoitise et la cupidité aboutissent dans le conflit, mais nous apprenons ailleurs une autre cause de conflit, à savoir l’orgueil humain. Remarquez ces Proverbes :

« C’est seulement par orgueil qu’on excite des querelles, mais la sagesse est avec ceux qui écoutent les conseils » (Proverbes 13 :10).

« L’arrogance précède la ruine, et l’orgueil précède la chute » (Proverbes 16 :18).

« L’orgueilleux excite les querelles, mais celui qui se confie en l’Éternel est rassasié » (Proverbes 28 :25).

Comme nous le voyons, la convoitise, la cupidité, l’orgueil et les désirs égoïstes font partie de la nature humaine. En d’autres termes, nous voulons ce que nous voulons et nous rejetons la loi divine de la sollicitude envers autrui. Le résultat final est le conflit, la misère et le chagrin.

La croyance en l’existence de Dieu repose sur des bases solides. Elle est bien plus logique qu’un monde d’organismes merveilleusement complexes surgissant par un hasard aveugle. De plus, la Bible nous dit que Dieu est amour.

Avant la pause, j’ai dit que je vous donnerais deux autres causes à la souffrance ici-bas. Comme je l’ai expliqué précédemment, plutôt que de blâmer Dieu, la première raison est la suivante : nous nous infligeons cette souffrance à nous-mêmes.

Il est facile de blâmer Dieu, mais c’est une erreur. La plupart de nos épreuves sont le résultat direct de nos propres actions. Comment peut-on blâmer Dieu d’un cancer du poumon si nous refusons d’écouter les avertissements ? Il en va de même pour les guerres, les accidents et les blessures. Ne blâmez donc pas Dieu. La faute incombe aux êtres humains ! Mais il y a aussi d’autres raisons à la souffrance.

N°2 : Dieu est un parent aimant qui parfois nous châtie pour notre propre bien

Non seulement il y a des conséquences naturelles pour la désobéissance, mais Dieu intervient également en tant que parent aimant pour nous le rappeler lorsque nous nous égarons :

« Et vous avez oublié l’exhortation qui vous est adressée comme à des fils : Mon fils, ne méprise pas le châtiment du Seigneur, et ne perds pas courage lorsqu’il te reprend ; car le Seigneur châtie celui qu’il aime, et il frappe de la verge tous ceux qu’il reconnaît pour ses fils. Supportez le châtiment : C’est comme des fils que Dieu vous traite ; car quel est le fils qu’un père ne châtie pas ? Mais si vous êtes exempts du châtiment auquel tous ont part, vous êtes donc des enfants illégitimes, et non des fils » (Hébreux 12 :5-8).

Dieu a une vision à long terme. La souffrance, qu’elle soit le résultat de notre propre folie, de celle des autres ou de la discipline de Dieu, forme le caractère nécessaire en nous pour pouvoir faire partie de la Famille divine : « Il est vrai que tout châtiment semble d’abord un sujet de tristesse, et non de joie ; mais il produit plus tard pour ceux qui ont été ainsi exercés un fruit paisible de justice » (Hébreux 12 :11). Cela m’amène à la principale cause de la souffrance humaine.

N°3 : Dieu désire que nous vivions éternellement dans Son royaume en tant que Ses enfants

La plupart des gens n’ont aucune idée de la raison pour laquelle Dieu nous a créés. Pour eux, nous sommes ici pour accumuler dans la vie autant de bonheur, de plaisir et de succès que possible avant de mourir. Ils considèrent cette vie comme le dessert, et tout ce qui viendra plus tard comme les légumes. Peu d’entre eux comprennent ce qui est en jeu : quelques années sur Terre ou une vie pour l’éternité. Quel genre d’éternité ? La Bible est claire. Tant de versets démontrent que nous deviendrons des enfants de Dieu. L’apôtre Paul nous appelle même « cohéritiers du Christ ».

« Car tous ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu sont fils de Dieu. Et vous n’avez point reçu un esprit de servitude pour être encore dans la crainte ; mais vous avez reçu un Esprit d’adoption, par lequel nous crions : Abba ! [Papa] Père ! L’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. Or si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers : héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ, si toutefois nous souffrons avec lui, afin d’être glorifiés avec lui » (Romains 8 :14-17).

C’est dans ce contexte que Dieu met en perspective les souffrances temporaires qui émanent de cette vie.

« Car j'estime qu’il n’y a point de proportion entre les souffrances du temps présent et la gloire à venir, qui sera manifestée en nous. En effet, la création attend, avec un ardent désir, que les enfants de Dieu soient manifestés, car ce n’est pas volontairement que la création est assujettie à la vanité, mais c’est à cause de Celui qui l’y a assujettie, dans l’espérance qu’elle sera aussi délivrée de la servitude de la corruption, pour être dans la liberté glorieuse des enfants de Dieu » (Romains 8 :18-21, Ostervald).

“On n’a rien sans peine”

Dans le même ordre d’idées, on peut citer l’adage « On n’a rien sans peine ». Oui, cette existence temporaire avec toutes ses épreuves, aussi sévères soient-elles, n’est rien en comparaison de ce que l’avenir réserve à ceux qui apprennent à donner la priorité à Dieu. C’est pourquoi Paul a également dit : « Nous savons, du reste, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein » (Romains 8 :28).

Il y a beaucoup de souffrances dans notre monde, certaines atroces et durables, mais blâmer Dieu est une erreur. Il nous a donné le libre arbitre moral pour prendre des décisions. La plupart des maux dont nous souffrons sont le résultat d’une mauvaise décision. Parfois, ce sont les décisions des autres qui nous causent du chagrin, mais la plupart du temps, ce sont les nôtres. Certaines souffrances sont le résultat direct de l’intervention divine, en tant que parent aimant, qui nous fait savoir que nous sommes sur la mauvaise voie. Il veut que nous réussissions. Il veut que nous soyons dans Son Royaume. Quelques années de souffrance aujourd’hui peuvent rapporter une bien plus grande récompense. « Tu me feras connaître le sentier de la vie ; il y a d’abondantes joies devant ta face, des délices éternelles à ta droite » (Psaume 16 :11).

Toute souffrance doit être comprise selon le contexte de Jean 3 :16 : « Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. »


Obéirez-vous au quatrième commandement?

La controverse sur le sabbat se poursuit depuis des siècles. Le Nouveau Testament a-t-il modifié l’observance du sabbat en faveur du culte dominical ? La Bible nous commande-t-elle d’observer le dimanche, le premier jour de la semaine, comme jour de culte ? Ou bien les chrétiens doivent-ils observer le sabbat du septième jour ? Dans cet épisode, nous répondrons à la question, quel est le jour du sabbat chrétien ?

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

Des milliards de personnes dans le monde n’ont pas entendu le message du Nouveau Testament sur la vie abondante. Les idées non bibliques sur « l’amour humain », et le raisonnement humain, continuent de conduire le monde vers la souffrance, la confusion et le désastre.

Quelle est la véritable voie de l’amour et de la paix dans le monde ? La plupart des chrétiens connaissent la réponse qui se trouve dans Matthieu 22 :37-39. Jésus-Christ donna ces deux principes auxquels tout être humain doit obéir :

« Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta pensée. C’est le premier et le plus grand commandement. Et voici le second, qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. »

Mes amis, c’est la voie de la vraie vie, pleine de sens et d’épanouissement. Mais pourquoi si peu de gens profitent-ils de cette vie véritable ? Parce que les êtres humains n’aiment pas faire ce qu’on leur dit de faire. Il s’agit de « commandements » et les êtres humains résistent aux commandements, y compris aux Dix Commandements. Beaucoup préfèrent rester ignorants, parce que cela correspond à leurs désirs égoïstes. Aldous Huxley, le célèbre auteur anglais, exprima bien cette perspective :

« La plupart des ignorants sont des ignorants invétérés. Nous ne savons pas parce que nous refusons de savoir. C’est notre volonté qui décide comment et sur quels sujets nous utiliserons notre intelligence » (Aldous Huxley, Ends and Means, p. 312).

Mais Dieu existe, et Il nous demande de choisir de L’aimer ! Le premier grand commandement d’aimer Dieu est défini par les quatre premiers des Dix Commandements, et le quatrième des Dix Commandements met l’accent sur une action hebdomadaire pour aimer Dieu :

« Souviens-toi du jour du repos, pour le sanctifier. Tu travailleras six jours, et tu feras tout ton ouvrage. Mais le septième jour est le jour du repos de l’Éternel, ton Dieu » (Exode 20 :8-10).

Quel est le jour du sabbat chrétien ? Dans l’émission d’aujourd’hui, nous vous proposerons une brochure gratuite, sous ce titre : Quel est le jour du sabbat chrétien ? Mes amis, aimerez-vous Dieu ? Obéirez-vous au quatrième commandement ? Vous devez connaître le vrai mode de vie chrétien et le vrai sabbat de Jésus-Christ !

Restez à l’écoute !

Des milliards de personnes dans le monde entier profitent des vacances. Ils célèbrent des jours fériés d’hommes et des fêtes religieuses.

Les musulmans célèbrent leur culte le vendredi et suivent l’appel à la prière cinq fois par jour. Les juifs du monde entier célèbrent depuis des milliers d’années le sabbat, le jour qui commence au coucher du soleil chaque vendredi soir et se poursuit jusqu’au coucher du soleil le samedi soir. Les chrétiens se réunissent pour des assemblées religieuses le dimanche, proclamant que leur jour est le véritable jour de culte.

La controverse sur le sabbat se poursuit depuis des siècles. Le Nouveau Testament a-t-il modifié l’observance du sabbat en faveur du culte dominical ? Les personnes religieuses doivent-elles observer un jour spécial de la semaine comme étant saint ? La Bible nous commande-t-elle d’observer le dimanche, le premier jour de la semaine, comme jour de culte ? Ou bien les chrétiens doivent-ils observer le sabbat du septième jour ?

Les réponses aux questions les plus importantes de la vie se trouvent dans la Bible. Pourtant, nous constatons des conflits et des différences religieuses, même au sein des dénominations chrétiennes traditionnelles. Pourquoi tant de chrétiens professent-ils le dimanche, alors que d’autres considèrent le samedi comme le sabbat ?

Pour répondre à cette question, examinons les débuts du christianisme tels qu’ils sont relatés dans la Bible. Au premier siècle de notre ère, l’apôtre Paul prêchait le sabbat dans la synagogue d’Antioche. Son auditoire était composé de Juifs et de Gentils prosélytes. Remarquez qu’après que les Juifs quittèrent la réunion, les Gentils ont fait une demande. Cela eut lieu des années après la mort, l’ensevelissement et la résurrection du Christ. Donc si les chrétiens devaient observer le dimanche, les Gentils auraient certainement rencontré l’apôtre Paul le lendemain, le dimanche, après s’être rencontrés à la synagogue le samedi. Mais l’ont-ils fait ?

« Comme ils sortaient de la synagogue des Juifs, les Gentils les prièrent de leur annoncer les mêmes choses [le lendemain, dimanche ? Non !] le sabbat suivant » (Actes 13 :42, Ostervald).

Relisez ce passage dans la Bible : « les Gentils les prièrent de leur annoncer les mêmes choses le sabbat suivant. » Mes amis, l’Église du Nouveau Testament du premier siècle observait le sabbat du septième jour :

« Et, à l’issue de l’assemblée, beaucoup de Juifs et de prosélytes pieux suivirent Paul et Barnabas, qui s’entretinrent avec eux, et les exhortèrent à rester attachés à la grâce de Dieu. [Voyez à présent !] Le sabbat suivant, presque toute la ville se rassembla pour entendre la parole de Dieu » (Actes 13 :43-44).

Oui, l’apôtre Paul avait l’habitude de prêcher le jour du sabbat, comme cela est mentionné dans Actes 17 :2. De nombreux Juifs se sont convertis au christianisme et ont continué à observer le quatrième commandement. Paul était très efficace dans sa prédication aux Juifs et aux Gentils, comme nous le lisons dans Actes 18 :4. Il se trouvait à Corinthe à cette occasion : « Paul discourait dans la synagogue chaque sabbat, et il persuadait des Juifs et des Grecs. »

Les chrétiens du premier siècle de notre ère observaient le sabbat du septième jour. Mais quand a-t-il été remplacé par le dimanche ? Et qui a popularisé l’observance du dimanche ? L’encyclopédie catholique, sur le thème du « dimanche », déclare ce qui suit : « Tertullien (202 apr. J.-C.) fut le premier auteur à mentionner expressément le repos du dimanche » (article “Sunday” [dimanche], The Catholic Encyclopedia). « Pour nous, suivant la tradition, le seul jour de la résurrection où nous devons éviter ce geste [l’agenouillement à la prière] comme tout ce qui exprime l’angoisse et la douleur et ce qui est de même nature, pour ne pas donner prise au diable » (La prière, XXIII, Tertullien, éditions Migne, traduction A.-G. Hamman). Soit donc plus de 170 ans après la mort, l’inhumation et la résurrection du Sauveur, Jésus-Christ.

Au quatrième siècle de notre ère, l’empereur Constantin imposa le culte du dimanche dans tout l’Empire romain. Constantin avait été un adepte païen du culte du dimanche. Il promulgua l’édit suivant en l’an 321 apr. J.-C. : « Pendant le vénérable jour du soleil, que tous les magistrats et le peuple se reposent » (Encyclopedia of Religion Knowledge, Schaff-Herzog, volume 11, page 147).

L’empereur Constantin, qui adorait l’astre solaire, promulgua le dimanche comme jour de repos. Mais qu’est-ce qui justifia sa décision ? Même Tertullien, dont nous avons parlé plus tôt, citait la « tradition » comme base. Écoutez, quel est le fondement de la vérité ? Quelle est la source de votre religion ? Est-ce la tradition en dehors de la Bible ? Est-ce l’autorité de l’Église en dehors de la Bible ? Ou bien est-ce la Bible elle-même ?

Jésus donna un avertissement très fort concernant les traditions humaines qui contredisent les commandements de Dieu. De nombreuses Églises ont suivi cette mauvaise voie, tout comme les pharisiens de l’époque de Jésus. Jésus dit :

« C’est en vain qu’ils m’honorent, en donnant des préceptes qui sont des commandements d’hommes. Vous abandonnez le commandement de Dieu, et vous observez la tradition des hommes […] Vous rejetez fort bien le commandement de Dieu, pour garder votre tradition » (Marc 7 :7-9).

J’espère que nous tiendrons tous compte de cet avertissement. Jésus déclara qu’Il était le Maître du sabbat. Il observait le sabbat régulièrement et ne transgressa pas le commandement du sabbat comme l’affirment certains théologiens. Comme Il le dit dans Jean 15 :10 : « J’ai gardé les commandements de mon Père ».

En tant que chrétiens, nous devons nous efforcer de suivre l’exemple de notre Sauveur. Il nous mit en garde : « Ceux qui me disent : Seigneur, Seigneur ! n’entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais seulement celui qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux » (Matthieu 7 :21).

Mes amis, suivrez-vous l’exemple de Jésus-Christ et les instructions bibliques ? Ou suivrez-vous les traditions des hommes ? Obéirez-vous au quatrième commandement ?

Jésus déclara : « Le sabbat a été fait pour l’homme, et non l’homme pour le sabbat » (Marc 2 :27). Remarquez également ce que Jésus ne dit pas. Il ne dit pas que « le sabbat a été fait pour les Juifs ». Non, le sabbat a été créé pour l’homme – c’est-à-dire, toute l’humanité – pour chaque homme, chaque femme et chaque enfant de la planète terrestre ! C’est ce que le Christ proclama !

Nous avons vu que Jésus ordonna à Ses disciples de respecter les Dix Commandements. Il observa Lui-même le sabbat du septième jour, tout comme les apôtres. Mais existe-t-il d’autres preuves dans le Nouveau Testament que les chrétiens doivent observer le sabbat ? Oui, il y en a !

Dans Hébreux 4, le sabbat est présenté comme une figure du repos millénaire, ainsi qu’une commémoration du repos de Dieu après la création. Hébreux 4 :8 parle de la désobéissance des anciens Israélites sur leur parcours vers la Terre promise :

« Car, si Josué leur avait donné le repos, Dieu ne parlerait pas après cela d’un autre jour. Il y a donc un repos de sabbat réservé au peuple de Dieu » (Hébreux 4 :8-9).

Le mot grec original traduit par « repos » au verset 9 est « sabbatismos », ce qui signifie littéralement un « sabbat respecté » ou « célébration du sabbat », d’après Vine’s Expository Dictionary of Biblical Words (“Rest”, Vine’s Complete Expository of Old and New Testament Words, p. 529, 1985).

Plusieurs versions de la Bible en français traduisent ce terme au verset 9 par « un repos de sabbat ». Oui, il y a toujours un repos de sabbat pour le peuple de Dieu, même aujourd’hui ! S’agit-il d’un repos symbolique ou d’un repos sabbatique littéral ? Le dictionnaire Anchor Bible cite plusieurs anciens écrits grecs séculiers, où le mot « sabbatismos » signifie littéralement « observance du sabbat » ou « célébration du sabbat » (“Sabbath”, The Anchor Bible Dictionary, vol. 5, pp. 855-856, 1992).

Mes amis, il ne fait aucun doute que ce verset est une déclaration du Nouveau Testament sur l’observance chrétienne littérale du sabbat. Le contexte d’Hébreux 4 parle en effet d’un repos à la fois symbolique et littéral. Le mot grec « katapausis » est également traduit comme « repos » dans ce passage. Mais remarquez ce que Dieu dit de ceux qui sont à présents entrés dans le repos de Dieu, c’est-à-dire ceux qui sont convertis, ceux qui vont maintenant suivre le Christ. Remarquez cette déclaration importante :

« Car celui [le chrétien individuel] qui entre dans le repos de Dieu se repose de ses œuvres, comme Dieu s’est reposé des siennes » (Hébreux 4 :10).

Si nous, chrétiens convertis, devons nous reposer de nos œuvres comme Dieu se reposa des Siennes, nous devons simplement nous poser une question : Comment Dieu se reposa-t-Il de Ses œuvres ? Hébreux 4 :4 nous donne la réponse :

« Car il a parlé quelque part ainsi du septième jour : Et Dieu se reposa de toutes ses œuvres le septième jour. »

Nous n’avons pas besoin de deviner. Les chrétiens du Nouveau Testament sont censés se reposer comme Dieu se reposa – le septième jour ! La Bible est très claire. L’Ancien Testament et le Nouveau Testament donnent aux chrétiens un exemple clair et l’instruction de sanctifier le jour du sabbat !

Dans le très réputé Anchor Bible Dictionary, on peut lire que les chrétiens du Nouveau Testament ont la responsabilité d’observer le sabbat. Il y est précisé ce qui suit :

« L’observance physique du sabbat en tant que prescription pour le chrétien de la nouvelle alliance est affirmée par le “repos de sabbat” qui incarne le fait de cesser ses œuvres (Héb. 4 :10), en commémoration du repos de Dieu à la création (comparez Héb. 4 :4 avec Gen. 2 :2) et elle manifeste la foi dans le salut fourni par le Christ » (Anchor Bible Dictionary, vol. 5, p. 856).

Voilà une affirmation on ne peut plus claire ! Vous rendez-vous compte, mes amis, que le quatrième commandement n’a pas été institué au mont Sinaï à l’époque de Moïse ? Il existait déjà lors de la recréation du monde comme en témoigne Genèse 2 :2. Le quatrième commandement stipule ce qui suit : « souviens-toi du jour du sabbat » (Exode 20 :8, Darby). Dieu établit le sabbat hebdomadaire, non pas à l’époque de Moïse ! Dieu établit le sabbat plus de 2500 ans avant Moïse ! La Bible le prouve comme nous le lisons dans Genèse 2 :2.

La question fondamentale est la suivante : qui ou quelle est votre source d’autorité ? Est-ce la Bible ? Est-ce une Église ou une religion dissociée de la Bible ?

Mes amis, nous devons être très reconnaissants que le christianisme originel, le christianisme du premier siècle, qui respectait le quatrième commandement, ait perduré jusqu’à aujourd’hui. Le christianisme biblique s’est maintenu malgré les persécutions subies au cours des siècles. Par exemple, au XVIIe siècle, les sabbatariens furent persécutés en Angleterre et recherchèrent la liberté religieuse dans des nouvelles terres, les terres des colonies d’Amérique du Nord.

La charte royale de 1663 accordée par Charles II d’Angleterre garantissait la liberté religieuse à la colonie de Rhode Island. Cette charte se trouve aujourd’hui au Capitole de l’État du Rhode Island à Providence.

Stephen Mumford et son épouse arrivèrent à Newport, dans le Rhode Island, en 1665, à la recherche de la liberté religieuse. Ils furent les premiers chrétiens à observer le sabbat en Amérique. Au fur et à mesure que leur groupe s’agrandissait, ils eurent besoin d’une salle de réunion plus grande. Les sabbatariens construisirent une grande salle de réunion en 1729. Elle est aujourd’hui conservée par la Newport Historical Society. Si vous visitez Newport, au Rhode Island, un jour, ne manquez pas de visiter ce bâtiment historique. En fait, juste à côté de la salle de réunion des chrétiens qui observaient le sabbat, se trouve la plus ancienne synagogue juive d’Amérique.

Dans la salle de réunion de Newport se trouve une chaire surélevée. Derrière la chaire se trouvent deux grandes plaques sur lesquelles sont gravées les Dix Commandements. Au bas de la seconde plaque figure la déclaration audacieuse de l’apôtre Paul dans Romains 3 :31 : « Annulons-nous donc la loi par la foi ? Loin de là ! Au contraire, nous confirmons la loi. » Oui, ces chrétiens du Nouveau Testament ont affirmé leur allégeance à la déclaration du Christ : « Si tu veux entrer dans la vie, observe les commandements » (Matthieu 19 :17).

Les registres de l’Église des sabbatariens, conservés au musée historique de Newport, contiennent les noms des membres et leurs contributions. Plus important encore, l’Église se décrit dans ces registres comme « gardant les commandements de Dieu et la foi de Jésus, et en particulier le sabbat du 7ème jour du Seigneur ». Dans le Rhode Island du XVIIIème siècle, il y avait d’autres sabbatariens éminents, y compris deux gouverneurs de la colonie du Rhode Island, Richard Ward et son fils Samuel – et même le premier président de l’Université Brown, James Manning, était sabbatarien.

Malheureusement, au fil des siècles, nombreux sont ceux qui ont préféré la tradition humaine aux enseignements clairs de Dieu. Le célèbre théologien catholique, James Cardinal Gibbons, a écrit cette déclaration audacieuse :

« Vous pouvez lire la Bible depuis la Genèse jusqu’à l’Apocalypse, et vous ne trouverez pas une seule ligne autorisant, établissant la sanctification du dimanche. Les Écritures ordonnent la religieuse observance du Sabbat, jour que nous ne sanctifions jamais » (La foi de nos pères, éditions Retaux-Bray, page 107, traduction Adolphe Saurel).

Cette citation est tirée de l’ouvrage de Gibbons, La foi de nos pères, publié pour la première fois en 1876.

En d’autres termes, Gibbons dit que si la Bible est votre autorité, vous n’avez aucune légitimité d’observer le dimanche. Les Écritures, comme il le dit, « ordonnent la religieuse observance du Sabbat ». Nous sommes d’accord avec cette affirmation. Ce que Gibbons et d’autres autorités catholiques affirment, c’est l’Église catholique qui modifia l’observance du samedi au dimanche dans le monde chrétien, et non les Écritures du Nouveau Testament ! Cela s’est produit lors du Concile de Laodicée au milieu du quatrième siècle !

Par ailleurs, voici un aveu de Harold Lindsell, rédacteur en chef de Christianity Today et pasteur à la convention baptiste du Sud :

« Il n’y a rien, dans les Écritures qui nous demande d’observer le dimanche au lieu du samedi comme un jour saint » (“Consider the Case for Quiet Saturdays”, Christianity Today, 5 novembre 1976, p. 42).

Alors, respecterez-vous le sabbat du septième jour ? Le sabbat est une commémoration de la création, et révèle le vrai Dieu, et le Créateur de l’Univers. Le livre des Hébreux, dans le Nouveau Testament, met également l’accent sur le sabbat en tant que préfiguration du sabbat millénaire, le règne de mille ans de Jésus-Christ ici-bas. Le sabbat du septième jour revêt une signification profonde pour les chrétiens.

Quand est-ce que le sabbat du septième jour a-t-il été établi ? Il a été établi dès la fondation du monde. Comme Jésus le dit : « Le sabbat a été fait pour l’homme, et non l’homme pour le sabbat » (Marc 2 :27).

Mes amis, le Christ et les apôtres ont observé le sabbat du septième jour et les Jours saints bibliques. Les Écritures nous exhortent à suivre leur exemple. L’apôtre Paul écrit à l’Église de Corinthe : « Soyez mes imitateurs, comme je le suis moi-même de Christ » (1 Corinthiens 11 :1). L’apôtre Pierre nous exhorta à suivre l’exemple du Christ :

« Et c’est à cela que vous avez été appelés, parce que Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces » (1 Pierre 2 :21).

En observant la Pâque du Nouveau Testament, Jésus demanda à Ses disciples de suivre Son exemple, même en pratiquant le service du lavement des pieds. Jésus dit :

« Car je vous ai donné un exemple, afin que vous fassiez comme je vous ai fait. En vérité, en vérité, je vous le dis, le serviteur n’est pas plus grand que son seigneur, ni l’apôtre plus grand que celui qui l’a envoyé. Si vous savez ces choses, vous êtes heureux, pourvu que vous les pratiquiez » (Jean 13 :15-17).

Nous attendons avec impatience le jour où tous les peuples et toutes les nations feront comme le Christ nous montra l’exemple. Le Messie établira la paix mondiale, un gouvernement mondial, une véritable éducation, la voie biblique de la vérité, de l’amour et de la vie. Toutes les nations observeront les Dix Commandements. Elles observeront le sabbat hebdomadaire et les Jours saints bibliques ! Quel monde merveilleux, paisible et prospère ce sera pour tous les peuples ! Obéirez-vous au quatrième commandement ? Suivrez-vous les instructions de notre Seigneur dans Matthieu 19 :17 ? Jésus dit au jeune homme riche, mais aussi à nous : « Si tu veux entrer dans la vie, observe les commandements ».

Les commandements de Dieu sont une joie pour les vrais chrétiens ! Comme l’écrit l’apôtre Jean : « Car l’amour de Dieu consiste à garder ses commandements. Et ses commandements ne sont pas pénibles » (1 Jean 5 :3) – ou « pas un fardeau » comme le dit la version Segond 21. Le sabbat du septième jour apporte de la joie à ceux qui l’observent comme Dieu l’ordonne !

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