[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]
Interrogez indifféremment cinq personnes au sujet de Jésus-Christ et vous obtiendrez probablement cinq opinions différentes. Cependant, il reste une question au cœur de la religion qui porte Son nom. Jésus est-Il Dieu ?
Aujourd’hui, nous allons répondre à cette question. Restez à l’écoute.
Bonjour et bienvenue au Monde de Demain, où nous vous aidons à donner un sens à votre monde à travers les pages de la Bible. Nous sommes heureux de vous accueillir et la question d’aujourd’hui est l’une des plus importantes que vous puissiez jamais poser : Jésus est-Il Dieu ?
Aujourd’hui, nous répondrons à cette question et nous vous donnerons l’occasion de vous procurer gratuitement notre brochure La restauration du christianisme originel. Croyez-le ou non, ce n’est pas le christianisme originel que vous trouverez dans la plupart des Églises.
Des croyances diverses au sein du christianisme au sujet de l’identité de Jésus
Cette question relative à Jésus est importante. Selon les estimations, environ 2,4 milliards de personnes dans le monde se réclament du christianisme, soit près d’un demi-milliard de plus que l’islam et plus d’un milliard de plus que l’hindouisme. Pourtant, alors que près d’un tiers de la planète se réclame d’une religion centrée sur la personne de Jésus-Christ, beaucoup de ces mêmes personnes ne sont pas d’accord sur qui Il est vraiment.
Pour certains, même parmi ceux qui se disent chrétiens, Jésus n’était qu’un homme, un enseignant juif du premier siècle, qui eut un impact considérable sur la culture mondiale. Feu Shelby Spong, évêque de l’Église épiscopale, était assez célèbre pour sa position selon laquelle Jésus n’était pas réellement Dieu, Il n’était pas né d’une vierge et n’est jamais ressuscité.
D’autres dénominations qui se réclament du christianisme enseignent d’autres doctrines sur la divinité de Jésus. Certaines enseignent que Jésus était un être créé, comme les anges. Certains l’identifient à l’archange Michaël. D’autres affirment que Jésus et le diable étaient frères dans le passé. D’autres encore déclarent que Jésus et le Père sont une seule et même entité, et pas du tout deux êtres divins distincts.
En dehors du christianisme nominal, les idées varient également. Certaines religions considèrent Jésus comme un saint homme, un gourou sage ou même un prophète, mais pas vraiment divin comme Dieu l’est. D’autres le considèrent comme une manifestation de Dieu, comme un avatar, ou une sorte de guide spirituel à la manière des enseignements du New Age.
Enfin, il y a ceux qui pensent qu’Il n’a jamais existé, comme s’Il était le fruit de l’imagination ou une fiction créée au premier siècle pour former la base d’une nouvelle religion.
Peut-être devrions-nous aborder cette question en premier lieu, au cas où certains d’entre vous auraient été victimes de ce mensonge pernicieux.
Jésus a-t-Il vraiment existé ?
Il existe de nombreuses preuves de l’existence de Jésus de Nazareth. Même si nous ne considérons pas le Nouveau Testament comme les Saintes Écritures, mais comme un simple récit historique humain, tout comme l’Iliade d’Homère ou les commentaires de Jules César, le Nouveau Testament fournit de nombreuses preuves que cet Homme Jésus fut un personnage réel, des preuves qui remontent à seulement deux ou trois décennies de Sa vie.
Nous disposons même d’un fragment de l’Évangile de Jean, le célèbre papyrus P52 de la bibliothèque Rylands, qui date d’une poignée d’années après la rédaction présumée de l’apôtre Jean. En dehors du Nouveau Testament, quelques documents historiques laïcs font référence à Jésus et à l’impact de Ses enseignements et de Son exemple au premier siècle. L’historien juif Flavius Josèphe, l’historien romain Tacite et Pline le Jeune parlent tous de Jésus-Christ vers la fin du premier siècle comme d’un personnage réel – bien trop tôt dans les archives historiques pour qu’un récit imaginaire ait pu s’imposer aussi profondément.
En fait, l’un des défenseurs les plus efficaces de l’existence de Jésus-Christ est le spécialiste du Nouveau Testament Bart Ehrman. Bien que M. Ehrman ait déclaré publiquement qu’il ne croyait pas que Jésus était divin, qu’il ne croyait pas au surnaturel et qu’il ne se considérait pas comme un chrétien, il est tout aussi clair que les preuves de l’existence de Jésus sont accablantes.
Se référant à ceux qui prétendent que l’existence de Jésus n’est qu’un mythe, Ehrman écrit :
« Il est juste de dire que les adeptes du mythe, en tant que groupe et en tant qu’individus, ne sont pas pris au sérieux par la grande majorité des chercheurs dans le domaine du Nouveau Testament, du christianisme originel, de l’histoire ancienne et de la théologie » (Ehrman, Did Jesus Exist? The Historical Argument for Jesus of Nazareth, 2012, p. 20).
En fait, presque tous les chercheurs, qu’ils soient laïcs ou religieux, sont d’accord sur ce point la plupart du temps. Comme le résume Ehrman :
« Malgré l’énorme diversité des opinions, il y a plusieurs points sur lesquels pratiquement tous les spécialistes de l’Antiquité sont d’accord. Jésus était un homme juif, connu pour être un prédicateur et un enseignant, qui fut crucifié (une forme romaine d’exécution) à Jérusalem sous le règne de l’empereur romain Tibère, alors que Ponce Pilate était le gouverneur de la Judée » (Ibid., p. 12).
En bref, ceux qui affirment que Jésus n’a jamais existé doivent être pris autant au sérieux que ceux qui affirment l’existence des sirènes ou du Père Noël.
Les faits sont les faits. L’Homme Jésus de Nazareth vécut bel et bien, Il marcha sur cette Terre il y a environ deux mille ans en Judée, enseignant dans les régions de la mer de Galilée et de Jérusalem. Le point central de notre discussion d’aujourd’hui, à savoir si Jésus est Dieu, est soit vrai, soit faux. Alors, quelle est la réponse ?
Que dit la Bible au sujet de la divinité de Jésus ?
Certes, l’idée que Jésus puisse être Dieu, comme Dieu le Père est Dieu, est une affirmation immense et audacieuse ! La seule façon de le savoir est de laisser Dieu Lui-même nous révéler la réponse.
Laissons aux érudits et aux sceptiques le soin d’exprimer leurs opinions et de débattre de leurs conclusions. Ce qui devrait nous préoccuper, c’est ce que Dieu dit de Jésus. Que dit la parole de Dieu ? Jésus était-Il un homme quelconque ? Ou était-Il un être supérieur à l’homme mais inférieur à Dieu, comme un ange ? Ou était-Il vraiment Dieu dans la chair ?
Emmanuel : Dieu avec nous
La Bible répond clairement à ces questions : Jésus est Dieu ! En fait, Son identité en tant que Dieu fut déclarée bien avant Sa naissance ! Matthieu explique dans son Évangile que la naissance virginale de Jésus avait été prophétisée bien avant par Ésaïe (1 :22-23) :
« Tout cela arriva afin que s’accomplisse ce que le Seigneur avait annoncé par le prophète : Voici, la vierge sera enceinte, elle enfantera un fils, et on lui donnera le nom d’Emmanuel, ce qui signifie Dieu avec nous » (Matthieu 1 :22-23).
En effet, Jésus est littéralement « Dieu avec nous » ! L’apôtre Jean, dans son Évangile, explique cela en détail :
« Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle. En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes. La lumière luit dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont point reçue » (Jean 1 :1-5).
La Parole faite chair
La « Parole » – ou, en grec, le « Logos » ou « Porte-parole » – est Celui qui est devenu Jésus-Christ. Au cas où ce ne serait pas clair, Jean précise quelques versets plus loin :
« Et la Parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité ; et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme la gloire du Fils unique venu du Père » (Jean 1 :14).
Jean est clair. Celui que l’on connaît aujourd’hui sous le nom de Jésus-Christ avait été avec Dieu et était Lui-même Dieu ! Il était avec Dieu dans l’éternité, avant que la création n’existe. En fait, lors de Sa dernière Pâque sur cette Terre, Jésus pria pour être ramené à cet état de gloire avec Son Père après Sa résurrection – à l’état de coexistence éternelle qu’Ils avaient connue avant qu’Il ne devienne chair. Nous lisons cela dans Jean 17 :5, où Jésus prie : « Et maintenant toi, Père, glorifie-moi auprès de toi-même de la gloire que j’avais auprès de toi avant que le monde soit. »
Oui, existant dans l’éternité avec Celui que nous appelons aujourd’hui le Père, Jésus, Lui aussi, était Dieu ! Jean l’appelle la Parole, ou le Logos en grec. C’est parce qu’Il a toujours été le Porte-parole de Dieu, représentant la volonté et la parole du Père. C’est ce que dit Jésus dans Jean 12 : « Car je n’ai point parlé de moi-même ; mais le Père, qui m’a envoyé, m’a prescrit lui-même ce que je dois dire et annoncer » (verset 49).
Le “Je Suis”
Jésus savait clairement qui Il était, l’un des deux membres divins de la Famille divine. Au cours de Son ministère, Il a fait de nombreuses déclarations illustrant cela si clairement que les autorités juives cherchèrent à Le lapider pour ce qu’elles considéraient comme des blasphèmes. Dans Jean 8, par exemple, Jésus parle de l’ancien patriarche Abraham :
« Abraham, votre père, a tressailli de joie de ce qu’il verrait mon jour : il l’a vu, et il s’est réjoui. Les Juifs lui dirent : Tu n’as pas encore cinquante ans, et tu as vu Abraham ! Jésus leur dit : En vérité, en vérité, je vous le dis, avant qu’Abraham fût, je suis » (Jean 8 :56-58).
Il ne devrait y avoir aucun doute sur cette affirmation ! Jésus ne dit pas : « Avant qu’Abraham fût, j’étais ». Il a dit « avant qu’Abraham fût, JE SUIS ». Cette déclaration, qui pourrait autrement être perçue comme grammaticalement incorrecte, est un rappel direct de la déclaration de Dieu à Moïse dans Exode 3 :14 :
« Dieu dit à Moïse : Je suis celui qui suis. Et il ajouta : C’est ainsi que tu répondras aux enfants d’Israël : Celui qui s’appelle “je suis” m’a envoyé vers vous. »
Les Juifs de l’époque de Jésus comprirent Son affirmation et cherchèrent à Le lapider à cause de cela. Plus tard, Il revendiqua de la même manière Sa propre divinité :
« Moi et le Père nous sommes un. Alors les Juifs prirent de nouveau des pierres pour le lapider. Jésus leur dit : Je vous ai fait voir plusieurs bonnes œuvres venant de mon Père : pour laquelle me lapidez-vous ? Les Juifs lui répondirent : Ce n’est point pour une bonne œuvre que nous te lapidons, mais pour un blasphème, et parce que toi, qui es un homme, tu te fais Dieu » (Jean 10 :30-33).
Tout a été fait par Lui et pour Lui
Oui, Jésus savait qui Il était et Ses disciples le savaient aussi. Dans Colossiens 2 :2, l’apôtre Paul évoque « le mystère de Dieu, aussi bien du Père que de Christ ». Oui, la divinité est composée du Père et du Christ, les deux membres de la Famille de Dieu. En parlant de Jésus-Christ, Paul écrit plus tôt dans Colossiens 1 :
« Car en lui ont été créées toutes les choses qui sont dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, trônes, dignités, dominations, autorités. Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent en lui » (versets 16-17).
Ces paroles font écho à ce que nous avons lu plus tôt dans Jean chapitre 1, à savoir que « Toutes choses ont été faites par elle [la Parole], et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle » (Jean 1 :3).
C’est une déclaration très complète ! On attribue à juste titre à Henry Ford le mérite d’avoir créé le « modèle T » en Amérique, mais ce sont d’autres mains qui ont accompli le travail. De même, Dieu le Père est notre Créateur, mais la Bible indique clairement les mains qui ont, pour ainsi dire, accompli le travail : celles de Celui qui est devenu Jésus-Christ ! Tout fut créé par Lui et pour Lui.
La signification du nom divin Elohim
Jésus-Christ est, d’une manière très réelle, notre Créateur, tout comme le Père ! Ensemble, Ils sont la raison pour laquelle Genèse 1 :26 dit : « Faisons l’homme à NOTRE image, selon NOTRE ressemblance ». Parce qu’il y avait deux êtres divins qui parlaient ! En fait, le mot hébreu traduit par « Dieu » dans ce passage, Elohim, a la particularité d’être un mot singulier qui est pluriel dans sa forme – un autre indice qu’il y a plus à dire sur « Dieu » qu’il n’y paraît !
Paul est tout aussi clair dans Éphésiens 3 :9, où il est dit « de mettre en évidence devant tous, quelle est la dispensation du mystère caché de tout temps en Dieu, qui a créé toutes choses par Jésus-Christ » (Ostervald).
Jésus n’était pas un ange
Ces passages et d’autres montrent clairement que Jésus-Christ n’est pas un ange, pas même l’archange Michaël. « Car auquel des anges Dieu a-t-il jamais dit : Tu es mon Fils, je t’ai engendré aujourd’hui ? Et encore : Je serai pour lui un père, et il sera pour moi un fils ? » (Hébreux 1 :5). Aussi : « Et auquel des anges a-t-il jamais dit : Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que je fasse de tes ennemis ton marchepied ? » (Hébreux 1 :13).
Il s’agit de questions rhétoriques, car la réponse est censée être évidente : Dieu n’a jamais rien dit de tel à aucun des anges ! Ces paroles n’ont été adressées qu’au cocréateur du Père, qui était avec Dieu et qui était Dieu – Celui que nous appelons aujourd’hui Jésus-Christ.
Seulement Dieu pouvait payer l’amende de nos péchés à notre place
En fait, toutes les vérités fondamentales au cœur même de la foi de la Bible dépendent de la vérité que Jésus est Dieu. Pensez-y…. Comment se fait-il que Jésus-Christ ait pu mourir à notre place pour nos péchés ? Il a ce pouvoir parce que, en tant que Créateur, Il peut assumer personnellement cette responsabilité.
Comment se fait-il que Sa vie suffise à payer pour tous nos péchés ? C’est parce que, en tant que Dieu, Sa vie vaut infiniment plus que toutes nos vies réunies – une vie éternelle donnée en paiement de la mort éternelle que nous avons méritée.
Le plus grand exemple d’humilité
C’est ainsi que notre Créateur est devenu un être humain, né d’une femme, pour pouvoir mourir et payer cette pénalité. En expliquant cela, l’apôtre Paul, une fois de plus, démontra qui est vraiment Jésus. Lisez avec moi Philippiens 2, où certaines traductions ne communiquent pas toujours la plénitude de ce que Paul dit :
« Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus-Christ : existant en forme de Dieu, il n’a point regardé son égalité avec Dieu comme une proie à arracher, mais il s’est dépouillé lui-même, en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes ; et il a paru comme un vrai homme, il s’est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix » (versets 5-8).
La formulation de la version Louis Segond, Nouvelle Édition de Genève concernant le fait qu’Il « n’a point regardé son égalité avec Dieu comme une proie à arracher » est maladroite, et d’autres traductions rendent ce verset différemment.
Par exemple, la version Semeur traduit les versets 6 et 7 de cette manière, en disant que le Christ, « qui était de condition divine, ne chercha pas à profiter de l’égalité avec Dieu, mais il s’est dépouillé lui-même, et il a pris la condition d’un serviteur en se rendant semblable aux hommes ».
Bien qu’Il ait existé dans la gloire avec Dieu depuis l’éternité, Il n’a pas considéré cela comme quelque chose à quoi Il devait absolument s’accrocher, au contraire, Il était prêt à se dépouiller de Sa gloire et à devenir comme nous, Sa création, pour nous servir par Sa vie et Sa mort.
La vérité impressionnante de Jésus-Christ – la Parole, le Porte-parole divin de la Famille de Dieu – est une véritable leçon d’humilité. Il s’est abaissé du haut de Sa gloire pour devenir comme nous, afin de pouvoir un jour nous élever pour Le rejoindre, Lui et Son Père, dans cette même gloire !
Lorsque nous comprenons qui est vraiment Jésus, il n’est pas étonnant que l’apôtre Thomas, après avoir vu le Christ ressuscité, l’ait appelé « mon Seigneur et mon Dieu ! » (Jean 20 :28). Il n’est pas étonnant non plus que ceux qui vivront au sein de la Famille de Dieu dans le règne millénaire du Royaume de Dieu l’appelleront « Dieu puissant » ! (Ésaïe 9 :5)
La Parole, le Logos, le Porte-parole divin de la Famille de Dieu mit volontairement de côté la gloire, la puissance et la majesté indescriptibles qu’Il avait éternellement partagées avec le Père pour vivre une vie humaine parfaite, nous donner un exemple de justice et devenir notre sacrifice parfait afin que nous puissions être purifiés de nos péchés. Puis, trois jours et trois nuits plus tard, après Sa mort, Il fut, selon les mots de Paul, « déclaré Fils de Dieu avec puissance, selon l’Esprit de sainteté, par sa résurrection d’entre les morts, Jésus Christ notre Seigneur » (Romains 1 :4).
Jésus est le Rocher d’Israël, le Dieu de l’Ancien Testament
Pourtant, beaucoup de ceux qui se disent chrétiens cherchent à éviter toutes les implications de l’identité de Jésus en tant que Dieu. Par exemple, beaucoup qualifient le Dieu de l’Ancien Testament de cruel et sans cœur, contrairement à Jésus, qui est perçu comme aimant et miséricordieux. Les commandements de Dieu sont souvent dénoncés comme étant trop restrictifs et trop durs.
Pourtant, pensez-y : Qui a tonné les Dix Commandements à l’ancien Israël sur le mont Sinaï et qui est le chef de l’armée de l’Éternel (Josué 5 :14), comme Il se présenta Lui-même à Josué ? L’apôtre Paul répond à la question :
« Frères, je ne veux pas que vous ignoriez que nos pères ont tous été sous la nuée, qu’ils ont tous passé au travers de la mer, qu’ils ont tous été baptisés en Moïse dans la nuée et dans la mer, qu’ils ont tous mangé le même aliment spirituel, et qu’ils ont tous bu le même breuvage spirituel, car ils buvaient à un rocher spirituel qui les suivait, et ce rocher était Christ » (1 Corinthiens 10 :1-4).
Oui, c’est Jésus-Christ – en tant que Logos ou Porte-parole divin – qui tonna les Dix Commandements ! Réfléchissez : Exode 33-34 expliquent que Moïse vit Dieu de dos, de ses propres yeux. Le récit d’Exode 24 est encore plus explicite :
« Moïse monta avec Aaron, Nadab et Abihu, et soixante-dix anciens d’Israël. Ils virent le Dieu d’Israël ; sous ses pieds, c’était comme un ouvrage de saphir transparent, comme le ciel lui-même dans sa pureté » (versets 9-10).
Notez qu’il est dit clairement : « Ils virent le Dieu d’Israël ». Comparez cela à Jean 1 :18, qui dit, « personne n’a jamais vu Dieu », et aux paroles de Jésus dans Jean 6 :46, « c’est que nul n’a vu le Père, sinon celui qui vient de Dieu ; celui-là a vu le Père. »
Oui, les anciens d’Israël virent Dieu, mais ils ne virent pas le Père. Le membre de la Famille divine qu’ils virent était Celui qui deviendrait le Fils, le Logos divin !
Des implications profondes pour tous les disciples du Christ
Ainsi, si c’est Jésus-Christ qui énonça ces Dix Commandements, y compris le commandement relatif au sabbat, ne devraient-ils pas être pris plus au sérieux par les disciples de Jésus-Christ qu’ils ne semblent l’être par la plupart des chrétiens autoproclamés d’aujourd’hui ? Considérons également notre ultime destinée :
« Bien-aimés, nous sommes maintenant enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que, lorsqu’il paraîtra, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est » (1 Jean 3 :2).
Si nous devons devenir comme le Christ l’est maintenant, et que le Christ possède maintenant la gloire qu’Il avait avec le Père avant que le monde ne soit, alors qu’est-ce que cela révèle de l’existence future et glorieuse réservée à ceux qui attendent Son retour ? Et qu’est-ce que cela dit de la prière de Jésus lors de Sa dernière Pâque pour que Ses disciples puissent un jour être un, tout comme Lui et Son Père sont un ?
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