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Actuellement, en Grande-Bretagne, tout médecin qui assiste un patient à mourir prématurément pourrait s’attendre à passer jusqu’à 14 ans en prison (Tribune de Genève, 29 novembre 2024). Cependant, l’accord de deux médecins et un juge pourrait bientôt être l’exigence pour aider légalement une personne à se donner la mort au Royaume-Uni. Cette situation est préoccupante dans un pays avec un système national de soins de santé qui peut tirer des avantages financiers de l’interruption prématurée de la vie des personnes très malades. Le Royaume-Uni pourrait bientôt rejoindre le club des nations où les médecins peuvent légalement tuer leurs patients. Actuellement, le projet de loi exige le consentement du patient et spécifie des conditions précises, bien que l’histoire du suicide assisté dans d’autres pays ait démontré que la pente du consentement explicite vers des conditions plus vagues et plus sinistres est très glissante.
Tous les dirigeants britanniques ne soutiennent pas cette initiative. L’évêque de Portsmouth a récemment fait remarquer que « notre monde, ici au Royaume-Uni, a maintenant changé, et malheureusement ce n’est pas pour le meilleur… » (The Catholic Herald, 2 décembre 2024). Cette législation, cependant, rend la chose limpide comme de l’eau de roche. La Grande-Bretagne n’est plus un pays chrétien. Il ne sera pas facile d’être chrétien à l’avenir, si tant est que cela l’ait jamais été. L’ancien chef de file des démocrates libéraux a également fait remarquer qu’« une société a choisi une voie dystopique et contagieuse si elle choisit de faciliter la mort de ceux qui souffrent d’une maladie en phase terminale plutôt que de se tenir à leurs côtés, de pleurer avec eux, de les valoriser et de les aimer pour contrer la désolation que n’importe lequel d’entre nous ressentirait s’il recevait un diagnostic de ce type ».
Au cœur du débat sur le suicide médicalement assisté se trouve l’idée que nous avons tous le droit de faire ce que nous voulons de notre propre corps. Pourtant, la Bible enseigne clairement le contraire, rappelant que le corps est le temple de l’Esprit de Dieu et que « vous ne vous appartenez point » (1 Corinthiens 6 :19) et que les êtres humains sont créés à l’image de Dieu (Genèse 1 :26-27) et que leur vie est sacrée. Dieu, qui a donné la vie humaine, est la seule autorité qui puisse sanctionner l’interruption de cette vie (Genèse 9 :6-7). Pour une compréhension plus approfondie de ce sujet important, lisez « Le droit à “mourir dans la dignité” ? » et « Quelle est la valeur de la vie humaine ? »