Wallace Smith | Page 3 | Le Monde de Demain

Wallace Smith

La problématique du mal

Notre monde est rempli de mal et de souffrance. Comment concilier ce mal et cette souffrance avec le fait que Dieu, le Créateur du monde, est bon et aimant ? Les philosophes se sont battus avec cette « problématique du mal » pendant des siècles. Rejoignez-nous dès à présent au Monde de Demain où nous vous donnerons la réponse de Dieu sur la problématique du mal.

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

Notre monde est rempli de mal et de souffrance. Comment concilier ce mal et cette souffrance avec le fait que Dieu, le Créateur du monde, est bon et aimant ? Les philosophes se sont battus avec cette « problématique du mal » pendant des siècles. Mais Dieu révèle la réponse à la question – la raison du mal et de la souffrance dans le monde – dans les pages de Sa parole. Cette réponse est peut-être la plus grande source d’espérance que l’esprit humain soit capable de comprendre.

Vous avez besoin de cette espérance.

Rejoignez-nous dès à présent au Monde de Demain où nous vous donnerons la réponse de Dieu sur la problématique du mal.

La problématique du mal : une “preuve” de la non-existence de Dieu ?

Bonjour et bienvenue au Monde de Demain, où nous vous donnons un sens à votre monde à travers les pages de la Bible. Le sujet d’aujourd’hui est l’un de ceux que nombre d’entre nous ont du mal à comprendre : Pourquoi le monde est-il autant rempli de mal et de souffrance si Dieu est bon et aimant ?

Tout en explorant la réponse biblique à cette question, nous vous donnerons l’occasion de demander votre propre exemplaire de l’une des brochures les plus inspirantes et les plus révélatrices que vous lirez dans votre vie – notre ressource gratuite, Quel est le but de la vie ?

Dans les cercles philosophiques, le sujet que nous abordons aujourd’hui est connu comme « la problématique du mal ». Il a été énoncé de bien des façons, mais nous pouvons le résumer ainsi : « Dieu est censé être tout-puissant et bon. Pourtant, le mal existe manifestement dans le monde entraînant beaucoup de douleur, de misère et d’agonie. Soit Dieu est trop faible pour faire quoi que ce soit, soit Il ne s’en soucie pas. Dans les deux cas, un Dieu faible ou un Dieu indifférent implique cette forme de réalité, il n’y a pas de Dieu du tout. »

L’existence du mal et de la souffrance prouverait donc (soi-disant) qu’il n’y aurait pas de Dieu. En bref, elle soutient qu’un Dieu tout-puissant et bon ne peut tout simplement pas exister, parce qu’il y a tellement de mal dans le monde et qu’Il ne fait rien pour y remédier. Si vous cherchez sur YouTube et sur des forums remplis de discussions inutiles sur Internet, vous verrez que la problématique du mal est brandie en quelque sorte comme si elle avait « fait tomber Dieu » !

Pourtant, en tant que prétendue « preuve » que Dieu n’existe pas, beaucoup reconnaissent depuis longtemps que la problématique du mal est une « preuve » insuffisante. De nombreux arguments ont été soulignés, notamment le fait que, pour vraiment exclure l’existence de Dieu, il faudrait prouver qu’il est impossible que Dieu ait une bonne raison de permettre au mal d’exister. Et ce n’est pas une mince affaire ! Par exemple, lorsque nos enfants grandissent, nous devons parfois les laisser subir les conséquences de leurs mauvais choix au lieu d’intervenir pour les prévenir des problèmes. Il serait naïf de qualifier de « mauvais parents » tous ceux qui agissent ainsi.

Le libre arbitre et la souffrance humaine

Dans les années 1970, l’argument du philosophe Alvin Plantinga, selon lequel la valeur du libre arbitre humain donne à Dieu une raison morale suffisante pour permettre le mal, a été largement perçu comme ayant « gagné la partie », pour ainsi dire – démontrant que, oui, il est possible que Dieu ait une bonne raison de permettre aux gens de choisir le mal. Si les humains sont libres de choisir, il n’est pas raisonnable de s’attendre à ce qu’ils choisissent toujours le bien.

Cependant, la problématique du mal n’est pas simplement d’ordre philosophique, n’est-ce pas ? Lorsque nous-mêmes ou ceux que nous aimons sont personnellement frappés par la douleur et la souffrance, les arguments des philosophes n’apportent qu’un piètre réconfort. Et ce monde est vraiment rempli de douleur et de souffrance.

Sur le plan personnel, combien de personnes ont été victimes de vols, d’agressions, de viols ou de meurtres ? Combien souffrent de la part de ceux qui profitent de leur souffrance ? Beaucoup d’entre vous qui nous regardent connaissent le fardeau de la maladie ou de l’infirmité. Il semble qu’aucun âge – jeune ou moins jeune – ne soit à l’abri de la maladie. Des maladies de toutes sortes frappent l’humanité, elles apportent douleur et chagrin même aux plus jeunes et aux plus innocents d’entre nous.

À plus grande échelle, combien de vies ont été ravagées par les fléaux que sont les massacres, l’esclavage, les génocides et les guerres ? Les êtres humains font preuve d’une créativité consternante dans leur capacité à générer de la souffrance à leurs semblables.

Au-delà de la cruauté de l’homme envers l’homme, il y a les séismes, les inondations, la sécheresse et la famine, les ouragans et les typhons, la peste, la pestilence et les parasites. La nature semble vouloir nous rappeler, encore et toujours, que nous ne contrôlons rien et que nos vies sont à la merci de forces impitoyables bien plus grandes que nous.

Que nous soyons assis au milieu de nos affaires brûlées dans les ruines fumantes que nous appelions autrefois notre maison, ou que nous tenions la main d’un fils ou d’une fille dans une chambre d’hôpital, souffrant d’une maladie que nous ne pouvons pas guérir, la problématique du mal et de la souffrance dans le monde est très réelle, et très personnelle.

Se remonter au tout début pour découvrir la raison de la souffrance

Pourquoi le mal existe-t-il ? Comment la souffrance s’inscrit-elle dans les plans d’un Dieu prétendument miséricordieux et aimant ? Nous avons un besoin au-delà de l’assurance abstraite des philosophes. Nous avons besoin de réponses concrètes. Dieu nous les fournit. Lorsque nous comprenons la raison d’être de l’humanité et le but de la vie, alors notre vie, et même nos souffrances prennent du sens, suscitent de l’espérance et, croyez-le ou non, même une joie profonde et inébranlable.

La meilleure façon de comprendre le but de la vie humaine est de remonter à son commencement – jusqu’au tout début, dans le livre de la Genèse. Ce faisant, nous comprenons que Dieu ne créa pas le monde pour qu’il soit un lieu de souffrance. Les chapitres 1 et 2 de la Genèse décrivent le monde créé par Dieu comme un paradis. Il nous raconte la création des premiers êtres humains, Adam et Ève :

« Puis Dieu dit : Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu’il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre. Dieu créa l’homme à son image, il le créa à l’image de Dieu, il créa l’homme et la femme » (Genèse 1 :26-27).

Contrairement à tous les animaux que Dieu créa, nous voyons qu’Il fit de l’être humain un reflet de Lui-même, partageant avec Lui Sa propre image et Sa ressemblance, avec la capacité de raisonner, de juger et d’avoir des valeurs morales. L’homme s’est vu attribuer un certain niveau de domination sur la création – encore une fois, il s’agit d’une image des capacités de Dieu, mais à une échelle beaucoup moindre.

On ne saurait trop insister sur l’importance d’être créé à l’image de Dieu. Nous lisons dans Genèse 5 :3 qu’Adam engendra un fils, Seth : « Adam, âgé de cent trente ans, engendra un fils à sa ressemblance, selon son image, et il lui donna le nom de Seth. » L’utilisation de cette expression n’est pas une coïncidence.

Le message ultime des Écritures, soutenu de la Genèse à l’Apocalypse, est le suivant : Dieu créa l’homme dans le cadre d’un processus de reproduction et de croissance de Sa famille divine, avec l’intention de concevoir d’innombrables enfants ! La ressource gratuite d’aujourd’hui vous démontrera cette étonnante vérité sans l’ombre d’un doute. Dieu veut que l’homme partage un jour Son existence divine et glorieuse, en régnant et en créant à l’échelle du cosmos pour l’éternité !

C’est pourquoi, contrairement aux animaux, l’homme fut créé à l’image de Dieu et se vit attribuer des capacités et des responsabilités analogues, mais il lui manquait quelque chose d’essentiel. Alors que Dieu est Esprit, comme le dit Jésus dans Jean 4 :24, l’homme est physique, limité. Et contrairement à Dieu qui détient la vie éternelle inhérente en Lui, l’homme fut créé avec le potentiel de la vie éternelle, mais aussi de la mort éternelle. Parce qu’être un enfant de Dieu pour l’éternité exige un caractère saint et juste, et développer un caractère selon Dieu exige un choix.

Le choix d’Adam et Ève

Adam et Ève eurent donc la possibilité de choisir. Dieu planta dans le jardin un arbre qui pouvait leur donner la vie éternelle, et un autre qui représentait la connaissance du bien et du mal – et avec amour, Il leur conseilla lequel choisir. En choisissant le bon arbre, l’arbre de la vie, Dieu aurait pu continuer à œuvrer avec eux, à les instruire, à prendre soin d’eux. En revanche s’ils Le rejetaient, Lui et Ses instructions, ils finiraient par mourir, refusant la vie éternelle et l’obéissance à leur Créateur.

Vous pouvez lire le choix qu’ils firent dans Genèse 3. En bref, ils choisirent la désobéissance. Ils choisirent d’accepter les tentations du diable et de s’arroger le « droit » de décider ce qui est bien et ce qui est mal, ce qui est bon et ce qui est mauvais, par eux-mêmes. Ils rejetèrent les instructions divines, rejetèrent Dieu en tant que leur Créateur, rejetèrent le but qu’Il avait pour eux et rejetèrent la sollicitude qu’Il manifestait à l’égard de leur vie.

Toute la souffrance du monde découle de ce choix. Pourtant, il est facile de s’asseoir ici et de juger Adam et Ève. L’apôtre Paul dit clairement que chacun d’entre nous, à sa manière, a répété leur erreur dans sa propre vie. Comme il l’écrit dans Romains 3 : « Il n’y a point de juste, pas même un seul […] car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu » (versets 10, 23).

Pensez-y et soyez honnête avec vous-même. À un moment donné de votre vie, y avait-il une bonne chose à faire, et avez-vous choisi la mauvaise ? Y avait-il un bon choix à faire, et avez-vous opté pour un choix égoïste ? Y a-t-il jamais eu quelque chose que Dieu dit de faire, et avez-vous choisi de ne pas le faire – ou quelque chose que Dieu dit de ne pas faire, et l’avez-vous fait quand même ?

Chacun d’entre nous, à sa manière, n’a pas atteint la mesure du caractère divin et, par conséquent, n’a pas atteint Son but, qui est de devenir Son enfant. Le monde qui nous entoure reflète cette condition. Nous péchons et nous souffrons. Ceux qui nous entourent souffrent. Nos enfants souffrent. Nous excluons Dieu du monde qu’Il créa pour nous en Lui déclarant que nous pouvons le gérer sans Lui, et ce même monde devient alors un lieu de souffrance.

Pourtant, même au milieu de tout ce mal, de toute cette souffrance, le dessein de Dieu demeure. En effet, la Bible dit dans Proverbes 26 :2 : « Comme l’oiseau s’échappe, comme l’hirondelle s’envole, ainsi la malédiction sans cause n’a point d’effet. » La raison pour laquelle nous souffrons est le péché – la désobéissance à un Dieu qui nous aime trop pour nous empêcher d’apprendre, en tant que civilisation, ce que signifie de s’ériger en maître du « bien et du mal » au lieu d’accepter les conseils d’un Dieu aimant qui a de bien meilleurs projets pour nous. Si nous examinons la souffrance dont nous faisons l’expérience, nous constatons qu’elle est entièrement due au choix de l’humanité de désobéir à Dieu.

Nous souffrons également des conséquences des actions des autres

Parfois, nous souffrons à cause de nos propres péchés. Nous le constatons dans de nombreux problèmes qui nous affligent : les dépendances, les maladies sexuellement transmissibles, certains cas de pauvreté et de vies gâchées. Mais nous souffrons également des conséquences des péchés des autres, tout comme un caillou lancé sur la surface d’un lac perturbe l’eau dans toutes les directions. Nos sociétés subissent les ravages de maladies qui n’existeraient pas si nous observions la loi divine comme notre guide en matière de santé, et si nous nous tournions vers le Dieu des cieux qui a le pouvoir de guérir et de bénir. La création subit des désastres, l’humanité refuse de se tourner vers le Créateur, Celui qui peut contrôler les forces de la nature qui nous échappent.

La raison pour laquelle Dieu ne se contente pas de claquer des doigts et d’arranger les choses prend tout son sens lorsque nous considérons le but de notre vie en premier lieu. Les êtres humains ne sont pas simplement des « animaux de compagnie » pour Dieu – des jouets amusants dont Il prend soin en s’assurant que nous sommes nourris, hydratés et heureux en permanence. Il cherche à faire de nous des membres de Sa famille – des enfants à part entière et glorieux de la divine Famille de Dieu ! Et contrairement aux animaux domestiques, nous avons un rôle à jouer dans ce but – nous devons apprendre à penser comme Dieu, à réagir comme Dieu… et à choisir comme Dieu !

Nous sommes ici pour développer en nous la pensée et le caractère de Dieu Lui-même – croître afin de Le refléter à l’intérieur de soi de la même manière qu’Il nous créa pour Le refléter à l’extérieur, à Son image et à Sa ressemblance.

Les leçons de la souffrance

Lorsque nous comprenons cela, notre souffrance prend du sens, car nous savons que ce que nous apprenons dans cette souffrance, la façon dont nous réagissons au mal dans le monde et le caractère divin que nous développons font partie d’une récompense éternelle qui dépassera de loin toute douleur et angoisse que nous connaîtrons jamais dans cette vie. Lorsque nous comprenons cela, la façon dont nous croissons dans nos épreuves contribue à cet avenir glorieux.

L’apôtre Paul parle de ce temps à venir, et de cette existence à venir, dans Romains 8 :18 :

« J’estime que les souffrances du temps présent ne sont point comparables à la gloire à venir qui doit être révélée en nous » (Martin).

Paul dit que comparer la lumière de la plus petite allumette à la lumière du soleil, ou un grain de poussière à une chaîne de montagnes, aurait plus de sens que de comparer les souffrances de cette vie à la gloire que Dieu construit en ceux avec lesquels Il œuvre pour développer Son propre caractère juste. Poursuivons :

« Aussi la création attend-elle avec un ardent désir la révélation des fils de Dieu. Car la création a été soumise à la vanité – non de son gré, mais à cause de celui qui l’y a soumise – avec l’espérance qu’elle aussi sera affranchie de la servitude de la corruption, pour avoir part à la liberté de la gloire des enfants de Dieu » (versets 19-21).

Dieu veut donner l’ensemble de la création, l’Univers entier, à Ses enfants glorifiés – vous et moi, si nous nous repentons et nous nous soumettons à Jésus-Christ pour permettre à Dieu le Père de se reproduire et de mettre en œuvre Son caractère en nous ! Paul écrit que toute la création – l’ensemble de la réalité créé – attend la liberté et la gloire qui viendront avec la révélation des enfants de Dieu lors du retour du Christ !

« Or, nous savons que, jusqu’à ce jour, la création tout entière soupire et souffre des douleurs de l’enfantement » (verset 22).

Voilà, mes amis, la réponse à la question du mal et de la souffrance – voir cette souffrance non pas comme une condition permanente, mais comme une phase passagère qui, tout comme les douleurs de l’accouchement, sert un but qui finalement apportera une telle joie et bonheur que cette souffrance ne reviendra plus jamais à l’esprit !

Un tel fait devrait nous rappeler les paroles de Jésus, prononcées lors de la dernière Pâque de Son ministère terrestre :

« La femme, lorsqu’elle enfante, éprouve de la tristesse, parce que son heure est venue ; mais, lorsqu’elle a donné le jour à l’enfant, elle ne se souvient plus de la souffrance, à cause de la joie qu’elle a de ce qu’un homme est né dans le monde » (Jean 16 :21).

Et quelle joie encore plus profonde lorsque cette naissance sera celle d’un nouvel être dans la Famille de Dieu, élargie et glorifiée !

Dieu comprend nos souffrances et Il est compatissant

Mes amis, Dieu ne nous regarde pas silencieusement souffrir dans un froid et obscur lointain. Pour ceux qui sont prêts à Lui soumettre leur vie, à se repentir de leurs péchés et à se tourner vers Son Fils, en acceptant Son magnifique dessein pour leur vie, Il est présent lors de nos souffrances – œuvrant en nous selon Son dessein, construisant en nous un avenir et créant en nous une existence glorieuse qui durera à jamais.

L’un des deux membres de la Famille divine, Celui que Jean 1 :1 appelle la Parole, le Logos, a daigné devenir comme Sa création, comme nous. Devenir l’Homme Jésus-Christ. Il vint et, contrairement à nous, Il suivit parfaitement les lois et le mode de vie de Son Père. Son obéissance à Dieu ne Lui suscita pas les louanges des hommes, mais leur haine, leur mépris et leur violence. Le prophète Ésaïe décrit les souffrances que le Messie endurerait dans cette vie :

« Méprisé et abandonné des hommes, homme de douleur et habitué à la souffrance […] ce sont nos souffrances qu’il a portées, c’est de nos douleurs qu’il s’est chargé […] il était blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités […] Il a été maltraité et opprimé, et il n’a point ouvert la bouche, semblable à un agneau qu’on mène à la boucherie » (Ésaïe 53 : 3-7).

Celui dont la vie d’amour et de générosité ne méritait que louanges et adoration eut droit, au contraire, aux moqueries, aux menaces, aux coups, à l’abandon, à la torture et à l’exécution. En dépit de tout cela, Il resta fidèle à Dieu, Son Père.

Comme l’explique Philippiens 2, bien qu’Il ait existé sous la forme de Dieu, Il était prêt à se dépouiller de Sa gloire et à devenir comme nous afin de pouvoir souffrir comme nous :

« Et, étant trouvé en figure comme un homme, il s’est abaissé lui-même, étant devenu obéissant jusqu’à la mort, et à la mort de la croix » (Philippiens 2 :8, Darby).

Après avoir fait cela, Dieu l’a ressuscité, Il retrouva la gloire qu’Il avait mise de côté et l’existence qu’Il avait auparavant. Depuis les cieux, Il se rend disponible pour vivre à nouveau Sa vie par l’intermédiaire de Son Esprit en ceux qui sont prêts à se repentir, à obéir et à accomplir le dessein de Dieu pour leur vie en Le suivant.

Des douleurs de l’enfantement

Pour ceux qui le font, alors ces temps de mal et de souffrance peuvent être vécus pour ce qu’ils sont vraiment – de simples douleurs de l’enfantement avant qu’ils ne naissent, eux aussi, dans la Famille de Dieu et dans la gloire que Jésus-Christ a dès à présent avec Son Père, et qui sera révélée à Son retour. Un temps où ils Le rejoindront dans Son Royaume pour commencer à bâtir un nouveau monde, et finalement un Univers, qui ne connaîtra plus jamais le mal et la souffrance.

L’apôtre Jean fut informé en vision de cette situation finale :

« Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes ! Il habitera avec eux, et ils seront son peuple, et Dieu lui-même sera avec eux. Il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus ; il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu » (Apocalypse 21 :3-4).

Puisse Dieu envoyer bientôt Son Fils pour résoudre, une fois pour toutes, la véritable problématique du mal !


Cinq clés pour connaître Dieu

Dans ce monde de chaos politique, de guerres, de pandémies et de troubles civils, nous avons besoin d’une source de stabilité, de calme et de paix qui dépasse toutes nos préoccupations, et cette source, c’est Dieu. Il est possible d’avoir une relation profonde avec Celui qui vous a créé, qui vous aime et qui a un but pour votre vie. Rejoignez-nous pour découvrir aujourd’hui, les « Cinq clés pour connaître Dieu ».

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

Nous vivons à une époque stressante. Dans ce monde de chaos politique, de guerres, de pandémies et de troubles civils, nous avons besoin d’une source de stabilité, de calme et de paix qui dépasse toutes nos préoccupations, et cette source, c’est Dieu.

Il est possible d’avoir une relation profonde avec Celui qui vous a créé, qui vous aime et qui a un but pour votre vie. Rejoignez-nous pour découvrir aujourd’hui, les « Cinq clés pour connaître Dieu ».

Bonjour et bienvenue au Monde de Demain, où nous vous aidons à donner un sens à votre monde à travers les pages de la Bible. Nous sommes très heureux que vous regardiez cette émission.

Dans l’émission de ce jour, nous vous offrons l’un des DVD gratuits les plus encourageants de toute notre bibliothèque : « Le Dieu de promesses infaillibles. »

Nous avons plus besoin des promesses de Dieu

Franchement, nous avons plus que jamais besoin des promesses de Dieu. Le monde tel que nous le connaissons semble s’effondrer. Nos rues sont le théâtre d’une agitation croissante. Nos assemblées gouvernementales sont remplies soit d’incompétence et de blocage, soit de chaos et de conflits. Les guerres et les conflits font rage alors que nos dirigeants semblent de plus en plus incapables de gérer le nombre croissant de crises dans le monde.

Même en dehors des gouvernements, les institutions qui sont au cœur de la civilisation semblent se révéler chaque semaine comme étant, au mieux, indignes de confiance et, au pire, motivées par une idéologie.

Nos établissements d’enseignement semblent souvent se consacrer davantage à l’endoctrinement ou à la programmation de nos enfants qu’à leur véritable éducation. De nombreux domaines scientifiques semblent de plus en plus motivés par une idéologie sociale et un activisme politique plutôt que par un désir sincère de découvrir la vérité et un dévouement à la réalité.

Le chaos de notre monde n’est pas seulement abstrait ou académique, et il ne se limite pas aux pages de nos journaux. Il a un impact sur notre vie. La nourriture et les autres produits de première nécessité semblent coûter de plus en plus cher, alors même que nous semblons avoir moins d’argent à dépenser. Les parents regardent leurs enfants et se demandent, à juste titre, de quel monde ils vont hériter.

La cause du déclin et du chaos dans notre monde

Bien qu’il y ait toujours des hauts et des bas, la prophétie biblique révèle que la tendance est exactement ce qu’elle semble être : les choses vont vraiment empirer avant de s’améliorer fondamentalement. Les nations autrefois sources de stabilité globale dans le monde, telles que les États-Unis ou la Grande-Bretagne, poursuivront leur déclin, et aucun changement à la présidence ou au poste de premier ministre de ces nations n’arrêtera complètement le déclin et ne résoudra pas le chaos croissant. La raison, ce déclin et ce chaos croissant ne sont fondamentalement pas dus à des politiques, à des plans économiques, ni-même à quoi que ce soit de ce genre.

Le chaos et le déclin sont dus aux péchés de ces nations. Et à moins qu’il n’y ait une repentance nationale fondamentale de la part des peuples eux-mêmes et un retour de leurs cœurs vers les lois de leur Créateur, il faut s’attendre à ce que le chaos et le déclin se poursuivent !

Alors, que pouvons-nous faire pour trouver la paix d’esprit et la stabilité dans un monde qui en est si dépourvu ?

Dieu est notre source de réconfort et d’espoir

En fait, il n’y a qu’une seule source de réconfort et d’espoir : Le Dieu qui vous a créé, qui vous aime et qui a un dessein remarquable pour votre vie.

Dans l’émission d’aujourd’hui, nous allons vous donner cinq clés pour connaître Dieu profondément – cinq clés que vous pouvez utiliser pour établir une relation profonde avec le Dieu éternel qui veut vraiment construire une relation avec vous.

Loin d’être un Dieu distant et inaccessible, notre Créateur est proche et très approchable. Mais nous devons faire notre part pour Le chercher. Dieu l’explique par l’intermédiaire du prophète Jérémie, en encourageant Son peuple :

« Car je connais les projets que j’ai formés sur vous, dit l’Éternel, projets de paix et non de malheur, afin de vous donner un avenir et de l’espérance. Vous m’invoquerez, et vous partirez ; vous me prierez, et je vous exaucerai. Vous me chercherez, et vous me trouverez, si vous me cherchez de tout votre cœur » (Jérémie 29 :11-13).

Mais toute recherche doit commencer quelque part ! Si vous êtes prêt à tirer parti de ces cinq clés, vous vous trouverez sur la bonne voie pour un cheminement plus vivifiant et plus profond avec votre Créateur.

Clé n°1 : la création

La première clé que vous pouvez utiliser pour connaître Dieu concerne la création. Le monde entier qui nous entoure est l’œuvre du Maître et Créateur de toutes choses, et Il nous dit dans Sa parole que nous pouvons mieux Le connaître en passant du temps à nous imprégner de Sa création. Dans Romains 1 :20, l’apôtre Paul dénonce le déni ridicule de ceux qui regardent la création qui nous entoure et nient l’existence de Dieu :

« En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil nu, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. Ils sont donc inexcusables ».

En effet, de nombreux attributs invisibles de Dieu peuvent être clairement discernés et compris à travers les choses créées – y compris Sa puissance éternelle et Sa divinité, ou Sa déité. Malheureusement, ici-bas, dans ce monde, la plupart d’entre nous sont de plus en plus séparés du monde naturel. Nous passons une grande partie de notre vie avec du béton sous nos pieds et des lampes au néon au-dessus de nos têtes. Mais si vous voulez vraiment connaître Dieu, consacrez un peu de temps à passer dans Sa création.

Faites une promenade dans un parc local, si vous le pouvez – sortez dans un environnement naturel. Levez les yeux vers un ciel nocturne dégagé et laissez vos yeux parcourir les étoiles. Considérez l’étonnante variété de formes de vie complexes qui résident avec nous sur la planète Terre. La création est une louange au Créateur en toute clarté pour ceux qui sont prêts à écouter son chant.

L’ordre cohérent et fiable du monde et du cosmos nous indique que Dieu est ordonné et respectueux des lois. Sa complexité et sa conception témoignent de Son inimaginable intelligence. La variété que nous voyons autour de nous témoigne d’un Dieu qui aime la créativité et la beauté. Pour ceux qui aspirent à connaître leur Créateur, la création elle-même est l’un des plus précieux trésors de l’humanité.

Si vous voulez connaître Dieu, profitez de la création et laissez-la vous apprendre qui est Dieu et quelle est votre relation avec Lui. Comme l’écrivit le roi David, le poète guerrier de l’ancien Israël, dans le Psaume 19 :2 : « Les cieux racontent la gloire de Dieu, et le firmament annonce l’œuvre de ses mains » (Crampon).

Clé n°2 : la Bible

La deuxième clé pour connaître Dieu est la Bible – la parole sacrée de Dieu. Si vous voulez vraiment connaître le Dieu réel, cette clé est absolument essentielle. Trop souvent aujourd’hui, les gens disent qu’ils « connaissent » Dieu, mais ce n’est pas le cas. Ce qu’ils considèrent comme « Dieu » est un produit de leur imagination – c’est ce qu’ils imaginent que Dieu est. Mais si Dieu est réel – et Il l’est – alors nous voulons connaître le vrai Dieu. Celui qui a créé l’Univers. Celui qui a le pouvoir d’agir dans nos vies.

Ce Dieu-là nous a donné Sa parole pour travailler avec nous. La Bible est la pensée de Dieu imprimée. Lorsque nous la lisons, nous découvrons comment Il pense, ce qui compte pour Lui, ce qui Le rend heureux ou Le met en colère, quels sont Ses plans et Ses désirs – à la fois pour le monde et pour vous. La lecture de la Bible est la clé qui nous permet de déverrouiller ces choses.

Mais nous devons la lire correctement. Dans Ésaïe 28, Dieu inspira le prophète à parler de la compréhension du message divin :

« À qui veut-on enseigner la sagesse ? À qui veut-on donner des leçons ? Est-ce à des enfants qui viennent d’être sevrés, qui viennent de quitter la mamelle ? Car c’est précepte sur précepte, précepte sur précepte, règle sur règle, règle sur règle, un peu ici, un peu là » (versets 9-10).

Nous devons être prêts à assembler tous les éléments. On ne peut pas se contenter de lire une partie de la Bible – par exemple, seulement le Nouveau Testament ou seulement l’Ancien. Il faut être prêt à considérer le livre dans son entier, dans son ensemble, pour se faire une idée précise de la pensée divine.

Imaginez que vous possédiez une grande collection de lettres écrites par un bisaïeul décédé avant votre naissance. Lire seulement une ou deux lettres ne vous donnerait pas vraiment une image complète – et pourrait même vous donner une fausse idée ou vous amener à en tirer une conclusion à son sujet sans suffisamment de contexte.

C’est ce que font beaucoup de gens avec la Bible qui pensent comprendre Dieu en n’étudiant que le Nouveau Testament, et les Psaumes ou quelques autres livres de l’Ancien Testament. Mais dans 2 Timothée 3 :16, il nous est dit ce qui suit : « Toute Écriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice ».

L’Écriture – toute Écriture – est « inspirée de Dieu » – ou, comme le disent certaines traductions, « divinement inspirée ». Si l’idée d’étudier toute la Bible vous intimide, je vous recommande de commencer par visiter notre site Internet à MondeDemain.org. Nous avons beaucoup de ressources gratuites pour vous aider à commencer, y compris le DVD gratuit d’aujourd’hui.

Cependant, il ne suffit pas de lire et d’étudier. La connaissance, en elle-même, ne fait que nous rendre vaniteux. Nous devons mettre en pratique ce que nous apprenons !

Clé n°3 : respecter les commandements divins

Cela nous amène à notre prochaine clé pour connaître notre Créateur : respecter les commandements divins. La parole de Dieu contient Sa Loi et Ses commandements – les Dix Commandements.

Il est trop facile (et erroné) de considérer les commandements de Dieu comme une simple liste de choses à faire et à ne pas faire, alors qu’ils sont bien plus que cela. La loi de Dieu représente un mode de vie qui fait partie intégrante de notre cheminement vers la vie éternelle. Elle nous aide également à comprendre la pensée et le caractère divins. Mais elle ne révèle cette pensée et ce caractère qu’à ceux qui font plus que lire à leur sujet – elle doit être mise en pratique et vécue. Comme le dit Psaume 111 :10 : « Tous ceux qui pratiquent ses commandements sont vraiment sages » (Ostervald).

La plupart des hommes ignorent le but de Dieu, qui consiste à former Son propre caractère à l’intérieur de nous. Paul souligna un élément de ce but lorsqu’il écrivit dans Philippiens 2 :5 : « Qu’il y ait donc en vous cette pensée qui a été aussi dans le Christ Jésus » (Darby). Chercher à vivre selon les commandements divins fait partie du processus par lequel Dieu forme en nous la pensée et le caractère de Jésus-Christ. C’est ainsi que nous apprenons comment Dieu et Jésus voient le bien et le mal, comment ils veulent être adorés et comment ils veulent que nous interagissions avec eux et avec notre prochain. C’est en obéissant à ces commandements que nous commençons à assimiler leur caractère.

Mais il ne peut s’agir d’une simple recherche académique. Il ne s’agit pas seulement d’apprendre à connaître Dieu à travers ce que nous lisons avec nos yeux ou entendons avec nos oreilles. C’est une question très personnelle d’apprendre à Le connaître, à travers ce que nous choisissons de faire avec nos mains et où nous choisissons d’aller avec nos pieds.

Respecter les commandements divins est tellement essentiel pour connaître Dieu qu’Il inspira l’apôtre Jean à nous mettre très clairement en garde : « Si nous gardons ses commandements, nous savons par cela que nous l’avons connu. Celui qui dit : Je l’ai connu, et qui ne garde pas ses commandements, est un menteur, et la vérité n’est point en lui » (1 Jean 2 :3-4).

Ce sont des mots forts, tirés directement de la Bible ! Quiconque cherche à connaître Dieu doit respecter Ses commandements, et cela nous inclut, vous et moi.

Passons en revue les trois premières clés.

Tout d’abord, nous vous avons orienté vers la création, vous encourageant à vraiment ouvrir les yeux sur tout ce que vous pouvez apprendre sur le Dieu qui vous a créé en prenant le temps de vous imprégner de la conception du monde naturel qui vous entoure.

Ensuite, nous vous avons orienté vers la parole divine, la Bible. Les Saintes Écritures représentent la pensée même de Dieu en caractères d’imprimerie – elles nous révèlent Ses intentions, Son plan et Son dessein. Bien que notre monde oublie de plus en plus le miracle que représente ce livre, il reste une clé puissante et nécessaire pour comprendre le Dieu qui l’a inspirée.

Troisièmement, nous vous avons souligné la nécessité de respecter les commandements divins. La Bible déclare avec force que ceux qui prétendent connaître Dieu mais qui ne gardent pas Ses commandements sont des menteurs, qu’ils le sachent ou non. Nous apprenons le caractère et le cœur de Dieu non seulement en connaissant Ses commandements, mais aussi en les mettant en pratique nous-mêmes.

Notre quatrième clé aujourd’hui pour connaître Dieu, personnellement et intimement, peut sembler de plus en plus difficile dans un monde au rythme effréné qui exige de plus en plus de notre temps, de la seconde où nous nous réveillons jusqu’au moment où nous nous allongeons sur nos lits, pour une courte nuit de sommeil avant de tout recommencer. Mais cette clé est une nécessité, et nous ne pouvons pas connaître Dieu sans elle.

Clé n°4 : la pratique régulière de la prière

Ici, dans les studios du Monde de Demain, nous savons que cette émission est diffusée auprès de peuples et de nations du monde entier. Lorsque je parle de « prière », beaucoup d’entre vous peuvent avoir des idées différentes sur ce que cela signifie. Pour certains, il peut s’agir de paroles mémorisées ou d’une formule que vous récitez, peut-être à l’aide d’un accessoire tel qu’un chapelet de prière. Il peut même s’agir d’une sorte de louange rituelle. Mais rien de tout cela n’est biblique, ni suffisant pour vous aider à connaître Dieu. Jésus est très clair à ce sujet :

« En priant, ne multipliez pas de vaines paroles, comme les païens, qui s’imaginent qu’à force de paroles ils seront exaucés. Ne leur ressemblez pas ; car votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant que vous le lui demandiez » (Matthieu 6 : 7-8).

Non, le type de prière dont parle la Bible est une conversation de tout cœur avec Dieu, en Lui parlant de ce qui vous préoccupe et de ce qui vous tient à cœur.

Pensez à la façon dont vous avez appris à connaître votre conjoint, ou à la façon dont vous vous êtes rapproché de vos amis les plus proches et les plus chers. Ces relations ont pris du temps et ont nécessité des échanges – un partage de pensées, d’idées, de préoccupations, d’espoirs et de rêves. Si vous voulez connaître Dieu, vous devez également passer ce genre de moments à Lui parler.

Peu de gens le font, du moins pour la durée dont nous parlons. En fait, l’un des reproches de Dieu au sujet de Son peuple reflète un tel manque de prière fervente. La traduction du Semeur de la Bible rend Ses paroles dans Osée 7 :14 comme suit : « Ils ne crient pas vers moi du fond du cœur ».

Mais il y a tant à gagner en priant du fond du cœur, en nous humiliant, en nous agenouillant devant Dieu et en Lui déversant notre cœur. Ce genre de prière sincère n’invite pas Dieu seulement à nous décharger de nos fardeaux, mais il ouvre aussi une voie par laquelle nous pouvons croître pour Le trouver et Le connaître. Comme Il le dit à l’ancien Israël : « Vous me chercherez, et vous me trouverez, si vous me cherchez de tout votre cœur. Je me laisserai trouver par vous, dit l’Éternel » (Jérémie 29 :13-14).

Dans une certaine mesure, cette clé de la prière va avec notre deuxième clé d’aujourd’hui, la Bible, et agissent ensemble à la manière d’un circuit électrique.

Si vous vous souvenez de vos cours de sciences au lycée, vous vous rappelez peut-être que l’électricité a besoin d’un circuit fermé pour circuler. Pour qu’une ampoule s’allume, l’électricité doit passer par l’ampoule, ce qui n’est pas possible lorsque le circuit est ouvert. De la même manière, la prière fonctionne avec notre étude de la Bible. Au fur et à mesure que Dieu nous parle par l’étude de Sa parole, nous pouvons à notre tour Lui parler de ce que nous apprenons par la prière, de la manière dont Sa parole se reflète dans notre vie, et nous pouvons Lui faire part de nos questions, de nos espoirs et de nos inquiétudes. En retour, Il ouvrira davantage notre esprit à la compréhension de la Bible.

Beaucoup de ceux qui prétendent ne pas pouvoir trouver Dieu n’ont pas vraiment cherché à établir une relation avec Lui de cette manière. Mais si vous recherchez ce genre de relation avec Dieu, alors vous devez appliquer la clé de la prière.

Clé n°5 : Jésus-Christ

La dernière clé rajoute de la puissance à toutes les autres, et sans elle, nous ne pouvons pas aller très loin dans la connaissance de Dieu. Cette dernière clé est le Fils de Dieu, Jésus-Christ, Lui-même.

La Bible nous dit que bien avant que ce monde, ou cet Univers, n’existe, l’Être que nous appelons aujourd’hui Jésus-Christ existait déjà. Il existait depuis l’éternité avec Celui que nous appelons aujourd’hui Dieu le Père. Au tout début de son évangile, l’apôtre Jean appelle le Christ avant Son incarnation « le Logos » ou « la Parole » de Dieu. Jean décrit l’unité harmonieuse entre ces deux Êtres divins, le Logos et Dieu, qu’ils partageaient avant même que le monde ne soit : « Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu » (Jean 1 :1).

Ce membre de la Divinité, le Logos, s’est fait chair et sang, habitant et enseignant parmi nous il y a deux mille ans en tant que Fils de Dieu. Ce faisant, Il voulait notamment nous révéler le Père. Comme Il le dit Lui-même dans Matthieu 11 :27 : « Toutes choses m’ont été données par mon Père, et personne ne connaît le Fils, si ce n’est le Père ; personne non plus ne connaît le Père, si ce n’est le Fils et celui à qui le Fils veut le révéler. »

Si nous voulons vraiment connaître Dieu, les enseignements de Jésus-Christ sont une clé indispensable. En effet, dans Jean 14 :9, Il dit à Ses disciples : « Celui qui m’a vu a vu le Père ». Il ne dit pas qu’Il est le Père ! Le Christ dit plutôt que tout ce que nous avons besoin de savoir sur Dieu le Père est révélé par Son intermédiaire !

Jésus-Christ est la révélation parfaite de Dieu à l’humanité. Par Son amour, Sa miséricorde et Sa compassion pour les autres, par Sa sagesse, Son intelligence et Ses enseignements remarquables ; par Son caractère, Son exemple et Son obéissance aux lois et aux voies divines, Jésus-Christ est la révélation que nous avons besoin de l’amour, de la sagesse et de la bonté de Dieu Lui-même. Ressuscité du sépulcre, glorifié et régnant sur Son Église depuis les cieux jusqu’à Son retour prochain, Jésus est vivant aujourd’hui, en ce moment même, capable d’accorder le pouvoir de vaincre à tous ceux qui veulent se soumettre sincèrement à Lui et apprendre à connaître leur Créateur.

Si vous désirez vraiment avoir une relation avec Dieu, alors Jésus-Christ est le seul moyen d’y parvenir complètement ! En fait, votre connaissance de Dieu et votre relation avec Lui ne seront pas à la hauteur si vous ne cherchez pas le Fils de Dieu dans votre vie. Comme le dit Jésus dans Jean 14 :6 : « Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi. »

Une relation avec Dieu qui vous aidera dans les temps difficiles

Ces cinq clés – la création, la Bible, le respect des commandement divins, la prière et Jésus-Christ – peuvent vous aider à vous engager sur la voie d’une relation avec Dieu qui vous permettra non seulement de traverser les temps difficiles d’aujourd’hui, mais aussi d’atteindre le Royaume de Dieu pour l’éternité.

Si vous êtes intéressé par le DVD Le Dieu de promesses infaillibles, vous pouvez le commander sur notre site Internet MondeDemain.org.


Réfuter le mythe de l’enlèvement



Aussi surprenant que cela puisse paraître à de nombreuses personnes, l’enlèvement n’aura jamais lieu. La Bible fournit des preuves irréfutables à ce sujet.

La beauté des Dix Commandements

Les Dix Commandements dépeignent un magnifique tableau de la pensée de Dieu et joueront un rôle clé dans la transformation du monde que Jésus-Christ accomplira à Son retour. Rejoignez-nous pour cet épisode du Monde de Demain, où nous découvrirons La beauté des Dix Commandements.

Saviez-vous que la Bible contient des cantiques d’amour ? Difficile à imaginer pour certains, mais c’est pourtant vrai ! Certains de nos téléspectateurs les plus avertis sur le plan biblique penseront peut-être au Cantique des Cantiques qui est, en effet, une partie magnifique de la Bible. Mais ce n’est pas à cela que je pense !

Je pense plutôt au Psaume 119 que son auteur, le roi David, remplit de passion, de louanges et de dévotion sincère. Quel était l’objet d’une telle émotion ? Croyez-le ou non, il s’agit des Dix Commandements !

En êtes-vous surpris ?

Vous ne devriez pourtant pas l’être. Parce que les Dix Commandements dépeignent un magnifique tableau de la pensée de Dieu et joueront un rôle clé dans la transformation du monde que Jésus-Christ accomplira à Son retour.

Rejoignez-nous pour cet épisode du Monde de Demain, où nous découvrirons La beauté des Dix Commandements.

Bonjour et bienvenue au Monde de Demain, où nous vous aidons à donner un sens à votre monde à travers les pages de la Bible.

L’un des plus grands dons de Dieu à l’humanité

Aujourd’hui, nous allons parler de l’un des plus grands dons de Dieu à l’humanité Les Dix Commandements. Nous allons également vous donner l’occasion de demander notre importante ressource sur la mise en pratique des commandements, notre brochure gratuite intitulée, tout simplement, Les Dix Commandements.

À y regarder de près, les doctrines fondamentales du christianisme prédominant semblent vous dire que ces commandements divins auraient été abolis – comme si nous n’aurions plus aucune obligation envers Dieu et que nous aurions été libérés de la nécessité d’obéir – libérés des Dix Commandements.

Mais lorsqu’on comprend les Commandements et ce qu’ils représentent, on s’aperçoit que si les commandements étaient abolis, on pourrait tout aussi bien parler d’être « libérés » de la nourriture et de l’eau, ou de l’air et de la lumière ! Ou, d’ailleurs, libérés de la compréhension, libérés de la justice, libérés du libre arbitre et libérés de la liberté elle-même ! En fait, dans son épître (très) inspirée, Jacques, le frère de Jésus-Christ, fait référence aux commandements à deux reprises, les appelant « une loi de liberté » – et même « la loi parfaite, la loi de la liberté » (Jacques 2 :11-12 ; 1 :25).

Peu de gens prennent aux sérieux les Dix Commandements

Certains prédicateurs pourraient hésiter et dire qu’ils ne prêcheraient jamais contre les Dix Commandements. Pourtant, la plupart d’entre eux prêchent en chaire le dimanche, après être passés au centre commercial, au lac ou à un match de baseball le samedi, en transgression du quatrième commandement. En mars 2021, Christianity Today exposa l’opinion du christianisme moderne sur le septième commandement, qui impose de maintenir les relations sexuelles dans les limites du mariage, en rapportant que « pour certains évangéliques, surtout ceux de moins de 40 ans, la cohabitation est de plus en plus considérée comme moralement acceptable. La plupart des jeunes évangéliques la pratiquent ou l’envisagent » (“The Cohabitation Dilemma Comes for America’s Pastors”, ChristianityToday.com, 16 mars 2021).

Et combien de cathédrales sont remplies de statues et de représentations devant lesquelles des gens débordant de dévotion religieuse s’inclinent, prient ou même pleurent – alors que le deuxième commandement interdit formellement d’avoir recours à de tels objets de culte ?

Oui, les Dix Commandements sont souvent invoqués pour la forme, mais peu de gens les prennent vraiment au sérieux, comme le font Dieu le Père et Jésus-Christ. Et c’est bien dommage ! Quand les Commandements sont adoptés et pris au sérieux en tant qu’instructions d’amour données par un Dieu miséricordieux et compatissant, les Dix Commandements constituent une source de beauté dans la vie, qui n’est égalée par aucune loi concurrente ou philosophie des hommes.

Le roi de David aimait profondément les lois de Dieu

Au début de l’émission, j’ai mentionné le « cantique d’amour » du roi David à l’égard des Dix Commandements. Lisons quelques-unes des paroles de louange et d’affection que le chantre d’Israël rédigea à l’égard de ces belles lois divines. Nous les trouverons dans le Psaume 119. Par exemple :

  • Verset 35 : « Conduis-moi dans le sentier de tes commandements ! Car je l’aime. »
  • Verset 47 : « Je fais mes délices de tes commandements, je les aime. »
  • Verset 73 : « Tes mains m’ont créé, elles m’ont formé ; donne-moi l’intelligence, pour que j’apprenne tes commandements ! »
  • Verset 127 : « C’est pourquoi j’aime tes commandements, plus que l’or et que l’or fin. »
  • Verset 131 : « J’ouvre la bouche et je soupire, car je suis avide de tes commandements. »
  • Verset 143 : « La détresse et l’angoisse m’atteignent : Tes commandements font mes délices. »

Croyez-moi, il y en a bien d’autres, pour autant celles-ci devraient nous aider à avoir une idée !

La Bible dit que le roi David fut un homme selon le cœur de Dieu (Actes 13 :22), et dans ses épreuves, David trouva du réconfort dans les commandements divins. Dans sa détresse, il y puisa la sagesse. Il les considéra plus beaux et plus précieux que l’or et l’argent, et il désirait ardemment les comprendre et les mettre en pratique, comme le cerf soupire après les sources d’eaux vives.

Personne n’écrit de tels cantiques chargés de dévotion et de passion sincères au sujet des limitations de vitesse ou des réglementations décrétés par le gouvernement !

Le respect des Dix Commandements nous transforme intérieurement

Les Dix Commandements sont différents – ils apportent des conseils, de l’aide et de la compréhension. Ils représentent l’essentiel du mode de vie du Créateur de l’humanité, qui les a partagés avec nous dans Sa miséricorde. Lorsque nous apprenons à les connaître et à les comprendre – pas seulement dans notre esprit, mais avec le type de compréhension qui ne vient que de l’action et de leur mise en pratique – nous commençons à mieux discerner le caractère et l’Esprit de Dieu Lui-même.

En fait, avec l’aide de Dieu, c’est plus que cela : Le respect des Dix Commandements nous transforme intérieurement et nous aide non seulement à comprendre la pensée divine, mais aussi à commencer à avoir la pensée de Dieu et à penser comme Lui. Comme l’écrit David dans Psaume 19 :8 : « La loi de l’Éternel est parfaite, elle restaure l’âme ». Il n’est pas étonnant que Jésus-Christ ait répondu à un jeune homme qui l’interrogeait sur le salut : « Si tu veux entrer dans la vie, observe les commandements » (Matthieu 19 :17).

Il est clair que les Dix Commandements habitaient Jésus-Christ. En fait, ils sont si importants que l’apôtre Jean écrivit dans sa première épître, en 1 Jean 2 :4, en parlant du Christ : « Celui qui dit : Je l’ai connu, et qui ne garde pas ses commandements, est un menteur, et la vérité n’est point en lui. »

Quiconque prêche l’inutilité de respecter les Commandements pour connaître Jésus-Christ est un menteur et un prédicateur mensonger, qu’il le sache ou non, il doit être évité.

Les Dix Commandements énumérés

Vous savez, si nous devons passer tout ce temps à parler des Dix Commandements, je devrais peut-être prendre le temps de les lire ! Ils sont énumérés dans Exode 20, où nous trouvons le cœur de la loi de Dieu en seulement 16 versets :

  1. Je suis l’Éternel, ton Dieu, qui t’ai fait sortir du pays d’Égypte, de la maison de servitude. Tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face.
  2. Tu ne te feras point d’image taillée, ni de représentation quelconque des choses qui sont en haut dans les cieux, qui sont en bas sur la terre, et qui sont dans les eaux plus bas que la terre. Tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point ; car moi, l’Éternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux, qui punis l’iniquité des pères sur les enfants jusqu’à la troisième et la quatrième génération de ceux qui me haïssent, et qui fais miséricorde jusqu’à mille générations à ceux qui m’aiment et qui gardent mes commandements.
  3. Tu ne prendras point le nom de l’Éternel ton Dieu en vain ; car l’Éternel ne laissera point impuni celui qui prendra son nom en vain.
  4. Souviens-toi du jour du repos, pour le sanctifier. Tu travailleras six jours, et tu feras tout ton ouvrage. Mais le septième jour est le jour du repos de l’Éternel, ton Dieu : tu ne feras aucun ouvrage, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bétail, ni l’étranger qui est dans tes portes. Car en six jours l’Éternel a fait les cieux, la terre et la mer, et tout ce qui y est contenu, et il s’est reposé le septième jour : c’est pourquoi l’Éternel a béni le jour du repos et l’a sanctifié.
  5. Honore ton père et ta mère, afin que tes jours se prolongent dans le pays que l’Éternel, ton Dieu, te donne.
  6. Tu ne tueras point.
  7. Tu ne commettras point d’adultère.
  8. Tu ne déroberas point.
  9. Tu ne porteras point de faux témoignage contre ton prochain.
  10. Tu ne convoiteras point la maison de ton prochain ; tu ne convoiteras point la femme de ton prochain, ni son serviteur, ni sa servante, ni son bœuf, ni son âne, ni aucune chose qui appartienne à ton prochain.

Oui, l’ensemble des Dix Commandements tient dans ces seize versets. Mais l’art de vivre selon ces Commandements et la profondeur de leur compréhension ne s’acquièrent que par leur mise en pratique, à la lumière des enseignements de Jésus et avec l’aide de l’Esprit Saint de Dieu.

La structure des Dix Commandements se base sur l’amour pour Dieu et l’amour pour son prochain

Prenons le temps d’apprécier leur structure et leur organisation. Dans Matthieu 22, nous lisons le récit d’un jeune docteur de la loi qui posa une question importante à Jésus :

« Maître, quel est le plus grand commandement de la loi ? Jésus lui répondit : Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta pensée. C’est le premier et le plus grand commandement. Et voici le second, qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. De ces deux commandements dépendent toute la loi et les prophètes » (Matthieu 22 :36-40).

Remarquez que Jésus dit que l’ensemble de la loi et des prophètes repose sur ces deux grands commandements : Aimer Dieu et aimer son prochain.

À présent, analysons à nouveau les Dix Commandements pour voir comment ils sont structurés. Les quatre premiers des Dix Commandements nous enseignent comment accomplir le premier grand commandement, celui d’aimer Dieu. Les six commandements suivants nous enseignent comment accomplir le deuxième grand commandement, qui consiste à aimer son prochain.

Les Dix Commandements ne sont pas simplement une liste légaliste de choses à faire et à ne pas faire. Lorsque l’on comprend ce que dit Jésus, on voit qu’il s’agit d’instructions essentielles en matière d’amour. En fait, permettez-moi de vous poser la question suivante : Qu’y a-t-il de plus beau que l’amour de Dieu ? Pas seulement de le recevoir, mais de croître nous-mêmes sur ce plan, en compassion et en sollicitude débordante ?

Si nous cherchons à connaître la beauté de l’amour de Dieu dans notre vie, nous voudrons respecter les Dix Commandements ! Ne me croyez pas sur parole, mais croyez celle de l’apôtre Jean ! Souvent appelé l’apôtre de l’amour parce que l’amour était un thème central de ses écrits dans la Bible, il nous enseigne une vérité très importante sur Dieu dans sa première épître : « Car l’amour de Dieu consiste à garder ses commandements. Et ses commandements ne sont pas pénibles » (1 Jean 5 :3).

Lorsque vous comprenez ce lien entre la façon dont les Dix Commandements sont essentiels pour nous apprendre à aimer Dieu et à nous aimer les uns les autres et le fait que, comme le dit 1 Jean 4 :8, « Dieu est amour », vous commencez à voir comment les Dix Commandements représentent la pensée et le caractère de Dieu Lui-même en noir et blanc. Et comment le fait d’apprendre à les mettre en pratique et à les intégrer dans notre vie est une partie essentielle de la belle transformation que Dieu cherche à réaliser en chacun de nous.

Examiner la profondeur des Commandements

Examinons quelques-uns des Commandements eux-mêmes. Tout comme la beauté d’une pierre précieuse est façonnée par la façon dont ses différentes facettes révèlent son éclat, chacun des Commandements contribue à la beauté globale de ces lois de Dieu. Prenons par exemple le premier, énoncé dans Exode 20 :2-3 : « Je suis l’Éternel, ton Dieu, qui t’ai fait sortir du pays d’Égypte, de la maison de servitude. Tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face. »

Comparez ce premier commandement aux premiers paragraphes de la Déclaration d’indépendance des États-Unis, par exemple, lesquels posent les bases où repose l’idée que tous les hommes sont créés égaux, ou comparez-le à la Déclaration universelle des droits de l’homme des Nations Unies laquelle affirme dans son premier article que tous les êtres humains sont libres et égaux en dignité et en droit.

Dans la ressource gratuite d’aujourd’hui, Les Dix Commandements, Roderick Meredith explique la différence frappante entre de tels textes et les Commandements :

« À notre époque où prédominent le raisonnement humain et l’agnosticisme, il est important de remarquer que le Tout-Puissant parla d’abord, non pas de la “fraternité humaine”, mais de l’obéissance et du culte à l’égard de Dieu – le Créateur et le Dirigeant des cieux et de la Terre, le Dieu personnel de ceux qui le Servent et qui Lui obéissent ! » (Roderick Meredith, Les Dix Commandements, page 7).

Quelle différence ! Contrairement aux philosophes et politiciens qui établissent nos obligations mutuelles sur des théories morales ou des modes éthiques éphémères, Dieu établit nos obligations sur Son propre statut éternel et immuable de Créateur de toutes choses, qui ne change pas (Malachie 3 :6) !

Par conséquent, les Dix Commandements magnifiques et inébranlables sont établis sur la base la plus solide qui soit. Par exemple :

  • Le quatrième commandement concerne le jour que Dieu Lui-même sanctifia lors de la Création, le sabbat.
  • Le sixième commandement contre le meurtre est basé sur le fait que l’homme est fait à l’image de Dieu, comme il est dit dans Genèse 9 :6.
  • Le neuvième commandement nous est donné parce que le faux témoignage va à l’encontre du fait que Dieu est un Dieu « plein… de vérité » (Deutéronome 32 :4, Bible français courant) et que Sa parole est la vérité (Jean 17 :17).

Cet enracinement dans la nature et le caractère du Dieu éternel qui a créé toute vie – en fait, le Dieu qui a créé l’Univers entier ! – confère à ces Commandements inspirés une richesse et une profondeur que peu de gens prennent le temps d’explorer.

Considérons par exemple le troisième commandement qui interdit de prendre le nom de Dieu en vain. Combien de fois ce commandement est-il bafoué dans ce monde – souvent par ceux-là mêmes qui déclarent mener une vie pieuse ! Pourtant, ne pas prendre le nom de Dieu en vain est bien plus qu’une simple interdiction d’utiliser Son nom à l’occasion de jurons ou d’insultes. Par exemple, toute personne qui affirme être chrétienne prend, d’une manière très réelle, le nom de Jésus-Christ – pourtant, si nous nous comportons d’une manière non chrétienne et donnons un mauvais exemple, nous prenons ce nom en vain.

Respecter le troisième commandement signifie prendre notre vie suffisamment au sérieux pour faire honneur au nom de notre Maître. Ainsi, le commandement devient bien plus qu’un guide concernant les déclarations que nous formulons avec notre bouche, mais une motivation pour considérer les valeurs que nous exprimons par notre vie.

Même les commandements qui peuvent sembler évidents – comme le sixième commandement, « Tu ne tueras point » – ont tellement plus à dire que ces quatre mots semblent révéler !

Jésus-Christ Lui-même le dit clairement, en expliquant dans Matthieu 5 :22 que haïr son frère dans son cœur est l’esprit de meurtre, et que haïr notre prochain transgresse l’intention de ce sixième commandement.

Lorsque nous regardons le monde d’aujourd’hui, nous voyons à quel point il est rempli de colère, et nous reconnaissons que c’est l’esprit de meurtre que nous voyons dans l’expression haineuse des visages qui remplissent nos rues et nos actualités. Nous réalisons soudain à quel point nous sommes éloignés de la volonté divine.

Comme nous l’avons vu, le commandement contre le meurtre se base sur le fait que chaque être humain est créé à l’image de Dieu. Contrairement à la culture de la mort qui nous entoure – où l’avortement, l’euthanasie et le suicide assisté sont considérés comme étant progressistes au lieu d’être des signes de la dégradation morale qu’ils représentent réellement – la volonté de vivre les valeurs du sixième commandement est une volonté de respecter la belle image de Dieu inhérente à toute vie humaine, non seulement la vie des personnes saines et fortes, mais aussi celle des infirmes et des faibles. Comme Dieu le dit à Moïse dans Exode 4 :11 : « Qui a fait la bouche de l’homme ? Ou qui a fait le muet, le sourd, le voyant ou l’aveugle ? N’est-ce pas moi, l’Éternel ? » (Martin).

Le sixième commandement déclare qu’aucune vie n’est sans valeur et sans signification aux yeux de Dieu. Même un commandement apparemment simple et « évident » comme « Tu ne tueras point » recèle de belles profondeurs qui valent la peine d’être explorées.

Comment serait le monde si tous respectaient les Dix Commandements ?

Avant de conclure aujourd’hui, j’aimerais prendre un moment pour vous demander d’imaginer un monde apparemment utopique, mais qui deviendra bientôt réalité lors du retour de Jésus-Christ – un monde dans lequel tout le monde respecte les Dix Commandements.

Imaginez un monde dans lequel chaque être humain, dans chaque pays de ce globe, n’a d’autre Dieu que celui de la Bible. Un monde dans lequel chaque âme vivante qui respire comprend que rien dans ses dévotions ne doit venir avant Dieu le Père et Jésus-Christ, et où chacun n’adore exclusivement qu’eux. Un culte dépourvu de toute trace de paganisme.

Il n’y a pas de statues ou de représentations de soi-disant saints ou d’autres accessoires. Chaque âme ici-bas utilise le nom de Dieu avec un sentiment de respect pour tout ce qu’Il représente, parce qu’elle sait que les mots qu’elle prononce ont de l’importance. Par conséquent, plus personne n’utilise un langage grossier. Personne, nulle part sur la planète, ne prononce le nom de Dieu en jurant, et il ne vient même pas à l’esprit de quelqu’un de jurer ou de parler de manière inconvenante.

Imaginez un monde où tout le monde respecte le sabbat du septième jour. L’époque où l’on travaille sept jours par semaine est à jamais révolue, remplacée par le respect joyeux et mondial de la cessation du travail ordonnée par Dieu – un moment où les familles réaffirment leur affection les unes pour les autres et recherchent ensemble la face de leur Dieu.

Chaque semaine, tous les habitants de la Terre se rassemblent comme Dieu l’ordonna, lors d’une sainte convocation, pour chanter des louanges à leur Créateur et à leur Sauveur, et pour étudier ensemble les enseignements contenus dans les Écritures.

Imaginez également que, dans ce monde, les familles ont été reconstruites en tant que composantes fondamentales de la civilisation. Les parents sont honorés et aimés, conformément au cinquième commandement, et les grands-parents et arrière-grands-parents sont tenus en haute estime, tandis que les enfants apprennent à respecter ceux qui les ont précédés. Ces mêmes enfants jouent en toute sécurité dans les rues et les familles passent du temps ensemble dans le quartier, car la violence et la haine ne font plus partie de l’expérience de chacun. Les familles restent intactes pour la vie et les mariages restent solides, car les hommes et les femmes apprennent la joie et la paix qui découlent de réserver l’intimité physique au cadre pour lequel elle fut conçue par Dieu : le mariage.

Aucune porte ne sera verrouillée et les enfants laisseront leurs bicyclettes sur l’herbe, car il ne viendra à l’idée de personne de prendre quelque chose ne lui appartenant pas. Les relations au sein de la communauté, mais aussi entre les gens et leurs dirigeants, seront fondées sur la confiance et le respect mutuels, et tout le monde se parlera en toute sincérité.

Imaginez ensuite qu’au-dessus de tout cela règne un sentiment de satisfaction et de gratitude, car l’idée que le bonheur dépende du nombre de biens matériels que l’on peut acheter ou accumuler pour être à la hauteur de ses voisins aura depuis longtemps disparu. Chacun trouvera sa plus profonde satisfaction dans le travail productif de ses mains, dans la joie qu’il ressentira grâce à l’amour de ses amis et de sa famille, en étant convaincu que le Dieu qu’il adore est celui qui le connaît, qui l’aime et qui œuvre personnellement dans ce monde et dans sa vie pour faire fructifier le dessein qu’Il a en réserve pour lui, lorsqu’il rejoindra Sa propre famille et entrera dans l’éternité avec Lui, pour toujours.

Ce monde magnifique – que Jésus-Christ établira à Son retour – est un environnement dans lequel tous respecteront les Dix Commandements.


Le prochain Jour J



Le 6 juin 1944, le monde assista à la plus grande invasion amphibie militaire de l’histoire humaine, mais celle-ci n’est rien par rapport à l’invasion à venir.

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