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Wallace Smith

Des réponses à vos questions bibliques! Partie 2

Dans cet épisode du Monde de Demain, nous allons examiner trois questions bibliques courantes, et nous allons vous apprendre trois principes de l’étude de la Bible pour vous aider à répondre par vous-même à ces questions et d’autres, directement à partir de la parole de Dieu. Alors, rejoignez-nous pour la deuxième partie des « réponses à vos questions bibliques » !

Cliquez ici pour visionner la première émission de notre série Des réponses à vos questions bibliques!

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

La Bible constitue la parole de Dieu – Son mode de pensée consigné par écrit. La vérité qui se trouve dans ses pages est belle et simple. Mais cela ne veut pas dire que certains passages ne soient pas difficiles à comprendre.

Dans l’émission d’aujourd’hui, nous allons examiner trois questions bibliques courantes que nous recevons au Monde de Demain, et nous allons vous apprendre à répondre par vous-même à ces questions, directement à partir de la parole de Dieu. Alors, rejoignez-nous pour la deuxième partie des « réponses à vos questions bibliques » !

Bonjour, et bienvenue au Monde de Demain ! Si vous êtes un nouveau téléspectateur, bienvenue ! Vous constaterez rapidement combien nous sommes différents de l’ensemble des émissions religieuses à la télévision ou sur Internet. Et, comme nos téléspectateurs qui nous suivent le savent bien, nous ne vous demandons pas de nous croire sur parole. Nous vous demandons de croire la Bible, et de mettre tout ce que nous vous disons à l’épreuve de la vérité de la parole éternelle de Dieu.

Comme le roi David dit de Dieu : « Le fondement de ta parole est la vérité, et toutes les lois de ta justice sont éternelles » (Psaume 119 :60). Mais cela ne signifie pas pour autant qu’il n’est pas possible de méconnaître la Bible de temps à autre. Comme nous le verrons, la Bible témoigne d’elle-même que parfois son sens est mal compris ou directement déformé par les gens.

Dispenser droitement la parole de la vérité

Dans de tels cas, celui qui étudie la Bible doit s’efforcer de relever le défi ! Dans 2 Timothée 2 :15, l’apôtre Paul encourage son jeune protégé à faire exactement cela, en lui disant : « Efforce-toi de te présenter devant Dieu comme un homme éprouvé, un ouvrier qui n’a point à rougir, qui dispense droitement la parole de la vérité. »

C’est ce que nous voulons faire : Dispenser droitement la parole de la vérité. Pour vous aider à le faire, nous mettons aujourd’hui à votre disposition l’une de nos ressources les plus demandées, notre Cours de Bible en 24 leçons du Monde de Demain. L’intégralité de ce cours est gratuite, comme tout ce que nous proposons au Monde de Demain. Ne manquez pas de consulter les informations dont vous aurez besoin pour réclamer votre première série de leçons.

Aujourd’hui, nous allons nous concentrer sur trois questions bibliques spécifiques. Nous avons pris tant de plaisir à réaliser notre première émission de « questions-réponses » que nous ne pouvions pas nous empêcher d’en faire une autre ! En répondant aux questions, nous illustrerons des principes que vous pourrez utiliser à l’avenir pour répondre vous-même aux questions bibliques.

Les trois questions d’aujourd’hui sont :

  1. Jésus a-t-Il été créé ?
  2. Paul a-t-il enseigné que toutes les créatures sont bonnes à manger ?
  3. Le Royaume de Dieu est-il dans votre cœur ?

Question N°1 : Jésus a-t-Il été créé ?

Entrons dans le vif du sujet ! La première question porte sur un malentendu courant. Certains enseignent que Jésus est divin, d’une certaine manière, mais qu’Il n’est pas réellement Dieu, tout comme Son Père est Dieu. Ils disent que Jésus est un être créé, tout comme les anges. L’un des versets couramment cités pour étayer ces affirmations est Apocalypse 3 :14. Là, dans une vision, l’apôtre Jean vit le Christ glorifié, qui révèle à l’Église de Dieu des messages destinés à couvrir les siècles à venir.

Jean écrivit : « Écris à l’ange de l’Église de Laodicée : Voici ce que dit l’Amen, le témoin fidèle et véritable, le principe de la création de Dieu » (Apocalypse 3 :14). Ces mots, « le principe de la création de Dieu », semblent suggérer à certains que Jésus – même dans Son existence glorifiée avant de venir ici-bas sur Terre – fut créé par Dieu. Alors, « Jésus a-t-Il été créé ? »

Principe N°1 : Examiner tous les versets sur le même sujet

L’une des règles que nous utiliserons dans l’émission d’aujourd’hui pour nous aider à répondre à ces questions constitue un principe essentiel pour la compréhension biblique. Lorsqu’on essaie de découvrir ce que la Bible dit vraiment sur un sujet donné – dans ce cas, la nature de Christ – il est important d’examiner tous les versets sur le même sujet.

Après tout, dans la Bible – chaque mot – est inspirée par le même Dieu, par le même Esprit. Elle ne se contredit pas. Le Fils de Dieu Lui-même, Jésus-Christ, nous le dit dans Jean 10 :35, où Il dit ceci : « l’Écriture ne peut être anéantie. » Lorsque nous voulons comprendre la plénitude de la pensée de Dieu sur un quelconque sujet, nous voulons dispenser correctement Sa parole et regarder l’ensemble de cette parole et ce qu’elle a à dire sur ce sujet.

Dans ce cas, que dit la Bible à d’autres endroits sur l’existence de Jésus-Christ avec Dieu avant Son avènement dans la chair ? A-t-Il été créé par Dieu ? Ou existait-Il éternellement avec Dieu, sans commencement ?

Il existe de nombreux endroits dans les Écritures où nous pourrions nous référer, mais puisque l’Apocalypse est la révélation de Jésus à Son serviteur Jean, reportons-nous au propre Évangile de Jean pour voir comment il décrit la nature pré-incarnée de Jésus. Regardez le tout début du livre de Jean, en commençant par le tout premier verset :

« Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle » (Jean 1 :1-3).

Jean parle ici de Jésus-Christ – ou, en grec, du « Logos », traduit comme « la Parole ». Il le précise dans le reste du chapitre, notamment dans les versets 14 à 18. Ici, Jean dit clairement : la Parole était avec Dieu – et était Dieu – et ils existaient ensemble avant le tout début. Plus explicitement, Jean dit : « Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle. »

Quelle évidence ! Tout ce qui fut créé le fut par Lui. Cela ne pourrait pas être vrai si Jésus, Lui-même, était l’une des entités créées ! Cette vérité du Christ comme Créateur est enseignée clairement dans de nombreux autres passages, tels que Colossiens 1 :16-17, Éphésiens 3 :9 (Martin), Hébreux 1 :2, et d’autres encore. Ces passages et d’autres de la Bible montrent clairement que tout fut créé par l’intermédiaire de Jésus-Christ, par Lui et pour Lui.

C’est pourquoi certaines versions bibliques traduisent Apocalypse 3 :14 différemment, en disant que le Christ est « à l’origine de tout ce que Dieu a créé » selon la Bible en français courant, ou qu’Il est « l’auteur de la création de Dieu » selon la Segond21. La réponse à notre question est donc : Non, Jésus ne fut pas créé. Avant le commencement, Il était avec Dieu, et Il était Dieu – étant l’un des deux membres de la famille divine que nous appelons maintenant le Père et le Fils.

Question N°2 : Paul dit-il à Timothée que tout animal est propre à la consommation humaine ?

Pour notre deuxième question, un peu de contexte sera utile. De nombreux téléspectateurs du Monde de Demain et lecteurs de notre revue – notre revue gratuite que vous recevrez en plus du Cours de Bible d’aujourd’hui – nous ont entendu expliquer l’enseignement de la Bible dans Lévitique 11 concernant les animaux purs et impurs. Les animaux purs, étant ceux dont la parole de Dieu dit : vous mangerez ; et les animaux impurs, étant ceux dont la Bible nous dit : vous ne mangerez pas. La loi de Dieu est claire : Certains animaux ne doivent pas être consommés. Cela nous amène à notre deuxième question d’aujourd’hui : « Paul dit-il à Timothée que tout animal est propre à la consommation humaine ? »

Regardons 1 Timothée 4 :4 et assurons-nous de bien comprendre ce qui est demandé. Nous y lisons que Paul a écrit à Timothée : « Car tout ce que Dieu a créé est bon, et rien ne doit être rejeté, pourvu qu’on le prenne avec actions de grâces ». Ainsi, à première vue, vous pourriez penser que Paul dit que nous devrions rejeter les lois divines concernant les animaux qui sont purs ou impurs, et beaucoup essaient d’utiliser ce verset pour faire valoir ce point précis – même si Paul dit ailleurs que les lois et les commandements de Dieu dans l’Ancien Testament sont saints, justes et bons (Romains 7 :12).

Chaque fois que quelqu’un veut utiliser les écrits de l’apôtre Paul pour donner l’impression que la Bible dit que les lois de Dieu doivent être ignorées, vous devriez vous méfier – et non pas parce que nous vous mettons en garde, mais parce que la Bible elle-même vous met en garde. Nous voyons cet avertissement, écrit par l’apôtre Pierre :

« Croyez que la patience de notre Seigneur est votre salut, comme notre bien-aimé frère Paul vous l’a aussi écrit, selon la sagesse qui lui a été donnée. C’est ce qu’il fait dans toutes les lettres, où il parle de ces choses, dans lesquelles il y a des points difficiles à comprendre, dont les personnes ignorantes et mal affermies tordent le sens, comme celui des autres Écritures, pour leur propre ruine » (2 Pierre 3 :15-16).

Pierre nous encourage donc à être prudents, de peur de tomber dans le piège tendu par ceux qui déforment les déclarations de l’apôtre Paul – qui sont parfois difficiles à comprendre – pour dire quelque chose contre la loi qu’ils n’étaient pas censés dire. Il faut admettre qu’il y a clairement beaucoup, beaucoup de créatures qui ne sont pas destinées à la consommation humaine !

Des animaux tels que l’étoile-peigne piquante de mer, une étoile de mer extrêmement toxique, dont la chair contient de la tétrodotoxine, une neurotoxine mortelle pour laquelle il n’existe aucun antidote connu. Paul était-il en train de dire littéralement à Timothée que Dieu veut que toutes les créatures qu’Il créa soient comestibles ? Après tout, manger un sandwich aux étoiles de mer peut vous tuer, mais l’étoile de mer est une « créature de Dieu ».

Principe N°2 : Examiner le contexte autour du verset

Lisons plus attentivement en examinant le contexte autour du verset, une autre clé pour comprendre la Bible. Remontons de quelques versets et recommençons à lire dans 1 Timothée 4 :

« Mais l’Esprit dit expressément que, dans les derniers temps, quelques-uns abandonneront la foi, pour s’attacher à des esprits séducteurs et à des doctrines de démons, par l’hypocrisie de faux docteurs portant la marque de la flétrissure dans leur propre conscience ; ils prescrivent de ne pas se marier, et de s’abstenir d’aliments que Dieu a créés pour qu’ils soient pris avec actions de grâces par ceux qui sont fidèles et qui ont connu la vérité » (versets 1-3).

Déjà, nous avons appris plusieurs faits importants ! Premièrement, Paul ne parle pas du tout de la loi de Dieu, mais des « doctrines des démons ». Il serait blasphématoire d’insinuer que les propres lois bibliques proviennent du monde des démons ! Il est intéressant de noter que Paul mentionne des exemples : des lois créées par des hommes interdisant de se marier et ordonnant de s’abstenir d’aliments consommables créés par Dieu.

En reprenant le premier principe utilisé dont nous avons discuté, en regardant d’autres versets qui parlent du même sujet, nous voyons que Paul aborda le même problème dans Colossiens, en appelant de telles restrictions « les ordonnances et les doctrines des hommes » (Colossiens 2 :22), pas les commandements divins, et « un culte volontaire, de l’humilité, et le mépris du corps » (verset 23).

Existe-t-il un christianisme de contrefaçon qui impose des dogmes et des doctrines créés par des hommes, comme l’interdiction pour certains de se marier, et l’abstention de manger des animaux que Dieu créa pour être consommés, comme la viande de bœuf ? Oui, il y en a ! (“Le poisson le vendredi” et le soi-disant “végétarisme chrétien”, voilà à quoi je pense !).

Paul s’attaque à ces fausses croyances. Ce sont des doctrines et des restrictions qui ne proviennent pas de la Bible, mais des traditions des hommes, et Paul les appelle « doctrines de démons » ! Il ne parle clairement pas des instructions de la Bible, où Dieu enseigne exactement quels animaux Il créa – comme il est dit dans 1 Timothée 4 :3 – propres à la consommation humaine. Mais prenons encore plus de contexte et regardons le verset qui suit : « Car tout ce que Dieu a créé est bon, et rien ne doit être rejeté, pourvu qu’on le prenne avec actions de grâces, [pourquoi ?] parce que tout est sanctifié par la parole de Dieu et par la prière » (1 Timothée 4 :4-5).

Être sanctifié veut dire être mis à part par Dieu, et Paul dit ici qu’il parle de la nourriture provenant de créatures qui ont été mises à part par la parole de Dieu, qui, pour Paul, était l’Ancien Testament. Eh bien, quels animaux ont été mis à part par la « parole de Dieu » comme étant créés pour être consommables ? Les animaux purs de Lévitique 11 !

Des animaux comme la vache ou le bœuf, qui ont des sabots fendus et qui ruminent, par exemple. La parole de Dieu les met à part, comme créés pour être bons à manger. En fait, aucun autre animal dans le monde n’a été mis à part par la parole de Dieu, à part les animaux que la Bible déclare propres et disponibles pour la viande. Certainement pas notre amie l’étoile de mer vénéneuse.

La lecture des versets qui entourent le verset 4 aide à clarifier les propos de Paul. La réponse à la question « Paul dit-il à Timothée que n’importe quel animal que vous pourriez choisir de consommer est propre à la consommation ? » est négative, le contexte et d’autres passages indiquent qu’il ne le fait pas. Paul réfutait les doctrines des démons et les restrictions imposées par des hommes, en expliquant que toutes les créatures que Dieu a spécifiées dans Sa parole sont acceptables, et non les animaux que Dieu n’a pas créés pour servir de nourriture en premier lieu.

Question N°3 : Le Royaume de Dieu réside-t-il dans votre cœur ?

Pour la troisième question, examinons Luc 17 :2-21. Nous lisons :

« Les pharisiens demandèrent à Jésus quand viendrait le royaume de Dieu. Il leur répondit : Le royaume de Dieu ne vient pas de manière à frapper les regards. On ne dira point : Il est ici, ou : Il est là. Car voici, le royaume de Dieu est au milieu de vous. »

Dès lors, certains prennent note de ces derniers mots et se demandent ce qui suit : « Le Royaume de Dieu réside-t-il dans votre cœur ? » La question est de savoir si Jésus voulait dire que le Royaume de Dieu est quelque chose d’uniquement installé dans le cœur des chrétiens – d’ores et déjà – et non un Royaume littéral, gouvernant le monde, qui doit encore venir dans le futur.

Cette idée est explicitement reflétée dans certaines traductions de la Bible, comme la version Segond21 en français, qui traduit les paroles de Jésus au verset 20 par « le royaume de Dieu ne vient pas en se faisant remarquer. » Mais cette interprétation est-elle correcte ? Le Royaume est-il seulement dans votre cœur ?

Eh bien, utilisons les deux principes dont nous avons déjà parlé. Tout d’abord, considérons d’autres versets. Des passages tels que 1 Corinthiens 6 :9-10, 1 Corinthiens 15 :50 et Galates 5 :21 décrivent clairement le Royaume de Dieu comme quelque chose que les disciples du Christ hériteront dans le futur et qu’ils n’ont pas encore hérité, c’est quelque chose que la chair et le sang, comme nous le sommes actuellement, ne peuvent pas hériter.

Dans de nombreux passages, tels que Matthieu 25 :31-34 et Marc 14 :25, Jésus décrit clairement le Royaume comme quelque chose dont les chrétiens hériteront lors de Son futur second Avènement, et non avant. Apocalypse 11 :15 décrit l’inauguration du Royaume de Dieu comme coïncidant avec le retour du Christ, de même que d’autres versets disent explicitement que le Christ régnera sur le monde aux côtés de Ses saints.

De plus l’Ancien Testament est rempli de descriptions prophétiques de ce Monde de Demain ! Franchement, il y a trop de versets pour les citer tous ! Mais ils décrivent clairement le Royaume de Dieu comme étant un Royaume bien réel qui gouvernera le monde dans un proche avenir.

Utilisons le deuxième principe pour examiner le contexte en lisant le passage plus large de Luc 17 :

« Et il dit aux disciples : Des jours viendront où vous désirerez voir un des jours du Fils de l’homme, et vous ne le verrez point. On vous dira : Il est ici, il est là. N’allez pas, ne courez pas après. Car, comme l’éclair resplendit et brille d’une extrémité du ciel à l’autre, ainsi sera le Fils de l’homme en son jour » (Luc 17 :22-24).

Remarquez cette dernière partie : l’Avènement de Jésus-Christ, le Fils de l’homme, sera comme un éclair qui remplit tout le ciel ! C’est quelque chose de très visible – en fait, accompagné du tonnerre, il est impossible de ne pas le remarquer ! Cela ne ressemble pas à quelque chose d’invisible qui n’existe que dans votre cœur !

Principe N°3 : Se référer aux passages complémentaires des autres témoins bibliques

Enfin, utilisons un troisième principe pour comprendre la Bible : « Référez-vous aux passages complémentaires des autres témoins bibliques ». Luc n’est pas le seul auteur biblique à rapporter les déclarations de Jésus sur le Royaume et sa visibilité. Considérons un passage connexe tel que rapporté par un autre auteur des Évangiles, cette fois-ci Matthieu. Lisons Matthieu 24 et voyons ce qu’il ajoute :

« Si quelqu’un vous dit alors : Le Christ est ici, ou : Il est là, ne le croyez pas. Car il s’élèvera de faux christs et de faux prophètes ; ils feront de grands prodiges et des miracles, au point de séduire, s’il était possible, même les élus. Voici, je vous l’ai annoncé d’avance. Si donc on vous dit : Voici, il est dans le désert, n’y allez pas ; voici, il est dans les chambres, ne le croyez pas. Car, comme l’éclair part de l’orient et se montre jusqu’en occident, ainsi sera l’avènement du Fils de l’homme. En quelque lieu que soit le cadavre, là s’assembleront les vautours » (Matthieu 24 :23-28).

Ce témoin supplémentaire rapporte des éléments additionnels aux déclarations de Jésus. Tout d’abord, Il ne parle pas de quelque chose qui ne peut pas être vu du tout. Au contraire, Il avertit qu’Il ne reviendra pas et n’établira pas Son Royaume dans un endroit secret quelque part – un endroit qui doit être décrypté ou deviné. En fait, l’expression traduite par « frapper les regards » dans Luc 17 :20 peut signifier exactement cela – une inspection minutieuse et attentive, qui s’attache à des détails infimes.

Cette explication correspond mieux à l’avertissement de Jésus d’éviter ceux qui disent, « Hé, Jésus est dans ce groupe caché ou dans cet endroit secret – vous ne l’avez simplement pas vu ! »  Il dit que l’avènement de Son Royaume sera très publique et impossible à manquer – comme un éclair remplissant le ciel entier, ou, comme ce passage ajoute, comme une volée d’aigles s’affairant autour de leur dîner. Pas du tout secret, et extrêmement visible !

Alors, que veut dire Jésus quand Il déclare que « le Royaume de Dieu est au milieu de vous » ? D’autres traductions de la Bible rendent ce verset plus fidèlement que la Louis Segond et la Nouvelle Édition de Genève – même si je les aime – en traduisant cette phrase plus clairement par « le Royaume est parmi vous » (Semeur). Cela a beaucoup plus de sens ! Partout où Jésus est allé dans Son ministère, les gens ont fait l’expérience d’un avant-goût de Son Royaume à venir dans le Monde de Demain.

Nous espérons que cette émission du Monde de Demain vous a été utile. En répondant à ces questions bibliques courantes, nous avons vu que Jésus ne fut pas créé par Dieu, mais qu’Il existe avec Lui depuis l’éternité, et que toutes les choses créées ont, en fait, été faites par Lui.

Nous avons vu que l’apôtre Paul n’essayait pas de dire que vous devriez être prêt à manger n’importe quel animal sur terre, mais que ceux que Dieu créa en vue d’être consommés sont acceptables.

Nous avons vu que le Royaume de Dieu n’est pas seulement quelque chose que l’on établit dans son cœur. Il s’agit littéralement d’un Royaume qui règnera sur le monde entier et qui sera instauré par Jésus-Christ à Son retour.

Nous avons répondu à ces trois questions en utilisant trois principes solides que vous devriez toujours garder à l’esprit lorsque vous essayez de comprendre un verset ou un passage particulier de la Bible.

  • Examiner tous les versets sur le même sujet.
  • Examiner le contexte autour du verset.
  • Référez-vous aux passages complémentaires des autres témoins bibliques.

En gardant ces principes à l’esprit, vous serez sur la bonne voie pour remplir la mission que l’apôtre Paul confia à Timothée – et que, des siècles plus tard, il nous confie à tous :

« Efforce-toi de te présenter devant Dieu comme un homme éprouvé, un ouvrier qui n’a point à rougir, qui dispense droitement la parole de la vérité » (2 Timothée 2 :15).

Si vous voulez vraiment le faire, si vous reconnaissez la valeur éternelle que recèlent les pages de la Bible, je ne vois pas de meilleur moyen d’apprendre à faire jaillir cette valeur éternelle des Saintes Écritures et merci de vous inscrire à l’offre gratuite d’aujourd’hui, le Cours de Bible en 24 leçons du Monde de Demain. Il est temps d’arrêter de trouver des excuses et de commencer à concrétiser vos intentions.


Comment la Bible a influencé la civilisation occidentale?

Quelles sont les causes du déclin de la civilisation occidentale ? L’ordre, la paix, la civilité et le respect envers la loi sont en voie de disparition en Occident. Examinons les principes de gouvernement occidentaux qui trouvent leurs racines dans la Bible – et comment ces principes deviennent de plus en plus rares à mesure que nos nations s’éloignent davantage de Dieu.

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

La chute d’Occident ?

À bien des égards, la civilisation occidentale semble en proie à l’agonie ! Ses institutions gouvernementales les plus respectées sont de plus en plus tournées en dérision, ses valeurs sont aujourd’hui remises en question et ses citoyens, dans certaines nations, semblent absolument déterminés à mener leur pays à la guerre civile. Dans notre société mondialisée et imbriquée, ce qui se produit en Occident aura inévitablement un impact sur le monde entier.

Comment nous sommes-nous retrouvés au bord du précipice d’un tel chaos et d’une telle autodestruction ? Pour répondre à cette question, nous devons d’abord comprendre un élément clé de la civilisation occidentale. Car vous ne pouvez pas comprendre ce qui arrive à l’Occident tant que vous ne comprenez pas l’évolution de sa relation avec la parole de Dieu, la Bible. Rejoignez-nous dès à présent au Monde de Demain pour examiner comment la Bible a influencé la civilisation occidentale.

Des principes occidentaux qui trouvent leur origine dans la Bible

Aujourd’hui, nous allons examiner ce qui se passe dans la civilisation occidentale d’un point de vue différent de celui que vous trouverez dans la plupart des analyses.

Notre émission est diffusée dans le monde entier, et les citoyens de nombreuses nations, petites et grandes, se connectent au Monde de Demain pour trouver de vraies réponses aux questions les plus importantes de la vie. Et ces temps-ci, de nombreuses personnes dans le monde entier se demandent ce qu’il advient de la civilisation occidentale. Dans certaines des démocraties et républiques qui étaient considérées comme des modèles de l’État de droit, ordonné et pacifique, des scènes de désordre, d’anarchie et de conflit sont devenues monnaie courante dans les sujets d’actualité et les émissions sur Internet. Bien sûr, il n’en a pas toujours été ainsi. Alors que de nombreuses grandes civilisations ont existé au cours de l’Histoire, c’est la civilisation occidentale qui, à bien des égards, a façonné le monde actuel dans lequel nous vivons.

Je ne dis pas cela comme un éloge universel. L’histoire de la civilisation occidentale est en effet entachée de fautes, c’est certain. Ces mêmes nations et cultures qui ont offert au monde de nombreux cadeaux dont jouissent tant de personnes aujourd’hui, ont également été des sources de conflits, d’asservissement et de guerres. De nombreuses nations qui étaient autrefois des colonies de nations occidentales peuvent constater qu’elles n’ont pas toujours bénéficié de leur association avec la culture et la civilisation occidentales. Nombre des réalisations de l’Occident ont été financées en partie par des richesses et des ressources prises d’autres nations.

Ne considérez donc pas l’émission d’aujourd’hui comme un éloge universel à la civilisation occidentale. Une seule civilisation, dans toute l’histoire passée ou future, sera irréprochable et nous mentionnerons cette civilisation à la toute fin de notre émission. Cependant, trop de gens tombent aujourd’hui dans le piège de la critique de l’Occident comme si sa culture n’avait été qu’un fléau pour le monde depuis sa naissance et sa diffusion à travers le monde.

S’il est extrêmement à la mode aujourd’hui de se montrer vertueux auprès de ses pairs éclairés en se moquant de l’Occident, c’est aussi être mal informé et, franchement, c’est ironique. Car souvent, les valeurs mêmes que les détracteurs de l’Occident appliquent dans leur critique sont des valeurs qui ont été diffusées dans le monde par la civilisation occidentale ! Au contraire, l’Occident fut, historiquement, une source de progrès dans la culture, le gouvernement civil, la science, la technologie, la production économique, les droits de l’homme et la liberté qui ont façonné le monde actuel dans lequel nous vivons.

En plus, pensez à ce que serait la musique aujourd’hui sans le génie de Bach, de Mozart, de Haendel, de Chopin ou de Beethoven. Ou imaginez un monde qui n’aurait jamais connu l’art de Michel-Ange, de Monet ou de Rembrandt.

La révolution industrielle, qui a permis de faire progresser la production en Grande-Bretagne, en Europe et aux États-Unis, contribua en fait à élever le niveau de vie de millions de personnes dans le monde entier. Les découvertes scientifiques et les innovations technologiques qui virent le jour en Occident ont transformé notre compréhension du monde et pratiquement tous les aspects de notre vie quotidienne.

Les principes de liberté personnelle, de gouvernement modéré, de droits individuels et d’État de droit, nés en Occident se retrouvent dans la Magna Carta, les articles de la Constitution américaine et l’héritage durable de la Common Law anglaise. Ces valeurs ont été une source d’inspiration pour les gouvernements et les nations du monde entier qui aspirent à la liberté et à des droits qui leur soient propres. Mais d’où viennent vraiment ces valeurs ?

Certains évoqueront l’esprit des Lumières ou le soi-disant « âge de la raison » dans l’Europe des 17e et 18e siècles. Nombreux sont ceux qui, aujourd’hui, aiment rappeler que les « pères fondateurs » de nombreuses nations occidentales étudièrent les cultures grecque et romaine, et il est certain que ces influences sont réelles. Mais elles ne suffisent pas à expliquer la croissance et l’énorme influence de l’Occident dans l’histoire mondiale.

Ce qui est souvent ignoré concernant les origines de la civilisation occidentale a trait à l’influence de la Bible. Cette collection immémoriale d’écrits des anciens Hébreux et des chrétiens du premier siècle est le seul livre sans lequel il n’y aurait pas de civilisation occidentale. Cela peut être difficile à admettre pour certains, mais c’est vrai. Connaître ce fait permet de comprendre non seulement l’Histoire de l’Occident, mais aussi son déclin actuel dans la folie.

Un système d’État de droit et d’équité

Nous avons dit qu’une influence majeure de la civilisation occidentale, peut-être plus importante que les Grecs ou les Romains de l’Antiquité, ou les idées du soi-disant siècle des Lumières, bien qu’ils aient exercé une influence, était la Bible. Nous expliquerons pourquoi cette affirmation est vraie.

Avant de le faire, je dois préciser qu’aucune partie de la civilisation occidentale ne s’est vraiment conformée à l’ensemble de la Bible, et que les portions de son ancienne sagesse que l’Occident a adoptées, il les a souvent assimilées à contrecœur. Les principales religions d’Europe qui revendiquèrent le nom de « christianisme » ont été, tout au long de leur histoire, des mélanges d’éléments bibliques et païens, ayant plus de liens avec les anciennes religions à mystères babyloniens que beaucoup de leurs prêtres, pasteurs ou prédicateurs ne voudraient l’admettre. En fait, beaucoup des puissants d’Europe et d’Occident au cours des siècles ont souvent pris les paroles de la Bible et les ont déformées pour soutenir leurs propres abominations et abus.

Pourtant, la civilisation occidentale telle que nous la connaissons n’existerait pas sans la Bible. Et quelle que soit l’imperfection avec laquelle ses enseignements ont été utilisés et malmenés, les valeurs et les principes les plus significatifs et les plus bénéfiques de la culture occidentale trouvent leur origine dans la parole inspirée de Dieu. Ces valeurs sont trop nombreuses pour être toutes mentionnées, mais examinons-en seulement un petit échantillon.

L’historien Paul Johnson fit un jour remarquer dans les pages du Wall Street Journal que le concept de « l’État de droit » dans la culture occidentale – l’idée qu’aucun être humain, aussi puissant ou riche soit-il, n’est au-dessus de la loi – était « la plus grande réalisation publique du deuxième millénaire » (“Laying Down the Law”, Wall Street Journal, 10 mars 1999).

C’est la Bible qui fournit à l’Occident sa base la plus importante pour « l’État de droit ». Par exemple, Deutéronome 17 :18-20 soulignent que les rois ne sont pas au-dessus de leur peuple et que celui-ci doit, lui aussi, obéir à la loi. Des passages tels que Lévitique 19 :15 stipulent que les riches et les pauvres doivent être traités de manière égale au regard de la loi, et Lévitique 24 :22 indique que les étrangers et les citoyens nés dans le pays doivent tous vivre selon les mêmes lois.

Et lorsque la loi est enfreinte, l’Occident a une profonde tradition de veiller à ce que la punition soit équitable et équilibrée. Cette valeur se reflète dans le chapitre 14 de la Magna Carta ou dans l’interdiction des « châtiments cruels et inhabituels » de la Déclaration des droits des États-Unis. Là encore, nous voyons l’origine de cette valeur dans la Bible et sa réglementation de la punition : « tu donneras vie pour vie, œil pour œil, dent pour dent, main pour main, pied pour pied, brûlure pour brûlure, blessure pour blessure, meurtrissure pour meurtrissure » (Exode 21 :23-25).

Les commentateurs d’aujourd’hui tentent de qualifier cette déclaration de cruelle, mais les historiens du droit l’ont reconnue pour ce qu’elle est réellement : Une condamnation de l’idée que les rois et les autorités peuvent imposer n’importe quelle punition, aussi cruelle soit-elle, mais qu’ils doivent au contraire garantir que la punition soit équitable et juste, en adéquation avec le crime.

Pourtant, l’influence de la Bible sur la culture occidentale va bien au-delà des fondements juridiques. Dans un monde où la vie humaine était souvent considérée comme bon marché, la Bible a enseigné aux premiers philosophes et réformateurs européens que les êtres humains avaient une dignité particulière, placée en eux par l’autorité suprême, Dieu, leur Créateur. Nous le voyons dans Genèse 1 :26-27 :

« Puis Dieu dit : Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu’il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre. Dieu créa l’homme à son image, il le créa à l’image de Dieu, il créa l’homme et la femme ».

Considérons également les sciences. Nombreux sont ceux qui considèrent les progrès scientifiques occidentaux et la méthode scientifique de l’expérimentation empirique comme la clé de l’ascension de l’Occident dans le monde. Pourtant, lorsque vous étudiez la vie de ceux qui ont fait ces progrès, même au début du Siècle des Lumières, c’est la croyance dans le Dieu législateur de la Bible, qui conçut le monde de Son plein gré, qui incita ces scientifiques à étudier la création et à espérer y trouver un ordre. Comme Isaac Newton, un étudiant passionné de la Bible, a écrit un jour :

« Ce très beau système solaire, de planètes et de comètes, ne pouvait procéder que du conseil et de la domination d’un être intelligent et puissant [...] Cet Être gouverne toutes choses, non pas comme l’âme du monde, mais comme le Seigneur de toutes choses » (“General Scholium”, isaac-newton.org).

Newton n’était pas le seul à le faire, et la science en Occident doit son existence à la croyance des premiers scientifiques occidentaux en un Créateur de la nature, un Dieu d’ordre et de lois, tel que décrit dans la Bible. La stabilité en Occident des mariages monogames d’un homme et d’une femme élevant ensemble des enfants a été influencée par les commandements du Nouveau Testament concernant le mariage et la famille. Ce sont les enseignements de la Bible concernant la miséricorde envers les veuves, les orphelins et les personnes dans le besoin qui ont stimulé le développement d’organisations caritatives en Occident, qui se sont transformées en orphelinats, en hôpitaux et en institutions destinées à prendre soin des personnes âgées, des affamés et des sans-abris. En réalité, l’influence de la Bible est présente dans pratiquement tous les domaines majeurs de la civilisation occidentale.

Ce qui apporte de la stabilité à une société

Mais la mode aujourd’hui est de nier le rôle de la Bible dans la culture et la pensée occidentales. Par exemple, le regretté Christopher Hitchens, célèbre pour son athéisme militant, déclara avec audace, dans le titre de l’un de ses livres les plus vendus, Dieu n’est pas grand : Comment la religion empoisonne tout.

L’auteur David Bentley Hart démolit cette allégation vaniteuse dans son livre Atheist Delusions, où il examine la civilisation occidentale et répond à la déclaration de Hitchens selon laquelle, d’une manière ou d’une autre, les croyances religieuses, comme celles de la Bible, ont en quelque sorte empoisonné « tout », en écrivant :

« Est-ce qu’il [c’est-à-dire Hitchens] entend vraiment tout ? Cela s’appliquerait-il, alors – en nous limitant aux choses chrétiennes – aux hôpitaux antiques et médiévaux, aux asiles pour lépreux, aux orphelinats, aux hospices et aux auberges ? À la règle d’or : “Aime tes ennemis” ; “Ne juge pas si tu ne veux pas être jugé” ; aux avertissements prophétiques contre l’oppression des pauvres, et aux commandements de nourrir, vêtir et réconforter ceux qui sont dans le besoin ? [...] Il n’est certainement pas possible que, si elles étaient purgées de la toxine de la foi, ces choses seraient encore meilleures qu’elles ne le sont ; sans la foi, il semble assez évident que la plupart d’entre elles n’auraient aucune existence » (Hart, David Bentley, Atheist Delusions, Yale University Press, 2009. p. 219-220).

Pourtant, l’esprit et l’attitude de Hitchens sont de plus en plus courants en Occident. Franchement, il existe depuis longtemps une tension entre la reconnaissance du fait que les bonnes valeurs occidentales trouvent leur origine dans les Écritures et le désir de fonder la société sur quelque chose d’autre que les Écritures, sur une sorte de base laïque qui peut être ouverte à toutes les croyances, sans valoriser un ensemble de croyances par rapport à un autre. En conséquence, certains considèrent que le meilleur moyen d’élargir la liberté est de couper complètement les liens entre les vraies valeurs de la culture et la Bible.

Par exemple, lors d’un débat au Congrès américain en février 2021, le représentant de la Floride Greg Steube lut un extrait de Deutéronome 22 pour défendre l’idée que les sports féminins doivent être réservés aux femmes biologiques et contre l’idée que les individus peuvent simplement choisir leur propre identité sexuelle. Le président du Conseil judiciaire, Jerry Nadler, a répondu sans ambages : « M. Steube, ce qu’une tradition religieuse attribue comme étant la volonté divine ne concerne pas ce Congrès » (“Rep. Jerry Nadler : ‘What Any Religious Tradition Ascribes as God’s Will is No Concern of This Congress,’ CNSNews.com, March 1, 2021”).

Bien sûr, cette déclaration suscita l’indignation de beaucoup de personnes aux États-Unis, et c’est compréhensible. Cependant, voulons-nous que nos gouvernements civils nous imposent leurs propres interprétations de la Bible ? D’autre part, si la volonté divine ne joue plus aucun rôle dans les valeurs et la morale que nous maintenons, alors sur quelle base ces valeurs et cette morale ont-elles une réelle autorité dans la société ? Quels seront les résultats d’une société qui tente de fonder ses valeurs sur quelque chose d’autre que l’autorité et la souveraineté de Dieu ?

Franchement, nous commençons à faire l’expérience de ces résultats aujourd’hui. Au lieu que les mariages soient compris comme le lien établi par Dieu entre un homme et une femme, ils sont maintenant traités comme de simples arrangements contractuels entre deux personnes quelconques, à faire ou à défaire à volonté, et les familles en souffrent.

En fait, même la conception divine du « sexe masculin » et du « sexe féminin » est essentiellement en train d’être proscrite dans de nombreuses juridictions occidentales, les femmes étant obligées de partager les vestiaires et les douches avec des hommes biologiques qui s’identifient comme des femmes, et les jeunes filles participant à des compétitions sportives étant écrasées par des hommes biologiques dotés d’avantages physiques qu’aucune femme ne pourra jamais égaler.

Sans la norme inflexible et transcendante de la Bible, nous sommes perdus dans une mer de chaos où l’opinion de chacun est aussi bonne que n’importe quelle autre – et nos lieux gouvernementaux et les places publiques de nos villes sont de plus en plus remplis par des voix furieuses de personnes qui sont déterminées à ce que leur opinion prime.

Quel est le résultat d’une tentative de diriger la civilisation occidentale selon les vestiges des valeurs de la Bible, mais sans reconnaître l’autorité divine de la Bible ? Un monde qui correspond de très près à celui décrit par l’apôtre Paul au jeune évangéliste Timothée :

« Sache que, dans les derniers jours, il y aura des temps difficiles. Car les hommes seront égoïstes, amis de l’argent, fanfarons, hautains, blasphémateurs, rebelles à leurs parents, ingrats, irréligieux, insensibles, déloyaux, calomniateurs, intempérants, cruels, ennemis des gens de bien, traîtres, emportés, enflés d’orgueil, aimant le plaisir plus que Dieu, ayant l’apparence de la piété, mais reniant ce qui en fait la force » (2 Timothée 3 :1-5).

Si vous ne voyez pas notre monde actuel dans la description de Paul, vous êtes aveugle et vous devez oindre vos yeux.

Est-ce que le monde occidental se repentira-t-il de son rejet de la Bible ?

Alors, que peut faire la civilisation occidentale ? Dans une société et une économie globales, ce qui impacte l’Occident impacte le monde entier. Comment l’Occident peut-il inverser la tendance et s’extraire du seuil de l’autodestruction ? Comme mon bon ami Dexter Wakefield, qui écrit souvent pour Le Monde de Demain, aime à le dire : « Les causes des problèmes du monde sont spirituelles. Les solutions sont bibliques. »

Bâtir notre civilisation sur autre chose qu’un respect complet de la Bible en tant que révélation de Dieu avec une autorité divine sur tous les aspects de la vie et de la société aura toujours les mêmes résultats au final : Le chaos moral, les conflits sociaux et l’effondrement de la civilisation.

L’un des pères fondateurs de l’Amérique, John Adams, l’avait compris. S’adressant en 1798 à des miliciens du Massachusetts, le président de l’époque fit remarquer que si les États-Unis commençaient à ne paraître vertueux qu’en surface alors que le caractère du peuple américain commençait à se dégrader, les États-Unis deviendraient, selon ses termes, « l’habitation la plus misérable du monde ». Pourquoi ? répond-il :

« Parce que nous n’avons pas de gouvernement armé d’un pouvoir capable de lutter contre les passions humaines sans être restreintes par la morale et la religion. L’avarice, l’ambition, la vengeance briseraient les cordes les plus solides de notre Constitution comme une baleine passe à travers un filet. Notre Constitution n’a été faite que pour un peuple moral et religieux. Elle est totalement inadaptée au gouvernement de tout autre peuple » (“De John Adams à la milice du Massachusetts, 11 octobre 1798”, Founders Online, Founders.archive.gov).

En fait, la prophétie biblique parle d’une profonde scission qui s’abattra sur la civilisation occidentale à cause de son manque de repentance de son approche tiède des valeurs bibliques – ce qui entraînera la chute et le châtiment divin de nombreuses nations occidentales, en particulier les nations d’origine britannique, et la montée d’une dictature parmi les autres nations qui finira par attraper le monde entier dans ses griffes.

Le résultat de ces développements amènera le monde au bord de l’autodestruction, comme le dit Jésus Lui-même :

« Car alors, la détresse sera si grande qu’il n’y en a point eu de pareille depuis le commencement du monde jusqu’à présent, et qu’il n’y en aura jamais. Et, si ces jours n’étaient abrégés, personne ne serait sauvé ; mais, à cause des élus, ces jours seront abrégés »  (Matthieu 24 :21-22).

Oui, heureusement, ces jours seront abrégés. Le monde sera sauvé de lui-même et commencera sa transformation dans la paix de mille ans de Jésus-Christ et le règne de Ses saints. Cette paix ne sera pas apportée par un retour aux « normes constitutionnelles » des valeurs de l’Occident, avec son esprit hybride de valeurs bibliques, de philosophies païennes et de sentiments séculiers. Au contraire, le Christ enseignera au monde entier à embrasser la Bible dans son ensemble – sans réserve. En effet, Ses enseignements et la loi de Dieu, et non de l’homme, couvriront la Terre comme les eaux couvrent les fonds de la mer.

Bien sûr, vous n’avez pas à attendre que la civilisation occidentale se ressaisisse et commence à adopter le livre des livres sur lequel ce monde futur sera bâti. Vous pouvez commencer à construire votre vie sur ce livre dès à présent.


Comment finira le monde

Dans cette épisode, nous examinerons des signes majeurs de la fin du monde, tel que nous le connaissons, selon les prophéties de la Bible. Nous assistons déjà à certains de ces signes – le rejet ouvert de Dieu et de la Bible, des catastrophes naturelles et des maladies sans précèdent, et une réorganisation des puissances mondiales – d’autres se manifesteront bientôt. À quoi s’attendre ? Découvrez-le dans cette épisode du Monde de Demain

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

La fin incontournable

Les vieux fous des bandes dessinées portant des pancartes proclamant que la fin est proche avaient raison – la fin du monde approche ! En fait, la Bible décrit la fin du monde en détail. Hollywood fait souvent fausse route, mais la Bible établit la vérité. Rejoignez-nous dès à présent au Monde de Demain alors que nous examinons dans la Bible la fin que connaître le monde.

Sept signes des temps de la fin

La fin du monde préoccupe l’humanité depuis des siècles. Des films décrivent parfois des astéroïdes frappant notre planète et anéantissant toute l’humanité comme les dinosaures d’antan, ou bien ils montrent la Terre en pleine effervescence, tandis que les armées du monde entier se battent contre des extraterrestres venus d’ailleurs – ou des zombies, voire des machines intelligentes ou n’importe quoi qui soit en vogue. Au début de 2022, le réalisateur Roland Emmerich, toujours à la recherche d’une nouvelle façon de détruire le monde, nous fait écraser par la Lune. Même les émissions scientifiques se sont mises de la partie, avec des quasi-documentaires expliquant comment notre planète vulnérable pourrait être anéantie par le changement climatique, perturbée par le passage d’un trou noir, ou finalement happée par notre Soleil devenu trop volumineux.

Mais aucune de ces choses ne va se produire – du moins pas exactement.

Soyons clairs : lorsque nous parlons de « la fin du monde », nous ne parlons pas de l’extinction de la planète. Dieu dit par l’intermédiaire du roi Salomon dans Ecclésiaste :

« Une génération s’en va, une autre vient, et la terre subsiste toujours » (Ecclésiaste 1 :4).

Dieu a d’autres projets pour cette planète, comme le révèle la Bible.

Nous parlons plutôt de la fin du monde tel que nous le connaissons. La fin des civilisations, des sociétés, des économies, des institutions et des systèmes de ce monde. La fin de cette ère dans laquelle nous vivons, et la destruction de tout ce que nous considérons comme familier. C’est ce que nous entendons par la fin du monde.

Aujourd’hui, nous examinerons sept événements relatifs à la fin du monde – dont certains se déroulent en ce moment même, sous nos yeux.

Le premier événement de la fin du monde dont nous allons parler surprendrait la plupart des planificateurs de l’Apocalypse hollywoodien et des scientifiques, car c’est un élément qui apparaît rarement sur leur radar. Ce n’est pas du tout un astéroïde ou une menace physique. C’est un élément entièrement spirituel.

Le premier ingrédient de la fin du monde consiste en l’immoralité et l’iniquité rampantes.

En fin de compte, toute civilisation se maintient en fonction de son obéissance aux lois du Créateur. Et le début de la fin du monde réside dans l’abandon total de cette obéissance.

Nous lisons les conditions qui résultent de l’immoralité et de l’iniquité croissantes dans la deuxième épître de l’apôtre Paul à Timothée :

« Sache que, dans les derniers jours, il y aura des temps difficiles. Car les hommes seront égoïstes, amis de l’argent, fanfarons, hautains, blasphémateurs, rebelles à leurs parents, ingrats, irréligieux, insensibles, déloyaux, calomniateurs, intempérants, cruels, ennemis des gens de bien, traîtres, emportés, enflés d’orgueil, aimant le plaisir plus que Dieu, ayant l’apparence de la piété, mais reniant ce qui en fait la force » (2 Timothée 3 :1-5).

Jésus-Christ a décrit cet élément de la fin du monde, en disant :

« Et, parce que l’iniquité se sera accrue, l’amour du plus grand nombre se refroidira » (Matthieu 24 :12).

Cette « iniquité » n’est pas seulement un abandon, disons, du code de la route ou des lois fiscales, mais un esprit omniprésent du rejet des lois de Dieu. Et, franchement, nous voyons cela se développer aujourd’hui, n’est-ce pas ? La moralité et les directives de la Bible sont de plus en plus rejetées comme étant archaïques et dépassées – alors même que le monde devient de plus en plus cynique, cruel et sans amour.

C’est cette dimension morale et spirituelle de la fin du monde qui déclenche toutes les autres. Pourtant, malgré toutes nos inquiétudes concernant l’environnement, la guerre nucléaire ou les réglementations sanitaires, c’est notre obéissance à Dieu qui est négligée. Et c’est notre manque de fidélité envers Dieu qui déclenchera la fin du monde.

Des conséquences mondiales de la décadence morale

L’ingrédient suivant de la fin du monde concerne des pestes, des famines et des catastrophes naturelles sans précédent.

Bien sûr, nous vivons aujourd’hui avec ces préoccupations dans nos vies. Les pestes, ou les pandémies, ont frappé l’humanité depuis la nuit des temps. Les années cauchemardesques de Covid-19 – tant la pandémie elle-même que les tentatives maladroites de nos gouvernements pour y faire face – ne seront pas oubliées de sitôt. La famine ravage depuis fort longtemps diverses populations de la planète, parfois en raison des conditions météorologiques ou du sol, mais aussi à cause de la cruauté ou de l’incompétence humaine – telle la famine forcée des Ukrainiens par le gouvernement soviétique en 1930, qui tua des millions de personnes. Les catastrophes naturelles sont aussi parmi nous. Le jour où j’ai commencé à travailler sur cette émission, mon épouse et moi étions chez un ami lorsque des alertes nous ont avertis d’une tornade potentielle, nous amenant à réfléchir rapidement à l’endroit où nous pourrions nous mettre à l’abri.

Ces pandémies, ces famines et ces catastrophes naturelles qui surgiront à la fin du monde ne ressembleront en rien à ce que l’humanité a déjà connu. Jésus-Christ a prédit ces événements dans Sa célèbre prophétie du mont des Oliviers, comme nous le voyons dans Matthieu 24 :

« Une nation s’élèvera contre une nation, et un royaume contre un royaume, et il y aura, en divers lieux, des famines et des tremblements de terre. Tout cela ne sera que le commencement des douleurs » (Matthieu 24 :7-8).

Nous voyons les paroles du Christ se refléter dans la vision qu’Il révéla à Son serviteur Jean dans le livre de l’Apocalypse. Dans ce livre, au chapitre 6, Jean décrit les troisième et quatrième des fameux quatre cavaliers de l’Apocalypse – le cavalier sur le cheval noir, avec la balance à la main, représentant la famine dévastatrice, et le cavalier sur le cheval verdâtre, dont le nom était la mort, représentant les maladies implacables. Apocalypse 6 nous dit que ces quatre cavaliers, ensemble, ont un impact presque incroyable sur l’humanité :

« Le pouvoir leur fut donné sur le quart de la terre, pour faire périr les hommes par l’épée, par la famine, par la mortalité, et par les bêtes sauvages de la terre » (Apocalypse 6 :8).

Si, par exemple, la population terrestre atteint environ 8 milliards d’individus à cet événement, alors le Christ inspira Jean pour écrire que ces forces tueront environ deux milliards d’individus, soit un quart de l’humanité. Nous parlons d’une dévastation inimaginable.

Avec la progression de la fin du monde, nous verrons un troisième ingrédient s’ajouter au mélange : la réorganisation du pouvoir mondial.

Pour l’instant, la plupart des gens s’accordent à dire que les États-Unis exercent la position de nation la plus puissante du monde, même si cette position est de plus en plus fragilisée. La Grande-Bretagne reste un allié relativement solide des États-Unis, tout comme le Canada. L’Europe s’efforce de rester unie pour accomplir la vision de grandeur de ses dirigeants. La Chine s’évertue à dominer sa région pour s’accaparer le statut de superpuissance, tandis que la Russie poursuit ses propres objectifs. Pendant ce temps, le Moyen-Orient reste un ensemble fracturé d’États individuels, partageant souvent des ennemis communs, mais pas toujours un but commun.

Pourtant, la fin du monde verra toutes ces relations réorganisées et réordonnées en quelque chose de bien différent.

Daniel 11 parle d’un roi du Nord, qui représente une entité européenne puissante et unie – nous y reviendrons plus tard – et d’un roi du Sud – un bloc de nations au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. Daniel 11 :44 nous parle d’un bloc de nations à l’est des rois du Nord et du Sud, et le livre de l’Apocalypse décrit cette puissance orientale comme possédant une vaste armée inimaginable de 200 millions de soldats équipés de moyens de destruction massive.

Le choc entre ces puissances de la fin des temps serait responsable, selon Apocalypse 9 :18, de la mort d’un tiers de l’humanité – un bilan qu’aucune guerre n’a jamais atteint dans les annales de l’Histoire.

Ceux que vous ne trouverez pas parmi les grandes puissances à la fin du monde, ce sont les États-Unis et la Grande-Bretagne et les nations qui en sont issues. Ces nations seront déjà tombées – leurs villes dévastées, et leurs survivants dispersés parmi les nations, captifs et asservis, selon Ézéchiel 5 :

« Un tiers de tes habitants mourra de la peste et sera consumé par la famine au milieu de toi ; un tiers tombera par l’épée autour de toi ; et j’en disperserai un tiers à tous les vents, et je tirerai l’épée derrière eux » (Ézéchiel 5 :12).

Notre co-présentateur Gerald Weston a expliqué amplement cet aspect de la prophétie d’Ézéchiel dans son émission « Le crépuscule sur la Grande-Bretagne et les États-Unis ». Je vous encourage à visiter notre site Internet ou notre chaîne YouTube, où vous pourrez visionner ce puissant message pour comprendre le destin des États-Unis, de la Grande-Bretagne et des autres peuples anglophones du monde.

Pourtant, avec toutes ces puissances et alliances politiques réalignées, la fin du monde sera marquée par une puissance particulière qui dominera toutes les autres.

La montée d’une nouvelle superpuissance et une guerre mondiale

C’est le quatrième élément que nous allons examiner aujourd’hui : la domination mondiale par une nouvelle superpuissance.

Cette superpuissance est l’entité connue dans la prophétie comme la bête de l’Apocalypse. Cette entité politique, économique et militaire sera dirigée par un individu, aussi appelé la bête, et elle se distinguera de toutes les autres d’une manière étonnante. Nous lisons une description de ce dirigeant et du pouvoir qu’il exercera selon Apocalypse 13. Après avoir décrit l’étrange créature qu’il vit en vision – fournissant des détails qui aident à identifier cette entité dans l’Histoire du monde, passée et future – Jean écrit :

« Remplie d’admiration, la terre entière suivit la bête. Et ils adorèrent le dragon, parce qu’il avait donné l’autorité à la bête ; ils adorèrent la bête, en disant : Qui est semblable à la bête, et qui peut combattre contre elle ? »  (Apocalypse 13 :3-4).

Notez que le monde entier suivra cette bête, et la capacité militaire de cette entité sera sans équivalent dans le monde.

Vous remarquerez qu’Apocalypse 13 dit que la bête sera adorée. Cette adoration sera rendue possible et renforcée par l’ingrédient suivant de notre mélange de la « fin du monde » : la montée d’un faux christianisme ultra-puissant.

Plus tard dans Apocalypse 13, nous voyons apparaître dans la vision de Jean une deuxième bête, différente de la première :

« Puis je vis monter de la terre une autre bête, qui avait deux cornes semblables à celles d’un agneau, et qui parlait comme un dragon. Elle exerçait toute l’autorité de la première bête en sa présence, et elle obligeait la terre et ses habitants à adorer la première bête, dont la blessure mortelle avait été guérie. Elle opérait de grands prodiges, jusqu’à faire descendre du feu du ciel sur la terre, à la vue des hommes » (Apocalypse 13 :11-13).

Cette deuxième bête ressemble à un agneau – c’est-à-dire qu’elle a l’apparence du Christ. Pourtant, Jean dit qu’elle « parlait comme un dragon » – c’est-à-dire qu’elle enseigne les demi-vérités tordues de Satan le diable. Ce faux prophète est l’infâme Antéchrist, prédit dans de nombreux passages de la Bible. Il opérera des miracles et des prodiges et le faux christianisme qu’il prêche dominera les religions du monde et fournira un soutien à la bête européenne de l’Apocalypse. Ensemble, ces deux-là formeront une alliance impie Église/État et persécuteront le petit troupeau des vrais saints de Jésus-Christ.

Il nous suffit de dire pour l’instant que les actions qu’ils susciteront ici-bas conduiront l’humanité au bord de la destruction totale – à l’annihilation potentielle de toute vie sur la Terre. Comme Jésus-Christ Lui-même a décrit cette époque :

« Et, si ces jours n’étaient abrégés, personne ne serait sauvé ; mais, à cause des élus, ces jours seront abrégés » (Matthieu 24 :22).

Pourtant, ces jours seront abrégés ! Ils seront écourtés par le sixième élément de la fin de ce monde : l’intervention divine lors du Jour du Seigneur.

Les péchés de l’humanité auront atteint leur paroxysme, et Dieu déclarera qu’Il en a assez ! L’annonce de l’intervention du Tout-Puissant dans les affaires du monde est décrite dans Apocalypse 6 :

« Je regardai, quand il ouvrit le sixième sceau ; et il y eut un grand tremblement de terre, le soleil devint noir comme un sac de crin, la lune entière devint comme du sang, et les étoiles du ciel tombèrent sur la terre, comme les figues vertes d’un figuier secoué par un vent violent. Le ciel se retira comme un livre qu’on roule ; et toutes les montagnes et les îles furent remuées de leurs places. Les rois de la terre, les grands, les chefs militaires, les riches, les puissants, tous les esclaves et les hommes libres, se cachèrent dans les cavernes et dans les rochers des montagnes » (Apocalypse 6 :12-15).

C’est le début d’une période d’intervention divine d’un an, connue sous le nom de Jour du Seigneur, où les puissances terrestres apprendront qui détient le vrai pouvoir !

L’intervention suprême divine et le début d’un monde nouveau

 Nous avons parlé d’une dégradation morale cataclysmique, des catastrophes naturelles sans précédent et du réalignement des puissances mondiales. Nous avons lu qu’une puissance s’élèvera au-dessus des autres, et que cette puissance, en conjonction avec une fausse religion mondiale se réclamant du nom de Jésus-Christ, cherchera à détruire ceux qui portent véritablement Son nom et qui cherchent à l’adorer en esprit et en vérité. Et nous avons lu que le Dieu Créateur de toutes choses va intervenir dans l’Histoire pour remettre les puissances du monde à leur place et envoyer son Fils Jésus-Christ sur Terre pour rétablir toutes choses.

Et au milieu de ces décombres, de tout ce qui s’est écoulé, nous arrivons finalement au dernier ingrédient de la fin du monde tel que nous le connaissons : l’établissement d’un tout nouveau monde pour le remplacer !

Une fois que Jésus-Christ avec Ses armées célestes aura débarrassé le monde de la puissance de la bête, l’Antéchrist, et de toutes les puissances du monde qui ont inutilement cherché à s’opposer à Lui, Il enverra un ange pour enchaîner Satan le diable loin de l’humanité pendant mille ans.

Ensuite, Apocalypse 20 :4 nous disent que, dans sa vision, l’apôtre Jean :

« Vit des trônes ; et à ceux qui s’y assirent fut donné le pouvoir de juger. Et je vis les âmes de ceux qui avaient été décapités à cause du témoignage de Jésus et à cause de la parole de Dieu, et de ceux qui n’avaient pas adoré la bête ni son image, et qui n’avaient pas reçu la marque sur leur front ni sur leur main. Ils revinrent à la vie, et ils régnèrent avec Christ pendant mille ans » (Apocalypse 20 :4).

Oui, les martyrs ressuscités, et tous ceux qui ont vécu et qui seront morts en Jésus-Christ avant Son retour seront ressuscités, rejoignant ceux qui seront vivants à Son retour pour régner à Ses côtés en puissance, gloire et majesté.

Cette période de mille ans représente un temps où le Royaume de Dieu sera établi sur la Terre, commençant à Jérusalem et s’étendant sur toute la planète, anéantissant complètement l’ancien monde par la joie et la gloire de ce nouveau monde ! Les saints, avec Jésus-Christ, œuvreront à faire de ce monde ce qu’il aurait toujours dû être depuis le début : un endroit de beauté, de paix, d’ordre et d’amour. La cause ultime de ce nouveau monde est décrite dans Ésaïe 11 :

« Il ne se fera ni tort ni dommage sur toute ma montagne sainte ; car la terre sera remplie de la connaissance de l’Éternel, comme le fond de la mer par les eaux qui le couvrent » (Ésaïe 11 :9).

Alors que la véritable connaissance de la voie divine s’étendra pour couvrir le monde entier pendant mille ans, le monde tel que nous l’avons vécu jusqu’à présent aura vraiment pris fin. Et un tout nouveau monde aura commencé – un monde avec des joies et des merveilles qui ne dureront pas seulement pour un temps, mais pour l’éternité.


Perdus dans le multivers



De nombreux scientifiques sont convaincus que notre Univers n’est qu’un parmi tant d’autres. Ont-ils raison ? Et pourquoi la réponse est-elle importante ?

Cinq mythes sur la résurrection de Jésus

Quelles sont vos croyances sur la résurrection de Jésus ? Le récit du Vendredi saint et du dimanche de Pâques est-il véridique ? Mettez vos croyances à l’épreuve. Rejoignez-nous dans cet épisode du Monde de Demain où nous examinerons cinq mythes sur la résurrection.

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

Des millions de personnes dans le monde croient, comme nous au Monde de Demain, qu’il y a près de 2000 ans, Jésus-Christ de Nazareth fut ressuscité des morts après avoir été crucifié par les Romains. Mais cette croyance centrale de la foi chrétienne a accumulé beaucoup de mythes et d’idées fausses au fil des siècles. Pouvons-nous séparer le vrai du faux ?

Rejoignez-moi dans ce nouvel épisode du Monde de Demain où nous examinerons cinq mythes concernant la résurrection de Jésus.

Aujourd’hui, nous allons examiner cinq mythes et fausses idées très répandus sur la résurrection de Jésus-Christ, l’un des événements les plus marquants de l’Histoire de l’humanité. Vous avez peut-être entendu d’autres personnes affirmer certains de ces mythes, et vous en avez peut-être cru d’autres vous-même. Aujourd’hui, nous allons dissiper ces mythes à la lumière de la parole de Dieu, de l’Histoire et de la logique, afin que seule la vérité demeure.

Commençons à déconstruire ces mythes.

Mythe 1 : Peu importe que Jésus soit vraiment ressuscité des morts. Il reste un grand enseignant.

Cette idée selon laquelle il n’est pas vraiment important que Jésus soit ressuscité est devenue populaire à cause de notre société incrédule qui est mal à l’aise avec tout ce qui relève du surnaturel ou du miraculeux.

Pourtant, l’Église du premier siècle ne s’imaginait pas de choses. En fait, regardez dans 1 Corinthiens 15. Permettez-moi de faire ici une remarque que nous répéterons à nouveau plus tard : Même les érudits laïques non-croyants affirment que la première épître aux Corinthiens fut rédigée ou dictée par Paul au début des années 50 de notre ère, donc seulement 20 ans environ après la crucifixion.

L’apôtre Paul croyait-il qu’il n’était pas vraiment important que la résurrection soit réelle ou non ? Voyons cela, en commençant par le verset 14.

« Et si Christ n’est point ressuscité, notre prédication est donc vaine, et votre foi aussi est vaine. Il se trouve même que nous sommes de faux témoins de Dieu ; car nous avons rendu ce témoignage à l’égard de Dieu, qu’il a ressuscité Christ, lequel il n’a point ressuscité, si les morts ne ressuscitent point. Car, si les morts ne ressuscitent point, Christ n’est pas non plus ressuscité. Et si Christ n’est point ressuscité, votre foi est vaine, et vous êtes encore dans vos péchés. Ceux donc qui sont morts en Christ, sont aussi perdus. Si nous n’avons d’espérance en Christ que pour cette vie seulement, nous sommes de tous les hommes les plus misérables » (1 Corinthiens 15 :14-19, Ostervald).

Paul comprit ce que nous devrions tous comprendre : si Jésus-Christ n’est pas réellement ressuscité des morts, alors le christianisme est une imposture ! Personne ne serait pardonné de ses péchés par le sang versé de Jésus, il n’y aurait aucune résurrection future pour ceux qui meurent, et les enseignements de Jésus ne seraient qu’une philosophie humaine de plus.

Jésus connaissait également l’importance de Sa résurrection. Bien qu’Il ait accompli de nombreux miracles au cours de Son ministère, lorsqu’on Lui demanda de donner un signe qu’Il était le Messie, notez Sa propre réponse dans Matthieu 12 :

« Il leur répondit : Une génération méchante et adultère demande un miracle ; il ne lui sera donné d’autre miracle que celui du prophète Jonas. Car, de même que Jonas fut trois jours et trois nuits dans le ventre d’un grand poisson, de même le Fils de l’homme sera trois jours et trois nuits dans le sein de la terre » (Matthieu 12 :39-40).

En fait, pensez-y. Les affirmations de Jésus selon lesquelles Il ressusciterait littéralement d’entre les morts sont omniprésentes dans Ses enseignements. S’Il n’est pas ressuscité, alors pourquoi Ses autres enseignements devraient-ils être crédibles ?

Non, l’idée que « peu importe que Jésus soit vraiment ressuscité des morts… » est totalement un mythe et est fondamentalement fausse.

Mythe N°2 : La résurrection n’était qu’une légende sur Jésus qui s’est développée longtemps après Sa mort.

Est-ce vrai ? Après tout, au fil des siècles, des légendes naissent avec les récits des personnages célèbres.

En fait, nous avons déjà répondu à cette question. Rappelez-vous ce que nous avons dit à propos du livre de 1 Corinthiens et de sa mention de la résurrection – que même les érudits laïques affirment qu’il fut rédigé par l’apôtre Paul au début des années 50 de notre ère, soit environ 20 ans seulement après la mort de Jésus. C’est peu de temps pour qu’une légende surgisse.

En fait, nous découvrirons que la croyance en la résurrection existait bien avant que cette épître soit rédigée. Lisez attentivement :

« Je vous ai enseigné, avant toutes choses, ce que j’avais aussi reçu : que Christ est mort pour nos péchés, selon les Écritures ; et qu’il a été enseveli, et qu’il est ressuscité le troisième jour, selon les Écritures ; et qu’il a été vu de Céphas, puis des douze ; ensuite, il a été vu en une seule fois de plus de cinq cents frères, dont la plupart sont encore vivants, et dont quelques-uns sont morts. Ensuite, il s’est fait voir à Jacques, et puis à tous les apôtres ; et après tous, il m’est apparu à moi aussi comme à un avorton » (1 Corinthiens 15 :3-8, Ostervald).

C’est très important ! Non seulement Paul parle de plus de 500 personnes, pour la plupart encore vivantes, y compris les plus proches disciples de Jésus, comme témoins de Sa résurrection, mais il dit que c’était l’une des toutes premières choses qu’il avait enseignées à ceux de Corinthe quelques années auparavant. Et il dit qu’il avait reçu cette vérité d’autres personnes, encore quelque temps avant cela.

Ces éléments datent la croyance en la résurrection de Jésus beaucoup plus tôt que la première épître aux Corinthiens, qui, elle-même, était déjà très proche de l’époque de la crucifixion.

Désolé, mais une poignée d’années après la crucifixion n’est pas du tout suffisante pour qu’une légende se développe sur un Fils de Dieu ressuscité et glorifié. La résurrection de Jésus était un élément fondamental de la foi chrétienne depuis le tout début de cette foi.

Mythe N°3 : Jésus survécut secrètement à la crucifixion et reprit simplement vie dans la fraîcheur du tombeau. Il n’est jamais vraiment mort et fit semblant d’être ressuscité.

Je sais, ce mythe est complètement absurde. Mais, croyez-le ou non, certains y adhèrent – ou à des différentes variantes de ce mythe. Ses origines remontent au moins au 18e siècle et elle connut une résurgence plus récemment après la parution d’ouvrages tels que L’Énigme sacrée, Jésus et l’énigme des manuscrits de la Mer morte, et L’énigme Jésus.

Si l’idée que Jésus a survécu à la crucifixion constitue un sujet d’intérêt dans les émissions télévisées sensationnalistes et dans les livres sur les conspirations, peu ou aucun des érudits sérieux qui ont examiné les preuves y croient réellement.

Et leur rejet est compréhensible. Réfléchissez : Les Évangiles (Matthieu 27 :26 ; Marc 15 :15 ; Jean 19 :1) expliquent que Jésus fut flagellé avant Sa crucifixion – une flagellation brutale qui déchirait la chair de la victime, tuant la victime parfois purement et simplement. Puis, après avoir été battu à nouveau par les gardes, Il fut sorti, cloué par les mains et les pieds à un morceau de bois pour être exposé, où un soldat romain finit par Lui planter une lance dans le corps, faisant couler le sang et d’autres fluides.

Les soldats romains étaient des tueurs aguerris et savaient comment effectuer les mises à mort et à quoi ressemblait un cadavre. Sérieusement, pouvez-vous imaginer Jésus se remettant dans le tombeau après cette torture, après avoir été déclaré pour mort, et penser : « Hé, je me sens beaucoup mieux ! Je pense que je vais me lever, déplacer cette énorme pierre à l’extérieur de mon tombeau, me faufiler parmi les gardes qui ont été mis en place pour surveiller ma résurrection autoproclamée, trouver mes disciples et les convaincre que j’ai été ressuscité dans une gloire puissante et divine ! » ?

Je ne veux pas être trop sévère, mais de telles idées sont complètement ridicules. Même si c’était possible de survivre une telle torture, l’idée que les disciples voient un homme échappant d’un tombeau agonisant, saignant à mort, méconnaissable et défiguré, concluent que Dieu L’a ressuscité dans la puissance et la gloire est tout simplement ahurissante. Une fois encore, même les chercheurs érudits trouvent cette idée ridicule – et nous devrions en faire autant.

Mythe N°4 : Jésus mourut et ressuscita exactement comme le dit le récit des Pâques : crucifié le « Vendredi saint » et ressuscité le matin du « Dimanche de Pâques ».

Maintenant, nous tous, ici au Monde de Demain – moi et les autres présentateurs, les caméramen, les formidables personnes dans la salle de contrôle – chaque personne croit bien que Jésus-Christ fut crucifié et ressuscité à la vie éternelle par Dieu !

Mais la chronologie de « Vendredi saint/dimanche de Pâques » n’est tout simplement pas conforme à ce qu’enseigne la Bible.

Vous verrez cela expliqué de manière extrêmement détaillée lorsque vous recevrez l’offre gratuite d’aujourd’hui : La vérité au sujet des Pâques. Pour l’instant, permettez-moi de résumer certains des points clés :

  • Le récit des Pâques affirme que Jésus mourut et fut enterré le vendredi au coucher du soleil et qu’Il ressuscita le dimanche matin : Soit un total de deux nuits et un jour.
  • Pourtant, comme nous l’avons vu précédemment, Jésus dit clairement qu’Il resterait dans le tombeau trois jours et trois nuits.
  • Les explications selon lesquelles « trois jours et trois nuits » est une sorte d’expression idiomatique ou pourrait être satisfait par d’infimes parties de trois jours ne règlent pas le problème, car Jésus relia spécifiquement la durée dans le tombeau aux trois jours et trois nuits de Jonas dans le ventre du grand poisson – et le terme utilisé dans Jonas 2 :1 en hébreu est très explicite et signifie littéralement : trois jours et trois nuits.
  • Pourtant, la Bible AFFIRME que Jésus est mort la veille d’un « sabbat » et qu’Il fut enterré au coucher du soleil, juste au moment où ce « sabbat » commençait. Et elle révèle qu’au moment du lever du soleil le dimanche, son tombeau était vide. Alors, quelle est l’explication ?

Un élément clé de la réponse réside dans le fait qu’en plus du sabbat hebdomadaire allant du coucher du soleil au coucher du soleil le septième jour de la semaine, ordonné dans les Dix Commandements, il y a également sept sabbats annuels appelés aussi « grands jours » qui peuvent tomber sur d’autres jours de la semaine. En fait, Jésus ayant été crucifié le jour de la Pâque, le jour suivant, le Premier Jour des Pains sans Levain, était l’un de ces sabbats annuels, « un grand jour », comme révélé dans Jean 19 :31 :

« Dans la crainte que les corps ne restent sur la croix pendant le sabbat, – car c’était la préparation, et ce jour de sabbat était un grand jour, – les Juifs demandèrent à Pilate qu’on rompe les jambes aux crucifiés, et qu’on les enlève » (Jean 19 :31).

Donc, puisque les sabbats annuels, des « grands jours », peuvent tomber sur divers jours de la semaine, à quel jour de la semaine celui-ci eut lieu ?

La réponse est un jeudi. Marc 16 :1 précise que Marie de Magdala, Marie, la mère de Jacques, et Salomé sortirent après le sabbat annuel pour acheter des aromates pour embaumer Jésus, mais Luc 23 :56 dit qu’elles durent arrêter de préparer les aromates au coucher du soleil parce que le sabbat du 7ème jour hebdomadaire tel qu’ordonné allait commencer.

Par conséquent, le jour où elles achetèrent et préparèrent les aromates et les parfums correspondait au vendredi, faisant du jeudi un sabbat « grand jour », et du mercredi la Pâque où Jésus mourut.

Ainsi, le corps sans vie de Jésus fut déposé dans le sépulcre de Joseph d’Arimathée au coucher du soleil le mercredi soir, ce qui signifie que, trois jours et trois nuits plus tard, Il ressuscita au coucher du soleil du 7ème jour, le samedi soir. C’est pourquoi, lorsque les femmes arrivèrent dans la matinée du dimanche, le 1er jour, le tombeau était déjà vide (Jean 20 :1 ; Matthieu 28 :6).

La période allant du coucher du soleil du mercredi au coucher du soleil du samedi est la seule qui correspond à toutes les données bibliques. Le mythe du « Vendredi saint/Dimanche matin de Pâques » ne correspond pas à tous les éléments donnés par la Bible. 

Nous avons analysé quatre mythes sur la résurrection, et nous avons le temps d’en traiter un autre. Celui-ci est, d’une certaine manière, l’un des plus préjudiciables. 

Mythe N°5 : Il n’y a aucune preuve de la résurrection de Jésus. Vous devez y croire avec une « foi aveugle ».

Bien sûr, de nombreux athées et sceptiques le prétendent, mais vous pourriez être surpris de constater que beaucoup de ceux qui croient que Jésus est ressuscité des morts croient également à ce mythe. Soit ils n’ont jamais vérifié les preuves par eux-mêmes, soit ils croient à l’une des conceptions populaires mais inexactes de la « foi », selon laquelle la foi exige de croire en quelque chose dont on n’a aucune preuve. En fait, certains disent que la foi consiste à croire malgré les preuves !

Une telle idée représente une mauvaise conception de la vraie foi. Par exemple, nous devons avoir la foi que Dieu existe :

« Or, sans la foi, il est impossible de lui être agréable ; car il faut que celui qui s’approche de Dieu croie que Dieu existe, et qu’il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent » (Hébreux 11 :6).

La création qui nous entoure est remplie de preuves que Dieu existe ! En fait, Romains 1 :20 nous dit que les choses que Dieu a créées révèlent Sa puissance éternelle et Sa divinité à un tel point que ceux qui ne croient pas n’ont aucune excuse !

Dieu veut que nous examinions les preuves, et Il a fait en sorte qu’il y ait des preuves de la résurrection de Jésus – des preuves qui continuent à témoigner de la résurrection, presque 2000 ans plus tard !

Un examen équitable de ces preuves mériterait beaucoup plus de temps que je n’en ai dans cette émission, mais permettez-moi d’en souligner quelques points saillants.

Deux preuves de la résurrection de Jésus

Preuve n° 1 – Considérez le tombeau vide de Jésus.

Maintenant, vous pourriez vous demander : Comment pouvons-nous savoir, deux millénaires plus tard, que le tombeau de Jésus était réellement vide ? En fait, l’histoire est assez claire à ce sujet – pas besoin d’avoir une « foi aveugle ».

Par exemple, regardez Matthieu 28 :13-15. Et je vous encourage à ne pas lire seulement ces versets comme un croyant – lisez-les plutôt comme un historien ou un sceptique.

Matthieu décrit comment les chefs juifs soudoyèrent les gardes du tombeau de Jésus pour qu’ils ne disent ce qu’ils avaient vu, et qu’ils s’étaient enfuis et avaient abandonné leur poste par peur, en leur instruisant :

« Dites : Ses disciples sont venus de nuit le dérober, pendant que nous dormions. Et si le gouverneur l’apprend, nous l’apaiserons, et nous vous tirerons de peine. Les soldats prirent l’argent, et suivirent les instructions qui leur furent données. Et ce bruit s’est répandu parmi les Juifs, jusqu’à ce jour » (Matthieu 28 :13-15).

Pourquoi Matthieu rapporta-t-il ce récit ? Parce que c’est l’une des accusations auxquelles les premiers chrétiens furent confrontés. L’accusation selon laquelle ils auraient dérobé le corps de Jésus. Matthieu expliquait l’origine de cette accusation.

Mais voici le point clé: Pourquoi y avait-il eu une accusation au premier siècle que les disciples avaient dérobé le corps ? Parce que le tombeau était vide ! Si le tombeau n’était pas vide, il n’y aurait pas eu besoin de les accuser de quoi que ce soit !

Pensez-y… Si vous étiez un ancien gouverneur romain ou un dirigeant juif, et que cette nouvelle secte religieuse affirmant que Jésus était ressuscité gagnait beaucoup d’adeptes – comme le disent les sources bibliques et historiques – quel aurait été le moyen le plus facile de le faire cesser ?

Produisez simplement le corps. Montrez-nous la dépouille de l’homme qui s’appelle « Jésus ». Après tout, Il mourut et fut enterré à Jérusalem, la ville même où se trouvait le siège de la foi controversée. Pourtant, il n’y a littéralement aucun document attestant que les Juifs ou les Romains n’aient jamais produit un corps pour prouver que les affirmations des apôtres étaient fausses.

Au lieu de cela, les ennemis de l’Église du premier siècle ont trouvé des moyens d’expliquer le tombeau vide, prouvant ainsi que le tombeau était bel et bien vide !

Dans ce monde où des chefs religieux, de Mahomet à Bouddha, ont leurs dépouilles vénérées dans des sites un peu partout dans le monde, l’Histoire n’enregistre aucune vénération de la dépouille du chef religieux le plus influent jamais né, Jésus de Nazareth. Parce qu’Il fut ressuscité, et qu’il n’y a pas de restes à vénérer.

Preuve n° 2 – Comme autre élément de preuve, considérez le témoignage des apôtres et des disciples de l’époque concernant la résurrection.

Rappelez-vous le passage que nous avons lu plus tôt dans 1 Corinthiens 15. Il énumère de nombreux témoins oculaires de la résurrection de Jésus par leur nom, tels que Céphas (ou Pierre), et Jacques, le frère de Jésus, ainsi que les autres apôtres, et d’autres disciples encore, ainsi que plus de 500 autres témoins, et Paul lui-même.

Leur témoignage de la résurrection de Jésus, écrit pour les siècles à venir, est également une preuve.

Bien sûr, certains diront qu’ils mentaient tous, qu’ils dérobèrent peut-être le corps dans le sépulcre, comme les chefs juifs du premier siècle les en accusèrent. Comment savons-nous qu’ils ne le firent pas ? Parce qu’ils ont scellé leur témoignage avec leur propre sang.

La Bible et l’Histoire laïque montrent comment les premiers chrétiens furent arrêtés, torturés et tués, y compris ceux qui étaient témoins de la résurrection. Actes 12 :2, dit que l’apôtre Jacques fut exécuté par le roi Hérode – l’historien juif Josèphe rapporte que l’autre Jacques, le propre frère de Jésus, fut également exécuté pour son témoignage. L’histoire suggère que Paul fut décapité pour son témoignage et que Pierre fut lui aussi exécuté, tous deux à l’époque de l’empereur Néron – le même empereur qui, selon l’historien romain Tacite, crucifiait les chrétiens, les faisait dévorer par des chiens et les brûlait sur des pieux pour éclairer la nuit.

Demandez-vous : Qui se sacrifierait pour ce qu’il sait être un mensonge ?

Leurs actions nous disent, même 2000 ans plus tard, qu’ils croyaient sans l’ombre d’un doute qu’ils avaient vu Jésus-Christ vivant et ressuscité.

En fait, pour ces raisons et d’autres encore, même la plupart des érudits laïques ne doutent pas de la sincérité du témoignage des disciples. Par exemple, l’érudit sceptique Gerd Lüdemann écrit, avec son assistant Alf Özen, dans l’ouvrage classique Ce qui est vraiment arrivé à Jésus : Une approche historique de la résurrection :

« On peut considérer comme historiquement certain que Pierre et les disciples eurent, après la mort de Jésus, des expériences au cours desquelles Jésus leur est apparu comme étant le Christ ressuscité » (Gerd Lüdemann et Alf Özen, What Really Happened to Jesus : A Historical Approach to the Resurrection, 1995, page 80).

Un sépulcre vide. Des centaines de témoins oculaires, dont certains ont scellé leur témoignage véridique en se faisant torturer à mort. Ces preuves, et d’autres encore, nous parlent toujours à travers les siècles. Il ne faut pas une « foi aveugle » pour conclure que Jésus de Nazareth fut bel et bien ressuscité des morts. Ce dernier mythe n’est que cela – un mythe.

J’espère que le fait d’aborder ces mythes sur la résurrection aujourd’hui vous a été profitable. Mais pour conclure, nous devons nous demander : Que signifie la résurrection ?

Pour beaucoup de ceux qui affirment croire en Jésus, Sa mort et Sa résurrection ne concernent que leur salut personnel. Mais lorsque vous lisez la Bible, et les paroles de Jésus et des disciples, elles concernent beaucoup plus que cela. 

La résurrection du Christ fut la validation par Dieu de tout ce que Jésus enseigna et promit au cours des trois années et demie de Son ministère. La résurrection était la marque de l’approbation divine quant au mode de vie que Jésus avait exemplifié, et elle était la garantie que le royaume qu’Il avait promis, et sur lequel Il régnera avec Ses disciples, viendra.

Si Jésus-Christ fut vraiment ressuscité du séjour des morts, alors Ses enseignements sur la façon dont nous devons conduire notre vie et adorer Dieu ne sont pas seulement des bonnes suggestions d’un enseignant sage – ce sont des enseignements qui vous sont transmis par Dieu. Vous voyez, la résurrection de Jésus n’est pas seulement une question d’ordre académique. Elle a de puissantes implications sur la façon dont vous vivez le reste de votre vie. Si vous êtes vraiment prêts à embrasser ces implications, alors nous, ici au Monde de Demain, sommes prêts à vous aider.

 


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