Wallace Smith | Page 7 | Le Monde de Demain

Wallace Smith

Jésus est-Il chrétien?

Comment définir ce qu’est un véritable chrétien ? Porter le nom de Jésus-Christ (être chrétien) implique de vivre comme Il a vécu, ainsi que de suivre Son exemple et Ses enseignements. Mais est-ce vraiment le cas de nos jours ? Et si le christianisme actuel était radicalement différence de celui que Jésus a instauré ? En tant que chrétiens, que ferait Jésus et que ne ferait-Il pas dans le monde actuel ? Voyez dans la Bible si vos actions correspondent aux instructions données par Jésus.

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

Plus de deux milliards de personnes, soit environ un tiers de toute l’humanité, se disent chrétiennes, une religion qui tire son nom de Jésus de Nazareth, le Christ et le Fils de Dieu, selon la Bible. Mais voici une question étrange qui semble presque absurde jusqu’à ce que vous preniez le temps d’y réfléchir vraiment : Jésus est-Il Lui-même chrétien ? Aujourd’hui, nous allons aborder cette question ensemble et nous découvrirons que la réponse est bien plus révélatrice que vous ne le pensez. Rejoignez-nous sur Le Monde de Demain pour répondre à la question suivante « Jésus est-Il chrétien ? »

Quelle religion Jésus pratiquait-Il vraiment ?

Je sais que notre titre semble inhabituel aujourd’hui. Après tout, si quelqu’un peut être décrit comme un chrétien, c’est bien Jésus-Christ, le Fondateur même du christianisme ! La réponse semble évidente ! Cependant, je suis certain que vous trouverez que cette simple question mène à d’autres questions intrigantes – et à des réponses intrigantes – qui révèlent bien plus sur Jésus, la Bible et le christianisme que ce que vous auriez pu imaginer.

Aujourd’hui, nous poserons la question suivante : « Jésus est-Il chrétien ? » Et j’espère que vous ne penserez pas que je pose cette question pour prendre à la légère le christianisme ou Jésus-Christ. Ce n’est pas du tout le cas. Ici, au Monde de Demain, nous croyons tous que Jésus-Christ est le Fils unique de Dieu qui est mort pour nos péchés et qui fut ressuscité après trois jours et trois nuits. Il vit maintenant et dirige Son Église depuis les cieux – le Sauveur dont le retour et le règne se rapprochent de jour en jour.

En fait, c’est parce que nous prenons Jésus-Christ et Ses enseignements au sérieux que nous posons cette question aujourd’hui : « Jésus-Christ est-Il chrétien ? »

La plupart d’entre nous connaissent des chrétiens – beaucoup d’entre nous croient être chrétiens. En fait, comme nous l’avons mentionné au tout début de cette émission aujourd’hui, plus de deux milliards de personnes prétendent être chrétiennes dans le monde – littéralement près d’un tiers de l’humanité. L’influence de la religion qui porte le nom de « christianisme » touche tous les continents du globe. Ses principes et préceptes ont eu un impact sur les gouvernements, les cultures et les traditions du monde entier.

Bien sûr, les détails de ce que signifie le « christianisme » varient d’un endroit à l’autre, d’une culture à l’autre – et, dans certaines villes, même d’une rue à l’autre, car l’Église d’un quartier peut enseigner un ensemble de doctrines très différentes de celles de l’Église située juste un peu plus loin.

Pourtant, la plupart d’entre nous ont une expérience personnelle qui nous donne une idée de ce que le mot « chrétien » signifie dans la vie réelle, sur la base des croyances, des pratiques et des exemples de ceux que nous connaissons – ou même de nous-mêmes.

Donc, en gardant cela à l’esprit, Jésus est-Il chrétien ? Autrement dit, si Jésus marchait parmi nous aujourd’hui – en chair et en os, comme il y a 2000 ans – mais que vous ne saviez pas à l’avance qu’Il était Jésus-Christ, concluriez-vous qu’Il était chrétien ? Si vous compariez Son mode de vie avec les croyances, les pratiques et la façon de vivre de ceux qui revendiquent le « christianisme » aujourd’hui, quelle serait votre conclusion ? Jésus serait-Il « à la hauteur » ? Croiriez-vous qu’Il était chrétien, ou concluriez-vous qu’Il appartenait à une autre confession – une religion complètement différente ?

Nous n’avons pas à deviner la réponse à cette question. Jésus y répond pour nous ! La Bible est, d’une manière très réelle, Son livre ! De la première à la dernière page, c’est Lui qui en a inspiré la rédaction par Son Esprit Saint et Ses enseignements sont parfaitement consignés dans ses pages. Nous pouvons savoir ce qu’Il croyait et pratiquait, car le récit de Sa vie ici-bas a été fidèlement préservé pour nous depuis près de 2000 ans, tout comme les enseignements et les pratiques de Ses tout premiers disciples – qu’Il a formés personnellement pour Le représenter dans le monde.

Pour le reste de l’émission d’aujourd’hui, nous examinerons les croyances et les pratiques de Jésus-Christ et nous les comparerons aux croyances et aux pratiques les plus courantes chez les chrétiens d’aujourd’hui. En répondant à la question suivante « Jésus est-Il chrétien ? », nous laisserons Jésus parler pour Lui-même.

Le christianisme du premier siècle diffère-t-il du christianisme actuel ?

Puisque nous disposons du récit fidèle de Ses croyances, de Ses enseignements et de Ses pratiques, posons donc quelques questions et comparons ce que Jésus-Christ a fait et pensé à ce que nous voyons dans les croyances et les pratiques du christianisme actuel.

Tout d’abord, examinons les fêtes.

Les chrétiens du monde entier ne sont pas unanimes quant aux jours qu’ils considèrent comme sacrées, mais il existe un large consensus autour de certains jours, comme Noël en hiver et les Pâques au printemps. Bien que ces jours soient souvent respectivement décrits comme une célébration de la naissance et de la résurrection de Jésus, il est également un fait historique que ces deux jours dérivent de pratiques et de traditions païennes – et sont empreints des éléments associés à des dieux et déesses païens et à des cultures païennes, dont certaines sont antérieures au christianisme de plusieurs siècles.

Vous n’avez pas besoin de me croire sur parole. Même la plus simple des recherches sur Internet vous permettra de trouver un certain nombre d’informations – par exemple, en montrant comment Noël remonte à des coutumes telles que le culte romain du Soleil le jour du Sol Invictus, à peu près au moment du solstice d’hiver, et comment de nombreuses pratiques associées aux Pâques remontent à des rituels de fertilité païens et au culte de dieux et de déesses, comme Eostre, dont le mot anglais « Easter » serait dérivé.

C’est peut-être une nouvelle pour certains d’entre vous, mais de nombreux chrétiens connaissent les origines païennes de leurs fêtes préférées. Ils croient simplement que Dieu ne s’en soucie pas – comme si, peut-être, ces jours avaient été « rebaptisés » maintenant et pouvaient être célébrés par les chrétiens avec une nouvelle signification. Après tout, les chrétiens ne croient pas qu’ils adorent des dieux païens ces jours-là – ils essaient d’adorer le Dieu de la Bible.

À présent, comparez cela aux enseignements de Jésus Lui-même.

Tout comme il est incontestable que ces jours et nombre de leurs traditions trouvent leur origine dans le paganisme, il est également incontestable que, dans la Bible, Dieu nous ordonne de ne pas célébrer des jours ayant de telles origines. Par exemple, considérez Deutéronome 12 :31, où Dieu parla à l’ancien Israël des pratiques païennes des autres cultures et ordonna très clairement : « Tu n’agiras pas ainsi à l’égard de l’Éternel, ton Dieu. » Remarquez qu’Il ne dit pas simplement : « N’adorez pas ces dieux. » Dieu dit clairement de ne pas L’adorer de ces façons-là. Nous pourrions lire à d’autres endroits, également, où le commandement de Dieu est clair – par exemple, dans Jérémie 10, où Dieu décrit les pratiques cultuelles païennes des nations et déclare avec une clarté absolue : « N’apprenez pas les façons de faire des nations » (Jérémie 10 :2, Ostervald)

Bien sûr, ces commandements sont consignés dans l’Ancien Testament, mais quel était l’enseignement de Jésus sur les traditions des hommes lorsqu’elles entraient en conflit avec les commandements de Dieu ? Jésus Lui-même nous le dit dans l’Évangile de Marc, où Il accuse les dirigeants juifs de Son époque d’ignorer les commandements de Dieu afin de garder leurs propres traditions.

« Jésus leur répondit : Hypocrites, Ésaïe a bien prophétisé sur vous, ainsi qu’il est écrit : Ce peuple m’honore des lèvres, mais son cœur est éloigné de moi. C’est en vain qu’ils m’honorent, en donnant des préceptes qui sont des commandements d’hommes […] Vous rejetez fort bien le commandement de Dieu, pour garder votre tradition » (Marc 7 :6-7, 9).

Il semble que la position de Jésus soit assez claire et qu’elle ne favorise pas le respect d’un quelconque jour ou tradition d’origine païenne.

Cela ne signifie pas pour autant que Jésus n’observait aucun Jour saint ni aucune Fête, bien au contraire ! Bien qu’Il ait refusé de faire des compromis et d’accepter des traditions d’hommes lorsqu’elles étaient en conflit avec les commandements divins, Il observa les Jours saints énumérés dans la Bible – plus précisément, ceux énumérés dans Lévitique 23 – la Pâque, les Jours des Pains sans Levain, la Pentecôte, la Fête des Trompettes, le Jour des Expiations, la Fête des Tabernacles et le Dernier Grand Jour. Par exemple, dans Jean 7, nous voyons Jésus célébrant la Fête des Tabernacles, qui est mentionnée dans Lévitique 23 :33-43.

Bien sûr, certains diront : « C’est différent – Jésus devait les observer, car Il était juif ! Tous ces jours ont été abolis après Sa mort ! »

Mais ils ont tort. Le Nouveau Testament montre les disciples que Jésus forma en train de célébrer ces mêmes Fêtes. Par exemple, Actes 20 :16 mentionne l’intention de Paul de respecter la Fête de la Pentecôte et dans 1 Corinthiens 5 – une épître rédigée des décennies après la mort et la résurrection de Jésus – l’apôtre Paul donna clairement l’instruction, non seulement aux Juifs mais aussi aux chrétiens non-israélites, de célébrer la Fête des Pains sans Levain pendant sept jours.

La parole de Dieu indique clairement que Jésus n’interdit pas seulement les pratiques des fêtes censément chrétiennes, mais elle indique également que Lui et Ses disciples observèrent des Jours saints complètement ignorés de ceux qui se disent être chrétiens aujourd’hui.

Nous constatons une divergence similaire lorsque nous examinons le Jour de culte hebdomadaire que Jésus observait.

Alors que la grande majorité de ceux qui se considèrent aujourd’hui comme chrétiens s’en tiennent au dimanche, le premier jour de la semaine, comme jour de culte hebdomadaire, Jésus a clairement sanctifié le septième jour, le samedi. Luc 4 :16 dit clairement que Jésus avait l’habitude d’observer le sabbat du septième jour.

Encore une fois, certains pourraient protester que c’était avant la mort et la résurrection de Jésus – que Jésus, en tant que juif, devait observer le sabbat, mais qu’après Sa résurrection, les chrétiens commencèrent à observer le dimanche parce que c’était le jour de la semaine où Il fut ressuscité.

La confusion concernant le jour de la semaine où Jésus fut ressuscité fera l’objet d’une autre émission. Mais, encore une fois, nous devons souligner que la Bible montre que les disciples de Jésus étaient en désaccord avec le christianisme traditionnel et qu’ils observaient le même jour que Jésus, même lorsqu’ils étaient des Gentils et pas du tout juifs.

Par exemple, dans Actes 13, nous lisons que Paul prêcha à la fois aux Juifs et aux Gentils le jour du sabbat du septième jour. Les Gentils étaient tellement enthousiasmés par ce qu’ils apprenaient qu’ils en redemandaient. « Comme ils sortaient de la synagogue des Juifs, les Gentils les prièrent de leur annoncer les mêmes choses le sabbat suivant » (Actes 13 :42, Ostervald).

Paul leur a-t-il dit : « Hé, vous autres qui n’êtes pas juifs, retrouvons-nous demain, dimanche, quand mes frères chrétiens et moi aurons un culte religieux » ? Non, il ne l’a pas fait ! « Le sabbat suivant, presque toute la ville se rassembla pour entendre la parole de Dieu » (Actes 13 :44).

Il ne les a pas invités à se réunir lors d’une assemblée chrétienne le dimanche parce qu’il n’y en avait pas ! L’apôtre Paul continua, même parmi les Gentils, à suivre la pratique et l’enseignement de Jésus-Christ et en mettant à part le sabbat du septième jour comme jour de Dieu pour l’instruction et le culte ! Même de nombreux érudits de nos jours qui observent le dimanche sont d’accord sur ce point : La Bible n’approuve que le sabbat du septième jour comme jour de culte, y compris le récit des enseignements et de l’exemple de Jésus et de Ses disciples qu’Il forma personnellement.

Alors, qu’avons-nous vu jusqu’à présent ? Nous avons vu que, si Jésus était vivant parmi nous aujourd’hui dans la chair, comme il y a 2000 ans, Il constaterait que les gens qui se proclament être Ses disciples, partout dans le monde, se rendent à leur culte à des jours complètement différents des Siens et maintiennent des traditions qui transgressent les commandements de Dieu précisément de la manière dont Il leur enseigna de ne pas le faire.

Il semble que, concernant la question « Jésus est-Il chrétien ? », nous commençons à entrevoir une réponse fort intéressante.

Jésus a prêché le Royaume de Dieu à venir et Il observa les Dix Commandements !

Poursuivons maintenant notre exploration de la question « Jésus est-Il chrétien ? » en examinant Ses enseignements et Son attitude vis-à-vis de la loi divine et des Dix Commandements.          

Pour la plupart des chrétiens, s’ils connaissent un tant soit peu la loi divine et les Dix Commandements, ils ont le sentiment que la loi a été effectivement abolie par l’intermédiaire du sacrifice du Christ – l’idée étant qu’Il respecta parfaitement les lois divines afin que vous ne soyez pas obligés de le faire. De nombreuses Églises chrétiennes enseignent que le Christ supprima le « fardeau » des lois divines afin que vous ne soyez pas « alourdis » par de telles préoccupations.

Cela pourrait expliquer pourquoi de nombreux chrétiens évangéliques, protestants et catholiques commencent à vivre ensemble, ou à cohabiter, avant le mariage – après tout, si les interdictions de Dieu contre la fornication sont pour ainsi dire supprimées en Christ, pourquoi ne pas le faire ?

Comme le rapportait le magazine Christianity Today en mars 2021 : « Pour certains évangéliques, surtout ceux de moins de 40 ans, la cohabitation est de plus en plus considérée comme moralement acceptable. La plupart des jeunes évangéliques la pratiquent ou l’envisagent » (“The Cohabitation Dilemma Comes for America’s Pastors”, 16 mars 2021.)

Comme je l’ai déjà dit dans une de nos émissions du Monde de Demain, le christianisme actuel considère les Dix Commandements comme étant sept-huit ou neuf bonnes suggestions facultatives.

Mais quel est le point de vue de Jésus sur les Dix Commandements et la loi divine ?

Non seulement Il réaffirma les Dix Commandements, mais Il expliqua que ceux qui Le suivent doivent les considérer comme encore plus contraignants. Par exemple, Jésus enseigna que vous transgressez le sixième commandement contre le meurtre, si vous haïssez quelqu’un que dans votre cœur – et si vous convoitez quelqu’un, alors Il dit que vous transgressez le septième commandement contre l’adultère. Loin « d’abolir » la Loi de Dieu, Jésus enseigna l’obéissance à leur égard, disant même à un jeune homme dans Matthieu 19 :17 : « Si tu veux entrer dans la vie, observe les commandements. »

Encore une fois, ce n’était pas simplement parce qu’Il n’avait pas encore été crucifié. En fait, Jean, l’apôtre qui a écrit au sujet de l’amour plus que tout autre auteur biblique, explique dans sa première épître, en parlant de Jésus-Christ :

« Si nous gardons ses commandements, nous savons par cela que nous l’avons connu. Celui qui dit : Je l’ai connu, et qui ne garde pas ses commandements, est un menteur, et la vérité n’est point en lui » (1 Jean 2 :3-4).

Ainsi, il est clair que Jésus et Ses disciples ne sont pas exactement « en phase » avec les attitudes et les croyances du christianisme de nos jours concernant les lois de Dieu. Mais quel est le message de Jésus-Christ ? Quel est le véritable message de l’Évangile qu’Il est venu prêcher ?

La plupart des chrétiens, s’ils y ont jamais pensé ou entendu lors d’un service religieux, peuvent croire que l’Évangile que Jésus annonça est au sujet de Sa vie, Sa mort et Sa résurrection, et qu’en croyant en Lui, vos péchés peuvent être pardonnés par Sa mort.

Je ne suis pas ici pour nier le fait que le pardon des péchés passe par la repentance et la croyance en Jésus-Christ – je suis reconnaissant pour ce fait ! Mais est-ce là le message que Jésus vint prêcher ? Est-ce cela l’Évangile ? Jésus et la plupart des chrétiens sont-ils d’accord sur ce point ?

Non, ce n’est pas le cas. Passage après passage, et verset après verset dans la Bible, il est clair que Jésus-Christ est venu prêcher l’établissement du Royaume de Dieu ! Oui, le salut par Son intermédiaire fait partie de ce message – sans cela, nous ne pourrions pas faire partie de ce Royaume ! Pourtant, lorsqu’on examine les récits de Ses enseignements et de ceux de Ses disciples, l’idée que le message ne concernait que Sa vie, Sa mort et Sa résurrection commence à être considérée comme un non-sens.

Par exemple, au tout début du ministère de Jésus, que voyons-nous ?

« Après que Jean eut été livré, Jésus alla dans la Galilée, prêchant l’Évangile de Dieu. Il disait : Le temps est accompli, et le royaume de Dieu est proche. Repentez-vous, et croyez à la bonne nouvelle » (Marc 1 :14-15).

Mais plus on regarde attentivement, plus cela devient clair. Par exemple, dans Luc 9, nous lisons qu’au cours de Son ministère, Jésus réunit Ses disciples pour leur apprendre à enseigner aux autres. Le verset 2 le dit clairement : « Il les envoya prêcher le royaume de Dieu [une fois encore], et guérir les malades » (Luc 9 :2).

Mais posez-vous la question : si l’Évangile est centré sur la vie, la mort et la résurrection de Jésus-Christ, alors comment les disciples ont-ils prêché ces événements alors qu’aucun d’entre eux ne s’était encore produit ? En fait, les récits rapportés plus tard dans les Évangiles prouvent qu’ils ne comprenaient même pas encore que Jésus allait mourir et encore moins qu’Il allait être ressuscité ! Et ils ne comprenaient certainement pas le pardon des péchés par Son sang versé ! Non, ils prêchaient l’avènement du Royaume de Dieu, au cours duquel le Messie régnerait sur le monde. C’était leur message, tout comme c’était le message de Jésus.

Nous voyons cela à maintes reprises dans les récits bibliques… En fait, à plusieurs reprises, lorsque Jésus guérissait quelqu’un, Il lui ordonna de ne pas dire aux autres qui Il était – exactement le contraire de ce que l’on pourrait attendre si le cœur même du message du Christ concernait Sa personne.

Enfin, plus d’un mois après Sa résurrection, alors que Jésus était sur le point de remonter au ciel où Il réside depuis jusqu’à Son second avènement, sur quoi la Bible dit-elle qu’Il insista auprès de Ses disciples pour les préparer à leur mission ? Regardez dans Actes 1 :3, où l’on décrit l’instruction de Jésus ressuscité à Ses disciples, disant qu’Il « leur apparut vivant, et leur en donna plusieurs preuves, se montrant à eux pendant quarante jours, et parlant des choses qui concernent le royaume de Dieu » (Actes 1 :3).

Pourtant, une fois de plus, si nous comparons Jésus aux chrétiens de nos jours et à leurs croyances, pratiques et enseignements, nous constatons une différence flagrante et de taille.

Nous arrivons au point où la question « Jésus est-Il chrétien ? » nous presse de tirer une conclusion importante.

Mais quoi qu’en pensent les gens, la seule définition du mot « chrétien » qui ait un sens est « quelqu’un qui suit véritablement les enseignements de Jésus-Christ ». Ainsi, si les croyances et les pratiques des chrétiens de nos jours sont en décalage avec Jésus-Christ, ce n’est pas Jésus qui doit changer.

Face à ces faits, ceux qui désirent vraiment être des disciples de Jésus-Christ doivent réfléchir.

Merci beaucoup de nous avoir regardé. Si vous souhaitez obtenir la brochure gratuite Le christianisme contrefait de Satan que nous avons proposée dans l’émission d’aujourd’hui, vous trouverez un lien dans la description. Les gens nous demandent souvent comment nous pouvons offrir nos ouvrages gratuitement ? Pourquoi le faisons-nous gratuitement ? Simplement, parce que Jésus nous ordonne de le faire gratuitement : « Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement ». Ainsi, tout ce que nous offrons est absolument gratuit et ceci ne déroge pas à la règle. Nous travaillons d’arrache-pied pour réaliser ces émissions. Nous publions une vidéo chaque semaine ici au Monde de Demain.


Sept mensonges au sujet de l’avortement



L’avortement n’est pas qu’une question de vie ou de mort ; c’est aussi un sujet entouré de vérités et de mensonges.

La bénédiction de la pluie



Dans Actes 14 :17, l’apôtre Paul a décrit « les pluies » tombant du ciel comme un signe de la bonté de Dieu, qu’Il donne en témoignage à l’humanité.

La fête de Noël est-elle païenne?

La fête de Noël s’oppose-t-elle au véritable christianisme ? Dieu accorde-t-il de l’importance au fait que ses origines, ses coutumes et ses traditions proviennent du paganisme ? Jésus a-t-Il : « Il n’y aucun problème avec ça, du moment que vous avez de bonnes intentions » ? Voyez ce que la Bible déclare réellement au sujet de Noël et de ses traditions.

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

Nombreux sont ceux qui trouvent tant de joie dans les scènes et les chants du mois de décembre, en particulier à l’approche de Noël. Avec les décorations rouges et vertes, les panneaux et les affiches mettant en scène un bonhomme jovial vêtu tout de rouge, et les ritournelles que vous ne pouvez tout simplement pas vous sortir de la tête, vient la sempiternelle question : la fête de Noël est-elle païenne ?

La plupart ne se soucient même pas de la réponse, mais pour ceux qui prennent la foi biblique à cœur, c’est une question sérieuse – et c’est une question qui a besoin d’une réponse. Et nous répondrons à cette question ici au Monde de Demain, directement à partir des pages de la Bible, dès maintenant !

Les souvenirs de l’enfance ne sont pas suffisants

Aujourd’hui, nous allons aborder une question qui semble revenir chaque année en décembre : « La fête de Noël est-elle païenne ? »

Nous examinerons la question honnêtement et ouvertement, avec le désir d’orienter nos cœurs et nos esprits selon le conseil de Jésus-Christ tel qu’Il nous l’a enseigné dans Matthieu 6 :33 : « Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu. »

Et cette question est importante. La façon dont nous choisissons d’honorer Dieu le Père et Son Fils est fondamentale. Comme nous le verrons dans les paroles inspirées des Écritures, nos pratiques ont un impact profond sur notre relation avec Dieu et sur le caractère que nous développons pour servir Dieu et Son plan.

Pour littéralement des centaines de milliers de personnes qui se considèrent comme des chrétiens sincères, la période de Noël est parmi l’une des plus sacrées.

C’est pour eux le moment de se remémorer la naissance de Jésus-Christ, le Sauveur promis au monde. Nombreux sont ceux qui assistent en décembre à des cultes religieux, consacrés au rappel des récits populaires de la nativité de Jésus, dont la naissance est ostensiblement célébrée le jour même de Noël.

Et beaucoup d’entre nous ont de nombreux souvenirs agréables associés à la période de Noël. En fait, célébrée comme elle l’est partout dans le monde, il me serait impossible de couvrir dans une émission comme celle-ci toutes les coutumes que les individus à travers le monde observent pour rendre cette saison spéciale. Permettez-moi donc de me concentrer un peu sur les coutumes que je connais le mieux en tant qu’Américain.

Nos villes et même nos maisons sont souvent décorées par des rappels spéciaux de la saison, comme des crèches, des branches ou des couronnes de houx, et des arbres de Noël décorés de guirlandes d’or et d’argent. Nombreux sont ceux qui auront acheté ou confectionné eux-mêmes des cadeaux pour leurs amis et pour les membres de leur famille, qui parcourent parfois de longues distances pour se retrouver le temps de quelques soirées, et partager le repas de Noël ensemble et échanger des cadeaux et des vœux. Et beaucoup chercheront à embrasser furtivement quelqu’un en le surprenant sous le gui.

Bien sûr, certains parents diront à leurs enfants que leurs cadeaux leur seront apportés du pôle Nord par le Père Noël ou « Saint Nicolas » la veille de Noël, tandis que les adultes se feront des clins d’œil complices.

Le matin, les enfants aiment déballer leurs cadeaux pour voir ce que le « Père Noël » leur a apporté, et certaines familles se rendent à des cultes religieux pour entendre un message soi-disant lié à la naissance de Jésus – en particulier celles qui s’inquiètent du fait que le mercantilisme évince ce qu’elles croient être la vraie signification de Noël : L’histoire selon laquelle Dieu a envoyé Son Fils dans le monde le jour de Noël, né de la Vierge Marie, pour être le Sauveur de l’humanité.

Je pourrais en dire bien plus, mais j’espère que cela résume l’esprit populaire de la saison de Noël. Oui, c’est une période stressante pour beaucoup… Les réunions de famille sont parfois une source d’anxiété, et l’achat de cadeaux pour les uns et les autres peut sembler une obligation pesante – surtout lorsque le relevé bancaire commence à révéler les dégâts de nos agapes.

Cependant, je tiens à reconnaître que de nombreux souvenirs joyeux sont généralement associés à Noël et à la période de Noël. Moi-même, enfant et jeune homme, j’y ai participé. Je me souviens des joies de recevoir des cadeaux et d’en acheter pour les autres. Je ne sais pas si vous pouvez très bien voir, mais cette vieille photo floue est une photo de moi, petit enfant, en train de profiter de son tout nouveau cadeau de Noël.

Je me souviens avoir vu, dans mon jeune âge, une figurine représentant le Père Noël agenouillé devant le berceau de ce qui était, visiblement, « l’Enfant Jésus ». Et j’étais ému – j’ai pensé à l’époque que c’était une belle façon d’essayer de mettre en évidence l’aspect le plus important de la saison de Noël. J’ai même joué le rôle de Joseph lors d’une représentation chorale de Noël.

En d’autres termes, je suis passé par là… J’ai observé cette fête.

Je mentionne ces choses au début de notre émission pour souligner un fait crucial. Alors que nous abordons la question d’aujourd’hui – « La fête de Noël est-elle païenne ? » – nous devons garder à l’esprit que rien de cette sentimentalité n’est pertinente.

Nous pouvons avoir des années de bons souvenirs associés à Noël. Nous pouvons aimer la musique, l’atmosphère, les traditions et l’accent mis sur Jésus et le message de Sa naissance.

Mais littéralement aucun de ces éléments n’est pertinent pour répondre à la question : « La fête de Noël est-elle païenne ? »

Après tout, de nombreuses religions ont leurs fêtes joyeuses, leurs moments de rassemblement familial, leurs cantiques dont on se souvient avec émotion et leurs traditions qui réchauffent le cœur de leurs fidèles.

Mais si nous voulons aborder le cœur de cette question, nous devons être prêts à nous éloigner de nos réactions émotionnelles et de nos souvenirs heureux et chercher à répondre à la question du point de vue des faits, de la sagesse et de la vérité révélée par Dieu.

En fait, c’est la partie la plus facile à gérer, comme nous le verrons. Mais ce que nous faisons de cette vérité… constitue la partie la plus délicate. Suivre le vrai Jésus-Christ n’est pas pour les lâches.

Chercher et trouver la vérité au sujet de Noël

Nous voulons comprendre la vérité, et nous voulons chercher cette vérité avec un esprit ouvert. Parce que la vérité est essentielle. Le chapitre 4 de Jean relate un célèbre récit de la discussion de Jésus avec la femme samaritaine. Elle lui parla des traditions des Samaritains concernant l’adoration du Dieu de la Bible, qui différaient à bien des égards de celles dont il est réellement question dans la Bible – même s’ils étaient très sincères. Dans un sens, ils étaient sincères dans leurs pratiques, c’est-à-dire que leur cœur y était, mais ils n’adoraient pas Dieu en vérité, c’est-à-dire que leurs actes sincères étaient basés sur des mensonges et des demi-vérités. Qu’a dit Jésus à cet égard ? A-t-Il dit : « Pas de problème. Tant que votre intention est bonne, votre culte est acceptable devant Dieu » ? Non, ce n’est pas ce qu’Il a dit. Nous lisons Sa réponse dans l’Évangile de Jean :

« Mais l’heure vient, et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité ; car ce sont là les adorateurs que le Père demande. Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l’adorent l’adorent en esprit et en vérité » (Jean 4 :23-24).

C’est notre objectif aujourd’hui – nous permettre de comprendre comment adorer Dieu non seulement sincèrement, mais dans l’esprit et l’intention selon la vérité… car la vérité est très importante.

Alors, regardons la question avec des yeux honnêtes : la fête de Noël est-elle païenne ?

Si nous répondons à cette question en nous basant sur les origines de cette fête, alors la réponse est clairement affirmative. Parce que les origines de Noël en tant que fête – son calendrier, ses traditions, ses pratiques anciennes – sont clairement païennes.

Maintenant, qu’est-ce que cela signifie d’être « païen » ? Après tout, le mot est utilisé un peu négligemment de nos jours – en fait, il y a un mouvement croissant de « néopaganisme » aujourd’hui, que nous avons couvert en détail dans la revue du Monde de Demain.

Assurons-nous donc d’être clairs. Selon la définition du dictionnaire, « païen » signifie « de, relatif à, ou ayant les caractéristiques des païens » – qui, nous dit-on, sont des « adeptes d’une religion polythéiste (comme dans la Rome antique) ».

Le paganisme représente essentiellement les religions et les pratiques cultuelles qui ont leurs origines en dehors des religions traditionnellement associées au patriarche Abraham : le christianisme, le judaïsme et l’islam.

Et si telle est la définition du terme « païen », il ne fait aucun doute que la fête de Noël et la plupart de ses traditions trouvent leur origine dans des coutumes et des traditions cultuelles païennes, dont beaucoup sont antérieures au christianisme de plusieurs siècles ou millénaires.

Le gui est associé aux rituels de fertilité romains et à Frigg, la déesse nordique de l’amour et de la luxure. La date de Noël ne correspond pas à la naissance de Jésus – qui a probablement eu lieu à l’automne – mais à l’observation des Saturnales romaines païennes et au culte du Soleil. Comme le note l’encyclopédie Britannica :

« Au 3ème siècle, l’Empire romain, qui n’avait alors pas adopté le christianisme, célébrait la renaissance du soleil invaincu (Sol Invictus) le 25 décembre. Cette fête ne marquait pas seulement le retour de jours plus longs après le solstice d’hiver, mais suivait également la fête populaire romaine appelée les Saturnales (au cours de laquelle les gens festoyaient et s’échangeaient des cadeaux). C’était aussi l’anniversaire de la divinité indo-européenne Mithra, un dieu de la lumière et de la loyauté dont le culte était à l’époque de plus en plus populaire parmi les soldats romains » (“Pourquoi Noël est-il en décembre ?”, Britannica.com).

L’arbre de Noël, lui aussi, est une tradition qui a un ancien précédent païen. En fait, nous pouvons voir ce précédent condamné dans les Écritures. Lisez le passage suivant, dans Jérémie 10, en pensant aux traditions de l’arbre de Noël :

« Ainsi parle l’Éternel : N’imitez pas la voie des nations, et ne craignez pas les signes du ciel, parce que les nations les craignent. Car les coutumes des peuples ne sont que vanité. On coupe le bois dans la forêt ; la main de l’ouvrier le travaille avec la hache ; on l’embellit avec de l’argent et de l’or, on le fixe avec des clous et des marteaux, pour qu’il ne branle pas. Ces dieux sont comme une colonne massive, et ils ne parlent point ; on les porte, parce qu’ils ne peuvent marcher. Ne les craignez pas, car ils ne sauraient faire aucun mal, et ils sont incapables de faire du bien » (Jérémie 10 :2-5).

La liste de ces anciennes origines païennes des diverses pratiques de Noël est longue et claire. En fait, de nombreux ministres chrétiens bien connus de dénominations conservatrices, admettent volontiers que l’origine païenne de bon nombre de traditions de Noël parmi les plus courantes et les plus honorées est un fait historique. Toute ressource historique de renom confirmera ce fait.

Prenons par exemple ce bref résumé tiré d’une source « chrétienne » très respectée, le manuel sur l’Histoire du christianisme d’Eerdman :

« L’Église chrétienne a adopté de nombreuses idées et représentations païennes. Par exemple, l’adoration du soleil est devenue la célébration de la naissance du Christ le 25 décembre, l’anniversaire de la naissance du soleil. Les Saturnales, la fête romaine hivernale du 17-21 décembre, ont apporté les réjouissances, les échanges de cadeaux et les bougies caractérisant plus tard les fêtes de Noël […]  Certaines coutumes païennes furent christianisées par la suite, comme l’utilisation de bougies, d’encens et de guirlandes, mais elles furent d’abord évitées par l’Église à cause de leur symbolisme païen » (Eerdmans’ Handbook to the History of Christianity, 1977, pages 131-132).

Dans son célèbre ouvrage intitulé Un dictionnaire classique, l’érudit John Lemprière a résumé certaines des pratiques anciennes et préchrétiennes de la fête païenne des Saturnales :

« La célébration était remarquable pour la liberté qui y régnait généralement. Les esclaves avaient le droit de ridiculiser leurs maîtres […] Il était habituel pour les amis de s’échanger des cadeaux, toute animosité cessait, aucun criminel n’était exécuté, les écoles étaient fermées, la guerre n’était jamais déclarée, mais tout était allégresse, tapage et débauche » (A Classical Dictionnary).

Si nous sommes honnêtes, nous admettrons sûrement que tout cela nous semble TRÈS familier.

Noël, ses traditions et ses coutumes sont profondément ancrées dans des origines païennes. Historiquement, oui, Noël est une fête païenne. Mais l’est-elle vraiment ?

Beaucoup affirment que les activités, les célébrations, les traditions et les symboles païens ont, en un sens, été « validés » par le christianisme. Ils se disent : « Les branches de houx et ses baies rouges avaient autrefois des significations païennes, c’est vrai, mais peut-être peuvent-elles être désormais utilisées pour symboliser la couronne d’épines du Christ et la couleur du sang qu’Il a versé pour nos péchés. »

La vraie réponse est peut-être que Noël était une fête païenne, mais qu’elle ne l’est plus. Les gens peuvent certainement être baptisés et voir leur vie transformée.

Adorer Dieu comme Il le demande

Les pécheurs peuvent se repentir et changer – les anciennes pratiques ou traditions païennes ne peuvent-elles pas être en quelque sorte “validées” et observées ? Après tout, ceux qui célèbrent Noël ne croient pas qu’ils adorent le dieu Soleil, Saturne, Mithra, Baal, Frigg ou tout autre dieu païen. Ils essaient souvent d’adorer sincèrement Dieu et Jésus tels qu’ils les comprennent. Les origines païennes de Noël ont-elles vraiment de l’importance ?

La réponse est simple : si nous désirons adorer Dieu et Jésus-Christ d’une manière qui leur soit agréable, et pas seulement agréable pour nous, alors oui, cela compte beaucoup.

Encore une fois, il ne s’agit pas d’une question d’opinion ou de sentiments. C’est une question de vérité. Et si nous voulons connaître la vérité sur la façon dont Dieu le Père et Jésus-Christ considèrent ces choses, alors nous devons consulter la Bible qu’Ils nous ont donnée pour nous aider à apprendre à penser comme eux.

Et lorsque nous consultons les Écritures, la réponse est absolument claire.

Par exemple, en ce qui concerne les peuples païens et les traditions et coutumes païennes, Dieu a ordonné très clairement à l’ancien Israël : « Garde-toi de t’informer de leurs dieux et de dire : Comment ces nations servaient-elles leurs dieux ? Moi aussi, je veux faire de même… Tu n’agiras pas ainsi à l’égard de l’Éternel… » (Deutéronome 12 :30-31).

C’est crucial. Remarquez, la Bible ne dit pas seulement : « N’adorez pas les idoles » ou « N’adorez pas les dieux étrangers ». Elle dit : « Tu n’adoreras pas l’Éternel, ton Dieu, de cette manière… » ! Dieu dit clairement qu’Il ne veut pas que Ses disciples L’adorent de façon païenne ! Cela ne fait aucune différence si nous disons que nous n’adorons pas Mithra, Saturne, le Soleil ou qui que ce soit – Dieu nous dit clairement : « Ne m’adorez pas en utilisant des traditions païennes ! » 

Nous avons vu un commandement très similaire lorsque nous avons lu Jérémie 10 :21, où Dieu a clairement dit : « N’imitez pas la voie des nations [ou Gentils]… ». Et par « Gentils », Dieu entend ici les nations ou les peuples qui ne font pas partie de la nation d’Israël.

Les commandements de la Bible ne laissent tout simplement aucune place pour conclure que Dieu accepte un culte utilisant des coutumes païennes – même si cela s’adresse à Lui.

Certains pourraient soutenir qu’il s’agit là de l’Ancien Testament, et que Jésus est venu pour changer tout cela.

Pourtant, une fois de plus, si nous nous référons à Ses enseignements réels – écrits pour toujours dans la Bible – nous constatons que ce n’est pas ainsi qu’Il considère les choses.

En fait, Jésus aborde ce même scénario avec Ses disciples et les dirigeants juifs de Son époque. Dans l’Évangile de Marc, Jésus contesta les traditions non bibliques des pharisiens du premier siècle. Ils prétendaient servir Dieu avec leurs propres traditions humaines, mais Jésus leur révéla que leurs traditions religieuses annulent en fait les commandements de Dieu et doivent être réprouvées.

« Jésus leur répondit : Hypocrites, Ésaïe a bien prophétisé sur vous, ainsi qu’il est écrit : Ce peuple m’honore des lèvres, mais son cœur est éloigné de moi. C’est en vain qu’ils m’honorent, en donnant des préceptes qui sont des commandements d’hommes. Vous abandonnez le commandement de Dieu, et vous observez la tradition des hommes. Il leur dit encore : Vous rejetez fort bien le commandement de Dieu, pour garder votre tradition » (Marc 7 :6-9).

Pour observer Noël, il vous faut renoncer au commandement de Dieu, qui stipule clairement qu’Il ne veut pas être adoré selon des coutumes païennes, pour vous accrocher à votre tradition. Vous auriez à rejeter ce commandement de Dieu si vous observez cette tradition. Et Jésus-Christ, le Fils de Dieu et le fondateur même du christianisme, condamne cela de manière catégorique.

Je ne peux pas parler à votre place, mais l’idée que Jésus-Christ, le Fils de Dieu, me traite d’hypocrite me fait froid dans le dos. Il y a près de 2000 ans, Jésus a condamné ceux qui osaient L’appeler « Seigneur » tout en ignorant Ses commandements, en demandant : « Pourquoi m’appelez-vous Seigneur, Seigneur ! et ne faites-vous pas ce que je dis ? » (Luc 6 :46).

Les preuves sont claires :

  • Noël est une fête païenne.
  • Dieu ne veut pas être adoré à l’aide de traditions païennes.
  • Jésus-Christ qualifie d’hypocrites ceux qui ignorent les commandements de Dieu pour observer d’autres traditions.

La réponse à notre question initiale étant donnée, la question suivante est claire : que faisons-nous à présent ?

Un choix difficile : choisir le Christ plutôt que Noël

Il nous reste peu de temps dans l’émission d’aujourd’hui, mais permettez-moi de prendre un moment pour dire que pour ceux dont le cœur est prêt à suivre Dieu là où Lui et Sa parole nous conduisent, marcher dans Ses voies et obéir à Ses commandements ne nous mènera jamais au pire résultat. Au contraire, cela nous mènera vers le meilleur.

Par exemple, je connais des milliers de personnes de par le monde, qui ont abandonné Noël et qui ont adopté, à la place, les Jours saints révélés dans la Bible – conçus par Dieu et consignés dans Sa parole comme étant des Jours sanctifiés par Lui pour le culte, la louange et l’instruction.

Ces personnes – les membres de l’Église du Dieu Vivant laquelle réalise ces émissions du Monde de Demain – vous diraient aussi clairement que je le peux maintenant d’ici dans ce studio : en tant que chrétiens et disciples de Jésus-Christ, ils n’échangeraient pas l’observation des Jours saints bibliques contre celle de Noël pour tout l’or du monde.

Abandonner Noël ne signifie pas renoncer à la joie, au plaisir, à l’exaltation et à la convivialité. C’est plutôt le contraire. Lorsque l’on se détourne de traditions et de coutumes vainement attrayantes qui contredisent fondamentalement la Bible pour suivre Jésus-Christ – le vrai Jésus-Christ – nous avons l’opportunité de découvrir exactement ce que Jésus voulait dire lorsqu’Il parla à la Samaritaine près du puits, il y a près de 2000 ans, et qu’Il parlait d’adorer Dieu en esprit et en vérité.


L’espérance dont vous avez besoin

Notre existence, notre santé, notre emploi et nos relations sont de plus en plus sous pression. Et les exigences qui nous incombent pour que « tout fonctionne », d’une manière ou d’une autre, semblent impossibles à satisfaire. Pourtant, il existe une véritable espérance. Il existe de solides raisons pour lesquelles vous devriez regarder vers l’avenir avec confiance et faire face à vos défis avec courage et espoir.

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

Pour beaucoup d’entre nous, la vie semble parfois n’être qu’une « machine à stresser ». L’actualité nous rappelle que nos structures sociales et nos systèmes de gouvernement se désagrègent. Le monde qui nous entoure semble presque être une planète différente à bien des égards depuis le début de la pandémie. Nos vies personnelles, notre santé, nos emplois, nos relations sont tous soumis à des pressions croissantes qui semblent incessantes. Et les exigences qui nous incombent pour que « tout fonctionne », d’une manière ou d’une autre, semblent impossibles à satisfaire.

Ce dont nous avons désespérément besoin pour aller de l’avant, d’un jour à l’autre, c’est de l’espérance. Mais il semble que, peu importe où nous regardons, il y a peu de vrai espoir à trouver. Pourtant, je suis ici pour vous dire aujourd’hui qu’il y a de l’espérance – une réelle espérance. Il existe de solides raisons pour lesquelles vous devriez regarder vers l’avenir avec confiance et faire face à vos défis avec courage et espoir.

Laissez-nous vous expliquer pourquoi vous n’avez pas besoin de porter vos fardeaux tout seul. Rejoignez-nous dès maintenant sur Le Monde de Demain alors que nous partageons avec vous « L’espérance dont vous avez besoin » !

La situation actuelle du monde

N’y a-t-il plus aucune raison d’espérer dans le monde ?

On pourrait être pardonné de poser cette question, alors que le monde qui nous entoure semble s’effondrer.

Mais il y a des raisons d’espérer. Il ne s’agit pas d’une espérance « illusoire » issue de la fantaisie et ignorant la réalité. Mais une vraie espérance, cimentée dans les vérités les plus fondamentales que nous puissions jamais espérer apprendre ou comprendre. Nous allons aborder trois de ces sources d’espérance aujourd’hui.

Mais d’abord, parlons un peu de la réalité. Parce que la véritable espérance n’est pas fondée sur la fantaisie. Il ne se trouve pas dans le fait d’éviter la vie ou de fuir nos problèmes… que nous les fuyions littéralement en évitant les choses que nous craignons, ou que nous cherchions à nous évader de différentes manières, par exemple en abusant de l’alcool ou des drogues, ou en saturant nos esprits de toutes les distractions que ce monde a à offrir, de sorte qu’il n’y a pas de place pour que la réalité s’y glisse et nous rappelle ce à quoi nous sommes confrontés dans le monde réel.

Non, si nous voulons entretenir une véritable espérance, nous devons ouvrir les yeux à la réalité et l’accepter telle qu’elle est.

Non pas que je blâmerais quiconque de vouloir se cacher.  Notre monde n’est pas l’endroit le plus encourageant où vivre !

Nos flux d’informations quotidiens ont peu de choses à offrir qui soient encourageantes. C’est en partie parce que les nouvelles négatives font vendre plus de journaux et captivent plus de téléspectateurs. Mais, franchement, c’est aussi parce que notre monde est vraiment en difficulté. Les systèmes de gouvernement des pays qui ont servi de modèles de stabilité et de délibération pacifique s’effondrent. Bien sûr, dans les démocraties, le caractère des gouvernements reflète le caractère de leurs citoyens. Et, bien sûr, les problèmes que nous voyons dans les gouvernements reflètent les problèmes de la population. Colère, violence, troubles – les symptômes de l’instabilité et de l’incertitude sont en hausse.

Notre émission est regardée dans le monde entier, mais je vis aux États-Unis, et je peux témoigner que notre société commence à prendre des directions qui la rendent méconnaissable. Les lignes de faille s’élargissent et les différences les plus minimes entre les gens incitent les voisins à se traiter comme des ennemis – attisant la haine avec une méchanceté presque animale.

Oui, les tensions sont fortes entre les nations, les États-Unis, la Russie et la Chine se disputant le plus de contrôle possible sur un monde de plus en plus instable et imprévisible. Mais nous n’avons pas besoin de regarder les nouvelles internationales pour témoigner des conflits, des querelles et de la haine. Nous le voyons dans nos propres villes et chez nos voisins.

Il n’y a pas beaucoup d’espérance à retrouver là.

Et tout cela sans compter le stress et les soucis fréquents de notre vie personnelle. Les problèmes de santé, les défis au travail, les problèmes financiers et les difficultés relationnelles – parfois, même lorsque nous essayons de faire ce qu’il faut, nous avons l’impression que cela ne fait aucune différence… Comme si personne ne voyait nos luttes et ne se souciait de ce que nous traversions… Comme si nos efforts semblaient inutiles et que nous n’avions aucun espoir que tout cela ait un sens.

Nous avons besoin d’espérer que nos efforts comptent dans ce monde. Mais où trouverons-nous cette espérance ?

La science n’en fournit aucune. Nous avons levé le rideau sur le monde naturel et appris des choses merveilleuses, mais rien qui permette de nourrir une espérance durable ou de donner un véritable sens à la vie. Et comme nous l’avons noté précédemment, le monde de la sphère politique semble être le lieu où l’espérance est vouée à mourir.

La vie moderne dans les nations développées offre des divertissements et des distractions pratiquement ininterrompus pour ceux qui peuvent se le permettre – et s’ils peuvent nous faire oublier nos problèmes pendant un certain temps, en fin de compte, sans véritable espérance, ces distractions nous procurent une sensation de vide encore plus grande qu’auparavant.

Nous avons besoin d’une vraie espérance. D’un espoir réel, durable, significatif et profond. Une espérance enracinée dans des choses qui dépassent le monde qui nous entoure et qui donnent un sens profond, une portée révélatrice, à nos vies et à nos expériences.

Et, mes amis, cette espérance existe vraiment.

Dieu est réel

Nous allons maintenant examiner trois sources de l’espérance dont nous avons besoin. À première vue, elles peuvent sembler insignifiantes, mais elles représentent les fondements du seul véritable espoir qui puisse réellement changer nos vies. Lorsque nous embrassons ces vérités et tout ce qu’elles impliquent, cette vie et chaque aspect de notre existence commencent à avoir un sens différent. Et dans ce sens, nous trouvons l’espérance dont nous avons besoin.

La première source d’espérance est cette vérité sublime : Dieu est réel.

Une lignée de scientifiques, de philosophes et d’ingénieurs sociaux aimeraient vous convaincre qu’il n’y a pas de Dieu, pas de Concepteur, pas de Créateur – que l’existence ne se résume qu’à ce que vous pouvez voir.

Mes amis, c’est un mensonge. Ceux qui le proclament peuvent y croire sincèrement, mais un mensonge auquel on croit sincèrement reste toujours un mensonge.

Dans la Bible, le roi David décrit le manque de sagesse de ceux qui nient la vérité évidente de l’existence d’un Créateur tout-puissant. David a écrit que « l’insensé dit en son cœur : Il n’y a point de Dieu ! » (Psaume 14 :1).

Certaines des preuves les plus claires de l’existence de Dieu peuvent être regardées aujourd’hui tout aussi facilement que le roi David a pu les voir. Considérez les remarques de l’apôtre Paul dans l’épître aux Romains :

« La colère de Dieu se révèle du ciel contre toute impiété et toute injustice des hommes qui retiennent injustement la vérité captive, car ce qu’on peut connaître de Dieu est manifeste pour eux, Dieu le leur ayant fait connaître. En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil nu, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. Ils sont donc inexcusables, car ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces ; mais ils se sont égarés dans leurs pensées, et leur cœur sans intelligence a été plongé dans les ténèbres » (Romains 1 :18-21).

Notez que Paul parle de ceux qui regardent clairement l’évidence que nous vivons dans un Univers créé par un Dieu omnipotent et omniscient – les étoiles au-dessus de notre tête, l’ordre de la nature qui nous entoure, les formes de vie complexes. Il note que, tout comme on peut détecter les empreintes digitales d’un maître artisan dans son œuvre, ceux qui regardent la création avec des yeux ouverts et considèrent les preuves avec un cœur humble peuvent saisir les empreintes digitales du Créateur.

En fait, Paul condamne ceux qui essaient de supprimer la vérité qui ressort et la substituent par des mensonges, notant qu’ils sont sans excuse pour leur rejet du Dieu qu’ils n’ont pas voulu glorifier.

Il s’agit d’une attitude très répandue envers les preuves évidentes de l’existence du Créateur. Elle se reflète dans les paroles de Francis Crick, biologiste légendaire et co-découvreur de la structure merveilleuse de la molécule d’ADN. Évolutionniste pur et dur, Crick a écrit sur l’état d’esprit que ses collègues biologistes doivent adopter lorsqu’ils examinent la conception et l’ingénierie remarquables de la vie : « Les biologistes doivent constamment garder à l’esprit que ce qu’ils voient n’a pas été conçu, mais a plutôt évolué » (What Mad Pursuit : A Personal View of Scientific Discovery, 1988, page 138).

De même, le célèbre évolutionniste Richard Dawkins a écrit que « la biologie est l’étude des choses compliquées qui ont l’apparence d’avoir été conçues avec un but » (The Blind Watchmaker, 1986, page 1).

Pourquoi les biologistes doivent-ils, je cite, « garder constamment à l’esprit » que ce qu’ils observent n’a pas été conçu ? Pourquoi devons-nous supposer que la vie n’a, je cite, « que l’apparence d’avoir été conçue avec un but » précis ?

Parce que les preuves montrent de façon écrasante que la vie a été conçue dans un but précis !

Les preuves de l’existence de Dieu sont profondes et plus nombreuses que ce que nous pouvons couvrir dans cette brève émission. Mais je vous encourage à explorer notre site Internet MondeDemain.org, où vous trouverez beaucoup de ressources pour vous aider à prouver l’existence de Dieu par vous-même !

Alors pourquoi l’existence de Dieu est-elle une source de l’espérance dont nous avons besoin ?

Il existe de nombreuses réponses à cette question, et certaines d’entre elles sont liées à ce qui va suivre dans l’émission d’aujourd’hui. Mais réfléchissez-y un instant.

De nos jours, une grande partie de la science – même lorsqu’elle ne le dit pas explicitement – tend à communiquer un sentiment que tout est dénué de sens. C’est le désespoir. S’il n’y a pas de Dieu, il n’y a rien à comprendre – nous sommes vraiment seuls dans un monde cruel où personne ne se soucie.

Mais, si Dieu existe vraiment – et Il existe ! – alors nous n’avons jamais à nous sentir seuls. Si Dieu existe vraiment, alors même dans nos plus grands moments de découragement, nous avons quelqu’un à qui demander de l’aide, de la miséricorde, de la compassion ! Nous avons quelqu’un qui comprend ce que nous traversons, qui voit nos épreuves, et qui est prêt à nous secourir.

En fait, dans Genèse 16 :13, lorsque la servante égyptienne Agar fuit la colère de sa maîtresse, Saraï, elle remarqua la présence encourageante de Dieu et l’appela « Atta-El-roï » – ce qui signifie « l’Éternel qui voit ».

Le désir de Dieu de nous soutenir à travers nos épreuves les plus difficiles est exemplifié dans la vie de Son Fils, Jésus-Christ, qui est Dieu tout comme Son Père. Dieu ne se tient pas à l’écart de nos souffrances. Au contraire, Jésus-Christ est venu dans ce monde pour vivre parmi nous et expérimenter ce que nous vivons. Le livre des Hébreux explique cet aspect de la vie de Jésus, en notant que « c’est lui qui, dans les jours de sa chair, ayant présenté avec de grands cris et avec larmes des prières et des supplications à celui qui pouvait le sauver de la mort, et ayant été exaucé à cause de sa piété, a appris, bien qu’il fût Fils, l’obéissance par les choses qu’il a souffertes » (Hébreux 5 :7-8).

Dieu est réel. Il connaît nos souffrances, nos épreuves et nos fardeaux. Rien de ce que nous faisons n’arrive dans un vide solitaire – au contraire. Celui qui a façonné notre existence comprend ce que nous traversons et est prêt à entendre les cris, les craintes et les prières de tous ceux qui sont prêts à s’ouvrir à Lui.

Vous n’êtes pas seul. Dieu est très réel.

La réalité de l’existence de Dieu a des implications profondes et c’est une source majeure d’espérance dans nos vies.

Jésus-Christ revient bientôt

La deuxième source d’espérance est la belle vérité que Jésus-Christ revient bientôt.

De nombreuses Églises se proclamant « chrétiennes » sont égarées. Soit elles sont submergées dans les rituels et la cérémonie qu’elles ne servent pas à grand-chose sur le plan terrestre, soit elles s’efforcent de changer ce monde par la politique et l’élaboration de stratégies humaines, comme si Jésus-Christ était intéressé à diriger ce monde dysfonctionnel par ses mécanismes défaillants et charnels. Les premières font paraître les vérités de la Bible déconnectées du monde d’aujourd’hui et de la vie que nous y menons, et les deuxièmes finissent inévitablement par se corrompre comme des politiciens. Le vrai Jésus-Christ nous appelle à quelque chose de très différent que de participer aux voies de ce monde.

Pourtant, Jésus-Christ n’a pas abandonné ce monde à son triste sort. Les actualités peuvent nous affliger, nous frustrer, voire nous mettre en colère. Tout autour de nous, nous voyons les coupables en liberté – ceux qui font du mal ne sont pas tenus de rendre des comptes – et des sociétés de plus en plus brutales, qui ressemblent davantage au monde animal qu’au monde des êtres humains.

Après Sa résurrection, Jésus-Christ, alors qu’Il montait au ciel depuis le mont des Oliviers, Ses disciples ont reçu une promesse très importante – la seule véritable source d’espérance pour l’avenir de ce monde.

Alors que le Sauveur de l’humanité montait au ciel et que les disciples le regardaient, des anges sont apparus à côté d’eux pour annoncer une remarquable bonne nouvelle : « Hommes Galiléens, pourquoi vous arrêtez-vous à regarder au ciel ? Ce Jésus, qui a été enlevé au ciel du milieu de vous, viendra de la même manière que vous l’avez vu allant au ciel » (Actes 1 :11).

Cela est important, car cette vérité fondamentale du vrai christianisme a été diluée et altérée par tant de différentes souches de christianisme de contrefaçon qui remplissent actuellement les Églises de ce monde.

Les anges étaient explicites : de la même manière qu’Il est monté au ciel, Il va un jour redescendre sur cette Terre. Tout comme Il est monté littéralement, Il reviendra un jour littéralement !

Et cet événement, le retour de Jésus-Christ, sera le point tournant de toute l’humanité ! C’est le cœur du vrai Évangile – ou la bonne nouvelle – prêché par Jésus-Christ pendant Son ministère de trois ans et demi sur Terre. Car lorsqu’Il reviendra, Il établira le Royaume de Dieu ici sur Terre, qui s’étendra pour régner sur chaque centimètre carré de cette planète !

Toutes les horreurs, les injustices et les souffrances déchirantes que nous voyons défiler dans nos bulletins d’information deviendront des choses du passé, jetées dans la poubelle de l’Histoire et remplacées par le règne glorieux de Jésus-Christ et de Ses saints glorifiés sous Dieu le Père !

L’horrible souffrance de ce monde actuel – une souffrance qui nous brise le cœur et nous pousse à chercher la moindre raison d’espérer que les choses vont changer – est causée, en fin de compte, par Satan le diable, appelé par Jésus-Christ Lui-même le « prince de ce monde » à trois reprises dans l’évangile de Jean.

 En fait, c’est l’apôtre Jean qui souligne cet aspect essentiel de la mission de Jésus-Christ, en notant que « c’est pour ceci que le Fils de Dieu a été manifesté, afin qu’il détruisît les œuvres du diable » (1 Jean 3 :8, Darby).

Toutes les souffrances, toutes les injustices, toutes les guerres, toute la cupidité, la saleté et la méchanceté qui corrompent ce monde et nous causent tant de peine – tout cela disparaîtra avec l’avènement du Royaume de Dieu et le règne du Fils de Dieu !

Le prophète Ésaïe a décrit ce règne, notant que ceux qui vivront dans le Monde de Demain contempleront leur nouveau dirigeant et seront poussés à le louer à cause des vies abondantes qu’ils mèneront à ce temps-là : « On l’appellera Admirable, Conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix » (Ésaïe 9 :5).

Plus loin, au chapitre 35, Ésaïe parle de ce Monde à Venir en décrivant les grands miracles, les guérisons et même la restauration géologique qui auront lieu, en disant : « Alors s’ouvriront les yeux des aveugles, s’ouvriront les oreilles des sourds. Alors le boiteux sautera comme un cerf, et la langue du muet éclatera de joie. Car des eaux jailliront dans le désert, et des ruisseaux dans la solitude » (Ésaïe 35 :5-6).

Lorsque les informations que nous regardons sur nos écrans semblent glisser vers un état de désespoir quasi permanent, et que nous commençons à penser qu’il n’y a plus rien à faire, nous pouvons être assurés que rien n’échappe au regard de Dieu et de Jésus-Christ ! Aucune injustice, aucun tort, aucun mal, aucune souffrance, et nous pouvons prier Dieu avec d’autant plus de ferveur, comme Jésus nous l’a enseigné, en disant : « QUE TON RÈGNE VIENNE » !

Jésus reviendra dans ce monde. Il ne l’abandonnera pas à la folie de l’humanité. Et cela est, en effet, une grande source d’espérance.

Votre vie a un but

Aujourd’hui, nous avons abordé deux sources fondamentales de l’espérance dont vous avez besoin pour faire face à l’avenir – et au présent – avec courage et confiance :

  1. Dieu est réel
  2. Jésus-Christ revient bientôt

Mais il y a une autre source d’espérance dont nous voulons parler qui est complètement liée aux deux premières – et à votre avenir personnel :

  1. Votre vie a un but

Vous avez été créé(e) par Dieu pour devenir un jour un membre de Sa propre famille – ayant la vie éternelle tout comme Lui et Son Fils, et héritant non seulement de la Terre, mais de l’Univers entier comme votre possession, régnant et gouvernant en tant qu’un des enfants de Dieu pour toujours.

Cela semble incroyable – du domaine de la science-fiction ! Mais je me tiens ici aujourd’hui pour vous dire que c’est la déclaration ferme de la parole de Dieu – peu importe combien de philosophes, de prédicateurs et de théologiens malavisés essaient de la cacher ou de la diluer, et peu importe combien cela puisse sembler incroyablement choquant !

Cette compréhension est validée par les deux premières sources d’espérance. Puisque Dieu est réel, Son plan et Son dessein pour nous sont aussi réels – et si quelqu’un a le pouvoir de faire en sorte que Ses desseins pour nous se réalisent, c’est le Dieu tout-puissant ! Lorsque Jésus-Christ reviendra, Il apportera avec Lui notre récompense : notre transformation en enfants de Dieu glorifiés, avec le pouvoir divin de changer les choses – d’abord dans ce monde, en régnant sous Jésus pendant 1000 ans, puis dans toute la Création, alors que nous héritons de toutes choses, pour toujours.

Vous avez été créé pour tellement plus que cette vie physique !

Le but époustouflant que Dieu a pour votre vie a été caché à la vue de tous, dans la Bible, et n’attend que vous pour le découvrir.

Découvrez votre destinée et découvrez une source inépuisable et immuable de l’espérance dont vous avez besoin.


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