Wallace Smith | Le Monde de Demain

Wallace Smith

Réfuter le mythe de l’enlèvement



Aussi surprenant que cela puisse paraître à de nombreuses personnes, l’enlèvement n’aura jamais lieu. La Bible fournit des preuves irréfutables à ce sujet.

La beauté des Dix Commandements

Les Dix Commandements dépeignent un magnifique tableau de la pensée de Dieu et joueront un rôle clé dans la transformation du monde que Jésus-Christ accomplira à Son retour. Rejoignez-nous pour cet épisode du Monde de Demain, où nous découvrirons La beauté des Dix Commandements.

Saviez-vous que la Bible contient des cantiques d’amour ? Difficile à imaginer pour certains, mais c’est pourtant vrai ! Certains de nos téléspectateurs les plus avertis sur le plan biblique penseront peut-être au Cantique des Cantiques qui est, en effet, une partie magnifique de la Bible. Mais ce n’est pas à cela que je pense !

Je pense plutôt au Psaume 119 que son auteur, le roi David, remplit de passion, de louanges et de dévotion sincère. Quel était l’objet d’une telle émotion ? Croyez-le ou non, il s’agit des Dix Commandements !

En êtes-vous surpris ?

Vous ne devriez pourtant pas l’être. Parce que les Dix Commandements dépeignent un magnifique tableau de la pensée de Dieu et joueront un rôle clé dans la transformation du monde que Jésus-Christ accomplira à Son retour.

Rejoignez-nous pour cet épisode du Monde de Demain, où nous découvrirons La beauté des Dix Commandements.

Bonjour et bienvenue au Monde de Demain, où nous vous aidons à donner un sens à votre monde à travers les pages de la Bible.

L’un des plus grands dons de Dieu à l’humanité

Aujourd’hui, nous allons parler de l’un des plus grands dons de Dieu à l’humanité Les Dix Commandements. Nous allons également vous donner l’occasion de demander notre importante ressource sur la mise en pratique des commandements, notre brochure gratuite intitulée, tout simplement, Les Dix Commandements.

À y regarder de près, les doctrines fondamentales du christianisme prédominant semblent vous dire que ces commandements divins auraient été abolis – comme si nous n’aurions plus aucune obligation envers Dieu et que nous aurions été libérés de la nécessité d’obéir – libérés des Dix Commandements.

Mais lorsqu’on comprend les Commandements et ce qu’ils représentent, on s’aperçoit que si les commandements étaient abolis, on pourrait tout aussi bien parler d’être « libérés » de la nourriture et de l’eau, ou de l’air et de la lumière ! Ou, d’ailleurs, libérés de la compréhension, libérés de la justice, libérés du libre arbitre et libérés de la liberté elle-même ! En fait, dans son épître (très) inspirée, Jacques, le frère de Jésus-Christ, fait référence aux commandements à deux reprises, les appelant « une loi de liberté » – et même « la loi parfaite, la loi de la liberté » (Jacques 2 :11-12 ; 1 :25).

Peu de gens prennent aux sérieux les Dix Commandements

Certains prédicateurs pourraient hésiter et dire qu’ils ne prêcheraient jamais contre les Dix Commandements. Pourtant, la plupart d’entre eux prêchent en chaire le dimanche, après être passés au centre commercial, au lac ou à un match de baseball le samedi, en transgression du quatrième commandement. En mars 2021, Christianity Today exposa l’opinion du christianisme moderne sur le septième commandement, qui impose de maintenir les relations sexuelles dans les limites du mariage, en rapportant que « pour certains évangéliques, surtout ceux de moins de 40 ans, la cohabitation est de plus en plus considérée comme moralement acceptable. La plupart des jeunes évangéliques la pratiquent ou l’envisagent » (“The Cohabitation Dilemma Comes for America’s Pastors”, ChristianityToday.com, 16 mars 2021).

Et combien de cathédrales sont remplies de statues et de représentations devant lesquelles des gens débordant de dévotion religieuse s’inclinent, prient ou même pleurent – alors que le deuxième commandement interdit formellement d’avoir recours à de tels objets de culte ?

Oui, les Dix Commandements sont souvent invoqués pour la forme, mais peu de gens les prennent vraiment au sérieux, comme le font Dieu le Père et Jésus-Christ. Et c’est bien dommage ! Quand les Commandements sont adoptés et pris au sérieux en tant qu’instructions d’amour données par un Dieu miséricordieux et compatissant, les Dix Commandements constituent une source de beauté dans la vie, qui n’est égalée par aucune loi concurrente ou philosophie des hommes.

Le roi de David aimait profondément les lois de Dieu

Au début de l’émission, j’ai mentionné le « cantique d’amour » du roi David à l’égard des Dix Commandements. Lisons quelques-unes des paroles de louange et d’affection que le chantre d’Israël rédigea à l’égard de ces belles lois divines. Nous les trouverons dans le Psaume 119. Par exemple :

  • Verset 35 : « Conduis-moi dans le sentier de tes commandements ! Car je l’aime. »
  • Verset 47 : « Je fais mes délices de tes commandements, je les aime. »
  • Verset 73 : « Tes mains m’ont créé, elles m’ont formé ; donne-moi l’intelligence, pour que j’apprenne tes commandements ! »
  • Verset 127 : « C’est pourquoi j’aime tes commandements, plus que l’or et que l’or fin. »
  • Verset 131 : « J’ouvre la bouche et je soupire, car je suis avide de tes commandements. »
  • Verset 143 : « La détresse et l’angoisse m’atteignent : Tes commandements font mes délices. »

Croyez-moi, il y en a bien d’autres, pour autant celles-ci devraient nous aider à avoir une idée !

La Bible dit que le roi David fut un homme selon le cœur de Dieu (Actes 13 :22), et dans ses épreuves, David trouva du réconfort dans les commandements divins. Dans sa détresse, il y puisa la sagesse. Il les considéra plus beaux et plus précieux que l’or et l’argent, et il désirait ardemment les comprendre et les mettre en pratique, comme le cerf soupire après les sources d’eaux vives.

Personne n’écrit de tels cantiques chargés de dévotion et de passion sincères au sujet des limitations de vitesse ou des réglementations décrétés par le gouvernement !

Le respect des Dix Commandements nous transforme intérieurement

Les Dix Commandements sont différents – ils apportent des conseils, de l’aide et de la compréhension. Ils représentent l’essentiel du mode de vie du Créateur de l’humanité, qui les a partagés avec nous dans Sa miséricorde. Lorsque nous apprenons à les connaître et à les comprendre – pas seulement dans notre esprit, mais avec le type de compréhension qui ne vient que de l’action et de leur mise en pratique – nous commençons à mieux discerner le caractère et l’Esprit de Dieu Lui-même.

En fait, avec l’aide de Dieu, c’est plus que cela : Le respect des Dix Commandements nous transforme intérieurement et nous aide non seulement à comprendre la pensée divine, mais aussi à commencer à avoir la pensée de Dieu et à penser comme Lui. Comme l’écrit David dans Psaume 19 :8 : « La loi de l’Éternel est parfaite, elle restaure l’âme ». Il n’est pas étonnant que Jésus-Christ ait répondu à un jeune homme qui l’interrogeait sur le salut : « Si tu veux entrer dans la vie, observe les commandements » (Matthieu 19 :17).

Il est clair que les Dix Commandements habitaient Jésus-Christ. En fait, ils sont si importants que l’apôtre Jean écrivit dans sa première épître, en 1 Jean 2 :4, en parlant du Christ : « Celui qui dit : Je l’ai connu, et qui ne garde pas ses commandements, est un menteur, et la vérité n’est point en lui. »

Quiconque prêche l’inutilité de respecter les Commandements pour connaître Jésus-Christ est un menteur et un prédicateur mensonger, qu’il le sache ou non, il doit être évité.

Les Dix Commandements énumérés

Vous savez, si nous devons passer tout ce temps à parler des Dix Commandements, je devrais peut-être prendre le temps de les lire ! Ils sont énumérés dans Exode 20, où nous trouvons le cœur de la loi de Dieu en seulement 16 versets :

  1. Je suis l’Éternel, ton Dieu, qui t’ai fait sortir du pays d’Égypte, de la maison de servitude. Tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face.
  2. Tu ne te feras point d’image taillée, ni de représentation quelconque des choses qui sont en haut dans les cieux, qui sont en bas sur la terre, et qui sont dans les eaux plus bas que la terre. Tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point ; car moi, l’Éternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux, qui punis l’iniquité des pères sur les enfants jusqu’à la troisième et la quatrième génération de ceux qui me haïssent, et qui fais miséricorde jusqu’à mille générations à ceux qui m’aiment et qui gardent mes commandements.
  3. Tu ne prendras point le nom de l’Éternel ton Dieu en vain ; car l’Éternel ne laissera point impuni celui qui prendra son nom en vain.
  4. Souviens-toi du jour du repos, pour le sanctifier. Tu travailleras six jours, et tu feras tout ton ouvrage. Mais le septième jour est le jour du repos de l’Éternel, ton Dieu : tu ne feras aucun ouvrage, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bétail, ni l’étranger qui est dans tes portes. Car en six jours l’Éternel a fait les cieux, la terre et la mer, et tout ce qui y est contenu, et il s’est reposé le septième jour : c’est pourquoi l’Éternel a béni le jour du repos et l’a sanctifié.
  5. Honore ton père et ta mère, afin que tes jours se prolongent dans le pays que l’Éternel, ton Dieu, te donne.
  6. Tu ne tueras point.
  7. Tu ne commettras point d’adultère.
  8. Tu ne déroberas point.
  9. Tu ne porteras point de faux témoignage contre ton prochain.
  10. Tu ne convoiteras point la maison de ton prochain ; tu ne convoiteras point la femme de ton prochain, ni son serviteur, ni sa servante, ni son bœuf, ni son âne, ni aucune chose qui appartienne à ton prochain.

Oui, l’ensemble des Dix Commandements tient dans ces seize versets. Mais l’art de vivre selon ces Commandements et la profondeur de leur compréhension ne s’acquièrent que par leur mise en pratique, à la lumière des enseignements de Jésus et avec l’aide de l’Esprit Saint de Dieu.

La structure des Dix Commandements se base sur l’amour pour Dieu et l’amour pour son prochain

Prenons le temps d’apprécier leur structure et leur organisation. Dans Matthieu 22, nous lisons le récit d’un jeune docteur de la loi qui posa une question importante à Jésus :

« Maître, quel est le plus grand commandement de la loi ? Jésus lui répondit : Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta pensée. C’est le premier et le plus grand commandement. Et voici le second, qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. De ces deux commandements dépendent toute la loi et les prophètes » (Matthieu 22 :36-40).

Remarquez que Jésus dit que l’ensemble de la loi et des prophètes repose sur ces deux grands commandements : Aimer Dieu et aimer son prochain.

À présent, analysons à nouveau les Dix Commandements pour voir comment ils sont structurés. Les quatre premiers des Dix Commandements nous enseignent comment accomplir le premier grand commandement, celui d’aimer Dieu. Les six commandements suivants nous enseignent comment accomplir le deuxième grand commandement, qui consiste à aimer son prochain.

Les Dix Commandements ne sont pas simplement une liste légaliste de choses à faire et à ne pas faire. Lorsque l’on comprend ce que dit Jésus, on voit qu’il s’agit d’instructions essentielles en matière d’amour. En fait, permettez-moi de vous poser la question suivante : Qu’y a-t-il de plus beau que l’amour de Dieu ? Pas seulement de le recevoir, mais de croître nous-mêmes sur ce plan, en compassion et en sollicitude débordante ?

Si nous cherchons à connaître la beauté de l’amour de Dieu dans notre vie, nous voudrons respecter les Dix Commandements ! Ne me croyez pas sur parole, mais croyez celle de l’apôtre Jean ! Souvent appelé l’apôtre de l’amour parce que l’amour était un thème central de ses écrits dans la Bible, il nous enseigne une vérité très importante sur Dieu dans sa première épître : « Car l’amour de Dieu consiste à garder ses commandements. Et ses commandements ne sont pas pénibles » (1 Jean 5 :3).

Lorsque vous comprenez ce lien entre la façon dont les Dix Commandements sont essentiels pour nous apprendre à aimer Dieu et à nous aimer les uns les autres et le fait que, comme le dit 1 Jean 4 :8, « Dieu est amour », vous commencez à voir comment les Dix Commandements représentent la pensée et le caractère de Dieu Lui-même en noir et blanc. Et comment le fait d’apprendre à les mettre en pratique et à les intégrer dans notre vie est une partie essentielle de la belle transformation que Dieu cherche à réaliser en chacun de nous.

Examiner la profondeur des Commandements

Examinons quelques-uns des Commandements eux-mêmes. Tout comme la beauté d’une pierre précieuse est façonnée par la façon dont ses différentes facettes révèlent son éclat, chacun des Commandements contribue à la beauté globale de ces lois de Dieu. Prenons par exemple le premier, énoncé dans Exode 20 :2-3 : « Je suis l’Éternel, ton Dieu, qui t’ai fait sortir du pays d’Égypte, de la maison de servitude. Tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face. »

Comparez ce premier commandement aux premiers paragraphes de la Déclaration d’indépendance des États-Unis, par exemple, lesquels posent les bases où repose l’idée que tous les hommes sont créés égaux, ou comparez-le à la Déclaration universelle des droits de l’homme des Nations Unies laquelle affirme dans son premier article que tous les êtres humains sont libres et égaux en dignité et en droit.

Dans la ressource gratuite d’aujourd’hui, Les Dix Commandements, Roderick Meredith explique la différence frappante entre de tels textes et les Commandements :

« À notre époque où prédominent le raisonnement humain et l’agnosticisme, il est important de remarquer que le Tout-Puissant parla d’abord, non pas de la “fraternité humaine”, mais de l’obéissance et du culte à l’égard de Dieu – le Créateur et le Dirigeant des cieux et de la Terre, le Dieu personnel de ceux qui le Servent et qui Lui obéissent ! » (Roderick Meredith, Les Dix Commandements, page 7).

Quelle différence ! Contrairement aux philosophes et politiciens qui établissent nos obligations mutuelles sur des théories morales ou des modes éthiques éphémères, Dieu établit nos obligations sur Son propre statut éternel et immuable de Créateur de toutes choses, qui ne change pas (Malachie 3 :6) !

Par conséquent, les Dix Commandements magnifiques et inébranlables sont établis sur la base la plus solide qui soit. Par exemple :

  • Le quatrième commandement concerne le jour que Dieu Lui-même sanctifia lors de la Création, le sabbat.
  • Le sixième commandement contre le meurtre est basé sur le fait que l’homme est fait à l’image de Dieu, comme il est dit dans Genèse 9 :6.
  • Le neuvième commandement nous est donné parce que le faux témoignage va à l’encontre du fait que Dieu est un Dieu « plein… de vérité » (Deutéronome 32 :4, Bible français courant) et que Sa parole est la vérité (Jean 17 :17).

Cet enracinement dans la nature et le caractère du Dieu éternel qui a créé toute vie – en fait, le Dieu qui a créé l’Univers entier ! – confère à ces Commandements inspirés une richesse et une profondeur que peu de gens prennent le temps d’explorer.

Considérons par exemple le troisième commandement qui interdit de prendre le nom de Dieu en vain. Combien de fois ce commandement est-il bafoué dans ce monde – souvent par ceux-là mêmes qui déclarent mener une vie pieuse ! Pourtant, ne pas prendre le nom de Dieu en vain est bien plus qu’une simple interdiction d’utiliser Son nom à l’occasion de jurons ou d’insultes. Par exemple, toute personne qui affirme être chrétienne prend, d’une manière très réelle, le nom de Jésus-Christ – pourtant, si nous nous comportons d’une manière non chrétienne et donnons un mauvais exemple, nous prenons ce nom en vain.

Respecter le troisième commandement signifie prendre notre vie suffisamment au sérieux pour faire honneur au nom de notre Maître. Ainsi, le commandement devient bien plus qu’un guide concernant les déclarations que nous formulons avec notre bouche, mais une motivation pour considérer les valeurs que nous exprimons par notre vie.

Même les commandements qui peuvent sembler évidents – comme le sixième commandement, « Tu ne tueras point » – ont tellement plus à dire que ces quatre mots semblent révéler !

Jésus-Christ Lui-même le dit clairement, en expliquant dans Matthieu 5 :22 que haïr son frère dans son cœur est l’esprit de meurtre, et que haïr notre prochain transgresse l’intention de ce sixième commandement.

Lorsque nous regardons le monde d’aujourd’hui, nous voyons à quel point il est rempli de colère, et nous reconnaissons que c’est l’esprit de meurtre que nous voyons dans l’expression haineuse des visages qui remplissent nos rues et nos actualités. Nous réalisons soudain à quel point nous sommes éloignés de la volonté divine.

Comme nous l’avons vu, le commandement contre le meurtre se base sur le fait que chaque être humain est créé à l’image de Dieu. Contrairement à la culture de la mort qui nous entoure – où l’avortement, l’euthanasie et le suicide assisté sont considérés comme étant progressistes au lieu d’être des signes de la dégradation morale qu’ils représentent réellement – la volonté de vivre les valeurs du sixième commandement est une volonté de respecter la belle image de Dieu inhérente à toute vie humaine, non seulement la vie des personnes saines et fortes, mais aussi celle des infirmes et des faibles. Comme Dieu le dit à Moïse dans Exode 4 :11 : « Qui a fait la bouche de l’homme ? Ou qui a fait le muet, le sourd, le voyant ou l’aveugle ? N’est-ce pas moi, l’Éternel ? » (Martin).

Le sixième commandement déclare qu’aucune vie n’est sans valeur et sans signification aux yeux de Dieu. Même un commandement apparemment simple et « évident » comme « Tu ne tueras point » recèle de belles profondeurs qui valent la peine d’être explorées.

Comment serait le monde si tous respectaient les Dix Commandements ?

Avant de conclure aujourd’hui, j’aimerais prendre un moment pour vous demander d’imaginer un monde apparemment utopique, mais qui deviendra bientôt réalité lors du retour de Jésus-Christ – un monde dans lequel tout le monde respecte les Dix Commandements.

Imaginez un monde dans lequel chaque être humain, dans chaque pays de ce globe, n’a d’autre Dieu que celui de la Bible. Un monde dans lequel chaque âme vivante qui respire comprend que rien dans ses dévotions ne doit venir avant Dieu le Père et Jésus-Christ, et où chacun n’adore exclusivement qu’eux. Un culte dépourvu de toute trace de paganisme.

Il n’y a pas de statues ou de représentations de soi-disant saints ou d’autres accessoires. Chaque âme ici-bas utilise le nom de Dieu avec un sentiment de respect pour tout ce qu’Il représente, parce qu’elle sait que les mots qu’elle prononce ont de l’importance. Par conséquent, plus personne n’utilise un langage grossier. Personne, nulle part sur la planète, ne prononce le nom de Dieu en jurant, et il ne vient même pas à l’esprit de quelqu’un de jurer ou de parler de manière inconvenante.

Imaginez un monde où tout le monde respecte le sabbat du septième jour. L’époque où l’on travaille sept jours par semaine est à jamais révolue, remplacée par le respect joyeux et mondial de la cessation du travail ordonnée par Dieu – un moment où les familles réaffirment leur affection les unes pour les autres et recherchent ensemble la face de leur Dieu.

Chaque semaine, tous les habitants de la Terre se rassemblent comme Dieu l’ordonna, lors d’une sainte convocation, pour chanter des louanges à leur Créateur et à leur Sauveur, et pour étudier ensemble les enseignements contenus dans les Écritures.

Imaginez également que, dans ce monde, les familles ont été reconstruites en tant que composantes fondamentales de la civilisation. Les parents sont honorés et aimés, conformément au cinquième commandement, et les grands-parents et arrière-grands-parents sont tenus en haute estime, tandis que les enfants apprennent à respecter ceux qui les ont précédés. Ces mêmes enfants jouent en toute sécurité dans les rues et les familles passent du temps ensemble dans le quartier, car la violence et la haine ne font plus partie de l’expérience de chacun. Les familles restent intactes pour la vie et les mariages restent solides, car les hommes et les femmes apprennent la joie et la paix qui découlent de réserver l’intimité physique au cadre pour lequel elle fut conçue par Dieu : le mariage.

Aucune porte ne sera verrouillée et les enfants laisseront leurs bicyclettes sur l’herbe, car il ne viendra à l’idée de personne de prendre quelque chose ne lui appartenant pas. Les relations au sein de la communauté, mais aussi entre les gens et leurs dirigeants, seront fondées sur la confiance et le respect mutuels, et tout le monde se parlera en toute sincérité.

Imaginez ensuite qu’au-dessus de tout cela règne un sentiment de satisfaction et de gratitude, car l’idée que le bonheur dépende du nombre de biens matériels que l’on peut acheter ou accumuler pour être à la hauteur de ses voisins aura depuis longtemps disparu. Chacun trouvera sa plus profonde satisfaction dans le travail productif de ses mains, dans la joie qu’il ressentira grâce à l’amour de ses amis et de sa famille, en étant convaincu que le Dieu qu’il adore est celui qui le connaît, qui l’aime et qui œuvre personnellement dans ce monde et dans sa vie pour faire fructifier le dessein qu’Il a en réserve pour lui, lorsqu’il rejoindra Sa propre famille et entrera dans l’éternité avec Lui, pour toujours.

Ce monde magnifique – que Jésus-Christ établira à Son retour – est un environnement dans lequel tous respecteront les Dix Commandements.


Le prochain Jour J



Le 6 juin 1944, le monde assista à la plus grande invasion amphibie militaire de l’histoire humaine, mais celle-ci n’est rien par rapport à l’invasion à venir.

D'où vient Satan?

Satan, le diable, est un être spirituel puissant qui exerce une influence importante sur le monde qui nous entoure. Il ne s’agit pas d’un simple « symbole » du mal ou d’une simple représentation abstraite du péché ou de la tentation. Rejoignez-nous dans cet épisode du Monde de Demain où nous posons et répondons à la question : « D’où vient Satan ? »

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

Satan, le diable, est-il réel ?

Cornes rouges, fourche, queue pointue… le stéréotype du diable comme une sorte de figure caricaturale n’a pas grand-chose à voir avec la réalité. Satan, le diable, est un être spirituel puissant qui exerce une influence importante sur le monde qui nous entoure.

Il ne s’agit pas d’un simple « symbole » du mal ou d’une simple représentation abstraite du péché ou de la tentation. Satan est une entité réelle, vivante et personnelle qui s’efforce de résister au plan de Dieu, de corrompre la vraie foi et de détruire l’humanité.

Pourtant, malgré tout ce que les gens savent ou pensent savoir sur le diable, une question se pose inévitablement, nous y répondrons aujourd’hui. Rejoignez-nous dans cet épisode du Monde de Demain où nous posons et répondons à la question : « D’où vient Satan ? »

Bienvenue au Monde de Demain, où nous vous aidons à comprendre votre monde à travers les pages de la Bible.

Aujourd’hui, nous allons répondre à la question de savoir d’où vient Satan, le diable. Nous ne ferons pas de suppositions ou d’hypothèses – nous plongerons directement dans la parole de Dieu pour lire Sa réponse… qui, en réalité, est la seule réponse qui compte !

Avant de répondre à notre question d’aujourd’hui, nous devrions peut-être aborder une question plus large : Satan, le diable, est-il réel ? De plus en plus, les gens disent « non ».

En juillet 2023, The Hill a fait état d’un sondage Gallup demandant aux Américains s’ils croyaient en certaines idées ou en certains personnages ancrés dans la religion, tels que Dieu et les anges.

Les résultats ont montré que la croyance en l’existence de ces êtres a diminué aux États-Unis de manière relativement constante depuis plus de 20 ans, atteignant son niveau le plus bas dans toutes les catégories en 2023. La croyance dans le diable est la plus faible de toutes les catégories, avec seulement 58%. Plus de quatre Américains sur dix pensent que Satan, le diable, n’est pas réel (“Belief in God, the devil falls to new low: Gallup”, juillet 2023). Je vous garantis que le diable préfère qu’il en soit ainsi. Ainsi, il lui est bien plus facile d’influencer la société dans tous les domaines – divertissement, éducation, politique gouvernementale, science, religion et autres – si nous pensons qu’il n’existe pas de prime abord. Alors comment savoir si le diable existe-t-il ?

Satan a séduit le monde entier

En se tournant vers la parole de Dieu. Car, si quelqu’un sait si Satan est réel ou non, c’est bien le Dieu de la Bible, le Créateur du ciel et de la Terre. En effet, si le diable est un être créé – et il l’est, comme nous le verrons dans quelques instants – c’est Dieu qui le créa ! … Ou, du moins, l’être qui est devenu le diable.

Reportez-vous aux Écritures qui représentent la pensée en blanc et noir de Dieu, et voyons ce qu’Il a inspiré dans Ses pages pour nous enseigner au sujet du très réel Satan le diable. Comme nous vous le répétons régulièrement ici au Monde de Demain, ne vous contentez pas de nous croire, croyez la Bible.

La Bible est remplie d’avertissements sur le diable… des avertissements que, franchement, peu de gens croient – y compris, croyez-le ou non, la plupart de ceux qui se considèrent comme des « chrétiens ». Lisons quelques-uns de ces avertissements.

Dans Apocalypse 12 :9, l’apôtre Jean parle d’une guerre à venir dans le ciel et décrit Satan d’une manière qu’il nous faut comprendre : « Et il fut précipité, le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit toute la terre, et ses anges furent précipités avec lui. »

Cela nous apprend plusieurs choses. Par exemple, il y a des anges déchus qui choisirent de suivre Satan. Nous en parlerons plus tard dans notre émission. Mais nous apprenons aussi que Satan le diable a séduit le monde entier. Mes amis, croyez-vous ce que dit la Bible, ou non ? Si oui, alors vous devez accepter que lorsque Dieu dit dans Sa parole que le diable a séduit « le monde entier », c’est bien cela qu’Il entend ! « Le monde entier » comprend la plupart des gens qui nous entourent, y compris nous à un moment donné de notre vie.

Il est facile de conclure : « Non, ça ne peut pas être moi ! Je crois en Jésus ! Je suis chrétien ! » Cela pourrait convenir si le diable se présentait toujours sous une forme démoniaque, mais ce n’est pas le cas. Franchement, Satan imite Jésus-Christ pour convaincre ceux qui sont séduits qu’ils marchent sur les traces de Jésus. Voyez les paroles de l’apôtre Paul dans 2 Corinthiens 11 :13-14, où il explique comment le diable, et non Jésus-Christ, se cache derrière de nombreux ministères dit « chrétiens ». Il le dit clairement : « Ces hommes-là sont de faux apôtres, des ouvriers trompeurs, déguisés en apôtres de Christ. Et cela n’est pas étonnant, puisque Satan lui-même se déguise en ange de lumière. »

Pas affublé d’une cape rouge, d’une moustache de « méchant » et d’une fourche. Il se déguise plutôt en « ange de lumière » ! Il est le père du mensonge et de la séduction ! Lisez la description qui en est faite dans Jean 8 :44, où Jésus s’adresse aux chefs religieux de Son époque et les réprimande :

« Vous avez pour père le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il ne se tient pas dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il profère le mensonge, il parle de son propre fond ; car il est menteur et le père du mensonge. »

Satan, le prince de ce monde

Le diable a vraiment séduit le monde entier ! Dans 2 Corinthiens 4 :4, l’apôtre Paul l’appelle « le dieu de ce siècle » et, à trois reprises dans le livre de Jean, Jésus-Christ Lui-même appelle Satan « le prince de ce monde » (Jean 12 :31 ; 14 :30 ; 16 :11).

Cela vous choque-t-il ? Luc 4 :6 l’explicite. Au cours de la tentation de Jésus, le diable offre au Christ tous les royaumes du monde, car ils lui appartiennent, si et seulement si Jésus veut bien l’adorer. Pourtant, Jésus ne transige jamais avec le diable sur ce point, ni ne lui dit « Satan, tu n’as pas l’autorité de le faire ». Bien au contraire ! Comment Satan en est-il parvenu à détenir une telle autorité dans le monde ? Pourquoi Dieu le permettrait-Il ?

La première interrogation que nous devrions aborder avant de répondre à la question « D’où vient Satan ? » est de savoir si Satan fut créé ou non. Certaines philosophies ou religions, comme le zoroastrisme, affirment que le bien et le mal coexistent éternellement et que Dieu et le diable doivent en quelque sorte coexister pour toujours, en tant que représentants de ces deux forces.

Dieu a créé tous les anges, y compris Lucifer

La Bible, en revanche, révèle que cela n’a aucun sens. Dieu est le Créateur, et tout ce qui existe – tant dans le domaine spirituel que physique – est venu à l’existence parce qu’il fut créé par Dieu – par les deux personnages que nous appelons aujourd’hui Dieu le Père et Jésus-Christ. En fait, Éphésiens 3 :9 (Ostervald et autres) nous dit que Dieu le Père créa toutes choses par Jésus-Christ.

Dieu créa également les anges. Dans le Psaume 104, dans lequel le roi David loue Dieu pour les nombreux aspects magnifiques de Sa création, le poète guerrier écrit au verset 4 : Dieu « fait ses anges des esprits, et ses serviteurs des flammes de feu » (Darby).

En fait, la Bible parle de la création d’un ange en particulier dans Ézéchiel 28. Dans ce chapitre, Dieu inspira le prophète Ézéchiel à prononcer une prophétie contre celui sur le trône de Tyr – mais, comme les versets l’indiquent clairement, l’accent est en fin de compte mis non plus sur l’être humain qui dirige la nation, le prince de Tyr, mais sur la puissance spirituelle derrière le trône, l’être angélique qui était le véritable roi de Tyr.

« Fils de l’homme, prononce une complainte sur le roi de Tyr ! Tu lui diras : Ainsi parle le Seigneur, l’Éternel : Tu mettais le sceau à la perfection, tu étais plein de sagesse, parfait en beauté. Tu étais en Éden, le jardin de Dieu : tu étais couvert de toute espèce de pierres précieuses, de sardoine, de topaze, de diamant, de chrysolithe, d’onyx, de jaspe, de saphir, d’escarboucle, d’émeraude, et d’or ; tes tambourins et tes flûtes étaient à ton service, préparés pour le jour où tu fus créé. Tu étais un chérubin protecteur, aux ailes déployés ; je t’avais placé et tu étais sur la sainte montagne de Dieu ; tu marchais au milieu des pierres étincelantes. Tu as été intègre dans tes voies, depuis le jour où tu fus créé jusqu’à celui où l’iniquité a été trouvée chez toi » (Ézéchiel 28 :12-15).

Ésaïe 14 :12 qualifie cet être « d’astre brillant » ou Lucifer, et c’est lui qui devint l’ange déchu, Satan le diable. Mais remarquez dans Ézéchiel 28 qu’il s’agit clairement d’une création remarquable ! Il est clair que Dieu le créa sage, beau, habile et intègre ou parfait dans ses voies. Mais il arriva un temps où l’iniquité, c’est-à-dire le péché, se trouva en lui. La nature de ce péché est abordée plus en détail dans Ésaïe 14, mais d’abord, prenons le temps d’examiner ce passage d’Ézéchiel – parce qu’il répond à des questions importantes que beaucoup de gens se posent au sujet de Dieu et du diable.

Par exemple, certains se demandent : « Si le diable est si mauvais, pourquoi Dieu le créa-t-il ? Pourquoi Dieu créerait-il un ange si mauvais ? » Nous voyons ici, dans Ézéchiel, que Dieu n’a rien fait de tel.

Dieu ne créa pas des anges maléfiques

Dieu ne créa pas le diable comme une sorte d’ennemi maléfique à tout ce qui est bon. Il l’a créé merveilleux, glorieux et intègre. Regardez à nouveau : Ézéchiel écrit qu’avant que l’iniquité ne soit trouvée en lui, Lucifer était « le sceau à la perfection […] plein de sagesse, parfait en beauté. » Il était même « un chérubin protecteur, aux ailes déployées » sur le trône de Dieu, et était « intègre dans [ses] voies, depuis le jour où [il fut] créé ».

Dieu ne créa pas une incarnation du mal – Il créa quelque chose de bon et de beau. Toute affirmation selon laquelle Dieu aurait créé quelqu’un de foncièrement mauvais à dessein est erronée selon la Bible.

Dans Apocalypse 15 :3, nous voyons un cantique interprété par les saints ressuscités et glorifiés à la fin de cette ère, disant quelque chose d’important à propos de Dieu :

« Et ils chantaient le cantique de Moïse, serviteur de Dieu, et le cantique de l’Agneau, en disant : Tes œuvres sont grandes et admirables, ô Seigneur Dieu Tout-Puissant ! Tes voies sont justes et véritables, ô Roi des saints ! » (Ostervald).

Oui, Ses œuvres sont grandes et admirables, Ses voies sont justes et véritables ! Il ne créa pas un Satan maléfique. Lucifer fut créé beau et avec le potentiel de faire de bonnes actions. En fait, la Bible ne dit-elle pas la même chose de nous ? Dans Éphésiens 2 :10, Dieu nous dit à vous et à moi : « Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour de bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous les pratiquions. » Oui, vous et moi avons été créés pour de bonnes œuvres. Cependant, l’histoire de l’humanité – et, si nous sommes honnêtes, même l’histoire de nos propres vies – révèle que le fait d’être créé avec le potentiel de faire de bonnes œuvres et le fait de choisir de faire ces bonnes œuvres sont deux choses très différentes.

Lucifer fut créé avec la mission d’accomplir de bonnes œuvres, mais, comme l’indique le passage d’Ézéchiel, « l’iniquité a été trouvée chez [lui]. » Quel péché s’est donc-t-il trouvé en Lucifer pour l’abaisser à ce point ? Qu’est-ce qui a pu faire qu’un être beau, parfait, doté d’une telle sagesse et d’une telle majesté – comme l’était cet être angélique – devienne l’amer et démoniaque Satan le diable, complètement corrompu et résolu à détruire, s’il le pouvait, le plan de Dieu et le peuple de Dieu ?

Comment Lucifer se transforma en Satan

La Bible présente le diable pour la première fois dans Genèse 3, lorsqu’il se manifesta comme un serpent et incita nos premiers parents à pécher dans le jardin d’Éden. C’est-à-dire que dès le jardin d’Éden, il était déjà l’adversaire ! Pourtant, nous lisons aussi qu’il n’a pas toujours été ainsi et que, à un moment donné, l’iniquité s’est trouvée en lui. Nous lisons qu’au début de sa création il était intègre, parfait et beau. Qu’est-ce qui le transforma ? Eh bien, si l’on peut le résumer en un seul mot, ce serait « l’orgueil ».

Au premier siècle, l’apôtre Paul conseilla à Timothée de nommer des hommes à des postes d’autorité dans l’Église, en stipulant : « Que ce ne soit pas un converti de fraîche date, de peur qu’il ne se laisse aveugler par l’orgueil et ne tombe sous la même condamnation que le diable » (1 Timothée 3 :6, Semeur).

Oui, même le plus grand des archanges fut corrompu par l’orgueil. Ceci est expliqué dans Ézéchiel 28 :17, où, s’adressant au diable, Dieu dit : « Ton cœur s’est élevé à cause de ta beauté, tu as corrompu ta sagesse par ton éclat ».

Le DVD gratuit d’aujourd’hui, « L’occultisme et le monde des esprits », donne beaucoup plus de détails sur les anges et les démons, mais pour l’instant, je souligne simplement que Dieu créa les anges comme des entités ayant le libre arbitre. Comme les êtres humains, ils peuvent choisir le bien ou le mal pour eux-mêmes.

En fait, les Écritures parlent d’anges qui défièrent Dieu et abandonnèrent la mission qu’Il leur avait été confiée. C’est ce que l’on peut lire dans Jude 1 :6, par exemple : « qu’il [Dieu] a réservé pour le jugement du grand jour, enchaînés éternellement par les ténèbres, les anges qui n’ont pas gardé leur dignité, mais qui ont abandonné leur propre demeure. »

Nous en apprendrons davantage sur leur demeure dans un autre passage que nous lirons dans un instant. Mais tout d’abord, notons que l’apôtre Pierre fit référence à ces anges dans 2 Pierre 2 :4 : « Dieu n’a pas épargné les anges qui ont péché, mais s’il les a précipités dans les abîmes de ténèbres [ou en grec Tartarus, un état de restriction] et les réserve pour le jugement ».

Dans le cas de Lucifer, son orgueil le conduisit à être insatisfait du poste qui lui était assigné et organisa une rébellion contre Dieu Lui-même et le Royaume des cieux ! Cette rébellion est relatée dans Ésaïe 14 :

« Te voilà tombé du ciel, astre brillant, fils de l’aurore ! Tu es abattu à terre, toi, le vainqueur des nations ! Tu disais en ton cœur : Je monterai au ciel, j’élèverai mon trône au-dessus des étoiles de Dieu ; je m’assiérai sur la montagne de l’assemblée, à l’extrémité du septentrion ; je monterai sur le sommet des nues, je serai semblable au Très-Haut. Mais tu as été précipité dans le séjour des morts, dans les profondeurs de la fosse » (Ésaïe 14 :12-15).

Remarquez aussi un aperçu de la « demeure » des anges à laquelle Jude fait référence. Lorsque Lucifer décida d’attaquer le trône de Dieu, où se trouvait-il à ce moment-là ? Lisez attentivement le verset 13 : « Tu disais en ton cœur : Je monterai au ciel ». Et au verset 14, « je monterai sur le sommet des nues ».

Or, si vous montez au-dessus des nuages, c’est pour abandonner votre responsabilité qui se trouve en dessous de vous, ici-bas ! Avant la création des êtres humains, ce monde appartenait à Lucifer et aux anges qui étaient sous sa responsabilité !

C’est pourquoi il dit à Jésus-Christ, dans Luc 4 :6, que les royaumes de la Terre et leur gloire lui avaient été confiés. C’était le domaine de responsabilité qui lui fut attribué, et c’est le diable que Jésus remplacera à Son retour ! La rébellion de Lucifer dévasta la Terre, la laissant comme cela est relaté dans Genèse 1 :2 « informe et vide ». Lucifer n’était plus l’astre de lumière, mais Satan, l’adversaire.

C’est ainsi que Lucifer se transforma en Satan !

Les anges déchus devinrent les démons

Nous avons examiné les origines de Satan et lu les passages des Écritures relatifs à sa rébellion contre Dieu – une rébellion dont Apocalypse 12 :3-4 suggère qu’elle entraîna un tiers de tous les anges. Aujourd’hui, lui et les anges déchus qu’il corrompit sont ceux que nous appelons les démons et les mauvais esprits.

Nous avons également noté que la Terre lui fut confiée comme étant une sphère relevant de sa responsabilité. Cela explique pourquoi Jésus n’était pas en désaccord avec lui lorsque le diable Lui dit que la puissance et la gloire de tous les royaumes de ce monde lui furent données (Luc 4 :6), pourquoi Jésus l’appelle à trois reprises dans le livre de Jean « le prince de ce monde », et pourquoi Paul l’appelle « le dieu de ce siècle », comme nous l’avons noté plus tôt dans l’émission !

Cela signifie-t-il que Dieu a abandonné la Terre au diable pour toujours ? Pas du tout ! En fait, dans 1 Jean 3 :8, l’apôtre Paul écrit un objectif très important du premier Avènement de Jésus : « Le Fils de Dieu a paru afin de détruire les œuvres du diable. »

En agissant dans le cœur des chrétiens convertis, engendrés par l’Esprit, et en vivant encore Sa vie d’obéissance aux lois de Dieu en eux et à travers eux, Jésus continue à détruire les œuvres du diable. Lorsqu’Il reviendra, le Christ glorifié fera un pas de géant pour libérer l’humanité tout entière de l’influence du diable. Cette étape est décrite dans Apocalypse 20 :

« Puis je vis descendre du ciel un ange, qui avait la clé de l’abîme et une grande chaîne dans sa main. Il saisit le dragon, le serpent ancien, qui est le diable et Satan, et il le lia pour mille ans. Il le jeta dans l’abîme, ferma et scella l’entrée au-dessus de lui, afin qu’il ne séduise plus les nations, jusqu’à ce que les mille ans soient accomplis. Après cela, il faut qu’il soit délié pour un peu de temps » (versets 1-3).

Un nouveau monde sans la présence du diable et des démons

Pendant ces mille ans, le monde sera transformé en paradis ! Comme le décrit Ésaïe, pendant cette période merveilleuse : « Il ne se fera ni tort ni dommage sur toute ma montagne sainte ; car la terre sera remplie de la connaissance de l’Éternel, comme le fond de la mer par les eaux qui les couvrent » (Ésaïe 11 :9).

Même si, comme le dit Apocalypse 20 :10, il doit être libéré pour une courte période à la fin du Millénium, son sort ultime sera l’étang de feu, où il ne pourra plus jamais influencer quiconque. Dieu résoudra définitivement le problème de Satan le diable.

Mais nous, nous n’avons pas à attendre mille ans. Nous n’avons même pas besoin d’attendre un jour ! Nous pouvons commencer dans nos propres vies d’ores et déjà à laisser Jésus-Christ vivre en nous, Lui qui détruit les œuvres du diable – en acceptant de rechercher les lois et les voies de Dieu en toutes choses, en obéissant à Ses commandements, et en demandant à Dieu le Père et à Jésus-Christ l’aide dont nous avons besoin pour leur ressembler davantage. En leur demandant la force d’ouvrir les yeux sur des vérités inconfortables – sur nous-mêmes, nos croyances et nos pratiques, et notre foi – plutôt que d’accepter des mensonges.

Pour ceux qui cherchent l’aide de Dieu, de tout leur cœur, en se détournant de leurs péchés et de leur désobéissance aux lois de Dieu, et en se tournant vers l’obéissance, la soumission à la volonté et à l’autorité de Dieu et de Jésus-Christ sur leur vie, soyez assurés que les oreilles de Dieu sont ouvertes à de telles prières.

Si vous voulez en savoir plus, n’oubliez pas de nous demander le DVD gratuit : L’occultisme et le monde des esprits.


Réponses à vos questions bibliques (3ème partie)

Rejoignez-nous dans cette émission du Monde de Demain pour un autre épisode de notre série intitulée : « Des réponses à vos questions bibliques », alors que nous abordons trois questions courantes et difficiles et que nous y répondons directement à partir des pages de la Bible !

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

La Bible n’est pas toujours facile à comprendre

Nous vivons une époque extraordinaire où la Bible, la parole de Dieu, est l’un des livres les plus largement disponibles sur la planète. Que ce soit sur une étagère chez vous ou sur une application de téléphone, la plupart d’entre nous ont une Bible à portée de main. Mais cela ne veut pas dire qu’elle est toujours facile à comprendre. Les vérités de la Bible sont simples, mais cela ne veut pas dire que nous ne nous posions pas de questions.

La bonne nouvelle, c’est que Dieu a des réponses ! Rejoignez-nous dans cette émission du Monde de Demain pour un autre épisode de notre série intitulée : « Des réponses à vos questions bibliques », alors que nous abordons trois questions courantes et difficiles et que nous y répondons directement à partir des pages de la Bible !

Bonjour à tous et bienvenue au Monde de Demain, où nous vous aidons à donner un sens à votre monde à travers les pages de la Bible. Vous savez, la Bible n’est pas n’importe quel livre, c’est la parole inspirée de Dieu ! La nuit précédant Sa crucifixion, Jésus-Christ, le Fils de Dieu, déclara à Son Père dans Sa prière : « Ta parole est la vérité » (Jean 17 :17).

Cependant, cela ne signifie pas qu’elle est toujours facile à comprendre. Quand on y pense, pourquoi la Bible devrait-elle toujours être facile à comprendre ? Ses mots sont destinés à nous transmettre la pensée divine ! Comme notre Créateur nous le dit dans Ésaïe 55 : 8 : « mes pensées ne sont pas vos pensées, et vos voies ne sont pas mes voies, dit l’Éternel. » Pourtant, la Bible peut être comprise avec l’aide divine et nos efforts. La compréhension de la parole divine en vaut la peine !

Pour les téléspectateurs d’aujourd’hui qui sont sincèrement intéressés à entamer cet effort, nous vous offrons aujourd’hui notre Cours de Bible en 24 leçons. Le Cours est entièrement gratuit, comme tout ce que nous offrons au Monde de Demain, alors assurez-vous de garder un œil sur les informations dont vous avez besoin pour demander votre première leçon.

Aujourd’hui, nous allons nous concentrer sur trois questions bibliques spécifiques et, dans chaque cas, non seulement expliquer la réponse de la Bible, mais aussi mettre en évidence les principes plus larges de l’étude de la Bible que vous pouvez utiliser pour répondre aux questions bibliques par vous-même.

Nos trois questions d’aujourd’hui sont les suivantes :

  1. Où Caïn trouva-t-il sa femme ?
  2. Quelle est la liste exacte des Dix Commandements ?
  3. Hénoc et Élie sont-ils au ciel ?

Alors, commençons de ce pas !

Question n°1 : où Caïn trouva-t-il sa femme ?

Notre première question est l’une des préférées des athées qui cherchent à discréditer la Bible, mais aussi une question légitime parfois posée par des personnes sincères qui essaient simplement de comprendre. Genèse 1 et 2 indiquent clairement que les premiers êtres humains que Dieu créa furent Adam et Ève. Genèse 4 parle de leurs fils, Caïn et Abel : « Adam connut Ève, sa femme ; elle conçut, et enfanta Caïn, et elle dit : J’ai acquis un homme de par l’Éternel. Elle enfanta encore son frère Abel. Abel fut berger, et Caïn fut laboureur » (Genèse 4 :1-2).

Vous connaissez peut-être l’histoire de Caïn et Abel. Les deux frères firent des offrandes à Dieu, mais celle de Caïn n’était pas aussi digne que celle d’Abel. Au lieu de chercher à comprendre comment s’améliorer, Caïn se mit en colère et finit par tuer son frère Abel. Le meurtre commença tôt dans l’histoire de l’humanité ! Après que Dieu eut maudit Caïn pour son péché, nous lisons : « Puis, Caïn s’éloigna de la face de l’Éternel, et habita dans la terre de Nod, à l’orient d’Éden. Caïn connut sa femme ; elle conçut, et enfanta Hénoc » (Genèse 4 :16-17).

Ceci nous amène à notre première question ! Beaucoup demandent : « où Caïn trouva-t-il sa femme ? » Après tout, Adam et Ève étaient les tout premiers humains, et les deux seuls enfants mentionnés ici sont Caïn et Abel – deux garçons, dont l’un fut assassiné. Alors, qui Caïn épousa-t-il finalement ? Certainement pas une girafe ou un chêne ! Les êtres humains épousent leurs semblables ! Qui était là pour permettre à Caïn de se marier ?

Examiner le contexte du verset ou du passage

Pour répondre à cette question, nous devons considérer le premier principe que nous appliquerons pour répondre aux questions bibliques : Examiner le contexte du verset ou du passage. Examinons donc d’autres versets proches de ce récit dans Genèse 4 pour voir si nous pouvons obtenir plus de détails. Eh oui, en effet, nous le pouvons – grâce à Genèse 5 ! À partir du premier verset, nous lisons :

« Voici le livre de la postérité d’Adam. Lorsque Dieu créa l’homme, il le fit à la ressemblance de Dieu. Il créa l’homme et la femme, il les bénit, et il les appela du nom d’homme, lorsqu’ils furent créés. Adam, âgé de cent trente ans, engendra un fils à sa ressemblance, selon son image, et il lui donna le nom de Seth. Les jours d’Adam, après la naissance de Seth, furent de huit cents ans ; et il engendra des fils et des filles » (Genèse 5 :1-4).

Notez bien cela. Adam vécut encore huit cents ans et continua à concevoir des fils et des filles. Oui, les enfants d’Adam et d’Ève ne se résumaient pas à Caïn, Abel et Seth. Au contraire, lorsque Dieu leur ordonna dans Genèse 1 :28 : « soyez féconds, multipliez » c’est exactement ce qu’ils firent ! Et pendant combien de temps ? Remarquez que Genèse 5 :5 dit que « Tous les jours qu’Adam vécut furent de neuf cent trente ans » – c’est une très longue vie ! Étant donné que les événements de Genèse 1, 2 et 3 se sont déroulés il y a environ six mille ans, Adam vécut près d’un sixième de cette période ! C’est amplement suffisant pour engendrer beaucoup d’enfants.

La réponse à la question « Où Caïn trouva-t-il sa femme ? » est donc claire : Caïn épousa l’une de ses sœurs. Aujourd’hui, bien sûr, personne ne devrait épouser sa sœur ! Mais n’oubliez pas que nous parlons du tout début de l’humanité ! Dieu créa directement Adam et Ève, en concevant personnellement chaque caractéristique de leur corps et de leur biologie. Les problèmes génétiques qui affectent aujourd’hui les enfants de parents proches n’auraient pas été un problème à l’origine. Bien que Dieu interdit plus tard de telles relations selon Sa loi, comme on le voit, par exemple, dans Lévitique 18 :9, ce n’était tout simplement pas nécessaire au début. En fait, après Adam et Ève, mais avant les lois du Lévitique, le patriarche Abraham était marié à sa demi-sœur (Genèse 20 :12).

Le fait est qu’il n’y a aucune difficulté à comprendre la déclaration de la Bible. Oui, Caïn avait une femme, et celle-ci était sa sœur – une autre descendante d’Adam et d’Ève. Il suffit de lire un peu plus le contexte autour du passage pour éclaircir immédiatement la question.

Question n°2 : quelle est la liste exacte des Dix Commandements ?

Notre prochaine question est non seulement utilisée par certains pour tenter de discréditer la Bible, mais elle est également une source de confusion dans différentes dénominations se réclamant du christianisme, et qui pourrait s’appeler « la controverse des Commandements ».

Si vous êtes un téléspectateur de longue date du Monde de Demain, vous nous avez entendu parler de l’importance essentielle des Dix Commandements à de nombreuses reprises dans l’émission. Jésus-Christ aimait les Commandements, et les chrétiens du monde entier sont tenus de les respecter. Mais lesquels sont au juste les Dix Commandements ?

Eh bien, la réponse que vous obtiendrez variera en fonction de la personne à qui vous posez la question ! La liste des Dix Commandements énoncés dans Exode 20 et Deutéronome 5 est analysée différemment selon certaines Églises. Voici les deux principales approches :

Par exemple, beaucoup donneront la liste suivante, en tant que résumé des Dix Commandements :

  1. Tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face.
  2. Tu ne te feras pas d’image taillée.
  3. Tu ne prendras pas le nom de Dieu en vain.
  4. Souviens-toi du jour du sabbat pour le sanctifier.
  5. Honore ton père et mère.
  6. Tu ne tueras pas.
  7. Tu ne commettras pas d’adultère.
  8. Tu ne déroberas pas.
  9. Tu ne porteras pas de faux témoignage.
  10. Tu ne convoiteras pas.

Pourtant, si vous posez la question à un catholique romain, vous obtiendrez peut-être cette liste de commandements résumés :

  1. Tu n’auras pas d’autres dieux.
  2. Tu ne prendras pas le nom de Dieu en vain.
  3. Souviens-toi du jour du sabbat pour le sanctifier.
  4. Honore ton père et ta mère.
  5. Tu ne tueras pas.
  6. Tu ne commettras pas d’adultère.
  7. Tu ne déroberas pas.
  8. Tu ne porteras pas de faux témoignage.
  9. Tu ne convoiteras pas la femme de ton prochain.
  10. Tu ne convoiteras pas les biens de ton prochain.

Vous remarquerez certainement que ces deux listes ne sont pas identiques. La première contient le deuxième commandement contre l’utilisation des idoles. Mais ce commandement n’apparaît pas du tout dans la seconde liste, celle des catholiques romains. Dans la première liste, le dernier commandement interdit la convoitise. Mais dans la seconde liste, celle des catholiques romains, ce commandement est divisé en deux : ne pas convoiter la femme de son prochain et ne pas convoiter les biens de son prochain.

Cela nous amène à la deuxième question biblique d’aujourd’hui : « Quelle est la liste exacte des Dix Commandements ? »

Nous savons qu’il y en a dix parce que la Bible le dit elle-même. Nous le voyons dans Exode 34 :28, Deutéronome 4 :13 et Deutéronome 10 :4. Mais quelle est l’exacte énumération des Dix Commandements ?

Pour trouver la réponse, regardons d’abord Deutéronome 5, qui énumère les Dix Commandements. Le dernier passage y est formulé de cette manière au verset 21 : « Tu ne convoiteras point la femme de ton prochain ; tu ne désireras point la maison de ton prochain, ni son champ, ni son serviteur, ni sa servante, ni son bœuf, ni son âne, ni aucune chose qui appartienne à ton prochain. »

Mais est-ce que « tu ne convoiteras point la femme de ton prochain » devrait être listé comme un commandement distinct de celui qui dit « tu ne désireras point la maison de ton prochain, ni son champ… [etc.] » ? La numérotation des versets dans la Bible a été ajoutée plus tard par les érudits.

En regardant le verset, il semble qu’il n’y ait aucun moyen de savoir s’il faut diviser le commandement sur la convoitise. Alors, la réponse à la question « quelle est l’exacte énumération des Dix Commandements » ? » est-elle « eh bien, cela dépend à qui vous demandez » ? C’est absurde ! Parce que la vérité n’est pas déterminée par les conseils catholiques romains, les synodes luthériens ou les conférences évangéliques. La vérité est déterminée par la parole de Dieu, et lorsqu’il s’agit de Ses Commandements, Il donne une réponse claire.

Examiner d’autres passages qui traitent du même sujet

Pour la découvrir, il suffit d’utiliser un autre principe utile à la compréhension de la Bible : Examiner d’autres passages qui traitent du même sujet. Jésus-Christ déclara dans Jean 10 :35 que « l’Écriture ne peut être anéantie », ce qui signifie que la parole de Dieu ne se contredit pas. Par conséquent, si deux passages de la Bible parlent du même sujet, ils doivent tous deux se tenir dans la vérité.

Dans le cas des Dix Commandements, nous devrions nous interroger : Existe-t-il un autre passage, à part Deutéronome 5, qui énumère aussi les Dix Commandements ? Eh oui, il y en a bien un ! Les Dix Commandements sont aussi énumérés dans Exode 20. En fait, ce chapitre vient avant Deutéronome 5, et c’est le chapitre vers lequel la plupart des gens se tournent en premier lieu pour lire les Dix Commandements dans la Bible. Nous pouvons y lire la fin des Commandements au verset 17 : « Tu ne convoiteras point la maison de ton prochain ; tu ne convoiteras point la femme de ton prochain, ni son serviteur, ni sa servante, ni son bœuf, ni son âne, ni aucune chose qui appartienne à ton prochain. »

Remarquez une différence très importante par rapport à la façon dont Moïse formula ce commandement dans Deutéronome 5. Lorsque Dieu prononça ces paroles dans Exode 20, la partie concernant le fait de ne pas convoiter la femme de son prochain est placée à l’intérieur du reste du verset, soit après la partie concernant l’interdiction de convoiter la maison de son prochain !

Ainsi, lorsque Dieu énonça les Dix Commandements dans Exode 20, les mettait-Il accidentellement dans le mauvais ordre ? Après le 8ème commandement, est-Il passé sous silence le 9ème pour donner une partie du 10ème commandement, « tu ne convoiteras point la maison de ton prochain », et ensuite revenir au 9ème commandement, pour stipuler « tu ne convoiteras point la femme de ton prochain », pour ensuite revenir et terminer le 10ème. Non, c’est ridicule ! Si quelqu’un comprend les Dix Commandements, c’est bien l’Être divin qui les prononça à haute voix sur le mont Sinaï !

Ces deux listes, Exode 20 et Deutéronome 5, ne peuvent pas toutes les deux être justes si le commandement contre la convoitise est divisé en deux parties – convoiter la femme de son prochain et ensuite convoiter tout le reste. Elles ne fonctionnent que s’il n’y a qu’un seul commandement – le dixième commandement – contre la convoitise d’une chose quelconque appartenant à son prochain !

Quelle est donc la liste correcte des Dix Commandements ? Celle qui inclut un 2ème commandement explicite contre la fabrication et l’adoration des idoles et qui comporte un 10ème commandement intégral à l’encontre de la convoitise. Vous n’avez pas besoin de me croire sur parole. Prenez celle de l’apôtre Paul, qui résuma lui-même l’unique 10ème commandement en disant tout simplement : « tu ne convoiteras point » (Romains 7 :7 ; 13 :9).

Ainsi, si vous vous demandez qui connaît mieux les Dix Commandements, votre pasteur ou le Créateur de l’Univers qui les transmit à Son peuple sur le mont Sinaï, je m’en remettrai au Créateur !

Question n°3 : Hénoc et Élie sont-ils au ciel ?

Notre troisième question concerne deux célèbres personnages de la Bible : Hénoc et le prophète Élie. Dans le cas d’Hénoc, Genèse 5 nous livre un récit intéressant concernant cet ancien patriarche. Au beau milieu d’un grand nombre de pécheurs qui vivaient dans l’injustice, il est fait mention de ce personnage à partir du verset 21 :

« Hénoc, âgé de soixante-cinq ans, engendra Metuschélah. Hénoc, après la naissance de Metuschélah, marcha avec Dieu trois cents ans ; et il engendra des fils et de filles. Tous les jours d’Hénoc furent de trois cent soixante-cinq ans. Hénoc marcha avec Dieu ; puis il ne fut plus, parce que Dieu le prit » (Genèse 5 :21-24).

Les expressions « il ne fut plus » et « Dieu le prit » ont conduit beaucoup de gens à croire qu’Hénoc fut enlevé ici-bas et emmené au ciel. En fait, lorsque j’étais enfant, j’avais une Bible racontée aux enfants très populaire qui racontait sa version de l’histoire d’Hénoc et l’intitulait « L’homme qui fut emmené au ciel » ! Cette compréhension est renforcée aux yeux de beaucoup par le fait que le passage ne mentionne pas explicitement sa mort, et l’apôtre Paul, dans l’épître aux Hébreux, dit qu’Hénoc « fut enlevé pour qu’il ne voie point la mort » (Hébreux 11 :5).

À l’instar d’Hénoc, un autre personnage biblique est considéré par beaucoup comme étant au paradis, c’est le prophète Élie. Au chapitre 2 du livre de 2 Rois, nous lisons que le temps était arrivé pour Élie de passer la main à son protégé Élisée : « Comme ils continuaient à marcher en parlant, voici, un char de feu et des chevaux de feu les séparèrent l’un de l’autre, et Élie monta au ciel dans un tourbillon » (2 Rois 2 :11).

Une partie du défi posé par ces passages réside dans le fait que le langage est ambigu et ouvert à l’interprétation. Nulle part dans l’histoire d’Hénoc n’est précisé où il fut emmené, et rien ne dit explicitement et clairement qu’il soit mort. Dans le cas d’Élie, nous savons que la Bible parle de trois cieux : l’atmosphère au-dessus de nous, où les oiseaux volent et les nuages se déplacent ; l’espace sidéral, dans lequel les étoiles brillent ; puis ce que Paul appelle « le troisième ciel », le niveau spirituel dans lequel Dieu réside (2 Corinthiens 12 :2).

Chaque fois que le mot « ciel » est mentionné dans les pages de la Bible, il est essentiel de garder à l’esprit ces trois cieux différents et de déterminer, à partir du contexte, lequel s’applique au passage. De quel ciel s’agit-il ici en ce qui concerne le char d’Élie ? Ce n’est pas a priori évident. Tout cela nous amène à la question commune : « Hénoc et Élie sont-ils au ciel ? » C’est-à-dire, Hénoc et Élie vivent-ils toujours au ciel, en présence de Dieu et des anges ?

Utiliser les versets plus clairs pour expliquer ceux qui sont abigus

Les détails de ce qu’il est devenu d’Hénoc et d’Élie après leur disparition est un sujet plus vaste que nous n’avons le temps de traiter, mais la réponse à la question elle-même est en fait très facile – et elle implique un troisième principe fondamental qui est éminemment utile pour toute personne essayant de comprendre la Bible : Utiliser les versets plus clairs pour expliquer ceux qui sont ambigus.

Dans ce cas, les récits d’Hénoc et d’Élie comportent des ambiguïtés qu’il nous faut résoudre. Pourtant, il y a des passages très clairs qui sont beaucoup plus faciles à comprendre. Et ces passages ne laissent aucun doute sur la présence ou non d’Hénoc et d’Élie au ciel.

Examinons-en un – prononcé par nul autre que le Fils de Dieu Lui-même : Jésus-Christ ! S’adressant à un pharisien nommé Nicodème, qui croyait peut-être lui-même qu’Hénoc ou Élie étaient au ciel, Jésus fut très clair, disant dans Jean 3 :13 : « Personne n’est monté au ciel, si ce n’est celui qui est descendu du ciel, le Fils de l’homme qui est dans le ciel. »

Voilà ce qui est sorti de la bouche même de Jésus : personne n’est monté au ciel. Jésus-Christ, le Fils de l’Homme et le Fils de Dieu, est le seul homme à avoir traversé le ciel et la Terre. Il n’a pas dit « personne d’autre que deux » ou « personne d’autre qu’Hénoc et Élie ». Il a dit « personne ». Aucun doute, il ne laisse aucune place à nos deux amis de l’Ancien Testament.

D’ailleurs, nous avons mentionné plus tôt qu’Hénoc est mentionné dans l’épître aux Hébreux. Ce passage, Hébreux 11, est appelé par certains le chapitre des « héros de la foi », et Hénoc y est mentionné au verset 5. Mais plus loin, au verset 13, on nous dit très clairement ce qui est arrivé à tous ces « héros de la foi » : « C’est dans la foi qu’ils sont tous morts, sans avoir obtenu les choses promises. »

Ces « tous » incluraient Hénoc, huit versets plus tôt. En fait, sans aucun doute Hénoc et Élie sont morts… Romains 3 :23 affirme que « tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu » et Romains 6 :23 déclare que « le salaire du péché, c’est la mort ».

On pourrait en dire plus, mais quelle que soit l’explication sur laquelle nous pourrions spéculer concernant Hénoc et Élie, ces versets clairs nous limitent à ce qui doit être vrai : Hénoc et Élie sont jusqu’à présents bel et bien morts, en attente de leur récompense, et ne sont pas au ciel. Affirmer le contraire reviendrait à être en désaccord avec la déclaration de Jésus-Christ Lui-même. Les versets clairs de la Bible aident à expliquer ceux qui sont plus susceptibles d’être mal interprétés et incompris.

Les paroles de la vie éternelle

Aujourd’hui, nous avons répondu à trois questions qui laissent certains d’entre vous perplexes quant à ce que dit la Bible, et nous avons vu les réponses inspirées de Dieu à ces questions.

En ce qui concerne la personne que Caïn aurait bien pu épouser, nous avons vu qu’Adam et Ève eurent beaucoup d’enfants, y compris des filles, ce qui a facilement permis à Caïn d’avoir une sœur pour épouse.

En ce qui concerne la liste des Dix Commandements, nous avons vu que le fait de supprimer le troisième commandement sur les idoles et de diviser le dixième commandement sur la convoitise en deux commandements distincts constitue une violation de la parole divine.

Quant à Hénoc et Élie, nous avons déterminé que, non, ils ne sont pas montés au ciel. Nous croyons à Jésus-Christ quand Il dit être le seul à avoir parcouru à la fois le ciel et la Terre à l’heure actuelle. Mais plus que de répondre simplement à trois questions, nous avons également illustré trois principes solides que vous pouvez utiliser dans votre étude personnelle de la Bible :

  • Examiner le contexte autour du verset ou du passage.
  • Examiner d’autres passages qui traitent du même sujet.
  • [Et] Utiliser les versets plus clairs pour expliquer ceux qui sont ambigus.

L’étude de la Bible vaut le temps que vous y consacrez. Comme l’apôtre Pierre dit à Jésus-Christ après que son Maître eut délivré un message difficile à comprendre : « Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle » (Jean 6 :68).

Les paroles inspirées de la Bible sont justement cela : les paroles de la vie éternelle. Vos efforts pour les comprendre seront récompensés au-delà de vos rêves les plus fous !

Si vous voulez en savoir plus, n’oubliez pas de nous demander les 4 premières leçons de notre Cours de Bible gratuit en 24 leçons.


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