Rod McNair | Le Monde de Demain

Rod McNair

Des compétences générales pour réussir



Quelles valeurs transmettons-nous à la prochaine génération, en particulier à nos propres enfants ? Comment les préparons-nous à mener une vie réussie ?

Quatre questions relatives au baptême

Le baptême est-il nécessaire au salut ? Ou s’agit-il simplement d’un rituel légaliste ? Qui doit baptiser ? Avant tout, quel est le but du baptême ? Aujourd’hui, dans l’émission du Monde de Demain, nous allons nous plonger dans ce sujet et découvrir ce que dit la Bible sur ce point important.

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

Le baptême – une doctrine fondamentale

Le baptême est-il nécessaire au salut ? Ou s’agit-il simplement d’un rituel légaliste ? Qui doit baptiser ? Avant tout, quel est le but du baptême ?

Ce ne sont là que quelques-unes des nombreuses questions qui entourent le sujet du baptême. Certains considèrent le baptême comme une étape nécessaire au salut, d’autres comme une loi religieuse. Certains disent que n’importe qui peut baptiser, d’autres pensent que seuls les ecclésiastiques ordonnés doivent baptiser. Certains baptisent des nourrissons, alors que pour d’autres, le baptême est réservé aux adultes.

Existe-t-il un moyen de faire la lumière sur cette question ? Le sujet du baptême et la signification réelle qu’il revêt, pouvez-vous les comprendre ?

La réponse est affirmative. Aujourd’hui, dans l’émission du Monde de Demain, nous allons nous plonger dans ce sujet et découvrir ce que dit la Bible sur ce point important. Nous devons savoir comment séparer les traditions des hommes de la vérité biblique.

Rejoignez-nous aujourd’hui au Monde de Demain pour répondre à « Quatre questions relatives au baptême ». Je reviens tout de suite.

Bienvenue au Monde de Demain, où nous vous aidons à donner un sens à votre monde à travers les pages de la Bible.

De temps à autre, nous recevons des questions de téléspectateurs sur des sujets doctrinaux. Peu de sujets bibliques suscitent autant de divergences d’opinion que le baptême. Pourtant, le baptême est une doctrine fondamentale pour les chrétiens. Comme l’a noté l’auteur de l’épître aux Hébreux, dans Hébreux 6 :1-2 :

« C’est pourquoi, laissant les éléments de la parole de Christ, tendons à ce qui est parfait, sans poser de nouveau le fondement du renoncement aux œuvres mortes, de la foi en Dieu, de la doctrine des baptêmes, de l’imposition des mains, de la résurrection des morts, et du jugement éternel. »

Le baptême est donc important. Mais qu’entendons-nous exactement lorsque nous parlons de baptême ? Cela nous amène à la première question que nous examinerons aujourd’hui :

Question n°1 : Quel est le but du baptême ?

Pour répondre à cette question, nous devons d’abord comprendre le sens réel du verbe « baptiser ». Le verbe français « baptiser » n’est en fait qu’une forme francisée du verbe grec « baptizo », qui signifie « immerger » ou « submerger ». C’est le mot grec qui désigne le baptême dans le Nouveau Testament. En d’autres termes, à la base, « baptiser » signifie immerger, descendre dans et/ou sous l’eau. Cela peut vous surprendre si vous avez grandi dans une Église qui baptise par aspersion ou par effusion. Nous en verrons l’importance au fil de l’émission.

Tout d’abord, examinons un exemple littéral de la manière dont le baptême était pratiqué dans le Nouveau Testament. Prenons l’exemple de Philippe et de l’eunuque éthiopien :

« Comme ils continuaient leur chemin, ils rencontrèrent de l’eau. Et l’eunuque dit : Voici de l’eau ; qu’est-ce qui empêche que je ne sois baptisé ? Philippe dit : Si tu crois de tout ton cœur, cela est possible. L’eunuque répondit : Je crois que Jésus-Christ est le Fils de Dieu. Il fit arrêter le char ; Philippe et l’eunuque descendirent tous deux dans l’eau, et Philippe baptisa l’eunuque » (Actes 8 :36-38).

Remarquez que Philippe et l’eunuque sont tous deux descendus dans l’eau. Il y a donc eu immersion. En continuant, au verset 39 : « Quand ils furent sortis de l’eau, l’Esprit du Seigneur enleva Philippe, et l’eunuque ne le vit plus ».

Ils sont donc descendus dans l’eau, puis sont ressortis de l’eau. Il est clair qu’il s’agit d’une immersion totale. Pourquoi cela est-il important ? Eh bien, le baptême par immersion a une grande signification. Quelle est cette signification ? Au fond, le baptême symbolise la mort. Remarquez ce que l’apôtre Paul écrit dans Romains 6 :3 : « Ignorez-vous que nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, c’est en sa mort que nous avons été baptisés ? »

Lorsque nous sommes plongés sous l’eau, nous mourons au sens figuré. Nous devons laisser mourir le vieil homme en nous. Nous devons nous débarrasser de nos péchés passés, de nos habitudes, de nos façons de penser et d’agir. Nous sommes alors ressuscités hors de la tombe aquatique, prêts à apprendre une nouvelle voie de vie. Poursuivons avec Romains 6 :4 : « Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous aussi nous marchions en nouveauté de vie. »

Alors, que nous enseigne le baptême ? Eh bien, il nous apprend à faire mourir en nous l’homme charnel égoïste. C’est ce que nous devons faire lorsque nous sommes baptisés. Crucifier notre égo. Remarquez ce que Paul écrit dans Galates 2 :20, et je le lirai dans la version Nouvelle Bible Segond :

« Je suis crucifié avec le Christ : ce n’est plus moi qui vis, c’est le Christ qui vit en moi ; ma vie présente dans la chair, je la vis dans la foi du Fils de Dieu, qui m’a aimé et qui s’est livré lui-même pour moi » (Galates 2 :20, Nouvelle Bible Segond).

Si nous demandons le baptême, c’est que nous voulons être pardonnés de nos péchés. Et c’est vrai. Mais c’est bien plus que cela. Cela signifie que nous nous sommes repentis et voulons changer de vie. Nous voulons être différents. Par la puissance du sacrifice de notre Sauveur, Jésus-Christ, et par la réception du Saint-Esprit, nous pouvons devenir différents.

C’est pourquoi Jésus demanda à Ses apôtres de baptiser par immersion. Parce que l’immersion nous rappelle que nous sommes crucifiés avec le Christ et morts à notre passé. Cependant, le baptême seul – le simple fait d’accomplir la cérémonie – ne signifie pas que nous sommes réellement conquis par Dieu et soumis à Lui. Mais si nous laissons la façon de baptiser nous enseigner le but du baptême, cela peut changer notre vie. Cela nous amène à la question suivante :

Question n°2 : Le baptême n’est-il qu’un rituel légaliste ?

Certains considèrent que toute action accomplie par un chrétien pour obéir à Dieu est une forme de légalisme. Tout acte que vous devez faire, car requis pour le salut, contribue en quelque sorte à « gagner le salut ». Le baptême est-il donc un rituel « légaliste » ? Comme dans la réponse précédente, le baptême est bien plus qu’un simple acte physique. Il revêt une profonde signification spirituelle pour le chrétien, si nous nous repentons vraiment et si nous nous soumettons à Dieu.

Considérez une autre chose. Il y a aujourd’hui un nombre croissant de personnes dans le christianisme dominant qui disent que tout ce que nous devons faire pour être sauvés relève du « légalisme ». Mais si c’est vrai, si une personne n’a pas besoin d’observer les commandements de Dieu, alors elle peut vivre une vie de mensonge, de duperie, de vol et même de meurtre et être sauvée. Mais ce n’est pas ce que l’apôtre Jean écrit dans 1 Jean 3 :15 : « Quiconque hait son frère est un meurtrier, et vous savez qu’aucun meurtrier n’a la vie éternelle demeurant en lui. »

Ce n’est pas du légalisme que d’obéir aux commandements. C’est simplement faire ce que Dieu demande. Dieu n’accordera pas la vie éternelle à quelqu’un qui ne fait pas ce qu’Il dit.

La foi en notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ est absolument essentielle pour devenir un vrai chrétien. Nous devons avoir foi en Son sacrifice pour nos péchés. Nous devons développer une appréciation profonde de ce qu’Il a fait pour nous tous. Nous devons croire en Lui et invoquer Son Nom avec foi si nous voulons être sauvés de nos péchés. Comme l’écrit Paul dans Romains 10 :

« Si tu confesses de ta bouche le Seigneur Jésus, et si tu crois dans ton cœur que Dieu l’a ressuscité des morts, tu seras sauvé […] Car quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé » (versets 9, 13).

Alors, où intervient le baptême ? Eh bien, nous devons mettre ensemble toutes les Écritures concernant ce sujet. Nous ne pouvons pas élaborer une doctrine fondamentale autour d’un ou deux versets et laisser le reste de côté. Le baptême est-il donc nécessaire au salut, au même titre que la foi et la croyance ? C’est une bonne question. Laissons la plus grande autorité en la matière y répondre elle-même. Il s’agit, bien sûr, de Jésus-Christ notre Sauveur. Remarquez ce qu’Il dit dans Marc 16 :15-16, « Allez par tout le monde, et prêchez la bonne nouvelle à toute la création. Celui qui croira et qui sera baptisé [remarquez cela] sera sauvé, mais celui qui ne croira pas sera condamné. »

Que dit le Christ ? Celui qui croit et qui est baptisé sera sauvé. Or, le baptême en lui-même n’est pas une méthode magique et mystique pour obtenir la vie éternelle par le simple fait de se faire baptiser. Non, rien n’est plus éloigné de la vérité. En revanche, le baptême est une condition du salut, selon notre Sauveur. Mais pour qu’il soit efficace dans ce sens, il doit être accompagné de la repentance réelle, et de la foi et la confiance dans le sacrifice de Jésus-Christ pour nos péchés. Il doit également s’accompagner d’une profonde appréciation de Son rôle en tant que notre Sauveur et d’un engagement à Lui obéir en toutes choses.

Donc, non… le baptême n’est pas un rituel légaliste dénué de sens. C’est l’expression extérieure d’une conviction intérieure. En d’autres termes, si nous croyons réellement au nom du Christ et l’invoquons, nous confessons nos péchés et nous nous en repentons. Cela signifie que nous renonçons à pratiquer le péché et que nous prenons le chemin inverse. Nous changeons. Ensuite, dans la foi, nous obéissons à Jésus en tant que Seigneur et Maître, en conformant chaque aspect de notre vie à Lui et à Sa volonté.

Nous avons donc besoin de la foi et du baptême. Ce n’est pas l’un ou l’autre, mais l’un et l’autre ; les deux, en fait. En outre, nous devons premièrement nous repentir profondément de nos péchés. Enfin, nous avons besoin de l’imposition des mains pour recevoir le Saint-Esprit. Cela est expliqué dans Actes 2. Ce chapitre montre que Pierre prononça un sermon le Jour de la Pentecôte, disant à la foule qu’elle était coupable de la mort du Messie. Remarquez sa réponse dans Actes 2 :37 : « Après avoir entendu ce discours, ils eurent le cœur vivement touché, et ils dirent à Pierre et aux autres apôtres : Hommes frères, que ferons-nous ? »

Telle devrait être notre réaction lorsque nous réalisons que notre Sauveur est mort pour nos péchés, nous devrions avoir le cœur brisé, comme il est dit. Nous devrions être profondément émus. Nous devrions être prêts à écouter et à apprendre ce que Dieu veut que nous fassions. Ils eurent cette attitude humble. Remarquez la réponse de Pierre dans Actes 2 :38 : « Pierre leur dit : Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés ; et vous recevrez le don du Saint-Esprit. »

Vous croyez en votre Sauveur, vous déclarez de votre bouche qu’Il est votre Seigneur et Maître, puis vous agissez dans la foi. Vous vous repentez et vous vous faites baptiser par immersion et, dans la foi, vous recevez le Saint-Esprit par l’imposition des mains. Le baptême est le résultat de la repentance, la croyance et la foi. Il est l’expression extérieure d’une conviction intérieure.

Une autre question qui se pose parfois est la suivante :

Question n°3 : Qui devrait officier au baptême ?

Il y a beaucoup de confusion autour de cette question. Certains pensent que toute personne qui le souhaite peut officier au baptême. Certains croient même qu’ils peuvent s’autobaptiser ! Mais au lieu d’utiliser notre propre imagination, lisons la Bible elle-même. Examinons-la pour nous guider.

Lorsque Jésus ordonna à Ses disciples de prêcher l’Évangile, Il les envoya également guérir les malades, chasser les démons et baptiser. Mais qui était autorisé à le faire ? C’est ce qu’explique le livre des Actes des Apôtres. Philippe était un diacre ordonné. Nous le lisons dans Actes 6. Au chapitre 8, il se rendit en Samarie et prêcha le Christ. Il baptisa de nombreuses personnes, y compris Simon le magicien, qui semblait alors sincère et repentant.

Mais remarquez que seuls les apôtres avaient l’autorité d’imposer les mains pour recevoir le Saint-Esprit. Nous reprenons l’histoire dans Actes 8 :14-17 :

« Les apôtres, qui étaient à Jérusalem, ayant appris que la Samarie avait reçu la parole de Dieu, y envoyèrent Pierre et Jean. Ceux-ci, arrivés chez les Samaritains, prièrent pour eux, afin qu’ils reçoivent le Saint-Esprit. Car il n’était encore descendu sur aucun d’eux ; ils avaient seulement été baptisés au nom du Seigneur Jésus. Alors Pierre et Jean leur imposèrent les mains, et ils reçurent le Saint-Esprit. »

Ce n’est que lorsque les apôtres leur imposèrent les mains, dans la prière, que ces personnes reçurent le Saint-Esprit. C’est ainsi qu’on le reçoit. Il ne suffit pas de croire en son cœur. On se repent de ses péchés, en obéissant à Jésus-Christ, on demande Son pardon dans la foi, et ensuite on doit se faire baptiser pour la rémission des péchés. Puis, on vous impose les mains pour que vous receviez le Saint-Esprit.

Simon le magicien l’avait très bien compris. Il offrit donc de l’argent aux apôtres pour qu’il ait aussi cette autorité. Bien sûr, les apôtres refusèrent.

Donc qui doit baptiser ? Comme les apôtres, ceux qui ont été dûment ordonnés au ministère de Jésus-Christ.

Bien sûr, à la question « Puis-je me baptiser moi-même ? », la réponse est clairement non. La Bible ne mentionne aucun cas où quelqu’un se serait baptisé lui-même. Se baptiser soi-même irait à l’encontre du principe selon lequel il faut quelqu’un qui a déjà remis sa vie à Dieu et qui a été ordonné dans le ministère pour baptiser autrui. Il serait contradictoire de dire que quelqu’un est autorisé à se baptiser lui-même. C’est purement le fruit de l’imagination humaine, et non de l’instruction donnée par Jésus-Christ. Cela nous amène à la question peut-être la plus importante de toutes :

Question n°4 : Pourquoi se faire baptiser à vrai dire ?

Nous avons discuté du but du baptême, du fait qu’il ne s’agit pas seulement d’un rite légaliste et qu’il ne doit être pratiqué que par ceux qui sont autorisés à procéder au baptême. Mais avant tout, pourquoi avons-nous besoin d’être baptisés ? Eh bien, nous avons tous péché. Nous trouvons cela dans Romains 3 :23. Remarquez ce que Paul a écrit : « Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu ». Nous avons tous mérité la peine de mort par nos péchés. C’est ce que l’on trouve dans Romains 6 :23 : « Car le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don gratuit de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur. »

Alors, que faire ? Sommes-nous laissés sans espoir, dans l’attente de la mort éternelle, pour ne plus jamais vivre ? Jésus-Christ est venu ici-bas pour vivre une vie humaine puis mourir pour les péchés de toute l’humanité. Cela signifie qu’Il est mort pour vous, pour moi et pour tous les autres êtres humains qui ont vécu ou qui vivront un jour.

Nous avons donc la possibilité d’obtenir le pardon de nos péchés. Mais ce n’est pas une grâce bon marché que nous recevons simplement en éprouvant un sentiment dans notre cœur, ou en exprimant de bonnes paroles par nos lèvres. Non, il faut un changement profond et transformateur dans notre vie. Nous devons comprendre que nous avons enfreint la loi éternelle de Dieu et qu’à cause de cela, nous encourons la peine de mort. Nous devons comprendre que nous méritons la peine de mort par nos transgressions, et que notre Sauveur a payé l’amende de nos péchés à notre place.

Ensuite, nous devons nous engager à vivre selon la loi royale de Dieu, la loi de la liberté, comme mentionné dans Jacques 2 :8-12. Il ne s’agit pas de supprimer la loi de Dieu. Il s’agit plutôt d’être délivré de la peine encourue pour l’avoir enfreinte et d’apprendre à obéir à la loi de Dieu avec l’aide de Son Saint-Esprit.

Une partie de ce processus consiste à accomplir, dans la foi, un véritable baptême chrétien. Lisons ce que Jésus dit à Ses disciples après Sa résurrection, avant de remonter vers Son Père :

« Jésus, s’étant approché, leur parla ainsi : Tout pouvoir m’a été donné dans le ciel et sur la terre. Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit » (Matthieu 28 :18-19).

Jésus dit que nous sommes baptisés au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Certains y voient une contradiction avec d’autres passages qui disent que nous devons être baptisés au nom de Jésus-Christ. Mais il n’y a pas de contradiction. Oui, nous devons faire toutes choses, dans notre vie, en tant que chrétiens vraiment repentis, au nom de Jésus-Christ. C’est ce que Paul écrivit dans Colossiens 3 :17 : « Et quoi que vous fassiez, en parole ou en œuvre, faites tout au nom du Seigneur Jésus ».

Notre vie entière doit être soumise à Jésus-Christ en tant que Seigneur et Maître. Nous devons être baptisés en Son nom, par Son autorité, par ceux qui sont habilités et ordonnés pour le faire.

Mais que signifie être baptisé « dans le » ou « au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit » ? Non, il ne s’agit pas d’une trinité. Le Saint-Esprit n’est pas une troisième entité divine, mais la puissance même de Dieu. Le Père et le Fils forment la famille divine. Dieu nous donne la possibilité de naître dans Sa famille divine lors de la résurrection. Pensez-y. Nous ne serons pas des sortes d’anges. Nous ne serons pas des esprits sans forme. Nous serons dans la famille de Dieu.

C’est pourquoi nous devons nous repentir de nos péchés et exprimer notre foi en Jésus-Christ. C’est pourquoi nous nous faisons baptiser pour exprimer notre foi et notre obéissance, parce que nous nous préparons à faire partie de la famille de Dieu. Les Écritures montrent que l’Église épousera le Christ à Son retour. Le saviez-vous ?

« Réjouissons-nous, soyons dans l’allégresse, et donnons-lui gloire ; car les noces de l’Agneau sont venues, son épouse s’est préparée, et il lui a été donné de se revêtir d’un fin lin, éclatant, pur ; car le fin lin, ce sont les œuvres justes des saints. » (Apocalypse 19 :7-8)

Nous nous préparons à épouser le Christ. En d’autres termes, au moment du baptême, nous concluons une alliance de mariage. Nous nous engageons auprès de notre Sauveur à être toujours fidèles, loyaux et engagés envers Lui. Pas seulement pour toute une vie, mais pour toute l’éternité.

Certains demandent s’il faut baptiser des enfants, voire des nourrissons. Mais si on comprend qu’un candidat au baptême s’apprête à entrer dans une alliance de mariage spirituel, on comprend que ce n’est pas une décision pour les enfants. Ils ne sont pas encore en mesure de comprendre pleinement des questions telles que le péché, la repentance et la foi pour prendre ce genre d’engagement. Ils n’ont pas encore atteint l’âge de la maturité. Même dans la société, nous n’attendons pas des enfants qu’ils prennent des décisions d’adultes, des décisions qui engagent leur vie, avant d’avoir atteint un certain âge et une certaine maturité. Ou du moins, nous ne devrions pas le faire !

Une alliance avec notre Créateur pour toute l’éternité

Alors, pourquoi se faire baptiser en premier lieu ? Le baptême c’est le moment où nous concluons une alliance avec notre Créateur pour Le suivre quoi qu’il arrive. Il va bien au-delà d’un simple rituel légaliste ou d’une cérémonie vide de sens. Il ne faut pas s’y engager à la légère. C’est une alliance avec notre Créateur, pour être à Lui, pour l’éternité.

Peut-être êtes-vous à la croisée des chemins dans votre vie. Peut-être écoutez-vous nos messages dans l’émission Le Monde de Demain, et que vous reconnaissez qu’ils correspondent aux Écritures ? Peut-être êtes-vous arrivé à un point de votre vie où vous êtes fatigué de suivre votre propre voie et où vous voulez vous engager à vivre selon la voie divine.

Prenez contact avec nous. Le Monde de Demain est parrainé par l’Église du Dieu Vivant. Nous avons des représentants dans le monde entier qui peuvent vous aider à comprendre ce qu’est le baptême.

Ne vous leurrez pas, le baptême n’est pas une simple décision rapide. Il ne s’agit pas d’être immergé et de cocher la case sur votre liste. Il ne s’agit pas non plus d’un moyen rapide de « se mettre en règle avec Dieu » et de poursuivre joyeusement son propre chemin. Nos représentants vous expliqueront que le baptême est le point de départ d’un tout nouveau mode de vie. Il s’agit de vaincre le péché, de se soumettre à Dieu et de s’engager à Lui obéir en toutes choses, dans la foi et la croyance. Il s’agit de faire partie du corps du Christ, de Son Église. Il s’agit d’être appelé par le Père et de répondre à cet appel. Comme Jésus l’expliqua dans Jean 6 :44 : « Nul ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire ; et je le ressusciterai au dernier jour. »

Si vous voulez en savoir plus, n’oubliez pas d’obtenir votre exemplaire gratuit de notre brochure Devriez-vous être baptisé ?


Les surprises de Noël

Le matin de Noël, pour de nombreux enfants du monde occidental, est le point culminant de l’année. Mais la cérémonie d’ouverture des cadeaux de Noël est-elle à la hauteur des attentes ? Réfléchissez-y. Noël n’est-il pas en général un peu comme un cadeau décevant ? Lorsque vous ouvrez le paquet, qu’y a-t-il à l’intérieur ? Ce que vous espériez est-il là ? Nous répondrons à cette question aujourd’hui au Monde de Demain, en dévoilant la vérité sur cette fête populaire.

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

Qu’y a-t-il à l’intérieur de Noël ?

Le matin de Noël, pour de nombreux enfants du monde occidental, est le point culminant de l’année. Ils bondissent du lit pour découvrir ce que le Père Noël leur a apporté cette année. Ils dévalent les escaliers, impatients, imaginant les nouveaux jouets qui les attendent. Ils les voient sous le sapin de Noël. Ils sont là : des cadeaux soigneusement empilés, enveloppés d’un emballage rouge et vert, qui attendent que les enfants découvrent ce qu’ils contiennent.

Quoi de plus excitant que ce rituel annuel de Noël ?

Tout le monde aime les surprises. Les enfants du monde occidental attendent avec impatience le moment palpitant du jour de Noël : L’instant tant attendu de l’ouverture des cadeaux.

Mais la cérémonie d’ouverture des cadeaux de Noël est-elle à la hauteur des attentes ? Les cadeaux répondent-ils vraiment aux souhaits et aux rêves de ces garçons et de ces filles ? Ou bien, après quelques minutes ou quelques heures passées à jouer avec un nouveau jeu ou une nouvelle poupée, la nouveauté s’estompe-t-elle ? Ou encore, la déception est-elle immédiate lorsqu’un jeu électronique attendu se révèle être des stylos ou des crayons ? Malheureusement, trop souvent, l’anticipation du cadeau est plus grande que l’objet réel.

Mais réfléchissez-y. Noël n’est-il pas en général un peu comme un cadeau décevant ? Il est tout en lumière, coloré, attrayant et attirant. Mais lorsque vous ouvrez le paquet, qu’y a-t-il à l’intérieur ? Ce que vous espériez est-il là ?

Nous répondrons à cette question aujourd’hui au Monde de Demain, en dévoilant la vérité sur cette fête populaire. Préparez-vous, car je vais vous donner l’occasion de demander notre brochure gratuite offerte aujourd’hui, Noël est-il chrétien ?

Rejoignez-moi donc aujourd’hui au Monde de Demain, alors que nous déballons quelques surprises de Noël. Je reviens tout de suite.

Bienvenue au Monde de Demain, où nous vous aidons à donner un sens à votre monde à travers les pages de la Bible.

Noël est l’une des fêtes les plus attendues du monde occidental. Pour beaucoup, c’est une période joyeuse et c’est particulièrement amusant pour les enfants ! Des millions de garçons et de filles se lèvent le matin de Noël, s’attendant avec joie à trouver des cadeaux sous l’arbre de Noël.

L’un des aspects les plus populaires de Noël est l’offre de cadeaux. Tout le monde aime recevoir un cadeau. C’est peut-être ce qui rend Noël si populaire auprès des enfants.

Mais tout comme les enfants peuvent être découragés lorsqu’ils reçoivent des chaussettes ou un pull au lieu du dernier jeu électronique ou d’un nouveau chiot, Noël est également rempli de surprises désagréables pour les adultes. Certaines sont même choquantes.

Dans notre émission d’aujourd’hui, nous allons parler de quelques surprises de Noël.

Surprise n°1 : Noël n’est pas du tout chrétien

Noël est censé être la célébration de la naissance du Christ. Pourtant, il est constitué de nombreuses coutumes qui trouvent leur origine dans d’anciennes traditions païennes. Comme l’écrit l’auteur Desmond Morris dans son livre L’observance de Noël : « Pratiquement rien de ce que nous faisons pendant les festivités de Noël n’a le moindre rapport avec le christianisme, et encore moins avec la naissance de l’enfant Jésus » (Christmas Watching, Desmond Morris, p. 2, 1992).

En clair, les premiers chrétiens ne fêtaient pas Noël. C’est un fait reconnu par toutes les sources dignes de foi. Même ceux qui observent cette fête avec une grande ferveur reconnaissent ce fait. Remarquez cette déclaration de l’Encyclopédie catholique :

« Noël ne faisait pas partie des premières fêtes de l’Église. Irène et Tertullien l’omettent dans leurs listes de fêtes ; Origène […] affirme […] que dans les Écritures, seuls les pécheurs célèbrent leurs anniversaires, mais pas les saints » (“Christmas”, The Catholic Encyclopedia, vol. 3, p. 724. 1907).

L’Église originelle n’a jamais célébré Noël. C’est une surprise pour certains, surtout pour une fête qui est censée être l’une des plus importantes du calendrier chrétien. En 350 apr. J.-C., le pape Jules 1er a proclamé le 25 décembre comme date de naissance du Christ. Mais avant cela, pratiquement tous les mois de l’année avaient été suggérés, par un enseignant ou un autre, comme étant le mois de la naissance du Christ.

C’est ce que l’on trouve dans le livre The Pageantry of Christmas, à la page 10, édité par Stanley Fillmore. Selon les preuves bibliques, il est impossible que le 25 décembre fût l’anniversaire du Christ. Adam Clarke, l’éminent historien biblique du 19ème siècle, a expliqué dans sa discussion de Luc 2 que les bergers et leurs troupeaux n’auraient pas pu être dans les champs à la fin du mois de décembre, car c’était la saison froide et pluvieuse dans l’ancien Israël (Clarke’s Commentary, Vol. 5, p. 370).

Ainsi, l’histoire que des millions d’enfants apprennent chaque année est absolument fausse. Noël n’est pas du tout chrétien. Même les détails de la naissance du Christ sont tordus lorsqu’ils sont racontés dans le récit de Noël. Par exemple, les mages venus d’Orient n’ont pas rendu visite à Jésus en tant que bébé dans une mangeoire. Luc 2 décrit un ange annonçant aux bergers qu’ils trouveraient le Messie nouvellement né sous la forme d’un « enfant emmailloté et couché dans une crèche » (verset 12), mais lorsque les mages sont venus chercher le « roi des Juifs » (Matthieu 2 :2), Jésus était déjà un jeune enfant et vivait dans une maison (versets 9, 11). Au moment de la visite des mages, le Christ devait avoir près de deux ans (verset 16).

De surprise en surprise. On pourrait penser qu’une fête chrétienne majeure découle de l’histoire de l’Église et de la Bible. Mais s’agissant de Noël, on serait dans l’erreur.

Qu’en est-il du mythe du Père Noël ? Dans le monde anglo-saxon, le Père Noël joue un rôle prépondérant. Combien d’enfants s’endorment la veille de Noël en rêvant aux jouets fantastiques que le Père Noël déposera au pied du sapin lors de sa chevauchée nocturne dans le ciel ?

Avez-vous grandi en croyant au Père Noël ? Vous souvenez-vous du moment où vous avez appris que le Père Noël n’existait pas ? Étiez-vous perplexe et même effondré que quelqu’un – même vos propres parents – vous ait menti ? Cela me rappelle une histoire survenue il y a quelques années, lorsqu’un disc-jockey matinal de la station WBAB-FM à Babylon, dans l’État de New York, révéla à ses jeunes auditeurs que le Père Noël n’existait pas. Des mères et des pères indignés s’en plaignirent à la station, et le disc-jockey, John Parise, fut contraint de s’excuser. Pourtant, ce qu’il avait dit était vrai.

Quelle surprise désagréable que de découvrir que les personnes en qui l’on a le plus confiance nous ont menti. Dans un article publié par Newsday, le 23 décembre 2004, la professeure Cyndy Scheibe a souligné ce qui suit :

« Qui vous dit que le Père Noël n’existe pas ? C’est généralement quelqu’un que vous ne connaissez pas ou quelqu’un qui n’est pas particulièrement digne de confiance, comme votre ennuyeux grand frère… Et qui vous dit qu’il existe ? Des personnes en qui vous avez confiance » (“Why Santa Matters”, Newsday, 23 décembre 2004).

Ainsi, l’une des mauvaises surprises de Noël, c’est que celle-ci est basée sur des mythes et des légendes qui n’ont rien à voir avec la Bible ou les enseignements du Christ. Noël n’est pas du tout chrétien.

Mais la plupart des gens se disent : « Où est le problème ? Après tout, l’origine de Noël importe-t-elle, tant que nous l’observions pour honorer le Christ ? » Cela nous amène à notre deuxième surprise de Noël :

Surprise n°2 : la façon dont nous adorons Dieu est importante pour Lui

Vous pourriez dire : « Arrêtez tout de suite. Je sais que les origines de Noël sont un peu louches, un peu suspectes, mais Dieu s’en soucie-t-Il vraiment ? » Restez avec moi et voyons ce qu’il en est.

À l’époque de l’ancien Israël, lorsque Dieu fit sortir Son peuple d’Égypte, Il lui donna des instructions spécifiques sur la manière de L’adorer. Les Dix Commandements constituent la base de Ses instructions. Mais Dieu donna également beaucoup d’autres directives qui en découlent, y compris l’ordre de ne pas L’adorer à l’aide de pratiques païennes. Remarquez l’une de ces instructions :

« Lorsque l’Éternel, ton Dieu, aura exterminé les nations que tu vas chasser devant toi, lorsque tu les auras chassées et que tu te seras établi dans leur pays, garde-toi de te laisser prendre au piège en les imitant, après qu’elles auront été détruites devant toi. Garde-toi de t’informer de leurs dieux et de dire : Comment ces nations servaient-elles leurs dieux ? Moi aussi, je veux faire de même. Tu n’agiras pas ainsi à l’égard de l’Éternel, ton Dieu » (Deutéronome 12 :29-31).

Remarquez que Dieu ne leur dit pas simplement : « N’adorez pas les dieux païens de ceux qui vous entourent. » Non, Il déclara : « Ne m’adorez pas, moi, le vrai Dieu, avec les formes païennes d’adoration de ceux qui vous entourent. »

Pensez-y. C’est exactement ce que l’on fait aujourd’hui avec Noël. D’anciens symboles et formes antérieurs au christianisme sont utilisés au nom de Jésus-Christ. Cela est grave pour Dieu. Plus tard dans l’histoire d’Israël, le prophète Jérémie fut plus précis :

« Ainsi parle l’Éternel : N’imitez pas la voie des nations, et ne craignez pas les signes du ciel, parce que les nations les craignent. Car les coutumes des peuples ne sont que vanité. On coupe le bois dans la forêt ; la main de l’ouvrier le travaille avec la hache ; on l’embellit avec de l’argent et de l’or, on le fixe avec des clous et des marteaux, pour qu’il ne branle pas » (Jérémie 10 :2-4).

Comment pourrait-on être plus clair ? Le principe biblique est de ne pas mélanger les religions du monde avec celle du vrai Dieu. La façon dont nous l’adorons importe à Dieu.

Remarquez ce que le Christ dit à la Samaritaine au puits. Soit dit en passant, les Samaritains étaient réputés pour mélanger des éléments de la vraie religion avec des pratiques idolâtres. C’est exactement ce que Dieu interdit expressément. C’est l’une des raisons pour lesquelles les Juifs n’entretenaient pas de relations avec eux.

« L’heure vient, et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité ; car ce sont là les adorateurs que le Père demande. Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l’adorent l’adorent en esprit et en vérité. » (Jean 4 :23-24).

Réfléchissez-y. Comment le fait de célébrer Noël peut-il être considéré comme une adoration de Dieu en esprit et en vérité ? Jésus nous dit comment L’adorer, Lui et le Père, selon la vérité, comme le soulignent les Écritures.

Mais Jésus va plus loin. Il explique qu’il ne suffit pas de proclamer Son nom. Nous devons obéir à Ses Commandements et à ceux du Père, et non aux traditions des hommes. Remarquez ce qu’Il dit aux pharisiens :

« Il leur répondit : Et vous, pourquoi transgressez-vous le commandement de Dieu au profit de votre tradition ? […] Hypocrites, Ésaïe a bien prophétisé sur vous, quand il a dit : Ce peuple m’honore des lèvres, mais son cœur est éloigné de moi. C’est en vain qu’ils m’honorent, en enseignant des préceptes qui sont des commandements d’hommes » (Matthieu 15 :3, 7-9).

En d’autres termes, pour traduire cela en langage courant, Jésus dit : « Ne m’adorez pas au gré de vos convictions, en croyant que tant que le nom de Jésus est invoqué, cela est acceptable. La façon dont vous m’adorez m’importe ». Comment la célébration d’une ancienne fête, les Saturnales, peut-elle répondre à ce que dit le Christ ? Surtout quand nous voyons que l’Église originelle n’a jamais célébré cette fête ?

Nous devons rechercher non pas notre propre raisonnement, mais ce que Dieu veut. La volonté divine, et non ce que font nos amis, ou ce que nos grands-parents ou nos parents nous ont appris. Nous ne devons pas craindre de déranger ceux qui nous entourent. Certains n’apprécieront pas que nous suivions la vérité courageusement. Mais à qui cherchons-nous à plaire ? Au monde ou à notre Sauveur ? Beaucoup sont choqués de lire certaines des paroles mêmes du Christ, comme celles dans Matthieu 10 :

« Ne croyez pas que je sois venu apporter la paix sur la terre ; je ne suis pas venu apporter la paix, mais l’épée. Car je suis venu mettre la division entre l’homme et son père, entre la fille et sa mère, entre la belle-fille et sa belle-mère ; et l’homme aura pour ennemis les gens de sa maison. Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi n’est pas digne de moi, et celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi n’est pas digne de moi ; celui qui ne prend pas sa croix, et ne me suit pas, n’est pas digne de moi » (versets 34-38).

En d’autres termes, il est difficile d’obéir vraiment à Dieu dans ce monde, parce que tant de gens vont dans le sens contraire. Mais si vous regardez cette émission, si vous cherchez la vérité et si vous comprenez ce que vous entendez, vous pouvez faire un pas dans la foi. Vous pouvez décider dans votre cœur : « Je vais suivre la vérité quoi qu’il arrive. Je vais ouvrir ce livre et découvrir ce que Dieu me dit vraiment de faire. »

Soyez donc courageux. Avancez dans la foi. Décidez de vraiment chercher Dieu et de Lui obéir, et Il vous bénira pour cela. La façon dont nous L’adorons est importante pour Dieu.

Mais si nous ne devons pas célébrer d’anciens rituels idolâtres en l’honneur du Christ, quels sont les jours que nous devons célébrer ? Dans ce segment, nous allons déballer la troisième surprise de Noël.

Surprise n°3 : la Bible révèle les Fêtes bibliques que les chrétiens doivent respecter

Quelles sont-elles ? Elles sont énumérées dans la Bible. Vous avez peut-être entendu parler de certaines d’entre elles. Mais vous avez peut-être supposé qu’elles étaient des fêtes juives. Il peut également être surprenant de constater qu’elles figurent dans le Nouveau Testament. Les chrétiens du Nouveau Testament du premier siècle comprenaient et observaient ces Fêtes. Alors, quelles sont-elles ?

Il y a d’abord la Pâque du Nouveau Testament. Elle a lieu au printemps, généralement au début du mois d’avril. La Pâque nous rappelle que Jésus remplit le rôle de l’Agneau de Dieu, immolé pour nos péchés. C’est pourquoi la Pâque est importante pour les chrétiens. Comme le dit Paul dans 1 Corinthiens 5 :7 : « car Christ, notre Pâque, a été immolé. »

En d’autres termes, la Pâque chrétienne est la première étape cruciale du plan divin, qui consiste à apporter la rédemption à l’humanité pécheresse. La Pâque était observée par les premiers chrétiens, même ceux qui n’étaient pas Juifs.

Vient ensuite la Fête des Pains sans Levain. Elle suit immédiatement la Pâque. La Fête des Pains sans Levain nous enseigne que nous devons changer et croître. Le sacrifice du Christ nous libère, mais nous ne devons pas continuer à vivre dans le péché. Nous devons résister au péché et apprendre un nouveau mode de vie, avec l’aide de Dieu. Comme le dit aussi Paul dans 1 Corinthiens 5 :8 : « Célébrons donc la fête, non avec du vieux levain, non avec un levain de malice et de méchanceté, mais avec les pains sans levain de la pureté et de la vérité. »

La troisième Fête du calendrier des Fêtes dans le Nouveau Testament est la Fête des prémices. Dans le Nouveau Testament, elle est appelée la Pentecôte, ce qui signifie « cinquantième ». La Pentecôte a lieu entre la fin du mois de mai et la mi-juin.

Au Moyen-Orient, en Terre sainte, c’était l’époque du début de la récolte du blé. Pour les chrétiens du Nouveau Testament, la Pentecôte est le jour de l’an 31 de notre ère où le Saint-Esprit fut déversé sur l’Église originelle :

« Le jour de la Pentecôte, ils étaient tous ensemble dans le même lieu. Tout à coup il vint du ciel un bruit comme celui d’un vent impétueux et il remplit toute la maison où ils étaient assis » (Actes 2 :1-2).

C’était le début de l’Église de Dieu du Nouveau Testament. C’était le début des « prémices » du salut. En Terre sainte, la plus grande récolte a lieu plus tard, à la fin de l’été. Ce que nous apprend cette Fête, c’est que Dieu n’appelle pas tout le monde aujourd’hui, mais seulement un petit groupe de prémices, la moisson précoce. La multitude des autres auront leur opportunité plus tard.

Avez-vous déjà entendu parler de la Pâque du Nouveau Testament, de la Fête des Pains sans Levain et de la Pentecôte ? Savez-vous que les chrétiens du Nouveau Testament devaient célébrer ces Fêtes ? Cela peut vous surprendre. Mais au lieu de Noël et d’autres fêtes populaires, ce sont les Fêtes bibliques que les chrétiens doivent célébrer.

Le Jour saint suivant, ou Jour de Fête, s’appelle la Fête des Trompettes. La Fête des Trompettes a lieu entre fin septembre et début octobre dans le calendrier romain. Elle représente prophétiquement le retour triomphal de Jésus-Christ. Il séjournera sur Terre une seconde fois. Mais cette fois-ci, Il viendra avec puissance et gloire, au cours d’une période de guerre, de misère et de destruction. Pour en savoir plus, regardez notre émission intitulée « Qu’est-ce que la Fête des Trompettes ? ».

Après la Fête des Trompettes vient le Jour des Expiations. Le Jour des Expiations a également lieu entre fin septembre et/ou début à mi-octobre. Il représente la purification de l’humanité du péché. Il identifie la source de ce péché, le diable, qui sera mis à l’écart. Le Jour des Expiations, était tenu en haute estime par les chrétiens du Nouveau Testament au premier siècle, comme nous le constatons dans Actes 27 :7. Dans ce passage, Luc décrit les périples de Paul et de ses compagnons de route sur la mer Méditerranée :

« Nous passâmes au-dessous de l’île de Crète, du côté de Salmone. Nous la côtoyâmes avec peine, et nous arrivâmes à un lieu nommé Beaux-Ports, près duquel était la ville de Lasée. Un temps assez long s’était écoulé, et la navigation devenait dangereuse, car l’époque même du jeûne était déjà passée » (Actes 27 :7-9).

La Bible du Semeur le traduit de la manière suivante : « car l’époque du grand jeûne d’automne était déjà passée » (Actes 27 :9). Comment devons-nous comprendre cela ? Le Jour des Expiations a généralement lieu à la fin du mois de septembre ou au début ou à la mi-octobre. Après cette période, la navigation sur la Méditerranée est houleuse et dangereuse. Mais l’auteur, Luc, utilisa le Jour des Expiations comme un repère temporel que son auditoire devait connaître, même les chrétiens d’origine païenne. Pourquoi s’intéresseraient-ils au Jour des Expiations, à moins qu’ils ne le célébraient encore des années après la fondation de l’Église, en l’an 31 de notre ère ?

La Fête biblique suivante est la Fête des Tabernacles. En bref, la Fête des Tabernacles est une période de sept jours qui tombe généralement entre le début et la fin du mois d’octobre et qui préfigure mille ans de paix, de prospérité et d’abondance sur Terre.

C’est encore à venir mais c’est pour bientôt. Jésus-Christ régnera personnellement sur la Terre. Toute l’humanité – ceux qui survivront à la grande tribulation et au Jour du Seigneur – jouira des avantages et des bénédictions de la vie sous le règne de Jésus-Christ.

Cela nous amène au dernier des Jours saints bibliques de Dieu. C’est ce qu’on appelle le Dernier Grand Jour. Il succède à la Fête des Tabernacles et représente le moment de la résurrection générale. C’est le moment où la grande majorité des milliards de personnes n’ayant eu l’opportunité de recevoir le salut sera ressuscitée et aura alors une véritable opportunité. Ce jour est pour eux. Cela se passera après les mille ans. Leur entendement sera ouvert, l’Esprit de Dieu sera mis à leur disposition et la vie éternelle leur sera offerte.

Les chrétiens d’aujourd’hui doivent célébrer les mêmes Fêtes bibliques

Ce sont les Fêtes que l’on trouve dans le Nouveau Testament. Contrairement à Noël, aux Pâques et à d’autres fêtes populaires, ce sont les Fêtes que l’on trouve dans la Bible et qui étaient célébrées par l’Église originelle du Nouveau Testament. C’est pourquoi les chrétiens d’aujourd’hui devraient aussi les célébrer.

Dans 1 Rois 18 :21, nous lisons le célèbre récit du prophète Élie et de son affrontement avec les prophètes de Baal : « Alors Élie s’approcha de tout le peuple, et dit : Jusqu’à quand clocherez-vous des deux côtés ? Si l’Éternel est Dieu, allez après lui ; si c’est Baal, allez après lui ! ». Dieu nous livre le même message aujourd’hui.

Dieu veut que nous rejetions les traditions du monde qui n’ont de nom que le Christ. Il nous demande de respecter les Jours saints bibliques qu’Il sanctifia. Il nous ordonne de l’adorer en esprit et en vérité avec d’autres chrétiens sincères qui célèbrent eux aussi cette vérité précieuse. Nous espérons et prions pour que vous en fassiez partie.


Le christianisme est-il dangereux ?

Le christianisme est-il dangereux ? Cette question peut sembler absurde car le christianisme prône l’amour du prochain, le fait de « tendre l’autre joue » et de faire preuve de miséricorde envers ses ennemis. Comment cela pourrait-il être dangereux ? Rejoignez-nous donc dans cet épisode du Monde de Demain pour répondre à la question : Le christianisme est-il dangereux ?

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

Détester le christianisme est devenu la dernière mode

Le christianisme est-il dangereux ? Cette question peut sembler absurde car le christianisme prône l’amour du prochain, le fait de « tendre l’autre joue » et de faire preuve de miséricorde envers ses ennemis. Comment cela pourrait-il être dangereux ?

Pourtant, ces dernières années, l’idée fait son chemin que les traditions chrétiennes ancestrales ne seraient pas bénéfiques pour la société. Si vous êtes né(e) il y a quelques décennies, vous avez probablement remarqué cette évolution choquante – et cela est choquant. Après tout, si le message de Jésus enseigne la miséricorde, l’amour et la bienveillance à l’égard de notre prochain, comment ce christianisme se transforme-t-il en ennemi ?

Selon cette idée, le christianisme n’est ni inclusif, ni compatissant, ni en phase avec son temps, ni du « bon côté de l’Histoire ». La liste des critiques est longue. Cependant, les traditions issues de la Bible constituent depuis des siècles l’ossature de la civilisation occidentale. Alors, que se passe-t-il ?

Les changements culturels ne se produisent pas du jour au lendemain, ni dans n’importe quelles circonstances. Les évolutions spectaculaires que nous observons dans la société ont des raisons et il y a une raison pour laquelle détester le christianisme est devenu la dernière mode.

Que devons-nous penser de cette tendance ? Pourquoi se produit-elle ? Surtout, que devons-nous faire à ce sujet ? Les réponses pourraient vous surprendre.

Dans l’émission d’aujourd’hui, nous chercherons ces réponses. D’ici quelques minutes, au cours de l’émission, je vous donnerai l’occasion de demander l’offre gratuite d’aujourd’hui, Le christianisme contrefait de Satan.

Rejoignez-nous donc dans cet épisode du Monde de Demain pour répondre à la question suivante : Le christianisme est-il dangereux ?

À tout de suite.

Que faire lorsqu’il devient de plus en plus risqué de pratiquer vos croyances ?

Bienvenue au Monde de Demain, où nous vous aidons à donner un sens à votre monde à travers les pages de la Bible.

Bien que certains considèrent le christianisme comme étant dangereux, il ne fait aucun doute que cette religion elle-même est attaquée. Environ 2,4 milliards de personnes dans le monde se disent chrétiennes, dont 365 millions vivent dans une cinquantaine de pays où elles subissent « des niveaux élevés de persécution ou de discrimination », selon la revue Christianity Today (“The 50 Countries Where It’s Hardest to Follow Jesus in 2024”, ChristianityToday.com, 17 janvier 2024).

Il est facile d’oublier cette réalité pour ceux qui vivent confortablement dans le monde occidental, loin de ces persécutions. Nous jouissons d’une plus grande liberté. Mais certains signes montrent que ces libertés s’amenuisent, même dans le monde occidental. Une persécution accrue se profile-t-elle à l’horizon ?

En Finlande, une ex-députée du Parlement est passée devant un tribunal en 2022 pour avoir tenu des propos considérés « haineux », issus de la Bible. Paivi Räsänen était accusée d’avoir fait des commentaires désobligeants à l’égard des homosexuels en citant Romains 1 :24-27 (“Paivi Räsänen: Finnish MP in Bible hate speech trial”, BBC.com, 24 janvier 2022). Elle s’est défendue en disant qu’elle ne faisait que répéter ce que dit la Bible. C’est la Bible elle-même qui était jugée. Cet incident devrait préoccuper tous ceux qui se disent chrétiens. Un article publié par l’Institut pour la liberté religieuse a bien résumé la situation :

« L’accusation de Räsänen n’est rien d’autre que la conclusion logique du changement idéologique qui s’est produit ces dernières décennies, non seulement en Finlande, mais aussi aux États-Unis, au Canada et dans le reste de l’Europe occidentale. Dans l’Occident actuel […] puisque ce type de progressisme laïc instinctif est devenu la norme culturelle, alors Romains 1 :24-27 est une incitation à la haine » (“The Bible as Hate Speech?”, ReligiousFreedomInstitute.org, 1er avril 2022).

Alors, que faire si la société qualifie vos croyances de dangereuses, et qu’il devient de plus en plus risqué de les pratiquer ? Dans la suite de cette émission, examinons trois mesures que nous pouvons et devons prendre.

Première mesure : vivre réellement selon la parole de Dieu

Cela peut sembler trop simpliste. Mais ne négligez pas ce qui est le plus évident : Assurez-vous de vivre selon la Bible et selon les valeurs chrétiennes. Cela signifie que nous devons mettre de l’ordre dans notre vie spirituelle. L’apôtre Pierre l’a bien expliqué dans 1 Pierre 4 :14-16 :

« Si vous êtes outragés pour le nom de Christ, vous êtes heureux, parce que l’Esprit de gloire, l’Esprit de Dieu, repose sur vous. Que personne d’entre vous, en effet, ne souffre comme meurtrier, ou voleur, ou malfaiteur, ou pour s’être ingéré dans les affaires d’autrui. Mais si quelqu’un souffre comme chrétien, qu’il n’en ait point honte ».

Pourquoi est-ce important ? Beaucoup de gens se proclament « chrétiens », mais leurs comportements racontent une autre histoire. Le chercheur George Barna le souligne dans une enquête intitulée « Inventaire américain des visions du monde, 2024 ». Il constate que : « L’incidence de la vision biblique du monde a diminué pendant cinq générations consécutives aux États-Unis et que, pendant cette période, le nombre d’adultes ayant une vision biblique du monde a chuté de 12 à 4% » (“CRC Study Shows Younger Generations Reject Biblical Worldview”, ArizonaChristian.edu, 28 mai 2024).

La vision biblique du monde signifie que vous voyez le monde à travers le prisme de la Bible et du christianisme de la Bible. Cela signifie que la Bible, votre foi et votre obéissance en Jésus-Christ affectent et guident les innombrables décisions que vous prenez chaque jour. Lorsque seuls 4% de la population se décrivent ainsi, cela signifie qu’il y a beaucoup de faux chrétiens. Certains théologiens le constatent depuis longtemps. Le professeur Rufus Jones écrivit ceci :

« Si, par hasard, le Christ Lui-même avait été pris comme modèle par des disciples venus plus tard, et comme exemple d’une nouvelle voie, et qu’une tentative ait été sérieusement menée pour examiner Sa vie et Ses enseignements, afin d’établir le standard et la norme pour l’Église, le christianisme aurait été quelque chose de fondamentalement différent de ce qu’il est advenu » (The Church’s Debt to Heretics, Rufus Jones, 1924, pp. 15-16).

Au 19ème siècle, le philosophe et théologien Søren Kirkegaard l’a exprimé plus crûment : « Le christianisme du Nouveau Testament n’a aucune réalité » (Œuvres complètes de Søren Kierkegaard, tome 19, p. 41, éditions de l’Orante, traduction Paul-Henri Tisseau). Autrement dit, les enseignements de Jésus ont été édulcorés par des mensonges et des compromis au cours des siècles.

Ainsi, certains prétendent aujourd’hui que le christianisme est dangereux, toxique et nuisible. Mais la réalité, c’est que très peu de gens pratiquent le vrai christianisme. C’est étrange.

Nous vivons vraiment une époque dangereuse – et elle le deviendra de plus en plus. Cela ne devrait pas nous surprendre, car Jésus-Christ instruisit Ses disciples sur la manière de gérer une telle situation. Remarquez l’un des premiers avertissements qu’Il émit :

« Il s’assit sur la montagne des Oliviers. Et les disciples vinrent en particulier lui poser cette question : Dis-nous, quand cela arrivera-t-il, et quel sera le signe de ton avènement et de la fin du monde ? Jésus leur répondit : Prenez garde que personne ne vous séduise. Car plusieurs viendront sous mon nom, disant : C’est moi qui suis le Christ. Et ils séduiront beaucoup de gens » (Matthieu 24 :3-5).

Avez-vous compris ? Jésus a dit que beaucoup viendraient en Son nom, professant avoir foi en Lui, et Le revendiquant même comme leur Seigneur, mais qu’« ils séduiront beaucoup de gens. »

Ainsi, ce n’est pas parce que quelqu’un utilise le nom du Christ et se qualifie de chrétien qu’il est un véritable disciple du Christ de la Bible. C’est la première chose que nous devons comprendre. Nous devons être capables de reconnaître le faux christianisme. Pourquoi est-ce important ?

Il existe une Église fondée par Jésus-Christ, qui se maintiendra jusqu’à Son retour. Remarquez ce qu’Il dit dans Matthieu 16 :18. Jésus déclara à Ses disciples : « je bâtirai mon Église, et […] les portes du séjour des morts ne prévaudront point contre elle. » C’est-à-dire que l’Église de Jésus-Christ, celle qu’Il a bâtie Lui-même, ne disparaîtra jamais.

Cela nous amène à notre deuxième point. Alors que nous vivons des temps difficiles, que le christianisme dans son ensemble est vilipendé comme étant hostile et dangereux, que devons-nous faire ? Jésus nous a-t-Il laissé des instructions ? Oui, absolument. Cela nous amène au point numéro 2 :

Deuxième mesure : ne vous fiez pas aux mouvements politiques

Jésus-Christ fit face à d’immenses pressions pour lutter contre les forces politiques de Son époque. Mais remarquez ce qu’Il répondit lorsqu’Il fut interrogé par le gouverneur romain Ponce Pilate. Cela se trouve dans Jean 18 :36 :

« Mon royaume n’est pas de ce monde, répondit Jésus. Si mon royaume était de ce monde, mes serviteurs auraient combattu pour moi afin que je ne sois pas livré aux Juifs ; mais maintenant mon royaume n’est point d’ici-bas. »

Dieu ne veut pas que nous soyons impliqués dans les luttes politiques de ce monde. Il ne veut pas que nous combattions nos adversaires physiquement ou même politiquement. Voyez-vous, pour ceux qui considèrent que leurs libertés religieuses sont bafouées, la tentation est grande de chercher une solution politique. Aux États-Unis en particulier, certains se tournent vers le nationalisme chrétien. La revue Christianity Today définit le nationalisme chrétien comme étant « La croyance que la nation américaine est définie par le christianisme et que le gouvernement doit prendre des mesures actives pour maintenir cet état de fait » (“What Is Christian Nationalism?”, Christianity Today, 3 février 2021).

Les disciples de Jésus doivent-ils soutenir le nationalisme chrétien ? Nous sommes tous reconnaissants envers les dirigeants qui soutiennent les valeurs bibliques. C’est certain. Mais les mouvements politiques résoudront-ils vraiment nos problèmes ? Bien sûr que non.

Si vous regardez les informations, vous savez que les militants politiques chrétiens ont mauvaise presse dans de nombreux milieux. Voici quelques-uns des titres de l’actualité :

  • « Le christianisme est “de plus en plus considéré” par l’État comme “nuisible” » (YouTube – Sky News Australia).
  • « Le christianisme toxique : les évangéliques qui créent des champions pour Trump » (Donald Trump | The Guardian).
  • « Qu’est-ce que le nationalisme chrétien et pourquoi suscite-t-il des inquiétudes quant aux menaces qui pèsent sur la démocratie ? » (PBS News).  

Si vous êtes préoccupé(e) par le fait que les droits des chrétiens sincères sont bafoués, il est compréhensible que vous vous sentiez proche de ceux qui tentent de lutter contre ce phénomène. Vous pourriez même vouloir vous impliquer politiquement. Mais demandez-vous si Dieu désire que vous placiez votre foi dans des mouvements politiques.

Les détracteurs de l’activisme politique chrétien affirment que le christianisme est dangereux. Bien qu’ils aient terriblement tort sur la plupart des points, il y a un grain de vérité dans ce qu’ils disent. En effet, le christianisme contrefait est dangereux – et le sera à l’avenir. Je m’explique.

Il existe un faux christianisme – nous l’avons déjà vu dans la dernière partie. Les prophéties bibliques révèlent qu’un mouvement ressemblant au christianisme, mais trompeur, s’élèvera dans le monde à la fin de cette ère. Il sera dirigé par un leader européen charismatique. Il se présentera comme un sauveur et un défenseur des valeurs chrétiennes. Mais Jésus nous dit de faire attention, d’être avertis, de ne pas être séduits, c’est une contrefaçon. Remarquez comment elle est décrite dans Apocalypse 13 :11 : « Puis je vis monter de la terre une autre bête, qui avait deux cornes semblables à celles d’un agneau, et qui parlait comme un dragon. »

Ce dirigeant religieux trompeur prétendra être chrétien – il aura « deux cornes semblables à celles d’un agneau », un symbole de Jésus, mais il parlera comme un dragon. Ses paroles et ses enseignements ne seront pas du tout conformes à la Bible. Que fera ce dirigeant religieux ?

« Elle opérait de grands prodiges, jusqu’à faire descendre du feu du ciel sur la terre, à la vue des hommes. Et elle séduisait les habitants de la terre […] Et elle fit que tous, petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves, reçoivent une marque sur leur main droite ou sur leur front » (Apocalypse 13 :13-16).

Marc 13 :22 dit que cette séduction mondiale sera si importante au point de « séduire les élus, s’il était possible ». Ce sera une époque extrêmement dangereuse pour les véritables chrétiens. Plus loin dans l’Apocalypse, Jean décrivit ce système religieux de contrefaçon comme une femme assise sur une bête. La Bible utilise souvent une femme pour symboliser une Église :

« Il me transporta en esprit dans un désert. Et je vis une femme assise sur une bête écarlate, pleine de noms de blasphème, ayant sept têtes et dix cornes. Cette femme était vêtue de pourpre et d’écarlate, et parée d’or, de pierres précieuses et de perles. Elle tenait dans sa main une coupe d’or, remplie d’abominations et des impuretés de sa prostitution. Sur son front était écrit un nom, un mystère : Babylone la grande, la mère des prostituées et des abominations de la terre. Je vis cette femme ivre du sang des saints et du sang des témoins de Jésus » (Apocalypse 17 :3-6).

Le christianisme de contrefaçon est-il dangereux ? Oui. Ce système mettra à mort les véritables serviteurs de Dieu. Il supprimera la liberté religieuse et imposera l’obéissance par la force. Son faux prophète agira en concertation avec un dirigeant politique et militaire que les Écritures appellent « la bête ». Ils apporteront des souffrances sans précèdent à notre monde. Notez ce que Jean écrivit dans Apocalypse 19 :19 : « Et je vis la bête, les rois de la terre, et leurs armées rassemblés pour faire la guerre à celui qui était assis sur le cheval et à son armée. »

Cette alliance entre l’Église et l’État fera littéralement la guerre au Christ à Son retour. Mais elle sera impuissante contre Lui. Celui qui est « assis sur le cheval », Jésus-Christ, reviendra dans la gloire et la puissance afin de mettre fin à cette rébellion. Remarquez, plus loin, dans Apocalypse 19 :20 : « Et la bête fut prise, et avec elle le faux prophète, qui avait fait devant elle les prodiges par lesquels il avait séduit ceux qui avaient pris la marque de la bête et adoré son image ».

Alors que l’hostilité de la société contre le véritable christianisme s’intensifie, les disciples du Christ vivront une époque de plus en plus dangereuse. Que devons-nous faire ? Notre existence doit être en harmonie avec le Christ à tous les égards. Cela implique de refuser de nous associer à un quelconque mouvement politique. Donc, la troisième mesure à prendre est :

Troisième mesure : laisser le Christ être notre Rocher et notre Protecteur

Dans la dernière partie, nous avons vu que le livre de l’Apocalypse utilise le symbolisme d’une prostituée pour représenter une Église de contrefaçon à la fin de notre époque. Mais il utilise aussi l’image d’une femme chaste et pure pour représenter l’Église fidèle et véritable de Dieu. Que dit la Bible au sujet de cette Église ? Cette Église sera-t-elle protégée de la destruction et de la dévastation de la tribulation ? La réponse est affirmative.

L’Apocalypse donne les grandes lignes d’une guerre cosmique à venir, lorsque Satan, le diable, tentera de combattre Dieu Lui-même :

« Et il y eut guerre dans le ciel. Michel et ses anges combattirent contre le dragon. Et le dragon et ses anges combattirent, mais ils ne furent pas les plus forts, et leur place ne fut plus trouvée dans le ciel. Et il fut précipité, le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit toute la terre, et il fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui » (Apocalypse 12 :7-9). 

Souvenez-vous de cette Église de contrefaçon qui séduira des milliards de personnes, elle sera influencée par Satan. C’est pourquoi, en ces derniers jours, tant de chrétiens n’auront de chrétien que le nom. Ils auront été séduits et auront accepté une religion de contrefaçon.

Mais qu’en est-il de ceux qui suivent véritablement le Christ ? Dieu leur offrira une protection, ici-bas, dans un lieu de refuge et de sécurité :

« Quand le dragon vit qu’il avait été précipité sur la terre, il poursuivit la femme qui avait enfanté le fils. Et les deux ailes du grand aigle furent données à la femme, afin qu’elle s’envole au désert, vers son lieu, où elle est nourrie un temps, des temps, et la moitié d’un temps, loin de la face du serpent » (Apocalypse 12 :13-14). 

Certains pensent à tort qu’il s’agit d’un enlèvement au ciel de l’Église, alors que la Bible mentionne clairement une évasion vers un « désert ». Le ciel n’est pas un désert. Les Israélites sortirent d’Égypte portés symboliquement sur des ailes d’aigle – cela est mentionné dans Exode 19 :4. Mais nous savons qu’ils marchèrent hors d’Égypte. C’est le même concept ici.

« Et, de sa gueule, le serpent lança de l’eau comme un fleuve derrière la femme, afin de l’entraîner par le fleuve. Mais la terre secourut la femme, elle ouvrit sa bouche et engloutit le fleuve que le dragon avait lancé de sa gueule. Et le dragon fut irrité contre la femme, et il s’en alla faire la guerre au reste de sa postérité, à ceux qui gardent les commandements de Dieu et qui retiennent le témoignage de Jésus » (Apocalypse 12 :15-17). 

Ceux qui seront protégés de la colère de Satan le diable, sont ceux qui ont le témoignage du Christ et observent les commandements de Dieu. Il ne s’agit pas du peuple juif, mais de la véritable Église de Dieu.

Dieu promet de prendre soin de nous, si nous marchons avec Lui et Lui faisons confiance

Vous et moi, si nous sommes de véritables disciples de Christ, si nous obéissons à chacun des Dix Commandements – si nous sommes couverts par le sang de Son sacrifice et si nous sommes conduits par Son Saint-Esprit, alors Il promet de prendre soin de nous. Mais pour être sous Sa protection, nous devons Le laisser être notre Seigneur et notre Maître dès à présent. Nous devons Lui faire confiance, et Lui donner notre vie. Notez ce que le prophète Jérémie a écrit :

« Maudit soit l’homme qui se confie dans l’homme, qui prend la chair pour appui, et qui détourne son cœur de l’Éternel ! […] Béni soit l’homme qui se confie dans l’Éternel, et dont l’Éternel est l’espérance ! Il est comme un arbre planté près des eaux, et qui étend ses racines vers le courant ; il n’aperçoit point la chaleur quand elle vient » (Jérémie 17 :5, 7-8).

Dieu dit que notre véritable confiance doit être en Lui et en notre Sauveur, Jésus-Christ. Jésus est notre rocher. Il est notre protecteur. Il est notre Sauveur. C’est Lui qui nous ressuscitera si nous mourons avant Son retour. Le roi David, un homme selon le cœur de Dieu, l’a reconnu :

« Je t’aime, ô Éternel, ma force ! Éternel, mon rocher, ma forteresse, mon libérateur ! Mon Dieu, mon rocher, où je trouve un abri ! Mon bouclier, la force qui me sauve, ma haute retraite ! Je m’écrie : Loué soit l’Éternel ! Et je suis délivré de mes ennemis » (Psaume 18 :2-4).

Nous devrions être reconnaissants d’avoir un Souverain Sacrificateur fidèle et aimant. Le Christ est notre rocher, Il est notre force. L’intériorisation de cette vérité sera cruciale lorsque la situation empirera dans les mois et les années à venir.

Il est important de se rappeler que les voies de Dieu sont bonnes pour nous et qu’elles produisent des bénédictions pour ceux qui marchent selon Son mode de vie. Comme Moïse le dit aux Israélites lors de leur sortie d’Égypte :

« Maintenant, Israël, que demande de toi l’Éternel, ton Dieu, si ce n’est que tu craignes l’Éternel, ton Dieu, afin de marcher dans toutes ses voies, d’aimer et de servir l’Éternel, ton Dieu, de tout ton cœur et de toute ton âme ; si ce n’est que tu observes les commandements de l’Éternel et ses lois que je te prescris aujourd’hui, afin que tu sois heureux ? » (Deutéronome 10 :12-13).

Oui, le mode de vie de Dieu n’est ni mauvais, ni maléfique, ni haineux, ni répressif. Tout ce qu’Il nous est ordonné de faire, en fin de compte, c’est pour notre bien. C’est une chose dont nous devons être reconnaissants.

Le faux christianisme est véritablement dangereux. Il mènera le monde au bord de la destruction. Mais le vrai christianisme, celui de Jésus-Christ et de la Bible, est la seule véritable espérance pour notre monde. Il nous enseigne que Jésus-Christ reviendra, posera Ses pieds sur cette Terre et apportera la paix et la prospérité dont nous avons désespérément besoin.

Jésus-Christ promet d’aider Ses serviteurs fidèles et zélés. Il est notre rocher, notre forteresse, notre haute retraite. Il est notre protecteur. Nous en avons besoin plus que jamais auparavant.

Alors oui, le christianisme de contrefaçon est dangereux. Nous devons être vigilants et aux aguets pour ne pas en être la proie. Nous devons adopter le christianisme authentique de tout notre cœur, en anticipant le véritable espoir pour notre monde – c’est-à-dire le règne millénaire du Christ ici-bas. Que Dieu hâte la venue de ce jour !

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