[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]
La pandémie de Covid a fait des ravages dans le monde entier. Pensez à l’ampleur de ses effets dans un laps de temps relativement court. Elle a causé la faillite des entreprises, affaibli les économies de pays, et les plans de relance ont fait grimper les dettes nationales à des sommets jamais atteints. Les effets du Covid ont également été observés dans l’arène politique. Les règlements liés au Covid ont suscité la controverse dans la politique locale et nationale. La frustration s’est traduite par des protestations publiques, voire des émeutes. Et bien sûr, la maladie a coûté la vie à des millions de personnes. Elle a causé la souffrance de personnes dans pratiquement tous les pays du monde, en étant particulièrement dure pour les personnes âgées et celles qui souffrent de pathologies préexistantes.
Actuellement, nombreux sont ceux qui placent leur espoir dans les vaccins pour inverser le cours de cette crise. Et les vaccins sont en voie de déploiement et de distribution, pour le plus grand soulagement de beaucoup. D’autres se résignent à attendre que les populations atteignent l’immunité collective, lorsque la plupart des gens auront été exposés à la maladie. Dans les deux cas, beaucoup pensent qu’à un moment donné, les choses reviendront à la normale.
Mais cela sera-t-il le cas ?
Et si la pandémie de Covid se prolongeait plus longtemps que prévu ? Et si de nouvelles souches plus contagieuses, résistantes aux vaccins, se développaient ? Et si ce n’était que le début de maladies bien pires que toutes celles que nous ayons jamais eues ?
Cette émission ne va pas parler d’un pessimisme sans fin. Ce n’est pas notre conviction ni notre objectif. Il y a beaucoup de bonnes nouvelles dont nous pouvons parler. Dieu a un plan pour le monde. Mais nous devons aussi être réalistes et affronter l’avenir honnêtement. Une chose qui est bien trop rare aujourd’hui.
Au Monde de Demain, nous vous disons la vérité. Celle-ci implique des avertissements sur les temps périlleux à venir et l’espoir qui jaillit des pages de la Bible.
Les effets de la pandémie de Covid-19
Début 2020, la pandémie de Covid a frappé de plein fouet. En l’espace de quelques mois, les nations du monde entier se sont démenées pour réagir à la crise. La pandémie a été accusée d’être à l’origine d’une multitude de problèmes, notamment d’un pic de maladies mentales. Notez ce que le New York Times rapporta en janvier 2021 :
« Avant même que nous n’entrions dans cet hiver des plus sombres, au moment où le Covid-19 provoque implacablement de plus en plus de maladies et de décès – sans parler du stress supplémentaire, de l’isolement et de la souffrance économique – des indices suggéraient que beaucoup plus de personnes ont pensé à mettre fin à leur vie pendant la pandémie que lors des dernières années » (“Will the Pandemic Result in More Suicides?”, The New York Times, 21 janvier 2021).
Seul le temps nous dira dans quelle mesure cette pandémie a affecté la santé mentale des populations du monde entier. Mais les premiers signes ne sont pas bons.
La pandémie de Covid a également fait des trous béants dans les économies du monde entier. Quelle est la gravité de la situation ? Notez ce qu’a rapporté la revue The Economist en janvier 2021 :
« Le bilan économique de la pandémie de Covid-19 est incalculable […] Le rapport semestriel Global Economic Prospects publié cette semaine […] calcule que l’économie mondiale a probablement reculé de 4,3% en 2020, un revers qui n’a d’égal que la Dépression et les deux Guerres mondiales. Mais ce chiffre spectaculaire sous-estime encore le coût. Il mesure la chute de l’économie mondiale par rapport à ce qu’elle était avant la pandémie, et non par rapport à ce qu’elle aurait été si le virus ne s’était pas propagé » (“What’s the economic cost of Covid-19?”, The Economist, 9 janvier 2021).
Alors, quelle sera l’ampleur de la crise ? L’article poursuit en disant que la crise pourrait finalement être responsable d’un manque à gagner de 10.000 milliards de dollars dans les économies du monde entier en 2020 et 2021. Ce ne sont pas des chiffres théoriques. La plupart d’entre nous ont des amis ou de la famille qui ont perdu des entreprises ou des salaires. Nous l’avons vu de nos propres yeux ou nous l’avons vécu nous-mêmes. Il s’agit d’une crise grave.
Et, bien sûr, la maladie elle-même a coûté la vie à des personnes partout dans le monde. Le site Internet « Our World in Data » en fait le suivi. D’après leurs chiffres, 2,47 millions de personnes sont décédées dans le monde à cause du Covid, au 21 février 2021 (https://ourworldindata.org/coronavirus).
La plupart d’entre nous ont été touchés par cette maladie, à un degré ou à un autre. Vous avez peut-être vu un ami souffrir ou même mourir. Peut-être votre propre conjoint, ou un parent. Vous l’avez peut-être vous-même contractée. On ne saurait trop insister sur les souffrances que certains ont endurées à cause de cette maladie.
Nous pouvons tous convenir que cette crise a été un coup dur pour des millions de personnes dans le monde. L’espoir est que le pire est derrière nous. Mais même si c’est le cas, même si de nouveaux variants ne surgissent pas, qu’en est-il de l’avenir ? Cela sera-t-il vraiment terminé ?
Comme je l’ai dit au début, nous devons regarder la réalité en face. Les scientifiques s’attendent à des maladies plus dangereuses à venir, provenant de virus auxquels nous n’avons jamais été confrontés. En 2018, The Economist a publié un article qui parlait de la « maladie X ». La maladie X est un agent pathogène théorique, nommé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), pour représenter une maladie encore inconnue. L’auteur déclare :
« En inscrivant la maladie X, une maladie indéterminée, l’OMS reconnaît que les épidémies ne proviennent pas toujours d’une source identifiée et que, comme elle l’admet, “une grave épidémie internationale pourrait être causée par un agent pathogène actuellement inconnu comme cause de maladie humaine” » (“What is Disease X?”, The Economist, 23 mars 2018).
Quelle déclaration ! Qui aurait pu savoir, en 2018, ce que nous subirions aujourd’hui ? Ce que l’OMS essayait de faire, c’était de se préparer non seulement aux maladies qu’elle connaissait, mais aussi à celles qui sont encore inconnues. Mais qu’est-ce que cela veut dire ? Ce que cela signifie, c’est qu’ils s’attendaient à ce que de nouvelles maladies apparaissent. Et l’Histoire récente nous a appris qu’un nouveau virus peut déferler sur le monde comme une tornade. Qu’en sera-t-il du prochain ?
Plus récemment, d’autres chasseurs de virus se sont fait l’écho de la même chose. Peter Piot est conseiller spécial sur le coronavirus auprès du président de la Commission européenne. C’est un microbiologiste belge réputé qui a passé une grande partie de sa vie à étudier les virus. Son travail le plus remarquable a été de jouer un rôle dans la découverte du virus Ébola. En septembre 2020, une interview de lui fut publiée sur le site Internet Politico. Elle était intitulée : « Le chasseur de virus belge avertit de l’imminence de “l’ère des pandémies”. » Notez ce que M. Piot déclara dans cette interview :
« La fréquence des épidémies est “vraiment en augmentation”, a-t-il noté, et nombre de ces virus – comme le SRAS et l’Ébola – proviennent d’animaux. Des virus qui auraient pu rester locaux pourraient être en train de se propager plus facilement en raison de l’ampleur des voyages, a-t-il suggéré. “Mais de nos jours, quelque chose se produit dans une ville dont la plupart des gens n’ont jamais entendu parler – Wuhan – et du coup cela se propage dans le monde entier”, a-t-il déclaré… M. Piot mentionna qu’il a passé les six dernières années à délivrer des discours intitulés : “Sommes-nous prêts pour la prochaine pandémie ?” » (“Belgian virus hunter warns of looming ‘age of pandemics’”, Politico, 23 septembre 2020).
Vous vous souvenez peut-être que notre présentateur principal, Gerald Weston, a également expliqué la source de bon nombre de ces virus lors d’une émission précédente, intitulée « Pourquoi Dieu permet-Il les pandémies ? » Il y expliquait que de nombreux virus proviennent non seulement des animaux, mais du fait que les gens consomment des animaux que Dieu n’a jamais destinés à être ingérés. La Bible les définit comme étant des « animaux impurs ». Si vous souhaitez revoir cette émission, vous pouvez la trouver sur MondeDemain.org.
M. Piot a averti le monde pendant des années. Étions-nous prêts pour le Covid ? A-t-il raison lorsqu’il dit que nous entrons peut-être dans une ère de pandémies ?
Ce n’est pas la première fois que l’on nous met en garde contre les maladies qui se profilent à l’horizon. Au début des années 1990, mon épouse a entendu un professeur en microbiologie confier à sa classe qu’il s’inquiétait de l’avenir. La préoccupation était liée à la surutilisation des antibiotiques et la multiplication de virus résistants aux antibiotiques. Il dit : « Nous pourrions en arriver à un point où nous serions obligés de recommencer à prier au chevet des malades. »
Quelle déclaration ! Réalisez-vous que vous n’avez pas besoin d’attendre une maladie mortelle pour demander la guérison miséricordieuse de Dieu ?
De futures épidémies sont prophétisées
Les spécialistes nous disent que nous devons nous attendre à des maladies inconnues dans le futur. Et franchement, ils nous avertissent depuis des années. Il ne s’agit pas de savoir si, mais quand. Et en raison de nos moyens de transport modernes, il est très difficile de limiter une épidémie à un seul endroit. Elle se répand rapidement dans le monde entier.
J’ai cité des experts scientifiques dans le dernier segment. Examinons maintenant la prophétie biblique. Que nous apprend la Bible ?
À l’époque de Moïse, Dieu adressa des avertissements sévères à l’ancienne nation d’Israël, si elle Lui désobéissait. Notez cette déclaration :
« Si tu n’observes pas et ne mets pas en pratique toutes les paroles de cette loi, écrites dans ce livre, si tu ne crains pas ce nom glorieux et redoutable de l’Éternel, ton Dieu, l’Éternel te frappera miraculeusement, toi et ta postérité, par des plaies grandes et de longue durée, par des maladies graves et opiniâtres » (Deutéronome 28 :58-59).
Les téléspectateurs de longue date du Monde de Demain savent que la Bible montre que beaucoup de nos nations occidentales actuelles sont en fait des descendants de l’ancienne nation d’Israël. Et une grande partie de la prophétie a une dualité. Il y a aussi un accomplissement à la fin des temps.
De plus en plus de cultures occidentales ignorent de manière flagrante les valeurs bibliques de la vie humaine, de la sexualité et de la moralité. La cupidité, l’orgueil et la violence constituent la norme. Alors que nos péchés s’accumulent, Dieu peut permettre que davantage de maladies s’abattent sur nous pour nous réveiller.
Maintenant, cela signifie-t-il que chaque fois que quelqu’un tombe malade et même meurt, que c’est un jugement divin ? Non. Nous prenons tous de l’âge et nous vieillirons si nous vivons assez longtemps ! Et nous souffrirons tous d’un problème de santé, à un moment ou à un autre de notre vie. Et nous mourrons même. Cela fait partie de la vie.
En même temps, nous devons réaliser que Dieu, dans Sa parole, dit qu’Il se sert parfois des épidémies pour attirer l’attention de Son peuple. Notez ce qu’Il déclara un peu plus loin :
« Il amènera sur toi toutes les maladies d’Égypte, devant lesquelles tu tremblais ; et elles s’attacheront à toi. Et même, l’Éternel fera venir sur toi, jusqu’à ce que tu sois détruit, toutes sortes de maladies et de plaies qui ne sont point mentionnées dans le livre de cette loi » (Deutéronome 28 :60-61).
La prophétie biblique montre également que des jugements s’abattront sur le monde entier, à cause du péché. Vers la fin du ministère de Jésus, Ses disciples Lui ont demandé quel serait le signe de Sa venue. Après avoir mis en garde contre la séduction et les guerres, remarquez ce qu’Il déclara :
« Car une nation s’élèvera contre une autre nation, et un royaume contre un autre royaume ; et il y aura des famines, des pestes et des tremblements de terre en divers lieux. Mais tout cela ne sera qu’un commencement de douleurs » (Matthieu 24 :7-8, Ostervald)
Le dictionnaire Larousse définit une peste comme une « maladie infectieuse contagieuse, endémique et épidémique » (“peste”, Larousse.fr).
Notez bien ceci. Ce n’est pas nous qui déclarons ce que l’avenir nous réserve. Il s’agit d’une prophétie provenant directement des paroles de notre Sauveur, Jésus de Nazareth. Ce sont Ses paroles. Si nous croyons en Jésus-Christ, nous devons le prendre au sérieux. Des épidémies vont survenir.
Maintenant, Il n’a pas dit que nous devrions être anxieux et inquiets à ce sujet. Au verset 6, Il dit : « Gardez-vous d’être troublés ». Par l’intermédiaire du Christ, nous pouvons avoir la paix d’esprit, même dans les temps difficiles à venir. Mais nous devons également prendre Son avertissement au sérieux.
Vers la fin du premier siècle de notre ère, l’apôtre Jean eut une vision de l’avenir. Il la consigna dans le livre de l’Apocalypse. Après les sept sceaux, et les sept trompettes, « sept derniers fléaux » sont mentionnés. Remarquez comment le cinquième fléau est décrit :
« Le cinquième versa sa coupe sur le trône de la bête. Et son royaume fut couvert de ténèbres ; les hommes se mordaient la langue de douleur ; ils blasphémèrent le Dieu du ciel, à cause de leurs douleurs et de leurs ulcères, et ils ne se repentirent pas de leurs œuvres » (Apocalypse 16 :10-11).
Nous, les êtres humains, pouvons être extrêmement obstinés. Même lorsque les derniers fléaux seront déversés pour réveiller l’humanité pécheresse, certains refuseront dans leur entêtement de se repentir de leurs péchés.
Alors, que devons-nous faire ?
Se tourner vers Dieu pour la guérison
Admettons-le. Nous sommes tous physiques. Nous sommes tous soumis aux aléas du temps, de l’âge et de la maladie. À un moment donné, nous mourrons. C’est le cycle normal de la vie et de la mort. Mais parce que nous sommes physiques, et que notre Dieu est amour, Il nous a aussi donné la bénédiction de la guérison divine.
Lorsque Jésus débuta Son ministère, Il a immédiatement commencé à prêcher l’Évangile du Royaume de Dieu. Mais Il chassait aussi les démons et guérissait les malades. Les gens venaient de partout pour être guéris. Il voyait leur souffrance et éprouvait de la compassion pour eux.
Examinons un cas particulier. Un dignitaire est venu Lui demander d’aider sa fillette. Elle était malade et proche de la mort. Jésus accepta de l’accompagner. Mais en chemin, il se passa autre chose :
« Or, il y avait une femme atteinte d’une perte de sang depuis douze ans. Elle avait beaucoup souffert entre les mains de plusieurs médecins, elle avait dépensé tout ce qu’elle possédait, et elle n’avait éprouvé aucun soulagement, mais était allée plutôt en empirant » (Marc 5 :25-26).
Il y a toujours ceux qui sont prêts à abuser de personnes vulnérables. Cela n’a pas changé, n’est-ce pas ? En même temps, nous connaissons des personnes remarquables dans le domaine médical qui utilisent leur expertise et leur formation pour vraiment servir leur prochain. Nombre d’entre eux mettent actuellement leur vie en danger en combattant des maladies infectieuses. Nous leur en sommes reconnaissants.
Mais pensez-y. Quel que soit le dévouement des médecins, ils sont malgré tout limités. Il y a des moments où ils ont fait tout ce qu’ils pouvaient faire et ne peuvent pas faire plus. Ils ne peuvent pas guérir au sens absolu du terme. Dieu seul peut guérir. Et Jésus a effectivement guéri cette femme :
« Ayant entendu parler de Jésus, elle vint dans la foule par derrière, et toucha son vêtement. Car elle disait : Si je puis seulement toucher ses vêtements, je serai guérie » (Marc 5 :27-28).
Et Il l’a guérie. C’est le pouvoir qu’avait Jésus. C’est le pouvoir de notre Sauveur. Et Il continue à guérir – j’en ai été personnellement témoin dans ma vie. Et peut-être en avez-vous été témoin vous aussi. Il faut que cela soit réel pour nous. Parce qu’Il est réel.
Jésus se rendit à la maison de ce chef de la synagogue qui avait fait appel à Son aide. Sur le chemin, Il apprit la triste nouvelle que la fillette était déjà morte. En fait, il y avait déjà des personnes en pleurs dans la maison. Reprenons le récit à partir du verset 36 :
« Mais Jésus, sans tenir compte de ces paroles, dit au chef de la synagogue : Ne crains pas, crois seulement. […] Ils arrivèrent à la maison du chef de la synagogue, où Jésus vit une foule bruyante et des gens qui pleuraient et poussaient de grands cris […] Et ils se moquèrent de lui. Alors, ayant fait sortir tout le monde, il prit avec lui le père et la mère de l’enfant, et ceux qui l’avaient accompagné, et il entra là où était l’enfant » (Marc 5 :36, 38, 40).
Remarquez que lorsque Jésus guérissait, Il ne S’en vantait pas. Il n’y eut ni fanfare, ni projecteurs, ni tours de passe-passe. En fait, comme nous le voyons ici, Il fit sortir de la maison tous ceux qui gémissaient et se lamentaient. Puis, ceux qui restaient n’étaient que quelques-uns, avec les parents. C’était une affaire privée. Et voici ce qu’Il fit :
« Il la saisit par la main, et lui dit : Talitha koumi, ce qui signifie : Jeune fille, lève-toi, je te le dis. Aussitôt la jeune fille se leva, et se mit à marcher ; car elle avait douze ans. Et ils furent dans un grand étonnement. Jésus leur adressa de fortes recommandations, pour que personne ne sache la chose ; et il dit qu’on donne à manger à la jeune fille » (Marc 5 :41-43).
Il l’a guérie. En réalité, Il l’a ressuscitée des morts, sans tambour ni trompette. En fait, Il leur a dit de ne pas en parler. Il ne cherchait pas à attirer les foules. La guérison faisait partie de Son ministère, comme un signe de qui Il était. Et Il l’a fait simplement par compassion pour ces gens désespérés.
Dieu guérit-Il de nos jours ? Absolument. Notez ce que l’apôtre Jacques a écrit :
« Quelqu’un parmi vous est-il malade ? Qu’il appelle les anciens de l’Église, et que les anciens prient pour lui, en l’oignant d’huile au nom du Seigneur ; la prière de la foi sauvera le malade, et le Seigneur le relèvera… » (Jacques 5 :14-15).
L’Église du Dieu Vivant a des ministres dévoués dans le monde entier. L’une de leurs tâches consiste à prier pour les malades et à les oindre d’huile. Il ne s’agit pas d’un rituel étrange ou inhabituel. Il s’agit simplement d’une prière avec le malade et de l’onction de la personne avec un peu d’huile d’olive. C’est fait exactement comme mentionné ici dans Jacques 5 :14. Dieu guérit vraiment. Je l’ai vu moi-même, de mes propres yeux.
Mais, y a-t-il des moments où nous demandons la guérison à Dieu et où nous ne sommes pas guéris immédiatement ? Absolument. Nous devons comprendre que Dieu a un plan pour nous. Et Sa priorité principale est de nous faire entrer dans Son Royaume. Cela signifie qu’Il permet parfois que nous souffrions, pour apprendre à Lui faire confiance et à avoir foi en Lui. Paul apprit cela lorsqu’il demanda à Dieu d’être délivré d’une épreuve et qu’il n’en fut pas délivré. Remarquez la réponse de Dieu à Paul : « Et il m’a dit : Ma grâce te suffit, car ma puissance s’accomplit dans la faiblesse » (2 Corinthiens 12 :9).
C’est parfois en apprenant à attendre et en faisant preuve de patience que nous apprenons le plus. Malgré tout, Dieu veut que nous fassions appel à Lui lorsque nous avons besoin d’aide.
Et remarquez autre chose. Comme cela est décrit dans Actes 19, il y avait des moments où Paul ne pouvait pas prier en personne pour quelqu’un. Dans ces cas-là, on prenait des linges ou des mouchoirs qui avaient touché le corps de Paul et ils étaient ensuite appliqués sur les malades.
« Et Dieu faisait des miracles extraordinaires par les mains de Paul, au point qu’on appliquait sur les malades des linges ou des mouchoirs qui avaient touché son corps, et les maladies les quittaient, et les esprits malins sortaient » (Actes 19 :11-12).
L’Église du Dieu Vivant suit également cette pratique, en faisant parvenir des linges oints à ceux qui demandent, avec une foi authentique, à être guéris.
Jésus se préoccupe de votre santé et de votre avenir
Plus tôt dans cette émission, j’ai cité un professeur en microbiologie disant qu’il y aurait un temps où nous devrions à nouveau prier au chevet des malades. Mais réfléchissez-y. Allons-nous le faire uniquement lorsque nous y serons absolument contraints ? Ou pouvons-nous commencer à chercher Dieu d’ores et déjà pour qu’Il nous guide et nous enseigne – et nous guérisse – lorsque nous sommes malades ? La réponse est évidente. Dieu veut que nous Le cherchions dès à présent.
Remarquez ce que Jésus-Christ révèle et que l’apôtre Jean nous rapporta : « Le voleur ne vient que pour dérober, égorger et détruire ; moi, je suis venu afin que les brebis aient la vie, et qu’elles l’aient en abondance » (Jean 10 :10).
Dieu veut que nous ayons la vie éternelle, grâce à la résurrection. Mais Il veut aussi que nous jouissions des bénédictions de la vie dès à présent. Et cela inclut la guérison divine.
Mettez votre confiance en Dieu. Comprenez que le Covid n’est peut-être qu’une pandémie parmi toutes celles à venir. Mais nous pouvons être préparés pour tout ce qui va arriver si nous avons foi et confiance en Dieu.