Rod McNair | Page 5 | Le Monde de Demain

Rod McNair

Un repos de sabbat pour un monde anxieux



Si vous souffrez d’anxiété, beaucoup d’autres sont dans la même situation. Que pouvez-vous faire ? Devriez-vous envisager un « mode de vie sabbatique » ?

Le message prophétique de Malachie pour aujourd’hui

Sommes-nous la toute première génération à être prise avec de problèmes d’injuste et de manque d’équité devant la loi ? Le livre de Malachie dans l’Ancien Testament abord ce sujet et fournit des conseils puissants – et montre les parallèles avec notre génération actuelle. Faites de cet épisode du Monde de Demain une partie de votre étude biblique quotidienne.

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

Un saint manuscrit contenant un avertissement critique

Un ancien manuscrit pourrait-il contenir un message pour notre époque ? Il est facile, en ces temps modernes, de ne pas se soucier de l’Histoire, surtout l’Histoire ancienne.

Après tout, nous vivons une époque époustouflante de merveilles technologiques, des télescopes spatiaux qui nous donnent un aperçu de l’Univers aux puissantes machines que nous tenons entre nos mains et qui ouvrent une fenêtre sur les individus et les lieux du monde entier. Notre époque est unique. Alors, les livres antiques ont-ils encore de l’importance aujourd’hui ?

La réponse est affirmative. Franchement, le passé devient plus pertinent pour le présent, car certains de ces vieux livres poussiéreux nous parlent de notre époque et de l’avenir.

Le livre de Malachie est l’un de ces livres. Il se trouve dans la section de la Bible communément appelé l’Ancien Testament. Cette section de la Bible est aussi connue comme les Écritures hébraïques. Le livre de Malachie fut écrit environ 400 ans av. J.-C., et pourtant il contient un message pour nous aujourd’hui. Quel pourrait être ce message ? Dans cette émission, nous allons explorer la réponse.

Alors, préparez-vous, car nous allons plonger dans le passé, et déverrouiller « le message prophétique de Malachie pour aujourd’hui ».

L’avertissement de Malachie – Dieu attend un meilleur comportement

Bienvenue au Monde de Demain, où nous apportons une compréhension du monde d’aujourd’hui, à travers la lumière de la Bible.

Le prophète Malachie vécut et prophétisa vers la fin du Ve siècle av. J.-C. Son message s’adressait au peuple juif, qui s’était réinstallé dans le pays de Juda après la captivité babylonienne.

Malachie donna un puissant avertissement à sa génération. Ils s’étaient relâchés dans leur observation de la loi divine. Leurs sacrificateurs étaient corrompus et injustes dans leurs jugements, et le divorce ravageait la société. Certains se demandaient même s’il était important de servir Dieu ou non.

Alors que nous considérons les problèmes du monde occidental, il est fascinant et peut-être un peu déroutant de considérer les avertissements que Malachie adressa à sa génération.

Ces avertissements ont été consignés dans le style d’un dialogue entre Dieu et Son peuple. Lisons quelques passages, pour avoir un aperçu de ce que Dieu disait à cette génération. Nous pourrions bien y percevoir un message pour la nôtre :

« Car les lèvres du sacrificateur doivent garder la science, et c’est à sa bouche qu’on demande la loi, parce qu’il est un envoyé de l’Éternel des armées. Mais vous, vous vous êtes écartés de la voie, vous avez fait de la loi une occasion de chute pour plusieurs » (Malachie 2 :7-8).

Les sacrificateurs de l’époque dirigeaient le culte public et enseignaient les lois de Dieu au peuple. Or, les sacrificateurs étaient devenus si corrompus que les gens ne pouvaient plus se fier à ce qu’ils enseignaient. Au lieu de rendre les voies de Dieu claires et nettes, ils avaient fait en sorte que la loi devienne confuse et embrouillée dans l’esprit du peuple : « Parce que vous n’avez pas gardé mes voies, et que vous avez égard à l’apparence des personnes quand vous interprétez la loi » (Malachie 2 :9).

La loi était appliquée de manière inéquitable et injuste. Pensons-nous que notre époque est la première à être aux prises avec des problèmes d’injustice et de traitement inégal au regard de la loi ? Malachie montra que Dieu n’était pas satisfait lorsque les juges faisaient preuve de favoritisme au lieu d’appliquer la loi de Dieu de manière équitable et cohérente.

« Voici encore ce que vous faites : Vous couvrez de larmes l’autel de l’Éternel, de pleurs et de gémissements, en sorte qu’il n’a plus égard aux offrandes et qu’il ne peut rien agréer de vos mains. Et vous dites : Pourquoi ?... Parce que l’Éternel a été témoin entre toi et la femme de ta jeunesse, à laquelle tu es infidèle […]  Car je hais la répudiation, dit l’Éternel, le Dieu d’Israël, et celui qui couvre de violence son vêtement, dit l’Éternel des armées. Prenez donc garde en votre esprit, et ne soyez pas infidèles ! » (Malachie 2 :13-14, 16).

La génération de Malachie s’est distinguée par son attitude laxiste à l’égard de la fidélité et de l’engagement conjugal. Et Dieu était mécontent. Comment pensez-vous qu’Il évalue notre génération ? Est-Il satisfait que tant de mariages se terminent aujourd’hui par un divorce ?

Qu’en est-il des conditions qui conduisent au divorce ? Certaines personnes accusent à tort la Bible d’encourager la haine et le manque de respect envers les femmes. Rien ne saurait être plus éloigné de la vérité.

Ce que nous venons de lire montre que Dieu est très contrarié lorsque les femmes ne sont pas traitées avec équité et respect dans le mariage. Il ordonne aux hommes de ne pas maltraiter, négliger ou blesser leurs épouses, de quelque manière que ce soit. Dieu se soucie des femmes, et la Bible défend la relation du mariage qui a été créée pour le bénéfice et le bonheur des hommes et des femmes. Remarquez encore :

« Vous fatiguez l’Éternel par vos paroles, et vous dites : En quoi l’avons-nous fatigué ? C’est en disant : Quiconque fait le mal est bon aux yeux de l’Éternel, et c’est en lui qu’il prend plaisir... ! » (Malachie 2 :17).

Certains, en ce temps-là, mettaient la loi de Dieu sens dessus dessous. Ils essayaient de faire croire que Dieu approuve le mal que font certains, et qu’Il prend plaisir à de tels individus. Et ensuite ils accusèrent Dieu à tort pour ce manque de justice.

Voyons-nous ces attitudes dans notre société ? De nos jours, certaines personnes encouragent les comportements immoraux et disent même que Dieu les soutient. Ce n’est vraiment pas nouveau.

Le prophète Malachie les mit en garde contre cette approche à son époque, il y a environ 2400 ans. Et il avertit son peuple que leur société risquait de s’effondrer s’il ne rectifiait pas son chemin. Qu’en est-il de nous de notre époque ? Notre monde s’améliore-t-il ou empire-t-il ? Le véritable amour et l’attention portée aux autres constituent-ils des actes qui se développent, se répandent ? Sont-ils en augmentation ou deviennent-ils plus rares ?

Malachie témoigna à une génération corrompue, en l’encourageant fortement à se repentir. Franchement, il y a de forts parallèles avec notre époque. Mais certains diront : « C’est l’Ancien Testament, qu’est-ce que cela a à voir avec moi ? » Poursuivons notre lecture pour le découvrir.

Jésus-Christ parle directement à travers Son prophète

Au tout début de l’émission, nous avons vu l’état spirituel du peuple à l’époque de Malachie. Remarquez ce que Malachie rapporta : « Voici, j’enverrai mon messager ; il préparera le chemin devant moi » (Malachie 3 :1).

De qui s’agit-il ? Qui est le messager qui prépare le chemin ? Allons à Marc pour le découvrir : « Commencement de l’Évangile de Jésus-Christ, Fils de Dieu. Selon ce qui est écrit dans Ésaïe, le prophète : Voici, j’envoie devant toi mon messager, qui préparera ton chemin » (Marc 1 :1-2).

Cela fut consigné au début du livre de Marc, dans le Nouveau Testament. Marc décrit comment Jean-Baptiste fut le messager qui prépara la voie au ministère de Jésus-Christ. En expliquant cela, il cita directement Malachie.

En d’autres termes, Malachie prophétisa l’Évangile. Plus précisément, Malachie prophétisa que Jean-Baptiste serait celui qui préparerait la voie devant Jésus-Christ, le Messie. Alors, ce livre de Malachie était-il seulement pour les Juifs vivant dans les années vers 400 av. J.-C. ?

Nous constatons qu’il avait une portée bien au-delà de son époque et de sa génération. Sa prédication et ses écrits se sont étendus bien au-delà, sur des centaines d’années. Et ils indiquaient l’œuvre même de Jean-Baptiste et du Messie. « Voici, j’enverrai mon messager ; il préparera le chemin devant moi » (Malachie 3 :1). Notez quelque chose d’autre : Qui parle ? C’est Jésus Lui-même. Il utilise le pronom « Moi ». Jésus-Christ, la Parole faite chair, notre Seigneur et Sauveur, parlait dans cette prophétie.

C’est Lui qui parlait à travers Malachie, et qui l’inspirait sur ce qu’il devait dire à sa génération. Pensez-y une seconde et demandez-vous à nouveau si ce livre a quelque chose à voir avec les chrétiens du Nouveau Testament. Absolument, car celui qui inspira ces paroles était Jésus-Christ Lui-même. Cette indication même devrait nous inciter à ouvrir les yeux sur ce qu’il dit. Qu’a-t-il dit ensuite ?

« Et soudain entrera dans son temple le Seigneur que vous cherchez ; et le messager de l’alliance que vous désirez, voici, il vient, dit l’Éternel des armées » (Malachie 3 :1).

Qui est le Seigneur que nous cherchons ? Eh bien, bien sûr, c’est aussi Jésus-Christ. Malachie prophétisa que le Messie viendrait soudainement. Et Il fit effectivement irruption sur la scène au 1er siècle en Judée, lorsqu’Il entra soudainement dans le temple renverser les tables et jeter dehors les changeurs de monnaie.

Jean-Baptiste annonça Sa venue et prépara le chemin. Puis Jésus-Christ viendrait prêcher Son message. Mais remarquons quelque chose d’autre ici. Quel message Jésus vint-Il prêcher ? Nous pourrions dire : « Eh bien, le message de l’Évangile, bien sûr. » C’est exact. Mais il y a un autre détail que nous ne voulons pas manquer. Relisons-le : « Et soudain entrera dans son temple le Seigneur que vous cherchez ; et le messager de l’alliance que vous désirez » (Malachie 3 :1).

Ainsi, non seulement Jésus est le Seigneur, non seulement Il est le Messie, notre Sauveur, mais Il est aussi le Messager de la nouvelle alliance. Qu’est-ce que cela signifie ? Réfléchissons-y un instant. Qu’est-ce qu’un messager ? Eh bien, un messager, c’est quelqu’un à qui on a confié la tâche de relayer un message à communiquer.

Nous pourrions penser aux temps anciens où les lettres manuscrites étaient transmises par un fonctionnaire de confiance d’un roi à un autre. Un messager était celui qui annonçait ce message important au nom de quelqu’un d’autre. Mais dans ce passage, pour qui Jésus est-Il le Messager ? Lisons un extrait de la brochure de M. Meredith Croyez-vous au véritable Évangile ? Il y explique :

« La mission d’un messager est d’apporter un message de la part de quelqu’un d’autre – et c’est ce que fit Jésus, comme Il le dit clairement : “la parole que vous entendez n’est pas de moi, mais du Père qui m’a envoyé” (Jean 14 :24) » (Croyez-vous au véritable Évangile ?, R. Meredith, page 9).

C’est un point important à retenir. Le message de l’Évangile provient du Père. Vous voyez, certains semblent croire à cette idée erronée que Dieu le Père est « ce Dieu antique et sévère de l’Ancien Testament », et que Jésus-Christ est « le Dieu aimant et gentil du Nouveau Testament qui vint pour en finir avec l’Ancien ». Avez-vous eu cette idée ? Est-ce votre opinion à l’heure actuelle ? Pouvez-vous voir que rien ne pourrait être plus éloigné de la vérité ?

En fait, la lecture de ce livre de Malachie nous montre que Jésus-Christ, la Parole faite chair, parlait à travers ce prophète de l’Ancien Testament, et qu’Il parlait d’apporter un message de la part de Son Père. Lui et le Père sont en parfaite harmonie. Ils sont en accord total. Alors, quel était le message du Père ? Voyons la suite dans l’ouvrage de M. Meredith :

« Le Père envoya le Christ annoncer un message de Sa part. Quel genre de message ? En français, le mot “évangile” vient du latin evangelium (bonne nouvelle), lui-même emprunté au grec euangelion (récompense, sacrifice offert pour une bonne nouvelle) et euangelos (qui apporte une bonne nouvelle) (cf. “Évangile”, Dictionnaire historique de la langue français, Le Robert, 2010). Dans le Nouveau Testament, euangelion a été traduit parfois par “évangile”, parfois par “bonne nouvelle”. Le terme “évangélisation” – l’action de prêcher l’Évangile – en est dérivé. Les livres de Matthieu, Marc, Luc et Jean sont connus comme “les quatre Évangiles”, car ils contiennent quatre récits distincts au sujet du Christ annonçant le message de la bonne nouvelle ! Mais quelle est cette bonne nouvelle ? Laissons les Écritures répondre à la question ! »  (Croyez-vous au véritable Évangile ?, R. Meredith, pages 9-10).

Voyez-vous, trop de gens sont arrivés à la conclusion erronée que l’Évangile se résume à croire en Jésus. Oui, croire en Jésus est le point de départ. Nous devons croire qu’Il est Dieu, et qu’Il est notre Sauveur. Nous devons accepter Son amour et Son sacrifice pour nos péchés, pour être sauvés. Mais le message de l’Évangile ne concernait-il que la personne du Christ et Son sacrifice ? Ou y avait-il plus que cela ? Lorsque Jésus commença à prêcher l’Évangile, de quoi parlait-Il ?

« Après que Jean eut été livré, Jésus alla dans la Galilée, prêchant l’Évangile de Dieu. Il disait : le temps est accompli, et le royaume de Dieu est proche. Repentez-vous, et croyez à la bonne nouvelle » (Marc 1 :14-15).

Le message de l’Évangile provient du Père, et constitue la bonne nouvelle de l’établissement de Son Royaume. Il s’agit du second Avènement de Jésus-Christ ici-bas pour mettre fin à la misère, au chagrin et à la souffrance que ce monde traverse.

Jésus-Christ revient !

Jusqu’à présent, dans l’émission d’aujourd’hui, nous avons ouvert le livre de Malachie, pour voir ce qu’il prêcha à une génération qui était corrompue, et qui avait besoin d’un renouveau spirituel. Nous pouvons voir des similitudes avec notre époque. Nous avons également vu que dans le livre de Malachie, la Parole qui est devenue le Christ, prophétisa l’œuvre de Jean-Baptiste.

Et nous avons également vu que Jésus, la Parole faite chair, prophétisa Son propre premier Avènement. Nous avons également vu que Jésus apporta un message. Ce message serait un message émanant de Son Père, concernant la bonne nouvelle de la nouvelle alliance et d’un Royaume à venir.

Mais il y a plus que cela. Reprenons là où nous nous sommes arrêtés. Après avoir lu que Jean-Baptiste était le messager du Messie et que Jésus Lui-même était le Messager du Père, nous lisons autre chose. Nous sommes introduits au fait que Jésus n’aura pas seulement un premier Avènement, mais aussi un second Avènement :

« Qui pourra soutenir le jour de sa venue ? Qui restera debout quand il paraîtra ? Car il sera comme le feu du fondeur, comme la potasse des foulons. Il s’assiéra, fondra et purifiera l’argent » (Malachie 3 :2-3).

Le feu du fondeur ? Un purificateur d’argent ? Cela ne peut pas faire référence à Son premier Avènement. Lorsque Jésus vint pour la première fois ici-bas, Il s’est laissé arrêter, battre et finalement crucifier. Mais ce passage nous parle d’une époque très différente. Il parle du second Avènement de Jésus, qui aura lieu à une époque de grande détresse ici-bas. Il parle d’un temps où les gens seront purifiés et testés par de grandes souffrances. Nous lisons ce même temps, appelé la grande tribulation suivie du Jour de l’Éternel :

« Car alors, la détresse sera si grande qu’il n’y en a point eu de pareille depuis le commencement du monde jusqu’à présent, et qu’il n’y en aura jamais » (Matthieu 24 :21).

Pourquoi Malachie écrirait-il un avertissement sur quelque chose qui se produirait plusieurs siècles après que sa génération serait morte et enterrée ? Pourquoi écrirait-il un avertissement à la génération de la fin des temps, qui vivra juste avant le retour du Christ ? Le prophète Malachie a-t-il un message pour notre génération aujourd’hui ? Absolument. Il parle de notre époque actuelle.

Sommes-nous dans les derniers jours ? Vivons-nous dans une époque de grande corruption, d’injustice et d’iniquité ? Sommes-nous en train de voir les valeurs morales s’effondrer, et le statut du mariage et de la famille tomber au plus bas dans les sociétés occidentales ? Nous voyons des gens qui essaient de vous convaincre que les mauvais comportements sont en fait justes et bons. Nous vivons dans les jours prophétisés par Malachie :  

« Je m’approcherai de vous pour le jugement, et je me hâterai de témoigner contre les enchanteurs et les adultères, contre ceux qui jurent faussement, contre ceux qui retiennent le salaire du mercenaire [ou ouvrier], qui oppriment la veuve et l’orphelin, qui font tort à l’étranger, et ne me craignent pas, dit l’Éternel des armées » (Malachie 3 :5).

Il est question du retour de Jésus-Christ. Il dit que nos péchés provoqueront un jugement contre nous. De quels péchés parle-t-Il ? L’adultère. Le mensonge. Dérober et exploiter les démunis. Maltraiter les étrangers. Ce message s’adresse à la génération de la fin des temps. Quand on y réfléchit, c’est un message destiné à une génération impie qui a écarté toute retenue. Commencez-vous à voir cela dans le monde aujourd’hui ? Le cas échéant, réfléchissez à quel point ce message est applicable à notre époque. Allons un peu plus loin :

« Vos paroles sont rudes contre moi, dit l’Éternel. Et vous dites : Qu’avons-nous dit contre toi ? Vous avez dit : C’est en vain que l’on sert Dieu » (Malachie 3 :13-14).

Diriez-vous que nous vivons à une époque où c’est l’attitude de nombreuses personnes dans nos sociétés occidentales ? Que le tissu moral sur lequel la société devrait être construite – la compréhension d’un Dieu réel et de Sa parole inspirée – tombe en ruine ?  De plus en plus de gens disent : « Le christianisme biblique ?... Pourquoi aurions-nous besoin de cela ? » ; « Un Dieu qui est révélé dans la Bible ?... Oh, ce ne sont que de vieux écrits poussiéreux d’hommes ». Réfléchissez-y. Ces paroles de Malachie sont précisément pour notre génération aujourd’hui.

Laissez-moi vous montrer encore autre chose. Le prophète Malachie conclut son livre avec un message puissant et retentissant. Encore une fois, souvenez-vous, ce passage était le dernier avertissement et le dernier défi de tout l’Ancien Testament :

« Souvenez-vous de la loi de Moïse, mon serviteur, auquel j’ai prescrit en Horeb, pour tout Israël, des préceptes et des ordonnances. Voici, je vous enverrai Élie, le prophète, avant que le jour de l’Éternel arrive, ce jour grand et redoutable » (Malachie 4 :4-5).

Cela fait partie du message destiné à la génération des temps de la fin, qui vivra juste avant le Jour grand et redoutable de l’Éternel. N’est-il pas frappant que le prophète en garde la génération vivant à la fin des temps, en se référant à la loi de Moïse ? Il dit : « Souvenez-vous de la loi de Moïse ». Mais la loi de Moïse – les Dix Commandements, le jour du sabbat – tous ces commandements n’ont-ils pas été abolis ?

Pas du tout. La loi de Dieu existe toujours. Elle garde une signification profonde pour les chrétiens du Nouveau Testament de nos jours. C’est pourquoi Dieu inspira Malachie pour qu’il dise à notre génération : « Souvenez-vous de la loi de Moïse ». Elle n’est pas abolie. Malachie avertit notre génération de ne pas l’oublier.

Dieu jugera le monde – pour nous sauver

Dans l’émission d’aujourd’hui, nous avons exploré le message de Malachie, un prophète de Dieu qui vécut et prêcha au Ve siècle av. J.-C. Nous avons vu qu’il mit en garde sa génération contre les péchés de la corruption, de la maltraitance des autres, de l’infidélité dans le mariage et de l’immoralité.

Nous avons constaté que ce même prophète avait un message à propos d’un messager, Jean-Baptiste, qui préparait le chemin pour Jésus-Christ. Mais nous avons également vu que Jésus Lui-même était le Messager au sujet d’une alliance provenant du Père, concernant le pardon des péchés, la vie et la paix. Nous avons vu que le véritable Évangile concerne aussi l’établissement d’un Royaume.

Mais avant que ce Royaume ne soit établi ici-bas, nous lisons qu’il y aura une période de jugement sur la Terre lorsque Dieu jugera le monde. En fin de compte, la volonté de Dieu conduit à ce que toute l’humanité ait l’opportunité d’entrer dans une alliance avec Lui. Lisons la fin de la prophétie :

« Voici, je vous enverrai Élie, le prophète, avant que le jour de l’Éternel arrive, ce jour grand et redoutable. Il ramènera le cœur des pères à leurs enfants, et le cœur des enfants à leurs pères, de peur que je ne vienne frapper le pays d’interdit » (Malachie 4 :5-6).

La question qui se pose à nous est la suivante : y aura-t-il un changement de cœur en nous ? Notre cœur sera-t-il orienté vers le service et l’amour des autres comme à nous-mêmes ? Et surtout, notre cœur sera-t-il tourné vers notre Père céleste et Son Fils, Jésus-Christ ? Nous montrerons-nous fidèles à eux ? Revenons à Malachie 3 :

« Car je suis l’Éternel, je ne change pas ; et vous, enfants de Jacob […] Revenez à moi, et je reviendrai à vous, dit l’Éternel des armées » (Malachie 3 :6-7).

Les « enfants de Jacob » sont les descendants modernes du patriarche Israël. Si nous comprenons qui est l’Israël moderne aujourd’hui – et beaucoup d’entre nous vivent dans les nations de souche israélite – nous devrions être reconnaissants de la patience et de la longanimité de Dieu et nous devrions implorer Son aide et Sa miséricorde alors que nous voyons ces prophéties s’accomplir.

Dieu exaucera-t-Il ceux qui Le craignent ? Sera-t-Il un refuge pour ceux qui Le servent et Lui obéissent sincèrement et fidèlement ?

« Alors ceux qui craignent l’Éternel se parlèrent l’un à l’autre ; l’Éternel fut attentif, et il écouta ; et un livre de souvenir fut écrit devant lui pour ceux qui craignent l’Éternel et qui honorent son nom. Ils seront à moi, dit l’Éternel des armées, ils m’appartiendront, au jour que je prépare ; j’aurai compassion d’eux, comme un homme a compassion de son fils qui le sert » (Malachie 3 :16-17).

Le livre de Malachie prophétise la délivrance, le réconfort et la sécurité pour ceux qui ne succombent pas aux attitudes sans amour de ces derniers jours. Nous espérons et nous prions pour que vous cherchiez Dieu, vous Lui obéissiez et vous L’aimiez de tout votre cœur.

 


Frustrez-vous vos enfants?



Comment vous assurer d’avoir une relation constructive et positive avec vos enfants ?

Les disciples de Jésus célébraient-ils le dimanche de Pâques?

Le dimanche de Pâques est considéré le jour le plus sacré de l’année par des millions de personnes. Cependant, les disciples du Christ célébraient-ils le dimanche de Pâques pour honorer Sa résurrection ?

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

Le dimanche de Pâques… C’est le jour le plus saint de l’année pour des centaines de millions de personnes. Dans l’hémisphère nord, les traditions se concentrent sur l’arrivée du printemps. L’hiver s’est achevé. Les champs et les fermes se parent de couleurs. Les arbres et les fleurs éclatent d’une nouvelle vie. Et les traditions pascales sont observées dans le monde entier. Le site Internet « Woman’s Day » met en évidence certains exemples des plus inhabituels, comme celui des jeunes garçons qui arrosent les jeunes filles avec de l’eau, en Pologne et en Hongrie. Selon ce site, cette tradition ludique puise ses racines dans des anciens rites de fertilité. D’autres traditions pascales sont également liées aux rituels de fertilité du printemps, destinés à assurer de bonnes récoltes. À Florence, en Italie, par exemple, on fait sauter des charrettes avec des explosifs. Et sur l’île grecque de Corfou, on laisse tomber des pots d’argile des fenêtres du deuxième étage.

Si cela vous paraît étrange, que dire des traditions américaines, comme le lapin de Pâques qui pond des œufs ?

Et qu’est-ce que tout cela a à voir avec la résurrection de Jésus ?

Voyez-vous, de nombreuses personnes bien intentionnées pratiquent ces traditions plutôt inhabituelles, elles considèrent le dimanche de Pâques comme une célébration pour honorer Jésus-Christ. Après tout, la Bible dit bien que Jésus est mort au printemps. Et après Sa mort, Il fut mis dans un sépulcre, puis Il fut miraculeusement ressuscité. Il est ressuscité !

Mais Ses disciples ont-ils célébré le dimanche de Pâques pour honorer Sa résurrection ? C’est une question importante à se poser. Et c’est ce à quoi nous allons répondre dans l’émission d’aujourd’hui.

Le dimanche de Pâques est une séduction religieuse

Les traditions du dimanche de Pâques se perpétuent dans le monde entier. Dans l’hémisphère nord, la plupart d’entre elles sont centrées sur le renouveau printanier. L’hiver s’est achevé, les arbres et les fleurs éclosent. Mais même dans l’hémisphère sud, où les mois de mars et d’avril sont synonymes d’automne, les Pâques sont célébrées, mais avec une petite différence. Au lieu de manger des lapins en chocolat, les enfants australiens mangent des chocolats ayant la forme d’une créature ressemblant à une souris appelée « Bilby ». En matière de Pâques, il semble qu’il y en ait pour tous les goûts.

Pour beaucoup de ceux qui fréquentent l’Église, le dimanche de Pâques est le jour le plus saint de l’année. Et quoi de plus important que de célébrer la résurrection de Jésus ?

C’est ce que cherchent à faire de nombreuses personnes sincères et bien intentionnées. Mais les Pâques (au pluriel) sont-elles bibliques ?

Comme nous l’avons déjà dit, de nombreuses personnes croient sincèrement qu’elles honorent la résurrection de Jésus en célébrant le dimanche de Pâques. Eh oui, la résurrection se trouve mentionnée dans la Bible. Les quatre auteurs des Évangiles en ont témoigné. Et nous, dans cette Œuvre, nous éprouvons un respect profond pour ce que Jésus fit en mourant pour nos péchés. Nous croyons par la foi en Lui, que par Son sang versé, nous pourrons aussi être ressuscités. C’est la merveilleuse espérance de tout chrétien.

Mais revenons à la question initiale : Les disciples de Jésus célébraient-ils le dimanche de Pâques ? S’ils l’ont fait, nous devons suivre leur exemple. S’ils ne l’ont pas fait, nous devons nous poser la question « Pourquoi pas ? » Découvrons ce qu’ils ont fait et ce qu’ils ont enseigné. Nous allons le décomposer en trois points dont voici le premier point :

N°1 – En tant que chrétiens, nous devons suivre l’exemple de Jésus et de Ses disciples

Ce point peut sembler simple, mais ne négligez pas l’évidence. Trop souvent, les gens fondent leurs croyances beaucoup trop sur la tradition et pas assez sur les Écritures. Nous pensons que beaucoup d’entre vous lisent fidèlement la Bible. Vous voulez être comme les Béréens cités dans Actes 17 :11, qui « examinaient chaque jour les Écritures, pour voir si ce qu’on leur disait était exact ». Au cours de Son ministère, Jésus appela de nombreux disciples. Il leur ordonna de Le suivre comme mentionné dans Marc 2 :14. Ce n’était pas seulement une invitation à marcher avec Lui jusqu’au prochain village. Ce n’était pas seulement une invitation d’ordre sentimental. Dans un sens très réel, Il disait : « Regardez ce que je fais et suivez mon exemple. »

Il a répété cela de nombreuses fois. Dans Matthieu 10 :38, Jésus dit : « celui qui ne prend pas sa croix, et ne me suit pas, n’est pas digne de moi. » Vous voyez, suivre l’exemple et l’enseignement du Christ est ce qui est attendu d’un disciple.

Après la mort et la résurrection de Jésus, les apôtres suivirent le même chemin. Ils exhortèrent les frères à suivre leur exemple dans la pratique et la doctrine. Remarquez ce que Paul dit aux Philippiens : « Soyez tous mes imitateurs, frères, et portez les regards sur ceux qui marchent selon le modèle que vous avez en nous » (Philippiens 3 :17).

Notez ce que Paul dit également au jeune évangéliste, Timothée : « Pour toi, tu as suivi de près mon enseignement, ma conduite, mes projets, ma foi » (2 Timothée 3 :10).

Paul voulait-il dire que les frères devaient simplement le suivre aveuglément ? Non. Dans 1 Corinthiens 11 :1, il dit : « Soyez mes imitateurs, comme je le suis moi-même de Christ » (1 Corinthiens 11 :1).

Paul n’était pas parfait. Les autres apôtres non plus. Le Nouveau Testament est très honnête quant à leurs erreurs. Et pourtant, le Christ travaillait à travers eux, afin qu’ils puissent enseigner par la parole et l’exemple. Paul dit, en d’autres termes : « Ne faites pas aveuglément tout ce que je fais ou dis… regardez mon exemple, et s’il est conforme à celui du Christ, alors suivez-le. »

C’est un thème constant dans tout le Nouveau Testament. C’est ce qui devrait guider notre vie : Suivre l’exemple de Jésus et des apôtres. C’est pourquoi le Nouveau Testament fut préservé, afin que nous puissions savoir ce qu’ils ont fait. Luc écrit dans :

« En passant par les villes [Paul et Silas], ils recommandaient aux frères d’observer les décisions des apôtres et des anciens de Jérusalem. Les Églises se fortifiaient dans la foi, et augmentaient en nombre de jour en jour » (Actes 16 :4-5).

Aujourd’hui en tant que chrétiens, nous devons vivre selon la même règle. Pierre s’est fait l’écho d’un thème similaire dans sa deuxième lettre aux frères. Il dit ceci :

« Voici déjà, bien-aimés, la seconde lettre que je vous écris. Dans l’une et dans l’autre je cherche à éveiller par des avertissements votre saine intelligence, afin que vous vous souveniez des choses annoncées d’avance par les saints prophètes, et du commandement du Seigneur et Sauveur, enseigné par vos apôtres » (2 Pierre 3 :1-2).

Pierre venait-il simplement d’inventer des commandements qu’ils devaient suivre ? Non, il leur enseigna ce qu’il avait appris du Seigneur et Sauveur Jésus. Et il le mit en pratique dans sa propre vie.

Jean répéta le même enseignement :

« La vie a été manifestée, et nous l’avons vue et nous lui rendons témoignage, et nous vous annonçons la vie éternelle, qui était auprès du Père et qui nous a été manifestée – ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons, à vous aussi, afin que vous aussi vous soyez en communion avec nous » (1 Jean 1 :2-3).

Jean et les autres apôtres transmettaient ce qu’ils avaient vu Jésus faire, et ce qu’ils avaient entendu Jésus enseigner. Pourquoi est-ce important ? Parce que de nombreuses traditions du christianisme traditionnel vont tout simplement à l’encontre de l’exemple de Jésus et de Ses disciples. Les disciples observaient la Pâque… pas le dimanche de Pâques. Avec cette base, passons au point suivant.

N°2 – Il n’y a aucune trace des disciples de Jésus célébrant le dimanche de Pâques

Dr Samuele Bachiocchi est un éminent spécialiste de l’histoire de l’Église qui a rédigé le livre Du sabbat au dimanche. Il y a écrit ceci :

« Il semble donc que si la résurrection est souvent mentionnée dans le Nouveau Testament et la littérature patristique primitive, rien ne suggère que les premiers chrétiens aient commémoré cet évènement par un Dimanche hebdomadaire ou annuel » (Du sabbat au dimanche, Samuele Bachiocchi, éditions Lethielleux, page 71). 

Vous pouvez parcourir le Nouveau Testament d’un bout à l’autre, vous ne trouverez pas les disciples observant le dimanche de Pâques. En 1986, un livre intitulé L’apostasie du siècle perdu fut rédigé par S. Gusten Olsen. Remarquez ce qu’il écrit :

« Lorsque Polycarpe rédigea son épître, le dimanche était encore un jour ouvrable… Même l’association de la résurrection avec le symbolisme du soleil ne semble pas très saillante avant le milieu du deuxième siècle » (The Apostasy of the Lost Century, S. Gusten Olsen, page 100).

Avez-vous compris ? M. Olsen déclare que l’observance du soleil levant symbolisant la résurrection de Jésus – pensez à l’office de « l’aube pascale » – ne faisait pas partie du culte des premiers disciples. La tradition du soleil levant représentant la résurrection du Christ remonte au 2ème siècle. Est-ce parce que les disciples de Jésus ne se souciaient pas de la résurrection ? Rien ne pourrait être plus éloigné de la vérité ! Lorsque Jésus est apparu à Ses disciples au sortir du sépulcre « dans leur joie, ils ne croyaient point encore, et [ils] étaient dans l’étonnement » (Luc 24 :41). Ils étaient stupéfaits – et reconnaissants ! Lorsque Thomas, qui le vit plus tard, réalisa ce qui s’était passé, comment a-t-il réagi ? Jean 20 :28 rapporte : « Thomas lui répondit : Mon Seigneur et mon Dieu ! »

Les disciples éprouvaient un profond respect et étaient émerveillés par le miracle de la résurrection. Mais nous n’avons nulle part trace d’un service religieux pour le commémorer. Même s’ils l’avaient célébré, cela n’aurait pas pu être le dimanche matin. Nous trouvons ce passage dans Jean 20 :1 :

« Le premier jour de la semaine, Marie de Magdala se rendit au sépulcre dès le matin, comme il faisait encore obscur ; et elle vit que la pierre était ôtée du sépulcre. Elle courut vers Simon Pierre et vers l’autre disciple que Jésus aimait, et leur dit : Ils ont enlevé du sépulcre le Seigneur, et nous ne savons où ils l’ont mis » (Jean 20 :1-2).

Avez-vous compris ? Marie était allée au sépulcre avant le lever du soleil. Il faisait encore nuit et Jésus était déjà ressuscité mais pas à l’aube, comme beaucoup le pensent.

Les premiers disciples parlaient-ils de la résurrection ? Oui, à de nombreuses reprises ! Paul, dans sa défense devant le sanhédrin, dit : « C’est à cause de l’espérance et de la résurrection des morts que je suis mis en jugement » (Actes 23 :6). Il écrivit tout un chapitre entier sur la résurrection dans 1 Corinthiens 15. Et remarquez ce que l’apôtre Pierre dit :

« Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a régénérés, pour une espérance vivante, par la résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts […] C’est là ce qui fait votre joie » (1 Pierre 1 :3, 6).

Les apôtres furent témoins de la résurrection de Jésus. Et ils devaient en parler au monde entier. Mais nulle part dans le Nouveau Testament nous ne trouvons trace de la célébration d’un culte un dimanche de Pâques. Cela n’existe tout simplement pas.

Au contraire, les disciples célébraient une autre fête en l’honneur de Jésus-Christ. Quel était ce jour de fête qui était différent ? Cela nous amène à notre dernier point dans cette émission.

N°3 – Les disciples de Jésus célébraient la Pâque chrétienne pour commémorer Sa mort

Jésus célébra la Pâque (au singulier) avec Ses disciples. Lors de Sa dernière Pâque, juste avant Sa mort, Il apporta une signification symbolique au pain et au vin. Remarquez comment Marc le décrit :

« Pendant qu’ils mangeaient [la Pâque], Jésus prit du pain ; et, après avoir rendu grâces, il le rompit, et le leur donna, en disant : Prenez, ceci est mon corps. Il prit ensuite une coupe ; et, après avoir rendu grâces, il la leur donna, et ils en burent tous. Et il leur dit : Ceci est mon sang, le sang de l’alliance, qui est répandu pour beaucoup » (Marc 14 :22-24).

Lors de cette Fête, Jésus institua ces nouveaux symboles concernant Son sacrifice qui approchait à grands pas. Il expliqua qu’en prenant ces symboles, Ses disciples faisaient partie de la nouvelle alliance. Il leur expliquait comment Son sang versé pouvait s’appliquer à eux pour être pardonnés de leurs péchés !

L’apôtre Jean raconta également cette même dernière Pâque, mais avec d’autres détails. Il révéla que Jésus lava les pieds de Ses disciples. Remarquez ce que Jésus dit : « Car je vous ai donné un exemple, afin que vous fassiez comme je vous ai fait […] Si vous savez ces choses, vous êtes heureux, pourvu que vous les pratiquiez » (Jean 13 :15, 17).

C’est un ordre direct de suivre Ses traces. Jésus ordonna à Son peuple de prendre du pain et du vin, symboles de Son corps meurtri et de Son sang versé. Jésus ordonna également de laver les pieds les uns aux autres, en signe d’humilité et de fraternité chrétienne. Jésus institua la Pâque chrétienne.

C’est très différent de ce que la plupart des chrétiens du monde observent aujourd’hui. Mais c’est consigné dans la Bible. Jésus dit que nous serions bénis si nous suivons Son exemple.

Qu’en est-il des apôtres ? Nous disent-ils d’observer la Pâque chrétienne ? Oui. Paul écrivit à ce sujet :

« Car j’ai reçu du Seigneur ce que je vous ai enseigné ; c’est que le Seigneur Jésus, dans la nuit où il fut livré, prit du pain, et, après avoir rendu grâces, le rompit, et dit : Ceci est mon corps, qui est rompu pour vous ; faites ceci en mémoire de moi » (1 Corinthiens 11 :23-24).

Jésus institua les nouveaux symboles de la Pâque et Paul enseignait exactement la même chose. Il poursuivit :

« De même, après avoir soupé, il prit la coupe, et dit : Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang ; faites ceci en mémoire de moi toutes les fois que vous en boirez » (1 Corinthiens 11 :25).

Paul suivait l’exemple du Christ. Et Paul enseigna les frères à suivre également l’exemple de Jésus. Dans cette optique, il est intéressant de noter ce que Philip Schaff, historien de l’Église primitive au 19ème siècle, dit de la Pâque chrétienne. Voici ce qu’il écrit :

« Les chrétiens d’Asie Mineure, suivant la chronologie juive, et faisant appel à l’autorité des apôtres Jean et Philippe, ont célébré la Pâque chrétienne… [Cette observance] était probablement la plus ancienne et [la plus] conforme à la tradition synoptique de la dernière Pâque de notre Seigneur, qu’elle commémorait » (History of the Christian Church, volume II, Philip Schaff, pages 201-202).

En d’autres termes, il s’agit de l’observance la plus ancienne de la véritable Église. Jésus et Ses disciples célébrèrent la Pâque chrétienne, en mémoire des souffrances et de la mort de Jésus. Même après Sa résurrection, il n’y eut aucune allusion à un service célébrant une aube pascale par les apôtres. Remarquez ce que M. Schaff écrit d’autre :

« La Pâque chrétienne s’est naturellement développée à partir de la Pâque juive… C’est certainement la fête annuelle la plus ancienne et la plus importante de l’Église, et on peut la faire remonter au premier siècle, ou en tout cas au milieu du deuxième, où elle était universellement observée, bien qu’avec une différence quant au jour » (History of the Christian Church, Volume II, Philip Schaff, page 198).

Avez-vous remarqué ? La Pâque chrétienne est « la fête annuelle la plus ancienne et la plus importante de l’Église ». Quelle affirmation ! Et pourtant, combien de chrétiens aujourd’hui observent la Pâque chrétienne ?

Observer la Pâque en esprit et en vérité

Dans l’émission d’aujourd’hui, nous avons vu que les fidèles chrétiens doivent suivre l’exemple de Jésus et de Ses disciples. Nous avons vu qu’il n’existe aucune écriture faisant référence aux disciples de Jésus célébrant le dimanche de Pâques. Au lieu de cela, nous avons vu qu’ils observaient la Pâque chrétienne. Si vous voulez être un disciple du Christ, ne devriez-vous pas observer la Pâque chrétienne aujourd’hui ?

Lorsque les chrétiens observent la Pâque chrétienne biblique, ils prennent du pain et du vin, en mémoire de la mort de Jésus. Ils placent leur foi en Son sacrifice pour couvrir leurs péchés. Si vous souhaitez en savoir plus sur la Pâque chrétienne biblique et son importance dans votre vie, faites-le-nous savoir. Nous avons des représentants qui peuvent prendre contact avec vous, si vous le souhaitez. L’Église du Dieu Vivant a des ministres, engagés et dévoués à enseigner la vérité de Dieu et prêts à travailler avec ceux qui répondent à l’appel de Dieu.

Et n’oubliez pas de commander votre brochure gratuite. Elle s’intitule La vérité au sujet des Pâques. Apprenez comment le christianisme de ce monde a remplacé la Pâque chrétienne originale en un jour honorant une déesse païenne de la fertilité. Vous pourriez être très surpris.


Surmonter la mort d’un proche



Avez-vous déjà été endeuillé(e) suite à la disparition d’un proche ? Si Dieu est juste et tout-puissant, pourquoi permet-Il que vous souffriez ? La bonne nouvelle est que vous pouvez affronter la mort, y compris la vôtre, avec force, courage et espérance.

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