Les Églises sont-elles en train de disparaître? | Le Monde de Demain

Les Églises sont-elles en train de disparaître?

Les Églises sont-elles en train de disparaître?

Dans le monde occidental, la fréquentation des Églises est en chute libre. La société change. La morale biblique est ridiculisée et le sens des valeurs fondamentales semble s’évaporer. Quel est l’avenir du christianisme dans nos pays occidentaux ? Des réponses existent. Il nous suffit d’ouvrir la Bible pour les trouver. En chemin, nous pourrions même découvrir des informations dont nous n’avions jamais entendues auparavant. Explorons ce sujet ensemble dans cette émission du Monde de Demain.

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

En 1882, le philosophe Friedrich Nietzsche déclarait : « Dieu est mort. » Aujourd’hui, plus de 140 ans plus tard, certains pourraient affirmer que « l’Église est morte ». Ou du moins, que les Églises sont en train de disparaître. Et qui pourrait les blâmer de penser ainsi ? Regardez tout autour de vous. Dans le monde occidental, la fréquentation des Églises est en chute libre. La société change. La morale biblique est ridiculisée et le sens des valeurs fondamentales partagées semble s’évaporer sous nos yeux.

Les actualités reflètent cette tendance… et pas seulement en Amérique. Voici quelques titres récents : 

  • « Perdre ma religion : Comment les Britanniques quittent l’Église et adoptent les théories du complot. » 
  • « Comment la composition religieuse du Canada a évolué au cours des 20 dernières années. »
  • « Le christianisme est-il en train de disparaître en Australie ? Voici comment le restaurer de fond en comble. »

Pour beaucoup d’entre nous, ces titres peuvent sembler pertinents. Dans toutes les villes du monde occidental, la fréquentation des Églises est en baisse. Aux États-Unis, il y a chaque année plus d’Églises qui ferment que d’Églises qui ouvrent – certaines années, la différence est proche de 1500 (“Study : More churches closing than opening”, ReligionNews.com, 26 mai 2021). Certains estiment qu’un tiers des Églises du Canada pourrait fermer dans les années à venir (“Secularization: A Third of Canada’s Churches Will Close”, WorldReligionNews.com, 17 mars 2019).

Quel est donc l’avenir du christianisme dans nos pays occidentaux ? Va-t-il complètement disparaître ? Des réponses existent. Il nous suffit d’ouvrir la Bible pour les trouver. En chemin, nous pourrions même découvrir des informations surprenantes sur ce sujet dont nous n’avions jamais entendues auparavant.

Explorons ce sujet ensemble, aujourd’hui, dans cette émission du Monde de Demain. Dans quelques minutes, en cours d’émission, nous vous donnerons l’occasion de commander l’offre gratuite intitulée, La restauration du christianisme originel.

Alors, plongeons dans le vif du sujet et trouvons les réponses à la question : « Les Églises sont-elles en train de disparaître ? »

Un aperçu de l’état du christianisme et des Églises en Occident

Bienvenue au Monde de Demain, où nous vous aidons à donner un sens à votre monde à travers les pages de la Bible.

Regardons les Églises américaines traditionnelles d’aujourd’hui. Alors que l’humanisme et l’athéisme font des percées massives, il est clair que les Églises sont en déclin. En octobre 2019, le Centre de recherches Pew a publié un article intitulé « Aux États-Unis, le déclin du christianisme se poursuit à un rythme effréné ». Voici ce que l’article soulignait :

« En 2018 et 2019, 65% des adultes américains se décrivent comme chrétiens lorsqu’ils sont interrogés sur leur religion, soit une baisse de pourcentage de 12 points au cours de la dernière décennie. Parallèlement, la part de la population non affiliée à une religion, composée de personnes qui décrivent leur identité religieuse comme athée, agnostique ou rien de particulier, s’élève désormais à 26%, contre 17% en 2009 » (“In U.S., Decline of Christianity Continues at Rapid Pace”, PewResearch.org/religion, 17 octobre 2019).

En chiffres réels, et en l’espace de dix ans seulement, ce changement représente des dizaines de millions de personnes. Il s’agit d’un changement considérable dans le paysage religieux américain. 

À quoi ressemblera le pays dans quelques décennies ? Voici une estimation, toujours du Centre de recherches Pew :

« Le centre estime qu’en 2020, environ 64% des Américains, y compris les enfants, étaient chrétiens. Les personnes non affiliées à une religion, parfois appelées les “sans religion”, représentaient 30%… Les projections montrent que les chrétiens de tous âges passeront de 64% à un peu plus de la moitié (54%) et puis à un peu plus d’un tiers (35%) de tous les Américains d’ici 2070 » (“Modeling the future of religion in America”, Pew Research Center, 13 septembre 2022).

Les Églises américaines sont en déclin. Mais là encore, ce n’est pas un phénomène propre aux États-Unis. La trajectoire est la même dans d’autres pays occidentaux. Prenons l’exemple de ce rapport australien, tiré du Canberra Times du 28 juin 2022 :

« Les Églises chrétiennes d’Australie se trouvent actuellement dans une “tempête parfaite”. Les données du recensement de 2021, publiées récemment, montrent clairement la réalité. L’avenir du christianisme en Australie sera minoritaire. Seuls 44% des Australiens s’identifient actuellement comme étant chrétiens, contre 52% lors du recensement de 2016 » (“Is Christianity dying in Australia ? Here’s how to redeem it from the bottom up”, Canberra Times, 28 juin 2022).

Encore une fois, une chute étonnante en peu de temps en Australie. Qu’en est-il de l’Angleterre et du Pays de Galles ? Pour la première fois, lors du recensement de 2021, les personnes s’identifiant comme chrétiennes ont été minoritaires, passant de 59,3% en 2012 à 46,2% en 2022 (“Losing My Religion : How the UK is leaving the Church and gaining conspiracy theories”, Euronews.com/culture, 4 décembre 2022). Et ce, dans un pays où le monarque britannique porte comme l’un de ses titres officiels celui de « défenseur de la foi ». Pensez-y. Les implications politiques de ce changement culturel sont stupéfiantes.

Ces dernières années, le Canada est à la pointe du wokisme. Il n’est donc pas surprenant que le nombre de pratiquants y ait fortement diminué. En 2001, 77% de la population se déclaraient chrétienne. En 2021, ils n’étaient plus que de 53% (“How Canada’s religious makeup has shifted over the past 20 years”, The Star, 26 octobre 2022).

Qu’est-ce qui se cache derrière cette tendance ?

Qu’est-ce qui se cache derrière cette tendance ? Pourquoi ce phénomène se produit-il ? Nombreux sont ceux qui tentent de répondre à cette question. Il est certain que l’un des facteurs propices à la chute de la fréquentation des Églises fut la pandémie de Covid-19. Presque du jour au lendemain, les entreprises, les bâtiments gouvernementaux, les restaurants, les gymnases, les cinémas et, oui, même les Églises, fermèrent. On demandait aux gens de pratiquer leur culte à la maison et la technologie rendit cela possible. De nombreuses Églises diffusèrent leur culte en streaming et pour une crise de courte durée, cela permit certainement aux gens de rester quelque peu connectés.

Mais venons-en à notre époque. Pour beaucoup, la mesure d’urgence temporaire est devenue une habitude à long terme. Pour ceux qui se tenaient en marge, il est devenu plus facile de quitter l’Église. D’autres ont découvert qu’ils pouvaient être membres d’une Église dans le confort et l’intimité de chez eux, sans jamais avoir à assister à un culte en personne. L’avènement du culte en ligne a fondamentalement changé la façon dont de nombreuses personnes envisagent d’aller à l’Église. 

L’expérience en ligne est sans aucun doute une bénédiction pour les fidèles qui sont à mobilité réduite ou qui ne peuvent pas se rendre en personne à l’Église. Mais pour ceux qui choisissent d’éviter de se réunir avec un groupe en personne, c’est une tendance inquiétante en soi. De combien de façons différentes les personnes dans notre société se désengagent-elles de plus en plus les unes des autres au fil du temps ?

Nous avons discuté de la situation actuelle de notre culture. Mais où va-t-elle ? Quel est l’avenir des Églises du monde occidental ? Surtout, que pense Jésus-Christ de tout cela ? Après tout, n’est-Il pas le chef de l’Église ?

Le christianisme est-il en train de disparaître ?

Certains disent que le christianisme est en train de disparaître. Est-ce le cas ? Va-t-il s’éteindre ? La Bible dit-elle quelque chose à ce sujet ? Tout d’abord, recueillons les paroles mêmes du Christ au sujet de la véritable Église qu’Il bâtit. Dans Matthieu 16 :18, Jésus dit ceci : « Je bâtirai mon Église, et […] les portes du séjour des morts ne prévaudront point contre elle. »

Le terme « séjour des morts » signifie simplement le lieu où se trouvent les morts. Une fosse ou un tombeau. Cette déclaration signifie donc que l’Église du Christ, Son Église, ne cesserait jamais d’exister. La tombe ne consumera pas Son Église. Il y aurait toujours quelqu’un, quelque part, qui serait un vrai et fidèle disciple du Christ jusqu’à Son retour. Remarquez plus loin : « Tout pouvoir m’a été donné dans le ciel et sur la terre. Allez, faites de toutes les nations des disciples […] et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde » (Matthieu 28 :18-20).

L’Église du Christ va-t-elle s’éteindre ? Jamais ! Ce que ce passage nous dit, encore une fois, c’est que Jésus-Christ sera personnellement impliqué dans la direction de Son Église, jusqu’à Son retour. Remarquez un autre passage qui le démontre, dans Matthieu 24 :14 : « Cette bonne nouvelle du royaume sera prêchée dans le monde entier, pour servir de témoignage à toutes les nations. Alors viendra la fin. »

L’Église du Christ ne s’éteindra point. Nous n’avons pas à nous préoccuper de cela. Mais il y a quelque chose qui devrait nous préoccuper. Voyez-vous, la prophétie biblique ne prédit pas seulement la présence d’une Église qui se dit chrétienne, mais de deux Églises, à la fin des temps.

Vous pourriez dire : « Ce n’est pas grave, il y a des centaines, voire des milliers de dénominations chrétiennes. » Et c’est vrai. En fait, selon le Bulletin international de recherche missionnaire, en 2014, il y avait 45.000 dénominations qui s’identifiaient comme chrétiennes dans le monde.

Mais la Bible n’énumère pas 45.000 groupes, mais seulement deux. Elle classifie en deux groupes toutes les différentes Églises qui se sont multipliées au cours des siècles. L’avenir de ces deux groupes est prédit dans le livre de l’Apocalypse.

La Bible classifie toutes les différentes Églises en deux groupes

Le livre de l’Apocalypse est rempli de symboles. Un fleuve représente une armée et les cornes symbolisent des rois ou des royaumes. Le livre de l’Apocalypse utilise des femmes pour représenter des Églises. Ce que nous constatons, c’est qu’il y a deux femmes distinctes identifiées dans le livre.

Examinons l’une d’entre elles. Elle est décrite dans Apocalypse 17 :

« Puis un des sept anges qui tenaient les sept coupes vint, et il m’adressa la parole, en disant : Viens, je te montrerai le jugement de la grande prostituée qui est assise sur les grandes eaux. C’est avec elle que les rois de la terre se sont livrés à la débauche, et c’est du vin de sa débauche que les habitants de la terre se sont enivrés. Il me transporta en esprit dans un désert. Et je vis une femme assise sur une bête écarlate, pleine de noms de blasphème, ayant sept têtes et dix cornes » (Apocalypse 17 :1-3).

C’est l’une des femmes identifiées dans l’Apocalypse. Mais c’est une femme prostituée, qui commet l’impudicité, enivrant les habitants de la Terre de fausses doctrines. Et elle est montée sur une bête. En d’autres termes, il s’agit d’une Église politiquement puissante, dirigeant les actions d’un gouvernement ou d’un royaume corrompu :

« Cette femme était vêtue de pourpre et d’écarlate, et parée d’or, de pierres précieuses et de perles. Elle tenait dans sa main une coupe d’or, remplie d’abominations et des impuretés de sa prostitution. Sur son front était écrit un nom, un mystère : Babylone la grande, la mère des prostituées et des abominations de la terre. Je vis cette femme ivre du sang des saints et du sang des témoins de Jésus » (Apocalypse 17 :4-6).

Jean décrit cette femme, ou cette Église, comme étant fabuleusement riche. Elle a aussi des filles impudiques, c’est-à-dire d’autres Églises qui partagent essentiellement les mêmes doctrines, mais qui se sont séparées d’elle. Il précise également qu’elle persécute et fait périr les vrais et fidèles disciples du Christ. Le livre de l’Apocalypse montre que cette Église exercera un grand pouvoir pendant un certain temps, mais que sa destruction sera soudaine :

« Et il me dit : Les eaux que tu as vues, sur lesquelles la prostituée est assise, ce sont des peuples, des foules, des nations, et des langues. Les dix cornes que tu as vues et la bête haïront la prostituée, la dépouilleront et la mettront à nu ; elles mangeront ses chairs, et la consumeront par le feu. Car Dieu a mis dans leurs cœurs d’exécuter son dessein, un même dessein, et de donner leur royauté à la bête, jusqu’à ce que les paroles de Dieu soient accomplies.  Et la femme que tu as vue, c’est la grande ville qui a la royauté sur les rois de la terre » (Apocalypse 17 :15-18).

Cette Église puissante – symbolisée par une femme – sera finalement dévorée par la puissance de la bête qu’elle chevauchera. Et nous sommes avertis de ne pas faire partie de ce système !

« Et j’entendis du ciel une autre voix qui disait : Sortez du milieu d’elle, mon peuple, afin que vous ne participiez point à ses péchés, et que vous n’ayez point de part à ses fléaux. Car ses péchés se sont accumulés jusqu’au ciel, et Dieu s’est souvenu de ses iniquités » (Apocalypse 18 :4-5).

Il y aura un grand réveil religieux à l’avenir et il s’agira d’une contrefaçon religieuse

Devrions-nous donc nous inquiéter de la baisse de la fréquentation des Églises aujourd’hui ? Eh bien, il y a une préoccupation bien plus urgente. Il s’agit de ne pas devenir la proie d’une fausse Église qui n’est pas du tout l’Église de Dieu, même si elle semble attrayante en apparence.

Vous trouverez plus de détails sur cette femme, cette fausse Église, dans Apocalypse 13 :11 : « Puis je vis monter de la terre une autre bête, qui avait deux cornes semblables à celles d’un agneau, et qui parlait comme un dragon. »

Qui est cette bête semblable à un agneau ? Eh bien, Jésus est identifié comme l’Agneau de Dieu. Ainsi, il s’agit d’un chef religieux qui ressemblera au Christ, comme s’il était un homme de Dieu – un chrétien. Mais il est clair qu’il y a quelque chose qui ne va pas, car il parle comme un dragon. Or, qui est le dragon ? C’est Satan, le diable. Ce leader ne prononce donc pas les paroles du Christ, mais celles du diable. Et il séduira des millions, voire des milliards de personnes :  « Elle opérait de grands prodiges, jusqu’à faire descendre du feu du ciel sur la terre, à la vue des hommes. Et elle séduisait les habitants de la terre par les prodiges qu’il lui était donné d’opérer en présence de la bête » (Apocalypse 13 :13-14).

Alors, que voyons-nous ici ? Il y aura un grand réveil religieux à l’avenir. Les prophéties bibliques l’annoncent. Mais ne vous y trompez pas. Il s’agira d’une contrefaçon religieuse. Elle séduira de vastes foules de gens en leur faisant croire qu’ils suivent le Christ.

L’Église fidèle de Christ est protégée par Dieu

Nous avons vu que la prophétie biblique prédit que deux femmes, deux Églises, seront présentes au moment du retour du Christ. L’une d’entre elles est une femme prostituée, représentant une Église riche, politiquement active et corrompue. Mais quelle est l’identité de l’autre femme ? Elle est identifiée comme étant l’Église fidèle et obéissante à Christ, qui Le suit toujours : « Un grand signe parut dans le ciel : une femme enveloppée du soleil, la lune sous ses pieds, et une couronne de douze étoiles sur sa tête. Elle était enceinte, et elle criait, étant en travail et dans les douleurs de l’enfantement » (Apocalypse 12 :1-2).

Il s’agit d’une description symbolique de la congrégation de l’Ancien Testament. Les hommes et les femmes fidèles de l’Ancien Testament, qui constituaient le peuple de Dieu, depuis l’époque d’Adam, de Noé, d’Abraham et de Moïse. Au fil du temps, le peuple d’Israël s’est développé en une nation, et c’est de cette nation qu’est né le Messie. Il naquit d’une femme, grandit et finalement donna Sa vie pour les péchés du monde. « Elle enfanta un fils, qui doit paître toutes les nations avec une verge de fer » (Apocalypse 12 :5). Il s’agit de Jésus-Christ. Sa destinée est de régner sur toutes les nations de la Terre, à Son retour.

« Et son enfant fut enlevé vers Dieu et vers son trône. Et la femme s’enfuit dans le désert, où elle avait un lieu préparé par Dieu, afin d’y être nourrie pendant mille deux cent soixante jours » (Apocalypse 12 :5-6). Ici, il est toujours question de l’Église de Dieu. Et ce passage parle de ce qui arriva aux fidèles disciples du Christ dans les quelques centaines d’années qui suivirent le premier siècle.

Vous voyez, au début de l’histoire de l’Église, il y a eu une apostasie au sein de l’Église parmi ceux qui n’étaient pas fidèles aux enseignements du Christ. Ce groupe est devenu si puissant qu’il finit par dépasser en nombre les vrais disciples du Christ. Dans sa brochure, M. Meredith l’explique en pages 8-9. Il cite le professeur Rufus Jones, l’auteur de The Church’s Debt to Heretics. M. Jones y déclare :

« Si, par chance, le Christ en personne avait été pris comme modèle et exemple d’un nouveau mode de vie par Ses futurs disciples, et qu’un essai sérieux avait été fait pour établir Sa façon de vivre et Ses enseignements comme standard et norme pour l’Église, le christianisme aurait été quelque chose d’énormément différent de ce qu’il est devenu. Alors, “l’hérésie” serait, ce qu’elle ne l’est pas maintenant, une perversion de la voie de Dieu, de Son enseignement, de Son esprit, de Son royaume […] Ce que nous pouvons dire au sujet du “christianisme galiléen”, c’est qu’il eut la vie courte, quoiqu’il y eût quelques honorables tentatives destinées à le ranimer et à le faire revivre, et qu’ici ou là, des prophètes inspirés ont affirmé que tout était de “l’hérésie”, sauf cette religion galiléenne simple. Mais la ligne adoptée au cours de l’Histoire a évolué autrement et a été marquée par une approche très différente » (The Church’s debt to Heretics, Jones, 1924, pages 15-16).

Ce que nous constatons dans l’Histoire c’est que les vrais disciples du Christ ont dû fuir dans la clandestinité pendant des siècles, pour échapper à la persécution. C’est ce qui est représenté dans Apocalypse 12 par les 1260 jours dans le désert – ils symbolisent les 1260 ans pendant lesquels l’Église dut fuir la persécution. Faisons un bond rapide jusqu’au temps de la fin :

« Et il y eut guerre dans le ciel. Michel et ses anges combattirent contre le dragon. Et le dragon et ses anges combattirent, mais ils ne furent pas les plus forts, et leur place ne fut plus trouvée dans le ciel. Et il fut précipité, le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit toute la terre, il fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui » (Apocalypse 12 :7-9).

La majeure partie du christianisme nominal opère sous une grande séduction depuis des siècles

Écoutez ceci. Satan séduit le monde entier. Il est essentiel de le comprendre. Non seulement il y aura une grande et massive séduction de la part d’une fausse Église dans les derniers jours, mais en réalité, la majeure partie du christianisme nominal opère sous une grande séduction depuis des siècles. La plupart des gens qui se disent chrétiens suivent simplement les traditions humaines, et non le christianisme biblique.

Qu’en est-il de ceux qui suivent véritablement le Christ ? La Bible montre que Dieu leur offre une protection, ici-bas, pendant la grande tribulation :

« Quand le dragon vit qu’il avait été précipité sur la terre, il poursuivit la femme qui avait enfanté le fils. Et les deux ailes du grand aigle furent données à la femme, afin qu’elle s’envole au désert, vers son lieu, où elle est nourrie un temps, des temps, et la moitié d’un temps, loin de la face du serpent » (Apocalypse 12 :13-14).

Certains pensent qu’il s’agit d’un enlèvement de l’Église au ciel. Non, l’Église est simplement emmenée dans un désert. Le ciel n’est pas un désert. Il est écrit symboliquement que les enfants d’Israël sortirent de l’Égypte sur des ailes d’aigle – cela est mentionné dans Exode 19 :4. Or, nous savons qu’ils se déplacèrent à pied. C’est le même concept ici. Nous lisons :

« Et, de sa gueule, le serpent lança de l’eau comme un fleuve derrière la femme, afin de l’entraîner par le fleuve. Mais la terre secourut la femme, elle ouvrit sa bouche et engloutit le fleuve que le dragon avait lancé de sa gueule. Et le dragon fut irrité contre la femme, et il s’en alla faire la guerre au reste de sa postérité, à ceux qui gardent les commandements de Dieu et qui retiennent le témoignage de Jésus » (Apocalypse 12 :15-17).

Remarquez ceci : ce passage nous laisse comprendre que ceux qui sont fidèles et qui seront protégés sont aussi des individus qui retiennent le témoignage du Christ et qui observent les commandements divins. Il ne s’agit pas donc de la plupart des Juifs physiques, mais de la véritable Église de Dieu.

La destinée fantastique des disciples du Christ qui Lui sont fidèles

Pour vous et moi, si nous sommes vraiment des disciples du Christ, si nous obéissons à Ses Commandements – tous les Dix – si nous sommes couverts par le sang de Son sacrifice et si nous nous laissons guider par Son Saint-Esprit, Il veillera sur nous dans les jours sombres à venir.

L’Église est-elle donc vouée à disparaître ? L’Église de Dieu existera toujours. De même, il y a des avertissements qui donnent à réfléchir sur la nécessité de ne pas se laisser séduire par une version à la fois éloquente et fausse du christianisme à l’avenir, et même dès à présent.

L’Église de Dieu ne s’éteindra jamais. Les chrétiens fidèles, obéissants et repentants qui suivent l’Agneau seront récompensés par une destinée dans Son Royaume que nous ne pouvons qu’imaginer :

« Réjouissons-nous, soyons dans l’allégresse, et donnons-lui gloire ; car les noces de l’Agneau sont venues, son épouse s’est préparée, et il lui a été donné de se revêtir d’un fin lin, éclatant, pur ; car le fin lin, ce sont les œuvres justes des saints. L’ange me dit : Écris : Heureux ceux qui sont appelés au festin des noces de l’Agneau ! » (Apocalypse 19 :7-9).

La femme fidèle, l’Église de Dieu – ceux qui ont donné leur loyauté et fait allégeance au Christ – se verra accorder l’immortalité à Son retour. Quelle destinée fantastique pour tous ceux qui ont des yeux pour voir et des oreilles pour entendre. Veillons tous à faire partie de cette Église fidèle et pardonnée qui épousera le Christ à Son retour.

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