Rod McNair | Page 3 | Le Monde de Demain

Rod McNair

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La pornographie corrompt l’âme de nos sociétés à travers le monde. Mais il y a de l’espoir pour ceux qui en sont devenus dépendants.

Faire partie de l’entreprise familiale



La surprenante vérité révélée dans la Bible est que Dieu veut partager Son « patrimoine », c’est-à-dire la domination sur l’Univers entier, avec Ses enfants !

Que devrions-nous faire à propos de Noël?

Beaucoup de gens savent que Noël est païen. Les origines de cette fête très populaire du mois de décembre ne sont pas inconnues. Nombreux sont ceux qui connaissent ces origines. La question est de savoir en quoi cela est-il important ? Aujourd’hui, dans l’émission du Monde de Demain, nous allons examiner cette question. Nous chercherons les réponses directement dans la Bible.

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

Beaucoup de gens savent que Noël est païen. Les origines de cette fête très populaire du mois de décembre ne sont pas inconnues. En fait, chaque année, à l’approche de Noël, il est commun de voir des articles ou des blogs sur Internet expliquant les origines de ces traditions festives. Nombreux sont ceux qui connaissent ces origines. La question est de savoir en quoi cela est-il important ? Devrait-on se soucier de l’origine des traditions de Noël ? Après tout, l’essentiel n’est-il pas d’honorer le Christ ? Les autres détails sont peut-être insignifiants.

Si vous vous êtes déjà demandé : « Que dois-je faire à propos de Noël ? », restez à l’écoute. Aujourd’hui, dans l’émission du Monde de Demain, nous allons examiner cette question. Nous chercherons les réponses directement dans la Bible.

Plus tard dans l’émission, nous vous donnerons l’occasion de commander un exemplaire gratuit de notre brochure intitulée Noël est-il chrétien ? Alors, restez avec nous pour approfondir la question : « Que devrions-nous faire à propos de Noël ? » Je reviens tout de suite.

Bienvenue au Monde de Demain, où nous vous aidons à donner un sens à votre monde à travers les pages de la Bible.

Noël est une fête largement célébrée dans le monde

Certaines personnes ne célèbrent pas Noël. Cela ne vous choque probablement pas. Vous êtes peut-être l’une d’entre elles. Vous en êtes peut-être arrivé à cette décision en étudiant les origines païennes de Noël. Cela vous a amené à réfléchir à deux fois avant de célébrer cette fête populaire. Si c’est le cas, vous n’êtes pas seul.

Bien sûr, de nombreuses personnes continuent à fêter Noël. En fait, c’est le cas de la grande majorité des Occidentaux. Selon un rapport de l’organisation Gallup de décembre 2019, 93% des Américains célèbrent Noël d’une manière ou d’une autre. Ce chiffre est plus ou moins constant depuis des décennies (“What Percentage of Americans Celebrate Christmas?”, News.Gallup.com, 23 décembre 2019).

En Grande-Bretagne également, 93% de la population célèbre la période de Noël. Au Canada, c’est un peu moins, 92%. Au Mexique, 93% des personnes interrogées prévoyaient de fêter Noël. Qu’en est-il de la Russie ? Environ deux tiers de sa population célèbrent Noël. En Allemagne, ce chiffre s’élève à environ 78% de la population.*

*Sources :
“Christmas and New Year’s Survey amongst 1,000 British people reveals habits”, Statista.com, 12 décembre 2019
“In Canada, Christmas traditions change as fewer people see religion as the reason for the season”, AngusReid.org, 19 décembre 2019
“Plans to celebrate Christmas in Mexico in 2020”, Statista.com, 11 octobre 2022
“How Is Christmas Celebrated in Russia?", RBTH.com, 9 décembre 2019
“How Germany Celebrates Christmas”, Deutschland.de, 21 décembre 2021

Les origines païennes de Noël

Ce ne sont que quelques pays dans le monde, mais le fait est que Noël est largement célébré. Pourtant, nombreux sont ceux qui savent que ses origines ne sont pas du tout chrétiennes. Vous le savez probablement aussi. Si ce n’est pas le cas, il vous suffit de consulter n’importe quelle encyclopédie ou d’effectuer une recherche en ligne. Voici un extrait de l’encyclopédie Britannica en ligne, sous le titre « Noël a-t-il des origines païennes ? » :

« Dans la Rome antique, le 25 décembre était une célébration du Soleil invaincu, marquant le retour des jours plus longs. Il faisait suite aux Saturnales, une fête au cours de laquelle les gens festoyaient et s’échangeaient des cadeaux. L’Église de Rome commença à célébrer Noël le 25 décembre au 4e siècle, sous le règne de Constantin, le premier empereur chrétien » (“Christmas”, Britannica.com, 18 avril 2023).

Le 25 décembre ? Faire la fête ? Échanger des cadeaux ? C’est la description des fêtes païennes observées sous l’Empire romain. Cette date ne fut adoptée par l’Église chrétienne dominante qu’au 4ème siècle. Mais pourquoi ? Pourquoi le 25 décembre a-t-il été choisi comme date de célébration de Noël ?

Nous pouvons lire la réponse dans cet article de CBS News datant de 2018 :

« Bien que le 25 décembre soit le jour où les chrétiens célèbrent la naissance de Jésus-Christ, la date elle-même et plusieurs des coutumes que nous avons fini par associer à Noël sont, en fait, issues de traditions païennes célébrant le solstice d’hiver. Noël consiste à faire ressortir le païen qui sommeille en nous, a déclaré l’historien Kenneth Davis à l’émission “CBS This Morning”. Selon Davis, Noël était célébré dès le 4ème siècle, ce qui suggère qu’il n’a presque rien à voir avec Jésus-Christ » (“The unexpected origins of popular Christmas traditions”, CBSNews.com, 25 décembre 2018).

Noël, c’est « faire ressortir le païen qui sommeille en nous » ? Noël n’a « presque rien à voir avec Jésus-Christ » ? Ces citations sont remarquables. Encore une fois, cela ne vous surprend probablement pas, surtout si vous êtes un téléspectateur régulier du Monde de Demain. Vous avez probablement déjà lu des articles et regardé des émissions expliquant les origines païennes des traditions de Noël. Ce n’est pas uniquement Le Monde de Demain qui en parle, c’est une connaissance répandue dans le monde entier. Comme le prouve l’article publié sur le site de CBS News. Ce n’est pas un secret.

Doit-on se soucier des origines non-chrétiennes de Noël ?

Mais cela soulève une autre question : Que faisons-nous de ces informations ? Doit-on s’en soucier ? Vous voyez, la plupart des gens qui connaissent les origines de Noël ont, en quelque sorte, rationalisé les excuses pour lesquelles ils continuent de le fêter. Ils se disent peut-être : « Ce n’est pas vraiment une célébration religieuse, c’est juste un moment de détente et de partage avec les amis et la famille », « C’est un événement social. » C’est ce que pensent beaucoup de gens. Une enquête menée en 2013 auprès des milléniaux américains – c’est-à-dire les personnes nées entre 1981 et 1996 – a révélé que si 9 sur 10 d’entre eux observent Noël, seulement le 40 % le font pour des raisons religieuses (“Many Millennials see Christmas as more cultural than religious holiday", PewResearch.org, 18 décembre 2015).

Ainsi, de plus en plus de personnes en viennent à considérer Noël comme une fête sociale et laïque. D’autre part, ceux qui sont religieux savent aussi que les origines de cette fête sont païennes. Mais ils se persuadent que ce n’est pas un problème, arguant que « tant que je le fais pour le Christ, c’est bon ». Mais est-ce acceptable ? Devrions-nous nous arrêter et nous demander si ce raisonnement est juste ? Comme l’indique la source suivante :

« Noël n’a aucune cohérence… les faits fondamentaux de ce rituel annuel semblent défier toute logique et tout sens commun. Qu’est-ce que des arbres illuminés et du gui ont à voir avec la naissance d’un prophète à Bethléem il y a des milliers d’années ? Quel est le rapport entre un bonhomme joyeux et replet, vêtu de rouge et blanc, et le christianisme ? Quelle est la signification de la bûche de Noël ? Beaucoup de gens ont une idée générale de la façon dont les anciennes traditions et célébrations païennes sont à l’origine de la fête de Noël telle que nous la connaissons aujourd’hui » (“The Pagan Roots of Christmas”, History.co.uk).

Beaucoup de gens savent que les origines de Noël sont païennes, mais ils continuent à le célébrer. Qu’en est-il de vous ? Que devrions-nous faire à propos de Noël ? Pour nous aider à répondre à cette question, examinons une première question fondamentale :

Question n°1 : Dieu approuve-t-Il le mensonge ?

Tout le monde sait que le Père Noël ne descend pas vraiment dans nos cheminées la veille de Noël. Ou du moins, tout le monde le sait, sauf nos enfants. Thalia Goldstein est professeure adjointe de psychologie appliquée au développement à l’université George Mason à Fairfax, en Virginie. Mme Goldstein note qu’environ 85% des enfants américains de 5 ans croient que le Père Noël existe :

« La croyance des enfants dans le Père Noël commence à l’âge de 3 et 4 ans. Elle est très forte entre 4 et 8 ans. C’est à partir de 8 ans que l’on observe une baisse dans la croyance, lorsque les enfants commencent à comprendre la vérité au sujet du Père Noël » (“How many kids still believe in Santa?”, CNN.com, 19 décembre 2017).

Ainsi, un pourcentage élevé d’enfants apprend à croire, à un jeune âge, en quelque chose qui n’est pas vrai. Selon les résultats d’une étude présentée en 1999 en Finlande, à l’Association européenne de recherche sur l’éducation de la petite enfance : « Sur 161 parents au Royaume-Uni, 92,5% ont répondu que le Père Noël était réel pour leurs enfants jusqu’à l’âge de 8 ans. »

Mais il n’y a pas que le mythe du Père Noël. En outre, rien ne prouve que le 25 décembre soit la date de naissance du Christ. En fait, Luc 2 :8 dit que les bergers étaient dans les champs lors de Sa naissance. Cela n’aurait jamais eu lieu pendant les mois pluvieux et froids de l’hiver. Qu’en est-il des trois mages d’Orient qui ont rendu visite à l’enfant Jésus dans la crèche ? Cela ne s’est pas produit, du moins pas de la manière dont l’histoire de Noël la raconte. Le livre de Matthieu indique qu’il s’agissait de sages, et non de mages. La Bible ne précise pas non plus combien ils étaient. « Ils entrèrent dans la maison, virent le petit enfant avec Marie, sa mère » (Matthieu 2 :11).

Les traditions de Noël sont purement et simplement truffées d’erreurs, d’interprétations erronées et de mensonges. Le contexte montre que l’enfant avait au moins deux ans et Il n’était plus dans une crèche mais dans une maison quand les sages Lui rendirent visite. Maintenant, avec un esprit ouvert, demandez-vous si Dieu serait vraiment derrière une tradition aussi alambiquée. Remarquez ce que dit Tite 1 :2 : « Lesquelles reposent sur l’espérance de la vie éternelle, promise avant tous les siècles par le Dieu qui ne ment point. »

Dieu ne ment point. Dieu ne mentira pas. Dieu ne ment jamais. Pourtant, on nous fait croire qu’Il approuve que des millions de parents racontent à leurs enfants des mensonges éhontés et des mythes alambiqués, soi-disant au sujet de Son Fils ?

Réfléchissez-y. L’un des Dix Commandements interdit spécifiquement le faux témoignage. Vous trouverez cette interdiction dans Exode 20 :16 : « Tu ne porteras point de faux témoignage contre ton prochain. »

Le thème spécifique d’Exode 20 :16 est le fait de porter un faux témoignage contre son prochain. Mais le principe spirituel est que nous devons dire la vérité en toutes circonstances. L’avertissement que l’apôtre Jean consigne dans Apocalypse 21 :8 est très sérieux : « Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les débauchés, les magiciens, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l’étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort. »

Alors, qui prend position et met en garde les parents contre les mensonges de Noël ? Presque personne. Au lieu de cela, nous avons des experts comme Jacqueline Woolley, professeure et présidente du département de psychologie de l’université du Texas à Austin. Voici ce qu’elle dit :

« Certains parents se demandent s’ils nuisent à leurs enfants en leur relayant la croyance au Père Noël. Des philosophes et des blogueurs ont mis en avant un certain nombre d’arguments contre la perpétuation d’un “mensonge”, certains assurant que cela pouvait induire une méfiance permanente envers les parents et les autres autorités. Alors que faire ? » (“Pourquoi les enfants croient-ils (ou pas) au Père Noël ?”, TheConversation.com, 21 décembre 2020).

Oui, que devraient faire les parents ? S’ils savent que Noël est erroné, faux et même un mensonge pur et simple, les parents devraient dire la vérité à leurs enfants, au lieu de perpétuer le mensonge. Mais ce n’est pas la conclusion de Mme Woolley. Remarquez sa déclaration : « Rien ne prouve que la croyance dans le Père Noël puisse affecter de manière significative la confiance que les enfants ont en leurs parents » (ibid.).

Réfléchissez, et arrêtez-vous un instant. Vous est-il déjà arrivé que quelqu’un vous mente ? Qu’avez-vous ressenti ? Lorsque vous l’avez découvert, cela a-t-il affecté votre capacité à lui faire confiance ? Même si c’était pour une prétendue bonne raison, cela vous fera-t-il réfléchir la prochaine fois que la personne vous dira quelque chose – la personne me dit-elle la vérité ou est-ce encore un mensonge ?

Si cela nous affecte en tant qu’adultes, pourquoi ne pas penser que cela affecte nos enfants ? Encore une déclaration de Mme Woolley :

« Par ailleurs, non seulement ils ont en main tous les outils nécessaires pour découvrir la vérité, mais le fait de s’intéresser au Père Noël peut aussi leur donner une chance d’exercer ces capacités. Donc, si vous pensez qu’il est amusant pour vous et votre famille de convier la figure du Père Noël à vous accompagner pendant les fêtes, vous ne devriez pas hésiter. Vos enfants s’en sortiront bien. Et peut-être même apprendront-ils quelque chose » (ibid).

Quelle déclaration étonnante ! Perpétuer le mensonge du Père Noël et de Noël serait en fait « bénéfique » pour vos enfants, en tout cas, selon elle. J’espère que vous comprenez ce qui est bénéfique pour vos enfants, c’est de leur enseigner la vérité et de leur apprendre à être honnêtes. Et quel est le fondement de la vérité ? La parole de Dieu est la vérité (Jean 17 :17).

Dieu ne ment point – nous l’avons déjà vu dans Tite 1 :2. Mais il existe un être, un esprit puissant et maléfique qui non seulement ment, mais qui est aussi appelé le père du mensonge. Nous le lisons dans Jean 8 :44. Jésus était en train de confronter les pharisiens. Ils étaient hypocrites, égoïstes et cherchaient à Le détruire. Remarquez ce qu’Il leur a dit :

« Vous avez pour père le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il ne se tient pas dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il profère le mensonge, il parle de son propre fonds ; car il est menteur et le père du mensonge » (Jean 8 :44).

Satan, le diable, est le père du mensonge et nous ne voulons rien à avoir avec lui. Nous ne devrions donc pas vouloir participer à une tradition basée sur le mensonge, même si nous l’enjolivons.

Nous pouvons être soit pour la vérité soit pour le mensonge. Nous pouvons chercher à vivre la voie de la vérité – la voie que Dieu révèle dans Sa parole, en nous laissant guider par Son Esprit et en nous conformant à Sa justice et à celle de Son Fils. Ou alors nous pouvons décider de tomber dans la voie du mensonge – suivre l’erreur et la fausseté, souvent déguisés en fêtes et bonnes traditions, et transmettre ces erreurs à nos enfants.

Nous pouvons donc être au courant que les origines de Noël ne sont pas du tout chrétiennes. Mais que devrions-nous faire à ce sujet ? Laissons donc la Bible parler d’elle-même. Vous ne trouverez jamais un mot dans la Bible où Dieu vous dit de faire quelque chose de trompeur, de malhonnête, voire de promouvoir l’erreur. Voilà qui devrait nous guider dans notre appréciation de ce qu’il convient de faire à propos de Noël. Passons à la deuxième question fondamentale.

Question n°2 : Dieu permet-Il de “célébrer n’importe quel jour” tant que vous le faites pour le Christ ?

C’est une raison que certains utilisent pour expliquer leur attachement à Noël en dépit de ses erreurs. « Tant que nous honorons le Christ » se disent-ils, cela ne pose pas de problème. Mais est-ce bien le cas ? Nous trouvons dans la Bible quelques principes puissants qui nous donnent les conseils dont nous avons besoin. L’un d’eux se trouve dans l’histoire de la nation d’Israël.

Il y a environ 3400 ans, Dieu a fait sortir l’ancienne nation d’Israël hors d’Égypte, où elle était asservie. Mais avant qu’ils n’entrent dans ce qu’on appelle la Terre promise, Dieu leur avait donné un sérieux avertissement. Il leur dit de ne pas mélanger le culte rendu au vrai Dieu avec les cultes païens des nations qui les entouraient : « Garde-toi de t’informer de leurs dieux et de dire : Comment ces nations servaient-elles leurs dieux ? Moi aussi, je veux faire de même. Tu n’agiras pas ainsi à l’égard de l’Éternel, ton Dieu » (Deutéronome 12 :30-31).

Remarquez ici le principe, il s’agit non seulement de ne pas adorer les idoles, mais aussi de ne pas utiliser de pratiques idolâtres pour adorer le vrai Dieu. Voyez-vous la différence ? C’est pourtant ce que l’Église chrétienne a fait tout au long de l’Histoire. L’adoration du Christ a été mélangée aux traditions païennes. Dans le livre La lutte pour Noël, l’auteur Stephen Nissenbaum écrit ceci :

« Ce n’est qu’au 4ème siècle que l’Église a officiellement décidé de célébrer Noël le 25 décembre. Et cette date n’a pas été choisie pour des raisons religieuses, mais simplement parce qu’elle marquait l’arrivée approximative du solstice d’hiver, un événement célébré bien avant l’avènement du christianisme […] Les puritains avaient raison de souligner – et ils le font souvent – que Noël n’était rien d’autre qu’une fête païenne recouverte d’un vernis chrétien » (The Battle for Christmas, 1996, page 4).

L’auteur fait ensuite référence au pasteur puritain Increase Mather du début de l’Amérique coloniale :

« [Increase Mather] a observé avec précision en 1687 que les premiers chrétiens qui observèrent la Nativité le 25 décembre ne l’ont pas fait en pensant que le Christ était né ce mois-là, mais parce que les Saturnales païennes étaient alors célébrées à Rome, et qu’ils étaient prêts à ce que ces fêtes païennes soient métamorphosées en fêtes chrétiennes » (ibid).

Noël n’a donc pas été choisi le 25 décembre pour refléter la naissance du Christ mais pour absorber les adorateurs des Saturnales et les amener plus facilement dans l’Église. C’est exactement le contraire des instructions de Dieu dans Deutéronome.

Comment l’Église dominante a-t-elle géré les traditions des païens qui l’entouraient ? Elle s’en est accommodée. Remarquez cette déclaration tirée du livre La cérémonie de Noël :

« La plupart des missionnaires chrétiens qui s’installèrent en Europe centrale et occidentale au moment de l’effondrement de l’Empire romain ont suivi les conseils du pape Grégoire le Grand. Il écrivit, en 597, qu’ils ne devaient pas essayer d’abolir les coutumes païennes “à l’improviste”, mais les adapter “à la louange de Dieu” » (The Pageantry of Christmas, 1963, page 10).

Adapter les coutumes païennes ? Mais c’est exactement ce qui s’est passé, et c’est pourquoi nous avons cet étrange mélange de rituels païens avec la mention du Christ à Noël aujourd’hui. Mais est-ce là ce que Dieu voulait ? Bien sûr que non. Notez les instructions de Dieu :

« Écoutez la parole que l’Éternel vous adresse, maison d’Israël ! Ainsi parle l’Éternel : N’imitez pas la voie des nations […] Car les coutumes des peuples ne sont que vanité. On coupe le bois dans la forêt ; la main de l’ouvrier le travaille avec la hache ; on l’embellit avec de l’argent et de l’or ; on le fixe avec des clous et des marteaux, pour qu’il ne branle pas. Ces dieux sont comme une colonne massive, et ils ne parlent point » (Jérémie 10 :1-5).

Voilà des parallèles remarquables avec les coutumes de Noël qui sautent aux yeux. Par l’intermédiaire de Jérémie, Dieu dit à l’ancien Israël de ne pas L’adorer en imitant les nations qui les entourent. Mais à l’époque chrétienne, c’est exactement ce que la plupart font. Ils mélangent l’adoration du Christ avec celle de Saturne, de Mithra et d’autres encore.

La règle de Dieu est la vérité, telle que définie par la Bible. Pas les traditions. Pas les coutumes. « Mais l’heure vient, et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité ; car ce sont là les adorateurs que le Père demande » (Jean 4 :23). Lorsque nous honorons Dieu, nous devons le faire selon Ses instructions. Nous devons observer les Fêtes qu’Il commande.

Dieu nous offre une meilleure voie et de Jours saints bibliques avec une profonde signification

Alors, que devons-nous faire à propos de Noël ? C’est simple. Dieu nous offre quelque chose de mieux. Nous ne sommes pas obligés de nous contenter d’une fête imprégnée de traditions païennes. Nous pouvons être différents. Dieu définit Ses jours – Ses Fêtes et Jours saints bibliques – qui nous enseignent Son plan de salut pour l’humanité. Vous en avez peut-être entendu parler : La Pâque ; la Pentecôte ; la Fête des Tabernacles ; le Jour des Expiations. Ce ne sont que quelques-unes d’entre elles.

L’apôtre Paul a transmis le message de l’Évangile principalement aux Gentils. En d’autres termes, les frères et sœurs avec lesquels il travaillait et à qui il écrivait devaient s’extraire des pratiques païennes. Il prêchait l’Évangile dans le monde romain du 1er siècle. Les habitants de cette époque célébraient les Saturnales. Beaucoup d’entre eux avaient adoré Mithra et d’autres faux dieux. Ils devaient s’extraire de ces pratiques pour pouvoir faire partie du corps du Christ, de l’Église de Dieu.

Faire preuve de courage et obéir Dieu

Mais Paul devait les encourager à ne pas retomber dans leurs anciennes pratiques. Il devait leur dire de ne pas se décourager si les gens ne les comprenaient pas. Même s’il s’agissait d’amis, de voisins ou de membres de la famille. Remarquez ce qu’il dit dans l’épître de Colossiens à l’Église de Colosses : « Que personne donc ne vous juge en ce qui concerne le manger ou le boire, ou à propos d’un jour de fête ou de nouvelle lune, ou de sabbats, qui sont une ombre des choses à venir ; mais le corps est du Christ » (Colossiens 2 :16-17, Darby).

Le verbe « est » au verset 17 a été mis en italique dans certaines versions bibliques parce qu’il ne figure pas dans le texte original en grec. Il faut lire : « mais le corps du Christ. » La Bible dit que l’Église est le corps du Christ. Nous devons laisser la véritable Église de Dieu nous enseigner, nous guider et nous montrer comment observer les Jours saints tels qu’ils sont décrits dans la Bible. Nous ne devons pas nous décourager si le monde nous juge parce que nous ne respectons pas les fêtes que le monde célèbre.

Ne laissez donc pas le monde vous juger si vous renoncez à Noël. Si vous vous dites, je décide de ne plus suivre les traditions des hommes et je veux apprendre les voies de Dieu, ne vous découragez pas. Vos amis et même votre famille n’apprécieront peut-être pas. Mais Dieu cherche ceux qui sont prêts à Le suivre, quoi qu’il arrive.

Noël ne nous conduit pas à la vérité. Il ne fait qu’obscurcir la vérité. Il ne suffit pas de connaître les origines de Noël. Nous devons agir en fonction de ce que nous savons. Pour cela, il faut suivre la vérité. C’est ce que nous devrions faire à propos de Noël.


Adorerez-vous la mort?



Des millions de gens célèbrent la fête d’Halloween, la Toussaint et le Jour des morts. Que devraient faire les chrétiens ?

Quatre mythes de l'Apocalypse

Vous arrive-t-il de vous inquiéter de la fin du monde ? La Bible révèle que des temps difficiles nous attendent. Mais faut-il s’en affliger ? Explorons ce sujet aujourd’hui et découvrons la vérité, en examinant quatre mythes de l’Apocalypse.

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

Le terme « apocalypse » vous effraye-t-il ? Beaucoup de gens s’en inquiètent. Certains parlent même d’angoisse « apocalyptique ». Il s’agit du sentiment que le monde va s’écrouler, suite à plusieurs calamités, et qu’il n’y a rien que nous puissions faire. Vous arrive-t-il de vous inquiéter de la fin du monde ? La Bible révèle que des temps difficiles nous attendent. Mais faut-il s’en affliger ? La peur de l’avenir est-elle irrationnelle et inutile ? Une compréhension claire des Écritures peut-elle réellement nous donner de l’espoir et de l’encouragement ?

Explorons ce sujet aujourd’hui et découvrons la vérité, en examinant quatre mythes de l’Apocalypse.

Bienvenue au Monde de Demain. Le monde du cinéma est véritablement l’âme d’une culture. Il reflète les valeurs, les espoirs et les craintes de la société. Mais qu’est-ce que nos films et nos romans disent de nous ? Je pense que la plupart d’entre nous seraient d’accord pour dire que nos films et nos séries révèlent une obsession avec la fin du monde. Cela ne date pas d’hier. Prenons l’exemple du livre de M. Wells, La Guerre des mondes, publié en 1897. Il fut lu sur les ondes le 30 octobre 1938, sous la forme d’un feuilleton radiophonique. Certains crurent à tort qu’il s’agissait d’un bulletin d’information annonçant la prise de New York par des Martiens, ce qui sema la panique parmi les auditeurs.

Depuis, d’innombrables films furent réalisés sur les invasions extraterrestres et la fin du monde. Qui peut oublier le titre saisissant de « L’invasion des profanateurs de sépultures » en 1955 ou des films moins connus comme « Panique en l’an zéro » en 1962 ? Plus récemment, nous avons eu droit à « Armageddon », « Independence Day » et, bien sûr, aux toujours très populaires les « Avengers ». Si vous pensez que le nombre de films apocalyptiques augmente chaque année, vous avez raison. En 2016, Anthony Aveni, auteur renommé et professeur à l’université Colgate, écrivit un livre intitulé L’anxiété apocalyptique : la religion, la science et l’obsession de l’Amérique pour la fin du monde. Il y explique ce qui suit :

« Le nombre de longs métrages sur le thème de l’Apocalypse réalisés depuis le début du millénaire a dépassé celui des quatre décennies qui ont précédé l’an 2000. Le nombre de films prévus pour 2011-2020 devraient au moins doubler le nombre de films réalisés entre 2001 et 2010 » (Aveni, Apocalyptic Anxiety: Religion, Science, and America’s Obsession with the End of the World, p. 6, 2016).

La société est obsédée par la fin du monde. Et la plupart de ces films présentent ce que l’on appelle une image dystopique du monde. C’est-à-dire un avenir où la société s’effondre, où l’ordre se désintègre et où l’humanité souffre énormément. Des monstres et des zombies se cachent derrière chaque tas de décombres brûlés et fumants, attendant de terroriser les survivants humains désespérés. Vous saisissez l’idée.

Mais ce ne sont que des histoires, n’est-ce pas ? Je veux dire que nous ne prenons pas ces films vraiment au sérieux ? Nous savons qu’il ne s’agit que d’une fiction, d’un passe-temps anodin de deux heures. Mais arrêtez-vous et réfléchissez : ce genre de films cache-t-il une peur primitive ? Certains de ces films ne décrivent pas l’arrivée d’extraterrestres ici-bas, mais plutôt l’effondrement de la planète dû au changement climatique. Ils prédisent la fonte de la calotte glaciaire, ou l’augmentation dangereuse des niveaux de CO2 et l’inondation des villes côtières, ou peut-être un astéroïde qui s’écrase sur la Terre. Quoi qu’il en soit, si l’on creuse sous la surface, bien qu’il s’agisse d’une fiction, il y a quelque chose derrière tous ces films. Ils jouent sur les peurs réelles des personnes.

Il est vrai que des événements horribles se produiront dans notre monde. Jésus Lui-même dit qu’il y aurait une grande détresse dans les temps à avenir. Dans Luc 21 :25, Il dit ceci :

« Il y aura des signes dans le soleil, dans la lune et dans les étoiles. Et sur la terre, il y aura de l’angoisse chez les nations qui ne sauront que faire, au bruit de la mer et des flots, les hommes rendant l’âme de terreur dans l’attente de ce qui surviendra pour la terre ».

Mais deux versets plus loin, nous lisons la réaction de ceux qui seront conscients de la réalité, qui s’y prépareront à l’avance et qui seront prêts. « Quand ces choses commenceront à arriver, redressez-vous et levez vos têtes, parce que votre délivrance approche » (Luc 21 :28).

Comment pouvons-nous nous assurer que nous aurons cet état d’esprit lorsque ces événements se produiront ? C’est pourquoi nous en parlons aujourd’hui dans cette émission. Voyez-vous, si nous dévoilons les mythes erronés concernant l’avenir, nous pourrons avoir une plus grande confiance et une plus grande paix dans nos vies aujourd’hui. Qui ne souhaite pas cela ? Examinons donc quatre mythes de l’apocalypse, afin de séparer la vérité de la fiction.

Mythe n°1 : “Apocalypse” signifie “fin du monde”

Pour la plupart des gens, le terme « apocalypse » fait référence à la « fin du monde ». Mais le mot « apocalypse » signifie-t-il vraiment la fin de notre planète ? Beaucoup de nos téléspectateurs habituels connaissent la réponse, mais je vais l’expliquer ici. Le dernier livre de la Bible commence avec les mots « Révélation de Jésus-Christ ». Le mot « révélation » est la traduction du mot grec, « apokalypsis » qui est utilisé dans l’original grec au premier verset du premier chapitre de l’Apocalypse. Remarquez ce qu’il dit : « Révélation de Jésus-Christ, que Dieu lui a donnée pour montrer à ses serviteurs les choses qui doivent arriver bientôt » (Apocalypse 1 :1).

« Révélation » et « apokalypsis » signifient la même chose : une divulgation, un dévoilement ou une révélation. Le mot ne signifie pas la destruction totale de toute vie sur Terre. Alors, pourquoi le mot « apocalypse » en est-il venu à signifier, dans l’usage populaire, l’effondrement dramatique de la planète et la fin du monde ? Eh bien, parce que le livre de l’Apocalypse contient une série de visions révélant des événements d’une grande gravité qui se produiront au cours des derniers jours de notre civilisation.

Mais remarquez l’objectif et le but du livre de l’Apocalypse qui est de révéler. Notre Sauveur, le Fils de Dieu, chargea Jean d’écrire ce qu’il voyait afin que l’avenir soit connu à l’avance… afin que ce qui était caché soit découvert. Il voulait que Son peuple ne soit pas confus quant à l’avenir, mais qu’il soit éclairé et encouragé par la connaissance de la vérité.

Le livre de l’Apocalypse était-il censé être un message rempli uniquement de malheurs ? Pas du tout. En fait, lisez la suite de l’Apocalypse 1 :3 : « Heureux celui qui lit et ceux qui entendent les paroles de la prophétie, et qui gardent les choses qui y sont écrites ! »

Vous pouvez être béni en lisant ce livre. C’est le Dieu du ciel et de la Terre qui vous parle. Vous pouvez être béni en écoutant Son message, en faisant et en respectant les paroles qui y sont consignées.

La lecture du livre de l’Apocalypse vous a peut-être laissé confus. N’abandonnez pas ! Vous devez savoir ce qu’il y a dans ce livre ! Dieu le fit consigner pour qu’il ouvre notre compréhension et nous apporte du réconfort et de l’espérance. Ce qui nous amène au deuxième mythe de l’Apocalypse :

Mythe n°2 : Les chrétiens échapperont à la grande tribulation en étant enlevés

Le livre de l’Apocalypse parle d’une grande tribulation à venir, la pire période de troubles jamais connue. De nombreux chrétiens professent leur espoir d’être enlevés pour échapper à la tribulation. Mais est-ce bien ce que dit la Bible ?

Le livre de l’Apocalypse décrit bien la protection des saints. « Parce que tu as gardé la parole de la persévérance en moi, je te garderai aussi à l’heure de la tentation qui va venir sur le monde entier, pour éprouver les habitants de la terre » (Apocalypse 3 :10).

Mais comment Dieu protégera-t-Il Son Église ? La réponse se trouve quelques chapitres plus loin. Apocalypse 12 décrit l’objectif de Satan, le diable, de contrecarrer le plan de Dieu et de détruire l’humanité. Vers la fin de cette ère, Satan sera précipité sur Terre, et sera très en colère. Il persécutera l’Église, décrite symboliquement comme une femme. Mais remarquez ce qui se passe ensuite : « Et les deux ailes du grand aigle furent données à la femme, afin qu’elle s’envole au désert, vers son lieu, où elle est nourrie un temps, des temps, et la moitié d’un temps, loin de la face du serpent. »

Les spécialistes de la Bible soulignent que les « temps » représentent des « années ». Ainsi, trois « temps » et demi correspondent à trois « années » et demi. Il s’agit de la durée de la grande tribulation. Dieu emmènera Son peuple dans le désert pendant trois ans et demi. Mais Satan essaiera de l’en empêcher :

« Et, de sa gueule, le serpent lança de l’eau comme un fleuve derrière la femme, afin de l’entraîner par le fleuve. Mais la terre secourut la femme, elle ouvrit sa bouche et engloutit le fleuve que le dragon avait lancé de sa gueule » (Apocalypse 12 :15-16).

Cela ressemble-t-il à une Église enlevée au ciel ? Ou plutôt, cela décrit-il des gens ici-bas, poursuivis par une armée, symbolisée par un fleuve (cf. Psaume 124) ? Dieu détruira miraculeusement cette armée, apparemment par un séisme, alors que la Terre ouvrira figurativement sa bouche. Ensuite, Dieu protégera ces saints par Son bouclier de protection, pendant toute la durée de la tribulation. La protection des saints n’est pas l’enlèvement. L’espérance des saints est la protection divine pendant la tribulation ici-bas, puis ils seront transformés ou ressuscités en êtres spirituels lors du retour du Christ. Que dit-Il d’autre dans Sa parole ? Eh bien, examinons un autre mythe.

Mythe n°3 : Les êtres humains s’uniront pour combattre et vaincre une puissance extraterrestre maléfique et envahissante

Pensez-y. Combien de livres et de films traitent de ce thème ? Dans certains films, les êtres humains utilisent la technologie pour remporter la victoire. Dans d’autres, ils reçoivent ou développent des superpouvoirs spéciaux pour combattre leurs ennemis. Quoi qu’il en soit, ce sont généralement les êtres humains qui trouvent un moyen de survivre et de se montrer plus malins que les envahisseurs maléfiques.

Je sais que ce ne sont simplement que des films. Nous ne sommes pas censés y croire. Et pourtant, quel est le message qui nous est plus ou moins insidieusement transmis sans cesse ? Le message est qu’à la fin, nous, les êtres humains, gagnons. À la fin, nous surmontons nos différences, nous travaillons ensemble contre un ennemi commun. Nous faisons appel à la science, à de nouveaux pouvoirs étranges, à la bonne vieille ingéniosité et au courage. À la fin, quelqu’un parmi nous sauvera l’humanité.

C’est l’une des intrigues les plus courantes du genre apocalyptique. Mais quelqu’un se pose-t-il la question de savoir si les choses vont vraiment se passer ainsi ? Où pouvons-nous nous tourner pour en être certains ? Le livre de l’Apocalypse détient la réponse. Il révèle que le scénario de l’avenir n’a rien à voir avec Deep Impact, Terminator ou Godzilla. La Bible montre une image fort différente. Regardons ensemble ce sujet.

« Puis je vis le ciel ouvert, et voici, parut un cheval blanc. Celui qui le montait s’appelle Fidèle et Véritable, et il juge et combat avec justice. Ses yeux étaient comme une flamme de feu ; sur sa tête étaient plusieurs diadèmes ; il avait un nom écrit, que personne ne connaît, si ce n’est lui-même ; et il était revêtu d’un vêtement teint de sang. Son nom est la Parole de Dieu » (Apocalypse 19 :11-13).

Qui, selon la Bible, descendra du ciel dans les derniers jours ? Pas un envahisseur extraterrestre, mais Jésus-Christ Lui-même. Ce passage décrit l’apparition impressionnante de Jésus lors de Son second Avènement. Il ne reviendra pas en secret… Jean écrivit dans Apocalypse 1 :7 que « tout œil le verra ». Actes 1 donne un autre aperçu de la manière dont Il reviendra. Lorsque Jésus monta vers le Père, Ses disciples le virent s’élever et disparaître dans les nuages. Remarquez ensuite ce qu’un ange dit à ces hommes, dans Actes 1 :11 : « Hommes Galiléens, pourquoi vous arrêtez-vous à regarder au ciel ? Ce Jésus, qui a été enlevé au ciel du milieu de vous, viendra de la même manière que vous l’avez vu allant au ciel. »

Les nations verront Jésus-Christ descendre visiblement des nuages sur Terre. Comment Le recevront-elles ? À bras ouverts ? Avec joie que le Messie revienne pour sauver l’humanité d’elle-même ? « Toutes les tribus de la terre se lamenteront à cause de lui » (Apocalypse 1 :7).

Elles seront bouleversées… Elles seront en colère… et elles essaieront de Le tuer. Est-ce surprenant ? C’est ce que les êtres humains firent au Fils de Dieu lors de Son premier Avènement. Ils essaieront une deuxième fois. « Et je vis la bête, les rois de la terre, et leurs armées rassemblés pour faire la guerre à celui qui était assis sur le cheval et à son armée » (Apocalypse 19 :19).

Réfléchissez à ces mots. Les rois de la Terre s’uniront dans un effort concerté, non pour attaquer un envahisseur étranger maléfique, mais pour faire la guerre au Sauveur Lui-même. Se pourrait-il que certains soient séduits en pensant qu’Il est un extraterrestre hostile venant pour anéantir l’humanité ? Satan le diable pourrait-il être derrière cette séduction ?

Les nations qui combattront le Christ ne l’emporteront pas. Leurs chefs, la bête et le faux prophète, seront capturés et tués, et leurs armées seront détruites. Jésus-Christ soumettra les nations et établira Son Royaume sur Terre. Dans le temps qui nous reste, dénonçons un dernier mythe :

Mythe n°4 : Le monde postapocalyptique sera un monde de chaos et de destruction

Quel est le thème commun à tant de livres et de films dystopiques et postapocalyptiques d’aujourd’hui ? La bataille terrestre se termine par des bâtiments en ruine, des véhicules brûlés et des survivants en état de choc qui luttent pour leur vie… sans espoir pour l’avenir. Ils luttent pour vivre dans un monde sans espoir où des ennemis cruels s’attaquent à leurs victimes sans défense. Ou encore, ils se retrouvent dans un environnement tellement endommagé par les calamités et les désastres qu’il n’est plus adapté à la vie humaine. C’est une histoire sinistre et inquiétante. Mais quelle est la vérité ?

Une fois encore, le livre de l’Apocalypse porte bien son nom. Il révèle la vérité. Écoutons ce que Dieu a à dire.

« Puis je vis descendre du ciel un ange, qui avait la clé de l’abîme et une grande chaîne dans sa main. Il saisit le dragon, le serpent ancien, qui est le diable et Satan, et le lia pour mille ans. Il le jeta dans l’abîme, ferma et scella l’entrée au-dessus de lui, afin qu’il ne séduise plus les nations, jusqu’à ce que les mille ans soient accomplis […] Et je vis des trônes ; et à ceux qui s’y assirent fut donné le pouvoir de juger. Et je vis les âmes de ceux qui avaient été décapités à cause du témoignage de Jésus et à cause de la parole de Dieu […] Ils revinrent à la vie, et ils régnèrent avec Christ pendant mille ans » (Apocalypse 20 :1-4).

Ce que nous lisons est une véritable introduction du monde postapocalyptique. « Le monde de demain », comme nous l’appelons, sera une toute nouvelle civilisation. Le diable sera mis hors d’état de nuire, et les saints justes régneront au sein du gouvernement. Ils occuperont des postes à responsabilité dans le Royaume du Christ et régneront avec Lui pendant mille ans. La Bible est remplie de descriptions de cette période de paix, de sécurité et d’harmonie. Ce sera une période de reconstruction des villes, de la restauration des écosystèmes de la planète et d’apprentissage du chemin de la vie à l’humanité. Ce sera un temps de renouveau, d’espérance et de foi.

Le prophète Michée de l’Ancien Testament prophétisa également au sujet de cette époque : « Il arrivera, dans la suite des temps, que la montagne de la maison de l’Éternel sera fondée sur le sommet des montagnes » (Michée 4 :1).

Cela signifie que Dieu établira Son Royaume ici-bas, par l’intermédiaire du Christ, et que ce gouvernement remplacera tous les autres gouvernements.

« Il sera le juge d’un grand nombre de peuples, l’arbitre de nations puissantes, lointaines. De leurs glaives ils forgeront des hoyaux, et de leurs lances des serpes ; une nation ne tirera plus l’épée contre une autre, et l’on n’apprendra plus la guerre » (Michée 4 :3).

Il s’agit d’une prophétie de Dieu, de ce qui se passera après la tribulation et le Jour de l’Éternel. Pouvez-vous imaginer un monde où il n’y aura plus de guerre entre les nations ? Cela semble trop beau pour être vrai, n’est-ce pas ? Mais ce sera là le vrai monde postapocalyptique !

« Ils habiteront chacun sous sa vigne et sous son figuier, et il n’y aura personne pour les troubler ; car la bouche de l’Éternel des armées a parlé » (Michée 4 :4).

Il décrit un monde de paix. Pensez à ce que cela représente. Imaginez un homme avec son épouse et ses enfants, assis à l’ombre d’un arbre, dans leur jardin, en train de pique-niquer. Imaginez de petits enfants en train de courir et de jouer, profitant de la vie. C’est un aperçu de la vie dans le monde postapocalyptique. Une fois de plus, il s’agira d’une toute nouvelle civilisation. Non, ce n’est pas ce que l’on voit dans les films. Mais qui croirez-vous ? Hollywood ou l’Éternel Dieu ?

Voulez-vous faire partie du nombre des saints qui seront protégés, puis glorifiés, et qui régneront avec le Christ sur la Terre ? C’est possible. Notre brochure Le mystère révélé de l’Apocalypse peut vous aider à comprendre comment.

Alors que les médias véhiculent de fausses images de l’avenir, nous avons tous besoin de lire sérieusement la Bible pour comprendre ce que nous réserve l’avenir.


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