Rod McNair | Page 3 | Le Monde de Demain

Rod McNair

Les Églises sont-elles en train de disparaître?

Dans le monde occidental, la fréquentation des Églises est en chute libre. La société change. La morale biblique est ridiculisée et le sens des valeurs fondamentales semble s’évaporer. Quel est l’avenir du christianisme dans nos pays occidentaux ? Des réponses existent. Il nous suffit d’ouvrir la Bible pour les trouver. En chemin, nous pourrions même découvrir des informations dont nous n’avions jamais entendues auparavant. Explorons ce sujet ensemble dans cette émission du Monde de Demain.

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

En 1882, le philosophe Friedrich Nietzsche déclarait : « Dieu est mort. » Aujourd’hui, plus de 140 ans plus tard, certains pourraient affirmer que « l’Église est morte ». Ou du moins, que les Églises sont en train de disparaître. Et qui pourrait les blâmer de penser ainsi ? Regardez tout autour de vous. Dans le monde occidental, la fréquentation des Églises est en chute libre. La société change. La morale biblique est ridiculisée et le sens des valeurs fondamentales partagées semble s’évaporer sous nos yeux.

Les actualités reflètent cette tendance… et pas seulement en Amérique. Voici quelques titres récents : 

  • « Perdre ma religion : Comment les Britanniques quittent l’Église et adoptent les théories du complot. » 
  • « Comment la composition religieuse du Canada a évolué au cours des 20 dernières années. »
  • « Le christianisme est-il en train de disparaître en Australie ? Voici comment le restaurer de fond en comble. »

Pour beaucoup d’entre nous, ces titres peuvent sembler pertinents. Dans toutes les villes du monde occidental, la fréquentation des Églises est en baisse. Aux États-Unis, il y a chaque année plus d’Églises qui ferment que d’Églises qui ouvrent – certaines années, la différence est proche de 1500 (“Study : More churches closing than opening”, ReligionNews.com, 26 mai 2021). Certains estiment qu’un tiers des Églises du Canada pourrait fermer dans les années à venir (“Secularization: A Third of Canada’s Churches Will Close”, WorldReligionNews.com, 17 mars 2019).

Quel est donc l’avenir du christianisme dans nos pays occidentaux ? Va-t-il complètement disparaître ? Des réponses existent. Il nous suffit d’ouvrir la Bible pour les trouver. En chemin, nous pourrions même découvrir des informations surprenantes sur ce sujet dont nous n’avions jamais entendues auparavant.

Explorons ce sujet ensemble, aujourd’hui, dans cette émission du Monde de Demain. Dans quelques minutes, en cours d’émission, nous vous donnerons l’occasion de commander l’offre gratuite intitulée, La restauration du christianisme originel.

Alors, plongeons dans le vif du sujet et trouvons les réponses à la question : « Les Églises sont-elles en train de disparaître ? »

Un aperçu de l’état du christianisme et des Églises en Occident

Bienvenue au Monde de Demain, où nous vous aidons à donner un sens à votre monde à travers les pages de la Bible.

Regardons les Églises américaines traditionnelles d’aujourd’hui. Alors que l’humanisme et l’athéisme font des percées massives, il est clair que les Églises sont en déclin. En octobre 2019, le Centre de recherches Pew a publié un article intitulé « Aux États-Unis, le déclin du christianisme se poursuit à un rythme effréné ». Voici ce que l’article soulignait :

« En 2018 et 2019, 65% des adultes américains se décrivent comme chrétiens lorsqu’ils sont interrogés sur leur religion, soit une baisse de pourcentage de 12 points au cours de la dernière décennie. Parallèlement, la part de la population non affiliée à une religion, composée de personnes qui décrivent leur identité religieuse comme athée, agnostique ou rien de particulier, s’élève désormais à 26%, contre 17% en 2009 » (“In U.S., Decline of Christianity Continues at Rapid Pace”, PewResearch.org/religion, 17 octobre 2019).

En chiffres réels, et en l’espace de dix ans seulement, ce changement représente des dizaines de millions de personnes. Il s’agit d’un changement considérable dans le paysage religieux américain. 

À quoi ressemblera le pays dans quelques décennies ? Voici une estimation, toujours du Centre de recherches Pew :

« Le centre estime qu’en 2020, environ 64% des Américains, y compris les enfants, étaient chrétiens. Les personnes non affiliées à une religion, parfois appelées les “sans religion”, représentaient 30%… Les projections montrent que les chrétiens de tous âges passeront de 64% à un peu plus de la moitié (54%) et puis à un peu plus d’un tiers (35%) de tous les Américains d’ici 2070 » (“Modeling the future of religion in America”, Pew Research Center, 13 septembre 2022).

Les Églises américaines sont en déclin. Mais là encore, ce n’est pas un phénomène propre aux États-Unis. La trajectoire est la même dans d’autres pays occidentaux. Prenons l’exemple de ce rapport australien, tiré du Canberra Times du 28 juin 2022 :

« Les Églises chrétiennes d’Australie se trouvent actuellement dans une “tempête parfaite”. Les données du recensement de 2021, publiées récemment, montrent clairement la réalité. L’avenir du christianisme en Australie sera minoritaire. Seuls 44% des Australiens s’identifient actuellement comme étant chrétiens, contre 52% lors du recensement de 2016 » (“Is Christianity dying in Australia ? Here’s how to redeem it from the bottom up”, Canberra Times, 28 juin 2022).

Encore une fois, une chute étonnante en peu de temps en Australie. Qu’en est-il de l’Angleterre et du Pays de Galles ? Pour la première fois, lors du recensement de 2021, les personnes s’identifiant comme chrétiennes ont été minoritaires, passant de 59,3% en 2012 à 46,2% en 2022 (“Losing My Religion : How the UK is leaving the Church and gaining conspiracy theories”, Euronews.com/culture, 4 décembre 2022). Et ce, dans un pays où le monarque britannique porte comme l’un de ses titres officiels celui de « défenseur de la foi ». Pensez-y. Les implications politiques de ce changement culturel sont stupéfiantes.

Ces dernières années, le Canada est à la pointe du wokisme. Il n’est donc pas surprenant que le nombre de pratiquants y ait fortement diminué. En 2001, 77% de la population se déclaraient chrétienne. En 2021, ils n’étaient plus que de 53% (“How Canada’s religious makeup has shifted over the past 20 years”, The Star, 26 octobre 2022).

Qu’est-ce qui se cache derrière cette tendance ?

Qu’est-ce qui se cache derrière cette tendance ? Pourquoi ce phénomène se produit-il ? Nombreux sont ceux qui tentent de répondre à cette question. Il est certain que l’un des facteurs propices à la chute de la fréquentation des Églises fut la pandémie de Covid-19. Presque du jour au lendemain, les entreprises, les bâtiments gouvernementaux, les restaurants, les gymnases, les cinémas et, oui, même les Églises, fermèrent. On demandait aux gens de pratiquer leur culte à la maison et la technologie rendit cela possible. De nombreuses Églises diffusèrent leur culte en streaming et pour une crise de courte durée, cela permit certainement aux gens de rester quelque peu connectés.

Mais venons-en à notre époque. Pour beaucoup, la mesure d’urgence temporaire est devenue une habitude à long terme. Pour ceux qui se tenaient en marge, il est devenu plus facile de quitter l’Église. D’autres ont découvert qu’ils pouvaient être membres d’une Église dans le confort et l’intimité de chez eux, sans jamais avoir à assister à un culte en personne. L’avènement du culte en ligne a fondamentalement changé la façon dont de nombreuses personnes envisagent d’aller à l’Église. 

L’expérience en ligne est sans aucun doute une bénédiction pour les fidèles qui sont à mobilité réduite ou qui ne peuvent pas se rendre en personne à l’Église. Mais pour ceux qui choisissent d’éviter de se réunir avec un groupe en personne, c’est une tendance inquiétante en soi. De combien de façons différentes les personnes dans notre société se désengagent-elles de plus en plus les unes des autres au fil du temps ?

Nous avons discuté de la situation actuelle de notre culture. Mais où va-t-elle ? Quel est l’avenir des Églises du monde occidental ? Surtout, que pense Jésus-Christ de tout cela ? Après tout, n’est-Il pas le chef de l’Église ?

Le christianisme est-il en train de disparaître ?

Certains disent que le christianisme est en train de disparaître. Est-ce le cas ? Va-t-il s’éteindre ? La Bible dit-elle quelque chose à ce sujet ? Tout d’abord, recueillons les paroles mêmes du Christ au sujet de la véritable Église qu’Il bâtit. Dans Matthieu 16 :18, Jésus dit ceci : « Je bâtirai mon Église, et […] les portes du séjour des morts ne prévaudront point contre elle. »

Le terme « séjour des morts » signifie simplement le lieu où se trouvent les morts. Une fosse ou un tombeau. Cette déclaration signifie donc que l’Église du Christ, Son Église, ne cesserait jamais d’exister. La tombe ne consumera pas Son Église. Il y aurait toujours quelqu’un, quelque part, qui serait un vrai et fidèle disciple du Christ jusqu’à Son retour. Remarquez plus loin : « Tout pouvoir m’a été donné dans le ciel et sur la terre. Allez, faites de toutes les nations des disciples […] et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde » (Matthieu 28 :18-20).

L’Église du Christ va-t-elle s’éteindre ? Jamais ! Ce que ce passage nous dit, encore une fois, c’est que Jésus-Christ sera personnellement impliqué dans la direction de Son Église, jusqu’à Son retour. Remarquez un autre passage qui le démontre, dans Matthieu 24 :14 : « Cette bonne nouvelle du royaume sera prêchée dans le monde entier, pour servir de témoignage à toutes les nations. Alors viendra la fin. »

L’Église du Christ ne s’éteindra point. Nous n’avons pas à nous préoccuper de cela. Mais il y a quelque chose qui devrait nous préoccuper. Voyez-vous, la prophétie biblique ne prédit pas seulement la présence d’une Église qui se dit chrétienne, mais de deux Églises, à la fin des temps.

Vous pourriez dire : « Ce n’est pas grave, il y a des centaines, voire des milliers de dénominations chrétiennes. » Et c’est vrai. En fait, selon le Bulletin international de recherche missionnaire, en 2014, il y avait 45.000 dénominations qui s’identifiaient comme chrétiennes dans le monde.

Mais la Bible n’énumère pas 45.000 groupes, mais seulement deux. Elle classifie en deux groupes toutes les différentes Églises qui se sont multipliées au cours des siècles. L’avenir de ces deux groupes est prédit dans le livre de l’Apocalypse.

La Bible classifie toutes les différentes Églises en deux groupes

Le livre de l’Apocalypse est rempli de symboles. Un fleuve représente une armée et les cornes symbolisent des rois ou des royaumes. Le livre de l’Apocalypse utilise des femmes pour représenter des Églises. Ce que nous constatons, c’est qu’il y a deux femmes distinctes identifiées dans le livre.

Examinons l’une d’entre elles. Elle est décrite dans Apocalypse 17 :

« Puis un des sept anges qui tenaient les sept coupes vint, et il m’adressa la parole, en disant : Viens, je te montrerai le jugement de la grande prostituée qui est assise sur les grandes eaux. C’est avec elle que les rois de la terre se sont livrés à la débauche, et c’est du vin de sa débauche que les habitants de la terre se sont enivrés. Il me transporta en esprit dans un désert. Et je vis une femme assise sur une bête écarlate, pleine de noms de blasphème, ayant sept têtes et dix cornes » (Apocalypse 17 :1-3).

C’est l’une des femmes identifiées dans l’Apocalypse. Mais c’est une femme prostituée, qui commet l’impudicité, enivrant les habitants de la Terre de fausses doctrines. Et elle est montée sur une bête. En d’autres termes, il s’agit d’une Église politiquement puissante, dirigeant les actions d’un gouvernement ou d’un royaume corrompu :

« Cette femme était vêtue de pourpre et d’écarlate, et parée d’or, de pierres précieuses et de perles. Elle tenait dans sa main une coupe d’or, remplie d’abominations et des impuretés de sa prostitution. Sur son front était écrit un nom, un mystère : Babylone la grande, la mère des prostituées et des abominations de la terre. Je vis cette femme ivre du sang des saints et du sang des témoins de Jésus » (Apocalypse 17 :4-6).

Jean décrit cette femme, ou cette Église, comme étant fabuleusement riche. Elle a aussi des filles impudiques, c’est-à-dire d’autres Églises qui partagent essentiellement les mêmes doctrines, mais qui se sont séparées d’elle. Il précise également qu’elle persécute et fait périr les vrais et fidèles disciples du Christ. Le livre de l’Apocalypse montre que cette Église exercera un grand pouvoir pendant un certain temps, mais que sa destruction sera soudaine :

« Et il me dit : Les eaux que tu as vues, sur lesquelles la prostituée est assise, ce sont des peuples, des foules, des nations, et des langues. Les dix cornes que tu as vues et la bête haïront la prostituée, la dépouilleront et la mettront à nu ; elles mangeront ses chairs, et la consumeront par le feu. Car Dieu a mis dans leurs cœurs d’exécuter son dessein, un même dessein, et de donner leur royauté à la bête, jusqu’à ce que les paroles de Dieu soient accomplies.  Et la femme que tu as vue, c’est la grande ville qui a la royauté sur les rois de la terre » (Apocalypse 17 :15-18).

Cette Église puissante – symbolisée par une femme – sera finalement dévorée par la puissance de la bête qu’elle chevauchera. Et nous sommes avertis de ne pas faire partie de ce système !

« Et j’entendis du ciel une autre voix qui disait : Sortez du milieu d’elle, mon peuple, afin que vous ne participiez point à ses péchés, et que vous n’ayez point de part à ses fléaux. Car ses péchés se sont accumulés jusqu’au ciel, et Dieu s’est souvenu de ses iniquités » (Apocalypse 18 :4-5).

Il y aura un grand réveil religieux à l’avenir et il s’agira d’une contrefaçon religieuse

Devrions-nous donc nous inquiéter de la baisse de la fréquentation des Églises aujourd’hui ? Eh bien, il y a une préoccupation bien plus urgente. Il s’agit de ne pas devenir la proie d’une fausse Église qui n’est pas du tout l’Église de Dieu, même si elle semble attrayante en apparence.

Vous trouverez plus de détails sur cette femme, cette fausse Église, dans Apocalypse 13 :11 : « Puis je vis monter de la terre une autre bête, qui avait deux cornes semblables à celles d’un agneau, et qui parlait comme un dragon. »

Qui est cette bête semblable à un agneau ? Eh bien, Jésus est identifié comme l’Agneau de Dieu. Ainsi, il s’agit d’un chef religieux qui ressemblera au Christ, comme s’il était un homme de Dieu – un chrétien. Mais il est clair qu’il y a quelque chose qui ne va pas, car il parle comme un dragon. Or, qui est le dragon ? C’est Satan, le diable. Ce leader ne prononce donc pas les paroles du Christ, mais celles du diable. Et il séduira des millions, voire des milliards de personnes :  « Elle opérait de grands prodiges, jusqu’à faire descendre du feu du ciel sur la terre, à la vue des hommes. Et elle séduisait les habitants de la terre par les prodiges qu’il lui était donné d’opérer en présence de la bête » (Apocalypse 13 :13-14).

Alors, que voyons-nous ici ? Il y aura un grand réveil religieux à l’avenir. Les prophéties bibliques l’annoncent. Mais ne vous y trompez pas. Il s’agira d’une contrefaçon religieuse. Elle séduira de vastes foules de gens en leur faisant croire qu’ils suivent le Christ.

L’Église fidèle de Christ est protégée par Dieu

Nous avons vu que la prophétie biblique prédit que deux femmes, deux Églises, seront présentes au moment du retour du Christ. L’une d’entre elles est une femme prostituée, représentant une Église riche, politiquement active et corrompue. Mais quelle est l’identité de l’autre femme ? Elle est identifiée comme étant l’Église fidèle et obéissante à Christ, qui Le suit toujours : « Un grand signe parut dans le ciel : une femme enveloppée du soleil, la lune sous ses pieds, et une couronne de douze étoiles sur sa tête. Elle était enceinte, et elle criait, étant en travail et dans les douleurs de l’enfantement » (Apocalypse 12 :1-2).

Il s’agit d’une description symbolique de la congrégation de l’Ancien Testament. Les hommes et les femmes fidèles de l’Ancien Testament, qui constituaient le peuple de Dieu, depuis l’époque d’Adam, de Noé, d’Abraham et de Moïse. Au fil du temps, le peuple d’Israël s’est développé en une nation, et c’est de cette nation qu’est né le Messie. Il naquit d’une femme, grandit et finalement donna Sa vie pour les péchés du monde. « Elle enfanta un fils, qui doit paître toutes les nations avec une verge de fer » (Apocalypse 12 :5). Il s’agit de Jésus-Christ. Sa destinée est de régner sur toutes les nations de la Terre, à Son retour.

« Et son enfant fut enlevé vers Dieu et vers son trône. Et la femme s’enfuit dans le désert, où elle avait un lieu préparé par Dieu, afin d’y être nourrie pendant mille deux cent soixante jours » (Apocalypse 12 :5-6). Ici, il est toujours question de l’Église de Dieu. Et ce passage parle de ce qui arriva aux fidèles disciples du Christ dans les quelques centaines d’années qui suivirent le premier siècle.

Vous voyez, au début de l’histoire de l’Église, il y a eu une apostasie au sein de l’Église parmi ceux qui n’étaient pas fidèles aux enseignements du Christ. Ce groupe est devenu si puissant qu’il finit par dépasser en nombre les vrais disciples du Christ. Dans sa brochure, M. Meredith l’explique en pages 8-9. Il cite le professeur Rufus Jones, l’auteur de The Church’s Debt to Heretics. M. Jones y déclare :

« Si, par chance, le Christ en personne avait été pris comme modèle et exemple d’un nouveau mode de vie par Ses futurs disciples, et qu’un essai sérieux avait été fait pour établir Sa façon de vivre et Ses enseignements comme standard et norme pour l’Église, le christianisme aurait été quelque chose d’énormément différent de ce qu’il est devenu. Alors, “l’hérésie” serait, ce qu’elle ne l’est pas maintenant, une perversion de la voie de Dieu, de Son enseignement, de Son esprit, de Son royaume […] Ce que nous pouvons dire au sujet du “christianisme galiléen”, c’est qu’il eut la vie courte, quoiqu’il y eût quelques honorables tentatives destinées à le ranimer et à le faire revivre, et qu’ici ou là, des prophètes inspirés ont affirmé que tout était de “l’hérésie”, sauf cette religion galiléenne simple. Mais la ligne adoptée au cours de l’Histoire a évolué autrement et a été marquée par une approche très différente » (The Church’s debt to Heretics, Jones, 1924, pages 15-16).

Ce que nous constatons dans l’Histoire c’est que les vrais disciples du Christ ont dû fuir dans la clandestinité pendant des siècles, pour échapper à la persécution. C’est ce qui est représenté dans Apocalypse 12 par les 1260 jours dans le désert – ils symbolisent les 1260 ans pendant lesquels l’Église dut fuir la persécution. Faisons un bond rapide jusqu’au temps de la fin :

« Et il y eut guerre dans le ciel. Michel et ses anges combattirent contre le dragon. Et le dragon et ses anges combattirent, mais ils ne furent pas les plus forts, et leur place ne fut plus trouvée dans le ciel. Et il fut précipité, le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit toute la terre, il fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui » (Apocalypse 12 :7-9).

La majeure partie du christianisme nominal opère sous une grande séduction depuis des siècles

Écoutez ceci. Satan séduit le monde entier. Il est essentiel de le comprendre. Non seulement il y aura une grande et massive séduction de la part d’une fausse Église dans les derniers jours, mais en réalité, la majeure partie du christianisme nominal opère sous une grande séduction depuis des siècles. La plupart des gens qui se disent chrétiens suivent simplement les traditions humaines, et non le christianisme biblique.

Qu’en est-il de ceux qui suivent véritablement le Christ ? La Bible montre que Dieu leur offre une protection, ici-bas, pendant la grande tribulation :

« Quand le dragon vit qu’il avait été précipité sur la terre, il poursuivit la femme qui avait enfanté le fils. Et les deux ailes du grand aigle furent données à la femme, afin qu’elle s’envole au désert, vers son lieu, où elle est nourrie un temps, des temps, et la moitié d’un temps, loin de la face du serpent » (Apocalypse 12 :13-14).

Certains pensent qu’il s’agit d’un enlèvement de l’Église au ciel. Non, l’Église est simplement emmenée dans un désert. Le ciel n’est pas un désert. Il est écrit symboliquement que les enfants d’Israël sortirent de l’Égypte sur des ailes d’aigle – cela est mentionné dans Exode 19 :4. Or, nous savons qu’ils se déplacèrent à pied. C’est le même concept ici. Nous lisons :

« Et, de sa gueule, le serpent lança de l’eau comme un fleuve derrière la femme, afin de l’entraîner par le fleuve. Mais la terre secourut la femme, elle ouvrit sa bouche et engloutit le fleuve que le dragon avait lancé de sa gueule. Et le dragon fut irrité contre la femme, et il s’en alla faire la guerre au reste de sa postérité, à ceux qui gardent les commandements de Dieu et qui retiennent le témoignage de Jésus » (Apocalypse 12 :15-17).

Remarquez ceci : ce passage nous laisse comprendre que ceux qui sont fidèles et qui seront protégés sont aussi des individus qui retiennent le témoignage du Christ et qui observent les commandements divins. Il ne s’agit pas donc de la plupart des Juifs physiques, mais de la véritable Église de Dieu.

La destinée fantastique des disciples du Christ qui Lui sont fidèles

Pour vous et moi, si nous sommes vraiment des disciples du Christ, si nous obéissons à Ses Commandements – tous les Dix – si nous sommes couverts par le sang de Son sacrifice et si nous nous laissons guider par Son Saint-Esprit, Il veillera sur nous dans les jours sombres à venir.

L’Église est-elle donc vouée à disparaître ? L’Église de Dieu existera toujours. De même, il y a des avertissements qui donnent à réfléchir sur la nécessité de ne pas se laisser séduire par une version à la fois éloquente et fausse du christianisme à l’avenir, et même dès à présent.

L’Église de Dieu ne s’éteindra jamais. Les chrétiens fidèles, obéissants et repentants qui suivent l’Agneau seront récompensés par une destinée dans Son Royaume que nous ne pouvons qu’imaginer :

« Réjouissons-nous, soyons dans l’allégresse, et donnons-lui gloire ; car les noces de l’Agneau sont venues, son épouse s’est préparée, et il lui a été donné de se revêtir d’un fin lin, éclatant, pur ; car le fin lin, ce sont les œuvres justes des saints. L’ange me dit : Écris : Heureux ceux qui sont appelés au festin des noces de l’Agneau ! » (Apocalypse 19 :7-9).

La femme fidèle, l’Église de Dieu – ceux qui ont donné leur loyauté et fait allégeance au Christ – se verra accorder l’immortalité à Son retour. Quelle destinée fantastique pour tous ceux qui ont des yeux pour voir et des oreilles pour entendre. Veillons tous à faire partie de cette Église fidèle et pardonnée qui épousera le Christ à Son retour.

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Élever de bons enfants dans le monde actuel

L’ancienne cité de Sodome et sa jumelle Gomorrhe furent détruites par Dieu à cause de leur décadence et leur corruption. Cette histoire ne raconte pas seulement la chute d’une ville pécheresse, mais aussi l’effondrement tragique d’une famille. Dans cet épisode du Monde de Demain, nous examinerons l’exemple de la famille de Lot et comment il peut s’appliquer à nous, qui évoluons dans un monde de plus en plus mauvais, et nous vous donnerons trois clés pour élever de bons enfants dans le monde actuel.

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

L’histoire de Sodome et de Gomorrhe et l’effondrement tragique d’une famille

Il y a environ 4000 ans, vivait un homme au pays de Canaan, dans ce qui correspond aujourd’hui en gros à la région de la nation d’Israël. Il s’appelait Lot et il était le neveu d’Abraham. Il avait une épouse et une famille, une place de choix dans la société et était devenu assez riche. On peut dire qu’il avait réussi. Mais quelque chose commença à mal tourner.

Lot vivait dans l’ancienne cité de Sodome. Sodome et sa jumelle Gomorrhe furent jugées par Dieu et détruites à cause de leur décadence et leur corruption. Cette histoire ne raconte pas seulement la chute d’une ville pécheresse, mais aussi l’effondrement tragique d’une famille. Lot s’en sortit vivant, mais sa famille en paya le prix. Que pouvons-nous apprendre de l’histoire de Lot ? Comment son exemple peut-il s’appliquer à nous, qui évoluons dans un monde de plus en plus mauvais ? Comment pouvons-nous être en mesure de guider notre famille, nos enfants, dans le monde actuel ?

Alors, comment pouvons-nous élever de bons enfants aujourd’hui ? Je reviens tout de suite avec la réponse.

Bienvenue dans Le Monde de Demain, où nous vous aidons à donner un sens à votre monde à travers les pages de la Bible.

Il y a environ 4000 ans, vivait un homme nommé Lot. Il était le neveu d’Abraham – l’ancêtre des enfants d’Israël. Avant que Lot ne s’installe à Sodome, il vivait près de son oncle Abraham. Mais comme leurs troupeaux se multipliaient, les terres n’étaient pas assez suffisantes pour eux deux donc ils durent se séparer. Abraham proposa à Lot de choisir la direction qu’il voulait prendre, et Abraham ferait le choix inverse. Remarquez comment l’histoire se déroula dans Genèse 13 :10 : « Lot leva les yeux, et vit toute la plaine du Jourdain, qui était entièrement arrosée […] comme un jardin de l’Éternel. »

Quand Lot vit les terres entourant Sodome, il en fut impressionné. Elles avaient l’air idéal. Elles étaient fertiles et luxuriantes, un endroit parfait pour élever ses troupeaux. Mais il y avait aussi un problème dans cette région. De quoi s’agissait-il ? Lisons la réponse :« Lot choisit pour lui toute la plaine du Jourdain, et il s’avança vers l’orient […] et Lot habita dans les villes de la plaine, et dressa ses tentes jusqu’à Sodome. Les gens de Sodome étaient méchants, et de grands pécheurs contre l’Éternel » (Genèse 13 :11-13).

Vous voyez ce qui se passa. Lot fut attiré par la plaine de Sodome, parce que cela avait l’air idéal – un endroit pour faire pousser des céréales, élever ses troupeaux, voir grandir sa famille – des terres riches et fertiles. Mais malheureusement, les habitants avaient un mode de vie avec des valeurs totalement contraires à ce qu’il avait appris de son oncle Abraham. Sodome jouissait déjà d’une mauvaise réputation.

De plus, Lot choisit de se rapprocher de Sodome, et non de s’en éloigner. Il fit ce choix, même s’il y avait des signes avant-coureurs indiquant que ce n’était pas une bonne idée. Des conséquences désastreuses allèrent avoir un impact sur sa famille et sa propre vie, comme nous le verrons plus tard dans cette émission. Mais en quoi cela nous concerne-t-il ? Abordons la clé n° 1 pour élever des enfants dans notre monde d’aujourd’hui :

Clé n°1 : Résistez aux tentations du monde

Examinons la Bible qui nous enseigne qu’en tant que chrétiens, nous devons résister aux tentations de ce monde, et ne pas suivre ses mauvaises voies. C’est d’autant plus important alors que nous nous trouvons à la fin des temps. Nous devons discerner la direction que prend le monde, et choisir d’aller dans le sens opposé afin d’embrasser la voie de Dieu. Jésus inspira l’apôtre Jean à consigner ces paroles dans l’Apocalypse :

« Et j’entendis du ciel une autre voix qui disait : Sortez du milieu d’elle, mon peuple, afin que vous ne participiez point à ses péchés, et que vous n’ayez point de part à ses fléaux. Car ses péchés se sont accumulés jusqu’au ciel, et Dieu s’est souvenu de ses iniquités » (Apocalypse 18 :4-5).

Sodome fut jugée et détruite pour avoir cultivé un style de vie hostile aux voies divines. Le livre de l’Apocalypse montre que la société de ces derniers jours promeut la même voie anti-Dieu. Cette société de la fin des temps sera jugée et châtiée, tout comme le fut Sodome. Dieu dit aux chrétiens de ne pas se laisser séduire par ce monde. Soyez différents, sortez-en, et vous pourrez être épargnés.

Alors, pourquoi la décadence de ce monde devrait-elle préoccuper les parents ? Eh bien, nos enfants s’imprègnent de l’environnement dans lequel ils grandissent. Les choix que nous faisons – que ce soit pour se détacher du monde ou pour s’y laisser influencer – ont une incidence directe sur les points de vue et les attitudes que nos enfants adopteront. De nombreux parents bien intentionnés et aimants permettent involontairement au mode de vie du monde d’avoir une trop grande influence sur leurs enfants. La nature corrosive du monde efface les valeurs défendues par les parents. Un jour, trop de parents sont choqués de découvrir que leurs enfants ne partagent plus du tout leurs valeurs.

Une partie de la solution consisterait à comprendre ce que signifie « sortir du monde ». Devrions-nous fuir la réalité et nous isoler de la société ? Ce n’est pas ce que le Christ dit quand Il priait le Père : « Je ne te prie pas de les ôter du monde, mais de les préserver du malin » (Jean 17 :15).

Nous devons vivre dans la réalité de cette société. Nous devons travailler et gagner notre vie pour subvenir aux besoins de nos familles. Mais nous devons aussi protéger nos enfants de la nature corrosive de ce monde. Cela implique d’évaluer nos décisions. Nos choix renforcent-ils nos valeurs pour éduquer nos enfants selon les voies divines ? Ou sans le savoir, nuisent-ils, au développement de leur caractère ?

Aujourd’hui, grâce à la technologie, le monde s’invite dans notre famille. À travers nos écrans de TV, nos ordinateurs et nos téléphones, nous pourrions être en train de nourrir nos esprits des valeurs anti-Dieu du monde si nous n’y prenons pas garde. Pensez aux thèmes qui saturent nos vies à travers les divertissements proposés par les médias. Nos foyers devraient être des havres de paix qui cultivent les valeurs chrétiennes d’amour, de maîtrise de soi et de la foi. Mais trop souvent, nous laissons le monde nous inonder de violence et d’égoïsme, d’immoralité et de rébellion. Si ces thèmes corrosifs submergent nos foyers, ne soyons pas surpris de voir leur influence agir sur l’esprit de nos enfants.

En tant que parents, nous devons être la principale influence dans la vie de nos enfants. Non, nous ne pouvons pas les protéger du monde pour toujours. Mais nous pouvons les protéger et les éduquer afin qu’à leur majorité, ils soient disposés et préparés à résister aux tentations du monde.

Comme mentionné précédemment, Sodome était une ville attrayante. Elle était verdoyante, luxuriante et prospère. Mais elle était aussi méchante et rebelle. Dieu envoya deux anges – revêtant l’apparence d’hommes ordinaires – pour avertir Lot et sa famille que la ville serait détruite. Nous lisons dans Genèse 19 :1 que Lot rencontra ces deux hommes à la porte de la ville et les invita chez lui. Il savait qu’il serait dangereux pour eux deux de rester la nuit tombée sur la place publique.

Mais ce soir-là les choses tournèrent mal. Les hommes de la ville entourèrent la maison de Lot, exigeant qu’il fasse sortir ces deux hommes, afin d’en abuser. Ils ont même violemment menacé Lot, défonçant presque sa porte. Vous pouvez lire l’histoire par vous-même dans Genèse 19.

Mais remarquez la réponse de Lot à leur égard : « Et il [Lot] dit : Mes frères, je vous prie, ne faites pas le mal ! J’ai ici deux filles qui n’ont point connu d’homme ; je vous les amènerai dehors, et vous leur ferez ce qu’il vous plaira. Seulement, ne faites rien à ces hommes puisqu’ils sont venus à l’ombre de mon toit » (Genèse 19 :7-8).

En tant que père de plusieurs filles, je ne peux même pas imaginer pourquoi Lot ait pu suggérer une telle chose. D’un côté, il risquait sa vie pour protéger les deux hommes dont il avait la charge, de l’autre, il était disposé à exposer ses filles à un danger et à une humiliation indicible, à la place de ces deux hommes.

Comment Lot put-il raisonner de cette façon-là ? Réfléchissons un peu. Nous savons que Sodome était connue pour sa moralité extrêmement laxiste. Les actions de Lot étaient-elles une illustration de la façon dont sa propre pensée avait été influencée par son immersion dans ce monde-là ? C’était un homme juste – 2 Pierre 2 :7 le dit – mais peut-être avait-il absorbé plus de Sodome qu’il ne le pensait. Qu’en est-il aujourd’hui ? Existe-t-il une leçon pour les parents du 21ème siècle, qui cherchent à naviguer dans les méandres de notre monde anti-Dieu ? Il en existe une. Celle-ci nous amène à une deuxième clé pour élever des enfants dans le monde d’aujourd’hui :

Clé n°2 : Ne sous-estimez pas la façon dont le monde vous affecte

Que nous le voulions ou pas, nous vivons dans ce monde qui nous affecte plus que nous ne le croyions. Il est bon de vous demander comment le monde vous affecte. Êtes-vous, votre conjoint et vous-même, impatients et critiques l’un envers l’autre, alors que vous n’en avez pas l’intention ? Peut-être permettez-vous à l’égoïsme qui imprègne notre monde de déteindre sur vous ? Regardez-vous des émissions de télévision ou des films montrant des ébats sexuels ou des comportements immoraux ? Si c’est le cas, cela va affecter votre façon de penser. Sommes-nous anxieux ou négatifs, sans raison valable ? Il existe un monde spirituel qui diffuse activement un message de colère, d’animosité et de peur. Sommes-nous en train de l’absorber ? Alors, nous ne devrions pas être surpris lorsque nos pensées, nos paroles et nos actions reflètent l’influence du monde sur les valeurs chrétiennes que nous proclamons.

L’apôtre Jacques prodigua des conseils utiles pour apprendre à discerner ce qui vient du monde, et ce qui provient de Dieu et de Sa parole :

« Mais si vous avez dans votre cœur un zèle amer et un esprit de dispute, ne vous glorifiez pas et ne mentez pas contre la vérité. Cette sagesse n’est point celle qui vient d’en haut ; mais elle est terrestre, charnelle, diabolique. Car là où il y a un zèle amer et un esprit de dispute, il y a du désordre et toutes sortes de mauvaises actions. La sagesse d’en haut est premièrement pure, ensuite pacifique, modérée, conciliante, pleine de miséricorde et de bons fruits, exempte de duplicité, d’hypocrisie » (Jacques 3 :14-17).

Pour savoir comment guider nos enfants, nous devons d’abord regarder l’exemple de nos vies. Y a-t-il de l’amour, de la joie, de la paix, de la fidélité et de la maîtrise de soi ? Ce ne sont là que quelques-unes des caractéristiques du fruit de l’Esprit de Dieu, tel que décrit dans Galates 5. Ou bien, y a-t-il de l’égoïsme, du manque de respect, des accès de colère, des pensées et des actions impures ? Il est essentiel que nous nous examinions d’abord nous-mêmes, pour comprendre comment aider nos enfants.

Jacques dit que nous ne devons pas « mentir contre la vérité ». Il existe une vérité objective, et la Bible définit ce qu’elle est. Pourtant, notre société, de manière écrasante, ne reconnaît pas les vérités universelles, surtout en matière de moralité. Le groupe de recherche Barna en fit état dans une étude menée en 2018 :

« Nous vivons dans un climat politique de plus en plus “post-vérité”… Au fil du temps, le consensus sur les principes moraux clés s’est dégradé, et les jeunes générations ont hérité ce nouveau paysage moral » (“Gen Z and Morality”, Barna.com, 9 octobre 2018).

Le rapport explique ensuite comment chaque génération, en général, aborde la sexualité avant le mariage : « 21% des membres de la génération Z croient fermement que les rapports sexuels avant le mariage sont mauvais – c’est pour la plupart le même pourcentage que les autres générations » (Ibid.).

Réfléchissez à cette affirmation. Les croyances de la génération Z – c’est-à-dire les personnes nées entre 1996 et 2015 – sont à peu près les mêmes que celles des autres générations, en ce qui concerne leur opinion sur les relations sexuelles avant le mariage. En fait, seuls 22% de « la génération silencieuse » et des « baby-boomers » pensent que les relations sexuelles avant le mariage sont répréhensibles. Cela ne représente qu’un point de pourcentage de différence avec la génération Z. Y a-t-il une corrélation entre ce que pense la jeune génération et ce que leur ont appris les exemples de la génération précédente ?

Nous pourrions blâmer les plus jeunes générations pour cette dérive morale. Mais qui la leur a enseignée ? Qui leur a montré la voie ? Qui leur a donné des excuses pour adopter une vision relativiste du monde ? Si nous sommes des parents, nous devons nous pencher sur nos propres exemples. Nous ne devons pas sous-estimer les effets corrosifs de la société sur nous-mêmes, qui à leur tour affectent nos enfants.

Dans le dernier segment de cette émission, nous avons revu l’histoire de Lot et des visiteurs angéliques qu’il abrita sous son toit. Après l’incident survenu dans sa maison, le lendemain matin, les visiteurs dirent à Lot et à sa famille qu’il était temps de sortir. Ils reçurent des instructions spécifiques en partant : ne pas regarder en arrière. Mais la femme de Lot, tragiquement, se retourna pour regarder la destruction de ces villes pécheresses, et mourut. Sodome et Gomorrhe furent détruites.

Lot s’échappa avec ses deux filles, et l’histoire se termine par un autre triste événement dans la vie de Lot et de sa famille :

« Lot quitta Tsoar pour la hauteur, et se fixa sur la montagne, avec ses deux filles […] L’aînée dit à la plus jeune : Notre père est vieux ; et il n’y a point d’homme dans la contrée, pour venir vers nous, selon l’usage de tous les pays. Viens, faisons boire du vin à notre père, et couchons avec lui, afin que nous conservions la race de notre père » (Genèse 19 :30-32).

C’est exactement ce qu’elles firent. La fille aînée la première nuit, et la cadette la nuit suivante. Et ainsi, Lot eut des enfants de ses deux filles, et ces enfants devinrent les Ammonites et les Moabites. Il est difficile de comprendre la pensée de ces jeunes filles. Quelle honte. Leur système de valeurs était tellement confus, qu’elles ont pensé que ce serait une bonne idée de commettre la fornication, voire l’inceste avec leur père. Il faut se demander, où en était leur éducation spirituelle ? Lot enseigna-t-il vraiment à ses filles la crainte de Dieu, Ses lois et Son mode de vie ? Dieu était-Il réel pour elles ? Ou bien, les laissait-il en quelque sorte apprendre de l’exemple de leurs pairs ?

Lot était un individu tiraillé. D’une part, il est décrit comme un homme juste dans 2 Pierre 2 :7, comme nous l’avons vu précédemment. D’autre part, nous voyons un homme dont l’exemple n’était pas toujours à la hauteur de ses croyances. Je pense que nous pouvons supposer que, bien qu’étant un homme juste dans l’ensemble, Lot ne discerna pas pleinement son devoir d’enseigner les principes divins à ses enfants.

Pas parce qu’il n’était pas capable. Si vous relisez le début de l’histoire, vous verrez que Lot était un éminent citoyen de Sodome. Nous lisons dans la Genèse 19 :1 qu’il était assis à la porte de la ville. Cela signifie qu’il était peut-être même un haut fonctionnaire de Sodome. Pourtant, bien qu’il eût été un notable et un citoyen relativement prospère, Lot ne semblait pas avoir fait une priorité d’enseigner les valeurs spirituelles à ses enfants. Cela nous amène à une troisième clé pour élever de bons enfants dans le monde d’aujourd’hui :

Clé n°3 : Faites de l’enseignement des valeurs spirituelles à vos enfants une absolue priorité

Lorsque nous pensons à notre propre vie, nous pouvons peut-être nous reconnaître en Lot. En tant que parents, nous sommes parfois confrontés à nos propres fardeaux et stress. Nous pouvons nous sentir dépassés de temps à autre. Nous nous efforçons de faire du mieux possible, mais nous savons que notre exemple n’est pas parfait. Nous nous sentons parfois incapables de guider et d’enseigner nos enfants. Pourtant, en tant que chrétiens, nous devons faire de la formation spirituelle de nos enfants une priorité absolue. Dieu nous aidera si nous Le lui demandons.

Dans le livre de Deutéronome, Dieu enseigna à Moïse les principes d’une vie vertueuse qu’il devait transmettre aux parents, qui devaient à leur tour les inculquer à leurs propres enfants. Voyez la description faite dans Deutéronome 6 :

« Tu aimeras l’Éternel, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta force. Et ces commandements, que je te donne aujourd’hui, seront dans ton cœur. Tu les inculqueras à tes enfants, et tu en parleras quand tu seras dans ta maison, quand tu iras en voyage, quand tu te coucheras et quand tu te lèveras » (Deutéronome 6 :5-7).

Dieu veut que nous, les parents, prenions l’habitude de parler avec nos enfants, d’utiliser des situations quotidiennes pour leur enseigner les principes d’une vie vertueuse. Nous le faisons de manière à ce que les enfants puissent comprendre. Nous leur enseignons des valeurs, telles que : « Ne frappe pas ta sœur. Chacun son tour sur le terrain de jeu. Partage tes jouets. Prie Dieu. Montre du respect à tes aînés. Ne jette pas tes petits pois par terre. » Vous comprenez l’idée.

Remarquez Malachie 2 :15 : « Et n’en a-t-il pas fait un seul ? Toutefois il avait le reste de l’esprit. Et pourquoi un seul ? Afin qu’il puisse chercher une semence pieuse. C’est pourquoi prenez garde à votre esprit, et que personne n’agisse perfidement envers la femme de sa jeunesse » (King James en français).

Le mariage est une institution établie par Dieu. Mais pourquoi ? Parce que Dieu aime les enfants et veut « conduire à la gloire beaucoup de fils », comme mentionné dans Hébreux 2 :10. Mais Il ne veut surtout pas d’enfants rebelles, confus, malheureux et irrespectueux de l’autorité au gré de leurs envies. Il veut des enfants sages. Il veut des fils et des filles qui ont appris à se maîtriser et à se retenir. Il veut voir nos enfants ayant appris à se soucier des autres êtres humains et à les aimer. Remarquez ce que dit Paul dans Éphésiens :

« Enfants, obéissez à vos parents, selon le Seigneur, car cela est juste. Honore ton père et ta mère (c’est le premier commandement avec une promesse), afin que tu sois heureux et que tu vives longtemps sur la terre. Et vous, pères, n’irritez pas vos enfants, mais élevez-les en les corrigeant et en les instruisant selon le Seigneur » (Éphésiens 6 :1-4).

Les Dix Commandements en incluent un spécifique pour les familles : « Honore ton père et ta mère » (Exode 20 :12). C’est à nous d’aider nos enfants à comprendre ce que cela signifie. Parfois, nous devons les corriger calmement, mais fermement, pour un comportement qui n’est pas à la hauteur. Pas parce que nous les détestons, mais parce que nous les aimons. Ils n’aimeront pas la discipline sur le moment, mais ce n’est pas grave. Ils s’en remettront. Aucun d’entre nous n’aime être corrigé le cas échéant. Mais si nous les instruisons et même les corrigeons avec amour, dans le but de leur enseigner une meilleure façon de faire, ils finiront par comprendre. Ils gagneront en assurance, sachant qu’il existe des limites claires entre le bien et le mal.

Il y a quelques années, les docteurs Gordon Neufeld et Gabor Mate collaborèrent à un livre intitulé en français, Comptez pour vos enfants – Pourquoi les parents doivent être plus importants que leurs pairs. À la page 7 du livre, ils font une déclaration puissante sur le défi auquel sont confrontés les parents aujourd’hui :

« Pour la première fois dans l’Histoire, les jeunes ne se tournent pas vers les mères, les pères, les enseignants et les autres adultes responsables pour obtenir des instructions, des modèles et des conseils, mais vers des personnes que la nature n’a jamais prévu de placer dans un rôle parental : leurs pairs. Ils ne sont ni enseignables, ni matures parce qu’ils ne prennent plus leurs repères auprès des adultes. Au lieu de cela, les enfants sont élevés par des personnes immatures qui ne peuvent les guider vers la maturité. Ils sont élevés les uns par les autres » (Hold Onto Your Kids: Why Parents Need to Matter More Than Peers, Neufield and Mate, 2014, page 7).

L’exemple d’Abraham

Quel résumé, quelle expérience de trop d’enfants qui grandissent ainsi aujourd’hui ! C’est le monde dans lequel nous vivons. En revoyant l’histoire de Lot, nous pouvons constater que ces défis au 21ème siècle ne sont pas vraiment nouveaux. D’autres générations furent également confrontées à la difficulté d’élever des enfants dans des sociétés corrompues. Ce que nous devons faire, c’est d’apprendre de leurs expériences. Notre histoire et celle de notre famille n’a pas besoin de se terminer comme celle de Lot. Considérez ce que Dieu déclara concernant l’oncle de Lot, Abraham. Il vivait à la même époque, mais prit un chemin fort différent de celui de Lot. Remarquez ce que Dieu dit d’Abraham dans Genèse 18 :19 :

« Car je l’ai choisi, afin qu’il ordonne à ses fils et à sa maison après lui de garder la voie de l’Éternel, en pratiquant la droiture et la justice, et qu’ainsi l’Éternel accomplisse en faveur d’Abraham les promesses qu’il lui a faites. »

Dieu accorde une attention particulière aux parents qui s’efforcent de mener une vie vertueuse et qui veulent transmettre Sa vérité à la génération suivante. Dieu les aidera, s’ils Lui demandent sincèrement de l’aide. Dieu se soucie de vous et de vos enfants. Nous aussi. C’est pourquoi nous réalisons cette œuvre ici, au Monde de Demain. C’est pourquoi nous vous proposons le DVD gratuit « Élever de bons enfants dans un monde mauvais », pour que vous puissiez élever vos enfants, l’esprit tourné vers notre Père céleste, et notre Seigneur et Sauveur, Jésus-Christ, de manière à ce qu’ils réussissent, deviennent vertueux et soient heureux.


Ce qu’un homme peut faire de mieux



Alors que les gens refusent de plus en plus les différences entre les hommes et les femmes, comment les hommes peuvent-ils donner le meilleur d’eux-mêmes ?

Le meilleur qu'un homme puisse faire

Comment les hommes peuvent-ils réussir dans le mariage et dans la vie ? La réponse ne provient pas de l’agenda de notre monde moderne qui croit que la masculinité est toxique. La réponse réside plutôt dans la compréhension du but réel de l’humanité qui est révélé dans la Bible. Dans cet épisode du Monde de Demain, nous allons explorer ce sujet.

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

Il n’y a pas si longtemps, j’ai assisté à la cérémonie de remise des diplômes de l’université pour ma fille. C’était un jour plein d’émotion pour les étudiants qui avaient travaillé d’arrache-pied pour mener à bien leurs études. En les observant, c’était encourageant de considérer le travail acharné et la détermination qu’il fallut à chacun de ces diplômés pour atteindre cet objectif. L’un des meilleurs élèves de la classe prononça le discours en qualité de major de sa promotion. C’était un jeune homme, probablement au début de la trentaine, qui s’était distingué comme un étudiant exceptionnel. Il relata son parcours et prononça un discours vraiment remarquable. Il parla des défis et des obstacles – certains très personnels – qu’il avait surmontés. C’était assez touchant. Il était là avec son épouse et sa fillette, et je ne pouvais m’empêcher d’éprouver de l’admiration pour cet homme et ce qu’il faisait déjà de sa vie. 

Vers la fin de son discours, il parla des femmes de sa vie – de sa mère, de sa fillette, de son épouse – et de l’importance qu’elles revêtaient à ses yeux. Mais son discours s’engagea ensuite vers une voie qui me laissa assez perplexe. Il s’adressa aux hommes de l’auditoire en déclarant que « la meilleure chose que nous puissions faire pour les femmes de notre vie, c’était de nous “écarter de leur chemin” ».

Quelle déclaration incongrue ! De toutes les recommandations que nous pourrions dire à une génération de jeunes hommes, est-ce la meilleure exhortation que nous puissions faire ? À ce moment-là, il y avait des milliers d’hommes dans le public et je pensais à eux et me demandais si cela allait les inspirer à échafauder de grands rêves, à être des bâtisseurs de la société et à s’efforcer de servir et de donner d’eux-mêmes à leurs familles si le meilleur que nous attendions d’eux, c’est qu’ils se contentent de « s’écarter du chemin ».

Je suis parti en secouant la tête. Non pas que je sois contre le fait que les hommes apprennent à honorer, à respecter et à admirer les femmes de leur vie. Non, bien au contraire. Je me suis plutôt dit que c’était dommage de manquer l’occasion de montrer aux hommes et aux femmes qu’ils peuvent s’entraider. Voyez-vous, la vie est tissée de relations dont la plus importante est le mariage. Cela nécessite un travail d’équipe et de sacrifices de part et d’autre.

Alors, quel est le meilleur qu’un homme puisse faire ? Comment peut-il réussir dans le mariage et dans la vie ? La réponse ne provient pas de l’agenda de notre monde moderne qui croit que la masculinité est toxique. La réponse réside plutôt dans la compréhension du but réel de l’humanité qui est révélé dans la Bible.

L’agenda moderne, laïque et progressiste, ne donne pas à nos jeunes hommes et garçons la véritable perspective dont ils ont besoin. Ce dont ils ont besoin, c’est de se développer en devenant des maris et des pères solides et responsables. 

Donc, quelle est la meilleure chose qu’un homme puisse faire lorsqu’il s’agit de naviguer dans les méandres des relations maritales et familiales ? 

L’idéal le plus élevé que nous puissions attendre d’un homme est-il de « s’écarter du chemin » des femmes ? Ou les hommes et les femmes ont-ils été conçus pour travailler ensemble afin de réussir ? Si vous suivez cette émission depuis un certain temps, vous savez que nous considérons la Bible comme la source de sagesse de la vie. Elle est inspirée par Dieu. Elle nous prodigue des conseils sur la façon de faire fonctionner nos relations. 

Dieu créa les hommes pour qu’ils soient des hommes. Il créa les femmes pour être des femmes. Il nous a placés dans des mariages et des familles. Il n’est pas surprenant qu’Il ait des instructions pour les hommes sur ce que nous devons faire pour le bon fonctionnement de nos relations. Alors, quel est le meilleur qu’un homme puisse faire pour réaliser le potentiel que Dieu lui a confié ? Nous allons identifier trois aspects dans l’émission d’aujourd’hui.

N°1 : Aimer et honorer son épouse 

Assurément, c’est simple, pourriez-vous dire. Tout le monde fait ça. Si vous êtes marié, vous aimez votre femme – sinon, pourquoi seriez-vous marié ? Mais arrêtez-vous et réfléchissez un instant. Peut-être ne comprenons-nous pas complètement ce que signifie « aimer et honorer son épouse », puisqu’un si grand nombre de mariages se termine par un divorce.

Voyez les statistiques. Aux États-Unis, si vous vous êtes marié dans les années 1950, 25 ans plus tard, vous aviez environ 25% de risques d’être divorcé. Si vous vous êtes marié dans les années 1970, 25 ans plus tard, vous aviez presque 50% de risques d’être divorcé. C’est une tragédie américaine (“Marriages and Divorces”, OurWorldInData.org, 2020).

Mais il n’y a pas qu’aux États-Unis qu’autant de mariages échouent. En Angleterre et au Pays de Galles, on observe une tendance similaire. En Angleterre et au Pays de Galles, si vous prenez tous les mariages contractés en l’an 2000, 17 ans plus tard, près de 35% d’entre eux ont échoué. Il ne s’agit pas seulement d’un problème américain, ni d’un problème propre aux îles Britanniques.

Un article de Psychology Today, rédigé en 2019, rapporte : « Globalement, au cours de presque quatre décennies entre 1970 et 2008, le taux de divorce a plus que doublé » (“Divorce Rates Around the World : A Love Story”, PsychologyToday.com, 3 février 2019).

L’article était intitulé : « Les taux du divorce autour du monde : Une histoire d’amour ». Je n’appellerais pas ça une histoire d’amour, mais plutôt un échec douloureux et déchirant. Alors, qu’est-ce qui ne va pas avec le mariage aujourd’hui ? Peut-être ne savons-nous pas ce que signifie vraiment « aimer son épouse ». Bien sûr, il ne faut pas rejeter toute la responsabilité des divorces sur les hommes. Les hommes et les femmes ont leur part de responsabilité. Mais dans le contexte de notre sujet d’aujourd’hui, ne devrions-nous pas nous intéresser à la contribution masculine au sein du mariage afin que les hommes puissent aimer véritablement leurs épouses ?

Beaucoup oublient le fait que la Bible prodigue des conseils pratiques et directs aux hommes en matière d’amour et de mariage. Ainsi, remarquez ce que l’apôtre Paul déclara : « C’est ainsi que le mari doit aimer sa femme comme son propre corps. Celui qui aime sa femme s’aime lui-même. Car jamais personne n’a haï sa propre chair, mais il la nourrit et en prend soin » (Éphésiens 5 :28-29).

Alors, pensez-y, messieurs. Prenez-vous soin de vous-même ? Vous occupez-vous de votre santé, de votre bien-être et de vos besoins ? Bien sûr, vous le faites. Nous le faisons tous. Paul affirma que si vous êtes marié, vous devriez prendre soin de votre épouse comme vous prenez soin de vous-même. Dialoguez avec elle. Soyez conscient de ses besoins. Soyez patient et attentionné, même lorsqu’elle est démoralisée ou contrariée. C’est ça, l’amour. Ce n’est pas seulement un sentiment passager ou une notion romantique. C’est un engagement à prendre soin d’un être humain comme vous le feriez pour vous-même, dans les bons comme dans les mauvais moments.

À présent, réfléchissez-y. Les hommes et les femmes seraient-ils plus heureux si le véritable amour était mis en valeur dans notre culture ? Je pense que la réponse est évidente. L’apôtre Pierre fit écho à la même instruction aux hommes : « Maris, montrez à votre tour de la sagesse dans vos rapports avec votre femme, comme avec un sexe plus faible ; honorez-la, comme devant aussi hériter avec vous de la grâce de la vie. Qu’il en soit ainsi, afin que rien ne vienne faire obstacle à vos prières » (1 Pierre 3 :7).

La Bible commande aux hommes d’honorer les femmes, et non de les rabaisser, ni de les insulter ou de les maltraiter, mais de les honorer.

Certains reprocheront à Paul de dire que les femmes sont les plus faibles. Mais ce n’est vraiment pas difficile à comprendre. En fait, dans un article traitant des athlètes transgenres chez les femmes (« What Science Tells Us About Transgender Women Athletes »), les auteurs l’expriment succinctement : « Les hommes sont, en moyenne, plus grands, plus rapides, plus forts et ont une plus grande endurance que les femmes » (Citation extraite de “Experts Cite Data and Research For Why Transgender Participation Should Be Outlawed in Female Sports,” Swimming World Magazine, 12 mai 2022).

Il y a des exceptions, bien sûr. Mais dans l’ensemble, c’est vrai. Pourquoi donc Dieu créa-t-Il les hommes pour qu’ils soient plus grands et plus forts ? Pour dominer les femmes ? Pour les écraser physiquement ou émotionnellement ? Non. Au contraire, l’intention divine était que l’homme apprenne à donner avec amour à la femme avec laquelle il s’est engagé, à la nourrir et à la protéger.

Il fut un temps, dans l’histoire de la Marine, où la règle non écrite était que si un navire sombrait, les femmes et les enfants seraient les premiers à monter dans les canots de sauvetage. Ce code de conduite fut popularisé en 1852 lors du naufrage avec l’évacuation du navire HMS Birkenhead de la Royal Navy. On l’appela par la suite « la règle du Birkenhead » parce que le capitaine du navire insista pour que les hommes sacrifient leur vie pour protéger les femmes et les enfants qui se trouvaient à bord du navire. La même norme fut appliquée lors du naufrage du Titanic. De nombreux hommes cédèrent leur place sur les canots de sauvetage à leur épouse et à leurs enfants. Ils périrent eux-mêmes dans les eaux glacées de l’Atlantique Nord. Mais il faut se demander si nous sommes arrivés à un point de notre Histoire où les hommes aujourd’hui ne se sentiraient pas responsables de protéger les femmes dans une telle situation d’urgence ? Est-ce là ce que nous sommes devenus ?

Les hommes ont été conçus pour défendre, chérir et protéger leur épouse jusqu’à leur dernier souffle. 

Il y a environ trois mille ans, vivait un roi fort sage. Sa réputation se répandit bien au-delà des frontières. Nous avons conservé nombre de ses enseignements dans la Bible. Il s’appelait Salomon. Et de lui nous vient notre deuxième défi aux hommes.

N°2 : Craindre Dieu et observer Ses commandements 

Qu’est-ce que cela a à voir avec la relation d’un homme à l’égard de son épouse ? Laissez-moi vous expliquer. Cette phrase est en fait extraite de la Bible. Lisons-la ensemble. Elle se trouve dans Ecclésiaste 12 :15 : « Écoutons la fin du discours : Crains Dieu et observe ses commandements. C’est là ce que doit faire tout homme. » 

Quand Salomon résuma le but de la vie, le sens de la vie, pourquoi nous sommes ici-bas, ce qu’il dit, ici, c’est de craindre Dieu et d’observer Ses commandements. C’est la raison d’être de l’homme. Maintenant, nous comprenons « l’homme » ici en tant que « les êtres humains » ou « l’humanité ». Mais prenons du recul et appliquons ce verset à la moitié de l’humanité que l’on appelle les hommes. Et si chaque homme ici-bas faisait cela aujourd’hui ? Comment cela changerait-il le monde ? Comment cela changerait-il le monde pour les femmes ?

Eh bien, tout d’abord, si tous les hommes craignaient Dieu, il n’y aurait pas de crime commis par des hommes. Il n’y aurait pas de violence domestique contre les femmes. Il n’y aurait aucune crainte pour les femmes marchant de nuit dans une ruelle sombre et isolée.

À présent, que signifie « craindre Dieu » ? Dieu ne veut pas que nous soyons effrayés ou terrifiés par Lui. Cela signifie simplement qu’Il veut notre attention, notre concentration et notre obéissance. Il veut que nous Le respections profondément et que nous Le tenions en haute estime. Pourquoi cela ? Eh bien parce qu’Il est au ciel et que nous sommes sur Terre. Il nous a créés. Il contrôle tout ce qui nous entoure. Il nous connaît mieux que nous ne nous connaissons nous-mêmes. Il sait ce que nous devons faire pour être vraiment heureux à long terme.

Qu’en est-il des commandements ? Il s’agit tout simplement des Dix Commandements, tels qu’ils figurent dans le livre de l’Exode, dans l’Ancien Testament. Vous savez, les Dix Commandements ont souvent mauvaise réputation aujourd’hui. Ils sont considérés comme des dictats durs ou exigeants d’un Dieu sans amour et sans compassion. Mais les avez-vous déjà examinés pour voir ce qu’ils disent ? Beaucoup d’entre eux nous enseignent, en fait, comment aimer notre prochain. Examinons le commandement contre l’adultère qui se trouve dans Exode 20 :14 : « Tu ne commettras point d’adultère. »

Mais qu’est-ce que l’adultère ? C’est un mot désuet qui signifie avoir des relations sexuelles avec une femme qui n’est pas votre épouse. N’est-ce pas un peu démodé (dirait-on) ? Pourtant, imaginez tous les mariages brisés à cause de l’infidélité. Certes, l’infidélité peut être le résultat des agissements du mari ou de l’épouse. Mais concentrons-nous sur les hommes pour l’instant. Et si les hommes, dès leur plus jeune âge, apprenaient à être fidèles à leur épouse, jusqu’à la mort ? La sexualité est un don précieux qui a sa place exclusivement dans une relation entre des personnes mariées et engagées pour la vie.

Voyons-nous comment le respect de ce commandement et de bien d’autres parmi les Dix Commandements rendrait le monde plus sûr et plus sécurisant pour les femmes ? Les femmes n’ont pas besoin que les hommes s’écartent de leur chemin. Les femmes ont besoin que les hommes craignent Dieu et respectent Ses commandements. Cela constituerait un changement radical et monumental pour le meilleur.

Mais nous pouvons aller un peu plus loin. Parce que Jésus expliqua qu’il y a l’adultère physique, mais il y a aussi l’adultère par la pensée : « Vous avez appris qu’il a été dit : Tu ne commettras point d’adultère. Mais moi, je vous dis que quiconque regarde une femme pour la convoiter a déjà commis un adultère avec elle dans son cœur » (Matthieu 5 :27-28).

La pornographie est une malédiction dans nos nations occidentales. Ce n’est pas seulement une malédiction pour les hommes – les femmes y sont accros aussi. En fait, selon une étude de recherche de 2016 rédigée par des chercheurs de l’Université d’Oklahoma, « les hommes qui ont commencé à visionner de la pornographie au milieu d’une période de 2 ans ont doublé leurs risques de divorcer. Pour les femmes, ce chiffre a triplé » (“Divorce rates double when people start watching porn”, Science.org, 26 août 2016).

Lors d’une réunion de 2002 de l’Académie américaine des avocats traitant des questions matrimoniales, ces même avocats réunis ont été interrogés sur les effets de la pornographie sur le divorce. Quels furent les résultats de l’enquête ? « “Un intérêt obsessionnel pour la pornographie sur Internet” était un facteur important dans 56% de leurs cas de divorce l’année précédente » (“Opinion : ‘National Review: Getting Serious On Pornography,’” NPR.org, 31 mars 2010).

Alors, arrêtons-nous et réfléchissons-y. Et si les hommes apprenaient, dès leur plus jeune âge, qu’il est non seulement mal de commettre la fornication ou l’adultère, mais qu’il est également mal de nourrir des pensées lubriques envers une femme ? Et si notre culture soutenait les efforts des parents pour protéger leurs enfants des images inappropriées dans les médias, dans les films et sur Internet ? Le monde serait alors bien différent.

Si vous êtes un homme et que vous regardez cette émission, pensez à votre vie. Pensez à vos relations. Si vous avez une addiction à la pornographie, recherchez de l’aide. Dépassez-la. Surmontez-la. La pornographie est un péché. Le péché détruit la confiance. Le péché déchire les mariages. Oui, Dieu peut pardonner et Il pardonne, si nous nous repentons. Mais d’abord, nous devons admettre que nous avons péché et avoir un profond désir de le surmonter avec l’aide divine.

En tant qu’hommes, aspirons à faire plus que simplement nous « écarter du chemin » des femmes de notre vie. Que diriez-vous de consacrer votre vie à Dieu ? Que diriez-vous de vous engager à respecter Ses lois, dans le but de voir nos épouses et nos familles bénies. Nos relations se renforceront. Leur confiance en nous se renforcera. Nous serons plus heureux et elles aussi seront plus heureuses.

Il y a quelques années, une célèbre société de produits cosmétiques pour hommes déclencha un tollé à cause d’une publicité qu’elle avait diffusée. Cette publicité suggérait de manière non subtile que nous devrions accepter l’opinion des médias selon laquelle les hommes en général sont des brutes toxiques qui doivent s’améliorer. Le slogan de la publicité était de « devenir un homme meilleur ». 

Or, nous avons déjà vu que Dieu veut que les hommes prennent soin des femmes, les chérissent et les protègent. Donc, oui, les hommes ne doivent pas être des brutes. Mais la publicité ne raconte pas toute l’histoire. Elle ne termine pas le récit de ce que les hommes devraient atteindre.

Comment un homme peut-il « devenir un homme meilleur » ? Penchons-nous-y.

N°3 : Devenir semblable à Jésus-Christ 

Il y a près de deux mille ans, un homme chemina sur Terre et s’appelait Jésus-Christ. Un grand nombre, dans notre culture non-croyante et humaniste d’aujourd’hui, ne veut pas entendre parler de Lui, mais c’était l’Homme ultime. Il constituait la norme. En fait, Il était Dieu dans la chair. Il était au trône du Père depuis l’éternité, et Il s’est dépouillé de Sa gloire. 

En se référant à Jésus-Christ, Paul écrivit : 

« Lui qui était de condition divine, ne chercha pas à profiter de l’égalité avec Dieu, mais il s’est dépouillé lui-même, et il a pris la condition d’un serviteur en se rendant semblable aux hommes : se trouvant ainsi reconnu à son aspect, comme un simple homme, il s’abaissa lui-même en devenant obéissant, jusqu’à subir la mort, oui, la mort sur la croix » (Philippiens 2 :6-8, Semeur).

Il était au trône de Dieu, avec le Père. Il renonça à cela pour nous, en devenant chair et sang. Pour cheminer avec nous, Il S’humilia.

Mais Il n’était pas un faible. On croit souvent à tort que Jésus-Christ est une sorte de personnage efféminé, doux et faible. C’est peut-être parce que de nombreuses images le dépeignent de cette façon. Mais réfléchissez-y. C’était un charpentier. C’était un bâtisseur. À l’époque, il n’y avait pas d’outils électriques. Ses mains étaient fortes et faites pour travailler. 

Encore une fois, cela ne signifie pas qu’Il était faible parce qu’Il se souciait des intérêts des autres. En fait, voici un exemple du type d’homme qu’Il était et qui se trouve consigné dans Matthieu 21 :12 : « Jésus entra dans le temple de Dieu. Il chassa tous ceux qui vendaient et qui achetaient dans le temple ; il renversa les tables des changeurs, et les sièges des vendeurs de pigeons. » 

Jésus-Christ n’était pas une brute. Mais Il n’avait pas non plus peur de prendre des mesures énergiques lorsque cela était nécessaire. Le temple était la maison de Dieu. Lorsqu’Il trouva des escrocs qui profitaient des gens et les trompaient, Il y mit fin en les jetant dehors. Remarquez ce que Paul écrivit à l’Église d’Éphèse : « Jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ » (Éphésiens 4 :13).

Si vous êtes un homme qui se soucie de sa famille et de son épouse, engagez-vous à devenir comme le Christ. Si vous voulez faire une différence dans votre monde et construire quelque chose de précieux, devenez comme le Christ. Si vous voulez donner un exemple fort et solide à suivre aux yeux des autres, devenez comme le Christ. Il est la norme. Il est la mesure. Il impulsa le ton. C’est de ce modèle dont le monde a besoin. Ce dont les femmes ont besoin, ce sont des hommes semblables au Christ.

Je pense que l’un des passages les plus touchants et les plus puissants de la Bible se situe à la fin de la vie du Christ, lorsqu’Il fut sur la croix, et qu’Il s’adressa à Jean, le disciple dont Il était le plus proche. 

« Près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la sœur de sa mère, Marie, femme de Clopas, et Marie de Magdala. Jésus, voyant sa mère, et auprès d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : Femme, voilà ton fils. Puis il dit au disciple : Voilà ta mère. Et, dès ce moment, le disciple la prit chez lui »  (Jean 19 :25-27).

Jésus aime le monde entier. Chaque être humain. C’est pourquoi Il donna Sa vie. C’est pourquoi Il permit aux hommes de Le crucifier. Pour que vous et moi ayons un moyen de nous extraire du péché. Mais alors même qu’Il était sur la croix, dans Ses derniers instants, Il n’oublia pas la femme qui L’avait porté en son sein et élevé. Il s’assura que l’on prendrait soin de Sa mère, juste avant de mourir. Le dernier acte d’un homme dynamique, puissant et bienveillant.

Si vous êtes un homme, pensez à votre vie. Pensez à la façon dont vous traitez les autres. Pensez à la façon dont vous interagissez avec les femmes, en particulier avec votre épouse. Êtes-vous à la hauteur de la norme établie par Jésus-Christ ? Si vous avez de jeunes garçons, il est de votre responsabilité de leur apprendre à être de vrais hommes. Pas seulement le reflet machiste d’un héros de cinéma, mais un vrai homme. Comme Jésus-Christ. Enseignez vos garçons à honorer et à respecter les femmes et non pas à « s’écarter de leur chemin ».

Si vous êtes une femme ? Qu’en est-il des hommes dans votre vie ? Si vous avez un mari, respectez-le. Appréciez-le. Appréciez ce qu’il fait pour vous. Dites-lui que vous êtes reconnaissante de la façon dont il se sacrifie pour vous. Élevez vos garçons pour qu’ils deviennent eux-mêmes des hommes courageux et fidèles qui respectent les femmes et valorisent leur propre masculinité. Nous vivons une époque difficile. Mais Dieu cherche des hommes – et des femmes – capables de relever le défi. 

Dans 2 Chroniques 16 :9, nous lisons : « Car l’Éternel étend ses regards sur toute la terre, pour soutenir ceux dont le cœur est tout entier à lui ». Hommes, il ne suffit pas de s’écarter du chemin de la gent féminine. Pour le bien des femmes de notre vie, nous devons devenir ce que Dieu veut que nous soyons.

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