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Élever de bons enfants dans le monde actuel

L’ancienne cité de Sodome et sa jumelle Gomorrhe furent détruites par Dieu à cause de leur décadence et leur corruption. Cette histoire ne raconte pas seulement la chute d’une ville pécheresse, mais aussi l’effondrement tragique d’une famille. Dans cet épisode du Monde de Demain, nous examinerons l’exemple de la famille de Lot et comment il peut s’appliquer à nous, qui évoluons dans un monde de plus en plus mauvais, et nous vous donnerons trois clés pour élever de bons enfants dans le monde actuel.

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

L’histoire de Sodome et de Gomorrhe et l’effondrement tragique d’une famille

Il y a environ 4000 ans, vivait un homme au pays de Canaan, dans ce qui correspond aujourd’hui en gros à la région de la nation d’Israël. Il s’appelait Lot et il était le neveu d’Abraham. Il avait une épouse et une famille, une place de choix dans la société et était devenu assez riche. On peut dire qu’il avait réussi. Mais quelque chose commença à mal tourner.

Lot vivait dans l’ancienne cité de Sodome. Sodome et sa jumelle Gomorrhe furent jugées par Dieu et détruites à cause de leur décadence et leur corruption. Cette histoire ne raconte pas seulement la chute d’une ville pécheresse, mais aussi l’effondrement tragique d’une famille. Lot s’en sortit vivant, mais sa famille en paya le prix. Que pouvons-nous apprendre de l’histoire de Lot ? Comment son exemple peut-il s’appliquer à nous, qui évoluons dans un monde de plus en plus mauvais ? Comment pouvons-nous être en mesure de guider notre famille, nos enfants, dans le monde actuel ?

Alors, comment pouvons-nous élever de bons enfants aujourd’hui ? Je reviens tout de suite avec la réponse.

Bienvenue dans Le Monde de Demain, où nous vous aidons à donner un sens à votre monde à travers les pages de la Bible.

Il y a environ 4000 ans, vivait un homme nommé Lot. Il était le neveu d’Abraham – l’ancêtre des enfants d’Israël. Avant que Lot ne s’installe à Sodome, il vivait près de son oncle Abraham. Mais comme leurs troupeaux se multipliaient, les terres n’étaient pas assez suffisantes pour eux deux donc ils durent se séparer. Abraham proposa à Lot de choisir la direction qu’il voulait prendre, et Abraham ferait le choix inverse. Remarquez comment l’histoire se déroula dans Genèse 13 :10 : « Lot leva les yeux, et vit toute la plaine du Jourdain, qui était entièrement arrosée […] comme un jardin de l’Éternel. »

Quand Lot vit les terres entourant Sodome, il en fut impressionné. Elles avaient l’air idéal. Elles étaient fertiles et luxuriantes, un endroit parfait pour élever ses troupeaux. Mais il y avait aussi un problème dans cette région. De quoi s’agissait-il ? Lisons la réponse :« Lot choisit pour lui toute la plaine du Jourdain, et il s’avança vers l’orient […] et Lot habita dans les villes de la plaine, et dressa ses tentes jusqu’à Sodome. Les gens de Sodome étaient méchants, et de grands pécheurs contre l’Éternel » (Genèse 13 :11-13).

Vous voyez ce qui se passa. Lot fut attiré par la plaine de Sodome, parce que cela avait l’air idéal – un endroit pour faire pousser des céréales, élever ses troupeaux, voir grandir sa famille – des terres riches et fertiles. Mais malheureusement, les habitants avaient un mode de vie avec des valeurs totalement contraires à ce qu’il avait appris de son oncle Abraham. Sodome jouissait déjà d’une mauvaise réputation.

De plus, Lot choisit de se rapprocher de Sodome, et non de s’en éloigner. Il fit ce choix, même s’il y avait des signes avant-coureurs indiquant que ce n’était pas une bonne idée. Des conséquences désastreuses allèrent avoir un impact sur sa famille et sa propre vie, comme nous le verrons plus tard dans cette émission. Mais en quoi cela nous concerne-t-il ? Abordons la clé n° 1 pour élever des enfants dans notre monde d’aujourd’hui :

Clé n°1 : Résistez aux tentations du monde

Examinons la Bible qui nous enseigne qu’en tant que chrétiens, nous devons résister aux tentations de ce monde, et ne pas suivre ses mauvaises voies. C’est d’autant plus important alors que nous nous trouvons à la fin des temps. Nous devons discerner la direction que prend le monde, et choisir d’aller dans le sens opposé afin d’embrasser la voie de Dieu. Jésus inspira l’apôtre Jean à consigner ces paroles dans l’Apocalypse :

« Et j’entendis du ciel une autre voix qui disait : Sortez du milieu d’elle, mon peuple, afin que vous ne participiez point à ses péchés, et que vous n’ayez point de part à ses fléaux. Car ses péchés se sont accumulés jusqu’au ciel, et Dieu s’est souvenu de ses iniquités » (Apocalypse 18 :4-5).

Sodome fut jugée et détruite pour avoir cultivé un style de vie hostile aux voies divines. Le livre de l’Apocalypse montre que la société de ces derniers jours promeut la même voie anti-Dieu. Cette société de la fin des temps sera jugée et châtiée, tout comme le fut Sodome. Dieu dit aux chrétiens de ne pas se laisser séduire par ce monde. Soyez différents, sortez-en, et vous pourrez être épargnés.

Alors, pourquoi la décadence de ce monde devrait-elle préoccuper les parents ? Eh bien, nos enfants s’imprègnent de l’environnement dans lequel ils grandissent. Les choix que nous faisons – que ce soit pour se détacher du monde ou pour s’y laisser influencer – ont une incidence directe sur les points de vue et les attitudes que nos enfants adopteront. De nombreux parents bien intentionnés et aimants permettent involontairement au mode de vie du monde d’avoir une trop grande influence sur leurs enfants. La nature corrosive du monde efface les valeurs défendues par les parents. Un jour, trop de parents sont choqués de découvrir que leurs enfants ne partagent plus du tout leurs valeurs.

Une partie de la solution consisterait à comprendre ce que signifie « sortir du monde ». Devrions-nous fuir la réalité et nous isoler de la société ? Ce n’est pas ce que le Christ dit quand Il priait le Père : « Je ne te prie pas de les ôter du monde, mais de les préserver du malin » (Jean 17 :15).

Nous devons vivre dans la réalité de cette société. Nous devons travailler et gagner notre vie pour subvenir aux besoins de nos familles. Mais nous devons aussi protéger nos enfants de la nature corrosive de ce monde. Cela implique d’évaluer nos décisions. Nos choix renforcent-ils nos valeurs pour éduquer nos enfants selon les voies divines ? Ou sans le savoir, nuisent-ils, au développement de leur caractère ?

Aujourd’hui, grâce à la technologie, le monde s’invite dans notre famille. À travers nos écrans de TV, nos ordinateurs et nos téléphones, nous pourrions être en train de nourrir nos esprits des valeurs anti-Dieu du monde si nous n’y prenons pas garde. Pensez aux thèmes qui saturent nos vies à travers les divertissements proposés par les médias. Nos foyers devraient être des havres de paix qui cultivent les valeurs chrétiennes d’amour, de maîtrise de soi et de la foi. Mais trop souvent, nous laissons le monde nous inonder de violence et d’égoïsme, d’immoralité et de rébellion. Si ces thèmes corrosifs submergent nos foyers, ne soyons pas surpris de voir leur influence agir sur l’esprit de nos enfants.

En tant que parents, nous devons être la principale influence dans la vie de nos enfants. Non, nous ne pouvons pas les protéger du monde pour toujours. Mais nous pouvons les protéger et les éduquer afin qu’à leur majorité, ils soient disposés et préparés à résister aux tentations du monde.

Comme mentionné précédemment, Sodome était une ville attrayante. Elle était verdoyante, luxuriante et prospère. Mais elle était aussi méchante et rebelle. Dieu envoya deux anges – revêtant l’apparence d’hommes ordinaires – pour avertir Lot et sa famille que la ville serait détruite. Nous lisons dans Genèse 19 :1 que Lot rencontra ces deux hommes à la porte de la ville et les invita chez lui. Il savait qu’il serait dangereux pour eux deux de rester la nuit tombée sur la place publique.

Mais ce soir-là les choses tournèrent mal. Les hommes de la ville entourèrent la maison de Lot, exigeant qu’il fasse sortir ces deux hommes, afin d’en abuser. Ils ont même violemment menacé Lot, défonçant presque sa porte. Vous pouvez lire l’histoire par vous-même dans Genèse 19.

Mais remarquez la réponse de Lot à leur égard : « Et il [Lot] dit : Mes frères, je vous prie, ne faites pas le mal ! J’ai ici deux filles qui n’ont point connu d’homme ; je vous les amènerai dehors, et vous leur ferez ce qu’il vous plaira. Seulement, ne faites rien à ces hommes puisqu’ils sont venus à l’ombre de mon toit » (Genèse 19 :7-8).

En tant que père de plusieurs filles, je ne peux même pas imaginer pourquoi Lot ait pu suggérer une telle chose. D’un côté, il risquait sa vie pour protéger les deux hommes dont il avait la charge, de l’autre, il était disposé à exposer ses filles à un danger et à une humiliation indicible, à la place de ces deux hommes.

Comment Lot put-il raisonner de cette façon-là ? Réfléchissons un peu. Nous savons que Sodome était connue pour sa moralité extrêmement laxiste. Les actions de Lot étaient-elles une illustration de la façon dont sa propre pensée avait été influencée par son immersion dans ce monde-là ? C’était un homme juste – 2 Pierre 2 :7 le dit – mais peut-être avait-il absorbé plus de Sodome qu’il ne le pensait. Qu’en est-il aujourd’hui ? Existe-t-il une leçon pour les parents du 21ème siècle, qui cherchent à naviguer dans les méandres de notre monde anti-Dieu ? Il en existe une. Celle-ci nous amène à une deuxième clé pour élever des enfants dans le monde d’aujourd’hui :

Clé n°2 : Ne sous-estimez pas la façon dont le monde vous affecte

Que nous le voulions ou pas, nous vivons dans ce monde qui nous affecte plus que nous ne le croyions. Il est bon de vous demander comment le monde vous affecte. Êtes-vous, votre conjoint et vous-même, impatients et critiques l’un envers l’autre, alors que vous n’en avez pas l’intention ? Peut-être permettez-vous à l’égoïsme qui imprègne notre monde de déteindre sur vous ? Regardez-vous des émissions de télévision ou des films montrant des ébats sexuels ou des comportements immoraux ? Si c’est le cas, cela va affecter votre façon de penser. Sommes-nous anxieux ou négatifs, sans raison valable ? Il existe un monde spirituel qui diffuse activement un message de colère, d’animosité et de peur. Sommes-nous en train de l’absorber ? Alors, nous ne devrions pas être surpris lorsque nos pensées, nos paroles et nos actions reflètent l’influence du monde sur les valeurs chrétiennes que nous proclamons.

L’apôtre Jacques prodigua des conseils utiles pour apprendre à discerner ce qui vient du monde, et ce qui provient de Dieu et de Sa parole :

« Mais si vous avez dans votre cœur un zèle amer et un esprit de dispute, ne vous glorifiez pas et ne mentez pas contre la vérité. Cette sagesse n’est point celle qui vient d’en haut ; mais elle est terrestre, charnelle, diabolique. Car là où il y a un zèle amer et un esprit de dispute, il y a du désordre et toutes sortes de mauvaises actions. La sagesse d’en haut est premièrement pure, ensuite pacifique, modérée, conciliante, pleine de miséricorde et de bons fruits, exempte de duplicité, d’hypocrisie » (Jacques 3 :14-17).

Pour savoir comment guider nos enfants, nous devons d’abord regarder l’exemple de nos vies. Y a-t-il de l’amour, de la joie, de la paix, de la fidélité et de la maîtrise de soi ? Ce ne sont là que quelques-unes des caractéristiques du fruit de l’Esprit de Dieu, tel que décrit dans Galates 5. Ou bien, y a-t-il de l’égoïsme, du manque de respect, des accès de colère, des pensées et des actions impures ? Il est essentiel que nous nous examinions d’abord nous-mêmes, pour comprendre comment aider nos enfants.

Jacques dit que nous ne devons pas « mentir contre la vérité ». Il existe une vérité objective, et la Bible définit ce qu’elle est. Pourtant, notre société, de manière écrasante, ne reconnaît pas les vérités universelles, surtout en matière de moralité. Le groupe de recherche Barna en fit état dans une étude menée en 2018 :

« Nous vivons dans un climat politique de plus en plus “post-vérité”… Au fil du temps, le consensus sur les principes moraux clés s’est dégradé, et les jeunes générations ont hérité ce nouveau paysage moral » (“Gen Z and Morality”, Barna.com, 9 octobre 2018).

Le rapport explique ensuite comment chaque génération, en général, aborde la sexualité avant le mariage : « 21% des membres de la génération Z croient fermement que les rapports sexuels avant le mariage sont mauvais – c’est pour la plupart le même pourcentage que les autres générations » (Ibid.).

Réfléchissez à cette affirmation. Les croyances de la génération Z – c’est-à-dire les personnes nées entre 1996 et 2015 – sont à peu près les mêmes que celles des autres générations, en ce qui concerne leur opinion sur les relations sexuelles avant le mariage. En fait, seuls 22% de « la génération silencieuse » et des « baby-boomers » pensent que les relations sexuelles avant le mariage sont répréhensibles. Cela ne représente qu’un point de pourcentage de différence avec la génération Z. Y a-t-il une corrélation entre ce que pense la jeune génération et ce que leur ont appris les exemples de la génération précédente ?

Nous pourrions blâmer les plus jeunes générations pour cette dérive morale. Mais qui la leur a enseignée ? Qui leur a montré la voie ? Qui leur a donné des excuses pour adopter une vision relativiste du monde ? Si nous sommes des parents, nous devons nous pencher sur nos propres exemples. Nous ne devons pas sous-estimer les effets corrosifs de la société sur nous-mêmes, qui à leur tour affectent nos enfants.

Dans le dernier segment de cette émission, nous avons revu l’histoire de Lot et des visiteurs angéliques qu’il abrita sous son toit. Après l’incident survenu dans sa maison, le lendemain matin, les visiteurs dirent à Lot et à sa famille qu’il était temps de sortir. Ils reçurent des instructions spécifiques en partant : ne pas regarder en arrière. Mais la femme de Lot, tragiquement, se retourna pour regarder la destruction de ces villes pécheresses, et mourut. Sodome et Gomorrhe furent détruites.

Lot s’échappa avec ses deux filles, et l’histoire se termine par un autre triste événement dans la vie de Lot et de sa famille :

« Lot quitta Tsoar pour la hauteur, et se fixa sur la montagne, avec ses deux filles […] L’aînée dit à la plus jeune : Notre père est vieux ; et il n’y a point d’homme dans la contrée, pour venir vers nous, selon l’usage de tous les pays. Viens, faisons boire du vin à notre père, et couchons avec lui, afin que nous conservions la race de notre père » (Genèse 19 :30-32).

C’est exactement ce qu’elles firent. La fille aînée la première nuit, et la cadette la nuit suivante. Et ainsi, Lot eut des enfants de ses deux filles, et ces enfants devinrent les Ammonites et les Moabites. Il est difficile de comprendre la pensée de ces jeunes filles. Quelle honte. Leur système de valeurs était tellement confus, qu’elles ont pensé que ce serait une bonne idée de commettre la fornication, voire l’inceste avec leur père. Il faut se demander, où en était leur éducation spirituelle ? Lot enseigna-t-il vraiment à ses filles la crainte de Dieu, Ses lois et Son mode de vie ? Dieu était-Il réel pour elles ? Ou bien, les laissait-il en quelque sorte apprendre de l’exemple de leurs pairs ?

Lot était un individu tiraillé. D’une part, il est décrit comme un homme juste dans 2 Pierre 2 :7, comme nous l’avons vu précédemment. D’autre part, nous voyons un homme dont l’exemple n’était pas toujours à la hauteur de ses croyances. Je pense que nous pouvons supposer que, bien qu’étant un homme juste dans l’ensemble, Lot ne discerna pas pleinement son devoir d’enseigner les principes divins à ses enfants.

Pas parce qu’il n’était pas capable. Si vous relisez le début de l’histoire, vous verrez que Lot était un éminent citoyen de Sodome. Nous lisons dans la Genèse 19 :1 qu’il était assis à la porte de la ville. Cela signifie qu’il était peut-être même un haut fonctionnaire de Sodome. Pourtant, bien qu’il eût été un notable et un citoyen relativement prospère, Lot ne semblait pas avoir fait une priorité d’enseigner les valeurs spirituelles à ses enfants. Cela nous amène à une troisième clé pour élever de bons enfants dans le monde d’aujourd’hui :

Clé n°3 : Faites de l’enseignement des valeurs spirituelles à vos enfants une absolue priorité

Lorsque nous pensons à notre propre vie, nous pouvons peut-être nous reconnaître en Lot. En tant que parents, nous sommes parfois confrontés à nos propres fardeaux et stress. Nous pouvons nous sentir dépassés de temps à autre. Nous nous efforçons de faire du mieux possible, mais nous savons que notre exemple n’est pas parfait. Nous nous sentons parfois incapables de guider et d’enseigner nos enfants. Pourtant, en tant que chrétiens, nous devons faire de la formation spirituelle de nos enfants une priorité absolue. Dieu nous aidera si nous Le lui demandons.

Dans le livre de Deutéronome, Dieu enseigna à Moïse les principes d’une vie vertueuse qu’il devait transmettre aux parents, qui devaient à leur tour les inculquer à leurs propres enfants. Voyez la description faite dans Deutéronome 6 :

« Tu aimeras l’Éternel, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta force. Et ces commandements, que je te donne aujourd’hui, seront dans ton cœur. Tu les inculqueras à tes enfants, et tu en parleras quand tu seras dans ta maison, quand tu iras en voyage, quand tu te coucheras et quand tu te lèveras » (Deutéronome 6 :5-7).

Dieu veut que nous, les parents, prenions l’habitude de parler avec nos enfants, d’utiliser des situations quotidiennes pour leur enseigner les principes d’une vie vertueuse. Nous le faisons de manière à ce que les enfants puissent comprendre. Nous leur enseignons des valeurs, telles que : « Ne frappe pas ta sœur. Chacun son tour sur le terrain de jeu. Partage tes jouets. Prie Dieu. Montre du respect à tes aînés. Ne jette pas tes petits pois par terre. » Vous comprenez l’idée.

Remarquez Malachie 2 :15 : « Et n’en a-t-il pas fait un seul ? Toutefois il avait le reste de l’esprit. Et pourquoi un seul ? Afin qu’il puisse chercher une semence pieuse. C’est pourquoi prenez garde à votre esprit, et que personne n’agisse perfidement envers la femme de sa jeunesse » (King James en français).

Le mariage est une institution établie par Dieu. Mais pourquoi ? Parce que Dieu aime les enfants et veut « conduire à la gloire beaucoup de fils », comme mentionné dans Hébreux 2 :10. Mais Il ne veut surtout pas d’enfants rebelles, confus, malheureux et irrespectueux de l’autorité au gré de leurs envies. Il veut des enfants sages. Il veut des fils et des filles qui ont appris à se maîtriser et à se retenir. Il veut voir nos enfants ayant appris à se soucier des autres êtres humains et à les aimer. Remarquez ce que dit Paul dans Éphésiens :

« Enfants, obéissez à vos parents, selon le Seigneur, car cela est juste. Honore ton père et ta mère (c’est le premier commandement avec une promesse), afin que tu sois heureux et que tu vives longtemps sur la terre. Et vous, pères, n’irritez pas vos enfants, mais élevez-les en les corrigeant et en les instruisant selon le Seigneur » (Éphésiens 6 :1-4).

Les Dix Commandements en incluent un spécifique pour les familles : « Honore ton père et ta mère » (Exode 20 :12). C’est à nous d’aider nos enfants à comprendre ce que cela signifie. Parfois, nous devons les corriger calmement, mais fermement, pour un comportement qui n’est pas à la hauteur. Pas parce que nous les détestons, mais parce que nous les aimons. Ils n’aimeront pas la discipline sur le moment, mais ce n’est pas grave. Ils s’en remettront. Aucun d’entre nous n’aime être corrigé le cas échéant. Mais si nous les instruisons et même les corrigeons avec amour, dans le but de leur enseigner une meilleure façon de faire, ils finiront par comprendre. Ils gagneront en assurance, sachant qu’il existe des limites claires entre le bien et le mal.

Il y a quelques années, les docteurs Gordon Neufeld et Gabor Mate collaborèrent à un livre intitulé en français, Comptez pour vos enfants – Pourquoi les parents doivent être plus importants que leurs pairs. À la page 7 du livre, ils font une déclaration puissante sur le défi auquel sont confrontés les parents aujourd’hui :

« Pour la première fois dans l’Histoire, les jeunes ne se tournent pas vers les mères, les pères, les enseignants et les autres adultes responsables pour obtenir des instructions, des modèles et des conseils, mais vers des personnes que la nature n’a jamais prévu de placer dans un rôle parental : leurs pairs. Ils ne sont ni enseignables, ni matures parce qu’ils ne prennent plus leurs repères auprès des adultes. Au lieu de cela, les enfants sont élevés par des personnes immatures qui ne peuvent les guider vers la maturité. Ils sont élevés les uns par les autres » (Hold Onto Your Kids: Why Parents Need to Matter More Than Peers, Neufield and Mate, 2014, page 7).

L’exemple d’Abraham

Quel résumé, quelle expérience de trop d’enfants qui grandissent ainsi aujourd’hui ! C’est le monde dans lequel nous vivons. En revoyant l’histoire de Lot, nous pouvons constater que ces défis au 21ème siècle ne sont pas vraiment nouveaux. D’autres générations furent également confrontées à la difficulté d’élever des enfants dans des sociétés corrompues. Ce que nous devons faire, c’est d’apprendre de leurs expériences. Notre histoire et celle de notre famille n’a pas besoin de se terminer comme celle de Lot. Considérez ce que Dieu déclara concernant l’oncle de Lot, Abraham. Il vivait à la même époque, mais prit un chemin fort différent de celui de Lot. Remarquez ce que Dieu dit d’Abraham dans Genèse 18 :19 :

« Car je l’ai choisi, afin qu’il ordonne à ses fils et à sa maison après lui de garder la voie de l’Éternel, en pratiquant la droiture et la justice, et qu’ainsi l’Éternel accomplisse en faveur d’Abraham les promesses qu’il lui a faites. »

Dieu accorde une attention particulière aux parents qui s’efforcent de mener une vie vertueuse et qui veulent transmettre Sa vérité à la génération suivante. Dieu les aidera, s’ils Lui demandent sincèrement de l’aide. Dieu se soucie de vous et de vos enfants. Nous aussi. C’est pourquoi nous réalisons cette œuvre ici, au Monde de Demain. C’est pourquoi nous vous proposons le DVD gratuit « Élever de bons enfants dans un monde mauvais », pour que vous puissiez élever vos enfants, l’esprit tourné vers notre Père céleste, et notre Seigneur et Sauveur, Jésus-Christ, de manière à ce qu’ils réussissent, deviennent vertueux et soient heureux.


La chute de Rome: des leçons pour nous

La chute de l’Empire romain constitue l’une des leçons les plus étudiées de l’Histoire. Elle comporte des avertissements importants pour l’Amérique en particulier, et l’Occident en général. Dans cet épisode du Monde de Demain, nous examinerons des causes qui ont contribué à mettre fin à la puissance d’un règne de plus de cinq siècles, et les parallèles avec les États-Unis aujourd’hui.

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

Le National Post, au Canada, a publié un article intitulé : « Perdus sans un atlas : Malgré une société mondialisée, les étudiants universitaires ne parviennent pas à localiser l’océan Atlantique. » La professeure Judith Adler de l’université Memorial de Terre-Neuve avait l’intuition que ses étudiants manquaient de connaissances géographiques de base, des connaissances fondamentales pour comprendre le monde qui les entoure – elle décida donc de vérifier son intuition en leur faisant passer des tests.

« J’avais coutume de leur demander s’ils pouvaient identifier la France, l’Angleterre ou l’Irlande – pays dont les ancêtres de beaucoup d’entre eux sont originaires – ou l’Espagne ou le Portugal, puisque c’est important pour cette partie du monde, mais j’ai cessé de le faire » (“Lost without a map: Despite a globalized society, university students can’t locate the Atlantic Ocean”, NationalPost.com, 15 janvier 2013).

Au fil du temps, Judith Adler simplifia ses questions.

« Je leur ai demandé d’indiquer où se trouve l’Amérique du Sud sur une carte, où se trouve l’Afrique, et l’Antarctique, l’Arctique, et d’entourer l’Europe, de repérer l’Australie et de montrer où se trouve l’Asie et d’indiquer les océans Atlantique, Pacifique et Indien et la mer Méditerranée – et je suis devenue beaucoup plus simple dans mes demandes au fil du temps » (ibid.).

Comment s’en sont sortis ses élèves ? Vous pouvez voir d’avance qu’ils n’ont pas très bien réussi, mais pourquoi est-ce important ? Je vais répondre à ces questions dans un instant. Je vais également vous proposer une ressource importante en rapport avec l’émission d’aujourd’hui, alors assurez-vous d’avoir du papier à disposition pour noter les coordonnées pour en commander. Restez avec moi car je vais vous donner la réponse surprenante au questionnaire de Mme Adler, et vous montrer pourquoi ce sujet est important.

Nous vous souhaitons une chaleureuse bienvenue de la part de tous les membres du Monde de Demain. La professeure et sociologue Judith Adler, de l’université Memorial de Terre-Neuve, commença à faire passer des tests de géographie à ses étudiants lorsqu’elle constata combien leur compréhension du monde faisait défaut. Quels furent leurs résultats ?

« Une proportion non négligeable de la classe n’aurait, manifestement, aucune idée de l’endroit où se trouve la Méditerranée. Certains élèves encerclaient l’Afrique et indiquaient que c’est l’Europe, et si on leur demandait de situer l’Angleterre et l’Irlande, ils les mettaient en Afrique. J’ai eu des élèves qui ne sont pas capables de situer correctement l’océan Atlantique, même si nous y sommes » (ibid.).

Les enquêtes menées aux États-Unis indiquent comment les Américains sont tout aussi ignorants du monde réel qui les entoure. Certains confondent les villes avec les États, montrent très peu de compréhension de la géographie, voire encore moins de l’Histoire. Nous vivons aujourd’hui dans l’ère de l’information, l’une des plus riches de l’Histoire, mais pour autant, l’une des plus pauvres lorsqu’il s’agit de comprendre d’où nous venons, où nous sommes et comment nous en sommes arrivés là. Faut-il s’étonner de la présence parmi nous d’un si grand nombre de « défenseurs de la Terre plate » ?

Ceux qui ne connaissent pas l’Histoire sont destinés à la répéter

Mais la géographie et l’Histoire sont d’une importance essentielle, comme le montre ce commentaire de Virginia Tech concernant comment l’Histoire se répète :

« Des variations sur le thème de la répétition de l’Histoire apparaissent parallèlement aux débats sur l’attribution. L’homme d’État irlandais Edmund Burke est souvent cité à tort comme ayant dit : “Ceux qui ne connaissent pas l’Histoire sont destinés à la répéter”. On attribue au philosophe espagnol George Santayana l’aphorisme : “Ceux qui ne peuvent se souvenir du passé sont condamnés à le répéter”, tandis que l’homme d’État britannique Winston Churchill écrivit : “Ceux qui ne parviennent pas à tirer les leçons de l’Histoire sont condamnés à la répéter” » (“History repeating”, LiberalArts.TV.edu).

L’une des leçons de l’Histoire porte sur la naissance et la chute des empires. La chute de l’Empire romain constitue l’une des leçons les plus étudiées de l’Histoire. Elle comporte des avertissements importants pour l’Amérique en particulier, et l’Occident en général. L’une des leçons de l’Histoire révèle combien le pouvoir a horreur du vide. Lorsque l’Amérique laissera sa place, comme elle est sûrement en train de le faire, à moins qu’elle ne se ressaisisse et ne prenne une autre direction, une autre puissance comblera le vide. Il se peut que celle-ci ne soit pas aussi bienveillante, en fait elle ne le sera pas, selon la prophétie biblique.

Les causes de l’effondrement de l’Empire romain

Des livres entiers ont été écrits sur l’effondrement de l’Empire romain, et les historiens s’accordent à dire pourquoi cet effondrement n’a pas eu une cause unique. Il s’agit plutôt du résultat d’une série de forces internes et externes alternées pendant des décennies, déchirant le tissu de l’Empire, mettant fin à la puissance d’un règne de plus de cinq siècles. Les migrations massives en provenance de l’extérieur de l’Empire sont souvent citées comme une cause principale.

« L’une des raisons les plus évidentes de la chute de Rome fut les vagues continuelles et apparemment sans fin de migration et d’invasions des tribus barbares qui bordaient les frontières nord de l’Empire. Au début de l’Empire, les légions romaines étaient capables de repousser les tribus barbares avec une relative facilité, mais cela commença à changer vers la fin du IIe siècle de notre ère » (“7 Reasons Why Rome Fell”, WorldAtlas.com, 8 novembre 2022).

Une migration particulièrement destructrice eut lieu à la fin du quatrième siècle lorsque les Huns d’Eurasie envahirent l’Europe, contraignant les tribus germaniques à franchir les frontières de l’Empire. « Les Romains permirent à contrecœur aux membres de la tribu des Wisigoths de traverser le sud du Danube et d’entrer sur le territoire romain en toute sécurité » (“8 Reasons Why Rome Fell”, History.com, 9 janvier 2019).

La migration non-contrôlée

Les parallèles entre la migration massive vers l’Empire romain en provenance du nord et les milliers de clandestins rentrant par la frontière sud des États-Unis devraient être un signal d’alarme pour l’Amérique. La politique, comparée à la préservation du pays, est apparemment plus importante. Au cours de l’année fiscale 2020 (c’est-à-dire d’octobre à septembre), il y eut plus de 458.000 clandestins interpellés à la frontière sud. Il s’agit de ceux qui furent interceptés ou qui franchirent illégalement la frontière et qui se signalèrent en demandant l’asile. En 2021, ce nombre passa à près de 1.735.000, et en 2022 à un chiffre stupéfiant de 2.378.944. En octobre et novembre, les deux premiers mois de l’exercice fiscal 2023 (selon les derniers chiffres disponibles au moment de cet enregistrement), on a compté respectivement 231.294 et 233.740 personnes ! (“Southwest Land Border Encounters”, U.S. Customs and Border Protection, CBP.gov/newsroom, 14 décembre 2022).

Cela va au-delà de la politique, mes amis. Elle touche au cœur de la question, à savoir si un pays peut survivre avec ce que certains appellent une politique de frontières ouvertes.

L’Histoire est riche d’enseignements pour l’homme moderne. Si l’Histoire nous enseigne quelque chose, c’est que nous n’en tenons pas compte. Malheureusement, aujourd’hui, beaucoup ne connaissent même pas l’Histoire. Combien sont conscients des six résurgences antérieures de l’Empire romain depuis sa chute en 476 apr. J.-C., et d’une septième et dernière à venir selon la prophétie biblique ? De plus, cette dernière résurgence est destinée à amener le monde au bord du cosmocide.

History.com énumère d’autres raisons de l’effondrement de Rome en plus de la migration massive. Certaines de ces raisons furent l’expansion et les dépenses militaires excessives, la corruption du gouvernement et l’instabilité politique, la perte des valeurs traditionnelles, et même le christianisme (“8 Reasons Why Rome Fell”, History.com, 14 janvier 2014).

La perte de respect pour l’institution de la famille : le déclin du mariage et du taux de natalité

Cette dernière raison peut vous surprendre. Comment le christianisme pourrait-il être un facteur de destruction d’un Empire ? Dans un livre d’Histoire destiné aux lycéens et aux étudiants, publié pour la première fois en 1909, P.V.N. Myers explique comment la religion faussement appelée christianisme contribua à la perte de respect pour l’institution de la famille romaine et à la baisse de la natalité qui en résulta.

« Une autre cause de la diminution de la population fut l’aversion singulière que la meilleure classe des Romains manifestait à l’égard du mariage. Nous rencontrons à l’époque de l’Empire une foule d’édits impériaux traitant de ce sujet. Pénalités et primes, privations et privilèges, supplications et récompenses sont tour à tour invoqués par les empereurs perplexes, afin de décourager le célibat et de favoriser une vie sûre et équilibrée. Mais en vain. Le statut matrimonial continuait à être méprisé (par. 313). Et le christianisme, au lieu de corriger le mal, ne faisait qu’empirer les choses ; car, à ce moment, les enseignements des moines persuadaient de vastes multitudes de la sainteté supérieure de la vie solitaire ou monastique, et remplissaient ainsi les déserts d’Égypte et les monastères ailleurs dans le monde, d’hommes qui croyaient qu’ils pouvaient mieux vivre pleinement en se libérant de tous les soucis et devoirs familiaux et sociaux » (Rome : Its Rise and Fall, Myers, 1900, pages 447-448).

En Amérique, peu d’hommes s’enfuient dans le désert pour mener une vie monastique, mais beaucoup trop d’hommes dans la force de l’âge en Amérique, au Canada, au Royaume-Uni et ailleurs, restent sur la touche au lieu d’aller travailler, de se marier et de fonder une famille. Même avant le Covid-19, la participation au marché du travail des hommes âgés de 25 à 54 ans était une préoccupation majeure pour les décideurs politiques et leurs préoccupations pointent directement vers la santé de la famille. En 2019, au cours de ce qui fut décrit comme la plus longue expansion économique dans l’histoire des États-Unis, avec un taux de chômage historiquement bas, le sénateur Mike Lee de l’Utah admet :

« “Je crains que si davantage d’hommes ne peuvent trouver un emploi stable et régulier, il en résultera probablement moins de mariages, dans un premier temps, et plus de divorces, dans un second temps…” Il est également probable, selon lui, qu’avec la baisse du taux de mariage, les hommes ressentiront moins la nécessité de subvenir aux besoins de leur famille et de s’occuper de leurs enfants, ce qui entraînera une hausse du chômage et des vies familiales moins stables » (“Why are men dropping out of the workforce despite a strong economy ?”, Deseret News, 23 novembre 2019).

Oren Cass, membre de l’Institut Manhattan, constate le même phénomène de spirale descendante en ce qui concerne le travail et la stabilité de l’unité familiale. Lorsque l’un est affecté négativement, l’autre l’est également.

« Le travail, surtout pour les hommes, contribue à établir et à préserver les familles… Lorsque moins d’hommes travaillent, moins de mariages se formalisent. Le chômage fait doubler le risque de divorcer, et celui des hommes semble être le principal coupable. Ces tendances résultent probablement de la dégradation à la fois des perspectives économiques et du bien-être individuel associée au chômage, qui mettent à rude épreuve les mariages existants et rend les hommes moins attrayants en tant que partenaires conjugaux, selon Cass » (ibid.).

Quelle que soit la cause spécifique, l’effet de la dénatalité et du non-respect de l’institution familiale aboutit au même résultat, celui du déclin d’une nation. Aux États-Unis, au Canada, en Europe, en Russie et ailleurs, les taux de natalité sont à des niveaux historiquement bas, bien en dessous de la valeur de remplacement, et il existe un lien entre les faibles taux de natalité et l’immigration illégale non contrôlée.

« Le sénateur démocrate Chuck Schumer de New York appela les républicains mercredi [c’était le 16 novembre 2022] à se joindre à l’adoption d’une voie vers la citoyenneté pour “tous les sans-papiers” aux États-Unis, en précisant le fait que les Américains “ne se reproduisent pas” » (“Schumer Says US Needs More Immigration Because Americans Are ‘Not Reproducing’”, DailyCaller.com, 16 novembre 2022).

Pourquoi les Américains et les autres n’ont pas d’enfants ? Une raison évidente est l’avortement sans restriction, plateforme majeure sur laquelle le parti du sénateur Schumer fit fièrement campagne lors des élections de mi-mandat de 2022. Au cours des 50 dernières années, les Américains ont procédé à environ 64.000.000 d’avortements. Cela équivaut à une perte d’environ 64.000.000 de travailleurs « légaux » dans le pays. Comme le souligna notre collègue Wallace Smith, l’un des rédacteurs du Monde de Demain, l’utérus est incontestablement l’endroit le plus dangereux pour un enfant innocent.

World Atlas énumère sept causes du déclin et de la chute de l’Empire romain, puis fait ce résumé. L’un de ces problèmes nous est-il familier ? 

« La chute de l’Empire romain en Occident peut nous apprendre beaucoup de choses sur l’effondrement et la régression d’une société. La plupart des défauts d’une civilisation en déclin viennent de l’intérieur plutôt que de l’extérieur. Des dirigeants incompétents, la corruption du gouvernement, une économie faible et la dissolution sociale ont tous contribué à la chute de Rome » (“Seven Reasons Why Rome Fell”, WorldAtlas.com, 8 novembre 2022).

Une économie faible et une inflation élevée

L’économie américaine est un château de cartes, et elle n’est pas la seule. Peut-on comprendre une dette nationale s’élevant à 31 mille milliards de dollars ? En sachant que si l’on dépense un million de dollars par jour, il faudra un peu moins de 3000 ans pour atteindre mille milliards de dollars.

Au cours des confinements du Covid, les États-Unis, le Canada et de nombreux autres pays accordèrent des aides financières directes aux ménages. Le résultat ? Ces aides ont contribué à l’inflation. Nous étions tous très heureux de les recevoir. Or, beaucoup de gens ne réalisent pas que nous devrons rembourser chaque centime, et plus encore, avec l’inflation. Qui l’inflation blesse-t-elle le plus ? Les plus pauvres d’entre nous – ceux que les gouvernements prétendaient vouloir aider ! Mais l’excès d’argent « gratuit » n’est pas un problème uniquement américain. Selon le site InflationData.com :

« Les États-Unis ne sont pas les seuls à souffrir d’une inflation élevée, les pays du monde entier connaissent une inflation supérieure à la moyenne. Cette situation est en partie due à la pandémie, mais encore plus au résultat des mesures prises par les banques centrales en réponse à la pandémie » (“Worldwide Inflation by Country 2022”, InflationData.com, 21 juin 2022).

Pourquoi l’humanité ne retient-elle les leçons du passé ?

Pourquoi l’humanité ne semble-t-elle jamais retenir les leçons du passé ? Comme l’a écrit Nicholas Clairmont pour BigThink.com : « L’Histoire montre que tant ceux qui n’apprennent pas l’Histoire que ceux qui l’apprennent sont condamnés à la répéter. » Il poursuit en expliquant :

« Selon la philosophie de Santayana, l’Histoire se répète. Cette phrase elle-même est certainement facile à retenir. Elle l’est, non seulement parce qu’elle est si courante, mais aussi parce que si elle est vraie et si l’Histoire, mue par la nature humaine, est laide (indice : et elle l’est), alors cet adage devrait guider notre politique publique et privée » (“‘Those Who Do Not Learn History Are Doomed To Repeat It.’ Really ?”, BigThink.com, 31 juillet 2013).

Plus important encore, j’ajouterai que le fait de comprendre ce phénomène devrait guider plus que les politiques publiques et privées – cela devrait guider notre comportement. Car, comme Clairmont le laisse entendre à juste titre, connaître l’Histoire et agir en fonction de cette connaissance n’est pas la même chose, la nature humaine est la raison pour laquelle nous n’apprenons pas de l’Histoire. Cela nous amène à un autre type d’ouvrage historique – qui traite de la nature humaine.

La Bible est fondamentalement un livre d’Histoire. Elle nous donne les instructions sages et aimantes de notre Créateur. Elle raconte comment l’humanité rejeta ces instructions et les conséquences tragiques de ce rejet.

L’une des grandes leçons à retenir est que sous l’emprise de la souffrance, les gens se tournent souvent vers Dieu pour être soulagés, pour ensuite revenir à leurs anciennes habitudes une fois le soulagement obtenu. C’est la prière du soldat dans sa tranchée qui est vite oubliée.

Deux Guerres mondiales auraient dû faire réfléchir l’humanité, mais malheureusement, comme l’écrivit feu le président soviétique, Mikhaïl Gorbatchev, dans un éditorial pour le magazine Time :

« Les politiciens et les chefs militaires semblent de plus en plus belliqueux et les systèmes de défense de plus en plus dangereux. Les commentateurs et les personnalités de la télévision se joignent au chœur belliqueux. Tout semble indiquer que le monde se prépare à la guerre » (“Mikhail Gorbachev : ‘It All Looks as if the World Is Preparing for War’”, Time Magazine,  26 janvier 2017).

Cet article fut publié le 26 janvier 2017 – cinq ans avant l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

La génération actuelle d’Américains, de Britanniques, de Canadiens, d’Australiens et de Néo-Zélandais tirera-t-elle les leçons du passé ? Qu’en est-il des Français, des Belges, des Néerlandais et des Suisses ? Il est difficile de voir comment ils pourraient le faire. Certains sont obsédés par la réécriture de leur Histoire et tous possèdent aussi la même nature belliqueuse que celle des générations précédentes.

La vitesse à laquelle l’humanité revient à ses anciennes habitudes est stupéfiante. L’incident biblique du veau d’or en est un exemple. Après que Dieu eut sorti un peuple de l’esclavage avec de grands et puissants miracles surnaturels, les Israélites retournèrent à l’idolâtrie. Quarante jours suffirent au peuple pour faire pression sur Aaron, resté aux commandes en l’absence de Moïse, avant de fabriquer un veau d’or et organiser une fête licencieuse pour le célébrer. Dans la foulée, Dieu donna l’ordre suivant à Moïse : « Va donc, conduis le peuple où je t’ai dit. Voici, mon ange marchera devant toi, mais au jour de ma vengeance, je les punirai de leur péché » (Exode 32 :34).

Dennis Prager fait cette observation à propos de ce verset et de la compréhension superficielle que l’humanité a du Dieu de la Bible :

« Dans les temps modernes, avec leur mentalité psychologique et thérapeutique, beaucoup de gens ont tendance à penser à Dieu comme à un thérapeute aimant qui est toujours là pour nous écouter, nous comprendre et, surtout, ne pas nous juger. Ce verset nous rappelle que le Dieu de la Torah est avant tout un juge moral. Il exige un certain comportement, et tient les gens responsables lorsqu’ils ne vivent pas en conséquence » (The Rational Bible : Exodus, Prager, page 454).

La Bible est le plus grand et le plus important livre d’Histoire jamais écrit, mais comme pour l’Histoire en général, beaucoup trop de gens dans cette génération sont dépourvus de perspective historique. Winston Churchill l’a résumé en une phrase :

« Le manque de prévoyance, le refus d’agir quand l’action serait simple et efficace, l’absence de pensée claire, la confusion des conseils jusqu’à ce que l’urgence surgisse, jusqu’à ce que l’instinct de conservation frappe son gong retentissant, tels sont les traits qui constituent la répétition sans fin de l’Histoire » (Winston Churchill, His Complete Speeches, 1897-1963, volume 6, Robert Rhodes James, Chelsea House Publishers, 1974, page 5592).

La Bible prédit l’Histoire

Quelle est donc la leçon d’Histoire aujourd’hui ? Que dit la Bible à propos de l’avenir proche ? En plus d’être le livre d’Histoire le plus important de tous les temps, la Bible fait quelque chose qu’aucun autre livre ne fait de manière crédible. Elle prédit l’Histoire – c’est ce qu’on appelle la prophétie. Avant la pause, j’ai dit que je vous montrerai ce que ce livre remarquable dit sur votre avenir proche, alors commençons.

Parlant de la fin des temps, cette période qui nous attend, Jésus expliqua :

« Ce qui arriva du temps de Noé arrivera de même aux jours du Fils de l’homme. Les hommes mangeaient, buvaient, se mariaient et mariaient leurs enfants, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche ; le déluge vint, et les fit tous périr. Ce qui arriva du temps de Lot arrivera pareillement. Les hommes mangeaient, buvaient, achetaient, vendaient, plantaient, bâtissaient ; mais le jour où Lot sortit de Sodome, une pluie de feu et de soufre tomba du ciel, et les fit tous périr. Il en sera de même le jour où le Fils de l’homme paraîtra » (Luc 17 :26-30).

Quel était le contexte à l’époque de Noé ? Voici ce que nous lisons dans Genèse 6 :5-11 : « L’Éternel vit que la méchanceté des hommes était grande sur la terre, et que toutes les pensées de leur cœur se portaient chaque jour uniquement vers le mal […] La terre était corrompue devant Dieu, la terre était pleine de violence. »

Notre époque a bien plus en commun avec celle de Lot que nous ne pourrions l’imaginer, même depuis quelques années. Ressortez donc votre Bible et lisez par vous-même le récit de la destruction de Sodome et Gomorrhe, et les raisons de cette destruction. Le récit se trouve dans Genèse 19. Mais remarquons aussi comment Dieu inspira le prophète Ézéchiel à écrire sur l’orgueil de Sodome :

« Voici quel a été le crime de Sodome, ta sœur. Elle avait de l’orgueil, elle vivait dans l’abondance et dans une insouciante sécurité, elle et ses filles, et elle ne soutenait pas la main du malheureux et de l’indigent. Elles sont devenues hautaines, et elles ont commis des abominations devant moi. Je les ai fait disparaître, quand j’ai vu cela » (Ézéchiel 16 :49-50).

La Bible crie haut et fort, chapitre après chapitre, comment la destruction s’abattra sur notre monde faute d’avoir tiré les leçons du passé. Tout comme la Bible annonça dans un langage facile à comprendre la montée et la chute de l’Empire romain, avec ses sept résurgences, de même la Bible prédit depuis des milliers d’années la montée et la chute des peuples britannique et américain. Nos choix d’aujourd’hui entraîneront notre chute, aussi sûrement que celle de Rome.

Si vous avez trouvé cette vidéo utile et que vous souhaitez en savoir plus, n’hésitez pas à demander votre exemplaire gratuit de notre guide d’étude La bête de l’Apocalypse : Mythe, métaphore ou réalité à venir ?


La chaise du couronnement et l’histoire du peuple britannique



Le 6 mai 2023, le roi Charles sera couronné selon une séquence détaillée d’événements imprégnés d’histoire et de tradition. La couronne portée, la musique qui sera jouée, l’huile utilisée – chaque élément de la cérémonie détient une fonction importante, y compris la chaise utilisée (histoiresroyales.fr, 1er mars 2023). La chaise en chêne doré, vieille de 700 ans, est au cœur des couronnements royaux depuis des siècles.

Les structures de l’Univers laissent les scientifiques perplexes



Selon un principe central de l’étude de l’Univers, connu sous le nom de principe cosmologique « d’homogénéité et d’isotropie […] l’Univers est homogène dans l’espace. Autrement dit, son apparence générale ne dépend pas de la position de l’observateur.

Quand les athées attaquent!

Des athées prétendent détenir la préséance en termes d’intelligence et de rationalité et affirment que seuls les ignorants ou les fous peuvent continuer à croire en Dieu en cette ère moderne. Aujourd’hui, nous allons examiner trois questions courantes brandies par les athées concernant l’existence de Dieu, et nous allons les mettre à l’épreuve. Alors rejoignez-nous pour l’épisode d’aujourd’hui du Monde de Demain.

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

La croyance en Dieu était autrefois considérée comme allant de soi par beaucoup, mais de nos jours, ce n’est plus le cas. En fait, une espèce de militantisme athée a vu le jour, inspirée par des gens tels l’évolutionniste Richard Dawkins et feu Christopher Hitchens. Ces athées prétendent détenir la préséance en termes d’intelligence et de rationalité et affirment que seuls les ignorants ou les fous peuvent continuer à croire en Dieu en cette ère moderne.

Aujourd’hui, nous allons examiner trois questions courantes brandies par les athées concernant l’existence de Dieu, et nous allons les mettre à l’épreuve. Alors rejoignez-nous pour l’épisode d’aujourd’hui du Monde de Demain, « Quand les athées attaquent ! »

Bonjour et bienvenue au Monde de Demain, où nous vous aidons à donner un sens à votre monde à travers les pages de la Bible. Aujourd’hui, nous allons aborder trois questions couramment soulevées par des athées concernant la croyance en Dieu. Nous allons aussi vous donner l’occasion de demander notre ressource gratuite, Le Dieu réel : Preuves et promesses. Veuillez noter les coordonnées pour obtenir votre exemplaire gratuit lorsqu’elles apparaîtront sur votre écran.

Le “nouvel athéisme” : plus militant et agressif

Un athée est un individu qui ne croit pas à l’existence de Dieu – à la différence des théistes, qui croient qu’il y a un Dieu, et des agnostiques, qui sont incertains d’une manière ou d’une autre. Bien sûr, l’opinion de Dieu sur les athées est clairement exprimée dans la Bible, comme dans le Psaume 14 :1, où le roi David fut inspiré d’écrire : « L’insensé dit en son cœur : Il n’y a point de Dieu ! » Dieu aime tant cette déclaration, qu’Il la reprend dans le Psaume 53.

Pourtant, le point de vue de Dieu sur leur manque de sagesse n’a pas découragé certains. Au début des années 2000, le soi-disant « nouvel athéisme » fit son apparition, sous l’impulsion du biologiste Richard Dawkins, de l’écrivain Christopher Hitchens, du neuroscientifique Sam Harris et du philosophe Daniel Dennett – appelés, par certains, « les quatre cavaliers du nouvel athéisme ».

En réalité, la seule chose « nouvelle » du « nouvel athéisme » est sa posture : plus militante, plus agressive, mais présentant les mêmes vieilles objections de l’ancien athéisme.

Nous tenons à le préciser d’emblée : Il est bon de poser des questions ! Nous devons nous poser des questions ! Mais lorsque nous le faisons, nous devons être ouverts aux réponses – même si elles ne sont pas celles que nous attendons ou celles que nous voulons entendre. Nous devons être prêts à éprouver les réponses – surtout à une époque comme la nôtre, décrite dans la Bible comme un temps où « la vérité trébuche sur la place publique » (Ésaïe 59 :14), et où les mensonges sont beaucoup plus répandus.

Alors, que faites-vous lorsqu’un athée vient vous poser des questions ? Eh bien, à vrai dire, vous devriez d’abord évaluer le scénario. Parfois, quelqu’un ne veut pas recevoir de réponses – il cherche juste à « marquer des points », et même si vous répondez à ses questions, cela entre par une oreille et sort par l’autre. Pourtant, nous devrions être en mesure de répondre. L’apôtre Pierre encouragea les chrétiens au premier siècle à s’assurer qu’ils étaient prêts à le faire, au mieux de leur capacité. Pierre écrit aux chrétiens : « Mais sanctifiez dans vos cœurs Christ le Seigneur, étant toujours prêts à vous défendre avec douceur et respect, devant quiconque vous demande raison de l’espérance qui est en vous » (1 Pierre 3 :15).

Et, vraiment, être prêt pour cette défense n’est pas pour le seul bien de votre inquisiteur. Vous devez savoir, par vous-même, que Dieu existe, qu’Il est réel et qu’Il intervient tant dans les affaires de ce monde que dans votre vie.

 Alors, comment répondez-vous lorsque quelqu’un remet en question votre foi en Dieu ? Pour le reste de l’émission de ce jour, nous examinerons trois questions courantes posées par les athées.

Question n°1 : “Si Dieu a tout créé, qui donc a créé Dieu ?”

Nous commençons par celle-ci, car elle est brève ! Ceux qui posent cette question commettent une erreur classique. Le monde qui nous entoure – toute la matière, l’espace et l’énergie – a eu un commencement. La science la plus récente et les lignes de recherche les plus rationnelles s’accordent sur ce point : L’Univers et toute la matière, l’espace, le temps et l’énergie qu’il contient ont dû avoir un commencement, que ce commencement soit le fameux Big Bang ou autre chose. Et, ayant un commencement, cet Univers se devait d’avoir une première cause.

Mais Dieu n’a pas eu de commencement. Il ne fait pas partie de ces choses « conçues » – et n’ayant pas de commencement, Il n’a pas besoin de créateur. La Bible établit clairement cette distinction dans Jean 1 :3. En parlant de la Parole, par laquelle le Père créa toutes choses, Jean écrit : « Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle » (Jean 1 :3).

Il y a les choses qui ont été créés, et il y a un Dieu, qui existe depuis l’éternité, avant et en dehors de ces choses créés. Le monde qui nous entoure – la matière, l’espace, le temps et l’énergie – a eu un commencement et, par conséquent, il doit avoir une cause, une raison pour laquelle il existe. J’aime citer le personnage de Maria joué par Julie Andrews dans La Mélodie du Bonheur à ce sujet : « Rien ne vient de rien. Rien ne le pourrait jamais. »

Par conséquent, il doit y avoir une cause pour l’Univers qui existe en dehors de la matière, de l’espace, du temps et de l’énergie de l’Univers – une cause intemporelle qui précède toute matière, tout espace et toute énergie. Dieu correspond à cette description – et se demander qui a créé Dieu, c’est mal comprendre ce qu’est Dieu et qui Il est.

Nous pouvons résumer la réponse : « Personne. » Contrairement à l’Univers physique, Dieu est éternel et n’a pas eu de commencement. Ceux qui posent cette question comprennent mal, ou déforment, la signification même du mot « Dieu ». En fait, vous pourriez ajouter : « En l’absence d’une entité correspondant à la description de Dieu, il n’y aurait pas d’Univers du tout. »

Ce dernier point est important, car les athées accusent parfois les croyants de se cacher derrière un « dieu des lacunes » – c’est-à-dire qu’ils prétendent voir les croyants utiliser uniquement les « lacunes » dans les connaissances scientifiques comme preuves de l’existence de Dieu, mais qu’au fur et à mesure des « lacunes » comblées, les preuves de l’existence de Dieu s’évaporent. Pour illustrer ce point, on pourrait imaginer que quelqu’un ignorant le fonctionnement du cycle de l’eau ici-bas, pourrait croire qu’un être divin a créé la pluie à partir de rien. En conséquence, la pluie devient une « preuve » de l’existence de Dieu. Puis, lorsque les scientifiques découvrent le cycle de l’eau, cette « preuve » s’évapore, comme une flaque d’eau peu profonde sur le trottoir lors d’une journée de fortes chaleurs. C’est le faux argument du « dieu des lacunes » auquel beaucoup d’athées pensent lorsqu’ils posent la question suivante :

Question n°2 : “Pourquoi avons-nous besoin de Dieu si l’évolution explique tout ?”

Après tout, l’évolution constitue le dogme scientifique du moment. Il est considéré par beaucoup comme l’une des plus belles réussites de la science et du raisonnement humain. Alors, si l’évolution explique vraiment tout, pourquoi avons-nous besoin de Dieu ?

Pour répondre à cette question, nous devons reconnaître au moins trois erreurs révélées par la question même. Premièrement, la théorie de l’évolution n’explique pas « tout ». Elle n’explique pas l’origine de l’Univers, les lois de la physique et des mathématiques, la conscience, la moralité objective. La liste des choses pour lesquelles un Dieu transcendant reste la meilleure explication est longue ! Quand les athées disent que l’évolution explique « tout », ils veulent généralement dire qu’elle explique la vie. Je comprends que quelqu’un y soit sensible. L’existence de la vie sur la planète Terre exige sans aucun doute une sorte d’explication !

Mais l’évolution l’explique-t-elle ? C’est la deuxième erreur de ceux qui posent cette question. La théorie de l’évolution est loin d’être suffisante pour expliquer la merveilleuse variété de vie que nous voyons ici-bas, sans parler de l’origine de cette vie !

Enfin, lorsque nous examinons honnêtement la complexité de la vie – ses systèmes interdépendants, l’ensemble des organes et des réseaux nerveux complexes qui doivent fonctionner ensemble d’une manière étonnamment coordonnée, les systèmes abstraits de codage et de vérification des erreurs de l’ADN – là encore, lorsque nous examinons honnêtement la complexité de la vie, nous constatons que la théorie de l’évolution est loin d’être en mesure d’expliquer cette complexité coordonnée.

En fait, l’idée que la théorie de l’évolution explique actuellement toutes ces choses n’est qu’une façade en général, et il y a, en ce 21ème siècle, un grand débat sur la manière de remédier les lacunes persistantes de cette théorie. Le journal britannique The Guardian a récemment rendu compte de l’agitation qui règne dans les sciences de l’évolution :

« Aussi étrange que cela puisse paraître, les scientifiques ne connaissent toujours pas les réponses à certaines des questions les plus fondamentales sur l’évolution de la vie ici-bas. Prenez les yeux, par exemple. D’où viennent-ils, exactement ? L’explication habituelle de la façon dont nous avons obtenu ces organes stupéfiants et complexes repose sur la théorie de la sélection naturelle » (“Do we need a new theory of evolution ?”, TheGuardian.com, 28 juin 2022).

Puis, après avoir résumé l’histoire habituelle de l’évolution du développement progressif de l’œil, l’article poursuit :

« C’est l’histoire basique de l’évolution, telle qu’elle est racontée dans d’innombrables manuels scolaires et best-sellers des sciences populaires. Le problème, selon un nombre croissant de scientifiques, est qu’elle est absurdement grossière et trompeuse.

D’abord, elle commence à mi-chemin de l’histoire, en tenant pour acquise l’existence des cellules sensibles à la lumière, des lentilles et des iris, sans expliquer d’où elles viennent en premier lieu. Elle n’explique pas non plus de manière adéquate comment des composants aussi délicats et facilement perturbés se sont assemblés pour former un seul organe. Et il n’y a pas que les yeux qui posent problème à la théorie traditionnelle. “Le premier œil, la première aile, le premier placenta. Comment ils émergent. Les expliquer est la motivation fondamentale de la biologie évolutive”, déclare Armin Moczek, biologiste à l’université de l’Indiana. “Et pourtant, nous n’avons toujours pas de bonnes réponses. Cette idée classique de changement progressif, un heureux accident à la fois, est jusqu’à présent tombée à plat” » (Ibid.).

En fait, on pourrait même dire, si la mutation aléatoire et la sélection naturelle ont réellement créé toute la vie sur Terre, alors l’évolution devrait être une preuve que Dieu existe vraiment, car avec tous les bonds géants, coordonnés et improbables de l’évolution, elle devrait faire appel par nécessité à un être divin pour l’aider !

Il semble que, pour soutenir leur propre croyance, ce sont plutôt les évolutionnistes qui ont tendance à dépendre d’un « dieu des lacunes », ou, peut-être, d’un « Darwin des lacunes ».

En réalité, la complexité de la vie plaide de façon positive et avec force pour une source intelligente à l’origine de sa création ! Seule l’intelligence a été identifiée comme étant capable de créer des structures aussi compliquées et orientées vers un but précis comme celles que nous voyons dans les formes de vie les plus simples !

Faire appel à l’existence et à l’action de Dieu pour expliquer la vie n’est pas se cacher derrière un « dieu des lacunes ». Au contraire, la conception intelligente présente dans toute vie est une preuve positive de l’existence d’une intelligence à la source de la vie. Si l’athée veut éviter la conclusion que Dieu existe, la théorie de l’évolution n’est pas une retraite suffisante.

La troisième opposition courante que vous pourriez entendre de la part d’un voisin ou d’une connaissance athée est généralement accompagnée d’une charge émotionnelle :

Question n°3 : “Comment Dieu peut-Il être bon s’il y a tant de mal dans le monde ?”

Bien sûr, l’Histoire enregistre certainement de nombreux grands méfaits – l’Holocauste infligé aux Juifs, la famine que les Soviétiques ont imposée aux Ukrainiens dans les années 1930 et l’esclavage dans les États du Sud en Amérique du Nord avant la guerre civile ne sont que quelques exemples. Pour beaucoup de nos téléspectateurs, la présence du mal dans le monde les touche personnellement. Beaucoup d’entre vous ont été volés, agressés ou maltraités.

Il n’y a pas à dire, notre monde est rempli de méchanceté. Mais si c’est le cas, demande l’athée, comment Dieu peut-Il être bon ? Après tout, pourquoi un Dieu bon permettrait-Il de telles souffrances ? Est-Il trop faible pour les arrêter ? Ou ignore-t-Il la simple existence du mal ? Si c’est le cas, alors Il n’est pas vraiment « Dieu ». S’Il est tout-puissant et omniscient, et s’Il ne fait rien, alors les athées prétendent qu’Il n’est pas « bon », et de fait, Il n’est pas vraiment « Dieu » de cette façon non plus. Ils affirment en soulevant ce dilemme qu’il n’y a pas de Dieu omniscient, tout-puissant et bon pour commencer. Alors, que faire de cet argument ?

Il est intéressant de constater à quel point l’humanité est prompte à rejeter sur Dieu la responsabilité de ses propres fautes – et, franchement, c’est le diable qui est à l’origine de ce raisonnement ! Il est intéressant de constater que lorsqu’Adam et Ève péchèrent pour la toute première fois en désobéissant à Dieu, en mangeant de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, la première chose qu’ils firent fut de blâmer quelqu’un d’autre. Lorsque Dieu les interpella à ce sujet, nous lisons leurs réponses dans Genèse 3 :12-13 : « L’homme répondit : La femme que tu as mise auprès de moi m’a donné de l’arbre, et j’en ai mangé. Et l’Éternel Dieu dit à la femme : Pourquoi as-tu fait cela ? La femme répondit : Le serpent m’a séduite, et j’en ai mangé. »

Ainsi, Adam blâma Ève, et Ève blâma le diable. En fait, si vous y regardez de plus près, Adam blâma Dieu. Remarquez, ses reproches : « La femme que tu as mise auprès de moi » ! Depuis, les êtres humains continuent à blâmer Dieu pour le mal dont l’humanité est responsable.

Considérez les maux mentionnés plus tôt, l’Holocauste, la cruauté des Soviets, et l’esclavage – ou, d’ailleurs, les vols, les agressions ou les maltraitances. Ce sont des actions maléfiques infligées par des êtres humains. C’est à ces êtres humains qu’il faut en attribuer la responsabilité.

Toutefois, la question demeure : pourquoi Dieu permet-Il à ces êtres humains de commettre le mal ? Une partie de la réponse est fondée sur la nécessité des êtres humains de disposer du libre arbitre, ce qui doit inclure la capacité de décider de faire le mauvais choix. Le dessein de Dieu à notre égard pour nous exige de croître en caractère – plus précisément, d’apprendre à posséder le caractère inhérent à Dieu – pour choisir le bien et résister au mal. Croître en caractère exige la capacité de faire des choix – des choix basés sur le libre arbitre, ce qui inclut la possibilité de choisir le mal et de causer de la souffrance, mais aussi la possibilité de choisir le bien même en endurant la souffrance.

Lorsque vous connaissez le plan de Dieu, vous arrivez à comprendre que le bien éternel que Dieu est en train de réaliser par Son plan de développer Son propre caractère juste chez les êtres humains est d’une telle importance qu’il l’emportera sur tout mal commis ou expérimenté par l’humanité. En fait, l’apôtre Paul affirme exactement cela dans Romains 8 :18 :

« J’estime que les souffrances du temps présent ne sauraient être comparées à la gloire à venir qui sera révélée pour nous. Aussi la création attend-elle avec un ardent désir la révélation des fils de Dieu. Car la création a été soumise à la vanité – non de son gré, mais à cause de celui qui l’y a soumise – avec l’espérance qu’elle aussi sera affranchie de la servitude de la corruption, pour avoir part à la liberté de la gloire des enfants de Dieu. »

Remarquez bien. Les souffrances actuelles que nous subissons, elles ne sont même pas dignes d’être comparées à la gloire à venir. En fait, Paul déclare aussi que la création elle-même souffre et qu’elle sera délivrée lors de ce jour glorieux à venir. L’une des malédictions du péché de l’humanité dans le jardin d’Éden est que nous avons retiré à Dieu le rôle de gardien de la création, comme si nous pouvions tout gérer nous-mêmes sans Lui.

Dans Genèse 3 :17-19, Dieu expliqua à Adam que la création ne s’assujettirait plus à l’homme de manière complaisante, mais qu’elle suivrait son propre cours. L’humanité doit apprendre la pleine leçon dont elle a besoin de Dieu. Tenter de construire un monde sans Lui ne mène qu’à la souffrance – car nous sommes alors laissés vulnérables aux afflictions de la nature, à nos propres maux, et aux manigances et persécutions du diable.

Si vous êtes parent, vous comprenez ce bienfait de Dieu, si vous y réfléchissez. Combien de fois les parents doivent-ils permettre à un enfant de faire l’expérience de ses propres mauvais choix avant de savoir que la leçon sera retenue ? Eh bien, dans le cas de Dieu, Il n’enseigne pas seulement un enfant, mais littéralement toute l’humanité – et les leçons doivent avoir un impact pour l’éternité. L’enjeu de ces leçons ne pourrait être plus élevé.

Pourtant, nous avons la promesse de Dieu qu’au moment du rétablissement de toutes choses, la gloire qui se révèlera au travers des enfants de Dieu éclipsera de loin tout mal jamais commis et toute souffrance jamais vécue, de sorte qu’ils disparaîtront de nos esprits, pour toujours. Nous devrions tous prier pour la venue rapide de ce temps.

Donc, pour résumer la réponse à cette troisième attaque : « Le mal dans le monde est une conséquence des mauvais choix de l’homme. Pourtant, Dieu utilise nos choix pour atteindre un bien éternel qui dépassera de loin toutes les souffrances connues de l’humanité. »

Mettre à l’épreuve la voie divine fortifiera votre foi en l’existence de Dieu

Si vous cherchez à connaître le Dieu de la Bible, si vous êtes prêt à mettre de côté vos idées préconçues, vos désirs et vos perspectives égoïstes, si vous êtes disposé à adopter le mode de vie de Jésus-Christ ordonné à ceux qui Le suivent, alors vous pourrez être convaincu de l’existence du Dieu qui inspira cette Bible.

Vous commencerez davantage à constater dans votre vie, jour après jour, les résultats de vos choix, et ces résultats deviendront des preuves puissantes de l’existence de Dieu. Cela peut vous fortifier comme peu de choses peuvent le faire et vous permettre de vous tenir debout, fort et droit, lorsque vous êtes confronté à des athées. Tout comme Dieu nous met au défi dans Malachie 3 :10 de Le mettre à l’épreuve en Lui obéissant, je vous mets au défi aujourd’hui de faire de même. Vous ne le regretterez pas.

Si vous souhaitez en savoir plus, n’oubliez pas de commander votre exemplaire gratuit de notre brochure intitulée Le Dieu réel : Preuves et promesses.


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