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Des naissances prématurées provoquées par la malnutrition en Afghanistan



Depuis le retrait des forces américaines et de la coalition en Afghanistan, les talibans ont repris le contrôle et la malnutrition a augmenté de façon spectaculaire dans ce pays (Wall Street Journal, 28 janvier 2022 ; 24heures.ch, 2 novembre 2021).

Dégradation des relations américano-européennes



Les relations entre les États-Unis et l’Europe se dégradent, surtout depuis 2016. Contrairement à ce que beaucoup espéraient, elles ne se sont pas améliorées avec l’arrivée d’une nouvelle présidence américaine en 2021 (Politico, 10 janvier 2022). Des actions comme le retrait unilatéral des Américains d’Afghanistan et la création du pacte de sécurité AUKUS entre l’Australie, le Royaume-Uni et les États-Unis ont maintenu l’Europe à la marge.

Jésus est-Il chrétien?

Comment définir ce qu’est un véritable chrétien ? Porter le nom de Jésus-Christ (être chrétien) implique de vivre comme Il a vécu, ainsi que de suivre Son exemple et Ses enseignements. Mais est-ce vraiment le cas de nos jours ? Et si le christianisme actuel était radicalement différence de celui que Jésus a instauré ? En tant que chrétiens, que ferait Jésus et que ne ferait-Il pas dans le monde actuel ? Voyez dans la Bible si vos actions correspondent aux instructions données par Jésus.

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

Plus de deux milliards de personnes, soit environ un tiers de toute l’humanité, se disent chrétiennes, une religion qui tire son nom de Jésus de Nazareth, le Christ et le Fils de Dieu, selon la Bible. Mais voici une question étrange qui semble presque absurde jusqu’à ce que vous preniez le temps d’y réfléchir vraiment : Jésus est-Il Lui-même chrétien ? Aujourd’hui, nous allons aborder cette question ensemble et nous découvrirons que la réponse est bien plus révélatrice que vous ne le pensez. Rejoignez-nous sur Le Monde de Demain pour répondre à la question suivante « Jésus est-Il chrétien ? »

Quelle religion Jésus pratiquait-Il vraiment ?

Je sais que notre titre semble inhabituel aujourd’hui. Après tout, si quelqu’un peut être décrit comme un chrétien, c’est bien Jésus-Christ, le Fondateur même du christianisme ! La réponse semble évidente ! Cependant, je suis certain que vous trouverez que cette simple question mène à d’autres questions intrigantes – et à des réponses intrigantes – qui révèlent bien plus sur Jésus, la Bible et le christianisme que ce que vous auriez pu imaginer.

Aujourd’hui, nous poserons la question suivante : « Jésus est-Il chrétien ? » Et j’espère que vous ne penserez pas que je pose cette question pour prendre à la légère le christianisme ou Jésus-Christ. Ce n’est pas du tout le cas. Ici, au Monde de Demain, nous croyons tous que Jésus-Christ est le Fils unique de Dieu qui est mort pour nos péchés et qui fut ressuscité après trois jours et trois nuits. Il vit maintenant et dirige Son Église depuis les cieux – le Sauveur dont le retour et le règne se rapprochent de jour en jour.

En fait, c’est parce que nous prenons Jésus-Christ et Ses enseignements au sérieux que nous posons cette question aujourd’hui : « Jésus-Christ est-Il chrétien ? »

La plupart d’entre nous connaissent des chrétiens – beaucoup d’entre nous croient être chrétiens. En fait, comme nous l’avons mentionné au tout début de cette émission aujourd’hui, plus de deux milliards de personnes prétendent être chrétiennes dans le monde – littéralement près d’un tiers de l’humanité. L’influence de la religion qui porte le nom de « christianisme » touche tous les continents du globe. Ses principes et préceptes ont eu un impact sur les gouvernements, les cultures et les traditions du monde entier.

Bien sûr, les détails de ce que signifie le « christianisme » varient d’un endroit à l’autre, d’une culture à l’autre – et, dans certaines villes, même d’une rue à l’autre, car l’Église d’un quartier peut enseigner un ensemble de doctrines très différentes de celles de l’Église située juste un peu plus loin.

Pourtant, la plupart d’entre nous ont une expérience personnelle qui nous donne une idée de ce que le mot « chrétien » signifie dans la vie réelle, sur la base des croyances, des pratiques et des exemples de ceux que nous connaissons – ou même de nous-mêmes.

Donc, en gardant cela à l’esprit, Jésus est-Il chrétien ? Autrement dit, si Jésus marchait parmi nous aujourd’hui – en chair et en os, comme il y a 2000 ans – mais que vous ne saviez pas à l’avance qu’Il était Jésus-Christ, concluriez-vous qu’Il était chrétien ? Si vous compariez Son mode de vie avec les croyances, les pratiques et la façon de vivre de ceux qui revendiquent le « christianisme » aujourd’hui, quelle serait votre conclusion ? Jésus serait-Il « à la hauteur » ? Croiriez-vous qu’Il était chrétien, ou concluriez-vous qu’Il appartenait à une autre confession – une religion complètement différente ?

Nous n’avons pas à deviner la réponse à cette question. Jésus y répond pour nous ! La Bible est, d’une manière très réelle, Son livre ! De la première à la dernière page, c’est Lui qui en a inspiré la rédaction par Son Esprit Saint et Ses enseignements sont parfaitement consignés dans ses pages. Nous pouvons savoir ce qu’Il croyait et pratiquait, car le récit de Sa vie ici-bas a été fidèlement préservé pour nous depuis près de 2000 ans, tout comme les enseignements et les pratiques de Ses tout premiers disciples – qu’Il a formés personnellement pour Le représenter dans le monde.

Pour le reste de l’émission d’aujourd’hui, nous examinerons les croyances et les pratiques de Jésus-Christ et nous les comparerons aux croyances et aux pratiques les plus courantes chez les chrétiens d’aujourd’hui. En répondant à la question suivante « Jésus est-Il chrétien ? », nous laisserons Jésus parler pour Lui-même.

Le christianisme du premier siècle diffère-t-il du christianisme actuel ?

Puisque nous disposons du récit fidèle de Ses croyances, de Ses enseignements et de Ses pratiques, posons donc quelques questions et comparons ce que Jésus-Christ a fait et pensé à ce que nous voyons dans les croyances et les pratiques du christianisme actuel.

Tout d’abord, examinons les fêtes.

Les chrétiens du monde entier ne sont pas unanimes quant aux jours qu’ils considèrent comme sacrées, mais il existe un large consensus autour de certains jours, comme Noël en hiver et les Pâques au printemps. Bien que ces jours soient souvent respectivement décrits comme une célébration de la naissance et de la résurrection de Jésus, il est également un fait historique que ces deux jours dérivent de pratiques et de traditions païennes – et sont empreints des éléments associés à des dieux et déesses païens et à des cultures païennes, dont certaines sont antérieures au christianisme de plusieurs siècles.

Vous n’avez pas besoin de me croire sur parole. Même la plus simple des recherches sur Internet vous permettra de trouver un certain nombre d’informations – par exemple, en montrant comment Noël remonte à des coutumes telles que le culte romain du Soleil le jour du Sol Invictus, à peu près au moment du solstice d’hiver, et comment de nombreuses pratiques associées aux Pâques remontent à des rituels de fertilité païens et au culte de dieux et de déesses, comme Eostre, dont le mot anglais « Easter » serait dérivé.

C’est peut-être une nouvelle pour certains d’entre vous, mais de nombreux chrétiens connaissent les origines païennes de leurs fêtes préférées. Ils croient simplement que Dieu ne s’en soucie pas – comme si, peut-être, ces jours avaient été « rebaptisés » maintenant et pouvaient être célébrés par les chrétiens avec une nouvelle signification. Après tout, les chrétiens ne croient pas qu’ils adorent des dieux païens ces jours-là – ils essaient d’adorer le Dieu de la Bible.

À présent, comparez cela aux enseignements de Jésus Lui-même.

Tout comme il est incontestable que ces jours et nombre de leurs traditions trouvent leur origine dans le paganisme, il est également incontestable que, dans la Bible, Dieu nous ordonne de ne pas célébrer des jours ayant de telles origines. Par exemple, considérez Deutéronome 12 :31, où Dieu parla à l’ancien Israël des pratiques païennes des autres cultures et ordonna très clairement : « Tu n’agiras pas ainsi à l’égard de l’Éternel, ton Dieu. » Remarquez qu’Il ne dit pas simplement : « N’adorez pas ces dieux. » Dieu dit clairement de ne pas L’adorer de ces façons-là. Nous pourrions lire à d’autres endroits, également, où le commandement de Dieu est clair – par exemple, dans Jérémie 10, où Dieu décrit les pratiques cultuelles païennes des nations et déclare avec une clarté absolue : « N’apprenez pas les façons de faire des nations » (Jérémie 10 :2, Ostervald)

Bien sûr, ces commandements sont consignés dans l’Ancien Testament, mais quel était l’enseignement de Jésus sur les traditions des hommes lorsqu’elles entraient en conflit avec les commandements de Dieu ? Jésus Lui-même nous le dit dans l’Évangile de Marc, où Il accuse les dirigeants juifs de Son époque d’ignorer les commandements de Dieu afin de garder leurs propres traditions.

« Jésus leur répondit : Hypocrites, Ésaïe a bien prophétisé sur vous, ainsi qu’il est écrit : Ce peuple m’honore des lèvres, mais son cœur est éloigné de moi. C’est en vain qu’ils m’honorent, en donnant des préceptes qui sont des commandements d’hommes […] Vous rejetez fort bien le commandement de Dieu, pour garder votre tradition » (Marc 7 :6-7, 9).

Il semble que la position de Jésus soit assez claire et qu’elle ne favorise pas le respect d’un quelconque jour ou tradition d’origine païenne.

Cela ne signifie pas pour autant que Jésus n’observait aucun Jour saint ni aucune Fête, bien au contraire ! Bien qu’Il ait refusé de faire des compromis et d’accepter des traditions d’hommes lorsqu’elles étaient en conflit avec les commandements divins, Il observa les Jours saints énumérés dans la Bible – plus précisément, ceux énumérés dans Lévitique 23 – la Pâque, les Jours des Pains sans Levain, la Pentecôte, la Fête des Trompettes, le Jour des Expiations, la Fête des Tabernacles et le Dernier Grand Jour. Par exemple, dans Jean 7, nous voyons Jésus célébrant la Fête des Tabernacles, qui est mentionnée dans Lévitique 23 :33-43.

Bien sûr, certains diront : « C’est différent – Jésus devait les observer, car Il était juif ! Tous ces jours ont été abolis après Sa mort ! »

Mais ils ont tort. Le Nouveau Testament montre les disciples que Jésus forma en train de célébrer ces mêmes Fêtes. Par exemple, Actes 20 :16 mentionne l’intention de Paul de respecter la Fête de la Pentecôte et dans 1 Corinthiens 5 – une épître rédigée des décennies après la mort et la résurrection de Jésus – l’apôtre Paul donna clairement l’instruction, non seulement aux Juifs mais aussi aux chrétiens non-israélites, de célébrer la Fête des Pains sans Levain pendant sept jours.

La parole de Dieu indique clairement que Jésus n’interdit pas seulement les pratiques des fêtes censément chrétiennes, mais elle indique également que Lui et Ses disciples observèrent des Jours saints complètement ignorés de ceux qui se disent être chrétiens aujourd’hui.

Nous constatons une divergence similaire lorsque nous examinons le Jour de culte hebdomadaire que Jésus observait.

Alors que la grande majorité de ceux qui se considèrent aujourd’hui comme chrétiens s’en tiennent au dimanche, le premier jour de la semaine, comme jour de culte hebdomadaire, Jésus a clairement sanctifié le septième jour, le samedi. Luc 4 :16 dit clairement que Jésus avait l’habitude d’observer le sabbat du septième jour.

Encore une fois, certains pourraient protester que c’était avant la mort et la résurrection de Jésus – que Jésus, en tant que juif, devait observer le sabbat, mais qu’après Sa résurrection, les chrétiens commencèrent à observer le dimanche parce que c’était le jour de la semaine où Il fut ressuscité.

La confusion concernant le jour de la semaine où Jésus fut ressuscité fera l’objet d’une autre émission. Mais, encore une fois, nous devons souligner que la Bible montre que les disciples de Jésus étaient en désaccord avec le christianisme traditionnel et qu’ils observaient le même jour que Jésus, même lorsqu’ils étaient des Gentils et pas du tout juifs.

Par exemple, dans Actes 13, nous lisons que Paul prêcha à la fois aux Juifs et aux Gentils le jour du sabbat du septième jour. Les Gentils étaient tellement enthousiasmés par ce qu’ils apprenaient qu’ils en redemandaient. « Comme ils sortaient de la synagogue des Juifs, les Gentils les prièrent de leur annoncer les mêmes choses le sabbat suivant » (Actes 13 :42, Ostervald).

Paul leur a-t-il dit : « Hé, vous autres qui n’êtes pas juifs, retrouvons-nous demain, dimanche, quand mes frères chrétiens et moi aurons un culte religieux » ? Non, il ne l’a pas fait ! « Le sabbat suivant, presque toute la ville se rassembla pour entendre la parole de Dieu » (Actes 13 :44).

Il ne les a pas invités à se réunir lors d’une assemblée chrétienne le dimanche parce qu’il n’y en avait pas ! L’apôtre Paul continua, même parmi les Gentils, à suivre la pratique et l’enseignement de Jésus-Christ et en mettant à part le sabbat du septième jour comme jour de Dieu pour l’instruction et le culte ! Même de nombreux érudits de nos jours qui observent le dimanche sont d’accord sur ce point : La Bible n’approuve que le sabbat du septième jour comme jour de culte, y compris le récit des enseignements et de l’exemple de Jésus et de Ses disciples qu’Il forma personnellement.

Alors, qu’avons-nous vu jusqu’à présent ? Nous avons vu que, si Jésus était vivant parmi nous aujourd’hui dans la chair, comme il y a 2000 ans, Il constaterait que les gens qui se proclament être Ses disciples, partout dans le monde, se rendent à leur culte à des jours complètement différents des Siens et maintiennent des traditions qui transgressent les commandements de Dieu précisément de la manière dont Il leur enseigna de ne pas le faire.

Il semble que, concernant la question « Jésus est-Il chrétien ? », nous commençons à entrevoir une réponse fort intéressante.

Jésus a prêché le Royaume de Dieu à venir et Il observa les Dix Commandements !

Poursuivons maintenant notre exploration de la question « Jésus est-Il chrétien ? » en examinant Ses enseignements et Son attitude vis-à-vis de la loi divine et des Dix Commandements.          

Pour la plupart des chrétiens, s’ils connaissent un tant soit peu la loi divine et les Dix Commandements, ils ont le sentiment que la loi a été effectivement abolie par l’intermédiaire du sacrifice du Christ – l’idée étant qu’Il respecta parfaitement les lois divines afin que vous ne soyez pas obligés de le faire. De nombreuses Églises chrétiennes enseignent que le Christ supprima le « fardeau » des lois divines afin que vous ne soyez pas « alourdis » par de telles préoccupations.

Cela pourrait expliquer pourquoi de nombreux chrétiens évangéliques, protestants et catholiques commencent à vivre ensemble, ou à cohabiter, avant le mariage – après tout, si les interdictions de Dieu contre la fornication sont pour ainsi dire supprimées en Christ, pourquoi ne pas le faire ?

Comme le rapportait le magazine Christianity Today en mars 2021 : « Pour certains évangéliques, surtout ceux de moins de 40 ans, la cohabitation est de plus en plus considérée comme moralement acceptable. La plupart des jeunes évangéliques la pratiquent ou l’envisagent » (“The Cohabitation Dilemma Comes for America’s Pastors”, 16 mars 2021.)

Comme je l’ai déjà dit dans une de nos émissions du Monde de Demain, le christianisme actuel considère les Dix Commandements comme étant sept-huit ou neuf bonnes suggestions facultatives.

Mais quel est le point de vue de Jésus sur les Dix Commandements et la loi divine ?

Non seulement Il réaffirma les Dix Commandements, mais Il expliqua que ceux qui Le suivent doivent les considérer comme encore plus contraignants. Par exemple, Jésus enseigna que vous transgressez le sixième commandement contre le meurtre, si vous haïssez quelqu’un que dans votre cœur – et si vous convoitez quelqu’un, alors Il dit que vous transgressez le septième commandement contre l’adultère. Loin « d’abolir » la Loi de Dieu, Jésus enseigna l’obéissance à leur égard, disant même à un jeune homme dans Matthieu 19 :17 : « Si tu veux entrer dans la vie, observe les commandements. »

Encore une fois, ce n’était pas simplement parce qu’Il n’avait pas encore été crucifié. En fait, Jean, l’apôtre qui a écrit au sujet de l’amour plus que tout autre auteur biblique, explique dans sa première épître, en parlant de Jésus-Christ :

« Si nous gardons ses commandements, nous savons par cela que nous l’avons connu. Celui qui dit : Je l’ai connu, et qui ne garde pas ses commandements, est un menteur, et la vérité n’est point en lui » (1 Jean 2 :3-4).

Ainsi, il est clair que Jésus et Ses disciples ne sont pas exactement « en phase » avec les attitudes et les croyances du christianisme de nos jours concernant les lois de Dieu. Mais quel est le message de Jésus-Christ ? Quel est le véritable message de l’Évangile qu’Il est venu prêcher ?

La plupart des chrétiens, s’ils y ont jamais pensé ou entendu lors d’un service religieux, peuvent croire que l’Évangile que Jésus annonça est au sujet de Sa vie, Sa mort et Sa résurrection, et qu’en croyant en Lui, vos péchés peuvent être pardonnés par Sa mort.

Je ne suis pas ici pour nier le fait que le pardon des péchés passe par la repentance et la croyance en Jésus-Christ – je suis reconnaissant pour ce fait ! Mais est-ce là le message que Jésus vint prêcher ? Est-ce cela l’Évangile ? Jésus et la plupart des chrétiens sont-ils d’accord sur ce point ?

Non, ce n’est pas le cas. Passage après passage, et verset après verset dans la Bible, il est clair que Jésus-Christ est venu prêcher l’établissement du Royaume de Dieu ! Oui, le salut par Son intermédiaire fait partie de ce message – sans cela, nous ne pourrions pas faire partie de ce Royaume ! Pourtant, lorsqu’on examine les récits de Ses enseignements et de ceux de Ses disciples, l’idée que le message ne concernait que Sa vie, Sa mort et Sa résurrection commence à être considérée comme un non-sens.

Par exemple, au tout début du ministère de Jésus, que voyons-nous ?

« Après que Jean eut été livré, Jésus alla dans la Galilée, prêchant l’Évangile de Dieu. Il disait : Le temps est accompli, et le royaume de Dieu est proche. Repentez-vous, et croyez à la bonne nouvelle » (Marc 1 :14-15).

Mais plus on regarde attentivement, plus cela devient clair. Par exemple, dans Luc 9, nous lisons qu’au cours de Son ministère, Jésus réunit Ses disciples pour leur apprendre à enseigner aux autres. Le verset 2 le dit clairement : « Il les envoya prêcher le royaume de Dieu [une fois encore], et guérir les malades » (Luc 9 :2).

Mais posez-vous la question : si l’Évangile est centré sur la vie, la mort et la résurrection de Jésus-Christ, alors comment les disciples ont-ils prêché ces événements alors qu’aucun d’entre eux ne s’était encore produit ? En fait, les récits rapportés plus tard dans les Évangiles prouvent qu’ils ne comprenaient même pas encore que Jésus allait mourir et encore moins qu’Il allait être ressuscité ! Et ils ne comprenaient certainement pas le pardon des péchés par Son sang versé ! Non, ils prêchaient l’avènement du Royaume de Dieu, au cours duquel le Messie régnerait sur le monde. C’était leur message, tout comme c’était le message de Jésus.

Nous voyons cela à maintes reprises dans les récits bibliques… En fait, à plusieurs reprises, lorsque Jésus guérissait quelqu’un, Il lui ordonna de ne pas dire aux autres qui Il était – exactement le contraire de ce que l’on pourrait attendre si le cœur même du message du Christ concernait Sa personne.

Enfin, plus d’un mois après Sa résurrection, alors que Jésus était sur le point de remonter au ciel où Il réside depuis jusqu’à Son second avènement, sur quoi la Bible dit-elle qu’Il insista auprès de Ses disciples pour les préparer à leur mission ? Regardez dans Actes 1 :3, où l’on décrit l’instruction de Jésus ressuscité à Ses disciples, disant qu’Il « leur apparut vivant, et leur en donna plusieurs preuves, se montrant à eux pendant quarante jours, et parlant des choses qui concernent le royaume de Dieu » (Actes 1 :3).

Pourtant, une fois de plus, si nous comparons Jésus aux chrétiens de nos jours et à leurs croyances, pratiques et enseignements, nous constatons une différence flagrante et de taille.

Nous arrivons au point où la question « Jésus est-Il chrétien ? » nous presse de tirer une conclusion importante.

Mais quoi qu’en pensent les gens, la seule définition du mot « chrétien » qui ait un sens est « quelqu’un qui suit véritablement les enseignements de Jésus-Christ ». Ainsi, si les croyances et les pratiques des chrétiens de nos jours sont en décalage avec Jésus-Christ, ce n’est pas Jésus qui doit changer.

Face à ces faits, ceux qui désirent vraiment être des disciples de Jésus-Christ doivent réfléchir.

Merci beaucoup de nous avoir regardé. Si vous souhaitez obtenir la brochure gratuite Le christianisme contrefait de Satan que nous avons proposée dans l’émission d’aujourd’hui, vous trouverez un lien dans la description. Les gens nous demandent souvent comment nous pouvons offrir nos ouvrages gratuitement ? Pourquoi le faisons-nous gratuitement ? Simplement, parce que Jésus nous ordonne de le faire gratuitement : « Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement ». Ainsi, tout ce que nous offrons est absolument gratuit et ceci ne déroge pas à la règle. Nous travaillons d’arrache-pied pour réaliser ces émissions. Nous publions une vidéo chaque semaine ici au Monde de Demain.


Quatre clés pour aimer son prochain

Tableau blanc : Quatre clés pour aimer son prochain

La Bible dit que « Dieu est amour » (1 Jean 4 :8) et que l’amour est un élément essentiel de Son caractère. Si nous nous efforçons de développer Son caractère, il en résultera la prospérité, la bonne santé et la paix. Dans cette vidéo, nous allons donc explorer quatre principes pour mieux comprendre comment aimer son prochain comme soi-même.

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription du tableau blanc du Monde de Demain.]

Au cours des milliers d’années d’histoire de l’humanité, les gens ont éprouvé de la douleur et de la souffrance. Beaucoup souffrent à cause des guerres, des meurtres, des vols, des maladies, de la faim, des abus, de la corruption, de la cupidité, de la pollution, de la pauvreté, du divorce et des familles brisées. Tout le monde souhaite que ces problèmes disparaissent, et pourtant, après des milliers d’années de progrès scientifiques et technologiques, nous sommes confrontés à ces problèmes à une échelle sans précédent. Quelle est donc la réponse ?

Jésus apporta la réponse en très peu de mots… « Tu aimeras ton prochain comme toi-même. » Jésus le qualifia de second grand commandement (Matthieu 22 :37-40). Il dit :

« Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta pensée. C’est le premier et le plus grand commandement. Et voici le second, qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. De ces deux commandements dépendent toute la loi et les prophètes. »

Dans cet important passage, Jésus explique qu’une grande partie de la Bible est résumée par ces deux commandements. Les deux sont extrêmement importants, mais dans cette vidéo, nous allons nous focaliser sur le second.

La Bible dit que « Dieu est amour » (1 Jean 4 :8). L’amour est au cœur du caractère de Dieu et de ce qu’Il est. La Bible explique également que si nous suivons Ses instructions et si nous nous efforçons de développer Son caractère, il en résultera la prospérité, la bonne santé et la paix.  Cependant, si c’est aussi simple et que tant de gens connaissent ce principe, pourquoi l’humanité n’a-t-elle pas été capable de le mettre en œuvre ? Parce que l’humanité a largement rejeté les enseignements de la Bible, qui nous explique ce qu’est l’amour et comment aimer notre prochain.

Dans cette vidéo, nous allons explorer quatre principes pour mieux comprendre comment aimer son prochain comme soi-même.

1. Les commandements divins nous enseignent comment aimer notre prochain

En fait, la Bible définit directement l’amour comme le fait de garder les commandements de Dieu. Dans 1 Jean 5 :3, il est écrit : « Car l’amour de Dieu consiste à garder ses commandements. »

Jean répète ce principe ailleurs, en disant : « Et l’amour consiste à marcher selon ses commandements » (2 Jean 1 :6).

Les Dix Commandements nous disent comment aimer Dieu, mais aussi comment aimer notre prochain. Les quatre premiers nous montrent comment aimer Dieu, tandis que les six derniers nous enseignent la bonne façon – celle de Dieu – d’aimer notre prochain (Exode 20 :12-17). Ces six commandements peuvent être résumés comme suit :

  • Honorer son père et sa mère
  • Ne pas commettre de meurtre
  • Ne pas commettre d’adultère
  • Ne pas voler
  • Ne pas mentir
  • Ne pas convoiter

Si l’humanité observait ces six commandements simples, nous pourrions résoudre la plupart des problèmes de ce monde. Avec ces commandements comme fondement, voici le deuxième principe à retenir pour aimer son prochain comme soi-même.

2. Nous devons donner de nous-mêmes pour servir les autres

Jésus illustre cela à l’aide de la célèbre parabole du bon Samaritain. Dans cette parabole, un Samaritain éprouva de la compassion pour un homme qui avait été détroussé, violemment battu et laissé pour mort sur le bord du chemin. Le Samaritain s’occupa de cet homme et mit tout en œuvre pour le loger, le nourrir, subvenir à ses besoins financiers et soigner ses blessures. Dans cette parabole, Jésus enseigne l’importance de se soucier des autres et de répondre à leurs besoins, en montrant spécifiquement que nous devons donner de manière désintéressée de notre propre temps, de notre énergie et de nos ressources.

Accomplir ces actes d’amour est un choix délibéré.

« Si un frère ou une sœur sont nus et manquent de la nourriture de chaque jour, et que l’un d’entre vous leur dise : Allez en paix, chauffez-vous et rassasiez-vous ! et que vous ne leur donniez pas ce qui est nécessaire au corps, à quoi cela sert-il ? » (Jacques 2 :15-16).

Cela consiste à aider d’autres personnes de manière active, diligente et altruiste, en particulier celles qui ont des besoins importants ou qui ne peuvent pas subvenir à leurs propres besoins. En fait, la Bible dit qu’un aspect essentiel de la « religion pure » consiste à aider les veuves et les orphelins dans leurs besoins (Jacques 1 :27).

Mais les commandements et les actes en eux-mêmes ne sont pas suffisants. Voici donc le troisième principe à considérer pour aimer son prochain comme soi-même.

3. Notre attitude doit être sincère

Parfois, nous pouvons faire de bonnes œuvres à l’égard d’autrui de manière désagréable, sans amour, ou avec une mauvaise motivation. Par exemple, quelqu’un pourrait faire une bonne action dans le seul but de se faire remarquer par une personne à impressionner plutôt que par sincérité de cœur. Mais Jésus a dit :

« Gardez-vous de pratiquer votre justice devant les hommes, pour en être vus […] ne sonne pas de la trompette devant toi […] Mais quand tu fais l’aumône, que ta main gauche ne sache pas ce que fait ta main droite, afin que ton aumône se fasse en secret » (Matthieu 6 :1-4).

Bien sûr, il est bon d’aider les autres, mais Dieu veut que les bonnes actions soient faites avec une motivation pieuse et aimante, et non pour agrandir notre ego.

Dans 1 Corinthiens 13, le célèbre chapitre sur l’amour, Paul dit : « Et quand je distribuerais tous mes biens pour la nourriture des pauvres […] si je n’ai pas d’amour, cela ne me sert à rien. » 

Aux versets 4 à 7, nous apprenons que le véritable amour « ne se vante point », mais qu’il est patient, bon, altruiste, sans être jaloux, grossier ou arrogant. En d’autres termes, le véritable amour n’implique pas seulement des gestes pour aider les autres, mais il doit être accompagné d’une attitude juste et sincère.

Et voici le quatrième principe à considérer pour aimer son prochain comme soi-même.

4. Nous devons considérer chaque être humain du point de vue de Dieu

Essentiellement, Dieu veut que nous considérions les autres êtres humains comme Il les considère. Il veut que nous apprenions à reconnaître la valeur et le mérite de notre prochain.

Dieu enseigne le principe fondamental selon lequel chaque être humain est fait à l’image de Dieu le Père et de Jésus-Christ. Lorsque Dieu créa l’homme, Il dit : « Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance » (Genèse 1 :26).

Jean 3 :16 explique comment Dieu donna Son Fils pour chaque être humain par amour : « Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. » Ce verset montre aussi que Jésus-Christ était prêt à donner Sa vie pour chaque être humain par amour pour eux.

L’amour n’est pas seulement un sentiment que Dieu et Jésus-Christ éprouvent. Leur amour signifie agir pour servir toute l’humanité. En plus de Jean 3 :16, de nombreuses autres Écritures montrent que Dieu veut que tous les hommes soient sauvés de la mort et reçoivent la vie éternelle (1 Timothée 2 :4 ; 2 Pierre 3 :9).

Chaque être humain est non seulement spécial mais il détient le potentiel de recevoir la vie éternelle dans la famille de Dieu en tant que Son enfant. Le fait que chaque personne, de chaque nation, de chaque ethnie, à travers l’Histoire, est faite à l’image de Dieu constitue la raison principale pour laquelle nous devons les aimer comme nous-mêmes.

Cette simple déclaration résume une grande partie de la Bible et permettrait de résoudre littéralement la plupart des problèmes du monde.

Si ce principe était mis en pratique, les meurtres et les vols cesseraient de proliférer ; les mariages, les familles et toutes les relations humaines seraient restaurés et renforcés ; la faim généralisée disparaîtrait parce que chaque personne en mesure de travailler le ferait, tout en donnant et en aidant ceux qui se retrouvent dans le besoin ; la corruption dans les gouvernements cesserait, car les gens diraient la vérité et veilleraient sincèrement aux intérêts des autres.

Ce ne sont là que quelques exemples des problèmes qui seraient résolus si le monde suivait le simple enseignement de Jésus dans la Bible : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même. »

Prix des engrais, récoltes moins abondantes, raréfaction de la nourriture



Le Wall Street Journal rapporte que la hausse des prix des engrais a un impact sur les agriculteurs partout dans le monde (21 janvier 2022 ; mon-viti.com, 17 janvier 2022). Si l’effet est dévastateur dans les pays en développement, personne ne semble à l’abri.

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