| Le Monde de Demain

Sept faits concernant la marque de la bête

Tableau blanc : Sept faits concernant la marque de la bête

La marque de la bête n’est pas un vaccin, un numéro de sécurité sociale, un tatouage ou une puce électronique. La Bible donne des faits et des indices pour déterminer ce qu’est la marque, de qui elle vient et qui la reçoit.

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription du tableau blanc du Monde de Demain.]

Le livre de l’Apocalypse parle d’une époque où la grande majorité des gens dans le monde recevront une marque… une marque qui aura un impact direct sur le reste de leur vie. Et seuls quelques-uns savent ce qu’est cette marque.

La marque de la bête n’est pas un vaccin, un numéro de sécurité sociale, un tatouage ou une puce électronique. La Bible donne des faits et des indices pour déterminer ce qu’est la marque, de qui elle vient et qui la reçoit.

La marque de la bête est mentionnée pour la première fois dans le livre de l’Apocalypse : « Et elle fit que tous, petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves, reçoivent une marque sur leur main droite ou sur leur front, et que personne ne puisse acheter ni vendre, sans avoir la marque, le nom de la bête, ou le nombre de son nom » (Apocalypse 13 :16-17).

Analysons ce verset pour identifier sept faits concernant la marque, puis nous les relierons avec d’autres versets bibliques pour identifier exactement ce qu’est la marque.

Mais avant d’entrer dans le vif du sujet, si vous êtes nouveau sur cette chaîne, sachez que nous réalisons ces vidéos pour expliquer des sujets bibliques d’une manière facile à comprendre. Nous croyons que la Bible est le fondement de la vérité et que tout le monde peut en bénéficier. Alors, donnez-nous un « like », et aidez-nous à répandre le message.

1. La marque est le symbole d’un gouvernement mondial à venir, dirigé par un puissant leader politique.

Deux bêtes différentes sont décrites dans le chapitre 13 de l’Apocalypse. La première bête, décrite dans les versets 1 à 8, monte de la mer et a sept têtes et dix cornes (Apocalypse 13 :1). Cette bête, comme expliqué dans d’autres vidéos du Monde de Demain, représente les empires humains mondiaux terminant avec la dernière résurgence de l’Empire romain. Il s’élèvera un individu qui recevra une grande puissance, un trône et l’autorité de Satan le diable (Apocalypse 13 :2 ; 12 :9). Ce personnage sera adoré par tous, blasphémera Dieu, fera la guerre aux saints de Dieu et dirigera un puissant empire mondial dans un avenir très proche (Apocalypse 13 :4-8).

Ceux qui recevront la marque seront adeptes de ce système – la dernière résurgence de l’Empire romain au temps de la fin.

2. La marque est utilisée par la bête pour identifier ceux qui ne se conforment pas à son système et à sa règle de droit.

Cette résurgence de l’Empire romain au temps de la fin aura le pouvoir et la capacité de contrôler qui peut ou ne peut pas faire du commerce, « que personne ne puisse acheter ni vendre, sans avoir la marque… » (Apocalypse 13 :17).

Par conséquent, quelqu’un qui refuse la marque se démarquera et sera exclu de l’exercice normal des affaires, du commerce et de l’emploi. Quiconque ne se conformera pas et n’obéira pas au pouvoir de la bête sera pénalisé et persécuté. Mais ceux qui acceptent le pouvoir de la bête, et obéissent à sa forme de gouvernement, d’autorité et de contrôle, recevront la marque de la bête.

3. La majorité de l’humanité recevra la marque.

Nous voyons que les gens « petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves » (Apocalypse 13 :16) reçoivent cette marque qui sera prédominante et acceptée par une grande partie de la population. Seul un petit nombre de personnes refusera de se conformer et rejettera la politique, la religion, la moralité et l’influence de la bête.

4. La deuxième bête mentionnée dans Apocalypse 13 fait que « tous reçoivent marque » (Apocalypse 13 :16). Cette bête est un faux prophète chrétien doté d’un grand pouvoir.

À partir du verset 11, l’apôtre Jean voit monter de la terre en vision cette deuxième bête « qui avait deux cornes semblables à celles d’un agneau, et qui parlait comme un dragon » (Apocalypse 13 :11).

Dans la Bible, Jésus-Christ est décrit comme « l’Agneau de Dieu » (Jean 1 :29) tandis que Satan le diable est appelé « le grand dragon » (Apocalypse 12 :9). Par conséquent, cette deuxième bête ressemble au Christ en apparence – elle ressemble à un agneau, mais elle parle comme Satan le diable. Elle symbolise un faux prophète chrétien à venir qui opèrera « de grands prodiges, jusqu’à faire descendre du feu du ciel » (Apocalypse 13 :13). C’est ce faux prophète, sous l’autorité de Satan lui-même (2 Thessaloniciens 2 :9 ; Apocalypse 16 :13), qui dirigera une fausse Église chrétienne. Il utilisera son pouvoir et son influence pour persuader presque tous les habitants de la Terre d’adorer la première bête (Apocalypse 13 :14). Ce sera « lui » qui amènera les gens à recevoir la marque. Par conséquent, c’est cette fausse puissance chrétienne, qui demande aux gens d’adopter cette identification de la fin des temps ! Cela signifie que la marque est directement liée à une fausse Église chrétienne aux pratiques et croyances profanes.

5. La marque est sur la main droite et sur le front.

Dans la Bible, la main est utilisée pour symboliser l’action et la force, tandis que le front est utilisé pour symboliser la pensée et la volonté.

Par exemple, lorsque Dieu a instruit Son peuple dans Deutéronome 6, Il leur a dit : « Voici les commandements, les lois et les ordonnances que l’Éternel, votre Dieu, a commandé de vous enseigner […] Et ces commandements, que je te donne aujourd’hui, seront dans ton cœur […] Tu les lieras comme un signe sur tes mains, et ils seront comme des fronteaux entre tes yeux » (Deutéronome 6 :1, 6, 8, Ostervald).

Dieu a dit à Son peuple de mettre Ses commandements sur leurs mains et entre leurs yeux – ou sur leur front – tel un signe. Cette instruction ne signifiait pas qu’ils devaient littéralement attacher Ses commandements à leur tête ou à leur main. Dieu utilisait plutôt un langage figuré pour leur dire d’obéir à Ses commandements par leurs actions, leurs pensées et leur volonté. Ils devaient obéir entièrement, tant dans la pratique que dans la croyance. Et leur obéissance devait servir de signe, les distinguant en tant que peuple de Dieu. Cette même instruction est répétée dans Exode 13 :9 et Deutéronome 11 :18.

Ainsi, la marque qui se trouve sur la main et le front n’est pas en elle-même une image ni une empreinte, ou quelque chose de physiquement imposé aux gens par la bête, mais plutôt une distinction dans la manière dont les gens obéiront à la bête dans leur pratique et leur croyance. Et les deux endroits où la marque de la bête apparaît sur ses adeptes – dans leurs actions et leurs pensées – sont les mêmes endroits où Dieu veut voir un signe de l’obéissance à Son égard de la part de Ses disciples.

6. La marque est directement liée à l’adoration de l’image de la bête (Apocalypse 16 :2 ; 19 :20 ; 20 :4).

Apocalypse 16 :2 montre que ceux qui ont la marque adorent l’image de la bête. En parlant du jugement de Dieu, il y est dit : « Le premier [ange] alla, et il versa sa coupe sur la terre. Et un ulcère malin et douloureux frappa les hommes qui avaient la marque de la bête et qui adoraient son image. »

Et en parlant des saints martyrs qui régneront avec le Christ, Apocalypse 20 :4 dit : « Et je vis les âmes de ceux qui avaient été décapités à cause du témoignage de Jésus et à cause de la parole de Dieu, et de ceux qui n’avaient pas adoré la bête ni son image, et qui n’avaient pas reçu la marque. »

Par conséquent, ceux qui ont la marque adorent la bête et son image – et non Dieu. Ce faisant, ils désobéissent directement aux deux premiers commandements de Dieu.

7. Dieu déversera Sa colère sur ceux qui ont la marque à cause de leur désobéissance.

 « Un troisième ange les suivit, en disant d’une voix forte : Si quelqu’un adore la bête et son image, et reçoit une marque sur son front ou sur sa main, il boira, lui aussi, du vin de la fureur de Dieu » (Apocalypse 14 :9-10).

Et Colossiens 3 :6 dit que « la colère de Dieu vient sur les fils de la rébellion. »

Dieu va déverser Sa colère et punir les gens pour leurs actes de désobéissance. La puissance de la bête, et ceux qui portent sa marque, partagent un faux culte et un mode de vie corrompu. Parce qu’ils transgressent les lois divines et vivent à l’encontre des voies de Dieu, ce sont les fils de la rébellion. Par conséquent, la marque qui les identifie est liée à leurs pratiques et à leurs croyances rebelles, à leurs actions et à leurs pensées pécheresses, à leur faux culte et à leur transgression des commandements de Dieu.

Définir la marque de la bête

À présent, en combinant ces 7 faits avec quelques versets supplémentaires, nous pouvons identifier clairement ce qu’est la marque de la bête.

Jusqu’à présent, nous avons vu qu’un faux prophète à la tête d’une fausse Église influencera une grande majorité de la population pour qu’elle prenne part à une résurgence à venir de l’Empire romain. Ce système de domination mondial sera dirigé par un puissant leader politique. Et les adeptes de ce système partageront, par leurs actions et leurs pensées, une forme de culte et un mode de vie désobéissant à Dieu. Toute personne qui ne recevra pas la marque de la bête, ou qui n’acceptera pas la forme d’adoration et le mode de vie de la bête, sera exclue des affaires, du commerce et de l’emploi et sera mise à mort (Apocalypse 13 :15).

La marque de la bête est clairement une marque de désobéissance à Dieu et à Ses lois et n’est pas simplement en elle-même un symbole physique sur la main ou le front qui pourrait être tatoué ou apposé sur une personne même contre sa volonté.

En fait, la Bible révèle un signe d’obéissance contrastant qui identifie le vrai peuple de Dieu et détermine la manière fidèle dont il L’adore :

« Vous ne manquerez pas d’observer mes sabbats, car ce sera entre moi et vous, et parmi vos descendants, un signe auquel on connaîtra que je suis l’Éternel qui vous sanctifie […] On travaillera six jours ; mais le septième jour est le sabbat, le jour du repos, consacré à l’Éternel […] Ce sera entre moi et les enfants d’Israël un signe qui devra durer à perpétuité ; car en six jours l’Éternel a fait les cieux et la terre, et le septième jour il a cessé son œuvre et il s’est reposé » (Exode 31 :12-13, 15-17).

À deux reprises dans Ézéchiel 20, les sabbats constituaient un signe entre Dieu et Son peuple. Il dit : « Je suis l’Éternel, votre Dieu. Suivez mes préceptes, observez mes ordonnances, et mettez-les en pratique. Sanctifiez mes sabbats, et qu’ils soient entre moi et vous un signe auquel on connaisse que je suis l’Éternel, votre Dieu » (Ézéchiel 20 :12, 19-20).

Oui, la Bible révèle que le sabbat du septième jour est un signe entre Dieu et Son peuple fidèle. C’est le jour que les vrais disciples de Dieu respectent et observent. Il montre leur obéissance à Dieu. Par conséquent, la transgression de ce commandement et son remplacement par l’observance du dimanche – le jour de l’adoration du soleil dans la Rome antique – est une marque de désobéissance et de faux culte.

La pratique du culte du dimanche a été décrétée observance chrétienne par l’empereur romain Constantin en l’an 321 apr. J.-C. – une décision humaine. Pourtant, la Bible montre clairement que le sabbat du septième jour a été ordonné par Dieu lors de la création, et que c’est le jour où Dieu ordonne à Son peuple de L’adorer. Jésus dit même qu’Il est le maître du sabbat (Marc 2 :28).

Ainsi, au temps de la fin, juste avant le retour du Christ, une distinction sera faite entre les gens à travers le monde. La majorité suivront la bête, d’autres suivront Dieu. L’observance du sabbat du septième jour sera le signe qui indiquera quelles personnes appartiennent à Dieu, et l’observation du dimanche indiquera celles qui appartiennent à la bête.

Pour en savoir plus sur le faux prophète et l’Antéchrist à venir, regardez notre émission « Sept signes identifiant l’Antéchrist ».

 

Des conditions météorologiques extrêmes frappent l’Australie... à nouveau



Ce que l’on considérait autrefois comme des événements pluvieux qui ne se produisaient qu’une fois par siècle, voire une fois par 500 ans, se produit désormais beaucoup plus fréquemment en Australie. Au cours des deux dernières semaines, la côte orientale du pays, très peuplée, a été inondée par des précipitations qui ont battu tous les records. Un mètre de pluie, soit presque l’équivalent d’une année entière, est tombé sur Brisbane en l’espace de trois jours.

Soudainement, l’Europe s’unit!



Il y a quelques semaines, l’Europe semblait faible et divisée, avec des dirigeants incapables d’agir à l’unisson. Cependant, l’invasion de l’Ukraine par la Russie a provoqué de grands changements !

Qui décide de ce qui est bien ou mal?

Les changements sociaux, l’intolérance, la justice sociale, les accusations, le parti pris des médias, les projets sociaux… La réponse à une seule question résoudrait la plupart de toutes ces problématiques : qui détermine le bien et le mal ? Dans cette vidéo du Monde de Demain, nous allons examiner ensemble la réponse présente dans la Bible et nous allons voir quelles sont les conséquences pour ceux qui décident de faire ce qui est juste à leurs propres yeux.

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

Des nations jadis grandes se détériorent sous nos yeux. Il semble que la moitié des gens qui nous entourent soient irrités contre l’autre moitié, et que cette dernière soit plus qu’heureuse de répondre par la colère et la haine. Les voix qui crient le plus fort pour la tolérance se trouvent être parmi les plus Intolérantes de toutes. Mais par-dessus tout, les normes sociales et les valeurs fondamentales, en place depuis des siècles – voire des millénaires, sont en train d’être renversées. Ce qui était autrefois vertueux est aujourd’hui ridiculisé et considéré, au mieux, comme hors de propos et, au pire, comme carrément mauvais, tandis que ce qui était autrefois considéré comme pervers ou moralement mauvais est aujourd’hui acclamé et encouragé.

Le monde est sens dessus dessous. Et bien que cela surprenne la plupart des gens, cette confusion trouve son origine dans l’incapacité croissante de l’humanité à répondre à une question simple : Qui décide de ce qui est bien ou mal ? 

C’est un privilège de discuter avec vous du sujet de cette semaine, car c’est vraiment la seule question autour de laquelle tourne le monde entier aujourd’hui : Qui décide de ce qui est bien ou mal ?

La moralité est-elle une invention humaine ?

Aujourd’hui, nous examinerons trois réponses terribles mais courantes à notre question, et nous parlerons de la seule vraie réponse qui puisse exister. Vous avez sûrement remarqué : Nous vivons dans un monde de confusion morale.

Comprenez-moi bien : je ne suis PAS en train de dire que nous vivons dans un monde où il n’y a pas de « morale » d’aucune sorte. Bien au contraire, le monde semble rempli de « guerriers de la morale », prêts à vous fustiger pour votre manque de moralité et prêts à épingler une médaille sur leur propre veste pour leur comportement exemplaire.

Des comédiens reçoivent des prix et passent la plupart de leur temps à faire la leçon aux téléspectateurs sur l’indignation morale du moment. Des politiciens cherchent à nous convaincre que tout désaccord avec les lois et les règlements qu’ils cherchent à faire passer est l’équivalent moral d’un soutien à Adolf Hitler. Et la neutralité stoïque que les générations précédentes voyaient chez leurs présentateurs de journaux télévisés est une relique du passé. Les présentateurs d’aujourd’hui sont parmi les prédicateurs les plus passionnés que l’on puisse trouver à la télévision – plus intéressés à porter un jugement qu’à transmettre les nouvelles.

Dans toute cette moralisation, quelle morale sert de base à tous ceux qui font ces déclarations moralisatrices ? Eh bien, c’est là le problème. Chacun est occupé à déterminer son PROPRE code moral – c’est-à-dire, sa propre liste de vertus et de vices. D’une certaine manière, la civilisation occidentale en est venue à refléter l’ancienne époque des Juges décrite dans la Bible. Nous y trouvons cette description faite de manière très concise : « En ce temps-là, il n’y avait point de roi en Israël. Chacun faisait ce qui lui semblait bon » (Juges 21 :25).

Exactement – tout le monde aujourd’hui fait ce qui lui semble bon.

Mais un monde dans lequel la moralité de chaque homme ne dépend que de lui-même et de son propre code d’éthique, revient à vivre dans un monde avec lequel il n’y a PAS de fondement moral du tout. Si vous avez déjà lu le livre des Juges, vous savez quel genre de monde résulte d’un tel état : un monde cruel, chaotique, dans lequel chaque homme ne pense qu’à lui.

Bien sûr, un monde cruel et chaotique à l’image de ce que nous voyons se former autour de nous – correspond de plus en plus au monde des animaux plutôt qu’à une quelconque société civilisée.

Le monde a besoin d’une réponse à la question de savoir qui décide du bien et du mal.

Consacrons donc le temps qui nous est imparti aujourd’hui à examiner certains courants – certaines sources possibles de moralité que beaucoup considèrent comme les guides dont nous avons besoin.

Peut-être devrions-nous commencer par souligner que beaucoup désignent l’évolution comme la source de la « morale » de l’humanité – mais pas de la manière dont la plupart d’entre nous pensent à la « morale ». L’évolution, telle qu’elle est expliquée par les biologistes qui souscrivent à cette théorie, ne s’intéresse qu’à la « survie du plus apte », de sorte que ceux qui affirment que la moralité humaine est simplement un produit de l’évolution disent en réalité que la moralité, le bien et le mal, n’est qu’une illusion. Ils disent que les humains ont une morale uniquement parce que l’évolution nous a génétiquement programmés pour, disons-le, être civilisés et polis les uns envers les autres.

C’est, bien sûr, absolument faux pour toute une série de raisons. Tout d’abord, la théorie de l’évolution est un conte de fées, avec peu de preuves réelles à l’appui. Nous disposons d’une abondante documentation à ce sujet sur notre site internet MondeDemain.org.

Mais même en mettant cela de côté, prenez un moment pour considérer à quel point il est ridicule de penser que la théorie brutale et sanglante de Darwin sur la « loi du plus fort » pourrait produire des nobles qualités que nous considérons comme un comportement moral – comme l’humilité, l’honnêteté et la protection des faibles.

Un athée d’une honnêteté rafraîchissante l’a fait remarquer par écrit à l’apologiste James Warner Wallace, admettant qu’il n’y a pas de lien réel entre la moralité et l’évolution. L’athée déclara, entre autres :

« Nous sommes athées […] Bien que nous reconnaissions que des concepts tels que la moralité, la politesse, la civilité semblent exister, nous savons qu’ils n’existent pas […] Ma seule directive est d’obéir à mes gènes. Manger, dormir, se reproduire, mourir. C’est notre bible […] En dehors du besoin de reproduction de mon petit gène avide, il n’y a rien dans mon monde qui m’empêche de te tuer et de me reproduire avec ta compagne. »

Cet athée poursuivit en disant :

  • « Seule la peur d’être incarcéré et d’être ainsi privé de la possibilité de faire la même chose avec la compagne de mon prochain m’arrête […] Alors soyez gentil si vous le voulez. Impliquez-vous, ayez des conversations polies, soyez un citoyen modèle. Sachez simplement que, bien que techniquement athée, vous êtes un inférieur. Vous êtes juste un peu moins évolué, c’est tout. Quand vous serez prêt à me rejoindre, faites-le-moi savoir, je serai en train de me reproduire avec votre compagne […] Il est peut-être temps que nous, les athées, soyons un peu plus honnêtes et que nous laissions les choses suivre leur cours. En tout cas, c’est ce que mes gènes me disent de dire » (“The Inevitable Consequence of an Atheistic Worldview”, ColdCaseChristianity.com, 13 juillet 2018).

Maintenant, je sais que de nombreux athées ne seraient pas d’accord avec cet individu – mais sur quelle base peuvent-ils être en désaccord ? Même si elle était vraie, l’évolution ne servirait pas de guide pour ce qui est moralement bon et juste. La survie du plus apte, du plus fort et du plus rusé, n’est pas une source de moralité. Nous devons donc chercher ailleurs.

La science et l’évolution n’ont pas d’autorité morale

Nous avons déjà vu que, même si l’évolution était vraie (et elle ne l’est pas !), il n’y a aucune raison de penser qu’un système de vertu morale naîtrait de la lutte brutale pour la survie et la reproduction.

Mais qu’en est-il de la science ? La science pourrait-elle nous aider à découvrir les lois morales du « bien » et du « mal » ?

La science a permis à l’humanité de découvrir de nombreuses lois de la nature elle-même, et une grande partie de ce que nous apprécions dans le monde moderne a été construite sur la base de ces découvertes ! Nous avons les lois de la physique et de la chimie. La science nous a permis de sonder les endroits les plus profonds de l’Univers, ainsi que le monde infime de l’atome. La science peut-elle nous révéler au-delà des lois naturelles de ce monde – ce qui est et ce qui n’est pas ? La science peut-elle nous révéler les lois morales de la vie – ce qui devrait se faire et ce qui ne devrait pas se faire ? La science peut-elle nous dire ce qui est moralement bon et mauvais – bien et mal ?

C’est ce que pense le célèbre athée et neuroscientifique Sam Harris.

Dans son livre Le paysage moral : Comment la science peut-elle déterminer les valeurs humaines, Harris affirme que les valeurs morales peuvent être découvertes par la science, sans qu’il soit nécessaire de recourir à Dieu ou à la religion :

« Le sens, les valeurs, la moralité et la bonne vie doivent se rapporter à des faits concernant le bien-être des créatures conscientes – et, dans notre cas, doivent légalement dépendre des événements du monde et des états du cerveau humain […] Je soutiens que la science peut, en principe, nous aider à comprendre ce que nous devrions vouloir faire – et, par conséquent, ce que les autres personnes devraient vouloir faire, afin de vivre la meilleure vie possible » (The Moral Landscape, Sam Harris, pages 6, 28, 2010).

Harris affirme que la science nous aide à comprendre ce qui peut aider les créatures conscientes à s’épanouir, être en bonne santé et productives – dans une certaine mesure, c’est vrai. Tout comme la science peut nous aider à fabriquer des aliments les plus sains pour nos animaux de compagnie, elle peut nous aider à examiner les effets de nos divers choix sur nos vies et celles des autres.

Mais elle ne peut pas nous dire pourquoi nous devrions nous préoccuper, ni pourquoi nous devrions nous sentir obligés de faire quoi que ce soit. La science peut explorer et examiner l’impact de mes choix sur mon prochain, mais elle ne peut pas me dire pourquoi je devrais me soucier de prime abord de mon prochain.

En fait, la science ne peut même pas me dire pourquoi je devrais plus m’occuper de mon prochain que je ne m’occupe de mon chien ou de mon chat. Pourquoi le bénéfice de l’humanité serait un « bien moral » ? Pourquoi devrais-je moralement rechercher le bénéfice de l’humanité par rapport au bénéfice de toute autre espèce – chimpanzés, zèbres ou, même des cafards ? De nombreux scientifiques, comme l’homologue athée de Harris, Richard Dawkins, ont soutenu que les humains n’ont aucune priorité ou valeur morale par rapport aux animaux, comme les grands singes.

Mais nous savons qu’il y a des différences, n’est-ce pas ? Y compris une différence morale… Certains chimpanzés tuent et mangent leurs petits, et nous sommes tous d’accord pour dire que ce serait un scandale pour un être humain de le faire. Mais pourquoi ? Qu’est-ce qui en ferait un mal ? La science ne peut pas nous le dire. Parce que la science est limitée à nous expliquer seulement les faits naturels – ce qui est et ce qui n’est pas un fait naturel – et elle ne peut pas accéder aux faits moraux à ce qui devrait et ce qui ne devrait pas se faire.

Les faits de l’Histoire relatent les terribles expériences scientifiques que le régime nazi réalisa sur des Juifs captifs au sein des camps de concentration. Pourtant, la science est impuissante à vous dire pourquoi de telles expériences constituent des abominations. Après tout, selon de nombreux scientifiques, nous ne sommes qu’une espèce animale de plus. Et si ses expériences devaient finalement profiter à l’humanité dans son ensemble, alors, hé, qui peut dire qu’ils avaient tort ?

Et c’est là le problème : la science ne peut pas nous le dire. Pourtant, heureusement, la plupart d’entre nous comprennent que ces expériences horribles étaient, en effet, condamnables, peu importe ce qu’elles auraient pu nous apprendre !

Non, la « science » n’est pas la réponse à notre question : « Qui décide de ce qui est bien ou mal ? »

Mais nous avons quand même besoin d’une réponse ! Après tout, si la science ne peut pas nous dire pourquoi les expériences des camps de concentration nazis étaient un mal, quelque chose d’autre doit sûrement le faire, car nous savons qu’elles l’étaient – tout comme nous savons que des actes tels que le viol et le meurtre sont mauvais. Alors, qui décide qu’ils sont immoraux ?

Une réponse de plus en plus courante à cette question est : la société. En d’autres termes, on nous dit que nous nous accordons, en tant que société civilisée, sur des choses telles que le viol, le meurtre, les tortures sur des êtres humains emprisonnés sont « mauvaises », et que c’est la société, en tant qu’ensemble collectif, qui détermine ce qui est bien et mal.

Le bien et le mal est-il le résultat d’un simple consensus social ?

Selon cette idée, des actes tels que le viol, le meurtre, la traite des êtres humains ou l’esclavage sont mauvais parce que la société les rejette et les déclare « immoraux ». Ils enfreignent le concept que la société se construit de ce qui est juste et bon, et donc – selon cette théorie, en tout cas – c’est la société qui les déclare mauvais et immoraux. Aux yeux de ceux qui croient en cette idée, la société devient alors l’ultime autorité morale.

Ils déclarent que la société décide collectivement que le viol est mal et que nous ne voulons pas que les gens s’entretuent, alors nous adoptons des lois pour rendre ces choses illégales et emprisonner ou exécuter ceux qui les commettent.

Tout cela semble très démocratique, n’est-ce pas ? Et, franchement, cela a un certain attrait pour notre nature humaine charnelle. Cela implique que nous ne sommes pas responsables devant un quelconque Être divin, comme Dieu – que nous ne sommes responsables que devant nous-mêmes. Et depuis la création de l’humanité, c’est ce que les humains ont recherché : la liberté de définir par eux-mêmes ce qui est bien et ce qui est mal.

Dans Genèse 2, on nous dit que Dieu a créé le premier être humain et l’a placé dans le jardin d’Éden avec des instructions très précises :

« L’Éternel Dieu donna cet ordre à l’homme : Tu pourras manger de tous les arbres du jardin ; mais tu ne mangeras pas de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras certainement » (Genèse 2 :16-17).

Dieu dit à l’humanité ce qui était bien – ne pas manger de cet arbre – et ce qui était mal – manger de cet arbre. Mais Adam et Ève ont décidé d’ignorer les instructions de Dieu et de manger de l’arbre de la connaissance du bien et du mal – c’est-à-dire, de choisir de décider par eux-mêmes ce qui est bien et ce qui est mal. Depuis plusieurs milliers d’années, nous avons tous répété le choix d’Adam et Ève à notre manière, individuellement.

Le concept de la société comme décideur du bien et du mal illustre ce mode de pensée. Nous, le peuple, décidons de ce qui est bien et mal, et nous utilisons nos gouvernements pour faire respecter notre moralité collective.

Pourtant, une telle approche est pleine de contradictions et produit des conséquences vraiment horribles. Prenons par exemple les horreurs de l’esclavage dans le sud-américain d’avant la guerre civile. Nous reconnaissons aujourd’hui universellement que l’esclavage était une tache morale dans l’histoire américaine. Mais si c’est la société qui détermine ce qui est « bien » et « mal », alors l’esclavage était censé être moral dans les années 1700 et 1800 parce que la société l’approuvait, mais il est maintenant immoral parce que la société ne l’approuve pas ? C’est un non-sens total.

Considérez également la Shoah de la Seconde Guerre mondiale – l’un des plus grands génocides de l’Histoire, au cours de laquelle des millions d’êtres humains ont été exterminés systématiquement comme des animaux. L’Holocauste était-il en quelque sorte un bien moral dans l’Allemagne nazie ? Mais est-il à présent un mal abominable parce que les nazis ont perdu ? Serait-il resté un bien moral si l’Allemagne avait gagné la guerre ? La moralité change-t-elle en fonction de celui qui gagne et qui dirigera la société ?

Bien sûr que non ! L’esclavage dans le Sud des États-Unis était immoral, et l’Holocauste était un grand méfait, et peu importe que les sociétés de ces nations aient été d’accord ou non à l’époque !

Aujourd’hui encore, il existe dans le monde des sociétés qui tolèrent de contraindre les femmes et les enfants à la prostitution et à la servitude sexuelle – et pourtant elles sanctionnent moralement le viol et le meurtre.

Et pourtant, nous savons que ces sociétés ont tort ! Le viol est injuste ! Le meurtre est injuste ! Et ne pas protéger les femmes et les enfants des abus sexuels, est injuste !

Nous savons que ces choses sont vraies, sans tenir compte indépendamment de ce que les sociétés pourraient approuver dans leurs propres pays.

Le fait est que les sociétés changent au fil du temps, et même à un moment donné, les sociétés diffèrent d’une localité à l’autre. Ce qui est considéré comme « mauvais » et « immoral » par une société à un endroit ou à un moment donné peut être considéré comme « bon » et « vertueux » dans un autre.

Mais cela signifie-t-il que ce qui est moralement bon ou mauvais varie au cours du temps ou selon l’endroit où vous vous trouvez ? Le viol, le meurtre, le vol ou la torture de personnes faibles et sans défense peuvent-ils jamais être considérés comme « bon » dans n’importe quelle société et à n’importe quelle époque ? Ne devrions-nous jamais accepter l’Holocauste, les champs d’extermination des Khmers rouges ou l’esclavage d’avant la guerre de Sécession aux États-Unis comme autre chose que des crimes contre l’humanité, peu importe les décisions de leurs gouvernements ou de leurs sociétés – peu importe la façon dont notre propre société pourrait changer à l’avenir ?

Bien sûr que non. Nous ne déterminons pas les normes du « bien » et du « mal » en fonction des modes de la société. Au contraire, nous jugeons les sociétés en fonction de ces normes. Les sociétés et les cultures changent, mais ce qui est bien ou mal ne change jamais.

Par exemple, c’est ainsi que l’esclavage fut aboli dans la civilisation occidentale : Des hommes tels que William Wilberforce, au début du 19ème siècle, ont comparé les pratiques de la société aux principes moraux éternels de la Bible et ont considéré la traite des esclaves comme le terrible crime qu’il était réellement.

Non, la société n’est pas l’autorité finale de ce qui est bien ou mal. Nous allons révéler cette autorité ultime et indéniable dans un instant.

Mais d’abord, prenons un moment pour vous donner l’occasion de demander la brochure gratuite d’aujourd’hui. La plupart des gens n’ont aucune idée de la façon dont Jésus-Christ se concentra sur les Dix Commandements lors de Son ministère en nous enseignant à les observer. C’est le Christ Lui-même qui dit : « Si tu veux entrer dans la vie, observe les commandements » (Matthieu 19 :17).

Les lois divines définissent la vérité morale suprême

La seule réponse à la question « Qui décide de ce qui est bien ou mal ? », c’est le Dieu éternel de la création qui le décide ! Son caractère même est moralement pur et bon et Ses commandements reflètent ce caractère parfait !

L’apôtre Paul, parlant des commandements et de la loi divine, dit que « la loi donc est sainte, et le commandement est saint, juste et bon » (Romains 7 :12).

Les commandements de Dieu découlent de Son caractère parfait et de Sa bonté. Il nous montre ce qui est juste et bon. Comme le roi David l’a écrit dans Psaume 25 : « L’Éternel est bon et droit : C’est pourquoi il montre aux pécheurs la voie » (Psaume 25 :8).

C’est pourquoi nous avons un certain sens naturel, limité, du bien et du mal que l’on retrouve dans les cultures du monde entier… Non pas à cause de l’évolution, mais à cause de notre Créateur. Paul dit dans Romains 2 :14-15, que dans une certaine mesure, les êtres humains ont un sens naturel du bien et du mal, grâce à leur Créateur. Mais ce sentiment naturel n’est pas absolu.

Pour comprendre l’ensemble du bien et du mal, il faut avoir une relation avec notre Créateur – Lui permettre de nous instruire et laisser Jésus-Christ nous guider.

La Bible prophétise un temps où le monde entier cherchera la connaissance de Dieu, pour comprendre ce qui est bon et ce qui est mauvais. Dans Michée 4 :2, nous lisons une de ces prophéties :

« Des nations s’y rendront en foule, et diront : Venez, et montons à la montagne de l’Éternel, à la maison du Dieu de Jacob, afin qu’il nous enseigne ses voies, et que nous marchions dans ses sentiers. Car de Sion sortira la loi, et de Jérusalem la parole de l’Éternel » (Michée 4 :2).

Ce temps viendra avec le retour de Jésus-Christ. Mais vous et moi n’avons pas besoin d’attendre jusque-là. Nous pouvons commencer à apprendre le discernement divin entre le bien et le mal et le mettre en pratique dans nos vies dès maintenant si nous laissons Dieu nous apprendre ce discernement.


Le gouvernement écossais compromet l’autorité parentale



Le Parti national écossais a récemment publié des directives demandant aux enseignants, à la police et aux travailleurs sociaux de respecter la vie privée des enfants dès l’âge de 13 ans en n’informant pas les parents des relations sexuelles de leurs enfants (Telegraph, 20 février 2022). La raison d’être de ces directives repose sur la confidentialité.

Pages