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Jérusalem est la ville la plus importante du monde. La Bible montre que la contrée environnante – le Moyen-Orient – finira par exploser dans une guerre mondiale.
Savez-vous ce que la Bible enseigne à propos des événements mondiaux, qui culmineront dans cette région aux temps de la fin ? La réponse est surprenante !
La prophétie des temps de la fin se concentre sur les événements dramatiques au Moyen-Orient, mais pouvez-vous reconnaître les signes menant au retour de Jésus-Christ ? Depuis des décennies, le Moyen-Orient est en constante ébullition. Parmi ceux qui suivent les actualités mondiales, nombreux sont ceux qui se demandent ce que nous réserve l’avenir. Pourtant, rares sont ceux qui réalisent que la prophétie biblique explique à l’avance les événements qui secoueront la Terre et conduiront à l’intensification des conflits et à l’aggravation des catastrophes dans cette région, jusqu’à cette Troisième Guerre mondiale, puis au retour du Christ !
La Bible insiste sur les événements des temps de la fin, juste avant le retour de Jésus-Christ. À l’approche de Son retour, les événements du Moyen-Orient auront un impact sur notre vie, ainsi que sur celle de tous les habitants de notre planète. La compréhension de ces événements vous aidera à prendre des dispositions pour le bien-être de votre famille. Il vous est possible d’échapper aux désastres et à la condamnation (Luc 21 :36), qui s’abattront sur un monde belliqueux et hostile à Dieu.
Le Moyen-Orient semble être une source constante de mauvaises nouvelles. Les prophéties bibliques montrent que ces mauvaises nouvelles continueront à arriver jusqu’au retour de Jésus-Christ. Mais une fois que « l’Harmaguédon » du Moyen-Orient sera passé, une époque de bonnes nouvelles s’ensuivra. Jérusalem sera alors à la hauteur de son nom, « Cité de la paix ». Une paix et une prospérité millénaires seront instaurées sous le gouvernement du Messie. En tant que Roi des rois, Jésus-Christ gouvernera la Terre dans la justice et la droiture à partir de Jérusalem, et toutes les nations apprendront un nouveau mode de vie et le chemin de la paix.
Mais, au préalable, le Moyen-Orient devra passer par des temps difficiles.
Tout au long de l’Histoire, la nature humaine a considéré la guerre comme l’arbitre final pour résoudre les conflits. L’apôtre Paul fit cette déclaration intéressante : « Ils ne connaissent pas le chemin de la paix ; la crainte de Dieu n’est pas devant leurs yeux » (Romains 3 :17-18). Plus d’un million de gens sont morts dans le conflit irano-irakien de 1980 à 1988. Des milliers d’autres sont morts au cours de la guerre du Golfe, durant l’opération « Tempête du désert », en 1990-1991. À peine plus d’une décennie plus tard, les États-Unis se sont empêtrés financièrement et militairement dans un autre conflit en Irak, ce qui a soulevé des questions sur les motivations militaires et politiques de l’action américaine et a entraîné des milliers de morts supplémentaires ainsi qu’une grave perte de prestige international pour la nation. Puis le « Printemps arabe » a déclenché des émeutes, des rébellions, du terrorisme et des guerres, de l’Égypte à la Syrie, en passant par l’Irak. En 2015, les Nations Unies ont estimé que plus de 220.000 Syriens étaient morts dans le conflit syrien. Les atrocités commises par al-Qaïda et l’État islamique (ÉI) ont embrasé de vastes régions du Moyen-Orient, ÉI tentant de créer un califat islamique.
Y aura-t-il d’autres conflits au Moyen-Orient ? Malheureusement, oui ! La Bible révèle qu’il y aura encore d’autres guerres locales en cet endroit, et que cela conduira à ce qui est couramment appelé « Harmaguédon ». Jérusalem sera le point convergent de ces conflits.
Depuis que l’État moderne d’Israël a été établi, les Arabes et les Israéliens ont pratiquement été constamment en guerre. La paix a souvent été proclamée dans la région mais n’a jamais été réalisée. Plus de vingt-cinq ans après que le président égyptien Anouar el-Sadate eut donné cet espoir au monde, en se rendant en Israël pour offrir la paix, le processus qu’il espérait encourager fut mis en veille, et même stoppé. À présent, il reste peu d’espoir que la paix s’installe au sein des nations du Moyen-Orient.
La Bible révèle que ce conflit millénaire débouchera sur une solution pacifique dans un proche avenir. Mais avant cela, beaucoup de sang continuera à couler et l’humanité devra traverser une époque de guerre et de souffrance d’une intensité inouïe.
La compréhension des prophéties bibliques concernant le Moyen-Orient peut nous apporter l’espérance et le réconfort, alors même que la crise actuelle ne cesse d’empirer. La Bible est remplie d’informations qui peuvent nous aider à comprendre le conflit actuel du Moyen-Orient, à la lumière du plan divin relatif aux événements mondiaux des temps de la fin. Elle explique beaucoup de détails inconnus des politiciens et de ceux qui gouvernent le monde. Comme nous allons le voir, elle révèle pourquoi l’ancienne rivalité entre les petits-fils d’Abraham, Jacob et Ésaü, joue actuellement un rôle dans le conflit du Moyen-Orient. Les Écritures démentent également les nombreux enseignements populaires erronés concernant le rôle de la Russie dans les prophéties des temps de la fin. Elles font un tour d’horizon des principaux acteurs qui seront concernés aux temps de la fin – dont la « bête », le faux prophète et le roi du septentrion – dans la phase finale de la Troisième Guerre mondiale, dont nous parlerons plus en détail à la fin de cette brochure.
Les prophéties bibliques révèlent d’avance beaucoup de faits et de détails importants, qui peuvent nous aider à nous préparer à traverser les temps dangereux qui s’annoncent. Jésus-Christ nous a donné le commandement de « veiller et prier », tandis que les événements de la fin se précisent (Marc 13 :33). La Bible révèle le rôle vital de Jérusalem – une ville au passé remarquable et au futur encore plus étonnant – qui est au centre de nombreuses prophéties et d’événements des temps de la fin.
Jérusalem (al-Quds en arabe, signifiant « ville sainte ») est sacrée pour les trois religions monothéistes majeures : le christianisme, le judaïsme et l’islam. Elle fut, en conséquence, un centre de conflits à travers les siècles.
Conquise par les Romains avant la naissance du Christ, Jérusalem était sous domination byzantine lorsqu’elle tomba devant les armées musulmanes, conduites par le calife Omar, en 638. En 1071, les Turcs seldjoukides prirent le contrôle de Jérusalem et, en barrant la route aux pèlerins occidentaux, ils fournirent le motif de la première croisade. Cette croisade mit Jérusalem sous contrôle occidental au sein du « royaume latin de Jérusalem », qui tint la ville de 1099 à 1187, jusqu’à la reconquête islamique par Saladin. Les croisades suivantes replacèrent Jérusalem sous contrôle occidental de 1229 à 1239 et de 1243 à 1244, puis elle fut mise à sac par les Tartares. En 1247, la ville tomba sous les Mamelouks égyptiens, qui la contrôlèrent jusqu’en 1517, lorsque le sultan ottoman Selim 1er conquit la cité. Jérusalem resta sous domination ottomane durant près de quatre siècles. En 1917, au cours de la Première Guerre mondiale, le général Allenby et l’armée britannique vainquirent les Turcs ottomans et entrèrent dans la ville. En novembre de cette même année, le gouvernement britannique rédigea la déclaration Balfour, qui consignait ses intentions d’établir un foyer national pour le peuple juif en Palestine, tout en notifiant que « rien ne sera fait qui puisse porter atteinte […] aux droits civils et religieux des collectivités non-juives existant en Palestine ».1
En 1947, les Nations Unies découpèrent Jérusalem, et la ville fut partagée entre les Juifs et les Arabes. En mai 1948, le Premier ministre David Ben Gourion déclara l’indépendance de l’État d’Israël, qui parvint à se défendre contre la Ligue arabe. Durant la guerre des Six Jours en 1967, Israël prit possession de l’intégralité de la ville de Jérusalem qui, pour la première fois depuis sa destruction par les Romains, en l’an 70, fut administrée par les autorités juives.
L’avenir du monde est étroitement lié à l’avenir de cette ville. Pour les Juifs, Jérusalem est la ville des grands prophètes et était la capitale commune du royaume unifié d’Israël sous le roi David, ainsi que sous son fils Salomon. Le premier et le second temple furent le centre du culte jusqu’à la destruction de la ville par les Romains, en 70 apr. J.-C. Jérusalem est également la troisième ville sainte de l’islam, après la Mecque et Médine. Achevée en 691 apr. J.-C., la mosquée d’Omar – appelée également le « dôme du Rocher » – surplombe aujourd’hui le mont du Temple. Le terme arabe pour désigner cet emplacement saint est « al-Haram as-Sharif », ce qui veut dire « le noble Sanctuaire ». Les musulmans croient que c’est l’endroit où Abraham offrit en sacrifice son fils Ismaël – et non Isaac, comme le rapporte la Bible – et d’où Mahomet serait monté au ciel. Les chrétiens révèrent cette ville, car ce fut là que leur Sauveur enseigna dans le temple et qu’Il fut crucifié. Les chrétiens croient que Jésus reviendra y établir Son Royaume et qu’Il fera de Jérusalem la capitale du monde.
Le mont du Temple est le point de mire des musulmans et des juifs, qui se querellent au Moyen-Orient depuis plus de mille trois cents ans, depuis qu’un marchand arabe nommé Mahomet, vivant à mille trois cents kilomètres au sud-est de Jérusalem, fonda l’islam. Le dôme du Rocher islamique a été édifié sur l’emplacement du temple de Salomon. Les Juifs n’ont pas le droit de prier sur le mont, aussi se contentent-ils de s’approcher du mur occidental – celui qu’on appelle le « mur des Lamentations » – au pied du mont. Les Juifs languissent de pouvoir un jour accéder au mont du Temple pour y célébrer leur religion.
Le 13 septembre 1993, de grands espoirs de paix naquirent à l’occasion de la signature conjointe d’Israël et de l’Organisation de libération de la Palestine, d’une « Déclaration de principes », à Washington, la capitale américaine. Les observateurs étaient si confiants de la tournure des événements que le Prix Nobel de la paix fut décerné conjointement au chef palestinien Yasser Arafat, au ministre des Affaires étrangères israélien Shimon Peres et au Premier ministre israélien Yitzhak Rabin.
En mai 1994, Israël et les Palestiniens signèrent un accord provisoire qui permettait l’accès à une autonomie palestinienne de la rive occidentale et de la bande de Gaza. Cependant, le processus de paix vola en éclats en novembre 1995, lorsqu’un extrémiste israélien assassina le Premier ministre Yitzhak Rabin. Juste une semaine avant sa mort, Rabin avait dit aux journalistes qu’il avait l’intention d’entamer des négociations avec la Syrie.
La mort de Rabin mit un terme au processus de paix. Malgré tout, il sembla que les Israéliens et les Palestiniens négociaient encore la paix. En octobre 1998, furent signés les Accords de Wye Plantation, en vue de réactiver l’accord provisoire de 1995, l’objectif étant d’atteindre une résolution finale du conflit israélo-palestinien en mai 1999. Mais aucune solution ne fut trouvée. Le sommet de Camp David, en juillet 2000, organisé par le président américain Bill Clinton, échoua dans sa tentative d’accord de paix définitif – à cause du constat amer que, ni les Israéliens, ni les Palestiniens revendiquant l’exclusivité de Jérusalem en tant que capitale légitime, n’étaient disposés à céder une partie du contrôle de cette ville à l’autre camp.
En septembre 2000, quelques mois avant son élection en tant que Premier ministre, Ariel Sharon fit une visite au mont du Temple, ce qui provoqua de vives protestations du côté palestinien. Tandis que des violences éclatèrent, des centaines de Palestiniens et des dizaines d’Israéliens furent tués ou blessés. Ce furent les pires violences que la région ait connues depuis les quatre années précédentes. Les efforts américains pour réconcilier les deux camps furent un échec. Lorsque Sharon, acteur clé de nombreuses opérations militaires menées par les Israéliens durant de nombreuses années, devint Premier ministre, beaucoup d’Arabes jurèrent d’intensifier leur lutte contre l’État d’Israël. Le conflit religieux qui fut allumé à Jérusalem remit le feu à l’intifada (équivalent en langue arabe du mot “insurrection”), et propagea les violences dans la région.
Depuis 2001, en Cisjordanie, des kamikazes ont souvent attaqué les Israéliens, qui ont répondu en retour par la force militaire, et malgré des périodes occasionnelles de calme relatif, les cycles de violence continuent de s’intensifier. En mars 2002, l’administration du président George W. Bush a fait adopter la résolution 1397, dans laquelle le Conseil de sécurité des Nations Unies exigeait la fin des violences israélo-palestiniennes et, pour la première fois, appelait à une solution du conflit fondée sur la coexistence de deux États.
Mais l’espoir d’une paix durable s’est avéré de courte durée et, quelques années plus tard, l’exaspération israélienne s’est exprimée dans une lettre adressée en 2004 par Ariel Sharon, alors Premier ministre, au président Bush, qui concluait qu’il « n’existe pas de partenaire palestinien avec lequel on puisse avancer pacifiquement vers un règlement ». Malgré la frustration et le manque de confiance de M. Sharon dans le soi-disant processus de paix, il a retiré en 2005 toutes les forces de sécurité israéliennes de la bande de Gaza et a démantelé toutes les colonies.
Quelques années plus tard, un sondage Gallup de 2013 a révélé que 70% des Palestiniens de Cisjordanie étaient favorables à une solution à deux États avec une Jérusalem divisée (une idée d’une importance biblique qui sera examinée plus loin). Cependant, un sondage du journal Haaretz de 2014 a montré que seulement 35% des Israéliens étaient d’accord avec l’idée de céder le contrôle de la moitié de Jérusalem aux Palestiniens.
Pendant la majeure partie de l’année 2013 et le premier semestre 2014, le Hamas n’a pas tiré de roquettes sur Israël, et le Premier ministre Netanyahou a noté en mars 2014 que, dans l’ensemble, les tirs de roquettes en direction d’Israël étaient « les plus faibles depuis dix ans ». Mais les tensions, les jets de pierres et certains tirs de roquettes se sont poursuivis. Rapidement, les pourparlers de paix se sont enlisés et Mahmoud Abbas, président de l’Autorité palestinienne, a conclu une alliance avec le Hamas, ce qui a conduit à l’effondrement total des négociations de paix. La situation s’est rapidement détériorée, culminant avec l’enlèvement et le meurtre de trois adolescents israéliens en juin 2014, suivis d’un mois de bombardements incessants de missiles depuis Gaza sur Israël. En juillet 2014, Israël a lancé une puissante opération militaire dans la bande de Gaza gouvernée par le Hamas et, après sept semaines d’intenses bombardements israéliens, de contre-attaques de roquettes palestiniennes et de combats au sol, près de 17.000 maisons ont été détruites et près de 2500 personnes ont été tuées.
La colonisation de la Cisjordanie se poursuit et, selon le journal The New York Times, « la plupart des pays du monde considèrent que la colonisation de la Cisjordanie occupée par Israël constitue une violation du droit international. » Les Palestiniens ont l’intention de créer un État sur les terres qu’Israël a confisquées à la Jordanie lors de la guerre de 1967. L’administration Obama a qualifié les colonies « d’illégitimes ».2
En outre, l’Associated Press a rapporté que « plus de 350.000 Israéliens vivent aujourd’hui en Cisjordanie et 200.000 autres à Jérusalem-Est. Les Palestiniens veulent que les deux zones – capturées par Israël lors de la guerre de 1967 au Moyen-Orient – soient incluses dans leur futur État. »3
Qu’il s’agisse de la lutte permanente entre les Palestiniens et Israël, ou de la menace grandissante de l’État islamique et des conséquences du « Printemps arabe », la perception qu’a l’Occident de la violence au Moyen-Orient et de sa relation avec le terrorisme mondial a été bouleversée à jamais le 11 septembre 2001. Ce jour-là, des terroristes ont détourné quatre avions qu’ils ont utilisés comme des missiles, détruisant les tours jumelles du World Trade Center à New York et endommageant le Pentagone à Washington.
Le 20 septembre 2001, le président américain George W. Bush, s’exprimant devant une session conjointe du Congrès, a déclaré la guerre au terrorisme international. Une coalition dirigée par les États-Unis s’est jointe aux milices afghanes pour détruire et expulser les forces d’al-Qaïda. Le gouvernement taliban d’Afghanistan a été renversé et l’attention du monde s’est rapidement tournée vers l’Irak. Saddam Hussein, accusé depuis des années de fabriquer des armes de destruction massive, a été vaincu dans une guerre dont la rapidité en a surpris plus d’un. Mais « gagner la paix » s’est avéré être un défi bien plus grand, car les États-Unis restent embourbés dans une lutte contre le terrorisme qui, selon les analystes du ministère de la Défense, pourrait durer de nombreuses années. Malgré tout, le terrorisme régional se poursuit et les agences américaines se préparent à de futures attaques d’al-Qaïda et d’autres cellules terroristes.
L’Occident a ensuite été choqué, et la perception de nombreuses personnes a été durcie, par l’agression brutale de l’État islamique et ses guerres en Syrie et en Irak, ses décapitations, et même ses otages brûlés vifs. Les Occidentaux ont également été choqués par l’augmentation du nombre d’extrémistes musulmans, dont beaucoup sont liés à l’ÉI ou à al-Qaïda. Ces attaques se sont produites dans divers endroits, mais la plus choquante à ce jour a peut-être été l’attaque de janvier 2015 contre les bureaux de Charlie Hebdo à Paris, en France, marquant les « pires remous terroristes en France depuis la guerre d’Algérie de 1954-1962 ».4
Comme l’a rapporté le Wall Street Journal, bien que les frappes aériennes menées par les États-Unis et leurs alliés aient mis les troupes de l’État islamique sur la défensive dans certaines régions en 2015, la Syrie et de grandes parties de l’Irak restent des refuges et des terrains de recrutement pour les terroristes islamiques, et « l’administration Obama s’est demandé si les États-Unis devraient adopter des idées plus agressives pour contenir les forces de l’État islamique ».5 La plupart des musulmans ne se considèrent pas comme des terroristes et ne soutiennent pas la terreur perpétrée par l’ÉI ou al-Qaïda. Il y a plus de 1,6 milliard de musulmans dans le monde, dont un quart à un tiers vivant au Moyen-Orient. Pourtant, alors que la grande majorité des musulmans se considèrent comme des personnes pacifiques, leur religion a été utilisée comme un point de ralliement par un petit nombre d’extrémistes qui souhaitent déstabiliser des nations pour atteindre leurs objectifs.
L’instabilité caractérise ce début de 21ème siècle. Aujourd’hui, les États-Unis semblent vouloir prendre la tête d’une alliance destinée à combattre les États terroristes que le président George W. Bush appelle « l’axe du mal », dont font partie deux nations du Moyen-Orient – l’Iran et l’Irak – mais qui s’est maintenant étendu pour inclure d’autres acteurs puissants et des organisations terroristes telles que l’ÉI.
Ainsi, non seulement les États-Unis et l’Occident sont confrontés à un Moyen-Orient de plus en plus instable, mais ces nations musulmanes et ces organisations terroristes supranationales s’étendent déjà au-delà de la région. Le Pakistan et l’Inde, au même titre qu’Israël, possèdent l’arme nucléaire. D’autres pays sont fortement suspectés d’être capables de la produire. Dans le contexte instable actuel, beaucoup d’experts considèrent qu’une guerre nucléaire serait possible – et même probable. Si une guerre totale éclatait au Moyen-Orient, serait-il possible qu’à l’avenir, des missiles occasionnent une destruction nucléaire, biologique et chimique d’Israël et des nations environnantes ? La Terre sainte pourrait-elle devenir le point de convergence d’une nouvelle guerre mondiale ?
Beaucoup d’observateurs pensent qu’il est insensé, et même impossible, de prédire l’avenir. Cependant, Dieu nous a donné des prophéties dans la Bible, et elles peuvent nous aider à comprendre les choses qui se dérouleront à l’intérieur et autour de Jérusalem, à l’époque de la fin. Que dit la Bible à ce sujet ? « Voici, le jour de l’Éternel arrive, et tes dépouilles seront partagées au milieu de toi. Je rassemblerai toutes les nations pour qu’elles attaquent Jérusalem ; la ville sera prise, les maisons seront pillées, et les femmes violées ; la moitié de la ville ira en captivité, mais le reste du peuple ne sera pas exterminé de la ville » (Zacharie 14 :1-2).
« Toutes les nations » seront impliquées dans ce conflit des temps de la fin, connus sous le nom de Jour de l’Éternel ou du Seigneur – l’année qui précédera exactement le retour prophétisé du Christ. Mais quels seront les événements majeurs prophétisés qui conduiront à cette bataille à Jérusalem ? « Car alors, la détresse sera si grande qu’il n’y en a point eu de pareille depuis le commencement du monde jusqu’à présent, et qu’il n’y en aura jamais. Et, si ces jours n’étaient abrégés, personne ne serait sauvé ; mais, à cause des élus, ces jours seront abrégés » (Matthieu 24 :21-22).
Le livre de l’Apocalypse – ou de la Révélation – révèle les événements dramatiques des temps de la fin qui précéderont le glorieux retour de Jésus-Christ. Apocalypse 6 décrit les événements qui conduiront au Jour du Seigneur. Les hommes verront des bouleversements dramatiques et effrayants se dérouler dans les cieux. Apocalypse 6 :12-14 dit que ces « signes célestes » constitueront le « sixième sceau ». Jésus a déclaré : « Aussitôt après ces jours de détresse, le soleil s’obscurcira, la lune ne donnera plus sa lumière, les étoiles tomberont du ciel, et les puissances des cieux seront ébranlées » (Matthieu 24 :29). Ces signes célestes précèdent le Jour de l’Éternel (Joël 2 :30-31), l’année du jugement de Dieu sur les nations. Ensuite, après cela, le Messie, Jésus, gouvernera toutes les nations de la Terre (Apocalypse 11 :15).
Quel sera le rôle de Jérusalem dans ce Royaume à venir ? Cette ville sera-t-elle la future capitale du monde ? Se pourrait-il que cela arrive au cours de votre vie ? Les Écritures nous annoncent une fantastique nouvelle encourageante : « Prophétie d’Ésaïe, fils d’Amots, sur Juda et Jérusalem. Il arrivera, dans la suite des temps, que la montagne de la maison de l’Éternel sera fondée sur le sommet des montagnes, qu’elle s’élèvera par-dessus les collines, et que toutes les nations y afflueront » (Ésaïe 2 :1-2).
En langage biblique, les montagnes symbolisent des royaumes ou des gouvernements (cf. Jérémie 51 :24-25). Ésaïe déclare formellement que le Royaume de Dieu sera établi à Jérusalem et que « toutes les nations y afflueront ». Ce gouvernement ne sera pas remis aux mains d’êtres humains égoïstes. Parce qu’elle a rejeté la façon de gouverner et l’autorité de Dieu pour mener ses propres affaires, l’humanité ne connaît pas le chemin de la paix.
Le gouvernement divin sur Terre sera administré à partir de Jérusalem, la future capitale du monde. C’est ce que confirme Zacharie, en nous décrivant une scène de vie, telle qu’elle sera à l’avenir : « Ainsi parle l’Éternel : Je retourne à Sion, et je veux habiter au milieu de Jérusalem. Jérusalem sera appelée ville fidèle, et la montagne de l’Éternel des armées montagne sainte. Ainsi parle l’Éternel des armées : Des vieillards et des femmes âgées s’assiéront encore dans les rues de Jérusalem, chacun le bâton à la main, à cause du grand nombre de leurs jours. Les rues de la ville seront remplies de jeunes garçons et de jeunes filles, jouant dans les rues » (Zacharie 8 :3-5).
Cependant, de nos jours, les rues de Jérusalem sont pleines de gens qui se regardent en ennemis, qui partagent un héritage et une histoire riches – mais qui ont également en commun des siècles chargés de conflits.
Pour comprendre le conflit actuel au Moyen-Orient, il nous faut comprendre l’histoire des protagonistes de ce conflit – les Juifs et les Arabes. Souvent, les historiens font mention de relations « familiales » entre ces deux peuples, certains d’entre eux les qualifient même de « cousins » parce que leurs racines remontent au grand patriarche Abraham.
Le judaïsme, le christianisme et l’islam respectent communément Abraham en tant que patriarche commun. En le qualifiant de « superstar de la religion », un article du magazine Time pose la question suivante : « Abraham changea le cours de l’histoire en adhérant à la croyance d’un Dieu unique, et il est considéré comme un saint par les musulmans, les juifs et les chrétiens. Ce héros biblique commun pourrait-il aider à la guérison du monde ? »6
La réponse est négative quant à notre époque ! Mais Abraham – en tant qu’héritier du monde comme les autres saints dans le Royaume de Dieu, sous Jésus-Christ, dans le monde de demain – participera à l’enseignement de la voie qui mène à la paix, lorsque toutes les nations se rendront à Jérusalem (voir Ésaïe 2 :2-4).
Au 19ème siècle av. J.-C., le Dieu créateur commença à œuvrer avec Abraham (précédemment appelé “Abram”). Dieu testa à maintes reprises sa foi, en lui promettant même un fils, malgré un âge fort avancé – une promesse dont l’accomplissement semblait tarder. Sara, la femme d’Abram, ne pouvant pas enfanter, encouragea son mari à avoir un enfant avec Agar, sa servante égyptienne. Lorsqu’il eut quatre-vingt-six ans, Abram eut un fils avec Agar et il l’appela Ismaël (Genèse 16 :15-16). La majorité des Arabes d’aujourd’hui sont de la descendance d’Ismaël et d’Abraham.
Quand il eut quatre-vingt-dix-neuf ans, Dieu établit une alliance avec lui, pour qu’il devienne le « père de beaucoup de nations ». Ensuite, Dieu changea le nom d’Abram en Abraham, qui signifie « père d’une multitude ». Dieu fit la promesse à Abraham et à Sara qu’ils auraient un fils du nom d’Isaac. Il dit à Abraham : « J’établirai mon alliance avec lui [Isaac] comme une alliance perpétuelle pour sa postérité après lui » (Genèse 17 :19). Juda, l’un des petits-fils d’Isaac, devait devenir l’ancêtre des Juifs, ceux-là même qui occupent, aujourd’hui, l’État moderne d’Israël.
Après la naissance d’Isaac, Sara poussa Abraham à chasser Agar et Ismaël : « Elle dit à Abraham : Chasse cette servante et son fils, car le fils de cette servante n’héritera pas avec mon fils, avec Isaac » (Genèse 21 :10). Cette requête déplut fort à Abraham, mais Dieu lui dit : « Que cela ne déplaise pas à tes yeux, à cause de l’enfant et de ta servante. Accorde à Sara tout ce qu’elle te demandera ; car c’est d’Isaac que sortira une postérité qui te sera propre. Je ferai aussi une nation du fils de ta servante ; car il est ta postérité » (Genèse 21 :12-13).
La jalousie et la rivalité entre ces deux peuples perdurent jusqu’à aujourd’hui. Il y a encore une autre dimension dont il faut tenir compte pour comprendre le conflit actuel. Il s’agit de la rivalité entre Jacob et Ésaü, les enfants jumeaux d’Isaac. Ésaü était l’aîné, et l’héritier du droit d’aînesse. Un jour, de retour d’une chasse et éprouvant une grande faim, Ésaü vendit son droit d’aînesse à Jacob pour un bol de potage. Plus tard, Jacob se fit passer pour Ésaü et trompa son père âgé afin de recevoir de lui la bénédiction réservée au détenteur du droit d’aînesse (lire à ce sujet Genèse 25 et 27). Quelle fut la réaction d’Ésaü ? « Ésaü conçut de la haine contre Jacob, à cause de la bénédiction dont son père l’avait béni ; et Ésaü disait en son cœur : Les jours du deuil de mon père vont approcher, et je tuerai Jacob, mon frère » (Genèse 27 :41).
Cette rivalité amère devait se perpétuer dans l’histoire. Ésaü est également appelé Édom (voir Genèse 36). Les Édomites contractèrent des mariages avec les Ismaélites, à commencer par Ésaü lui-même (voir Genèse 28 :9). Les descendants de ces peuples continuèrent à entretenir des conflits avec Israël. La tribu dominante d’Édom, les Amalécites, ne cessa de harceler Israël (voir Exode 17). Dieu avait dit : « Parce que la main a été levée sur le trône de l’Éternel, il y aura guerre de l’Éternel contre Amalek, de génération en génération » (Exode 17 :16).
L’un des Psaumes confirme également, historiquement et prophétiquement, qu’Édom, Ismaël et Amalek sont ligués contre Israël : « Venez, disent-ils, exterminons-les du milieu des nations, et qu’on ne se souvienne plus du nom d’Israël ! Ils se concertent tous d’un même cœur, ils font une alliance contre toi ; les tentes d’Édom et les Ismaélites, Moab et les Hagaréniens, Guebal, Ammon, Amalek, les Philistins avec les habitants de Tyr ; l’Assyrie aussi se joint à eux, elle prête son bras aux enfants de Lot » (Psaume 83 :5-9).
Quelles sont les nations qui n’ont cessé de tenter de faire disparaître le nom d’Israël ?
En juillet 1968, les dirigeants palestiniens ont signé la « Charte nationale de la Palestine », qui appelait à la destruction de l’État hébreu. En 1993, peu avant la signature de la « Déclaration de principes » avec Israël, Yasser Arafat, le porte-parole de l’OLP, signa un accord renonçant à cette revendication et accepta de changer les termes de la Charte, mais cela reste de nos jours un sujet de brûlantes disputes. En outre, comme l’indique le Psaume 83, l’Assyrie (l’Allemagne moderne) se joindra aux nations arabes dans une « confédération » des temps de la fin. Examinez une carte de l’époque biblique pour localiser les anciens sites de Moab, d’Ammon et d’Édom, nations mentionnées dans le Psaume 83 – qui sont aussi mentionnées dans les prophéties de Daniel, aux temps de la fin. Il s’agit des peuples musulmans du Moyen-Orient !
Lorsque l’on comprend cette rivalité familiale qui a commencé avec Jacob et Ésaü, cela nous donne une meilleure compréhension des conflits et des guerres perpétrés de nos jours par leurs descendants, en particulier au Moyen-Orient.
Les Écritures indiquent, avec assurance, qu’une grande puissance historique interviendra au Moyen-Orient. Historiquement, l’Empire romain de l’époque du Christ avait imposé une Pax Romana – la « paix romaine » – en Terre sainte.
Le prophète Daniel révèle qu’il y aura, une fois encore, la résurgence d’un Empire romain aux temps de la fin qui jouera un rôle crucial dans les conflits au Moyen-Orient. Daniel 2 rapporte que le roi Nebucadnetsar avait menacé de faire exécuter tous les sages de Babylone, s’ils se montraient incapables de décrire le songe qu’il avait fait et de lui en fournir l’interprétation. Le Dieu créateur utilisa le prophète Daniel pour annoncer l’ascension et la chute des grands Empires jusqu’à notre époque moderne. Voici ce que Daniel dit au roi : « Mais il y a dans les cieux un Dieu qui révèle les secrets, et qui a fait connaître au roi Nebucadnetsar ce qui arrivera dans la suite des temps » (Daniel 2 :28). Daniel dit à Nebucadnetsar que Dieu avait fait de lui un roi au-dessus des autres rois, et il décrivit la représentation qu’avait vue le roi : une grande statue qui avait une tête d’or. Daniel dit au roi : « C’est toi qui es la tête d’or » (verset 38). Le reste de la grande statue symbolisait les grands Empires qui succéderaient à Babylone.
Quels étaient ces Empires ? Tous les honnêtes érudits bibliques sont d’accord sur leur identité et leur réalisation prophétique. Daniel poursuivit la description de la statue et annonça ce qui devait arriver. La tête d’or représentait l’Empire babylonien de 625 à 539 av. J.-C.
L’Empire médo-perse de 558 à 330 av. J.-C. était représenté par la poitrine et les bras d’argent. Le ventre et les cuisses d’airain représentaient l’Empire gréco-macédonien d’Alexandre le Grand de 333 à 31 av. J.-C. Les deux jambes de fer représentaient l’Empire romain de 31 av. J.-C. à 476 apr. J.-C. Finalement, les dix orteils des deux pieds, en partie constitués de fer et d’argile mélangés, représentaient une résurgence future de l’Empire romain.
Comment savons-nous que les pieds de la statue correspondent à notre époque moderne ? Daniel dit qu’une grande pierre vint frapper les pieds de la statue et la fit s’écrouler. Il explique également ce que signifie cette pierre : « Dans le temps de ces rois, le Dieu des cieux suscitera un royaume qui ne sera jamais détruit, et qui ne passera point sous la domination d’un autre peuple ; il brisera et détruira tous ces royaumes-là, et lui-même subsistera éternellement » (Daniel 2 :44). Le Royaume de Dieu qui « détruira tous ces royaumes-là » est pour bientôt !
La puissance des temps de la fin, qui dominera finalement le Moyen-Orient, sera une résurgence de l’Empire romain, dont une bête (cf. Daniel 7 :17-18 ; Apocalypse 17 :9-14 ; 12 :1-18) en est le symbole dans les prophéties de l’Apocalypse et dans le livre de Daniel. Cette grande puissance sera à la fois politique, militaire et économique. L’Union européenne actuelle travaille à la réalisation des trois dimensions de cette puissance. Potentiellement, cela pourrait devenir bénéfique. Malheureusement, l’Histoire nous enseigne que les grands Empires et les alliances politiques de ce genre peuvent également virer en dictature, ayant à dessein d’étendre leur expansion et leur domination sur le monde, sans égard pour les États-nations assujettis. Le Dieu créateur se servira d’un tel Empire dans l’avenir, tout comme Il l’a fait dans le passé. Dieu s’est servi de l’Assyrie pour punir le royaume rebelle d’Israël. Dans les premiers versets d’Ésaïe 10, Dieu condamne Israël à cause de tous ses péchés, puis Il déclare : « Malheur à l’Assyrien, verge de ma colère ! La verge dans sa main, c’est l’instrument de ma fureur. Je l’ai lâché contre une nation impie, je l’ai fait marcher contre le peuple de mon courroux, pour qu’il se livre au pillage et fasse du butin, pour qu’il le foule aux pieds comme la boue des rues. Mais il n’en juge pas ainsi, et ce n’est pas là la pensée de son cœur ; il ne songe qu’à détruire, qu’à exterminer les nations en foule » (Ésaïe 10 :5-7).
Dieu utilisera les descendants des Assyriens aux temps de la fin – la nation allemande – pour punir, une fois de plus, les descendants modernes de l’ancienne maison d’Israël, le peuple américain et les descendants des peuples britanniques. L’Allemagne est la nation dominante de l’Union européenne. Pour en apprendre davantage sur le rôle de l’Allemagne selon les prophéties des temps de la fin, lisez notre brochure récente L’Allemagne selon la prophétie. Surveillez les événements en Europe.
Dans Daniel 11, nous sommes mis en présence de deux adversaires : le roi du septentrion (du Nord) et le roi du midi (du Sud). Dans l’antiquité, la Syrie était considérée comme le roi du Nord. Mais l’Empire romain fit la conquête de la Syrie, qui devint une province romaine en l’an 64 av. J.-C. Les prophéties bibliques montrent qu’aux temps de la fin, le roi du Nord sera l’Empire romain ressuscité. Ensuite, « au temps de la fin, le roi du midi se heurtera contre lui. Et le roi du septentrion fondra sur lui comme une tempête, avec des chars et des cavaliers, et avec de nombreux navires ; il s’avancera dans les terres, se répandra comme un torrent et débordera. Il entrera dans le plus beau des pays et plusieurs succomberont ; mais Édom, Moab et les principaux des enfants d’Ammon seront délivrés de sa main. Il étendra sa main sur divers pays, et le pays d’Égypte n’échappera point » (Daniel 11 :40-42).
Notez que le roi du Nord entrera dans « le plus beau des pays » – là où se situe l’État moderne d’Israël. Le fait qu’Ammon (que les érudits de la Bible identifient à la Jordanie actuelle) échappe à son emprise, de même qu’Édom et Moab, conduit beaucoup à croire que la Jordanie s’alliera à la puissance européenne. Le Psaume 83 nomme les peuples qui feront alliance avec l’Assyrie contre Israël. Cette alliance inclut Moab, Ammon et Édom.
Daniel 11 :43 nous donne une indication au sujet de ces nations alliées au roi du Sud. Il s’agit des peuples d’Afrique du Nord. Le verset 40 déclare que le roi du Sud attaquera le roi du Nord. Quel sera le motif du déclenchement de cette attaque ? Sera-ce à cause d’une poussée du fondamentalisme islamique ? Sera-ce une soudaine interruption d’approvisionnement en pétrole vers l’Europe ? Surveillez les événements en Europe et au Moyen-Orient !
Qui envahira le Moyen-Orient ? Cherchez du côté d’une résurgence de l’Empire romain – une entité politique en formation dont l’Union européenne en est le noyau. Il y aura une paix imposée sur l’État d’Israël. Mais, comme nous allons le voir, la « puissance de la bête » qui occupera le Moyen-Orient sera renversée par le Commandant de l’armée des cieux – Jésus-Christ – à Son retour. Le Roi des rois et Seigneur des seigneurs, révélé dans Apocalypse 19, veillera à ce que la bête et le faux prophète soient jetés dans un étang de feu. Jérusalem sera habitée par le nouveau Roi de la Terre, Jésus-Christ. La ville sera même appelée « l’Éternel est ici » (Ézéchiel 48 :35). La paix sera finalement rétablie au Moyen-Orient et dans la Cité de la paix : Jérusalem.
Certains spécialistes en matière de prophéties bibliques pensent – à tort – que la Russie dominera le Moyen-Orient avant le retour du Christ. D’où vient cette idée erronée ? Elle vient principalement d’une mauvaise compréhension d’Ézéchiel 38 qui commence ainsi : « La parole de l’Éternel me fut adressée, en ces mots : Fils de l’homme, tourne ta face vers Gog, au pays de Magog, vers le prince de Rosch, de Méschec et de Tubal, et prophétise contre lui ! » (versets 1 à 2). La plupart des érudits de la Bible identifient ces noms aux peuples du nord de la Russie. Wilhelm Gesenius, un érudit juif du 19ème siècle, ainsi que d’autres, remarque que le nom de la ville de Moscou dérive du mot hébreu Méschec. Ézéchiel poursuit : « Tu diras : Ainsi parle le Seigneur, l’Éternel : Voici, j’en veux à toi, Gog, prince de Rosch, de Méschec et de Tubal ! Je t’entraînerai, et je mettrai une boucle à tes mâchoires ; je te ferai sortir, toi et toute ton armée, chevaux et cavaliers, tous vêtus magnifiquement, troupe nombreuse portant le grand bouclier et le petit bouclier, tous maniant l’épée ; et avec eux ceux de Perse, d’Éthiopie et de Puth, tous portant le bouclier et le casque ; Gomer et toutes ses troupes, la maison de Togarma, à l’extrémité du septentrion, et toutes ses troupes, peuples nombreux qui sont avec toi » (versets 3-6).
Remarquez que la maison de Togarma se situe loin, au nord de la Terre sainte. Si vous regardez une carte, vous pouvez constater que la Russie se trouve à l’extrême nord. Qui se joindra à la Russie ? La Perse est mentionnée. La plupart des érudits s’accordent à dire que la Perse est devenue l’Iran moderne. Le mot hébreu pour Éthiopie est Cush, dont l’Inde en est une branche orientale. Le mot hébreu pour la Lybie est Puth (selon Genèse 10 :6, Puth est le troisième fils de Cham), dont l’Inde – comme pour Cush – est aussi une branche orientale. Magog est l’ancêtre des Mongols, et Gomer celui de l’Indochine. Togarma identifie la Sibérie.
Nous sommes d’accord sur l’identité des peuples mentionnés dans Ézéchiel 38. Les prophéties bibliques montrent que ces armées, en fin de compte, pénétreront au Moyen-Orient, mais quand ? Après Son second Avènement, Jésus interviendra pour rétablir la paix mondiale et rééduquer les nations (cf. Ésaïe 2 ; Michée 4). Mais cela prendra du temps. Toutes les nations n’accepteront pas automatiquement le gouvernement de Jésus-Christ lorsqu’Il reviendra. Apparemment, même l’Égypte refusera d’obéir à l’ordre de Dieu d’observer la Fête des Tabernacles à Jérusalem (cf. Zacharie 14 :18-19). La coalition sino-russe, mentionnée dans Ézéchiel 38, attaquera après le début du Millénium – après le second Avènement du Christ, et après l’établissement de la paix en Terre sainte. Remarquez ce que Dieu dit au sujet de ces envahisseurs : « Tu diras : Je monterai contre un pays ouvert, je fondrai sur des hommes tranquilles, en sécurité dans leurs demeures, et qui habitent tous dans des villes sans murailles, et n’ayant ni verrous ni portes ; j’irai faire du butin et me livrer au pillage, porter la main sur des ruines maintenant habitées, sur un peuple recueilli du milieu des nations, ayant des troupeaux et des propriétés, et occupant les lieux élevés du pays » (Ézéchiel 38 :11-12).
Peut-on dire, aujourd’hui, que les habitants d’Israël soient en « sécurité dans leurs demeures », dans un pays ouvert, c’est-à-dire sans protection militaire ? Non, bien sûr ! Ézéchiel parle d’une époque à venir, lorsque le Christ établira la paix en Terre sainte. Notez cela : « C’est pourquoi prophétise, fils de l’homme, et dis à Gog : Ainsi parle le Seigneur, l’Éternel : Oui, le jour où mon peuple d’Israël vivra en sécurité, tu le sauras » (verset 14).
Dieu anéantira cette coalition venue de l’est, ainsi que ses armées lorsqu’elles attaqueront la nation d’Israël reconstituée (cf. Ézéchiel 39). Il y aura tellement de morts que plusieurs mois seront nécessaires pour les enterrer tous : « La maison d’Israël les enterrera, afin de purifier le pays ; et cela durera sept mois » (Ézéchiel 39 :12). Le Dieu suprême possède une puissance absolue dans l’Univers pour accomplir Sa volonté. C’est une folie pour les nations de Le combattre et de s’opposer à Ses desseins, mais c’est de cette façon qu’elles apprendront qui est aux commandes. Dieu déclare : « Je manifesterai ma grandeur et ma sainteté, je me ferai connaître aux yeux de la multitude des nations, et elles sauront que je suis l’Éternel » (Ézéchiel 38 :23).
Depuis 1967, Israël a guerroyé et négocié des traités de paix avec plusieurs États arabes. Mais Israël n’a jamais été en mesure de négocier un accord de paix permanent avec les Palestiniens. En juillet 2000, le Premier ministre israélien, Ehud Barak, fit une chose qu’aucun autre négociateur israélien n’avait osé faire précédemment : il proposa qu’Israël accorde l’autonomie administrative aux Palestiniens de Jérusalem-Est. Néanmoins, M. Barak laissait à Israël le contrôle du maintien de l’ordre sur Jérusalem-Est. Mais les Palestiniens rejetèrent sa proposition. Les négociations furent rompues, conduisant au conflit actuel. Qu’est-ce qui provoqua l’impasse dans les négociations ? Le seul point qui semble ne jamais pouvoir être solutionné se résume à cette question : Qui contrôlera Jérusalem ?
En 1980, Israël déclara que Jérusalem était sa « capitale unifiée et éternelle ». Les Palestiniens désirent également s’octroyer Jérusalem comme capitale. Avant de mourir, en 2002, Faysal Husseini, un représentant de l’Autorité palestinienne à Jérusalem, dévoila la position palestinienne, en disant qu’Israël « devait se retirer de toute la partie est de Jérusalem pour revenir aux frontières d’avant 1967 […] Toutes les installations et tous les quartiers dans Jérusalem-Est doivent être démantelés […] Israël doit payer aux Palestiniens les dommages qu’il leur a causés, y compris les transformations qui ont modifié le caractère de la ville et le mode de vie de ses citoyens. »7
Israël maintient que Jérusalem doit rester la capitale indivisible d’Israël. Comme le porte-parole israélien Gadi Baltiansky l’a déclaré en 1999 : « Il n’y aura pas de négociations sur Jérusalem, et si les Palestiniens pensent le contraire – tant pis. C’est une ligne rouge que le Premier ministre Barak ne franchira jamais. »8 Même la proposition de M. Barak, pour le « partage de la souveraineté », n’inclut aucune concession d’une éventuelle partition de Jérusalem, sans contrôle israélien sur la sécurité. Depuis ce temps, confrontés à l’intifada, les successeurs de M. Barak n’ont montré aucun empressement à renouveler cette proposition, considérée comme généreuse par les Israéliens, mais que les Palestiniens estiment inacceptable.
Dans cette querelle, les États-Unis se sont rangés du côté d’Israël et sont devenus la cible de la colère internationale. Le 30 septembre 2002, le président Bush signa une loi du Congrès qui demandait à son administration de reconnaître Jérusalem en tant que capitale d’Israël. Quelle fut la réaction ? Un journal du Caire a publié : « La nouvelle administration des États-Unis, ayant demandé que tous les documents officiels américains identifient la ville occupée de Jérusalem comme capitale de l’État hébreu, a déclenché des réactions de colère au sein du monde islamique. Des milliers de manifestants ont défilé dans Gaza, en menaçant d’intensifier les attentats suicides en Israël, tandis que les chefs civils et religieux interpellaient les parlements arabes et islamiques à réagir fortement à ce dernier outrage, appelant entre autres, au boycottage des produits américains. »9
Le fossé séparant les opinions divergentes relatives à la souveraineté de Jérusalem est large et profond ! Quel est l’avis de la communauté internationale au sujet de ce conflit ? Quelle pourrait être la solution ? En 1980, lorsqu’Israël déclara que Jérusalem était sa « capitale unifiée et éternelle », le Vatican émit de vives objections à cette déclaration. En 1984, dans sa lettre apostolique Redemptionis Anno, le pape Jean-Paul II écrivit qu’il aspirait à ce que Jérusalem bénéficie d’un « statut spécial garanti internationalement ».10 Déjà, au début de l’année 1975, le secrétaire d’État des États-Unis, Henry Kissinger, avait formulé une proposition semblable, afin que Jérusalem puisse devenir une ville internationale dont les lieux saints et l’administration religieuse seraient confiés au pape.
Le 28 mai 1998, le pape Jean-Paul II déclara au nouvel ambassadeur jordanien au Vatican : « L’histoire longue et troublée de Jérusalem atteindra un nouveau seuil en l’an 2000, à l’approche du troisième millénaire chrétien. Je souhaite avec ferveur que cet événement puisse encourager la reconnaissance officielle, accompagnée des garanties internationales, du caractère unique et sacré de la Ville Sainte. »11
En novembre 2014, le pape François « a lancé un appel sincère aux Israéliens et aux Palestiniens pour qu’ils mettent un terme à la violence qui a frappé Jérusalem et d’autres parties de la Terre sainte ces dernières semaines. Cet appel fait suite à l’attaque d’une synagogue à Jérusalem, mardi, au cours de laquelle deux Palestiniens armés d’un hachoir à viande et d’un pistolet ont tué trois rabbins américains et israéliens ainsi qu’un Israélo-britannique. Un policier israélien a succombé à ses blessures. »12
Jérusalem sera-t-elle contrôlée par des non Israéliens ? L’apôtre Jean nous dit qu’il en sera effectivement ainsi ! « On me donna un roseau semblable à une verge, en disant : Lève-toi, et mesure le temple de Dieu, l’autel, et ceux qui y adorent. Mais le parvis extérieur du temple, laisse-le de côté, et ne le mesure pas ; car il a été donné aux nations, et elles fouleront aux pieds la ville sainte pendant quarante-deux mois » (Apocalypse 11 :1-2).
Les nations contrôleront la « Cité sainte » – Jérusalem – pendant quarante-deux mois. L’Apocalypse mentionne une période de trois ans et demi jusqu’au retour du Christ. Deux prophètes de Dieu porteront le témoignage avec une grande puissance durant cette période de trois ans et demi, ou mille deux cent soixante jours (Apocalypse 11 :3-15). Ces deux témoins seront en butte aux forces résurgentes de l’Empire romain qui dominera le Moyen-Orient à cette époque-là.
Beaucoup d’enseignants religieux comprennent en partie les prophéties bibliques. Ils s’attendent à ce que l’autorité juive orthodoxe d’Israël rétablisse, une fois encore, les sacrifices du temple. À l’heure actuelle, divers groupes, comme l’Institut du Temple à Jérusalem, font des préparatifs en formant des sacrificateurs et les éléments nécessaires requis au rétablissement des sacrifices. Le sacerdoce juif offrira-t-il de nouveau des sacrifices d’animaux ? Plusieurs groupes juifs s’activent efficacement dans ce sens.
Des groupements religieux et des particuliers se sont fait remarquer par des débordements motivés par leur désir de voir les prophéties s’accomplir. Au cours des mois de décembre 1999 et janvier 2000, les autorités israéliennes ont mis en alerte spéciale leurs services de sécurité, à cause de certains groupes religieux considérés comme « apocalyptiques », prétendument investis de la mission « d’aider la prophétie à s’accomplir » par leur propre intervention, en faisant sauter le dôme du Rocher afin de rendre possible la reconstruction d’un troisième temple.
Les véritables chrétiens savent que Dieu est aux commandes. Dieu n’a pas besoin de notre aide pour réaliser les prophéties qu’Il a révélées. En outre, les véritables chrétiens n’ont pas vocation à provoquer des actes de violence ou à faire exploser des immeubles. Certains extrémistes juifs ont même menacé de s’emparer de force du mont du Temple. Un tel acte de violence pourrait provoquer un soulèvement général des Arabes, ou même un jihad (une “guerre sainte”) aux répercussions internationales.
Le dôme du Rocher, une mosquée sacrée des musulmans, est érigé sur le mont du Temple, d’où le temple a disparu. Cependant, beaucoup de Juifs et certains chrétiens s’attendent à une intervention divine permettant la reconstruction d’un troisième temple à ce même emplacement.
Que va-t-il se passer, réellement ? Les prophéties indiquent que les sacrifices seront rétablis. Les armées romaines ont détruit Jérusalem et le second temple, en 70 apr. J.-C. Depuis cette époque, les Juifs n’ont plus offert de sacrifices au temple. Et maintenant, une question très importante est posée : Est-il nécessaire qu’un temple soit édifié pour recommencer les sacrifices ?
Au 6ème siècle av. J.-C., l’Empire babylonien fit la conquête du royaume de Juda. Les Babyloniens déportèrent des milliers de Juifs à Babylone. Les armées du roi Nebucadnetsar détruisirent également le premier temple de Jérusalem, en l’an 586 av. J.-C. Finalement, sous l’Empire perse, le roi Cyrus autorisa qu’un groupe d’exilés revienne à Jérusalem. Lorsque les Juifs eurent posé les fondations du second temple, il y avait chez eux des sentiments mêlés de joie et de tristesse. De joie, parce qu’ils avaient retrouvé un lieu de culte ; de tristesse, car ce second temple était très rudimentaire comparativement à la splendeur du temple originel, édifié par le roi Salomon. Mais remarquez ce que firent les Juifs. En fait, ils avaient commencé à sacrifier avant même que la fondation du temple eût été posée : « Dès le premier jour du septième mois, ils commencèrent à offrir à l’Éternel des holocaustes. Cependant les fondements du temple de l’Éternel n’étaient pas encore posés » (Esdras 3 :6). Les Juifs avaient célébré la Fête des Tabernacles dans leur temple inachevé, en offrant des sacrifices journaliers.
Notez encore un point important. En quel lieu revinrent les exilés ? Esdras se référa à l’endroit d’un lieu saint, considéré comme étant la maison de Dieu, alors même que le temple n’était pas encore reconstruit : « La seconde année depuis leur arrivée à la maison de Dieu à Jérusalem » (verset 8). Cet événement eut lieu vers l’an 536 av. J.-C. Mais il n’y avait pas de bâtiment. Le troisième chapitre d’Esdras s’étend sur la construction du temple. Des sacrifices devaient être offerts en lieu saint. Mais, dans ces circonstances particulières, les sacrifices furent offerts quotidiennement sans édifice physique qui servait de temple.
Le lieu le plus sacré contrôlé aujourd’hui par les autorités religieuses juives est le « mur des Lamentations », c’est-à-dire le mur de soutènement occidental du mont du Temple. Les Juifs ne sont actuellement pas autorisés à pratiquer publiquement leur culte sur le mont du Temple ; seuls les musulmans ont désormais ce privilège. Il reste donc à voir où les Juifs commenceront à sacrifier. Il faudra probablement une crise nationale pour précipiter cet événement.
Jésus a parlé d’une époque où des armées ennemies envahiraient la Terre sainte, et encercleraient la ville de Jérusalem : « Lorsque vous verrez Jérusalem investie par des armées, sachez alors que sa désolation est proche » (Luc 21 :20). Rappelez-vous que cela fut dit dans le contexte de la prophétie de Jésus sur le mont des Oliviers, également mentionnée dans Matthieu 24 et Marc 13. Il y aura une puissante coalition plurinationale qui envahira le Moyen-Orient et qui dominera la région, comme annoncé par le prophète Daniel (cf. Daniel 11 :41).
Il y aura une protection internationale de Jérusalem, imposée par une superpuissance. Mais cette protection imposera également le pseudo-christianisme d’un Empire romain ressuscité. On connaîtra à nouveau une Pax Romana (paix romaine) imposée par ce que la Bible nomme la « bête » des temps de la fin (voir Apocalypse 13).
La capture de Jérusalem par la superpuissance de la « bête » sera le signal du commencement de l’époque d’une « grande détresse », et « ce seront des jours de vengeance, pour l’accomplissement de tout ce qui est écrit » (Luc 21 :22).
Quoique le mot Jérusalem veuille dire « Cité de la paix », cette ville a connu des batailles sanglantes et des guerres au cours des siècles. Mais bientôt, cette grande ville deviendra véritablement la ville de la paix pour tous les peuples. Il s’agit d’une bonne nouvelle pour le futur.
Il faudra être attentif à ces événements majeurs, prédits dans les Écritures. La « grande tribulation » prophétisée sera principalement une époque de troubles pour les États-Unis et les pays anglo-saxons, qui descendent de l’ancien patriarche Joseph. Alors qu’il était proche de la mort, Jacob bénit deux de ses petits-fils – Éphraïm et Manassé, fils de Joseph – et dit : « Que l’ange qui m’a délivré de tout mal, bénisse ces enfants ! Qu’ils soient appelés de mon nom [Jacob, c’est-à-dire Israël] et du nom de mes pères, Abraham et Isaac, et qu’ils multiplient en abondance au milieu du pays » (Genèse 48 :16).
Les prophéties des temps de la fin, qui concernent Jacob ou Israël, sont généralement reportées sur ses descendants Éphraïm et Manassé qui portent son nom. Les Écritures nous donnent un avertissement aux temps de la fin, au sujet de ce « temps d’angoisse ». Sur qui va s’étendre cette détresse ? « Malheur ! Car ce jour est grand ; il n’y en a point eu de semblable. C’est un temps d’angoisse pour Jacob ; mais il en sera délivré » (Jérémie 30 :7). Pour en savoir davantage au sujet de cette période troublée, ainsi que sur sa signification, écrivez-nous afin de recevoir un exemplaire de chacune de nos deux brochures gratuites intitulées Les États-Unis et la Grande-Bretagne selon la prophétie, ainsi que Les pays de langue française selon la prophétie. Vous pouvez également les lire en ligne sur notre site MondeDemain.org.
La « grande tribulation » prophétisée sera une période unique de l’histoire humaine – une époque telle qu’on n’en a jamais vue. Quel est le conseil de la Bible ? Jésus nous dit : « Veillez donc et priez en tout temps, afin que vous ayez la force d’échapper à toutes ces choses qui arriveront, et de paraître debout devant le Fils de l’homme » (Luc 21 :36).
Que faudra-t-il surveiller au Moyen-Orient ? Lorsque Jésus était sur le mont des Oliviers, Il fit un résumé des événements prophétisés, qui s’accompliront aux temps de la fin. Matthieu 24, Luc 21 et Marc 13 font les récits parallèles de ces événements. Les disciples de Jésus Lui demandèrent quel serait le signe de Son retour et de la fin du monde. Il parla de séduction religieuse, de guerres, de famines, d’épidémies et de séismes. Ces tendances donnent, de manière séquentielle, la signification de la prophétie des quatre cavaliers d’Apocalypse 6, qui, à la fin de cette époque, augmenteront dangereusement en intensité. Jésus déclare : « Tout cela ne sera que le commencement des douleurs » (Matthieu 24 :8).
La persécution religieuse et le martyre suivront : « Alors on vous livrera aux tourments, et l’on vous fera mourir ; et vous serez haïs de toutes les nations, à cause de mon nom. Alors aussi plusieurs succomberont, et ils se trahiront, se haïront les uns les autres. Plusieurs faux prophètes s’élèveront, et ils séduiront beaucoup de gens » (Matthieu 24 :9-11).
Mais la vérité sera prêchée ! « Cette bonne nouvelle du royaume sera prêchée dans le monde entier, pour servir de témoignage à toutes les nations. Alors viendra la fin » (Matthieu 24 :14). Lorsque Jésus-Christ ouvrira grandement les portes pour proclamer l’Évangile avec force, nous saurons que la fin est proche. Ne soyez pas aveugle à ce qui se passe dans le monde et à l’intensification des tendances prophétisées par la Bible !
Jésus nous a donné un signe important qu’il faut guetter et qui marquera le commencement de la grande tribulation et des troubles en Terre sainte. Il nous avertit : « C’est pourquoi, lorsque vous verrez l’abomination de la désolation, dont a parlé le prophète Daniel, établie en lieu saint, que celui qui lit fasse attention ! – alors, que ceux qui seront en Judée fuient dans les montagnes » (Matthieu 24 :15-16).
Qu’est-ce que « l’abomination de la désolation » ?
Des siècles avant le Christ, un ange montra au prophète Daniel une vision concernant les événements des temps de la fin. Lorsque Daniel demanda la signification du message, l’ange répondit : « Va, Daniel, car ces paroles seront tenues secrètes et scellées jusqu’au temps de la fin » (Daniel 12 :9). Plus de deux mille cinq cents ans plus tard, nous sommes capables de comprendre ces prophéties. Notez un autre détail important : « Depuis le temps où cessera le sacrifice perpétuel, et où sera dressée l’abomination du dévastateur, il y aura mille deux cent quatre-vingt-dix jours » (Daniel 12 :11). Aux temps de la fin, peu avant le retour du Christ, Dieu révèle que le sacrifice journalier sera interrompu – il « cessera ». Cette indication implique que les sacrifices auront forcément dû démarrer avant de pouvoir être stoppés ! Mais qu’est-ce exactement que cette « abomination de la désolation » ?
D’après l’histoire, en l’an 167 av. J.-C., le dirigeant grec Antiochus Épiphane promulgua un décret ordonnant que cessent les sacrifices du temple à Jérusalem : « Des troupes se présenteront sur son ordre ; elles profaneront le sanctuaire, la forteresse, elles feront cesser le sacrifice perpétuel, et dresseront l’abomination du dévastateur » (Daniel 11 :31).
Non content de faire cesser les sacrifices journaliers, Antiochus érigea une statue de Jupiter Olympien dans le saint des saints, et sacrifia un porc sur l’autel, le profana en répandant du sang de porc. Cette abomination, également décrite dans Daniel 8, fut la réalisation d’une prophétie dont l’aspect était double, car elle annonçait également un événement qui s’accomplira aux temps de la fin – la cessation des sacrifices, mille deux cent quatre-vingt-dix jours avant le retour du Christ. Jésus nous avertit de surveiller l’abomination du dévastateur des temps de la fin. De même qu’en l’an 167 av. J.-C., Antiochus Épiphane profana le temple et fit interdire les sacrifices, de même, à l’avenir, une autre figure profane importante interdira les sacrifices. En fait, l’apôtre Paul nous met en garde contre un faux prophète qui se tiendra en lieu saint : « Que personne ne vous séduise d’aucune manière ; car il faut que l’apostasie soit arrivée auparavant, et qu’on ait vu paraître l’homme impie, le fils de la perdition, l’adversaire qui s’élève au-dessus de tout ce qu’on appelle Dieu ou de ce qu’on adore ; il va jusqu’à s’asseoir dans le temple de Dieu, se proclamant lui-même Dieu » (2 Thessaloniciens 2 :3-4).
Un grand et faux prophète opérera des miracles extraordinaires et séduira des millions de gens. Il cultivera un culte de la personnalité et s’arrogera le manteau de la divinité. Les Écritures font mention d’une créature symbolique qui ressemble à un agneau (symbole du Christ), mais qui parle comme un dragon (symbole de Satan le diable). Il s’agira de la grande puissance religieuse qui guidera une dernière résurgence de l’Empire romain des temps de la fin : « Puis je vis monter de la terre une autre bête, qui avait deux cornes semblables à celles d’un agneau, et qui parlait comme un dragon. Elle exerçait toute l’autorité de la première bête en sa présence, et elle obligeait la terre et ses habitants à adorer la première bête, dont la blessure mortelle avait été guérie. Elle opérait de grands prodiges, jusqu’à faire descendre du feu du ciel sur la terre, à la vue des hommes. Et elle séduisait les habitants de la terre par les prodiges qu’il lui était donné d’opérer en présence de la bête, disant aux habitants de la terre de faire une image de la bête qui avait été blessée par l’épée et qui vivait » (Apocalypse 13 :11-14).
Cet Antéchrist fera même tomber le feu du ciel ! Ces miracles trompeurs enthousiasmeront des milliers de gens, mais ils les conduiront loin du véritable Jésus-Christ de la Bible. Veillez à ne pas vous laisser séduire ! Le prophète Ésaïe nous donne le moyen de reconnaître les véritables serviteurs de Dieu : « À la loi et au témoignage ! Si l’on ne parle pas ainsi, il n’y aura point d’aurore pour le peuple » (Ésaïe 8 :20). Les véritables serviteurs du Christ s’exprimeront d’après la parole divine – c’est-à-dire la Bible ! Faites en sorte de connaître et d’étudier la Bible. Prouvez et mettez toutes choses à l’épreuve (1 Thessaloniciens 5 :21) !
La puissance politico-religieuse qui dominera Jérusalem aux temps de la fin fera cesser les sacrifices. Rappelez-vous que les Juifs n’ont pas offert de sacrifices d’animaux depuis 70 apr. J.-C., soit l’époque où le temple de Jérusalem fut détruit par les Romains. Pour que les sacrifices des temps de la fin puissent cesser, il faut obligatoirement qu’ils aient commencé ! Lorsque les sacrifices d’animaux recommenceront à Jérusalem, vous saurez que les prophéties dont Jésus parlait auront atteint leur apogée !
Lorsque l’abomination de la désolation prophétisée par Jésus sera établie, trois étapes prophétiques importantes s’enchaîneront sur une durée de trois ans et demi : la « grande détresse », les signes célestes et le « jour du Seigneur ». Cette structure prophétique nous aide à comprendre le déroulement des temps de la fin au Moyen-Orient, ainsi que ses implications dans le monde.
Notez que Jésus Lui-même a donné la séquence de ces événements. Il nous a avertis au sujet de l’abomination de la désolation dans Matthieu 24 :15. Ensuite, Il a expliqué la première étape prophétique aux versets 21 à 22 : « Car alors, la détresse sera si grande qu’il n’y en a point eu de pareille depuis le commencement du monde jusqu’à présent, et qu’il n’y en aura jamais. Et, si ces jours n’étaient abrégés, personne ne serait sauvé ; mais, à cause des élus, ces jours seront abrégés. » Ce sera une période unique depuis que l’homme est sur la Terre. Ce sera un temps d’angoisse pour Jacob (Jérémie 30 :7), le temps du châtiment divin sur les nations occidentales – dont les États-Unis, la Grande-Bretagne, le Canada, l’Australie et la Nouvelle-Zélande, mais aussi les pays francophones (pour de plus amples détails, demandez un exemplaire de nos deux brochures gratuites intitulées respectivement Les États-Unis et la Grande-Bretagne selon la prophétie et Les pays de langue française selon la prophétie). La grande tribulation fut annoncée par le prophète Daniel, en ces termes : « Ce sera une époque de détresse, telle qu’il n’y en a point eu de semblable depuis que les nations existent jusqu’à cette époque » (Daniel 12 :1).
Ce sera un temps de guerre, de persécution et de martyre. C’est à ce moment-là que les quatre cavaliers d’Apocalypse 6 intensifieront leur œuvre : « Le pouvoir leur fut donné sur le quart de la terre, pour faire périr les hommes par l’épée, par la famine, par la mortalité, et par les bêtes sauvages de la terre » (Apocalypse 6 :8). Le cinquième sceau de l’Apocalypse décrit le martyre des chrétiens (Apocalypse 6 :9-11).
Ensuite, nous verrons se réaliser la deuxième étape prophétique. Le sixième sceau annonce une activité céleste effrayante et dramatique – ce que les Écritures appellent les « signes célestes ». L’apôtre Jean a écrit : « Je regardai, quand il ouvrit le sixième sceau ; et il y eut un grand tremblement de terre, le soleil devint noir comme un sac de crin, la lune entière devint comme du sang, et les étoiles du ciel tombèrent sur la terre, comme les figues vertes d’un figuier secoué par un vent violent. Le ciel se retira comme un livre qu’on roule ; et toutes les montagnes et les îles furent remuées de leurs places » (Apocalypse 6 :12-14).
Jésus confirma également cette séquence qui suit la grande tribulation : « Aussitôt après ces jours de détresse, le soleil s’obscurcira, la lune ne donnera plus sa lumière, les étoiles tomberont du ciel, et les puissances des cieux seront ébranlées » (Matthieu 24 :29).
Comment les êtres humains réagiront-ils à ces signes célestes ? « Les rois de la terre, les grands, les chefs militaires, les riches, les puissants, tous les esclaves et les hommes libres, se cachèrent dans les cavernes et dans les rochers des montagnes. Et ils disaient aux montagnes et aux rochers : Tombez sur nous, et cachez-nous devant la face de celui qui est assis sur le trône, et devant la colère de l’Agneau ; car le grand jour de sa colère est venu, et qui peut subsister ? » (Apocalypse 6 :15-17).
Les signes célestes précèdent le temps du jugement de Dieu sur les nations, « le grand jour de la colère de Dieu ». Il s’agira du septième sceau, une période également appelée le « jour du Seigneur » – une troisième étape prophétique. L’apôtre Jean se réfère à elle en vision, dans Apocalypse 1 :10, et la nomme « le jour du Seigneur ». Jean ne parle pas ici d’un jour de la semaine, mais d’une période, mentionnée plus de trente fois dans les prophéties, qui précédera le retour du Christ ! Le prophète Ésaïe la décrit de cette façon : « Car c’est un jour de vengeance pour l’Éternel, une année de représailles pour la cause de Sion » (Ésaïe 34 :8).
Le prophète Joël confirme également que les signes célestes précéderont le « jour du Seigneur » : « Je ferai paraître des prodiges dans les cieux et sur la terre, du sang, du feu, et des colonnes de fumée ; le soleil se changera en ténèbres, et la lune en sang, avant l’arrivée du jour de l’Éternel, de ce jour grand et terrible » (Joël 2 :30-31).
Le septième sceau – ou le « jour du Seigneur » – est constitué de sept fléaux annoncés par le retentissement d’une trompette : « Quand il ouvrit le septième sceau, il y eut dans le ciel un silence d’environ une demi-heure. Et je vis les sept anges qui se tiennent devant Dieu, et sept trompettes leur furent données » (Apocalypse 8 :1-2). Les six premières trompettes retentiront au cours de l’année qui précédera le second Avènement du Christ. La septième trompette annoncera la bonne nouvelle du retour du Christ pour gouverner sur toutes les nations de la Terre : « Le septième ange sonna de la trompette. Et il y eut dans le ciel de fortes voix qui disaient : Le royaume du monde est remis à notre Seigneur et à son Christ ; et il régnera aux siècles des siècles » (Apocalypse 11 :15). Alors que cela sera une bonne nouvelle pour les véritables chrétiens, les nations seront, quant à elles, irritées (verset 18) et leurs forces militaires s’assembleront militairement pour combattre le Roi qui sera de retour (Apocalypse 19 :19). Comme nous allons le voir, cette bataille finale aura lieu au Moyen-Orient, à proximité de Jérusalem.
L’excellente nouvelle est que Jésus-Christ vaincra toutes les armées et les nations rebelles de la Terre. Le Roi des rois viendra établir Son Royaume à Jérusalem et Il instaurera enfin la paix mondiale (cf. Zacharie 14 :1-3). Jésus-Christ reviendra à Jérusalem. Il gouvernera sur tous les royaumes, sur toutes les nations et sur tous les gouvernements de cette Terre : « L’Éternel sera roi de toute la terre ; en ce jour-là, l’Éternel sera le seul Éternel, et son nom sera le seul nom » (verset 9). Le Messie sera Roi sur toute la Terre, et Il régnera depuis Jérusalem. Il établira la véritable religion sur la planète entière, à la place de la fausse religion qui dominera cette résurgence de l’Empire romain.
Nous avons vu que le Moyen-Orient sera l’endroit où s’accomplira le volet final de la prophétie de Daniel concernant « l’abomination du dévastateur ». Lorsque cette abomination finale aura lieu, quel sera le système religieux qui la dominera ? Le livre de l’Apocalypse se réfère à la grande et fausse religion des temps de la fin, en la désignant sous le nom de « Babylone la grande ». Dans Apocalypse 17, l’apôtre Jean a eu la vision du jugement d’une grande prostituée, qui symbolise une grande et fausse Église ou un système religieux : « Puis un des sept anges qui tenaient les sept coupes vint, et il m’adressa la parole, en disant : Viens, je te montrerai le jugement de la grande prostituée qui est assise sur les grandes eaux. C’est avec elle que les rois de la terre se sont livrés à la débauche, et c’est du vin de sa débauche que les habitants de la terre se sont enivrés » (Apocalypse 17 :1-2). Cette femme chevauche une « bête » qui a sept têtes et dix cornes (verset 3). Cette « bête », dont nous avons parlé précédemment, est la puissance militaire et politique qui envahira le Moyen-Orient.
Jean poursuit la description de cette grande prostituée : « Sur son front était écrit un nom, un mystère : Babylone la grande, la mère des prostituées et des abominations de la terre » (Apocalypse 17 :5). Ce système sera prédominant durant la grande tribulation. Le chef de ce système, le faux prophète, fera même descendre le feu du ciel, comme il est écrit dans Apocalypse 13 :13. Ne vous laissez pas séduire par de telles exhibitions « miraculeuses », Apocalypse 13 :11 nous dit que cette figure religieuse symbolique ressemblera à un agneau (le symbole du Christ), mais elle parlera comme un dragon ! Ce dirigeant se tiendra dans le lieu saint de Jérusalem, et prétendra même être Dieu !
Dans Apocalypse 17, nous avons vu que la prostituée dirigeait la « bête ». Mais qui est cette « bête » ? La réponse nous donnera l’identité de celui qui envahira le Moyen-Orient : « Et la bête qui était, et qui n’est plus, est elle-même un huitième roi, et elle est du nombre des sept, et elle va à la perdition. Les dix cornes que tu as vues sont dix rois, qui n’ont pas encore reçu de royaume, mais qui reçoivent autorité comme rois pendant une heure avec la bête. Ils ont un même dessein, et ils donnent leur puissance et leur autorité à la bête. Ils combattront contre l’Agneau, et l’Agneau les vaincra, parce qu’il est le Seigneur des seigneurs et le Roi des rois, et les appelés, les élus et les fidèles qui sont avec lui les vaincront aussi » (Apocalypse 17 :11-14).
Depuis longtemps, l’Église de Dieu a indiqué que la « puissance de la bête » des temps de la fin sera une résurgence de l’ancien Empire romain. Cet Empire s’étendit de l’an 31 av. J.-C. à 476 apr. J.-C. Il y eut six résurgences, incluant la restauration impériale sous Justinien en 554 apr. J.-C., et une autre, menée par Charlemagne en l’an 800 apr. J.-C. (Pour de plus amples détails concernant la “puissance de la bête”, demandez-nous un exemplaire gratuit de La bête de l’Apocalypse : Mythe, métaphore ou réalité à venir ? ou lisez-la sur notre site MondeDemain.org.)
D’autres commentateurs ont également identifié la bête de l’Apocalypse à l’Empire romain. En ce qui concerne la résurgence finale des temps de la fin, Apocalypse 17 :11 nous dit seulement : « La bête qui était, et qui n’est plus » – la bête finale qui va à sa « perdition » ou à sa destruction. La Nouvelle édition catholique américaine de la Sainte Bible fait ce commentaire au sujet de la bête du verset 11 : « La bête dont il est question ici semble être l’Empire romain, comme au chapitre 13. »13
Le livre de l’Apocalypse, la prophétie du mont des Oliviers et le livre de Daniel révèlent tous trois qu’une résurgence de l’Empire romain sera influencée et dirigée par une femme. La femme est un symbole qui désigne une Église. La « puissance de la bête » finira par se retourner contre la femme : « Les dix cornes que tu as vues et la bête haïront la prostituée, la dépouilleront et la mettront à nu ; elles mangeront ses chairs, et la consumeront par le feu. Car Dieu a mis dans leur cœur d’exécuter son dessein, un même dessein, et de donner leur royauté à la bête, jusqu’à ce que les paroles de Dieu soient accomplies. Et la femme que tu as vue, c’est la grande ville qui a la royauté sur les rois de la terre » (Apocalypse 17 :16-18). La Nouvelle édition catholique américaine fait encore ce commentaire sur l’élimination finale de la femme par la bête : « Dix autres royaumes s’allieront à la bête et combattront contre l’Église. Mais leur domination sera de courte durée, symbolisée par une heure. »14 Bien que cette Bible catholique identifie la bête à l’Empire romain et la femme à l’Église, elle n’admet pas que la grande ville mentionnée au verset 18 n’est autre que Rome. Néanmoins, beaucoup de commentaires bibliques sont d’accord pour dire que la grande ville d’Apocalypse 17 :18 est, en fait, Rome !
Les armées de Benito Mussolini – un « roi du Nord » du 20ème siècle – envahirent l’Afrique du Nord au cours de la Seconde Guerre mondiale. En revanche, le roi du Nord des temps de la fin sera provoqué par le roi du Sud. Nous avons déjà vu des guerres au Moyen-Orient pour le pétrole. Y aura-t-il de nouveau un autre embargo sur le pétrole, de la part des Arabes, comme celui de 1974 ?
Lorsque les coûts pétroliers commencèrent à grimper en été et en automne 2000, la protestation européenne sur l’envolée des prix et le risque de pénurie fut encore plus vigoureuse qu’aux États-Unis. En 2000, le pétrole importé par les États-Unis représentait 53% de la consommation intérieure. Approximativement 24% – presque la moitié des importations – provenaient du Moyen-Orient. L’Europe dépend encore plus du Moyen-Orient, puisqu’elle est obligée d’importer environ 90% de son pétrole ; elle en achète la moitié au Moyen-Orient.
La flambée des prix de l’essence au milieu de l’année 2008 a rappelé à des millions de personnes leur dépendance à l’égard du pétrole du Moyen-Orient. L’Europe laissera-t-elle les fournisseurs de pétrole du Moyen-Orient prendre ses économies en otage ? Quelle qu’en soit la raison, le roi du Nord envahira le Moyen-Orient.
Le récit de Luc concernant la prophétie du mont des Oliviers suit le même découpage séquentiel que le récit de Matthieu, déjà examiné. Néanmoins, l’apôtre Luc fournit un détail important, supplémentaire, quant au signe donné par Jésus sur le sort final de Jérusalem : « Lorsque vous verrez Jérusalem investie par des armées, sachez alors que sa désolation est proche » (Luc 21 :20). De quelles armées s’agira-t-il ? Qui finira par occuper le Moyen-Orient et contrôler Jérusalem – sa ville la plus significative ?
Comme nous l’avons vu, le roi du Nord – la « puissance de la bête » ou la dernière résurgence de l’Empire romain – entrera dans le plus beau des pays (Daniel 11 :41). Jésus a annoncé que lorsqu’on verra des armées entourer ou encercler Jérusalem, on saura que la ville sera sur le point de tomber. En 70 apr. J.-C., Titus et l’armée romaine détruisirent la ville et le temple. Le siège de la ville déclencha une famine et une disette à l’intérieur de ses murs. L’historien juif Josèphe écrivit que « la totalité des cadavres de pauvres, jetés hors des portes, s’élevait à 600.000 ; le nombre des autres ne pouvait être déterminé. »15 Quelle fut l’armée qui dévasta Jérusalem ? Ce fut celle de Rome. Une autre armée romaine répétera-t-elle l’histoire au 21ème siècle ? Les prophéties bibliques l’affirment !
Luc 21 souligne également que Jérusalem sera contrôlée par une autre superpuissance. Notez la déclaration de Jésus : « Alors, que ceux qui seront en Judée fuient dans les montagnes, que ceux qui seront au milieu de Jérusalem en sortent, et que ceux qui seront dans les champs n’entrent pas dans la ville. Car ce seront des jours de vengeance, pour l’accomplissement de tout ce qui est écrit » (Luc 21 :21-22).
Il est clair qu’il s’agit là de l’accomplissement final de cette prophétie. Elle continue : « Malheur aux femmes qui seront enceintes et à celles qui allaiteront en ces jours-là ! Car il y aura une grande détresse dans le pays, et de la colère contre ce peuple. Ils tomberont sous le tranchant de l’épée, ils seront emmenés captifs parmi toutes les nations, et Jérusalem sera foulée aux pieds par les nations, jusqu’à ce que les temps des nations soient accomplis » (versets 23-24). Apocalypse 11 montre que le Christ interviendra quarante-deux mois après la capture de Jérusalem.
Plusieurs commentateurs bibliques croient – à tort – que la prophétie de Luc ne s’applique qu’au 1er siècle apr. J.-C., à l’époque où le général romain Titus assiégea Jérusalem et détruisit le temple. Il est certain que l’avertissement de Jésus, dans Luc 21, s’appliquait à cette détresse au 1er siècle. Mais comme ceux qui étudient la Bible en sont conscients, les prophéties ont souvent un double accomplissement. Jésus a dit à Ses disciples qu’à la suite de la détresse à Jérusalem, beaucoup de gens verraient Son retour sur la Terre : « Il y aura des signes dans le soleil, dans la lune et dans les étoiles. Et sur la terre, il y aura de l’angoisse chez les nations qui ne sauront que faire, au bruit de la mer et des flots, les hommes rendant l’âme de terreur dans l’attente de ce qui surviendra pour la terre ; car les puissances des cieux seront ébranlées. Alors on verra le Fils de l’homme venant sur une nuée avec puissance et une grande gloire » (Luc 21 :25-27).
Cette prophétie ne s’est pas réalisée en 70 apr. J.-C., lorsque Titus détruisit le temple. Il est évident que Jésus parlait des événements qui précéderont Son second Avènement. Le contexte, ici, montre que la ruine finale de Jérusalem concerne les temps de la fin.
Les troupes du roi du Nord occuperont l’Afrique du Nord et la Terre sainte. Mais des événements venant du nord-est inquiéteront ce roi qui organisera une action militaire. « Des nouvelles de l’orient et du septentrion viendront l’effrayer, et il partira avec une grande fureur pour détruire et exterminer des multitudes. Il dressera les tentes de son palais entre les mers, vers la glorieuse et sainte montagne. Puis il arrivera à la fin, sans que personne lui soit venu en aide » (Daniel 11 :44-45).
Cette action est mentionnée dans Apocalypse 9 comme le premier malheur ou la cinquième trompette (cf. Apocalypse 8 :13 ; 9 :1). L’apôtre Jean décrit un combat qui se déroule au 21ème siècle, avec le vocabulaire qui était à sa disposition au 1er siècle : « Ces sauterelles ressemblaient à des chevaux préparés pour le combat ; il y avait sur leur tête comme une couronne semblable à de l’or, et leur visage était comme un visage d’homme. Elles avaient des cheveux comme des cheveux de femmes, et leurs dents étaient comme des dents de lions. Elles avaient des cuirasses comme des cuirasses de fer, et le bruit de leurs ailes était comme un bruit de chars à plusieurs chevaux qui courent au combat. Elles avaient des queues armées de dards, comme les scorpions et c’est dans leurs queues qu’était le pouvoir de faire du mal aux hommes pendant cinq mois. Elles avaient sur elles comme roi l’ange de l’abîme, nommé en hébreu Abaddon, et en grec Apollyon » (Apocalypse 9 :7-11).
Notez que cette opération prendra cinq mois durant l’année du « jour de l’Éternel ». Qu’arrivera-t-il ensuite ? Une énorme armée de deux cents millions d’hommes venant de l’est traversera l’Euphrate. L’Euphrate vient de Turquie, passe par la Syrie et l’Irak, pour se jeter dans le golfe Persique. Que l’Irak continue ou non d’exister sous forme de nation, il jouera un rôle majeur dans la guerre finale à venir : la Troisième Guerre mondiale ! Le deuxième malheur, ou le sixième sceau, est maintenant ouvert :
« Le premier malheur est passé. Voici il vient encore deux malheurs après cela. Le sixième ange sonna de la trompette. Et j’entendis une voix venant des quatre cornes de l’autel d’or qui est devant Dieu, et disant au sixième ange qui avait la trompette : Délie les quatre anges qui sont liés sur le grand fleuve, l’Euphrate. Et les quatre anges qui étaient prêts pour l’heure, le jour, le mois et l’année, furent déliés afin qu’ils tuent le tiers des hommes. Le nombre des cavaliers de l’armée était de deux myriades de myriades : j’en entendis le nombre. Et ainsi dans la vision je vis les chevaux et ceux qui les montaient, ayant des cuirasses couleur de feu, d’hyacinthe, et de soufre. Les têtes des chevaux étaient comme des têtes de lions ; et de leurs bouches il sortait du feu, de la fumée, et du soufre. Le tiers des hommes fut tué par ces trois fléaux, par le feu, par la fumée, et par le soufre, qui sortaient de leurs bouches. Car le pouvoir des chevaux était dans leurs bouches et dans leurs queues ; leurs queues étaient semblables à des serpents ayant des têtes, et c’est avec elles qu’ils faisaient du mal » (Apocalypse 9 :12-19).
Cette phase de la Troisième Guerre mondiale tuera le tiers de toute l’humanité, plus de deux milliards d’êtres humains ! Le feu, la fumée et le soufre évoquent les images d’un désastre nucléaire. Si Jésus-Christ n’intervenait pas, « personne ne serait sauvé », comme Il le dit Lui-même dans Matthieu 24 :22 !
La septième et dernière trompette annonce le retour de Jésus-Christ en tant que Roi sur la Terre (Apocalypse 11 :15). Comme nous l’avons déjà lu, les nations seront irritées (Apocalypse 11 :18), et elles combineront leurs armées pour combattre leur rival – le Commandant de l’armée des cieux (voir Apocalypse 19 :19) ! La septième trompette , ou troisième malheur, comprend « les sept plaies » qui complètent la « colère de Dieu » envers les nations rebelles (voir Apocalypse 15 :1, 8 ; 16 :1).
À ce point, les armées venues de l’est feront route vers l’ouest en passant l’Euphrate sur la route qui mène à Meguiddo – Harmaguédon : « Le sixième versa sa coupe sur le grand fleuve, l’Euphrate. Et son eau tarit, pour préparer la voie aux rois qui viennent de l’Orient » (Apocalypse 16 :12). Satan et ses démons influenceront les nations en guerre à s’allier contre l’envahisseur venu de l’espace, le Roi des rois, Jésus-Christ. L’apôtre Jean a écrit : « Je vis sortir de la gueule du dragon, de la gueule de la bête, et de la bouche du faux prophète, trois esprits impurs, semblables à des grenouilles. Car ce sont des esprits de démons, qui font des prodiges, et qui vont vers les rois de toute la terre, afin de les rassembler pour le combat du grand jour du Dieu tout-puissant » (Apocalypse 16 :13-14).
Lors de cette phase finale de la Troisième Guerre mondiale, Satan exercera son influence sur les rois et leurs armées « de toute la terre », afin de les préparer à la grande bataille contre le Christ. Les nations rebelles voudront guerroyer contre le Sauveur du monde ! Quel sera leur lieu de ralliement ? « Ils les rassemblèrent dans le lieu appelé en hébreu Harmaguédon » (Apocalypse 16 :16). Le nom Harmaguédon vient de l’hébreu har Magedon, qui signifie « la colline de Meguiddo ». Meguiddo est situé en Israël à environ 89 kilomètres au nord de Jérusalem. La colline ou la montagne de Meguiddo domine la plus grande vallée d’Israël, la plaine d’Esdralon, également appelée la vallée de Jizréel.
La puissance politico-religieuse qui monte en Europe exercera finalement une influence dominante en Terre sainte. Comme nous l’avons vu, le chef de cette union, « le roi du Nord », dominera en fin de compte Jérusalem et le Moyen-Orient. Le livre de l’Apocalypse prophétise également un conflit entre les forces asiatiques et la « puissance de la bête » européenne – le roi du Nord (Daniel 11 :44). Au retour du Christ, ces armées s’assembleront « pour faire la guerre à celui qui était assis sur le cheval et à son armée » (Apocalypse 19 :19). Le Dieu tout-puissant dit : « Je rassemblerai toutes les nations pour qu’elles attaquent Jérusalem » (Zacharie 14 :2). Ensuite, « l’Éternel paraîtra, et il combattra ces nations, comme il combat au jour de la bataille. Ses pieds se poseront en ce jour sur la montagne des Oliviers, qui est vis-à-vis de Jérusalem, du côté de l’orient ; la montagne des Oliviers se fendra par le milieu, à l’orient et à l’occident, et il se formera une très grande vallée : une moitié de la montagne reculera vers le septentrion, et une moitié vers le midi » (Zacharie 14 :3-4). Jésus-Christ interviendra ! Il mettra fin à la Troisième Guerre mondiale et ramènera la paix dans le monde !
Notez que l’apogée de la bataille des temps de la fin, désignée souvent du nom d’Harmaguédon, est appelé « le combat du grand jour du Dieu tout-puissant » (Apocalypse 16 :14). Mais quel sera le lieu où éclatera cette grande bataille ? Le prophète Joël nous dit que le point culminant de cet affrontement aura lieu près de Jérusalem : « Car voici, en ces jours, en ce temps-là, quand je ramènerai les captifs de Juda et de Jérusalem, je rassemblerai toutes les nations, et je les ferai descendre dans la vallée de Josaphat ; là, j’entrerai en jugement avec elles » (Joël 3 :1-2).
La vallée de Josaphat est également appelée la vallée de Cédron (entre le mont des Oliviers et le mont du Temple). C’est là que Dieu jugera les nations. La vallée s’étend au sud, et les armées des nations l’emprunteront en venant du sud, de Meguiddo, pour combattre Jésus-Christ à Jérusalem. Lors de cette grande bataille, la plus grande de tous les temps, le Dieu créateur l’emportera et anéantira les êtres humains insignifiants qui L’auront défié.
Les chefs militaires insensés apprendront à quel point ils sont impuissants face à la toute-puissance de Dieu ! Quel sera leur châtiment ? Dieu explique : « Je rassemblerai toutes les nations pour qu’elles attaquent Jérusalem […] L’Éternel paraîtra, et il combattra ces nations, comme il combat au jour de la bataille. Ses pieds se poseront en ce jour sur la montagne des Oliviers » (Zacharie 14 :2-4). Notez ensuite la terrible punition qui s’abattra sur ces armées rebelles : « Voici la plaie dont l’Éternel frappera tous les peuples qui auront combattu contre Jérusalem : Leur chair tombera en pourriture tandis qu’ils seront sur leurs pieds, leurs yeux tomberont en pourriture dans leurs orbites, et leur langue tombera en pourriture dans leur bouche » (verset 12).
Jésus sera totalement vainqueur de la plus grande coalition militaire jamais rassemblée. Il reviendra en tant que Roi des rois et Seigneur des seigneurs, pour amener mille ans de paix à cette planète déchirée par la guerre : « L’Éternel sera roi de toute la terre » (verset 9).
Le Christ aura vaincu toutes les armées venues pour Le combattre ! Il établira un Millénium de paix sur la Terre et Il enseignera la voie de la paix à toutes les nations. Ensuite, les Arabes et les Israéliens se réconcilieront : « En ce même temps, il y aura une route d’Égypte en Assyrie : les Assyriens iront en Égypte, et les Égyptiens en Assyrie, et les Égyptiens avec les Assyriens serviront l’Éternel. En ce même temps, Israël sera, lui troisième, uni à l’Égypte et à l’Assyrie, et ces pays seront l’objet d’une bénédiction. L’Éternel des armées les bénira, en disant : Bénis soient l’Égypte, mon peuple, et l’Assyrie, œuvre de mes mains, et Israël, mon héritage » (Ésaïe 19 :23-25).
Après que les armées du monde auront été anéanties, le Dieu créateur fera de Jérusalem la capitale du monde. Toutes les nations se soumettront au Royaume de Dieu sur la Terre et apprendront enfin la voie de la paix : « Il arrivera, dans la suite des temps, que la montagne de la maison de l’Éternel sera fondée sur le sommet des montagnes, qu’elle s’élèvera par-dessus les collines, et que les peuples y afflueront. Des nations s’y rendront en foule, et diront : Venez, et montons à la montagne de l’Éternel, à la maison du Dieu de Jacob, afin qu’il nous enseigne ses voies, et que nous marchions dans ses sentiers. Car de Sion sortira la loi, et de Jérusalem la parole de l’Éternel » (Michée 4 :1-2).
Le Roi des rois et les saints rééduqueront les nations dans la voie de l’amour, de la paix et de la prospérité (voir Daniel 7 :18, 27). Sous le gouvernement de Jésus – le Messie – le péché, la souffrance et la guerre n’existeront plus : « Il sera le juge d’un grand nombre de peuples, l’arbitre de nations puissantes, lointaines. De leurs glaives ils forgeront des hoyaux, et de leurs lances des serpes ; une nation ne tirera plus l’épée contre une autre, et l’on n’apprendra plus la guerre » (Michée 4 :3).
Jésus-Christ nous recommande d’être sur nos gardes et de veiller spirituellement (Luc 21 :36). Mais que devrions-nous observer en ce qui concerne l’agitation et les conflits au Moyen-Orient ?
Observez la demande grandissante d’une intervention et d’un contrôle internationaux, non seulement sur Gaza et en Cisjordanie, mais également de Jérusalem même. Le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a soutenu les appels en faveur d’une force de maintien de la paix des Nations Unies à Gaza et en Cisjordanie, une proposition que son rival, le Hamas, a jusqu’à présent rejetée. Face à l’escalade de la violence dans la région de Jérusalem, observez que de plus en plus de dirigeants du monde entier se joignent à la demande de contrôle international de cette ville ancienne chère aux juifs, aux chrétiens et aux musulmans.
Observez la permanence du conflit entre Israéliens et Palestiniens en Terre sainte. Les Palestiniens sont peut-être divisés dans leur allégeance soit à l’organisation islamique du Hamas, plus militante, soit au parti du Fatah, plus laïc, mais ils sont unis dans leur opposition à l’exercice du pouvoir par Israël dans une région qu’ils considèrent comme la leur.
Observez l’unité croissante des nations arabes dans leur position contre Israël. Le Psaume 83, déjà cité dans cette brochure, dresse la liste de ces peuples qui incluent les nations arabes et musulmanes du Moyen-Orient. Elles sont également soutenues dans leur forte opposition à Israël par certains groupes en Europe. : « Venez, disent-ils, exterminons-les du milieu des nations, et qu’on ne se souvienne plus du nom d’Israël ! Ils se concertent tous d’un même cœur, ils font une alliance contre toi » (Psaume 83 :5-6). Guettez une union ou une confédération arabo-musulmane contre Israël.
Observez le développement de l’unification politique, économique et militaire croissante européenne. Comme nous l’avons vu dans la prophétie de Daniel, le roi du Nord finira par occuper la Terre sainte. L’Europe s’efforce de coordonner et d’unifier ses différentes forces militaires et de sécurité, cherchant ainsi une alternative à sa dépendance de longue date à l’égard de l’alliance de l’OTAN, dont les États-Unis sont le partenaire dominant. En juillet 2005, les ministres des Affaires étrangères de l’UE ont décidé de créer un « Collège européen de sécurité et de défense » chargé d’organiser et de mener des formations multinationales qui réuniraient des Européens de différents pays dans un cadre politique et procédural cohérent. En novembre 2004, après cinq ans de planification, l’UE a officiellement mis en place une force de réaction rapide qui permettrait à l’entité multinationale d’atteindre ses objectifs militaires. Un petit déploiement a eu lieu en Bosnie. En 2014 et 2015, l’agression russe en Ukraine a incité l’Allemagne à prendre la tête d’une nouvelle « force de pointe à haut niveau de préparation ».16 Ces forces finiront-elles par jouer un rôle important dans le conflit au Moyen-Orient ? Observez le développement des forces militaires européennes.
En janvier 2015, Stratfor a rapporté que « la question concernant l’Europe aujourd’hui n’est pas de savoir si elle peut conserver sa forme actuelle, mais à quel point cette forme changera radicalement. Et la question la plus redoutable est de savoir si l’Europe, incapable de maintenir son union, verra un retour du nationalisme et ses conséquences possibles » – y compris, à terme, une reprise de la guerre sur le continent.17
Observez les préparatifs d’un éventuel rétablissement des sacrifices d’animaux pratiqués par les juifs à Jérusalem. Beaucoup de gens pensent qu’un temple physique sera également édifié, mais l’histoire et le livre d’Esdras confirment que les sacrifices peuvent être pratiqués simplement sur un autel dressé en lieu saint.
Observez le raffermissement grandissant de la puissance religieuse en Europe. En visite en Autriche, en 1983, le pape Jean-Paul II en appela à l’unité européenne, en déclarant : « Les Européens devraient vaincre la menace internationale, les confrontations entre États et coalitions, et créer une nouvelle Europe unifiée de l’Atlantique à l’Oural. »18 Tout au long de son pontificat, le pape Benoît XVI a appelé à l’unité religieuse en Europe et a tendu la main aux Églises orthodoxes orientales à un degré qui a surpris de nombreux observateurs. Le pape François a poursuivi cette tendance en exhortant les dirigeants européens à redécouvrir leurs racines catholiques romaines.
Jérusalem est détentrice d’un avenir prophétisé glorieux. Elle sera la capitale de la Terre sous le gouvernement du Prince de la paix et du Roi des rois – Jésus-Christ. C’est une bonne nouvelle pour toutes les nations – pour vous, vos enfants et vos petits-enfants. Mais nous devons nous rappeler que la paix véritable ne peut s’installer dans la vie des hommes et des femmes que lorsque leur nature humaine cède la place à l’Esprit de Dieu. Au cours du Millénium et au-delà, la grande majorité des gens accepteront le don de l’Esprit de Dieu. C’est alors seulement qu’ils trouveront le chemin de la paix.
Le monde entier apprendra la voie divine : « Des peuples s’y rendront en foule, et diront : Venez, et montons à la montagne de l’Éternel, à la maison du Dieu de Jacob, afin qu’il nous enseigne ses voies, et que nous marchions dans ses sentiers. Car de Sion sortira la loi, et de Jérusalem la parole de l’Éternel. Il sera le juge des nations, l’arbitre d’un grand nombre de peuples. De leurs glaives ils forgeront des hoyaux, et de leurs lances des serpes : Une nation ne tirera plus l’épée contre une autre, et l’on n’apprendra plus la guerre » (Ésaïe 2 :3-4).
À cette époque-là, Jérusalem ne sera pas seulement la capitale gouvernementale du monde, mais aussi la capitale de l’éducation mondiale. L’Enseignant suprême, le Seigneur Jésus-Christ, répandra la véritable connaissance basée sur la parole divine. Toutes les nations apprendront les principes éternels, les lois et les valeurs qui garantissent la paix et la prospérité générales.
Cela représente la bonne nouvelle de votre avenir et celui du monde. Située au cœur du Moyen-Orient – et du monde entier – Jérusalem sera le centre mondial du gouvernement, de l’éducation et de la religion. Le Dieu créateur nous promet un monde de paix à venir (Michée 4 :1-4). « Car la bouche de l’Éternel des armées a parlé » (verset 4). Nous aspirons tous à la paix et à la réconciliation que seul Jésus, le Messie, est capable d’apporter au Moyen-Orient – et au monde entier. Dans un même temps, Jésus nous enjoint de veiller et de prier (Marc 13 :33). Au verset 37, Il nous exhorte, en déclarant : « Ce que je vous dis, je le dis à tous : Veillez. »
Déclaration de Balfour, Ambassade d’Israël en France
“Israel Takes New Step to Expand West Bank Housing”, The New York Times, 30 janvier 2015
“Furtive finance of settlements a top Israeli election issue”, Federal News Network, 5 février 2015
“French Police Storm Hostage Sites, Killing Gunmen”, The New York Times, 9 janvier 2015
“Months of Airstrikes Fail to Slow Islamic State in Syria”, The Wall Street Journal, 14 janvier 2015
TIME Magazine, 30 septembre 2002, p. 5
The Jerusalem Post, 19 novembre 1999
Ibid.
Al-Ahram, 16 octobre 2002
“Le Saint-Siège, les Juifs et l’État d’Israël”, Outre-Terre, 2004/4, n°9, p. 347
L’Osservatore Romano, édition hebdomadaire en langue française, n°30, pp. 3, 6
Radio Vatican, 19 novembre 2014
Commentaire sur Apocalypse 17, New American Catholic Edition
Ibid.
Guerre des Juifs, Flavius Josèphe, livre 5, Librairie Leroux, page 160, traduction René Harmand
“NATO creates rapid-reaction force to protect Eastern Europe”, Los Angeles Times, 14 janvier 2015
“The New Drivers of Europe’s Geopolitics”, Forbes, 27 janvier 2015
The Principality and Power of Europe, Adrian Hilton, p. 36