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Beaucoup de gens se rendent compte qu’un grand changement a lieu en Europe – la terre qui donna naissance aux civilisations grecque et romaine, puis à la Réforme, et qui diffusa les valeurs occidentales qui ont transformé le monde moderne.
Bien que les guerres aient souvent frappé ce territoire au fil des siècles, peu de gens s’attendaient à l’étincelle qui mit le continent à feu et à sang à partir d’août 1914. Il s’en suivit deux guerres mondiales qui dévastèrent l’Europe et provoquèrent des millions de morts à travers le monde.
De nos jours, ce continent abrite l’Union européenne (UE) – une tentative moderne d’unir des factions rivales sous un gouvernement supranational. Cependant, cette grande « expérimentation européenne » bat de l’aile et les nations belligérantes du groupe s’éloignent à nouveau. L’Europe se fragmente, d’anciennes animosités refont surface et certains dirigeants européens envisagent une nouvelle direction. Peu de gens comprennent la véritable signification et l’issue de ces événements. Cependant, tout converge vers l’accomplissement d’anciennes prophéties bibliques décrivant un tournant décisif majeur qui se produira juste avant le retour de Jésus-Christ. Le monde sera encore plus surpris et choqué qu’en 1914 !
Pour comprendre les problèmes actuels en Europe, nous devons étudier le passé. Les Romains unifièrent l’Europe par les armes, puis ils apportèrent la paix et la prospérité à une grande partie du continent pendant plusieurs siècles. La base de cette unité était le culte de l’empereur, la fusion de la politique et de la religion, la menace de la guerre civile et la défense contre les ennemis extérieurs. César Auguste soutenait « l’idée d’un empire d’ordre divin avec un empereur divinement instauré à sa tête » (The Dream of Rome, Johnson, page 98). Bien que les papes catholiques se soient approprié le titre païen des césars, Pontifex Maximus (“grand pontife”), il n’existe pas de nos jours des rites religieux à l’échelle de l’Europe qui soutiendraient un dirigeant politique – un « ciment religieux » qui unirait les peuples. La tentative d’unification actuelle, basée sur une politique économique commune, une monnaie unique (l’euro) et le but d’empêcher une autre guerre en Europe, se révèle inadaptée.
La politique économique commune a beaucoup enrichi l’Allemagne, mais cela a appauvri les nations du Sud – créant des dissensions entre les pays du bloc. L’invitation lancée aux travailleurs étrangers pour combler le manque de main d’œuvre domestique s’est transformée en un flot de migrants qui menace de submerger la culture nationale des pays européens. Cela a provoqué une vague de manifestations et de crises anti-migratoires. Certains ont en tête les nations qui descendirent jadis sur l’ancien Empire romain et qui provoquèrent sa chute. De nos jours, la menace terroriste, instiguée par des immigrants musulmans extrémistes et non-assimilés, a généré un sentiment de peur en Europe – et cela rappelle que ce territoire a été envahi plusieurs fois par des armées musulmanes dans le passé. Certains craignent que l’Histoire se répète.
L’agitation sociale et les troubles économiques ont ébranlé les Européens et leurs dirigeants. Le vote britannique pour quitter l’Union, ainsi que les dernières menaces américaines de se détourner de l’Europe au profit de l’Asie et la pression exercée (particulièrement sur l’Allemagne) afin de financer leur propre défense, poussent les dirigeants européens à repenser l’avenir – sans leurs alliés britanniques et américains. Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, a appelé les nations de l’UE à mettre en commun leurs ressources militaires afin de créer une « armée européenne » (Le Monde, 10 mars 2015) pour défendre ses frontières et ses valeurs contre des agressions étrangères. D’autres sources rapportent que « l’Allemagne aurait l’ambition de diriger une armée européenne [et qu’elle] veut se positionner en tant que leader militaire de la coalition des pays européens qui ne seraient plus aux ordres de l’OTAN » (RT France, 10 octobre 2016). Une autre inquiétude est que la décision américaine de supprimer le parapluie militaire protégeant l’Europe « réveille le géant endormi de la puissance allemande » (Washington Post, 10 novembre 2016). Dans le même temps, l’Europe affronte une série de problèmes sans précédent.
Le sociologue allemand Ulrich Beck fit des remarques pertinentes sur les conséquences potentielles de l’escalade des tensions en Europe. Il a écrit que « nous passons notre temps à anticiper des catastrophes », au niveau local, national et international, qui affecteraient la façon dont les peuples et les nations pensent et agissent (Non à l’Europe allemande, pages 33-34, traduction Nathalie Huet). Cette anticipation peut libérer des forces historiques qui feraient « bouger le paysage politique » et qui soutiendraient qu’il « est légitime de suspendre l’ordre existant pour défendre le bien commun » (page 60). Il ajoute que « l’évocation rhétorique de la fin prochaine de l’Europe peut aussi engendrer un monstre politique », car « face à la menace de la catastrophe, des chances se présentent […] qu’un homme – ou une femme – doué pour le pouvoir peut saisir » (page 87). Beck note aussi qu’en « anticipant la catastrophe, des choses qui étaient encore complètement impensables hier peuvent survenir demain » (page 139).
Tous ces analystes sentent le vent tourner en Europe. Mais quel écho les événements actuels trouvent-ils dans la Bible ?
Beaucoup de gens supposent que la Bible n’est qu’un recueil d’histoires et de mythes qui ne sont plus pertinents pour notre monde moderne. Cependant, la Bible contient près de 2000 prophéties qui se sont réalisées et qui se sont avérées justes. Les Écritures déclarent que seul Dieu peut prédire l’avenir avec certitude et l’accomplir (Ésaïe 46 :5, 8-11). Dieu guide le cours de l’Histoire (Job 12 :23 ; Daniel 2 :21 ; 4 :17). Vers l’an 600 av. J.-C., le prophète Daniel rapporta qu’une puissance en lien avec l’ancien Empire romain émergera en Europe juste avant le retour de Jésus-Christ (Daniel 2 :31-44). Daniel décrivit une statue ayant des jambes de fer (l’Empire romain), terminées par des pieds de fer et d’argile. La statue fut détruite par une pierre (le Royaume de Dieu). Cette puissance européenne de la fin des temps est décrite comme une « bête » à dix cornes avec des dents de fer (Daniel 7 :19-20, 23) et « le roi du septentrion [du Nord] » qui lancera une opération militaire contre « le roi du midi [du Sud] » (une coalition arabo-musulmane) et envahira le Moyen-Orient (Daniel 11 :40-45). La Bible fait le lien entre ce roi du Nord et l’Assyrie – l’Allemagne actuelle (cf. Ésaïe 10 :5-11 – vous pouvez aussi commander notre publication Allemagne : Un Quatrième Reich).
Dans Apocalypse 17 :3-5, la même « bête » possède sept têtes et dix cornes ; elle est chevauchée par une organisation religieuse influente décrite comme « la mère des prostituées ». Les dix cornes sont dix rois (ou dix leaders) qui remettront leur souveraineté à un dirigeant politique en Europe pour une courte période de temps. Cela créera une superpuissance qui combinera à nouveau le pouvoir politique, militaire et religieux, comme à l’époque de la Rome antique. Mais cette superpuissance sera vaincue et détruite par Jésus-Christ à Son retour (Apocalypse 17 :12-14). L’ascension et la chute spectaculaire de la dernière résurgence de l’Empire romain en Europe sera un tournant décisif majeur de l’Histoire qui affectera chaque nation dans le monde. Pour en apprendre davantage à ce sujet, lisez notre brochure gratuite La bête de l’Apocalypse : Mythe, métaphore ou réalité à venir ?