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Les prophéties bibliques ont prédit, depuis longtemps, que juste avant le retour de Jésus-Christ sur la terre, le monde serait témoin de la résurgence d’une puissance européenne, qui tirera ses racines de l’ancien Empire romain (Daniel 2 :28, 40-45).
Les Écritures appellent cette puissance la « bête » ; elle portera une étiquette catholique romaine, et sera composée de dix rois (ou dirigeants nationaux) qui cèderont leur souveraineté à un individu puissant et habile (Daniel 11 :3-39 ; Apocalypse 17 :12-13). La Bible indique aussi que cette renaissance de l’Empire romain, aux temps de la fin, associera la puissance d’une Église dominante à l’arsenal politique de l’État – la « femme » (symbole d’un chef religieux) chevauchera la bête (symbole de l’État – Daniel 7 :8, 20-21 ; Apocalypse 17 :1-6). Ces anciennes prophéties sont en train de s’accomplir, aujourd’hui !
Bernd Neumann, délégué fédéral à la Culture et aux Médias du gouvernement allemand, a pris la parole en août dernier, lors de l’inauguration d’une exposition dédiée au « Saint Empire romain germanique ». L’exposition, qui suscita un vif intérêt au Musée historique de Berlin, retraçait le passé de la vieille Europe dans sa quête de structuration et de développement. Le Saint Empire romain germanique régna sur les nations d’Europe centrale, pendant près de mille ans – de l’an 962 à l’an 1806 apr. J.-C. M. Neumann fit remarquer qu’une renaissance du Saint Empire romain serait vitale pour modeler l’avenir de l’Europe. Selon M. Neumann, le Reich allemand du Moyen Age, peut dans la perspective actuelle, servir de « modèle valable au fonctionnement d’un super état » (communiqué de presse, German Federal Information Office, 27 août 2006. C’est nous qui traduisons tout au long de cet article).
Bernd Neumann n’est pas le premier à encourager la renaissance de ce concept impérial. Otto de Habsbourg, l’un des descendants du dernier empereur austro-hongrois, a également mentionné que, la couronne impériale du Saint Empire romain pourrait encore jouer un rôle dans la création d’une union entre les différents pays d’Europe. De même, l’Union paneuropéenne souligne que « le rôle éternel du Reich doit renaître dans l’Europe de demain, dans l’intérêt de l’Occident » (Monthly Bulletin of the Pan-European Union, janvier 1977).
À l’époque du Saint Empire romain, le pouvoir était partagé entre les empereurs allemands et les papes à Rome. Ces derniers exerçaient un pouvoir non temporel, alors que les empereurs exerçaient une autorité politique. Les papes catholiques couronnaient les empereurs, et validaient leurs fonctions de monarque. Il semblerait que ce concept soit à l’étude pour la future Europe. La chancelière allemande, Angela Merkel, a invité le pape Benoît XVI, autrefois cardinal Joseph Ratzinger, à prendre la parole à Berlin, en 2007, à l’occasion du 50ème anniversaire du Traité de Rome, fondateur de la Communauté Economique Européenne, et précurseur de l’Union Européenne actuelle. Des rapports indiquent que le pape projette d’évoquer les « fondations spirituelles » de l’Europe, au cours du Moyen Age – le rôle que l’Église catholique romaine a joué, et pourrait encore jouer – pour unifier les nations « chrétiennes » d’Europe. Avant Benoît XVI, plusieurs papes avaient également insisté sur la nécessité pour l’Europe de découvrir ses racines spirituelles. D’autres figures importantes du clergé et de la politique ont également déclaré qu’il faudra « quelque chose de plus » que des traités économiques, et des accords commerciaux, pour unifier les nations européennes.
L’élection de Joseph Ratzinger, le premier pape allemand depuis mille ans, donne à la papauté une occasion exceptionnelle. Né en Allemagne entre les deux Guerres mondiales, Joseph Ratzinger a été profondément marqué par son expérience dans la jeunesse hitlérienne, et dans l’armée allemande pendant la Deuxième Guerre mondiale. En tant que fonctionnaire du Vatican, il passa plus de vingt années à la tête de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi (anciennement appelée « l’Inquisition »), ce qui lui valut le surnom de « Rottweiler de Dieu », pour sa persévérance et sa ténacité à soutenir les positions catholiques conservatrices.
La visite de Benoît XVI, à Berlin en 2007, coïncidera avec la présidence de l’Allemagne à la tête de l’Union Européenne, et aussi avec la présidence du G8 des nations industrialisées. La présence de Benoît XVI au 50ème anniversaire du Traité de Rome légitimera, sans aucun doute, l’idée d’une future coopération entre l’Église et l’État d’une Europe unifiée, même si cela risque de ne pas plaire à certains Européens – notamment aux Français, qui sont ouvertement partisans de la laïcité et de la séparation entre l’Église et l’État.
Les commentaires de Neumann, au sujet d’un Reich allemand faisant écho aux déclarations d’autres responsables allemands, auront de sérieuses implications du côté des nations d’Europe orientale. Il rappela à son auditoire que le Saint Empire romain germanique faisait « partie du passé de nombreux États européens », y compris la Pologne et la République tchèque, et que « l’Allemagne et l’Europe centrale sont, historiquement et culturellement, indissolublement liées » (communiqué de presse, German Federal Information Office, 27 août 2006). Une telle affirmation de l’hégémonie allemande sur d’autres régions de l’Europe fait peur aux États récemment indépendants du sud et de l’est de l’Allemagne. Des organisations allemandes d’étudiants cherchent également à revendiquer des territoires allemands en Autriche, en Pologne, au Danemark, en Belgique, en Suisse, en Italie et en Russie, où vivent des germanophones. Un groupe déclara même : « Le Reich allemand, dans ses frontières du 31 décembre 1937, continue à être reconnu dans la loi allemande […] Par Allemagne, nous entendons les régions d’Europe centrale, d’où les Allemands ont été expulsés illégalement […] L’Allemagne existe indépendamment des frontières des États » (2005 Handbook, Deutsche Burschenschaft). Ce n’est pas simplement du nationalisme ; ces mêmes idées étaient celles du parti Nazi allemand, lorsqu’il justifia son désir d’annexer des territoires étrangers et dont le processus mit le feu aux poudres au déclenchement de la Deuxième Guerre mondiale. Les prophéties bibliques montrent que cette dernière renaissance du Saint Empire romain, en Europe, aura des répercussions mondiales (pour en savoir plus sur ce sujet important, lisez notre brochure, Les États-Unis et la Grande-Bretagne selon la prophétie).
Alors que de nombreux critiques laïques se moquent de la Bible, en tant que parole d’un Dieu tout puissant qui intervient dans l’Histoire, nous pouvons lire, aujourd’hui, dans les manchettes de nos journaux, l’accomplissement de prophéties spécifiques, écrites il y a quelques milliers d’années dans la Bible. Le prophète Daniel avait prophétisé la renaissance de l’Empire romain, dans sa phase ultime, juste avant le retour de Jésus-Christ sur cette terre (Daniel 2 :41-45). Il a aussi prédit qu’un chef religieux, éminent, jouerait un rôle dominant au cours des renaissances successives du système romain à travers les âges (Daniel 7 :8-25). L’apôtre Jean a vu une femme (une Église) qui, aux temps de la fin, chevaucherait une bête, constituée de dix chefs réunis pour une courte période, à la fin de cette époque (Apocalypse 17). Ces prophéties sont en train de s’accomplir aujourd’hui, et surprendront le monde à l’avenir – tandis que la « bête » se met en mouvement ! Pour en savoir plus sur l’identité de l’Allemagne, selon la prophétie, lisez notre article, Le quatrième Reich.