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Des symboles oubliés

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Quel point commun la Mecque, Jérusalem et le Vatican partagent-ils avec Londres, Paris, New York et Washington ? Nous trouvons de grands obélisques érigés dans toutes ces villes et ailleurs dans le monde, parfois aux endroits les plus inattendus. Certains sont des reliques de l’ancienne Égypte – où est née la forme d’origine – tandis que d’autres sont des interprétations modernes de ce thème ancien.

Où trouve-t-on encore ce design en forme d’obé­lisque ou s’y rapprochant ? Songez aux nombreux temples protestants avec leurs clochers ou aux minarets qui surplombent les mosquées. De nombreuses cathé­drales romaines possèdent aussi cette ancienne caracté­ristique architecturale.

La similitude entre ces obélisques, ces clochers et ces tours est-elle une remarquable coïncidence ? Ou existe-il une signification – une raison – derrière leur design commun ?

Dans l’antiquité, les Égyptiens adoraient de nom­breux dieux, dont le dieu-soleil – et les obélisques étaient un symbole important dans ce culte. Les Égyp­tiens, comme beaucoup d’anciens peuples païens attri­buaient souvent une puissance mystérieuse aux sym­boles, notamment ceux représentant la fertilité, l’abon­dance des récoltes et la guérison. Ces coutumes se sont transmises à d’autres cultures et elles restent largement répandues de nos jours, alors que l’obélisque et d’autres flèches similaires sont devenus une forme habituelle dans la prétendue chrétienté, mais aussi dans les socié­tés secrètes comme les francs-maçons.

« Quelle importance ? » demanderez-vous peut-être, « les anciennes significations associées à ces symboles sont depuis longtemps oubliées. Ce sont juste de belles formes architecturales qui sont parfois magnifiques. »

C’est une réaction naturelle, mais que déclare Dieu à ce propos ? Si nous cherchons dans la Bible, il est intéressant de noter que la façon dont nous adorons et honorons Dieu le Père revêt une grande importance pour Lui. En faisant une recherche rapide dans la Bible en français courant, nous trouvons une dizaine de fois l’expression « pierres dressées », et à chaque fois, des instructions sont données pour retirer ou détruire ces symboles issus du culte païen.

Le deuxième commandement est la base de ces ins­tructions : « Tu ne te feras point d’image taillée, ni de représentation quelconque des choses qui sont en haut dans les cieux, qui sont en bas sur la terre, et qui sont dans les eaux plus bas que la terre. Tu ne te proster­neras point devant elles, et tu ne les serviras point » (Exode 20 :4-5). Plus loin, en donnant Ses instructions à la nation d’Israël, Dieu déclara : « Lorsque tu seras entré dans le pays que l’Éternel, ton Dieu, te donne, tu n’apprendras point à imiter les abominations de ces nations-là » (Deutéronome 18 :9).

Le principe est clair. Dieu décide comment Il doit être adoré. L’utilisation des coutumes, des symboles et des pratiques des religions païennes n’est pas accep­table. Non seulement Il rejette ce genre d’adoration, mais Il considère même cela comme une abomination. Dieu répéta sans cesse à Son peuple d’enlever ces sym­boles issus du paganisme (Deutéronome 7 :5). Aucune place n’est laissée aux traditions païennes dans le culte rendu à Dieu.

Certains diront peut-être : « Mais c’est une belle tradition ! » Certes, c’est peut-être beau pour l’huma­nité, mais Jésus-Christ fit savoir – très clairement – aux gens de Son époque que les « traditions » ne pouvaient pas se substituer à la vérité dans le culte rendu à Dieu. « Il leur répondit : Et vous, pourquoi transgressez-vous le commandement de Dieu au profit de votre tradi­tion ? » (Matthieu 15 :3).

C’est probablement agréable de pouvoir adorer Dieu dans un magnifique bâtiment richement orné. Mais Dieu ne nous demande pas d’utiliser ces magni­fiques bâtiments. Il insiste plutôt sur le fait d’être adoré en esprit et en vérité (Jean 4 :24). Le véritable culte, dans des environnements sobres, même dans des salles de location, est agréable à Dieu, alors que les plus belles traditions des hommes tirées du paganisme ne le seront jamais. Nous ne devons jamais oublier cela dans le culte que nous rendons au véritable Dieu.

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