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Que se passerait-il si nous pouvions voyager à l’échelle microscopique et pénétrer dans l’environnement fantastique d’une minuscule cellule humaine – parmi les milliards d’autres qui le composent ? Quel monde grandiose et merveilleux nous y découvririons ! Dans cet environnement infinitésimal et parfaitement ordonné, nous verrions une machinerie moléculaire complexe faisant tourner activement les fonctions qui rendent la vie possible sur terre ! Imaginez le voyage au cœur d’une cellule – jusqu’à son noyau – nous y trouverions les « cerveaux » de ce petit monde invisible et insondable : une chaîne incroyablement fine et longue d’atomes qui forment une molécule dont l’existence est un miracle.
Cette molécule miracle est l’acide désoxyribonucléique – plus communément appelée ADN – et elle représente une prouesse technologique d’ingénierie et de conception divines, qui est une pure merveille à observer ! Dieu décréta que toutes les créatures vivantes se reproduisent « selon leur espèce » (Genèse 1 :21-27). C’est pourquoi les enfants ressemblent à leurs parents et c’est par cette molécule invisible de l’ADN que Dieu donne la vie comme Il l’a ordonné. L’ADN est littéralement le modèle encodé de toute vie sur terre.
En 1962, le biologiste James Watson et le physicien Francis Crick ont partagé un prix Nobel pour la découverte de la structure de l’ADN, et leur trouvaille était tout simplement stupéfiante ! Loin d’être un regroupement d’atomes pêle-mêle, l’ADN possède une structure élégante et très bien conçue.
La molécule d’ADN ressemble à une longue « échelle de corde » enroulée autour d’un axe imaginaire – appelée structure en double-hélice. Ces deux « montants », constitués de sucres et de phosphates, sont reliés entre eux par des « barreaux » ou paires de bases. C’est la séquence (la succession) de ces paires de bases qui donne à l’ADN sa remarquable capacité de stockage et de transmission des innombrables informations qu’il contient : l’empreinte physique qui vous a fait tel que vous êtes !
Seulement quatre composés biologiques – l’adénine (A), la cytosine (C), la guanine (G) et la thymine (T) – associés par paire, constituent les « barreaux » des molécules d’ADN. Ces dernières, présentes dans presque toutes les cellules de notre corps, contiennent ces paires de bases selon un ordre spécial et unique qui encode toutes les instructions nécessaires permettant à nos cellules de produire le réseau complexe de molécules qui forme notre corps.
Les informations encodées dans les longs brins des molécules d’ADN permettent à notre corps de produire toutes les protéines nécessaires pour accomplir diverses fonctions, tout comme un ordinateur lit les instructions enregistrées sur un disque dur. On pourrait comparer le code moléculaire de l’ADN, formé d’une séquence de bases A, C, G, T, au code binaire utilisé en informatique, exclusivement composé d’une succession des chiffres 0 et 1.
Par exemple, la séquence 011100 00011000010111000001100001 correspond au mot français « papa » pour les ordinateurs qui utilisent le code binaire ASCII. De la même manière, la séquence CAGAAGCCA dans un brin d’ADN demande au corps de produire la chaîne d’acides aminés glutamine-lysine-proline. De la même manière que les combinaisons de 0 et 1 contiennent et transmettent les informations nécessaires au fonctionnement d’un ordinateur, ces chaînes composées de quatre bases chimiques simples – A, C, G, T – contiennent et transmettent l’empreinte génétique de chaque organisme vivant sur terre !
De plus, l’ADN est le système de stockage d’information par excellence, digne des technologies de pointe. La science commence seulement à comprendre les immenses capacités de cette merveilleuse molécule conçue par Dieu – lesquelles surpassent tout ce que l’humanité a pu inventer ! Plusieurs expériences récentes et fascinantes ont permis de démontrer le rôle important de cette invention grandiose du Dieu Tout-Puissant !
Dans le numéro de septembre 2012 de la revue Science, le généticien moléculaire George Church et ses collègues ont rapporté qu’ils avaient réussi à encoder le livre écrit par Church, Regenesis, dans un brin d’ADN, puis de le décoder avec succès pour retrouver le texte original, comme on pourrait le faire avec un disque dur d’ordinateur. Dans l’abstract de leur article, ils écrivent : « L’ADN est un des moyens d’information les plus stables et les plus denses que l’on connaisse. »
Une expérience similaire va encore plus loin. En janvier 2013, la prestigieuse revue Nature a rapporté qu’une équipe de scientifiques avait encodé sur un petit bout d’ADN les 154 sonnets de Shakespeare, l’original de l’article scientifique de Francis Crick et James Watson sur la structure de l’ADN, une photographie en couleurs de l’Institut européen de bioinformatique en Angleterre et un extrait audio du célèbre discours de Martin Luther King « J’ai fait un rêve ». Ils ont ensuite envoyé cet ADN – dans une fiole sans emballage spécial – depuis les États-Unis en Allemagne, où leurs collègues ont décodé les informations avec succès dans leur format d’origine (texte, photo, audio).
Les scientifiques pensent que leur technique « pourrait, par la suite, être étendue pour créer une capacité de stockage largement supérieure à toutes les informations numériques stockées aujourd’hui dans le monde » (“DNA Data Storage : 100 Million Hours of HD Video in Èvery Cup”, Phys.org). Ce volume d’informations actuellement stocké serait d’environ un zettaoctet – soit un million de millions de gigaoctets ! Ils affirment que l’équivalent d’une tasse à café d’ADN suffirait à stocker 100 millions d’heures de vidéo haute définition. Il faudrait plus de 10.000 ans pour visionner ces vidéos en continu – 24 heures par jour, 365 jours par an. Tout cela dans une simple tasse à café.
L’existence de cette remarquable molécule est un véritable obstacle à surmonter pour tous ceux qui refusent de croire qu’un Dieu Tout-Puissant a créé la vie dans un but merveilleux ! Les chercheurs explorent l’origine de la vie mais refusent de considérer l’existence d’un Concepteur divin. Ainsi, ils se retrouvent devant le fameux paradoxe de « l’œuf et de la poule » car les protéines nécessaires pour lire le code ADN sont elles-mêmes créées en utilisant le code ADN ! Les informations détaillées contenues dans l’ADN ne peuvent pas être lues sans les protéines complexes spécialement conçues pour les décoder. Mais ces protéines complexes et spécialisées ne peuvent pas être créées sans les instructions détaillées contenues dans l’ADN !
De nombreux biochimistes s’obstinent à recréer en laboratoire une histoire mythique et mystérieuse d’une « création sans Dieu », en cherchant à découvrir un scénario plausible dans lequel les molécules transportant l’information s’assembleraient aléatoirement et commenceraient à se reproduire. Malgré tous leurs efforts, c’est un échec total. De même qu’un programme informatique complexe ne peut exister sans avoir été créé par un programmeur, la présence de cette remarquable molécule d’ADN sur laquelle repose toute créature vivante sur terre est la preuve indéniable que la vie requiert un concepteur et que cette invention vient obligatoirement d’un Concepteur suprême qui surpasse toute intelligence !
Avec toutes les cellules qui lisent les programmes encodés dans notre ADN – équivalent à des centaines de milliards d’ordinateurs qui liraient autant de disques durs, chaque seconde de notre vie – notre corps est la preuve que nous devons croire en un Créateur ! Alors que la science découvre de plus en plus les merveilles du corps humain et de la vie sur terre, nous pouvons joindre notre voix à celle du roi David en s’adressant à Dieu : « Je te loue de ce que je suis une créature si merveilleuse » (Psaume 139 :14) !