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Le célèbre roman Da Vinci Code nous aide-t-il à comprendre comment le christianisme fut « détourné » ? La VÉRITÉ en ce domaine vous étonnera !
Il y a quelques mois, le roman Da Vinci Code, de Dan Brown, approchait la tête de liste des best-sellers. Des millions de lecteurs furent captivés par ce livre fascinant. Il est pratiquement certain qu’un film, tiré de ce scénario, connaîtrait un même succès.
Qu’y a-t-il de si original dans ce roman ?
Outre le fait qu’il soit bien présenté et bien écrit, l’intrigue de Da Vinci Code laisse le lecteur à sa réflexion. Derrière sa présentation romancée, comportant sa part de fictions et d’erreurs qui laissent le chrétien sceptique, il permet au lecteur de réaliser que, sous la surface de nos idées et pratiques religieuses, se cachent beaucoup de choses souterraines. Trois personnages principaux évoluent dans Da Vinci Code. Il s’agit de Sophie Neveu – une talentueuse cryptographe française, de Robert Langdon – un spécialiste en symbologie religieuse de Harvard, et de Leigh Teabing – un historien de la famille royale britannique.
Nous reproduisons ici leur conversation au sujet des origines de la religion, que le monde considère être le « christianisme » :
« Les historiens s’émerveillent encore de l’exploit qu’il [l’empereur Constantin] a accompli en forçant tout un peuple païen à se convertir. Par une astucieuse fusion des dates, des rituels, et des symboles païens dans la tradition chrétienne en formation, il a réussi à créer une religion hybride, assimilable par tous ses sujets.
« Une véritable métamorphose, ajouta langdon. La présence de vestiges païens dans la symbolique chrétienne est absolument indéniable. Le disque solaire du dieu égyptien est devenu l’auréole des saints, le pictogramme d’Isis allaitant son nouveau-né Horus a servi de base aux images de la Vierge et de l’Enfant Jésus. Une majorité des éléments du rituel catholique – comme la mitre, l’autel, la doxologie [formule de louange à Dieu. N.d.T] et l’eucharistie – le fait de manger le corps de Dieu – tout cela vient en droite ligne des religions païennes de l’Antiquité.
« Si vous lancez un expert en symboles sur ce terrain, siffla Teabing, vous en aurez pour le restant de la nuit. Mais il est vrai qu’il n’y avait pas grand-chose de purement chrétien dans la nouvelle religion proclamée par Constantin. Le dieu Mithra (dieu solaire de l’ancien Iran. N.d.T) était depuis longtemps appelé Fils de Dieu et Lumière du Monde. On célébrait sa naissance le 25 décembre, qui était aussi la fête anniversaire d’Osiris, d’Adonis et de Dionysos. Il a été enterré dans une caverne rocheuse, et il est ressuscité trois jours plus tard. Le nouveau-né Krishna a reçu en cadeau de l’or, de l’encens et de la myrrhe. Même le jour saint hebdomadaire a été calqué sur celui des païens.
« Comment cela ?
« À l’origine, expliqua Langdon, les chrétiens honoraient le Sabbat juif le samedi. C’est Constantin qui l’a déplacé pour le faire coïncider avec la célébration du dieu Mithra. Aujourd’hui, la plupart des chrétiens assistent au service dominical, sans savoir qu’ils célèbrent la fête du dieu Soleil (le mot anglais Sunday [dimanche] signifie jour du soleil. N.d.T.) » (Da Vinci Code, pages 290-291, traduit par Daniel Roche, Editions JC Lattès, Paris).
« Mais tout cela n’est que fiction, diriez-vous ! Où cet auteur insensé est-il allé puiser ces idées étranges ? Je suis convaincu que ma religion est entièrement basée sur la Bible ! »
En êtes-vous bien certain ?
La Bible nous dit cela : « Mais examinez toutes choses ; retenez ce qui est bon » (1 Thessaloniciens 5 :21). En réalité, cette partie du livre de Dan Brown est fondée sur des faits solides, et elle constitue une vérité qu’il est possible de prouver. L’Histoire nous enseigne que le christianisme de Jésus et des apôtres fut dramatiquement modifié un ou deux siècles après la mort du Christ ! Comme nos lecteurs le savent, nous avons déjà utilisé les citations de certains historiens et théologiens respectés et « classiques », qui attestent de cette vérité évidente. Remarquez ce que l’historien Will Durant a publié :
« Le christianisme n’a pas détruit le paganisme ; il l’a adopté. L’esprit grec, qui se mourrait, reprit une vie nouvelle dans la théologie et la liturgie de l’Église. La langue grecque, qui avait régné sur la philosophie durant des siècles, devint le véhicule de la littérature chrétienne et du rituel de la religion nouvelle. Les mystères grecs vinrent se fixer dans l’impressionnant mystère de la messe. D’autres cultures païennes ont contribué au résultat syncrétiste. D’Égypte vinrent les idées de trinité divine […] d’immortalité personnelle pour la récompense et pour le châtiment ; d’Égypte aussi, l’adoration de la mère et de l’enfant, ainsi que la théosophie mystique qui fit le néo-platonisme et le gnosticisme et qui obscurcit la croyance chrétienne ; c’est encore là que le monachisme chrétien trouvera ses exemples et sa source. De Phrygie vint le culte de la grande mère ; de Syrie, le drame de la résurrection d’Adonis ; de Thrace, peut-être le culte de Dionysos, dieu mourant et sauvant […] Le rituel mithriaque ressemblait de si près au sacrifice eucharistique de la messe que des pères chrétiens accusèrent le démon d’avoir inventé ces analogies pour égarer les esprits faibles. Le christianisme a été la dernière grande création de l’ancien monde païen » (L’histoire de la civilisation, volume IX, page 240, Durant, Editions Rencontre, Lausanne 1963).
Paul Johnson fut parmi ceux qui reconnaissaient ouvertement que le sabbat biblique du septième jour était observé par le Christ et les apôtres. « Beaucoup de chrétiens ne virent pas clairement la différence entre ce culte solaire et leur propre culte. Ils l’identifièrent au Christ «dirigeant son char à travers le ciel», ils tinrent leurs services le dimanche, s’agenouillèrent en direction de l’est et établirent leur fête de la nativité le 25 décembre, le jour anniversaire du soleil, au solstice d’hiver. Au cours de la renaissance païenne, survenue plus tard sous l’empereur Julien, beaucoup de chrétiens jugèrent plus simple d’apostasier à cause de cette confusion ; l’évêque de Troyes confia à Julien qu’il avait toujours secrètement prié le soleil. Constantin n’abandonna jamais sa dévotion au soleil, et maintint l’effigie du soleil sur sa monnaie. Il fit du dimanche un jour de repos » (À History of Christianity, Jonhson, 1976, pages 67-69. C’est nous qui traduisons).
Qu’arriva-t-il après Constantin ? L’auteur Jesse Lyman Hurlbut nous l’explique : « Les coutumes et les cérémonies issues du paganisme s’introduisirent progressivement dans le culte. D’antiques fêtes païennes devinrent les fêtes de l’Église, en changeant de nom et de destination. Aux alentours de 405 apr. J.-C., des représentations de saints et de martyres commencèrent à faire leur apparition dans les églises, tout d’abord en tant que mémoriaux, puis comme objets d’adoration et de vénération. L’adoration de la vierge Marie se substitua au culte de Vénus et de Diane, le repas du Seigneur se transforma en sacrifice, au lieu d’être une commémoration, et les anciens qui étaient des prédicateurs se muèrent en prêtres […] Lorsque le christianisme devint religion d’empire, l’Église et l’État ne faisaient qu’un. De cette union contre nature naquit deux mauvaises choses : l’une dans les provinces orientales, et l’autre dans les provinces occidentales. À l’est, l’État contrôla l’Église jusqu’à ce qu’il eût perdu toute énergie et toute vigueur. À l’ouest [à Rome] comme nous allons voir, l’Église s’appropria progressivement la puissance de l’État, mais cela n’était pas du christianisme. C’était plutôt une hiérarchie, plus ou moins corrompue, qui contrôlait les nations d’Europe, en ayant fait de l’Église une machine politique » (L’histoire de l’Église chrétienne, pages 79-80).
Où tout cela nous conduisit-il ? Les dirigeants de la Réforme protestante ont-ils réellement rétabli une Église qui enseignait « une remise sur les rails » de la « foi qui a été transmise aux saints une fois pour toutes » (Jude 3) – un retour au véritable christianisme de Jésus et des premiers apôtres ? Quoique sincères dans leur ensemble, les réformateurs protestants furent affectés par une attitude anti-loi et anti-obéissance dont ils s’étaient nourris dans leur rébellion contre leur « Mère de Rome ». Néanmoins, tout comme Rome, ils n’avaient pas quitté le système païen de fausses doctrines, de faux jours saints, et de faux concepts dont il est question dans Apocalypse 17 :4-5 : « Cette femme était vêtue de pourpre et d’écarlate, et parée d’or, de pierres précieuses et de perles. Elle tenait dans sa main une coupe d’or, remplie d’abominations et des impuretés de sa prostitution. Sur son front était écrit un nom, UN MYSTERE : BABYLONE LA GRANDE, LA MÈRE DES PROSTITUEES ET DES ABOMINATIONS DE LA TERRE. »
Avec cette forme de « christianisme » devenu religion d’État, des foules d’anciens païens se « convertirent ». Beaucoup d’entre eux le firent davantage pour éviter les ennuis que par conviction profonde, mais en privé ils maintenaient leurs anciennes croyances. D’autres vinrent à cette nouvelle foi syncrétiste, sans avoir été enseignés, ni avoir reçu la moindre éducation de base.
« Babylone » symbolise la confusion. La formation de l’Église catholique – et, plus tard, l’apparition de plusieurs dizaines d’Églises « filles » – ont, sans nul doute, contribué au malaise spirituel des multiples dénominations dont les doctrines, les croyances et les pratiques s’opposaient, et qui étaient prétendument « chrétiennes ». Cependant, pas une seule ne correspondait au modèle de christianisme conforme à celui que les premiers apôtres, ainsi que l’Église de Dieu primitive, avaient suivi durant les décades qui firent suite à la mort de Jésus de Nazareth. Chacune d’elles avaient conservé des dizaines d’idées et de pratiques païennes totalement étrangères à l’Église primitive !
Dans les années 1940, Alexander Hislop écrivit un livre de référence intitulé Les deux Babylones. Bien qu’il semblerait qu’Hislop restât protestant jusqu’à sa mort, il démontra en détail – appuyé par une abondante documentation – que l’Église catholique romaine moderne est une continuation de l’ancien système religieux babylonien à mystères, dont les fêtes religieuses et la plupart de ses pratiques provenaient directement de la religion et du sacerdoce babyloniens. Avec partialité, Hislop fait le lien avec les Églises « filles », qui sont sorties de Rome. Mais il est manifeste qu’il n’a pas compris tout ce qui était arrivé au « christianisme » moderne.
Au début de son livre, Hislop expose la thèse qu’il étaya à l’aide d’une riche documentation :
« Il a toujours été reconnu que la papauté n’est que du paganisme baptisé. Mais Dieu nous révèle, maintenant, ce fait : que le paganisme baptisé par Rome est, dans ses éléments essentiels, le même paganisme qui florissait dans l’antique Babylone lorsque Jéhovah ouvrit devant Cyrus les doubles portes d’airain et brisa les barreaux de fer […] Son jugement approche, cela est évident ; et à mesure qu’il approche, la Providence divine, d’accord avec la parole de Dieu, démontre de plus en plus clairement qu’en effet Rome est la Babylone de l’Apocalypse ; que le caractère essentiel de son système, ses grands objets de culte, ses fêtes, sa doctrine, sa discipline, ses rites et ses cérémonies, sa prêtrise et ses ordres sont tous dérivés de l’antique Babylone, et qu’enfin le pape lui-même est vraiment le descendant de Belschatsar. Dans la lutte qui a été soutenue contre les despotiques prétentions de Rome, on s’est trop souvent contenté de combattre et de repousser la présomption avec laquelle elle se vante d’être la mère et la maîtresse de toutes les Églises, la seule Église catholique hors de laquelle il n’y a point de salut. Si jamais on a été excusable de la traiter ainsi, cette excuse n’existera plus. Si l’on peut justifier le principe que je viens d’établir, il faut lui arracher tout à fait son nom d’Église chrétienne, car si c’est une Église du Christ, celle qui était assemblée cette nuit où le roi pontife de Babylone, au milieu de ses mille seigneurs, «louait les dieux d’or et d’argent, de bois et de pierre» (Daniel 5 :4) alors, l’Église de Rome a le droit de porter le nom de chrétienne ; dans le cas contraire, elle ne l’a pas ! Quelques personnes penseront que ma thèse est bien audacieuse ; mais ce livre a précisément pour but de la démontrer. Que le lecteur juge par lui-même si je n’apporte pas une évidence plus que suffisante pour justifier mon assertion » (Les Deux Babylones, pages 3-4, Hislop, Librairie Fischbacher, Paris, Edition 2ème trimestre 1975).
Plus loin, Hislop montre comment le « confessionnal » catholique fut emprunté au paganisme, ce qui conférait aux prêtres une plus grande autorité sur leurs paroissiens. Il explique que les fêtes païennes de Noël et des Pâques furent introduites dans le « christianisme » de nombreux siècles après que le Christ eut révélé toute la Vérité à Ses apôtres. Hislop écrit :
« Les écrivains les plus instruits et les plus sincères de tous les partis reconnaissent que l’on ne peut pas déterminer le jour de naissance de notre Seigneur, que dans l’Église chrétienne on n’entendit jamais parler d’une fête pareille avant le troisième siècle, et qu’elle ne fut guère observée que bien après dans le quatrième siècle. Comment donc, l’Église romaine a-t-elle fixé au 25 décembre la fête de Noël ? En voici la raison : longtemps avant le quatrième siècle, et même bien avant l’ère chrétienne, les païens célébraient une fête à cette même époque de l’année, en l’honneur de la naissance du fils de la reine babylonienne ; or, on peut présumer que pour se concilier les païens, et augmenter le nombre de ceux qui adhéraient de nom au christianisme, la même fête fut adoptée par l’Église romaine qui se contenta de lui donner le nom de Christ. Cette tendance de la part des chrétiens à faire des concessions au paganisme se développa de bonne heure » (Les Deux Babylones, pages 135-136).
Hislop écrivit que cette tendance à faire des concessions au paganisme « se développa de bonne heure ». Cependant, Dieu avait clairement dit à nos ancêtres : « N’imitez pas la voie des nations, et ne craignez pas les signes du ciel, parce que les nations les craignent. Car les coutumes des peuples ne sont que vanité. On coupe le bois dans la forêt ; la main de l’ouvrier le travaille avec la hache ; on l’embellit avec de l’argent et de l’or, on le fixe avec des clous et des marteaux pour qu’il ne branle pas » (Jérémie 10 :2-4). Et pourtant, les pratiquants de nos jours s’obstinent à faire exactement cela – et ils ont ensuite l’audace de coller une étiquette « chrétienne » sur ce bagage de croyances et de pratiques païennes ! Nous invitons ceux qui s’intéressent vraiment aux origines historiques des correspondances entre l’ancienne Babylone, et le prétendu christianisme moderne, à se référer au livre Les deux Babylones, et à prouver que cette sorte de « religiosité » n’est, en réalité, que la continuation de la vieille religion babylonienne affublée d’une appellation « chrétienne » !
Toutes ces informations n’ont pas pour unique objet d’étayer un argumentaire philosophique contre d’antiques pratiques païennes encore en vigueur de nos jours – bien qu’il soit important de le savoir. Le fait d’aborder et de comprendre ce sujet a également pour but de fournir une aide aux chrétiens sincères et zélés – s’ils décident de réagir – à se prémunir contre « l’holocauste » à venir, décrit dans la Bible sous le nom de « grande détresse » ! Adrian Hilton montre l’arrière-plan de ce qui est en train de se réaliser, actuellement :
« Jésus avait dit que Son Royaume n’était pas de ce monde, et Il fit de nombreux commentaires traitant d’une entente impossible entre le monde et l’Église, jusqu’à Son retour. Jusqu’à Constantin qui démarra un processus de syncrétisme, les chrétiens ne pouvaient pas comprendre la nature de la bête qui était en train de se mouvoir. Le sabbat juif du samedi fut remplacé par l’édit de Constantin interdisant de travailler durant “le jour vénérable du soleil” [dimanche], et la célébration de la Pâque fut déclarée illégale – sous peine de mort. Elle fut remplacée par “les Pâques”, qui étaient fêtées un dimanche, et qui avaient été héritées du culte babylonien dédié à la déesse Ishtar. Le pseudo christianisme romain incita beaucoup de croyants fidèles à s’enfuir dans les montagnes d’Europe et d’Asie mineure, afin d’échapper à la persécution et à la mort. De cette manière, ils purent continuer d’exister à l’abri des regards du monde, en tant que véritable Église du Christ. Cependant, la majorité des chrétiens eut peur de l’autorité universelle de la nouvelle union. C’était un empire placé sous l’autorité d’un empereur conduisant une Église sous un Dieu. Beaucoup de croyants commencèrent à se demander s’ils n’avaient pas mal compris le concept du Royaume de Dieu – celui-ci étant peut-être l’Église elle-même, ou alors cet empire christianisé. Donc, l’union inévitable de l’Église et de l’État fut ratifiée – une union qui devait modeler l’Europe durant les siècles à venir » (The Principality and Power of Europe, pages 23-24).
Plus loin, Hilton continue :
« Les dégâts occasionnés par la réussite de la Réforme furent aussi décisifs que le processus de fédéralisme. Certains grands dirigeants chrétiens évangélistes ont même qualifié cette délocalisation momentanée de Dieu de “la plus importante tragédie jamais arrivée à l’Église”, et ont déclaré que les protestants avaient [détruit l’unité de la chrétienté]. Ils omettent de mentionner quelle est la véritable nature du système religieux papal, la profonde obscurité spirituelle dans laquelle il maintient ses fidèles, et son opposition diamétralement contraire au véritable christianisme biblique. Il semblerait que l’unité eut été plus importante que la vérité. Le concept de chrétienté, dont les pratiques sont pourtant anti-bibliques, semble plus important que les frontières nationales établies entre principautés, sans considération des libertés garanties à l’intérieur de ces limites. »
Alors qu’il visitait l’Autriche en 1983, le pape critiqua ouvertement l’existence des « frontières nationales et artificielles » en Europe. Il ajouta : « Les Européens doivent vaincre les confrontations internationales menaçantes des États et des alliances, et créer une nouvelle Europe unie de l’Atlantique à l’Oural. »
En 1988, il poursuivit sur ce même thème lorsqu’il s’adressa au Parlement européen à Strasbourg, permettant du même coup de s’interroger sur la pertinence de l’intervention d’un dirigeant religieux au chapitre de l’unité politique. En 1991, le Sunday Telegraph résuma les plans du pape pour « l’évangélisation » de l’Europe. Il déclara :
« Il se prépare tout doucement à endosser le manteau qu’il croit solennellement être son droit divin – celui d’un nouveau saint empereur romain, qui régnerait de l’Oural à l’Atlantique » (pages 36-37).
Comme l’a mentionné le Sunday Telegraph en Grande-Bretagne, le pape s’attend à « régner » sur un nouveau saint empire romain. Néanmoins, une question importante se pose : Sera-t-il réellement « saint » ? Ou bien ne sera-t-il finalement que la résurrection d’un ancien système babylonien Église/État, condamné par Dieu ?
Dans une prophétie pour notre époque, le prophète Ésaïe mentionna une vierge, « fille » moderne de l’ancienne Babylone qui profanerait son peuple (Ésaïe 47 :1-9). Dieu qualifie clairement cette Babylone moderne de « souveraine des royaumes » (verset 5). Ensuite, Dieu déclare : « Tu disais : à toujours je serai souveraine ! Tu n’as point mis dans ton esprit, tu n’as point songé que cela prendrait fin. Ecoute maintenant ceci, voluptueuse, qui t’assieds avec assurance, et qui dis en ton cœur : moi, et rien que moi ! Je ne serai jamais veuve, et je ne serai jamais privée d’enfants ! Ces deux choses t’arriveront subitement, au même jour, la privation d’enfants et le veuvage ; elles fondront en plein sur toi, malgré la multitude de tes sortilèges, malgré le grand nombre de tes enchantements » (versets 7-9).
Notez les déclarations identiques utilisées à l’encontre de la Babylone moderne, qui combattra le Christ à Son second Avènement ! « Autant elle s’est glorifiée et plongée dans le luxe, autant donnez-lui de tourment et de deuil. Parce qu’elle dit en son cœur : je suis assise en reine, je ne suis point veuve, et je ne verrai point de deuil ! À cause de cela, en un même jour, ses fléaux arriveront, la mort, le deuil, et la famine, et elle sera consumée par le feu. Car il est puissant, le Seigneur Dieu qui l’a jugée » (Apocalypse 18 :7-8).
Ce système Église/État sera bientôt établi en Europe ; il finira par se tourner contre les Américains et les nations britanniques, en déclenchant la grande tribulation ! Ce sera une résurgence de l’ancienne Babylone – avec son clergé, son rituel païen, ses doctrines et sa totale indifférence envers les commandements divins. Ce sera une contrefaçon habile du véritable christianisme. Et pourtant, des millions de gens seront séduits !
Pourquoi ?
Parce que la vaste majorité de ceux qui prétendent être chrétiens n’étudient pas la Bible. Ils ne fouillent pas, et ils n’essayent pas vraiment de « prouver » toute chose, comme Dieu l’ordonne. En conséquence, de nombreux chrétiens – ainsi que leurs ministres – seront finalement entraînés dans l’euphorie générale de ce puissant système babylonien ! En effet, puisqu’il sera intégré au « mouvement œcuménique », ce système semblera être celui qui convient.
Souvenez-vous des paroles de Jésus : « Entrez par la porte étroite. Car large est la porte, spacieux le chemin qui mènent à la perdition, et il y en a beaucoup qui entrent par là. Mais étroite est la porte, resserré le chemin qui mènent à la vie, et il y en a peu qui les trouvent » (Matthieu 7 :13-14).
Ce même Jésus-Christ de la Bible a également donné cet avertissement : « Ceux qui me disent : Seigneur, Seigneur ! n’entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais seulement celui qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur, Seigneur, n’avons-nous pas prophétisé par ton nom ? n’avons-nous pas chassé des démons par ton nom ? et n’avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom ? Alors je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi, vous qui commettez l’iniquité » (Matthieu 7 :21-23).
Les grands fastes, la pompe, les cérémonies et la puissance menaçante de ce système babylonien qui se profile à l’horizon seront très impressionnants. Seuls, ceux qui exécutent sincèrement la volonté de Dieu et qui observent Ses commandements – tous les Dix – entreront dans le Royaume de Dieu à venir : « C’est ici la persévérance des saints, qui gardent les commandements de Dieu et la foi de Jésus » (Apocalypse 14 :12).
À la fin de Sa parole inspirée, notre Créateur nous dit : « Heureux ceux qui observent ses commandements, afin d’avoir droit à l’arbre de vie, et d’entrer par les portes dans la ville ! Mais dehors seront les impudiques, les empoisonneurs, les fornicateurs, les meurtriers, les idolâtres, et quiconque aime et pratique le mensonge » (Apocalypse 22 :14-15, version Ostervald 1996). Les enchantements et l’idolâtrie religieuse du système babylonien séduiront des millions d’individus. La vaste majorité des gens accepteront ce système, mais le passage cité précédemment met en garde quiconque « aime et pratique le mensonge ». Les enseignements de la « Babylone » moderne sont remplis de multiples mensonges, d’interprétations erronées et de pratiques païennes.
Selon la parole divine, ce système jouira néanmoins d’une vitalité et d’une puissance temporaire : « Car tes marchands étaient les grands de la terre, toutes les nations ont été séduites par tes enchantements, et l’on a trouvé chez elle le sang des prophètes, des saints, et de tous ceux qui ont été égorgés sur la terre » (Apocalypse 18 :23-24). Mais quelle sera la fin ? « Alors, un ange puissant prit une pierre semblable à une grande meule, et il la jeta dans la mer, en disant : Ainsi sera précipitée avec violence Babylone, la grande ville, et on ne la retrouvera plus » (verset 21).
Dieu annonce : « Elle est tombée, elle est tombée, Babylone la grande ! Elle est devenue une habitation de démons, un repaire de tout esprit impur, un repaire de tout oiseau impur et odieux » (verset 2), ensuite, Dieu dit : « Sortez du milieu d’elle, mon peuple, afin que vous ne participiez point à ses péchés, et que vous n’ayez point de part à ses fléaux » (verset 4).
Les publications du Monde de Demain continueront à expliquer les événements prophétiques, qui participent à une résurgence de Babylone – et à l’établissement du Royaume de Dieu. Le message que nous diffusons n’est pas populaire ! Nous serons harcelés, diffamés et persécutés, pour vous présenter toute la vérité au sujet de ce qui va réellement se passer dans les affaires du monde.
Puisse Dieu vous aider à réagir à ce message, tandis qu’il est encore temps ! Puisse Dieu vous aider à commencer à prouver vous-même, ce que la Bible dit réellement et à trouver – et à réaliser – le but pour lequel vous êtes né !
« Celui qui vaincra héritera ces choses ; je serai son Dieu, et il sera mon fils. Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les débauchés, les magiciens, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l’étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort » (Apocalypse 21 :7-8).