Pour faire une recherche avancée (rechercher des termes dans un type de publication précis), entrez les mots en suivant la syntaxe présentée dans les exemples ci-dessous :
« C’est ma vie et je peux en faire ce que je veux » est une devise courante dans la société occidentale. Pourtant, ces dernières années, cette devise a pris une grave tournure. Avec la légalisation de l’euthanasie – ce que certains appellent le « meurtre par compassion » – les gens sont de plus en plus autorisés à se suicider légalement avec l’aide de leur médecin. Et dans certains pays, les raisons admises légalement pour justifier cette pratique semblent de plus en plus insignifiantes.
En 2002, les Pays-Bas sont devenus la première nation au monde à autoriser les médecins à tuer les patients qui souhaitent se suicider, pour autant que le patient satisfasse à certaines conditions « strictes » (genethique.org, 14 décembre 2022). Mais ces conditions sont devenues de plus en plus souples et floues, autorisant le suicide de personnes atteintes d’autisme ou de déficiences intellectuelles, simplement parce qu’elles ont déclaré qu’elles ne pouvaient pas mener une vie normale (genethique.org, 21 mai 2023). En 2020, le gouvernement néerlandais a décidé d’autoriser l’euthanasie des enfants de moins de 12 ans atteints d’une maladie en phase terminale (Le Figaro, 13 octobre 2020 ; 20minutes.fr, 17 avril 2023). Il convient de se demander quel est l’objectif principal dans ce cas ? Le soulagement pour l’enfant qui souffre, celui des parents qui souffrent, ou la réduction de la charge médicale qui pèse sur la société ?
L’homme a une forte tendance à se prendre pour Dieu. Pourtant, la Bible indique clairement que c’est Dieu, et non l’homme, qui donne la vie. Lui seul a le pouvoir et l’autorité de donner et d’ôter la vie. Lorsque des êtres humains prennent la vie d’un autre être humain, on parle de « meurtre » – ce que Dieu interdit formellement (Exode 20 :13) – et le suicide est essentiellement un meurtre commis contre soi-même. Voir quelqu’un souffrir est très difficile, mais cela ne justifie jamais de prendre les prérogatives de Dieu entre nos mains. La souffrance nous rappelle que nous ne vivons pas dans le monde de Dieu, mais dans un monde actuellement gouverné par le « dieu de ce siècle », Satan le diable (2 Corinthiens 4 :4). Cependant, il y a un monde à venir dans lequel la souffrance cessera : « [Dieu] essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus ; il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur » (Apocalypse 21 :4). C’est ce monde que nous recherchons, et non la panacée que représente le suicide assisté. Mais ce monde nécessite le retour de Jésus-Christ pour devenir une réalité. Pour en savoir plus, lisez « Quelle est la valeur de la vie humaine ? »