La réunion entre les États-Unis et la Russie obligera-t-elle l’Europe à agir ?

Après trois ans de guerre entre la Russie et l’Ukraine, sans qu’aucune issue ne soit en vue, le président américain Trump, de retour au pouvoir, a maintenant la Russie à la table des négociations. Si beaucoup espèrent que la guerre prendra fin, ce n’est pas ainsi que l’Europe ou le reste du monde envisageaient la paix en Ukraine. La semaine dernière, le secrétaire d’État américain Marco Rubio et son équipe ont rencontré leurs homologues russes en Arabie saoudite afin de commencer à réparer la fracture diplomatique entre les deux nations (RFI, 18 février 2025). Bien que les discussions n’aient pas directement défini un plan de paix pour l’Ukraine, elles se sont apparemment achevées sur un sentiment positif des deux parties quant à l’avenir et sur l’intention de se rencontrer à nouveau. Les pourparlers se sont achevés sur trois objectifs pour les discussions futures : « rétablir le personnel de leurs ambassades respectives à Washington et à Moscou, créer une équipe de haut niveau pour soutenir les pourparlers de paix en Ukraine, ainsi qu’explorer des relations plus étroites et une coopération économique » (L’actualité, 18 février 2025).

Bien que la réunion en Arabie saoudite n’ait pas permis de définir un plan pour mettre fin à la guerre, de nombreuses personnes en Europe et en Ukraine ont estimé qu’elles auraient dû être impliquées dans le processus et se sont senties snobées par les États-Unis. En réponse, le président français Macron a convoqué une réunion d’urgence des dirigeants de l’UE en France pour discuter de la manière de réagir à la réunion entre les États-Unis et la Russie et à tout plan de paix qui pourrait en résulter. La conférence annuelle sur la sécurité européenne s’est également tenue à Munich la semaine dernière, où de nombreuses observations profondes ont été faites. Comme l’a fait remarquer sur X le ministre délégué français chargé de l’Europe à propos des récentes actions des États-Unis, « Le message est clair, il n’y a plus de déni possible. C’est l’heure de prendre nos responsabilités [celles de l’Europe], d’assumer notre propre sécurité » (15 février 2025).

Un ancien fonctionnaire de la défense allemande a déclaré : « La question qui est importante pour tout le monde est la suivante : pouvons-nous faire confiance aux États-Unis ? » (The Wall Street Journal, 16 février 2025). Le président ukrainien Zelensky, également présent à la conférence de Munich, a insisté sur le fait que « nous devons construire les forces armées de l’Europe afin que l’avenir de l’Europe ne dépende que des Européens et que les décisions concernant l’Europe soient prises en Europe » (fr.euronews.com, 16 février 2025). La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a annoncé qu’elle allait « activer la clause de sauvegarde pour les investissements en matière de défense », permettant aux nations de l’UE de dépasser les plafonds budgétaires fixés par la législation européenne au nom de la défense. Enfin, Friedrich Merz, chef de la CDU allemande – qui deviendra le nouveau chancelier de l’Allemagne – s’est exprimé sur l’avenir de l’Allemagne en Europe : « Je suis tout à fait d’accord avec ceux qui exigent un leadership de l’Allemagne, et franchement, je suis prêt à le faire parce que je vois que l’Allemagne occupe une position stratégique au centre de l’Europe ; que tant de choses en Europe dépendent de l’Allemagne. » Et la prophétie biblique révèle que l’Allemagne dirigera l’Europe à l’avenir !

Le monde évolue rapidement. Ce que le président Trump n’a pas réussi à obtenir au cours de son premier mandat en travaillant avec l’Europe – un engagement européen en faveur d’une augmentation des dépenses en matière de défense et d’une moindre dépendance à l’égard des États-Unis – il peut maintenant l’obtenir en prenant des mesures en dehors de l’Europe. Cependant, ce que nous voyons se dérouler sur la scène mondiale n’est pas le plan de Donald Trump ou d’un quelconque dirigeant humain. C’est la prophétie biblique qui s’accomplit, comme cela a été annoncé il y a fort longtemps. La Bible décrit l’émergence future d’une puissance européenne appelée « la bête » de la fin des temps, dirigée par l’Allemagne (l’Assyrie des temps modernes), qui dominera le monde pendant une courte période. Elle prédit également de puissants rivaux régionaux au sud (le “roi du midi”, Daniel 11 :40) et à l’est de Jérusalem (“rois de l’Orient”, Apocalypse 16 :12).

Les forces qui pourraient pousser ces blocs de pouvoir, prophétisés à se former à un rythme encore plus rapide, sont maintenant à l’œuvre. L’ancienne façon de faire les choses est en train de changer, et la Bible donne un aperçu puissant de ce qui se passe et de ce à quoi il faut s’attendre. Pour comprendre où ces événements volatils peuvent mener notre monde, lisez ou écoutez notre brochure Quatorze signes annonçant le retour du Christ.