Il est de plus en plus à craindre que le conflit frontalier entre l’Inde et la Chine dans l’Himalaya ne s’étende à une action militaire. Fin mai, de nombreuses sources rapportèrent que les troupes des deux camps se sont livrées à des attaques physiques, bien que les deux parties affirment n’avoir tiré aucun coup de feu mais seulement avoir eu des altercations à coups de bâtons et de pierres, faisant des dizaines de blessés.

Il semble que la pandémie du Covid-19 n’ait pas touché que les êtres humains et l’économie. De nouvelles recherches menées par les Centres américains de contrôle et de prévention des maladies mettent en garde contre un comportement « inhabituel et agressif » chez les rats américains, conséquence de plus de deux mois de confinement chez l’homme (Capital.fr, 26 mai 2020).

Depuis quelques mois, la nouvelle pandémie de coronavirus ressemble parfois à un trou noir sidéral : elle a sans cesse attiré l’attention de tous, en particulier celle des médias. Allumer la télévision ou la radio, scanner les titres sur Internet, ou consulter les nouvelles sur son téléphone, c’est constater que le Covid-19 domine souvent les gros titres et les discussions. Cependant, derrière le sinistre voile omniprésent du virus, le monde souffre de nombreuses autres calamités.

Alors que le monde regarde la Chine et Hong Kong se battre sur des définitions différentes de la liberté et que de nombreuses nations expriment des préoccupations individuelles, pourquoi quatre nations ont-elles récemment choisi de publier une déclaration commune désapprouvant la manière dont les événements se déroulent en Asie du Sud-Est ? Ces quatre nations sont le Royaume-Uni, l’Australie, le Canada et les États-Unis (UK.gov, 28 mai 2020).