Notes de veille | Le Monde de Demain

Notes de veille

Commenter cet article

« Ce que je vous dis, je le dis à tous : Veillez » (Marc 13 :37).

L’Europe se prépare à la Troisième Guerre mondiale

Cette Œuvre met en garde depuis longtemps à propos de la militarisation de l’Europe et de l’Allemagne, devenant ainsi la puissance militaire et économique connue dans la Bible sous le nom de la « bête ». Pendant des décennies, beaucoup de nos lecteurs et téléspectateurs ont trouvé cet avertissement farfelu. Mais les choses sont en train de changer ! Face à la « menace russe », aux frontières de l’Union européenne, l’Allemagne a été contrainte d’adopter une posture militariste.

En janvier de cette année, 300 experts se sont rendus à Berlin à la demande de la Bundeswehr (German Foreign Policy, 20 février 2024) afin d’étudier la possibilité de coordonner des actions militaires et civiles en cas de guerre sur le continent. Le plan opérationnel allemand définit les actions nécessaires à la « militarisation de la société allemande dans son ensemble ». C’est dans ce cadre qu’a eu lieu cette récente réunion de planification. Si une guerre devait éclater, tous les éléments de la société allemande doivent être en mesure de travailler ensemble. L’Allemagne a considérablement augmenté ses dépenses liées à l’armée, exporte davantage de matériel militaire et a inauguré le mois dernier une nouvelle usine de fabrication d’obus (La Tribune, 17 février 2024). Le ministre allemand de l’Éducation a même suggéré que les écoles préparent les élèves à la guerre et favorisent une relation positive avec les forces armées (Blick.ch, 17 mars 2024).

Cependant, l’Allemagne n’est pas la seule à se préparer à la guerre. Le président du Conseil européen, Charles Michel, a déclaré sans ambages que l’Europe doit renforcer ses capacités de défense et passer à une « économie de guerre », suite à la menace russe (La Libre, 18 mars 2024). Il a ainsi prévenu que « si nous voulons la paix, il faut nous préparer à la guerre ». Il a également suggéré de modifier les règles de la Banque européenne d’investissement afin de permettre le soutien de l’industrie européenne de la défense.

L’Allemagne et l’Europe sont au seuil de changements significatifs. La rhétorique guerrière refait surface, le moteur du complexe militaro-industriel gronde et les prophéties bibliques se vérifient une fois de plus.

Les mauvaises herbes prennent le dessus !

La recherche continue de démontrer que les agriculteurs des grandes plaines des États-Unis et du Canada sont en train de perdre la bataille contre la prolifération des mauvaises herbes. Les herbicides autrefois puissants sont de moins en moins efficaces. 21 espèces de mauvaises herbes dans le monde « montrent déjà une résistance au dicamba, le produit chimique [désherbant] américain majeur le plus récent, lancé en 2017 ». Même l’herbicide chimique actif du « tout-puissant » Roundup perd de son efficacité. Les grands producteurs d’herbicides ont réduit leurs activités de recherche et de développement au cours des dernières années, proposant de moins en moins de nouveaux produits. Le koshia, une mauvaise herbe relativement nouvelle, peut produire jusqu’à 30.000 graines par plante, réduisant le rendement des cultures « jusqu’à 70% s’il n’est pas contrôlé » (Reuters, 16 janvier 2024 ; cf. La Presse, 22 février 2022). Tout cela se produit à une époque où le prix des engrais monte en flèche et où les conditions météorologiques sont de plus en plus aléatoires.

De nombreux facteurs contribuent à la prolifération des mauvaises herbes dans les cultures agricoles, mais l’un d’entre eux est systématiquement négligé par les scientifiques et la plupart des agriculteurs. Le Dieu de la Bible mit en garde les Israélites en disant : « Si tu n’obéis point à la voix de l’Éternel, ton Dieu, si tu n’observes pas et ne mets pas en pratique tous ses commandements et toutes ses lois que je te prescris aujourd’hui, voici toutes les malédictions qui viendront sur toi et qui seront ton partage » (Deutéronome 28 :15). Ces malédictions étaient les suivantes : « Tu seras maudit dans la ville, et tu seras maudit dans les champs » et « Ta corbeille et ta huche seront maudites. Le fruit de tes entrailles, le fruit de ton sol, les portées de ton gros et de ton menu bétail, toutes ces choses seront maudites » (versets 16-18). De nos jours, alors que les nations de souche israélite rejettent les lois et les voies divines, elles récoltent les malédictions que Dieu prophétisa.

Rejeter Dieu et tuer les personnes âgées !

Dans une récente tribune parue dans le Telegraph, l’auteur Tim Stanley posait une question intéressante : « Qu’arrive-t-il à une société, dont beaucoup de lois sont fondées sur les Dix Commandements, lorsque la grande majorité des citoyens ne croient plus aux enseignements de Moïse ou de saint Paul ? » (31 mars 2024). Stanley poursuivit en précisant que les lois considérant la vie humaine comme sacrée, ainsi que la culture soutenant les efforts héroïques de la profession médicale pour préserver la vie, émanent d’une fondation basée sur les Dix Commandements et d’autres principes bibliques. Alors que les Dix Commandements et les Écritures sont de plus en plus mis au ban de la société, la vie devient une simple marchandise.

Les commentaires de Stanley répondaient à un article de Matthew Parris, ancien législateur et commentateur politique, qui expliquait pourquoi il fallait mettre fin à la vie des personnes âgées une fois qu’elles devenaient un fardeau économique pour la société, les assimilant à des marchandises ayant atteint leur date de péremption (The Times, 29 mars 2024). Parris affirmait qu’à terme le suicide « sera considéré comme une voie normale pour beaucoup, comme socialement responsable et même, finalement, comme une exhortation pour les gens », ce qu’il qualifie de « bonne chose ».

Pourtant, la Bible définit le meurtre comme étant un péché (Exode 20 :13). Elle décrit aussi la vie humaine comme étant sacrée et créée à l’image de Dieu (Genèse 1 :26-27). Il est même dit aux véritables disciples du Christ que leur corps ne leur appartient pas, contrairement à la croyance populaire (1 Corinthiens 6 :19). Dans cette perspective, le fait d’ôter la vie, même avec de bonnes intentions, est clairement un meurtre et un péché. Mais cette conviction n’a plus aucune valeur lorsque la Bible n’est plus le fondement de la morale. Comme Tim Stanley l’écrivit en concluant sa tribune : « Dans une culture athée, au-delà de l’ici et du maintenant, il n’y a plus guère de raison de vivre – et lorsque l’ici et le maintenant deviennent insupportables, il n’y a plus d’autre issue que la mort. » Le titre de son article fait froid dans le dos : « Une ère qui rejette Dieu finit par tuer ses vieillards. » Comme cela avait été prophétisé, nos sociétés post-modernes deviennent cruelles en matière de vie et de mort (2 Timothée 3 :1-4).

Le bonheur peut s’apprendre

Beaucoup de gens pensent que les personnes heureuses ont « de la chance », ou que celles affirmant être heureuses ne sont pas honnêtes. Ces conclusions sont-elles vraies ? L’université de Bristol, en Angleterre, propose depuis 2018 un cours intitulé « Science du bonheur » (RTBF, 3 avril 2021). Ce cours passe en revue les dernières études scientifiques et médicales sur le bonheur, en encourageant les étudiants à mettre ces découvertes en pratique dans leur vie. Des chercheurs ont récemment publié une étude portant sur les étudiants ayant suivi le cours. Selon les résultats, ceux « qui ont suivi le cours sur le bonheur ont fait état d’une amélioration de 10 à 15% de leur bien-être. Cependant, seuls ceux qui ont continué à mettre en pratique ce qu’ils avaient appris pendant le cours ont fait état d’une amélioration durable de leur bien-être lorsqu’ils ont été interrogés à nouveau deux ans plus tard. » Comme l’a fait remarquer un professeur, « une grande partie de ce que nous enseignons tourne autour d’interventions de psychologie positive qui détournent votre attention de vous-même, en aidant les autres, en étant avec des amis, en faisant preuve de gratitude ou en méditant » (StudyFinds.org, 12 mars 2024). Cela va à l’encontre de la doctrine actuelle de « prendre soin de soi », mais d’innombrables études ont montré que le fait de se changer les idées nous aide à nous éloigner des ruminations négatives qui peuvent être à l’origine de tant de problèmes de santé mentale. Pour devenir vraiment heureux et le rester, il semble que nous devions prendre intentionnellement certaines décisions et suivre une voie qui a fait ses preuves.

Il n’est pas surprenant que la recherche moderne ait découvert que le fait de servir et d’aider les autres nous rend plus heureux. Se préoccuper des autres nous permet d’être reconnaissants pour ce que nous avons, au lieu d’être obsédés par ce que nous n’avons pas. Il s’agit pourtant de vérités anciennes. Il y a environ 2000 ans, Jésus-Christ enseignait qu’il « y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir » (Actes 20 :35) et l’apôtre Paul ordonnait de « [rendre] grâces en toutes choses » (1 Thessaloniciens 5 :18). Dieu connaît les clés du bonheur et Il les partage avec nous dans la Bible.

AUTRES ARTICLES DANS CETTE REVUE

Voir +