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Selon The Guardian, une nouvelle enquête australienne révèle que de nombreux jeunes de l’île-continent rejettent l’idée que l’homme ait le droit d’utiliser la nature pour son propre bénéfice (22 juin 2023 ; Madmoizelle, 23 janvier 2020). L’enquête met en évidence la façon dont les différentes générations perçoivent les questions environnementales. La majorité des baby-boomers, nés dans les décennies qui suivirent la Seconde Guerre mondiale, pensent que l’homme a la priorité sur les autres créatures, tandis que près de 80% des membres de la génération Z – généralement des adolescents et des jeunes d’une vingtaine d’années – estiment que les avantages de l’homme ne doivent pas l’emporter sur les préoccupations relatives à l’environnement ou aux besoins des autres espèces.
Les générations précédentes ont été élevées dans l’idée que les êtres humains devaient utiliser librement la Terre et ses ressources à leur profit. En soi, ce n’est pas un concept erroné, mais cela requiert de la sagesse. Poussée à l’extrême et sans prévoyance, cette perspective peut conduire à l’exploitation et à la dégradation de l’environnement. En revanche, les jeunes générations sont plus sensibles à l’impact des actions humaines sur la nature. Encore une fois, ce n’est pas une mauvaise chose en soi – Dieu chargea Adam et Ève d’être de sages intendants en « cultivant et en protégeant » l’environnement qui les entourait (Genèse 2 :15). Cependant, les jeunes générations sont aujourd’hui inondées de toutes sortes de propagande environnementale. Comme le mentionne l’article du Guardian, de nombreuses entreprises pratiquent l’« écoblanchiment », c’est-à-dire qu’elles font des déclarations marketing exagérées ou fausses sur leurs activités ou leurs normes environnementales, afin d’être perçues comme correspondant à l’agenda écologiste.
Comme le comprennent ceux qui sont capables de discernement, la vérité se situe souvent quelque part entre les deux extrêmes. Dieu créa la Terre pour le bénéfice des êtres humains (Genèse 1 :26-28), mais pas pour que l’humanité la détruise. Au fur et à mesure que la société s’éloigne de l’adoration de Dieu, elle se dirige dans la direction opposée, vers l’adoration de faux dieux, y compris notre « Mère la Terre ». L’apôtre Paul observa la propension de l’humanité à échanger « la vérité de Dieu en mensonge » et à adorer et servir « la créature au lieu du Créateur » (Romains 1 :18-26). Sans les instructions divines, nous manquons d’équilibre dans la plupart des domaines. L’homme est vraiment le summum de la création de Dieu et détient la priorité sur tous les autres acteurs de cette création. La Terre peut être utilisée au profit de l’homme, mais cette utilisation devrait se faire de manière à préserver la création pour les générations futures. Jésus-Christ apportera cette connaissance lors de Son retour. Pour en savoir plus sur cet avenir passionnant, lisez « Comment la Terre sera-t-elle restaurée ? »