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Il y a beaucoup plus de gens qui croient au christianisme qu’à toute autre religion. Plus de deux milliards de gens, aujourd’hui, disent croire au retour de Jésus-Christ sur cette terre, qu’Il est le Fils de Dieu, qu’Il a été crucifié pour le pardon des péchés du monde, qu’Il fut enseveli, qu’Il ressuscita des morts et monta au ciel.
La Bible présente les miracles de Jésus et Sa résurrection comme preuves de Sa divinité. Les Écritures montrent que ces événements furent attestés par beaucoup et furent des raisons puissantes pour la propagation de la religion chrétienne.
Cependant, beaucoup d’auteurs modernes et d’érudits insinuent que ces enseignements fondamentaux du christianisme ne sont que des mythes et des fables. Les sceptiques supposent que Jésus n’était pas divin, qu’Il S’est marié et eut un enfant – qu’Il n’est pas ressuscité des morts, mais qu’Il fut enseveli en secret, dans un tombeau familial, avec sa femme et son fils. Alors que certains considèrent cette nouvelle « compréhension » sur Jésus-Christ comme étant « l’une des plus importantes de l’histoire » (Charlotte Observer, 4 mars 2007. C’est nous qui traduisons tout au long de cet article), ce dont nous sommes témoins aujourd’hui, n’est autre que l’accomplissement des prophéties !
D’où viennent ces « nouvelles » idées ? Quelles sont leurs sources ? Le Dr. James Tabor, auteur du livre The Jesus Dynasty, affirme « présenter l’histoire de Jésus sous un jour entièrement nouveau. C’est une histoire, pas une fiction » (page 4). Mais il déclare : « L’histoire n’est pas simplement une accumulation de faits. Elle implique aussi une tentative de retrouver et d’imaginer le passé » (page 305). Les critiques notent que le livre de Tabor – et le documentaire télévisé The Lost Tomb of Jesus auquel il a collaboré – contient « beaucoup de spéculations ». Dans la conclusion de son livre, James Tabor écrit : « Il y a beaucoup de choses que nous ne saurons jamais […] Dans certains cas, nous sommes obligés de supposer et de spéculer […] ce qui aurait pu avoir lieu » (page 308). Ce n’est pas une histoire ; ce sont des suppositions qui pourraient bien être une fiction. De même, dans The Papers of Jesus, Michael Baigent ne donne aucune évidence solide – et certainement pas de preuve – lorsqu’il affirme que Jésus n’a pas été crucifié.
Les érudits modernes adoptent souvent des idées contraires au récit biblique, parce qu’ils refusent de croire que la Bible renferme le récit exact de l’Histoire, c’est pourquoi ils prennent des passages des Écritures isolés, et les mettent ensemble selon ce qui leur semble être correct. Tabor et les autres érudits modernes se basent sur un certain « Document Q » ou Évangile Q – un recueil hypothétique des paroles de Jésus, imaginé par un érudit allemand du 19ème siècle. Une encyclopédie théologique note : « En prétendant que Q contient les paroles, mais pas les œuvres ou les miracles de Jésus, il sert de base pour nier la résurrection », ainsi que la divinité du Christ (Baker Encyclopedia of Christian Apologetics, pages 618-621). Pourtant, personne n’a jamais vu cet hypothétique Document Q, et l’un de ses anciens défenseurs déclare maintenant : « C’est un truc de conte de fée » (Ibid.). L’idée d’un tel document « est basée sur une vision reconstructive de l’histoire qui rejette l’histoire du Nouveau Testament dans les Actes. Si l’hypothèse Q est correcte […] le livre des Actes doit être entièrement faux. Mais aucun livre du Nouveau Testament n’a été mieux authentifié historiquement que les Actes » (Ibid.). En supposant qu’un Document Q, que personne n’a jamais vu, soit la base des Évangiles, les érudits modernes pourraient se permettre de prendre des libertés pour reconstituer la vie de Jésus comme ils se l’imaginent – aussi n’est-il pas étonnant que ces « nouvelles » perspectives sur la vie de Jésus diffèrent autant des véritables événements rapportés dans la Bible.
Certains érudits s’appuient sur les écrits apocryphes – qui n’ont jamais été acceptés par l’Église – pour prouver que Jésus a été marié et a eu des enfants. Une telle suggestion que Jésus a eu une relation sentimentale vient de l’Évangile selon Philippe gnostique – une source considérée fausse et hérétique par les dirigeants de l’Église primitive – mais certains érudits modernes le considèrent, ainsi que d’autres écrits similaires, comme historiquement valables. Dan Brown, l’auteur du Da Vinci Code, s’est inspiré de ces sources, ainsi que d’autres œuvres païennes et occultes – toutefois des érudits qui s’appuient sur certaines de ces œuvres considèrent le roman de Dan Brown comme une pure fiction !
Une étude des Évangiles révèle sans difficulté à quel point la Bible diffère des déclarations spéculatives des érudits libéraux modernes. La Bible affirme clairement : « La vierge deviendra enceinte, elle enfantera un fils, et elle lui donnera le nom d’Emmanuel » – ce qui signifie « Dieu avec nous » (Ésaïe 7 :14). Les ennemis de Jésus se moquaient de Lui parce qu’Il n’avait pas de père physique (Jean 8 :41). Comme ils supposent qu’il n’y a pas eu d’événements miraculeux, les érudits modernes rejettent le récit biblique de la conception surnaturelle de Jésus. La Bible déclare que le corps de Jésus n’était plus dans le tombeau, lorsque Ses disciples y entrèrent le troisième jour, et que les bandes qui avaient enveloppé Son corps étaient à terre (Marc 16 :6 ; Luc 24 :3-7 ; Jean 20 :1-7). Incapables d’accepter cette explication miraculeuse, certains érudits modernes suggèrent que le corps de Jésus fut enlevé du sépulcre et enseveli secrètement dans un autre lieu, bien que la Bible explique que des soldats romains aient été payés pour répandre ce mensonge, afin de nier la réalité de la résurrection (Matthieu 28 :11-15).
Les Écritures expliquent que Jésus est apparu vivant après Sa résurrection en de nombreuses occasions – y compris à un groupe de 500 personnes (Jean 20 :19-20, 26 ; 21 :1-7 ; 1 Corinthiens 15 :6-8). La résurrection de Jésus le troisième jour était le signe principal qu’Il était bien le Messie promis (Luc 9 :22 ; 18 :31-33 ; 24 :46). Les érudits libéraux modernes, avec leur tendance anti-surnaturelle, nient qu’un mort puisse revenir à la vie et sortir d’une tombe ; ils supposent que le corps de Jésus a été enterré quelque part. Pensez à ceci : si le corps de Jésus avait été inhumé dans un tombeau familial près du lieu de Sa crucifixion, comme l’affirment certains critiques aujourd’hui, les autorités religieuses et laïques auraient sûrement été capables de retrouver le corps et de le montrer au public pour faire taire le nouveau mouvement chrétien !
La Bible explique que Jésus prêcha au sujet du Royaume de Dieu à venir (Marc 1 :14-15), en disant qu’il « n’est pas de ce monde » (Jean 18 :36). Il est venu mourir pour les péchés du monde, comme Ses disciples le reconnaissaient (1 Jean 2 :2). Mais certains érudits révisionnistes spéculent que les Évangiles sont faux, et que Jésus a eu une femme et des enfants avec qui Il avait l’intention de commencer une dynastie. Ces érudits disent que Jésus croyait qu’Il ne mourrait pas sur la croix, mais que « Dieu interviendrait pour le délivrer de ses ennemis au dernier moment » (The Jesus Dynasty, page 310). C’est une spéculation amusante, mais qui contredit totalement ce que la Bible révèle clairement – et qui ébranle le message même des Évangiles.
Le nombre croissant d’érudits et d’auteurs, faisant les titres de l’actualité en défiant ouvertement les enseignements fondamentaux de la Bible, ne devrait pas surprendre ceux qui étudient la Bible. Il a longtemps, Dieu a prédit que « dans les derniers jours, il viendra des moqueurs avec leurs railleries, et marchant selon leurs propres convoitises » (2 Pierre 3 :1-6). Dans The Expositor’s Bible Commentary, cette phrase se réfère aux « faux enseignants […] qui nient les vérités bibliques » (volume 12, page 284). La Bible déclare que « dans les derniers jours », des hommes « ayant l’apparence de la piété, mais reniant ce qui en fait la force », renieront, en réalité, que « toute l’Écriture est inspirée de Dieu » (2 Timothée 3 :1-17). Ils seront d’accord avec cette phrase de Dan Brown : « La Bible est une œuvre humaine » (Da Vinci Code, Editions Lattès, traduit par Daniel Roche, page 288). À propos de la fin de cet âge, l’apôtre Paul a prédit : « Car il viendra un temps où […] ayant la démangeaison d’entendre des choses agréables [d’entendre des idées nouvelles], ils se donneront une foule de docteurs selon leurs propres désirs, détourneront l’oreille de la vérité, et se tourneront vers les fables » (2 Timothée 4 :1-5). Voila où nous en sommes, aujourd’hui ! Les auteurs modernes et les érudits tordent les Écritures, nient l’inspiration de la Bible, rejettent les enseignements fondamentaux du christianisme et créent dans leur propre imagination des visions différentes de la vie de Jésus-Christ. Les prophéties sont indéniablement vivantes aujourd’hui !