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« Quoi qu’il en coûte » est le célèbre commentaire de Mario Draghi au moment de la crise de la dette européenne de 2012 lorsqu’il était président de la Banque centrale européenne. Son sentiment est désormais partagé par de nombreux dirigeants mondiaux et gouvernements nationaux qui tentent de faire face aux conséquences économiques de la fermeture des économies nationales suite au coronavirus (France Culture, 28 mars 2020). Le président français Macron assure qu’« aucune entreprise ne sera livrée au risque de faillite » (La Tribune, 16 mars 2020). L’Allemagne promet « un plan d’aides illimitées à destination des entreprises touchées par la crise du coronavirus » (L’Opinion, 13 mars 2020). En février, le Japon remit à sa population un ensemble de dépenses et l’a renouvelé en mars (Usine nouvelle, 10 mars 2020). Les États-Unis ont récemment adopté un programme de dépenses record d’une valeur de deux mille milliards de dollars américains (Le Monde, 26 mars 2020). Les pays du monde entier n’ont pas contracté autant de dettes depuis la Seconde Guerre mondiale. Et dans de nombreux cas, les nations s’endetteront encore plus qu’à l’époque, en pourcentage du PIB, juste pour maintenir leur économie à flot. The Economist rapporte que le PIB de la Chine pourrait avoir chuté de 10% en glissement annuel au premier trimestre. Le PIB de la zone euro devrait se contracter de 12% en glissement annuel au deuxième trimestre (voir aussi Usine nouvelle, 17 mars 2020 ; BFM Business, 14 avril 2020). De nombreux économistes s’attendent à ce que l’économie mondiale reprenne au second semestre de l’année, à moins que la crise du coronavirus ne s’éternise. Certains s’attendent à ce que les économies et les populations des nations les plus riches du monde traversent la crise actuelle relativement facilement, mais on ne peut pas en dire autant des nations les plus pauvres de la planète, où les gouvernements ne peuvent pas (ou ne veulent pas) soutenir leur population avec de l’argent et où les systèmes de santé s’effondrent sous le poids de la pandémie.
La prophétie biblique prédit un temps, à la fin de notre ère, où la faim et la maladie se combineront avec d’autres facteurs en éliminant un nombre sans précédent de personnes dans le monde (Apocalypse 6 :5-8). Bien que ce temps futur ne soit pas encore arrivé, la pandémie de coronavirus donne un aperçu de la manière dont une telle dévastation pourrait se produire. Les gouvernements du monde entier ont peut-être les moyens de surmonter la crise actuelle, mais qu’en est-il de la prochaine ? Pour en savoir plus sur les événements de la fin des temps prophétisés, ne manquez pas de lire notre article « Endettement, désobéissance et chute des nations ».