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De nombreuses nations occidentales sont à la croisée des chemins. La liberté d’expression s’évanouit et si elle disparaissait, elle emporterait beaucoup de choses.
Kirsten Powers est une libérale autoproclamée. Elle s’est alarmée de ce qu’elle a vu et elle a réagi en écrivant Passé sous silence : Comment la gauche tue la liberté de parole.(1) Un autre libéral, Juan Williams, a décrit ainsi ce livre : « Kirsten Powers jette un pavé dans la mare avec “Passé sous silence” – la diabolisation et la répression des points de vue différents, notamment conservateurs. Voici l’appel d’une personne libérale lancé à d’autres gens soi-disant libéraux qui prétendent croire à la liberté d’expression, mais qui disent à tous ceux qui ne sont pas d’accord avec eux de se taire. » Powers qualifie d’illibéraux ceux qui censurent ainsi la parole, afin de les distinguer des vrais libéraux.
En début d’année, pendant la Convention nationale américaine des émissions religieuses (NRB) qui avait lieu à Nashville, dans le Tennessee, Dennis Prager expliqua la différence entre les libéraux et les gauchistes – mettant en avant que les libéraux soutiennent l’ouverture d’esprit et la compassion, tandis que les gauchistes prêchent la tolérance, mais seulement pour leurs causes. Gauche et droite sont souvent des termes politiques, mais l’extrême gauche – qui s’est imposée dans de nombreuses universités – est un mouvement totalitaire qui élimine l’opposition en utilisant tous les moyens à sa disposition. Il est important de comprendre ces différences. En parlant des gauchistes ou des illibéraux, nous n’attaquons pas les libéraux au profit des conservateurs. Les gauchistes, les marxistes et les anarchistes font une percée remarquable dans notre culture. C’est un tournant dangereux pour les nations occidentales et une tentative totalitaire effrayante de contrôle de la pensée.
Jordan Peterson, professeur de psychologie de l’université de Toronto, s’est fait connaître du grand public en refusant d’utiliser les « pronoms alternatifs » ou neutres comme le demandaient certains individus confus quant à leur genre. « J’ai observé la montée du politiquement correct sur les campus depuis le début des années 1990 […] Cela semblait s’être un peu calmé, mais c’est revenu en force au cours des cinq dernières années » (Ottawa Citizen, 10 mars 2017).
Lorsque Natasha Devon, ancienne défenseur de la santé mentale en Grande-Bretagne, déclara aux professeurs principaux d’une des écoles de filles les plus réputées du pays qu’ils ne devaient plus qualifier les étudiantes de filles ou demoiselles, mais utiliser plutôt des termes neutres, le journaliste Piers Morgan à tendance libérale s’emporta dans son émission matinale : « “C’est grotesque. Absolument grotesque. C’en est fini. Plus de garçons, plus de filles. Plus d’hommes, plus de femmes. C’en est fini du monde.” Il ajouta que les gens qui “sont d’accord avec ce ramassis d’ordures [se] signalent eux-mêmes comme étant des clowns” » (News.com.au, 23 novembre 2017).
À la fois chez les libéraux et les conservateurs, des voix s’élèvent pour résister, mais les médias et les juges aux idées préconçues semblent, pour l’instant, être du côté des comportements et des modes de vie contraires aux valeurs bibliques, ainsi que pour la suppression de la liberté d’expression.
Certains pensent à tort qu’au Monde de Demain, nous parlons trop du politiquement correct, des problèmes LGBT et de ce genre de choses, alors que nous devrions uniquement nous concentrer sur ce qu’ils considèrent être l’Évangile. Ils sont naïfs. L’Évangile du Royaume de Dieu appelle les gens à se repentir de leurs comportements contraires aux voies divines.
Ces problèmes devraient inquiéter toute personne ayant un brin de morale car ils réduisent notre capacité à prêcher la vérité biblique dans ce monde chaotique. Sans liberté d’expression, nous ne pourrons pas tirer la sonnette d’alarme et appeler les gens à se repentir. La définition du bien et du mal est au cœur de la repentance.
Le prophète Ésaïe reçut l’instruction suivante : « Crie à plein gosier, ne te retiens pas, élève ta voix comme une trompette, et annonce à mon peuple ses iniquités, à la maison de Jacob ses péchés » (Ésaïe 58 :1). Dieu dit à Ézéchiel : « Je t’envoie vers les enfants d’Israël, vers ces peuples rebelles, qui se sont révoltés contre moi […] Je t’envoie vers eux, et tu leur diras : Ainsi parle le Seigneur, l’Éternel. Qu’ils écoutent ou qu’ils n’écoutent pas […] ils sauront qu’un prophète est au milieu d’eux » (Ézéchiel 2 :3-5).
Jonas annonça à la ville de Ninive qu’elle serait détruite 40 jours plus tard. Leur roi appela toute la cité à jeûner et il ordonna « que chacun se détourne de sa mauvaise voie et de l’iniquité qui est dans ses mains » (Jonas 3 :8, Ostervald). Dieu répondit positivement à leur repentance sincère.
L’Évangile de Marc révèle le début du message de Jésus : « Après que Jean eut été livré, Jésus alla dans la Galilée, prêchant l’Évangile de Dieu », Il disait : « Repentez-vous, et croyez à la bonne nouvelle » (Marc 1 :14-15). Oui, Jésus enseigna la repentance – et les gens doivent savoir ce qu’est le péché pour pouvoir s’en repentir ! Matthieu 23 est une remontrance sévère adressée aux dirigeants religieux du premier siècle pour leur hypocrisie. Dans Matthieu 5, Jésus magnifia la loi de Dieu en montrant son aspect spirituel : la haine est une attitude de meurtre et convoiter une femme des yeux est une attitude d’adultère.
L’apôtre Paul écrivit aux Corinthiens que les perversions et les péchés sexuels, que notre monde occidental adopte désormais, les empêcheraient d’entrer dans le Royaume de Dieu : « Ne savez-vous pas que les injustes n’hériteront point le royaume de Dieu ? Ne vous y trompez pas : ni les débauchés, ni les idolâtres, ni les adultères, ni les efféminés, ni les homosexuels, ni les voleurs, ni les cupides, ni les ivrognes, ni les outrageux, ni les ravisseurs, n’hériteront le royaume de Dieu » (1 Corinthiens 6 :9-10). Lisez aussi Galates 5 :19-21 et Apocalypse 21 :8 pour découvrir deux exemples supplémentaires (parmi beaucoup d’autres dans la parole de Dieu) de comportements qui vous empêcheront d’entrer dans le Royaume de Dieu.
Les comportements qualifiés d’abomination par Dieu sont encouragés et les activistes gauchistes essaient de réduire au silence tous ceux qui s’opposent à leur programme. Dr James Dobson expliqua sans ambages leur plan dans son livre Élever des garçons(2), publié en 2002, en écrivant que « les activistes féministes et homosexuels veulent dissoudre les rôles traditionnels des mères et des pères et, au fil du temps, éliminer les termes épouse, mari, fils, fille, sœur, frère, garçon, fillette, masculinité et féminité. Ces références à l’identité sexuelle sont remplacées par des termes neutres comme être cher, partenaire, parent, enfant ou adelphe » (page 17). Dr Miriam Grossman a expliqué leur projet de cette façon : « Leur but est d’établir une culture androgyne, dans laquelle les différences entre homme et femme seraient minimisées ou reniées, et le lien qui les unit dépourvu de sa singularité » (Unprotected, page xxi).
Leur objectif ultime est de détruire la famille ! Toute personne ayant du bon sens peut s’en rendre compte. Ils essaient de détruire le but même pour lequel Dieu a créé l’humanité – une vaine tentative de faire échouer Dieu !
Nous ne sommes pas le produit du hasard. Nous faisons partie d’un plan conçu par un Être dont l’intelligence, la puissance et l’amour sont infiniment supérieurs aux nôtres.
Je suis surpris de voir à quel point les gens n’éprouvent pas d’intérêt à découvrir le but même de la vie – la raison pour laquelle ils sont nés. Si vous êtes intéressé(e), contactez-nous afin de recevoir un exemplaire gratuit de notre brochure Votre ultime destinée. Cet ouvrage vous montrera directement dans les pages de la Bible quel est ce but qui ne ressemble probablement pas à ce que vous imaginez.
(1) The Silencing : How the Left is Killing Free Speech
(2) Bringing Up Boys