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Pourquoi êtes-vous né ? Pourquoi Dieu permet-Il que même des chrétiens dévoués passent par des années ou des décennies d’épreuves, de tests et de persécutions ? Pourquoi est-il si important que nous « vainquions » tous ? Quel est le BUT magnifique de notre vie ici-bas, sur la planète Terre ?
La plupart des gens ne s’arrêtent jamais pour considérer leur but réel dans la vie. En fait, la majorité suppose qu’il n’y a pas de but réel. Qu’en est-il de vous ? Existe-t-il une raison transcendante pour que vous soyez en vie ? Se pourrait- il que vous ayez devant vous une destinée intéressante et épanouissante, quelle que soit votre situation présente ? Pouvez-vous être absolument certain d’avoir rendez-vous, à l’avenir, avec le bonheur, la joie et la paix ?
Ou, à l’instar des oiseaux, des abeilles ou même des vers de terre rampant dans la terre, menez-vous une existence fugace et décevante, sans aucun but ? Votre intelligence est manifestement bien plus grande que celle des autres créatures : vous pouvez faire des projets, nourrir des espoirs et des rêves ; votre imagination créative est bien au-dessus de celle de n’importe quelle forme de vie physique sur cette Terre. Tous ces dons, ce potentiel et ces rêves pourrissent-ils après votre mort puisque « la poussière retourne à la poussière » ?
Cela donne matière à réflexion. Bien sûr, certains croyants peuvent s’imaginer qu’ils seront un jour transportés au ciel, afin de vivre éternellement dans le loisir, n’ayant rien d’autre à faire que « flotter dans les airs » toute la journée, comme le dit une chanson. Ne faites pas de suppositions. Ne vous laissez pas duper. Faites vos propres recherches pour prouver quel est le but de la vie !
La Sainte Bible, le manuel d’instructions du Créateur à l’intention de l’humanité, révèle la pure vérité. Dieu y dévoile, en effet, le destin des nations et des empires. Il y prophétise les événements futurs qui ébranleront le monde, et dont la réalisation est certaine. Une partie de ces prophéties se déroule déjà sous vos yeux !
En outre, d’une façon plus paisible, votre Créateur révèle également la destinée ultime de l’humanité, le but réel de votre vie et de la mienne. À plusieurs reprises, la Bible s’y réfère en tant que « le mystère » de Dieu. C’est effectivement un mystère pour la majorité des gens, même pour ceux qui se disent « chrétiens ». Il dépasse l’imagination. Et pourtant, il est tellement évident, tellement simple, tellement puissant dans sa logique, que vous pourriez vous demander pourquoi vous ne l’aviez pas compris auparavant ?
Ainsi donc, quelle est votre ultime destinée ? Pourquoi êtes-vous né ? Quel est le but de la vie ?
Votre vie n’est pas le fruit d’un accident. Les êtres humains ne sont pas le produit d’un hasard aveugle. À titre d’exemple, la plupart des gens savent qu’une montre n’est pas le résultat de processus lents, évolutifs, ayant eu lieu au cours de millions d’années dans une mer primordiale, riche en minéraux, où la silice et les éléments métalliques se heurtaient dans un va-et-vient constant, se chargeant d’énergie sous l’action de la foudre. Même si le sable et les éléments avaient opéré un mouvement de va-et-vient au cours de milliards d’années, il ne pourrait en aucun cas en résulter une montre, délicatement dessinée et précise, par le simple fruit d’un hasard aveugle.
Et cependant, certains individus, intelligents et « instruits », préfèrent suivre le courant et souscrire à la théorie de l’évolution qui suppose que votre esprit, dont la complexité dépasse de loin celle d’une montre ou d’un ordinateur, s’est joint d’une manière ou d’une autre à votre corps, par un « accident » du processus évolutif !
Si vous croyez cela, vous devriez peut-être cesser de poursuivre la lecture de cet ouvrage car, à moins que Dieu ne réveille votre esprit, vous ne comprendrez rien à votre destinée ultime, ni à tout autre chose dans le domaine spirituel. Comme il est écrit : « Ce qu’on voit n’a pas été fait de choses visibles » (Hébreux 11 :3).
La parole révélée du Créateur montre que l’homme a été créé dans un but précis. Dans le premier livre de la Bible, Dieu déclare avoir façonné chaque créature « selon son espèce » (Genèse 1 :21, 24-25). Et Dieu dit : « Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance » (verset 26).
Nous découvrons ici deux points essentiels. Premièrement, Dieu a dit : « Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance. » Il y avait donc deux Êtres distincts, qui s’entretenaient de la création de l’homme selon Leur ressemblance. C’étaient, sans aucun doute, Dieu le Père et le Logos (la Parole, ou le Porte-Parole), qui naquit plus tard dans la chair humaine en tant que Jésus de Nazareth (Jean 1 :1-2, 14).
Le second point essentiel est révélé dans le reste du verset : « Et qu’il domine sur les poissons […] les oiseaux […] le bétail » (Genèse 1 :26). Ainsi, dès le commencement, l’humanité fut destinée à dominer et à gouverner la création physique placée sur Terre. L’homme reçut la responsabilité et l’occasion d’utiliser son imagination créative, de même que sa capacité de discernement.
Remarquez ces paroles inspirées, écrites par David : « Qu’est-ce que l’homme, pour que tu te souviennes de lui ? Et le fils de l’homme, pour que tu prennes garde à lui ? Tu l’as fait de peu inférieur à Dieu [en hébreu Elohim], et tu l’as couronné de gloire et de magnificence. Tu lui as donné la domination sur les œuvres de tes mains, tu as tout mis sous ses pieds » (Psaume 8 :5-7).
Nous voyons ici que Dieu avait un but très précis en créant l’homme. L’homme est fait un peu inférieur à Elohim, terme hébreu signifiant normalement Dieu. Mais l’homme est couronné de gloire et de magnificence, et la « domination » lui est donnée sur les œuvres des mains de Dieu (verset 7).
Dès le commencement, l’homme a reçu un esprit qui est différent de n’importe quel cerveau animal. Contrairement à tous les autres êtres sur Terre, l’homme a une imagination créative, ainsi que la capacité de s’analyser lui-même. Il peut se rire de lui-même, ou raisonner au sujet du bien et du mal, ce qui lui permet d’émettre des jugements jusqu’à un certain point.
À l’époque de la construction de la tour de Babel, Dieu a dit : « Voici, ils forment un seul peuple et ont tous une même langue, et c’est là ce qu’ils ont entrepris ; maintenant rien ne les empêcherait de faire tout ce qu’ils auraient projeté » (Genèse 11 :6). Il est clairement indiqué ici que, si Dieu ne l’avait pas refréné, l’homme aurait pu progresser, même à cette époque-là, au point d’être capable de se détruire lui-même jusqu’à disparaître de la surface de la Terre !
Aujourd’hui, par l’utilisation réitérée des capacités des différentes nations et races, la communauté scientifique mondiale a permis à l’humanité de progresser effectivement au point d’envoyer d’énormes fusées complexes dans l’espace interplanétaire. L’homme est capable de mettre en mémoire et de récupérer ensuite, instantanément, des milliards de fragments d’informations dans de prodigieux systèmes informatiques. Il est aussi capable de diviser la matière en ses plus petits composants, et de faire détoner l’atome d’hydrogène en une explosion aveuglante et dévastatrice.
Il y a quelque deux mille ans, Jésus-Christ a prophétisé cette situation en donnant l’avertissement suivant : « Car alors [lorsque certains événements prévisibles auront eu lieu], la détresse sera si grande qu’il n’y en a point eu de pareille depuis le commencement du monde jusqu’à présent, et qu’il n’y en aura jamais. Et, si ces jours n’étaient abrégés, personne ne serait sauvé ; mais, à cause des élus, ces jours seront abrégés » (Matthieu 24 :21-22).
Oui, sans l’intervention du Créateur pour sauver Sa propre création, l’espèce humaine annihilerait toute vie sur notre planète ! Cependant, comme nous allons le voir, Dieu a donné cette grande intelligence à l’homme dans un but bien précis – et ce but divin se réalisera.
Dès le commencement, l’homme fut placé, à la tête de la création physique sur la Terre. Il reçut la capacité et la responsabilité de diriger et de juger son prochain, sous l’autorité de Dieu (voir Exode 18 :13-26). Il a donc reçu une responsabilité en quelque sorte semblable à celle de Dieu, dès le commencement.
Plus tard, lorsque Jésus-Christ vint sur Terre en tant qu’être humain pour apporter l’Évangile, Il prêcha au sujet du gouvernement de Dieu : « Après que Jean eut été livré, Jésus alla dans la Galilée, prêchant l’Évangile de Dieu. Il disait : Le temps est accompli, et le royaume de Dieu est proche. Repentez-vous, et croyez à la bonne nouvelle » (Marc 1 :14-15). Ce gouvernement à venir, qui dirigera la Terre entière, fut prédit par la plupart des prophètes de l’Ancien Testament, tout comme il le fut par Jésus-Christ et par Ses apôtres Pierre, Paul et Jean.
Après voir décrit les quatre grands royaumes mondiaux, qui gouverneraient le monde jusqu’à la fin de notre ère, le prophète Daniel déclara : « Dans le temps de ces rois, le Dieu des cieux suscitera un royaume qui ne sera jamais détruit, et qui ne passera point sous la domination d’un autre peuple ; il brisera et détruira tous ces royaumes-là, et lui-même subsistera éternellement » (Daniel 2 :44).
La plupart des paraboles du Christ se rapportent au Royaume de Dieu. Dans Marc 4 :30-32, le Christ le compare à un grain de sénevé. Malgré un départ extrêmement modeste, le Royaume de Dieu grandira pour atteindre, en fin de compte, une dimension formidable. Dans la parabole de l’homme de haute naissance (Luc 19 :12-27), Jésus établit clairement que ceux qui « vaincront », et qui utiliseront leurs talents comme Dieu l’entend, recevront autorité pour diriger des villes dans le gouvernement du Christ. Au serviteur qui avait décuplé son argent, Jésus dit : « C’est bien, bon serviteur ; parce que tu as été fidèle en peu de chose, reçois le gouvernement de dix villes » (verset 17). Au serviteur qui avait quintuplé son argent, Jésus dit : « Toi aussi, sois établi sur cinq villes » (verset 19).
À la veille de Sa mort, Jésus fit cette promesse à Ses disciples : « C’est pourquoi je dispose du royaume en votre faveur, comme mon Père en a disposé en ma faveur, afin que vous mangiez et buviez à ma table dans mon royaume, et que vous soyez assis sur des trônes, pour juger les douze tribus d’Israël » (Luc 22 :29-30). Si nous croyons que Jésus entendait ce qu’Il disait, nous devons croire que Lui, le Fils de Dieu, a réellement promis que les chrétiens qui vaincront se joindront à Lui, lors de Son second Avènement, pour gouverner les villes et les nations sur cette Terre !
Remarquez ces déclarations catégoriques de Jésus-Christ, telles qu’elles sont reprises dans le livre l’Apocalypse : « À celui qui vaincra, et qui gardera jusqu’à la fin mes œuvres, je donnerai autorité sur les nations. Il les paîtra avec une verge de fer, comme on brise les vases d’argile, ainsi que moi-même j’en ai reçu le pouvoir de mon Père » (Apocalypse 2 :26-27). « Celui qui vaincra, je le ferai asseoir avec moi sur mon trône » (Apocalypse 3 :21). Notez aussi la prière à propos des saints, dans Apocalypse 5 :10 : « Tu as fait d’eux un royaume et des sacrificateurs pour notre Dieu, et ils régneront sur la terre. »
Enfin, dans Apocalypse 20 :6, nous lisons : « Heureux et saints ceux qui ont part à la première résurrection ! La seconde mort n’a point de pouvoir sur eux ; mais ils seront sacrificateurs de Dieu et de Christ, et ils régneront avec lui pendant mille ans. » Les véritables saints sont appelés par Dieu, et entraînés par Lui tout au long d’une vie de luttes et de victoires, pour se joindre à Jésus-Christ, afin de gouverner les villes et les nations – sur cette Terre ! Peut-on être plus clair ?
Pourtant, d’une façon ou d’une autre, beaucoup de gens qui ont été mal conseillés, y compris des théologiens, croient encore à l’idée de « ne rien faire » pour toute l’éternité. Ils ne savent pas que les vrais chrétiens sont appelés dans un but merveilleux, passionnant et grandiose.
Dieu déclare que seuls les vainqueurs seront dans Son Royaume. Eux seuls se joindront au Christ pour gouverner cette Terre. Tout au long du Nouveau Testament, il nous est demandé de devenir semblables à Dieu. Jésus a dit : « L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu » (Matthieu 4 :4). Il a aussi dit : « Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait » (Matthieu 5 :48).
L’apôtre Pierre a enseigné les chrétiens en ces termes : « Mais, puisque celui qui vous a appelés est saint, vous aussi soyez saints dans toute votre conduite, selon qu’il est écrit : Vous serez saints, car je suis saint » (1 Pierre 1 :15-16). L’apôtre Jean exhorte ceux qui sont fidèles à Dieu, en disant : « N’aimez point le monde, ni les choses qui sont dans le monde. Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est point en lui » (1 Jean 2 :15). L’apôtre Jacques a écrit : « Soumettez-vous donc à Dieu ; résistez au diable, et il fuira loin de vous » (Jacques 4 :7).
Le véritable chrétien doit vaincre sa propre vanité et ses passions ; il doit vaincre le monde et ses tentations. Finalement, il doit résister à Satan. L’apôtre Pierre a conclu sa dernière épître avec l’exhortation suivante : « Mais croissez dans la grâce et dans la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. À lui soit la gloire, maintenant et pour l'éternité ! Amen ! » (2 Pierre 3 :18).
Tant que nous sommes chair et sang, nous sommes sujets à toutes sortes de faiblesses et de péchés. Cependant, par notre étude diligente et régulière de la Bible, par nos prières ferventes, à genoux, et par notre soumission constante à Dieu, nous pouvons vaincre nos voies pécheresses et permettre à Dieu, par Son Saint-Esprit, de bâtir en nous Son caractère juste et saint.
Nous savons que nous ne pouvons pas parvenir, au cours de cette vie terrestre, à la perfection. Mais nous devons faire des progrès réels. Nous devons croître dans la nature et dans le caractère même de Dieu. En conséquence, le véritable chrétien fait face à de constantes épreuves et persécutions.
L’apôtre Paul a prédit : « Or, tous ceux qui veulent vivre pieusement en Jésus-Christ seront persécutés » (2 Timothée 3 :12). Jésus a dit : « Ne croyez pas que je sois venu apporter la paix sur la terre ; je ne suis pas venu apporter la paix, mais l’épée. Car je suis venu mettre la division entre l’homme et son père, entre la fille et sa mère, entre la belle-fille et sa belle-mère ; et l’homme aura pour ennemis les gens de sa maison » (Matthieu 10 :34-36). Quant à l’apôtre Pierre, il nous a avertis : « Mes bien-aimés, ne trouvez pas étrange d’être dans la fournaise de l’épreuve, comme s’il vous arrivait quelque chose d’extraordinaire » (1 Pierre 4 :12).
C’est très clair : il est requis du véritable chrétien de vaincre sa propre nature et le monde, et de résister aux assauts de Satan. Le chrétien sera harcelé, persécuté, et peut-être même martyrisé par les ennemis de Dieu.
Le chrétien doit-il passer au travers des difficultés de la vie, dans le seul but de pouvoir prendre de longues vacances célestes, dans le loisir éternel, en jouant de la harpe ? Ou bien serait-ce pour servir de messager à Dieu, comme les anges ? Après toutes ces épreuves et ces tests marquants, après toutes ces larmes et, peut-être aussi, après les peines éprouvées pour surmonter les souffrances physiques, notre récompense ne serait-elle pas plus grande que celle des millions d’êtres créés, qui composent l’armée angélique ?
À n’en pas douter ! Le véritable but grandiose de l’existence humaine s’étend beaucoup plus loin que celui des saints anges et des archanges. C’est passionnant, prodigieux, et pourtant simple ! La raison suprême pour laquelle nous traversons des épreuves – ces périodes de tests – c’est pour mieux voir si nous nous abandonnons totalement à Dieu qui met Sa pensée, Son amour et Son caractère en nous. Dieu est en train de se reproduire !
Oui, vous avez bien lu. Mais, à ce stade, je me dois de vous exhorter, vous qui lisez ces lignes, à ne pas vous arrêter là. Demandez à Dieu qu’Il vous donne un esprit réceptif, curieux, et ne vous perdez pas dans des conjectures. Le salut spirituel dépend d’un désir sincère de « prouver toutes choses », selon les termes de la Bible. Car le but suprême de la vie humaine a réellement un sens. Il a été inspiré de façon claire, et inscrit dans les pages de la Bible, depuis des siècles !
Retournons au livre de la Genèse, et voyons à nouveau ce que Dieu fit au commencement. Chaque animal fut créé « selon son espèce » (Genèse 1 :24). C’est ainsi que le bétail met au monde du bétail. Les lions mettent au monde des lions, etc. Telle fut l’intention de Dieu en créant chaque être vivant. Ensuite, Dieu dit : « Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance » (Genèse 1 :26). En langage clair, Dieu donnait là l’indication que Sa famille divine – identifiée à présent comme étant le Père et Son Fils Jésus-Christ – allait se reproduire, afin d’y ajouter d’autres membres ! Est-il blasphématoire, d’après vous, de penser que Dieu projette de se reproduire « selon Son espèce » ?
Certains chefs religieux de l’époque du Christ, qui s’étaient arrogés ce titre, le pensaient. Vous serez probablement surpris d’apprendre que le fait que Dieu ait une famille fit l’objet d’une grande controverse entre Jésus et les autorités religieuses de Son époque. Car Jésus leur avait dit : « Moi et le Père nous sommes UN » (Jean 10 :30). Cette déclaration mit les chefs religieux dans une colère telle qu’ils considérèrent Jésus comme un hérétique méritant la mort.
Lorsque Jésus leur demanda pourquoi ils voulaient Le faire mourir, ces autorités religieuses rétorquèrent : « Ce n’est point pour une bonne œuvre que nous te lapidons, mais pour un blasphème, et parce que toi, qui es un homme, tu te fais Dieu » (verset 33).
Observez attentivement ce que Jésus a dit pour se défendre de cette accusation de blasphème : « N’est-il pas écrit dans votre loi : J’ai dit : Vous êtes des dieux ? Si elle a appelé dieux ceux à qui la parole de Dieu a été adressée, et si l’Écriture ne peut être anéantie, celui que le Père a sanctifié et envoyé dans le monde, vous lui dites : Tu blasphèmes ! Et cela parce que j’ai dit : Je suis le Fils de Dieu » (versets 34-36).
Le passage mentionné par Jésus se trouve dans Psaume 82 :6. Le terme hébreu traduit ici par « dieux » est Elohim. C’est le même mot qui est traduit par « Dieu » dans Genèse 1 :1, et il est employé des centaines de fois dans l’Ancien Testament, pour parler de l’Être divin. Beaucoup d’érudits modernes soutiennent que ce terme signifie uniquement « juges puissants ». Mais ce n’est pas une compréhension exacte de l’usage de ce mot hébreu. Autrement, Jésus n’aurait pas été aussi spontané pour choisir ce verset dans une situation où Sa vie même était en jeu. Il s’est servi de ce verset des Psaumes pour montrer que l’homme a un potentiel semblable à Dieu, et que l’humanité est véritablement « faite à l’image » de Dieu. Manifestement, ces autorités religieuses, dans leur colère, ont dû reconnaître que Jésus était de chair et de sang, tout comme eux. De plus, puisque Jésus était le « Fils de Dieu », Il ne blasphémait pas se faisant égal à Dieu, lorsqu’Il appela Dieu Son Père !
En fait, cette question se posa plus tôt, dans l’Évangile selon Jean, lorsque ces mêmes autorités cherchèrent à tuer Jésus, en L’accusant de violer le sabbat et aussi parce qu’Il « appelait Dieu son propre Père, se faisant lui-même égal à Dieu » (Jean 5 :18).
Je suis moi-même père. J’ai le privilège d’avoir quatre fils et deux filles. Comme Dieu en donna l’ordre, je me suis reproduit « selon mon espèce ». Mes fils et mes filles sont entièrement humains, tout comme je le suis. Bien que j’aie plus d’expérience et de sagesse, et que je sois le « patriarche » de ma famille, mes enfants sont tout aussi membres de notre famille que moi ; ils ont les mêmes capacités humaines, le même potentiel et la même dignité que moi.
Qu’en est-il des enfants de Dieu ? Sommes-nous tellement habitués à ce que les ecclésiastiques modernes utilisent des « paroles doucereuses », que nous n’avons plus la compréhension exacte de la signification des mots que nous employons ? Ne voulons-nous pas reconnaître qu’un « fils » de Dieu, au sens propre du mot, deviendrait véritablement comme Dieu ?
Le tout premier nom que Dieu se donne, dans l’Ancien Testament, est Elohim : « Au commencement, Dieu [Elohim] créa les cieux et la terre » (Genèse 1 :1). Elohim est employé trente et une fois dans le premier chapitre de la Genèse, et il identifie « Dieu » en tant que Créateur. Mais que signifie Elohim ?
Toutes les autorités s’accordent pour dire que ce nom hébreu pour « Dieu » a une forme plurielle. Certains pensent que ce nom prouve que « plus d’un être » est compris dans la divinité de l’Ancien Testament. D’autres nient ce fait. Toutefois, il ne fait aucun doute que la terminaison « im » traduit la notion de pluralité d’êtres dans le concept de Dieu, tel qu’il est mentionné dans l’Ancien Testament.
« Grammaticalement, la forme Elohim a la terminaison au pluriel “im”. La fonction de Elohim en tant que « dieux », au pluriel, apparaît dans de nombreux textes bibliques (Exode 12 :12 : “tous les dieux de l’Égypte”). Dans cette fonction, Elohim peut être précédé d’un article défini (“les dieux” ; Exode 18 :11 : “Je reconnais maintenant que l’Éternel est plus grand que tous les dieux”). En hébreu Elohim peut être accompagné d’adjectifs au pluriel (fréquemment dans Deutéronome : “autres dieux”) et exiger des verbes au pluriel (Psaume 97 :7 : “tous les dieux se prosternent devant lui [Yahweh]”). La caractéristique frappante des textes de l’Ancien Testament réside dans l’emploi de la forme Elohim au pluriel, pour désigner le seul Dieu d’Israël » (“Names of God in the Old Testament”, The Anchor Bible Dictionary, volume 4, page 1006).
Il existe des preuves bibliques irréfutables que ce nom (Elohim) doit être compris comme exprimant le sens, non d’un Dieu « en deux Êtres », ou « en trois Êtres », mais d’une « famille divine » comprenant plusieurs membres. Si Dieu devait toujours être limité au Père et au Fils, la Bible se serait probablement servie d’un autre mot hébreu pour définir une « tête divine » limitée, ne comprenant que deux membres. Le mot hébreu Elohaim a une connotation de dualité ; cependant, Dieu (Elohim, en hébreu) n’a pas utilisé Elohaim, définissant une dualité, mais bien Elohim indiquant une pluralité. Tout simplement parce que Elohim est une famille d’êtres divins, une famille à laquelle seront ajoutés, plus tard, beaucoup de fils et de filles (2 Corinthiens 6 :18).
L’une des plus grandes preuves montrant que Elohim doit être compris comme étant une « pluriel », dans sa signification véritable, est le fait indéniable de la manière dont le Créateur s’est servi de ce mot dans la Bible : « Puis Dieu dit : FaisONS l’homme à NOTRE image, selon NOTRE ressemblance » (Genèse 1 :26). Il est clair que Dieu n’a pas dit : « JE vais faire l’homme à MON image, selon MA ressemblance. » Nulle part, Dieu ne dit que les anges sont des créateurs. Il affirme que Dieu seul est Créateur.
En outre, de nombreux versets prouvent, de façon indéniable, que Elohim doit être compris au sens pluriel.
Ces saints glorifiés seront alors changés « d’humains » en « divins », d’êtres mortels en êtres immortels. En tant que fils et filles immortels de Dieu ; ils seront plus élevés que les anges (qu’ils jugeront ; 1 Corinthiens 6 :3) et ils seront à ce moment-là dignes de recevoir l’adoration des êtres humains (Apocalypse 3 :9) !
Elohim est un nom au sens pluriel, signifiant que Dieu est une famille d’Êtres divins, et non une Trinité « fermée » qui ne pourrait jamais admettre d’autres fils et filles de Dieu dans Sa famille. Elohim peut impliquer – et implique réellement – une pluralité d’êtres divins dans la famille de Dieu. Les Écritures hébraïques prouvent que ce mot doit être considéré littéralement. Pouvons-nous croire la pure vérité de la parole de Dieu ? Il a dit : « Faisons l’homme à notre image » !
Dans cette vie, nous sommes « engendrés » ou régénérés par la conversion et par l’imprégnation de l’Esprit de Dieu. Cet Esprit est l’Esprit « de force, d’amour et de sagesse » (2 Timothée 1 :7). L’Esprit de Dieu nous transmet la nature même de Dieu.
Lorsque nous soumettons notre volonté à Dieu, lorsque nous cédons à Son Saint-Esprit et y buvons littéralement par une étude régulière de la Bible et par la prière, nous croissons spirituellement, jusqu’au moment où nous serons entièrement « nés de Dieu », lors de la résurrection des morts !
Jésus-Christ est notre exemple et notre pionnier. Il a été « déclaré Fils de Dieu avec puissance, selon l’Esprit de sainteté, par sa résurrection d’entre les morts » (Romains 1 :4). Plus loin, dans l’Épître aux Romains, l’apôtre Paul fut inspiré à écrire que les vrais chrétiens sont « prédestinés à être semblables à l’image de Son Fils, afin que Son Fils soit le premier-né de beaucoup de frères » (Romains 8 :29).
Notez-le ! Tous ceux qui s’abandonnent véritablement à Dieu deviendront comme le Christ, de telle sorte qu’Il deviendra le premier-né de beaucoup d’autres fils de Dieu, des fils au sens propre du terme, tout comme Jésus-Christ, le premier-né et le Seigneur de notre salut.
Paul déclare à nouveau : « Il est la tête du corps de l’Église ; il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin d’être en tout le premier » (Colossiens 1 :18).
Ainsi donc, pour la seconde fois, Dieu montre clairement que pour « naître de nouveau » comme le Christ – le premier-né d’entre les morts – nous devons « naître » dans la famille même de Dieu, par la résurrection d’entre les morts !
Dans Apocalypse 1 :5, l’apôtre Jean fut aussi inspiré par Dieu à décrire le Christ comme étant « le premier-né des morts ». Si le Christ est le « premier-né », il doit nécessairement y en avoir d’autres. Si le « premier-né » de Dieu est véritablement Dieu, alors ceux qui naîtront plus tard du même Père devront aussi devenir des membres de la famille de Dieu !
La Bible est sans équivoque sur le fait qu’on ne quitte l’état mortel que par une résurrection. Nous venons de commenter trois versets montrant clairement que ceux qui sont véritablement « nés de nouveau » sont nés de la résurrection des morts, et qu’ils deviendront des membres de la « famille de Dieu », au niveau d’existence de Dieu, tout comme Jésus.
La Bible indique que le Père sera toujours le plus grand, en puissance et en autorité. De toute évidence, Dieu le Père ne vieillira jamais et ne prendra jamais Sa retraite, pas plus qu’Il ne mourra ! Il sera éternellement la tête indiscutable de la famille divine. Jésus-Christ Lui-même a dit : « Le Père est plus grand que moi » (Jean 14 :28).
De même, la Bible indique que Jésus-Christ sera toujours plus grand que tous les « fils » nés dans la famille de Dieu. Il est assis à la droite du Père (Hébreux 8 :1). Il sera le « Roi des rois » (Apocalypse 19 :16) et notre Souverain Sacrificateur à tout jamais (Hébreux 6 :20).
Il est évident que le but essentiel de la vie est de réconcilier l’homme avec Dieu. Le Saint-Esprit guide une personne à travers tout un processus d’abandon total à Dieu et au Sauveur, Jésus-Christ. Par l’Esprit, une personne croît dans la grâce et la connaissance, dans le caractère de Jésus-Christ (2 Pierre 3 :18). Avec l’aide de Dieu, ce processus implique que l’on vainque et que l’on apprenne à vivre « de toute parole qui sort de la bouche de Dieu » (Matthieu 4 :4). Pour qu’une personne puisse se rapprocher de Dieu, elle doit étudier attentivement la Bible, « s’en nourrir » (Jean 6 :56-63), afin que les enseignements divins deviennent véritablement son mode de pensée et d’action. Vaincre implique prier Dieu régulièrement et sincèrement, chaque jour, souvent même plusieurs fois par jour, et être toujours dans un esprit de prière. Cela nécessite une méditation constante de la parole de Dieu et de Son but, des jeûnes occasionnels pour se rapprocher davantage de Dieu.
De cette façon-là, et par une soumission quotidienne active pour laisser le Christ vivre véritablement Sa vie en nous par Son Saint-Esprit (Galates 2 :20), les véritables chrétiens apprennent à « marcher avec Dieu ». Mois après mois, année après année, ils deviennent de plus en plus semblables à Lui. En effet, une personne ayant une foi sincère devrait vivre de cette façon, suivant l’instruction de Jésus : « Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait » (Matthieu 5 :48). L’apôtre Pierre exhorta les chrétiens, en disant : « Mais, puisque celui qui vous a appelés est saint, vous aussi soyez saints dans toute votre conduite » (1 Pierre 1 :15).
Dans sa seconde épître, il décrivit la façon dont la puissance divine « nous a donné tout ce qui contribue à la vie et à la piété […] afin que par elles [les promesses] vous deveniez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui existe dans le monde par la convoitise » (2 Pierre 1 :3-4).
Tous ces écrits veulent-ils réellement dire ce qu’ils disent ? Pouvons-nous honnêtement « vider de leur sens littéral » les nombreux versets inspirés qui nous disent d’être « saints », d’être « comme Dieu », et de nous soumettre à Lui, afin qu’Il place en nous Sa propre nature divine ? Non ! Il est donc logique de croire que le but de Dieu a toujours été de se reproduire. C’est ce que Sa famille (Elohim) avait en tête lorsque Dieu dit : « Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance » (Genèse 1 :26).
Nous avons déjà vu que Jésus-Christ devrait être « le premier-né de beaucoup de frères » (Romains 8 :29). Mais les frères qui naîtront plus tard auront-ils moins de gloire que le Christ ?
Comme nous venons de l’expliquer, le Christ aura toujours plus de puissance et d’autorité, mais la Bible indique que les fils de Dieu, nés de l’Esprit, partageront le même niveau de gloire et de majesté que Jésus-Christ, leur Frère aîné. Remarquez Romains 8 :18 : « J’estime que les souffrances du temps présent ne sauraient être comparées à la gloire à venir qui sera révélée pour nous. » Tout au long de la Bible, des dizaines de versets indiquent que nos souffrances, nos épreuves, nos adversités, le processus entier pour vaincre, sont destinés à nous façonner, à nous modeler à l’image de Dieu et à nous préparer à naître, par la résurrection d’entre les morts, et à être glorifiés comme le Christ a été glorifié.
Bien entendu, le chrétien réellement converti est régénéré, ou « engendré » de Dieu, dans cette vie actuelle. Mais la naissance ultime est celle dans la famille de Dieu, lors de la résurrection.
Comme l’apôtre Paul l’a écrit :
« Mais maintenant, Christ est ressuscité des morts, il est les prémices de ceux qui sont morts. Car, puisque la mort est venue par un homme, c’est aussi par un homme qu’est venue la résurrection des morts. Et comme tous meurent en Adam, de même aussi tous revivront en Christ […] C’est pourquoi il est écrit : Le premier homme, Adam, devint une âme vivante. Le dernier Adam est devenu un esprit vivifiant. Mais ce qui est spirituel n’est pas le premier, c’est ce qui est naturel ; ce qui est spirituel vient ensuite. Le premier homme, tiré de la terre, est terrestre ; le second homme est du ciel […] Et de même que nous avons porté l’image du terrestre, nous porterons aussi l’image du céleste » (1 Corinthiens 15 :20-22, 45-47, 49).
Nous serons les fils de la résurrection, non pas par une « fausse naissance », face à une foule émotive, au cours d’une « réunion du renouveau » ! La véritable expérience de la « nouvelle naissance » surpassera de loin ces effusions émotionnelles, simulées, qui rendent confus le monde religieux d’aujourd’hui. Car, à la « dernière trompette », le Christ reviendra sur cette Terre en tant que Roi des rois, et ceux qui seront trouvés dignes seront enlevés sur des nuées, afin de Le rencontrer dans les airs (1 Thessaloniciens 4 :16-17). Ils auront un corps spirituel, et ils seront glorifiés en tant que membres nouvellement « nés » de la famille divine. Ils ne seront pas considérés comme des enfants « adoptés », ou comme des êtres tout simplement « créés ». Au contraire, ces enfants nés de l’Esprit émaneront directement de Dieu, auront Sa nature divine aussi certainement que la nature et les caractéristiques humaines nous sont transmises dans cette vie par nos parents humains.
Pour utiliser une analogie humaine, nous sommes maintenant des enfants « engendrés » de Dieu, encore dans le sein de notre « mère » (la Jérusalem d’en haut, Galates 4 :26), mais croissant dans la grâce et dans la connaissance, afin de pouvoir naître de Dieu à la résurrection des morts (Romains 1 :4 ; 8 :29).
L’apôtre Jean a écrit : « Bien-aimés, nous sommes maintenant enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que, lorsqu’il paraîtra, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est » (1 Jean 3 :2). À ce moment-là, nous serons semblables au Christ !
À quoi ressemble le Christ vivant ? Nous trouvons une description de Son apparence actuelle dans Apocalypse 1 :13-16. Ainsi, depuis Sa résurrection, les yeux de Jésus ressemblent à « une flamme de feu ». Son visage est comme le « soleil lorsqu’il brille dans toute sa force » ! Il est glorifié, tout comme nous le serons, conformément au but merveilleux du Dieu suprême qui nous a faits à Son image !
Considérons maintenant le troisième chapitre de la première épître de Jean. Après avoir déclaré que nous serons « comme » le Christ, et que nous pourrons contempler le visage de cette gloire éblouissante, Jean écrit : « Quiconque a cette espérance en lui se purifie, comme lui-même est pur » (verset 3). Une fois que nous avons saisi l’ultime but de Dieu et l’incroyable potentialité de l’homme que notre Créateur a prévus dans Son plan pour nous, nous aurons toutes les raisons de vouloir être « purs », de mener une vie juste et sainte.
Notre récompense réelle n’est pas quelque chose de vague et de nébuleux, « félicité et d’extase », consistant à « flotter dans les airs » tout le jour, restant oisifs. Au contraire, cela implique de devenir des « fils de la résurrection », et de se joindre au Christ dans le gouvernement actif de la planète, au moins pendant le Millénium, afin de juguler la pollution et ses effets, d’éliminer la pornographie, de faire cesser les guerres, d’aider, de nourrir et de guérir les masses affamées et malades, d’amener un bonheur indescriptible à un monde traumatisé, ainsi qu’une joie et une satisfaction profondes, pour nous, au cours de ce processus.
Nous ne gouvernerons pas seulement les êtres humains, mais aussi les anges puissants de Dieu ! Notez 1 Corinthiens 6 :2-3 : « Ne savez-vous pas que les saints jugeront le monde ? Et si c’est par vous que le monde est jugé, êtes-vous indignes de rendre les moindres jugements ? Ne savez-vous pas que nous jugerons les anges ? Et nous ne jugerions pas, à plus forte raison, les choses de cette vie ? » Toute notre expérience chrétienne, c’est-à-dire le développement en nous de l’esprit et du caractère du Christ (Philippiens 2 :5), est dirigée vers ce but suprême.
Ce sera une expérience passionnante, stimulante, productive et incroyablement enrichissante. Il n’y a rien de plus réel !
Que se passera-t-il ensuite ? Lisez les déclarations inspirées, écrites par Paul dans Hébreux 2 :5-8 : « En effet, ce n’est pas à des anges que Dieu a soumis le monde à venir dont nous parlons. Or quelqu’un a rendu quelque part ce témoignage : Qu’est-ce que l’homme, pour que tu te souviennes de lui, ou le fils de l’homme, pour que tu prennes soin de lui ? Tu l’as abaissé pour un peu de temps au-dessous des anges, tu l’as couronné de gloire et d’honneur, tu as mis toutes choses sous ses pieds. » Remarquez l’ultime supériorité de l’homme sur les anges. Car l ’homme fut créé de « peu » ou, comme certaines versions le traduisent, « pour un peu de temps », inférieur aux anges. En définitive, Dieu a prévu de mettre « toutes choses » sous la domination de l’homme.
Aujourd’hui déjà, l’homme crée des systèmes informatiques qui peuvent pratiquement rivaliser avec son esprit par leurs capacités étonnantes, mais il est aussi capable d’annihiler toute vie humaine sur cette Terre par des bombes atomiques et à hydrogène, et par des armes de destruction massive ! Toutefois, compte tenu des besoins vitaux de l’humanité en nourriture, en eau et en oxygène, et en considérant les distances infiniment grandes qui séparent les planètes, il serait impensable d’envisager que l’homme puisse explorer l’Univers entier, même s’il pouvait voyager à l’incroyable vitesse de la lumière !
Dans Sa description du monde à venir, Dieu indique que « toutes choses » seront soumises à l’homme. Le mot grec traduit ici par « toutes choses » a le sens de « l’Univers entier » ! C’est également la signification du terme hébreu dans Psaume 8 :7, auquel Hébreux 2 :8 fait référence.
Aussitôt après cela, Paul écrit : « En effet, en lui soumettant toutes choses, Dieu n’a rien laissé qui ne lui soit soumis. Cependant, nous ne voyons pas encore maintenant que toutes choses lui soient soumises » (Hébreux 2 :8). Remarquez que rien n’est exclu de la soumission à l’homme. Mais ce n’est « pas encore » accompli. Voyez ce que déclarent ces commentaires bibliques :
« Étant donné qu’aucune limite n’est spécifiée dans les Écritures, l’expression “toutes choses” doit inclure aussi bien les choses célestes que terrestres » (The Critical and Experimental Commentary, volume VI, 1948, pages 530-531).
« De plus, ces versets indiquent que non seulement Jésus, mais encore les hommes – par Jésus en tant que leur Souverain Sacrificateur et l’Auteur de leur salut – sont appelés à hériter d’une destinée de GLOIRE et de domination » (The New Bible Commentary Revised, éditions Guthrie et al., 1975, pages 1196-1197).
Dès lors, il est évident que Dieu a créé les hommes pour qu’ils soient véritablement comme Lui. Nous qui vainquons, nous sommes destinés à être de véritables enfants de Dieu, et non pas des « pseudo enfants » d’un rang et d’un niveau d’existence inférieurs.
Parlant des « fils de la résurrection », Paul, dans son épître aux Hébreux, dit que Dieu n’a rien laissé qui ne soit soumis aux hommes (Hébreux 2 :8). Dans ce cas, notre ultime destinée est de devenir enfants de Dieu, et d’aider à gouverner l’Univers entier sous la direction de Jésus-Christ, notre Frère aîné et notre Souverain Sacrificateur !
Nous aurons alors des corps spirituels glorifiés, qui ne seront pas sujets aux lois physiques que nous connaissons aujourd’hui. Nous aurons la capacité de nous propulser à travers l’Univers bien plus rapidement qu’à la vitesse de la lumière, car nous serons des membres de la famille créatrice – la famille de Dieu – capables de voyager à la vitesse de la pensée !
Au service de notre Père et de Jésus-Christ dans le gouvernement parfait de Dieu, nous aurons sans doute à relever le défi, au cours des siècles, d’arriver à rajeunir et à embellir de vastes portions de l’Univers – aujourd’hui désertiques, sans vie et dans la désolation. Il n’y a aucun doute qu’il faudra envisager davantage d’activités créatives et de projets passionnants de toutes sortes. Comme le disent les Écritures :
« Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, et la domination reposera sur son épaule ; on l’appellera Admirable, Conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix. Donner à l’empire de l’accroissement, et une paix sans fin […] Voilà ce que fera le zèle de l’Éternel des armées » (Ésaïe 9 :5-6).
Lorsque ce but grandiose pour l’humanité sera pleinement compris, beaucoup de choses concernant la vie humaine et celle du vrai chrétien commenceront à avoir bien plus de sens.
Remarquez Romains 8 :17 : « Or, si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers : héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ, si toutefois nous souffrons avec lui, afin d’être glorifiés avec Lui. » Lorsque nous comprendrons que cette « gloire » suprême implique véritablement la gloire même de Dieu, nos épreuves humaines paraîtront beaucoup moins accablantes. Philippiens 3 :21 parle de retour de Jésus-Christ, lorsqu’Il « transformera le corps de notre humiliation, en le rendant semblable au corps de sa gloire, par le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses ».
En parlant de l’ultime expérience de la « nouvelle naissance », Jésus-Christ a dit à Nicodème : « Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l’Esprit est esprit. Ne t’étonne pas que je t’aie dit : Il faut que vous naissiez de nouveau. Le vent souffle où il veut, et tu en entends le bruit ; mais tu ne sais d’où il vient, ni où il va. Il en est ainsi de tout homme qui est né de l’Esprit » (Jean 3 :6-8).
À la résurrection, les saints nés de l’Esprit seront semblables au Christ ressuscité. Nous serons capables de « traverser » les murs (Jean 20 :19), ou de « disparaître » complètement sans laisser de trace (Luc 24 :31) !
En même temps, les saints ressuscités comme le Christ seront aussi capables d’apparaître sous forme humaine, de rendre visite à des êtres humains, de manger avec eux, et de les enseigner au cours du règne millénaire du Christ sur la Terre. Jean 21 décrit le Christ ressuscité, faisant cuire du poisson pour les disciples (verset 9), et les enseignant par la suite.
Bien entendu, beaucoup de situations intéressantes, passionnantes et même amusantes, seront envisageables, lorsque, dans le monde à venir, les fils ressuscités de Dieu pourront surprendre et même, temporairement, effrayer des êtres humains qui, pris à l’improviste, diront : « C’est encore un de ceux-là. »
Ésaïe 30 décrit l’époque à laquelle la nation entière d’Israël sera ramenée de sa captivité, afin d’être gouvernée et enseignée par des êtres divins : « Le Seigneur vous donnera du pain dans l’angoisse, et de l’eau dans la détresse ; ceux qui t’instruisent ne se cacheront plus, mais tes yeux verront ceux qui t’instruisent. Tes oreilles entendront derrière toi la voix qui dira : Voici le chemin, marchez-y ! Car vous iriez à droite, ou vous iriez à gauche » (versets 20-21).
Au cours du règne millénaire du Christ et des saints ressuscités, on enseignera le chemin de la paix, de la prospérité et du bonheur véritables aux millions d’êtres humains, qui seront sur cette Terre.
« Des nations s’y rendront en foule, et diront : Venez, et montons à la montagne de l’Éternel, à la maison du Dieu de Jacob, afin qu’il nous enseigne ses voies, et que nous marchions dans ses sentiers. Car de Sion sortira la loi, et de Jérusalem la parole de l’Éternel. Il sera le juge d’un grand nombre de peuples, l’arbitre de nations puissantes, lointaines. De leurs glaives ils forgeront des hoyaux, et de leurs lances des serpes ; une nation ne tirera plus l’épée contre une autre, et l’on n’apprendra plus la guerre » (Michée 4 :2-3).
Notez maintenant le verset 5 : « Tandis que tous les peuples marchent, chacun au nom de son dieu, nous marcherons, nous, au nom de l’Éternel, notre Dieu, à toujours et à perpétuité. » Les peuples marchent chacun au nom de « son dieu » ? Mais de quoi ce prophète inspiré parle-t-il ? Il est possible que Michée décrive ici la relation que les habitants de diverses villes et provinces auront avec leur dirigeant, ou leur juge personnel, un membre « né de nouveau » dans la famille de Dieu, qui aura été assigné au gouvernement de leur ville ou de leur État (Luc 19 :17-19).
Le but suprême de Dieu, en nous donnant la vie et le souffle, est de nous permettre de nous joindre à Lui, ainsi qu’à Son Fils, Jésus, dans un rapport familial, basé sur l’amour, le service et l’obéissance à la voie qui produit la paix et le bonheur – bref, sur la loi de Dieu telle qu’elle est révélée dans les Dix Commandements et les enseignements du Christ.
Avant d’être « convertis » au cours de cette vie présente, nous devons nous repentir profondément du « péché », qui est tout simplement la transgression de la loi de Dieu (1 Jean 3 :4). C’est alors que nous recevons le don du Saint-Esprit (Actes 2 :38), que Dieu donne à ceux qui Lui obéissent (Actes 5 :32).
Ensuite, nous devons vaincre – par la puissance et l’aide de l’Esprit de Dieu en nous – et croître dans la grâce et dans la connaissance du Christ, conformément au caractère de Dieu. Car notre Père céleste, au moyen de ce processus, introduit Sa propre nature en nous. De cette façon-là, nous ne sommes pas seulement « adoptés ». Nous sommes littéralement engendrés, étant imprégnés de la nature divine, et continuant à croître spirituellement jusqu’à ce que nous soyons prêts à « naître de Dieu », à la résurrection !
En tant que Chef suprême de tout ce qui existe, Dieu ne prend aucun risque de voir jamais Ses fils se rebeller contre Lui ! Seuls ceux qui ont entièrement abandonné leur vie et leur volonté à Dieu et à leur Sauveur et Roi à venir, Jésus-Christ, seront jugés dignes de devenir membres de la famille de Dieu – du Royaume de Dieu.
L’analyse ci-dessus devrait complètement réfuter l’objection que certaines personnes ont émise contre cette vérité merveilleuse. Elles pensent que si les saints ressuscités étaient vraiment destinés à devenir Dieu, munis de la puissance divine, il existerait alors un grave danger de rébellion contre Dieu le Père, et peut-être même un esprit de guerre, comme dans le cas de Lucifer (Ésaïe 14 :12-15). Mais cette objection révèle un manque de compréhension de ce qu’est la véritable conversion ! Car, après nous être abandonnés à notre Créateur, après avoir « marché avec Dieu » au cours de notre vie de chrétien, après avoir enduré, au cours des années, des épreuves, des tests et des persécutions – sort escompté de tout chrétien, tout en demeurant fidèles et en persévérant jusqu’à la fin (Matthieu 24 :13) – il est impossible que nous nous retournions un jour contre notre propre Père céleste, et que nous nous attaquions à Lui.
En tant que « fils de la résurrection » (Luc 20 :36), nous serons semblables à Dieu. Souvenez-vous que « Dieu ne peut être tenté par le mal » (Jacques 1 :13). Dieu ne pèche pas à cause de Son caractère divin, qui est éternellement fidèle et juste. Ainsi, penser qu’un membre de la famille de Dieu pourrait se rebeller contre Dieu – et pécher – est une contradiction en soi !
Une autre objection est que, puisque Dieu le Père n’a pas été créé, et qu’Il a toujours existé, nous ne pourrons jamais être semblables à Lui. Cette objection ne tient pas compte de la vérité merveilleuse selon laquelle, à la résurrection, nous naîtrons littéralement de Dieu ! Nous ne serons pas, dès lors, uniquement « créés ». Nous sortirons directement de Dieu, étant littéralement remplis du Saint-Esprit, composés de ce Saint-Esprit, comme Dieu l’est Lui-même.
Rappelez-vous que Dieu est en train de se reproduire selon Son espèce, aussi certainement que nous, êtres humains, le faisons ! Ses fils nés de l’Esprit, lors de la résurrection, ne seront pas des êtres spirituels de catégorie inférieure, pas plus que vos enfants ne le sont par rapport aux autres êtres humains !
À cet égard, un autre point essentiel que nous devons nous rappeler, c’est que le Christ va « épouser » l’Église, lors de Son second Avènement (2 Corinthiens 11 :1-2 ; Apocalypse 19 :7 ; Éphésiens 5 :22-23). La fiancée du Christ doit-elle être quelque chose d’inférieure à Lui, un être d’une catégorie complètement différente ? Les saints glorifiés existeront-ils à un niveau de vie inférieur par rapport à Dieu ? Réfléchissez-y !
Certaines personnes sont choquées, à la première analyse, par la vérité prodigieuse au sujet de notre ultime destinée. D’autres ne semblent intéressées qu’à « jouer sur les mots », afin d’essayer de rendre confuses et obscures les vérités les plus vitales et les plus magnifiques, révélées dans la Bible, le but grandiose, inspirant et suprême, de notre Créateur qui est de nous donner la vie et le souffle, et de nous faire « à Son image » !
Comme je l’ai déjà dit, je le répète – de peur que l’on essaie de tordre mes paroles – Dieu le Père, et Jésus notre Chef et notre Sauveur, seront toujours plus grands que nous, en puissance et en autorité. Mais, en tant que « fils de la résurrection », les saints seront au même niveau d’existence, tout comme vos fils et vos filles sont au même niveau humain que vous. Bien que Dieu le Père et Jésus aient toujours existé, alors que les saints ressuscités ont un commencement, néanmoins nous partagerons le niveau d’existence divine.
Il est impératif que nous réalisions que la continuité de « l’éternité » se poursuit sans cesse et que, en tant que membres de la famille créatrice, les saints se joindront à Dieu pour gouverner, créer et réaliser des projets grandioses de par l’Univers, tout au long des siècles à venir (Ésaïe 9 :6).
Voici un argument fallacieux contre la vérité concernant notre ultime destinée : « Nous ne pourrons jamais devenir comme Dieu, parce qu’Il a existé éternellement, et qu’Il est le Créateur de tout ce qui est, mais pas nous. »
Y a-t-il une réponse ? Une partie de la réponse se trouve dans Romains 4 :17, où Paul mentionne que Dieu a appelé Abraham « père d’un grand nombre de nations ». Dieu a déclaré cela comme un fait accompli longtemps avant que la chose ne se soit produite ! Ainsi, Paul fut inspiré à écrire : « Dieu, qui donne la vie aux morts, et qui appelle les choses qui ne sont point comme si elles étaient. »
L’ultime réalité est la volonté de Dieu. Il voulait déjà qu’Abraham fût le « père d’un grand nombre de nations ». Par conséquent, dans l’esprit de Dieu, c’était un fait accompli, car Il l’avait voulu ainsi !
De la même manière, Dieu doit avoir projeté de se reproduire dès le commencement : « En lui Dieu nous a élus avant la fondation du monde, pour que nous soyons saints et irréprochables » (Éphésiens 1 :4). Et encore : « Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être semblables à l’image de son Fils, afin que son Fils soit le premier-né de beaucoup de frères » (Romains 8 :29).
Ainsi, le plan de Dieu pour amener plus d’enfants dans Sa famille, afin que le Christ puisse être « le premier-né de beaucoup de frères » – tout cela était prédestiné, voulu, dans l’esprit de Dieu « avant la fondation du monde » (Éphésiens 1 :4). Dans ce sens, en termes d’ultime réalité qui est la volonté de Dieu, pour autant que nous vainquions jusqu’à la fin, nous sommes déjà éternels ; nous avons déjà reçu le don de la vie éternelle par la volonté immuable de Dieu !
Une autre indication très claire, montrant la façon divine de concevoir les choses, se trouve dans Hébreux 7 :9-10. Remarquez ces versets : « De plus, Lévi, qui perçoit la dîme, l’a payée, pour ainsi dire, par Abraham ; car il était encore dans les reins de son père, lorsque Melchisédek alla au-devant d’Abraham. »
Dieu dit que Lévi « l’a payée [la dîme] […] par Abraham », alors même que Lévi n’existait pas encore ! Tout comme Lévi était « dans les reins » de son arrière-grand-père Abraham, nous aussi, nous avons certainement été, pour ainsi dire, dans les « reins » spirituels de notre Père céleste qui a voulu que nous devenions Ses enfants. De cette manière, d’après laquelle Dieu Lui-même pense et agit, les véritables saints, ceux qui demeurent fidèles jusqu’à la fin, ont toujours existé dans Son esprit.
Nous étions dans les « reins » de Dieu lorsqu’Il a créé les anges et, par la suite, la Terre, afin d’y placer l’humanité et, plus tard encore, lorsqu’Il envoya Son Fils pour rendre possible notre entrée dans la famille éternelle de Dieu.
Jésus a dit : « Dieu est Esprit » (Jean 4 :24). Et encore : « Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l’Esprit est esprit » (Jean 3 :6). Lorsque nous serons véritablement « nés de Dieu » et devenus « fils de la résurrection » (Luc 20 :36), nous aurons la « nature divine » (2 Pierre 1 :4). Nous serons ainsi composés de Saint-Esprit, tout comme Dieu et le Christ le sont. Le Saint-Esprit est éternel ; il a toujours existé et il existera toujours.
C’est pourquoi, tout en étant de nouvelles « personnalités » ajoutées à la famille de Dieu, par une véritable « naissance spirituelle » lors de la résurrection, nous aurons toujours existé selon l’Esprit et la volonté de Dieu. Nous aurons été dans les « reins » de notre Père depuis l’éternité, et nous serons alors composés de l’Esprit, qui est éternel.
C’est ainsi que notre naissance spirituelle, en tant que fils de Dieu, n’est qu’une partie de la poursuite spirituelle de la volonté de Dieu. Lorsque nous (si nous sommes vainqueurs !) serons membres de la famille élargie – le Royaume de Dieu – nous nous joindrons au Père et à notre Frère aîné pour créer, recréer, construire, élaborer et améliorer ce vaste Univers : comme la parole de Dieu nous le dit, pour véritablement « donner à l’empire de l’accroissement, et une paix sans fin » (Ésaïe 9 :6).
Les véritables chrétiens ont devant eux un avenir fantastique. Dans un avenir lointain, alors que nous aurons été occupés à l’élaboration et à la création pour une « éternité » sous la direction de notre Père, les arguments spécieux et les « jeux de mots » utilisés par les théologiens aveuglés de ce monde, démentant l’intention de Dieu de faire de nous Ses véritables fils, sembleront bien ridicules !
Jésus a dit : « Laissez-les : ce sont des aveugles qui conduisent des aveugles ; si un aveugle conduit un aveugle, ils tomberont tous deux dans une fosse » (Matthieu 15 :14).
Dieu a créé les êtres humains de telle sorte qu’un jeune homme et une jeune femme, une fois mariés, désirent avoir des enfants – partager leur maison, leur vie et leur amour avec un petit être humain fait à leur image. Les couples envisagent la naissance d’un enfant qui, en tant qu’être humain, se développera, apprendra et grandira, afin de partager totalement la vie, les projets, les espoirs et les rêves de ses parents, ainsi que de ses autres frères et sœurs, dans une relation d’amour familial.
Dieu a le même souhait : « Celui qui n’aime pas n’a pas connu Dieu, car Dieu est amour » (1 Jean 4 :8). Parce que Dieu est amour, Il veut partager Son amour, Sa gloire, Son éternité avec des milliards d’êtres humains qui deviendront Ses véritables fils, à la résurrection. Si Dieu le Père et le Christ étaient égoïstes, individualistes, ou manquant d’amour et de sollicitude envers les autres, peut-être souhaiteraient-Ils tout garder pour Eux-mêmes, et ne pas permettre à d’autres de faire partie de leur famille dans une relation prévue par des Êtres divins souhaitant réellement se reproduire.
Mais, avec l’amour spirituel transcendant qui motive notre Père et notre Seigneur (Elohim, la famille de Dieu), Ils ont choisi de se reproduire en plaçant Leur propre « nature divine » dans les chrétiens soumis. Ensuite, Dieu fortifie Ses enfants « engendrés », par les victoires qu’ils doivent remporter tout au long de leur vie physique jusqu’à ce qu’ils soient littéralement « nés » de Dieu en tant que « fils de la résurrection » (Luc 20 :36).
Quelle est l’immensité de l’amour du Christ ? L’apôtre Paul, inspiré, a prié pour que les chrétiens puissent « comprendre avec tous les saints quelle est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur, et connaître l’amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, en sorte que vous soyez remplis jusqu’à toute la plénitude de Dieu » (Éphésiens 3 :18-19). Comment pourrait-on être « remplis jusqu’à toute la plénitude de Dieu », et ne pas être Dieu ?
L’amour du Christ et de notre Père céleste Les poussent à partager avec nous Leur gloire éternelle. À l’avenir, lorsque vous lirez des passages du Nouveau Testament concernant les saints ressuscités, héritant la gloire de Dieu, auront-ils peut-être un sens bien plus profond pour vous. Car ce « mystère caché de tout temps et dans tous les âges, mais révélé maintenant à ses saints. Dieu a voulu leur faire connaître la glorieuse richesse de ce mystère parmi les païens, savoir : Christ en vous, l’espérance de la gloire » (Colossiens 1 :26-27).
L’homme s’est toujours demandé : « Pourquoi suis-je né ? Quel est le but de la vie ? Existe-t-il un Dieu réel ? Pourquoi m’éprouve-t-Il et me teste-t-Il tellement, et pourquoi permet-Il que tant de souffrances arrivent ? »
À présent, le mystère est dévoilé ! Si votre esprit et votre cœur sont ouverts, vous connaissez la réponse à ces profondes questions qui ont troublé les philosophes et les érudits, au cours des siècles. Vous devriez à tout jamais être reconnaissant envers Dieu et notre Sauveur, Jésus-Christ – Les remercier de nous avoir fait « selon Leur espèce ».
Dans les dernières vingt-quatre heures de Sa vie terrestre, la veille de Sa crucifixion, Jésus a fait à Dieu la prière la plus complète qui soit rapportée dans la Bible. Revoyons ensemble quelques thèmes principaux de cette prière inspirée : « Et maintenant toi, Père, glorifie-moi auprès de toi-même de la gloire que j’avais auprès de toi avant que le monde soit (Jean 17 :5). Nous voyons ici que le Christ demande, de façon spécifique, que la gloire prodigieuse qu’Il avait partagée avec le Père, depuis l’éternité, Lui soit restituée, à Lui qui devait être « le premier-né de beaucoup de frères » (Romains 8 :29).
Jésus demande : « Père saint, garde-les en ton nom que tu m’as donné, afin qu’ils soient un comme nous » (Jean 17 :11). Le Christ et le Père sont un Dieu, une famille, à un niveau d’existence supérieure à toute autre créature. Jésus a prié pour que les saints deviennent un de la même manière !
Remarquez les versets 20 à 23 : « Ce n’est pas pour eux seulement que je prie, mais encore pour ceux qui croiront en moi par leur parole, afin que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et comme je suis en toi, afin qu’eux aussi soient un en nous, pour que le monde croie que tu m’as envoyé. Je leur ai donné la gloire que tu m’as donnée, afin qu’ils soient un comme nous sommes un – moi en eux, et toi en moi – afin qu’ils soient parfaitement un, et que le monde connaisse que tu m’as envoyé et que tu les as aimés comme tu m’as aimé. »
Ces paroles remplies d’un amour généreux sont inspirantes et magnifiques. Sans aucun doute, elles révèlent que ceux qui sont désireux de s’abandonner complètement à Dieu, et de laisser le Christ vivre Sa vie en eux, par le Saint-Esprit, obtiendront Sa gloire : ils seront entièrement un avec Dieu (comme le Christ est un avec le Père) et, dès lors, ils seront Dieu. Tel sera l’accomplissement suprême du dessein de Dieu, à savoir : nous donner la vie et, par la suite, nous appeler à la compréhension spirituelle, « et que le monde connaisse que tu m’as envoyé et que tu les as aimés comme tu m’as aimé » (verset 23).
L’amour indescriptible de notre Père surpasse toute compréhension humaine. Cependant, nous qui comprenons, nous devons répondre à cet amour avec profonde révérence, gratitude et obéissance envers Dieu. Nous devons nous efforcer de vivre « de toute parole qui sort de la bouche de Dieu » (Matthieu 4 :4). Nous devons apprendre à vivre et à marcher « par la foi » (2 Corinthiens 5 :7), en gardant toujours nos yeux fixés sur le but magnifique que Dieu a conçu pour nous.
« Or, sans la foi, il est impossible de lui être agréable ; car il faut que celui qui s’approche de Dieu croie que Dieu existe, et qu’il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent » (Hébreux 11 :6). Comme cette rémunération est grande !
De tout mon cœur et de tout mon être, je vous encourage à « Le rechercher » avec diligence. Ne vous permettez pas de placer quoi que ce soit avant Dieu et Son but merveilleux pour votre vie. Apprenez à étudier la Bible, comme vous ne l’avez jamais fait auparavant, à vous mettre à genoux devant le Gouverneur suprême de l’Univers, et à épancher littéralement votre cœur en prières, afin d’obtenir l’amour, la sagesse et la force d’être un véritable vainqueur, et de devenir Son véritable enfant dans Son Royaume, qui sera bientôt instauré sur cette Terre.
Rien n’est plus passionnant ! Rien n’est plus « réel » que l’accomplissement des prophéties bibliques ! Tel est le message de l’Évangile de Jésus-Christ, l’ultime bonne nouvelle, à savoir que l’homme peut naître dans le Royaume de Dieu au même niveau d’existence que Dieu.
Le patriarche Jacob avait douze fils. Ils eurent, à leur tour, des fils et des filles, des petits-enfants et des arrière-petits-enfants, des millions et des millions d’êtres ; ils devinrent ainsi la nation ou le « royaume d’Israël ». De même, le Christ assiste le Père afin de « conduire à la gloire beaucoup de fils » (Hébreux 2 :10). Ils sont occupés à amener à la vie une nation entière, qui sera composée d’esprit, le « Royaume » de Dieu spirituel, comprenant des fils réels de Dieu, véritablement nés de Lui par la résurrection, et qui posséderont Sa nature et Son caractère. Je le dis à nouveau, telle est l’ultime signification de « l’Évangile », l’ultime bonne nouvelle, le but transcendant de votre vie !
« Bien-aimés, nous sommes maintenant enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que, lorsqu’il paraîtra, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est. Quiconque a cette espérance en lui se purifie, comme lui-même est pur » (1 Jean 3 :2-3). Maintenant que vous comprenez le but de la vie, vous savez pourquoi Dieu veut que vous Lui permettiez, à Lui et à Son Fils, d’édifier en vous Son caractère juste et saint.
Dieu le Père et Son Fils sont une famille pleine d’amour, occupée à préparer des enfants pour qu’ils se joignent à Eux, dans le gouvernement de ce monde – et, par la suite, de l’Univers entier. Allez donc sous un ciel étoilé par une nuit claire : tâchez de compter autant d’étoiles que vous le pouvez, et pensez aux milliards d’étoiles dispersées à travers le vaste univers et qui vous sont invisibles. Puis, méditez sur ce but grandiose de votre vie, et remerciez-en Dieu ! Mettez-vous à genoux, et commencez à faire votre part avec zèle, pour que tout cela se réalise !