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Plus de quatre cent sectes et dénominations religieuses se prétendent « chrétiennes », mais elles sont toutes différentes dans la forme, et souvent même sur le fond. Jésus-Christ reconnaîtrait-Il, aujourd’hui, les organisations religieuses qui portent Son nom ? Quels sont les critères absolus qui définissent un vrai chrétien ?
Vous est-il déjà arrivé de rencontrer un véritable chrétien ? Avez-vous déjà fréquenté une assemblée religieuse constituée de vrais chrétiens ? En êtes-vous persuadé ? Qu’est-ce qui défini un individu qui porte le titre de chrétien ?
Les Etats-Unis prétendent être une nation chrétienne. La monnaie américaine porte même la mention « Nous mettons notre confiance en Dieu ». Dans beaucoup de nations occidentales, le christianisme est la religion d’Etat.
Cependant, dans notre monde rempli de confusion, il y a plus de quatre cents sectes et de dénominations qui se prétendent « chrétiennes ». D’une façon ou d’une autre, elles se différencient toutes par leurs croyances et leurs pratiques particulières. Néanmoins, chacune d’elles tire son nom du nom de Jésus-Christ ! C’est en partie pour cette raison que beaucoup de non chrétiens ricanent au sujet de ce christianisme qui prétend être d’inspiration divine.
Cela n’est pas étonnant puisque beaucoup de grandes guerres de notre histoire moderne ont été déclarées par des nations prétendument chrétiennes. En outre, les statistiques de ces dix dernières années montrent que le nombre de viols, de vols et de meurtres n’a cessé de monter en flèche dans un grand nombre de nations dites « chrétiennes ».
Pourquoi cela ?
Se pourrait-il qu’on ne comprenne pas réellement ce qu’est le christianisme ? Se pourrait-il qu’en dépit du fait que des millions d’individus soient fortement impliqués dans la vie de leur Eglise, ils ne saisissent pas – ou ne vivent pas – l’intégralité de l’enseignement du Christ ?
Dans son ouvrage intitulé Attack Upon Christendom, le philosophe moderne Sören Kierkegaard écrit :
« Le christianisme du Nouveau Testament n’existe tout simplement pas. A travers les siècles, des millions de gens ont, petit à petit, escamoté Dieu du christianisme, et sont parvenus à faire du christianisme l’exact opposé de ce qu’il est dans le Nouveau Testament » (page 32. Sauf mention contraire, c’est nous qui traduisons tout au long de cette brochure).
Pourquoi cet auteur dit-il cela ? Une partie de la réponse réside dans le fait que les guerres les plus grandes et les plus sanglantes de toute l’histoire humaine se sont déroulées en Europe – au cœur de la civilisation « chrétienne » occidentale. Chacun sait que, durant le Moyen Age, l’Eglise dite « chrétienne », avait directement encouragé une série de « guerres saintes », connues sous le nom de croisades. Lisez ci-après l’une des supposées bénédictions à laquelle les « chrétiens » avaient droit lorsqu’ils participaient aux actions meurtrières et sanguinaires des croisés : « Le chevalier qui participait à la croisade pouvait donc permettre au côté belliqueux de son talent de s’exercer – sous l’égide et sur commande de l’Eglise ; ce qui satisfaisait son ardent désir de spiritualité – et d’obtenir le salut absolu et la rémission de ses péchés. Il pouvait massacrer toute la journée jusqu’à marcher dans le sang jusqu’aux chevilles, puis s’agenouiller à la tombée de la nuit et pleurer de joie devant le sépulcre – car n’était-il pas couvert du sang qui sortait du pressoir du Seigneur ? » (“Croisades”, Encyclopaedia Britannica, 11ème édition).
Peut-on dire que ces hommes étaient des véritables disciples de l’humble charpentier de Nazareth qui a dit : « Aimez vos ennemis » ?
Souvenez-vous que ces hommes s’attribuaient le nom du Christ – « chrétien ». Il est courant que presque toutes les religions, les philosophies et les sectes occidentales s’appliquent à associer le nom du Christ à leurs propres idées, à leurs enseignements et à leurs pratiques. Dans le passé, les païens avaient au moins la franchise et l’honnêteté de reconnaître qu’ils adoraient les différents « dieux », et les esprits démoniaques de leur choix.
Depuis que le Fils de Dieu a vécu, qu’Il est mort, et qu’Il a été ressuscité, un vaste mensonge a commencé en mettant le nom du Christ sur toutes sortes de philosophies païennes, idolâtres et perverties inventées par les hommes !
Aussi choquant que cela puisse paraître, le fait que de nombreuses Eglises, doctrines, idées et pratiques humaines soient appelées « chrétiennes » ne prouve absolument rien !
Le Christ est-Il à l’origine de ces idées et de ces institutions ? Sont-elles conformes à Ses enseignements et à Son exemple ?
Comment pouvez-vous le savoir ?
Le Dieu tout puissant a inspiré l’apôtre Jean à décrire le diable comme étant « le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit toute la terre » (Apocalypse 12 :9). Ailleurs, dans Apocalypse 20 :1-3, Dieu révèle que Satan sera bientôt neutralisé « afin qu’il ne séduise plus les nations ».
Ces passages inspirés nous montrent clairement que la majorité des gens et des nations ont été égarés et trompés par Satan le diable ! Très franchement, il s’agit là de la « clé » qui explique pourquoi il y a tant de contradictions dans notre société supposément chrétienne, et la raison pour laquelle le monde est si confus et si séduit sur le véritable sens du terme « chrétien ». Cette clé nous montre que notre civilisation n’a pas suivi le Christ, mais qu’elle a été séduite en suivant des voies différentes multiples, sous l’influence mensongère de Satan !
Il est cependant, fort étrange qu’en toute honnêteté, certains dirigeants religieux, et certains érudits remarquables aient reconnu que notre « christianisme » déclaré n’a jamais sérieusement essayé de suivre littéralement l’enseignement et l’exemple de Jésus-Christ – ce « christianisme » dont on prétend qu’Il en est l’Auteur !
Lisez également cette citation révélatrice et même choquante d’un ouvrage du célèbre historien Will Durant :
« Le christianisme n’a pas détruit le paganisme ; il l’a adopté. L’esprit grec, qui se mourrait, reprit une vie nouvelle dans la théologie et la liturgie de l’Eglise. La langue grecque, qui avait régné sur la philosophie durant des siècles, devint le véhicule de la littérature chrétienne et du rituel de la religion nouvelle. Les mystères grecs vinrent se fixer dans l’impressionnant mystère de la messe. D’autres cultures païennes ont contribué au résultat syncrétiste. D’Egypte vinrent les idées de trinité divine […] d’immortalité personnelle pour la récompense et pour le châtiment ; d’Egypte aussi, l’adoration de la mère et de l’enfant, ainsi que la théosophie mystique qui fit le néo-platonisme et le gnosticisme et qui obscurcit la croyance chrétienne ; c’est encore là que le monachisme chrétien trouvera ses exemples et sa source. De Phrygie, vint le culte de la grande mère ; de Syrie, le drame de la résurrection d’Adonis ; de Thrace, peut-être le culte de Dionysos, dieu mourant et sauvant […] Le rituel mithriaque ressemblait de si près au sacrifice eucharistique de la messe que des pères chrétiens accusèrent le démon d’avoir inventé ces analogies pour égarer les esprits faibles. Le christianisme a été la dernière grande création de l’ancien monde païen. [L’Eucharistie] était une conception depuis longtemps sanctifiée par la durée ; l’esprit païen n’avait pas besoin d’entraînement pour la recevoir ; en l’incarnant dans le “mystère de la messe”, le christianisme devenait la dernière et la plus grande des religions de mystères » (Histoire de la civilisation, volume IX, pages 240 et 247, Durant, Editions Rencontre, Lausanne 1963).
Ce célèbre historien reconnaît que les dirigeants religieux ne s’étaient ni basés sur la vie de Jésus ni sur Ses enseignements, pour établir les standards de leurs Eglises prétendument « chrétiennes » !
Posez-vous la question : Y aurait-il un autre meilleur standard possible ?
Il y a plusieurs années, on avait cité l’évangéliste Billy Graham qui avait dit que la plupart des Américains croyaient en un Dieu, mais la majorité « n’avait accepté ni le véritable christianisme, ni le judaïsme, ni l’islam. Ils croient à la Bible, mais ils ne la lisent pas ou alors, ils ne lui obéissent pas » (U.S. News & World Report, 4 avril 1994). Ce même article cite le célèbre statisticien George Gallup Jr. disant que l’Amérique était « une nation d’illettrés bibliques […] le triste constat est que la majorité des Américains ne savent pas ce qu’ils croient ni pourquoi ».
La déclaration de George Gallup Jr. est l’une des raisons importantes qui explique pourquoi Satan a si bien réussi à tromper la vaste majorité des gens, y compris ceux qui professent le christianisme ! Ces prétendus chrétiens « ne savent pas ce qu’ils croient, ni pourquoi » !
Ils n’étudient pas réellement la Bible, et ne la comprennent pas. Ils n’ont qu’une vague idée de ce qu’ils pensent du message biblique. D’autres enquêtes ont montré que la plupart des Américains sont incapables de citer le nom d’au moins un ou deux Evangiles sur les quatre – sans même parler de leur contenu. Hors quelque vague souvenir sentimental de la prière du Christ, ou du Psaume 23, la Bible demeure un « livre mystérieux » – même aux yeux de la plupart des pratiquants. Jésus a dit : « L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu » (Matthieu 4 :4). Comment peut-on vivre de « toute parole » de la Bible, sans savoir même ce que dit la Bible !
C’est pourtant la Bible qui nous donne la connaissance fondamentale sur laquelle le véritable christianisme est édifié. Car, à moins d’avoir prouvé, de manière sérieuse, que la Bible est l’inspiration divine révélée à l’humanité, on est « perdu dans le brouillard ». Malheureusement, de nos jours, les gens se laissent guider par le dictat de leur conscience, sans tenir compte de la compréhension biblique en matière religieuse. Les individus se forgent généralement des idées et des concepts religieux personnels au gré de leurs souhaits.
En conséquence, la confusion est totale. Certains disent : « j’ai le sentiment de devoir agir comme ceci », ou « c’est la façon dont je vois cela » ! La façon dont « nous voyons cela », présente probablement quelque intérêt au cours d’une conversation autour d’une tasse de thé, mais pour les matières vraiment importantes, ce qui compte, c’est la façon dont Dieu voit les choses.
Nul doute que de bonnes œuvres sont couramment pratiquées par une multitude d’organisations religieuses. Lorsque les gens traitent bien leur prochain, ils récoltent des bénédictions. En parlant des lois et des principes spirituels bibliques, Jésus a dit : « Les paroles que je vous ai dites sont esprit et vie » (Jean 6 :63). En d’autres termes, ces paroles inspirées décrivent les valeurs et les forces intrinsèques qui opèrent automatiquement en de nombreuses circonstances – exactement comme la loi de la pesanteur. Si quelqu’un exerce le bien envers autrui, et le traite avec amour et gentillesse, il y a, d’une façon ou d’une autre, presque automatiquement une bénédiction qui sen suit en retour. Ce principe reste vrai, et ne dépend pas de la religion à laquelle on adhère.
Cependant, des actions comme celles qui nous rendent personnellement serviables et aimables, ou les « bonnes œuvres », qui sont soutenues par des organisations diverses ne qualifient d’aucune manière les gens à recevoir la vie éternelle, dans le Royaume de Dieu. J’ai entendu, plus d’une fois, de la part de fidèles ministres du Christ, que certains des individus les plus aimables, les plus généreux et les plus religieusement dévoués jamais rencontrés, étaient les bouddhistes thaï. Il émanait d’eux une chaleur personnelle, une grâce, une gentillesse et un esprit de service rarement égalés, dans notre monde chrétien – en dépit de leur fausse religion qui rejette Jésus-Christ, le véritable Sauveur de toute l’humanité. De nos jours, beaucoup d’organisations chrétiennes et séculières méritent d’être citées pour leur dévouement et leurs actions charitables envers ceux qui sont dans le besoin, ou qui sont défavorisés. Mais si tous ces groupes rejettent les lois divines et le mode de vie révélé par le Christ, quelle sera la fin de leurs bonnes œuvres ?
L’Histoire nous montre que de tels individus sont capables de faire de « bonnes œuvres », aujourd’hui, et de prendre les armes le lendemain pour exterminer leur prochain ! Sans connaître et sans craindre véritablement le véritable Dieu – et sans être guidés par Son Saint-Esprit – il n’est pas possible de vivre, de manière durable, comme des chrétiens devraient le faire.
Jésus-Christ a dit : « Ceux qui me disent : Seigneur, Seigneur ! n’entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais seulement celui qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur, Seigneur, n’avons-nous pas prophétisé par ton nom ? N’avons-nous pas chassé des démons par ton nom ? Et n’avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom ? Alors je leur dirai ouvertement: Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi, vous qui commettez l’iniquité » (Matthieu 7 :21-23). Plus tard, le Christ a déclaré au sujet de ceux qui L’adoraient sans Le servir : « C’est en vain qu’ils m’honorent, en donnant des préceptes qui sont des commandements d’hommes. Vous abandonnez le commandement de Dieu, et vous observez la tradition des hommes » (Marc 7 :7-8).
En conséquence, quoique les bonnes œuvres doivent faire partie intégrante du christianisme, ce n’est pas suffisant ! Il est certain que nous devons faire des efforts pour développer la gentillesse, la charité et la serviabilité à l’égard des autres. Mais nous devons également – au sens réel – être conquis par Dieu. En nous rendant compte que notre justice personnelle n’a aucune valeur (Esaïe 64 :6 ; Romains 3 :23), nous devons nous soumettre totalement à la volonté divine dans chaque phase et dans toutes les facettes de notre vie – pas simplement en faisant des « bonnes œuvres ». Nous devons obéir aux Dix Commandements (Matthieu 19 :17), observer sans les profaner les jours que Dieu a sanctifiés (Exode 20 :8), et permettre à Jésus-Christ de vivre pleinement Sa vie en nous, à travers le Saint-Esprit (Galates 2 :20). Toutes ces choses ont pour but de nous préparer actuellement à devenir des rois et des sacrificateurs dans le futur gouvernement mondial du Christ (1 Corinthiens 6 :2-3 ; Apocalypse 5 :9-10). Le Christ et le Père ont besoin de savoir où nous voulons aller. Nous devons prouver que nous obéissons avec persévérance, et que nous développons un bon caractère – une réelle attitude de soumission – dans le but de satisfaire aux conditions édictées par Dieu pour assister le Christ dans Son Royaume à venir !
Les principales dénominations « chrétiennes » n’ont jamais réellement enseigné ces vérités autour d’elles. Elles n’ont pas expliqué le fantastique plan divin et le but de l’existence humaine. Elles n’ont pas préparé activement leurs fidèles à régner en tant que rois et sacrificateurs dans le gouvernement divin à venir bientôt sur cette terre, sous l’autorité de Jésus-Christ (Apocalypse 2 :26-27). Elles n’ont pas prêché les avertissements bibliques prophétiques relatifs aux temps de la fin que nos peuples ont, si désespérément besoin d’entendre aujourd’hui. En fait, la plupart d’entre elles n’ont pratiquement jamais compris le quart important de la Bible consacré aux prophéties – c’est pourquoi elles ont rarement quelque chose à dire à ce sujet. A cause de toutes ces choses, ces dénominations principales ne font ni l’Œuvre de Dieu, ni le travail consistant à préparer leurs membres pour le Royaume de Dieu.
Lisez (et relisez attentivement) cette brochure importante – vous comprendrez alors ce que le véritable christianisme signifie réellement !
Le fait est que le véritable christianisme – et les véritables chrétiens – existent. Néanmoins, il pourrait être plus difficile de les trouver que vous pourriez le penser. Si vous êtes disposé à examiner ce que la Bible enseigne, vous découvrirez pourquoi il y a si peu de chrétiens.
Laissez-moi vous expliquez : Jésus a dit : « Car plusieurs viendront sous mon nom, disant : c’est moi qui suis le Christ. Et ils séduiront beaucoup de gens » (Matthieu 24 :5). Remarquez que ces individus ne viennent pas sous leur propre nom ! Beaucoup de gens croient, à tort, que ce verset se réfère à une multitude de « faux messies », qui se présenteraient individuellement comme le véritable Christ. Certains hommes fourvoyés ont déjà proféré un tel blasphème. Un exemple fort médiatisé fut celui de David Koresh, mort à Waco, au Texas durant le siège de la secte Davidienne en 1993.
Le bon sens devrait nous suggérer qu’il s’agit d’une mauvaise interprétation des Ecritures, car la Bible dit « plusieurs [beaucoup] viendront » et « ils séduiront beaucoup de gens ». En réalité, relativement peu d’individus se sont déjà proclamés être le Christ. En outre, il est certain qu’il n’y a jamais eu beaucoup de foules qui se soient laissées séduire par eux. David Koresh lui-même n’avait entraîné derrière lui qu’un petit groupe. En fin de compte, il fut loin d’avoir persuadé des millions d’êtres humains qu’il était personnellement le Messie !
Quelle est donc la bonne lecture ? Jésus aurait-Il fait une fausse déclaration ? Absolument pas ! L’interprétation correcte de Matthieu 24 :5 est que beaucoup de gens viendraient et proclameraient que Jésus-Christ fut le Messie – mais « ils séduiront beaucoup de gens » en renversant, en tordant et en pervertissant tout ce que le Christ a enseigné et expliqué.
Ensuite, ces faux prophètes devaient venir au nom de Jésus et déclarer aux gens qu’Il était le Christ. En utilisant Son nom, ils s’employèrent à véhiculer leurs fausses idées et leurs philosophies personnelles sous la bannière du « christianisme » !
Certains de ces « faux prophètes » allèrent jusqu’à s’approprier des titres qui ne revenaient de droit qu’à Jésus-Christ. Certains ont rédigé leurs « prophéties » en les faisant passer pour « divinement inspirées », ou « révélées par un ange ». D’autres ont essayé d’élever leurs propres écrits au niveau sensiblement égal à celui des Ecritures – tout en affirmant faussement tirer leurs prophéties et leur autorité du Christ. Au nom du « christianisme », ils ont éloigné les gens de plus en plus loin du véritable Jésus de la Bible.
Comme vous pouvez le constater, il est possible, avec suffisamment d’astuce, de coller le terme « chrétien » à presque tout. Il suffit d’habiller une idée, ou une philosophie par de belles formules qui sonnent religieusement et de la présenter aux autres pour qu’ils y croient.
Mais il y a encore un élément supplémentaire à ce qui précède, car derrière les hommes et les femmes égarés, un être spirituel puissant, appelé Satan le diable, agit. Il fut, jadis un chérubin extrêmement sage et magnifique (Ezéchiel 28 :12-15). Actuellement, il est encore diaboliquement astucieux, très attirant et très convaincant pour influencer les individus sans méfiance (voir 2 Corinthiens 11 :14).
Dieu appelle Satan le « prince de la puissance de l’air […] l’esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion » (Ephésiens 2 :2). Plus loin, dans Apocalypse 12 :9, Satan est représenté par le « grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit toute la terre ».
En conséquence, si Satan agit dans les fils de la rébellion et s’il « séduit toute la terre », il est évident que des milliards de gens sont trompés par lui !
Le fait est que, sous l’influence puissante mais invisible de Satan, il y a eu toutes sortes d’idées d’apparence « chrétiennes », qui ne sont pas chrétiennes du tout. Certaines d’entre elles venaient tout droit du paganisme. En outre, les enseignements clairs venant de Jésus-Christ, sur notre façon de vivre, ont été complètement étouffés sous une avalanche de croyances, de doctrines et de liturgies étranges.
Dans son ouvrage intitulé The Story of the Christian Church, Jesse Lyman Hurlbut fait ressortir ce point saillant :
« La dernière génération du premier siècle, s’étendant de 68 à 100 apr. J.-C. est appelée “l’ère des ténèbres”, en partie parce que les nuages de la persécution avaient couverts l’Eglise ; mais plus encore parce que de toutes les périodes de l’Histoire, elle est celle au sujet de laquelle nous avons le moins d’informations. Nous ne disposons plus de la clarté du livre des Actes pour nous guider, et nul auteur de cette époque n’a comblé cette lacune de l’Histoire. Nous aurions aimé pouvoir lire un récit des actions ultérieures accomplies par les assistants de Paul, comme Timothée, Apollos et Tite, mais tous ceux-là, de même que les autres amis de saint Paul n’ont laissé de traces après sa mort. Cinquante ans après la vie de saint Paul, un rideau tombe sur l’Eglise, et toute tentative pour voir au travers est restée vaine, enfin lorsqu’il se lève, vers 120 apr. J.-C., avec les écrits des premiers pères de l’Eglise, nous retrouvons une Eglise très différente, à maints égards, de celle qui existait du temps de saint Pierre et de saint Paul » (édition de 1970, page 33).
Dans la citation ci-dessus, cet auteur protestant reconnaît que l’Eglise qui se prétendait chrétienne était devenue très « différente », après que les premiers apôtres furent morts. Pourquoi ? Qui a donné à quelqu’un l’autorité de changer les croyances et les pratiques de l’Eglise ? Ne serait-ce pas plutôt des hommes séduits qui auraient personnellement endossé cette responsabilité pour exécuter ces profonds changements ?
Pour comprendre comment les diverses Eglises se distinguent autant les unes des autres, il est nécessaire de remonter à la source du christianisme – en un mot : à Jésus-Christ. Si quelqu’un sait ce que le véritable christianisme signifie réellement, nul doute que ce soit Jésus-Christ Lui-même !
En tant que jeune Juif, vivant en Israël, Jésus fut élevé dans le respect des Dix Commandements. Il observa le sabbat hebdomadaire divin ainsi que les Jours saints annuels que Dieu avait révélés à l’ancien Israël. Il semble que cela arrange les érudits bibliques d’oublier ces simples faits, de les enjoliver ou de prétendre qu’ils sont hors de propos.
Comme nous allons le démontrer, le fait que le Christ observa les lois divines rend la différence énorme. Quant à ceux qui prétendent le contraire, ils mettent grandement en péril leur vie éternelle !
Maintenant, soyez très attentif !
Un jour, Jésus fut questionné par un jeune homme en ces termes : « Maître, que dois-je faire de bon pour avoir la vie éternelle ? Il lui répondit […] Si tu veux entrer dans la vie, observe les commandements. Lesquels ? lui dit-il. Et Jésus répondit : Tu ne tueras point ; tu ne commettras point d’adultère ; tu ne déroberas point ; tu ne diras point de faux témoignage ; honore ton père et ta mère ; et : tu aimeras ton prochain comme toi-même » (Matthieu 19 :16-19).
Ainsi, Jésus enseigna que la voie de la vie éternelle consiste à obéir à Dieu en observant Ses Dix Commandements !
Dans le « sermon sur la montagne », Jésus ne cessa de magnifier les Dix Commandements. Il dit : « Celui donc qui supprimera l’un de ces plus petits commandements, et qui enseignera aux hommes à faire de même, sera appelé le plus petit dans le royaume des cieux; mais celui qui les observera, et qui enseignera à les observer, celui-là sera appelé grand dans le royaume des cieux » (Matthieu 5 :19). Une étude attentive montre que, loin de supprimer les commandements, Jésus les a rendu encore plus obligatoires. Le Christ a révélé qu’ils formaient une loi spirituelle, qui incluait les exigences littérales que Dieu avait formulées à l’ancien Israël, mais avec une portée encore plus grande. Il enseigna que Ses disciples ne devaient pas se limiter à ne pas tuer, mais qu’ils devaient, en plus, rejeter tout esprit de meurtre – de colère incontrôlée, de haine et d’emportement – qui pourrait éventuellement germer dans leur cœur (Matthieu 5 :21-22).
Il montra qu’un chrétien ne devait jamais céder à l’adultère, mais qu’en outre « quiconque regarde une femme pour la convoiter a déjà commis un adultère avec elle dans son cœur » (verset 28). Par conséquent, la seule pensée ou une attitude d’adultère est une violation de la grande loi spirituelle divine, exprimée dans les Dix Commandements. Qui donc a l’autorité de « supprimer » ces instructions tout à fait claires ?
Pensez un peu que, si le monde entier se mettait à vivre selon les Dix Commandements – magnifiés par Jésus-Christ – nous n’aurions plus ni crimes, ni meurtres, ni adultères, ni de foyers brisés, ni d’enfants abandonnés, ni de guerres ! Le sentiment profond de stabilité, de paix et de sécurité qui couvrirait le monde aurait un effet certain et définitif sur un grand nombre de guérisons. La dépression et les maladies mentales seraient en diminution importante. Même les maux et les souffrances physiques diminueraient, car ils ne subiraient plus les effets néfastes d’un mauvais moral sur notre état.
L’obéissance à la loi divine nous libère d’une conduite nuisible. L’apôtre Jacques l’a nommée la « loi de liberté ». Il a écrit : « Car quiconque observe toute la loi, mais pèche contre un seul commandement, devient coupable de tous. En effet, celui qui a dit : Tu ne commettras point d’adultère, a dit aussi : Tu ne tueras point. Or, si tu ne commets point d’adultère, mais que tu commettes un meurtre, tu deviens transgresseur de la loi. Parlez et agissez comme devant être jugés par une loi de liberté » (Jacques 2 :10-12).
Cet apôtre du Nouveau Testament fut donc inspiré à nous encourager à observer la loi divine – résumée par les Dix Commandements ! Il dit également que si nous n’observons qu’une partie de cette loi, nous désobéissons au reste, et que nous devenons alors des « transgresseurs de la loi » (verset 9). Par là, nous voyons que les Dix Commandements ne furent pas supprimés, ni « cloués sur la croix » – sinon, ils ne pourraient pas être la cause d’une transgression !
Magnifiée par le Christ, la « loi de liberté » divine apporterait aux hommes la paix mondiale et le bonheur individuel – à condition que tout le monde s’y soumette ! Cela sera-t-il possible, un jour ?
Oui, absolument !
L’Epître aux Hébreux mentionne une prophétie inspirée de Jérémie qui annonce une époque de mille ans placée sous le gouvernement du Christ : « Mais voici l’alliance que je ferai avec la maison d’Israël, après ces jours-là, dit le Seigneur : je mettrai mes lois dans leur esprit, je les écrirai dans leur cœur ; et je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple. Personne n’enseignera plus son concitoyen, ni personne son frère, en disant : connais le Seigneur ! Car tous me connaîtront, depuis le plus petit jusqu’au plus grand d’entre eux » (Hébreux 8 :10-11).
Il est donc clair que le mode de vie du Millénium sera basé sur la loi divine spirituelle, les Dix Commandements. Tout le monde aimera, adorera et vénèrera le véritable Dieu – et accomplira ce qu’Il commande. Chacun apprendra à aimer son prochain comme soi-même. Grâce à la véritable conversion et à la force de l’Esprit de Dieu, chacun parviendra à aider, à servir, à édifier et à encourager tous les êtres humains à avoir une vie heureuse et productive.
Lorsque la « loi de liberté » divine sera comprise et appliquée par chacun, le monde entier sera vraiment « en paix » – comme cela n’est jamais arrivé depuis Adam et Eve dans le jardin d’Eden.
Si vous voulez devenir un véritable chrétien – la sorte de chrétien dont la Bible parle – il y a certaines choses à faire.
Premièrement, vous devez impérativement vous prouver qu’il existe un Dieu réel – pas simplement une « essence du bien », quelque part dans les cieux, mais le Personnage spirituel concret qui a créé, et qui gouverne actuellement tout l’univers. Comme il est écrit dans l’Epître aux Hébreux : « Or, sans la foi, il est impossible de lui être agréable ; car il faut que celui qui s’approche de Dieu croie que Dieu existe, et qu’il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent » (Hébreux 11 :6).
Par ailleurs, vous devez également être suffisamment convaincu que la Bible est vraiment la révélation divine inspirée aux hommes. L’apôtre Paul a écrit : « Toute Ecriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice » (2 Timothée 3 :16).
Ensuite, il faut commencer à étudier réellement la Bible et ne pas se contenter de la « lire » simplement. A l’aide de différentes traductions, d’une concordance et d’autres outils, commencez à examiner la Bible en profondeur. Méditez sur ce que vous lisez, priez et soyez déterminé à obéir à la parole divine – c’est-à-dire à faire ce que Dieu dit.
En effet, Jésus-Christ a dit : « L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu » (Matthieu 4 :4). Vous devez vous contraindre à vivre sincèrement de toute parole de Dieu ! Ensuite, grâce à cette approche personnelle et sincère pour rechercher le véritable Dieu et Sa volonté, vous aurez l’assurance d’être conduit par le Saint-Esprit pour voir que Jésus-Christ de Nazareth est le Fils de Dieu, et notre Sauveur – Celui qui vous sauve de vos péchés.
L’apôtre Paul décrit cela en ces termes : « Mais Dieu prouve son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. A plus forte raison donc, maintenant que nous sommes justifiés par son sang, serons-nous sauvés par lui de la colère. Car si, lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils, à plus forte raison, étant réconciliés, serons-nous sauvés par sa vie » (Romains 5 :8-10).
Ainsi, nous sommes « justifiés », c’est-à-dire rendus justes – réconciliés avec Dieu – en acceptant de tout cœur la mort du Christ en paiement de l’amende due à cause de nos péchés personnels. Chacun de nous doit continuellement ressentir profondément, individuellement et avec fidélité un sentiment de gratitude envers Jésus qui S’est « dépouillé lui-même » pour nous. Dans Philippiens 2 :5-9, l’apôtre Paul a déclaré : « Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus-Christ : existant en forme de Dieu, n’a point regardé son égalité avec Dieu comme une proie à arracher, mais il s’est dépouillé lui-même, en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes ; et il a paru comme un vrai homme, il s’est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix. C’est pourquoi aussi Dieu l’a souverainement élevé, et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom. »
En effet, Jésus-Christ, le Fils de Dieu, S’est donné Lui-même pour nous ! Et maintenant, Il est notre fidèle Souverain Sacrificateur, siégeant glorieusement à la droite du Père, afin d’intercéder pour nous auprès de Dieu lorsque nous prions (Hébreux 4 :14-16). Le Christ est également la Tête Vivante de Son Eglise (Ephésiens 1 :22-23). C’est Lui qui reviendra bientôt pour régner comme Roi sur toute la terre (Apocalypse 11 :15).
Vous, personnellement, vous devez accepter le Jésus-Christ réel de la Bible en tant que Sauveur personnel, Seigneur et Maître, Souverain Sacrificateur et Roi à venir. Votre engagement envers le Christ doit être entier et loyal !
Ce qui suit est un point très important.
Vous ne devez pas seulement accepter la personne de Jésus. Il faut également croire à Son message – à ce qu’Il a enseigné et expliqué ! Lui-même a dit : « Pourquoi m’appelez-vous Seigneur, Seigneur ! et ne faites-vous pas ce que je dis ? » (Luc 6 :46).
Nous avons déjà cité un passage similaire dans Matthieu 7 :21 : « Ceux qui me disent : Seigneur, Seigneur ! n’entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais seulement celui qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. »
Quel fut le message que Jésus prêcha ? « Or, après que Jean eut été mis en prison, Jésus s’en alla en Galilée, prêchant l’évangile du royaume de Dieu, et disant : Le temps est accompli, et le royaume de Dieu approche. Repentez-vous et croyez à l’Evangile » (Marc 1 :14-15, version Ostervald 1996).
Jésus vint prêcher la bonne nouvelle du Royaume, ou du gouvernement de Dieu. Comme nous l’avons vu précédemment, Il enseigna clairement que les lois de ce Royaume étaient fondées sur les Dix Commandements.
En conséquence, pour être un véritable chrétien, vous devez vous repentir de vos péchés et vous engager volontairement à observer les lois de ce futur gouvernement, croire à la bonne nouvelle du Royaume de Dieu, et accepter Jésus-Christ en tant que votre Sauveur personnel du péché, et votre Maître – votre « Patron » absolu à qui vous voulez obéir avec amour !
Dans Jacques 2 :9, nous avons déjà vu que les pécheurs sont condamnés par la loi. L’apôtre Jacques a également déclaré : « Car quiconque observe toute la loi, mais pèche contre un seul commandement, devient coupable de tous » (verset 10). La loi comporte dix points fondamentaux – les Dix Commandements. Si nous transgressons l’un d’entre eux, nous sommes accusés par la loi.
La Bible définit clairement le péché. Vers la fin de sa vie, l’apôtre Jean écrivit : « Le péché est la transgression de la loi » (1 Jean 3 :4). Plus loin, il écrivit encore : « Quoi que ce soit que nous demandions, nous le recevons de lui, parce que nous gardons ses commandements et que nous faisons ce qui lui est agréable » (verset 22). Ce verset montre clairement qu’il est important de garder les lois divines, à tel point que, dans une large mesure, les réponses à nos prières en dépendent. Il est très important que les véritables chrétiens soient conscients d’être responsables devant Dieu d’observer les Dix Commandements !
Le Nouveau Testament nous dit ce qu’est le péché. Il ne dit nulle part que c’est un péché d’aller danser ou d’aller voir un film au cinéma. Car, bien souvent, le péché ne peut pas être défini simplement par une action spécifique. Mais le péché implique toujours les mauvaises pensées et les mauvaises attitudes qui enfreignent l’esprit de la loi divine.
Il est certain que le genre de danse qui incite à la licence sexuelle est toujours condamnable. De la même façon, la vision de films chargés de violence et de luxure ouvrent sans aucun doute la voie aux mauvaises pensées qui influencent votre esprit. C’est pourquo, il faut se rappeler que la norme n’est pas « voilà comment je considère les choses » ou « voilà ce que dit tel ou tel. » La véritable référence qui distingue le bien du mal est la loi divine. « Le péché est la transgression de la loi ». Peut-on être plus clair ?
Ensuite, un véritable chrétien doit assimiler la loi divine de sorte qu’elle fasse partie intégrante de sa pensée et de son identité – la véritable texture de son être. Pour y parvenir, il doit être rempli et guidé par le Saint-Esprit. « Car tous ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu, déclara l’apôtre Paul, sont fils de Dieu » (Romains 8 :14).
Mais comment recevoir le Saint-Esprit ? Et comment agit-il ? La façon dont on reçoit le Saint-Esprit fut révélée par l’apôtre Pierre. Il a dit : «Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, à cause du pardon de vos péchés ; et vous recevrez le don du Saint-Esprit » (Actes 2 :38).
Puisque votre vieux « moi » doit être baptisé, c’est-à-dire « immergé » – figurativement enseveli – dans l’eau, pour la rémission des péchés, vous devez vous repentir et vous détourner du péché ! Répétons que « le péché est la transgression de la loi ». Par conséquent, vous devez vous détourner de la transgression de la loi divine !
Vous devez être baptisé dans une « tombe liquide », comme signe externe de l’aveu d’avoir mérité l’amende de la mort à cause de vos transgressions à la loi de votre Créateur, et, en même temps, de votre volonté de faire mourir votre vieux « moi ».
La parole divine nous dit : « Ignorez-vous que nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, c’est en sa mort que nous avons été baptisés ? Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous aussi nous marchions en nouveauté de vie » (Romains 6 :3-4).
Lorsque vous décidez de devenir un véritable chrétien, vous devez être disposé à « ensevelir » le vieil ego lors du baptême. Honnêtement, il n’y a que Dieu qui puisse vous accorder la réelle repentance dont vous avez besoin pour faire Sa volonté (Actes 11 :18). Mais si, de Son côté, Il vous ouvre l’esprit afin de vous permettre de tout savoir en ce qui concerne le véritable christianisme – et S’il vous appelle à faire partie de la première résurrection – vous devez, pour votre part, soumettre entièrement votre volonté à votre Créateur. Vous devez vous repentir amèrement et sincèrement d’avoir imprudemment suivi votre propre voie au cours des années – et vous repentir d’avoir continuellement transgressé et piétiné la sainte loi de Dieu, autant dans vos pensées que par vos actions. La vraie repentance consiste à être profondément désolé – si désolé que vous décidez de faire demi tour pour changer de voie ! Ensuite, vous devez conclure une alliance avec votre Créateur, non seulement pour cesser de transgresser les Dix Commandements mais – avec la force du Saint-Esprit promis par Dieu – de commencer à les observer en tant que mode de vie.
Vous devez vous engager, qu’avec l’aide divine, vous ne permettrez jamais à vos désirs, à la vanité ou à d’autres « dieux » de s’interposer entre vous et votre Créateur. Vous vous rappellerez qu’il faut observer Son saint jour de sabbat, honorer véritablement vos parents, ne pas tuer et, en outre, veiller attentivement à préserver vos pensées de toute idée de meurtre, de haine ou de violence à l’égard de votre prochain. Vous ne vous contenterez pas de ne pas pratiquer l’adultère, mais vous n’aurez pas même des pensées qui mènent à la luxure (Matthieu 5 :27-28). Vous devez également vous engager de demander continuellement à Dieu, la force de ne pas dérober, de ne pas mentir et de ne rien convoiter. Comme nous allons l’expliquer, c’est la puissance du Christ en vous qui vous rend capable d’observer les Dix Commandements en tant que mode de vie.
Rappelez-vous qu’après vous être réellement repenti de votre rébellion contre Dieu, et d’avoir désavoué vos voies et vos désirs charnels personnels, vous devez vous faire baptiser – pour montrer que vous acceptez et que vous avez foi dans le sang versé du Christ en paiement de l’amende requise contre vous à cause de vos péchés passés. Après le baptême, vous recevrez la promesse du « don » du Saint-Esprit divin. Ensuite, grâce au Saint-Esprit, le Christ mettra Sa nature en vous – Son amour, Sa foi, Sa force pour vaincre vos faiblesses, les tentations de Satan et le monde qui nous entoure.
L’amour que vous recevez par l’Esprit de Dieu n’est pas un simple amour humain. Il s’agit de l’amour de Dieu : « L’amour de Dieu est répandu dans nos coeurs par le Saint-Esprit qui nous a été donné » (Romains 5 :5).
Toutefois, comment cet amour opère-t-il ? Laissons la parole divine nous fournir la réponse ! « Car l’amour de Dieu consiste à garder ses commandements. Et ses commandements ne sont pas pénibles » (1 Jean 5 :3). C’est l’amour de Dieu, placé en nous grâce au Saint-Esprit, qui nous rend capable de garder Ses commandements !
Ce n’est pas grâce à notre force mentale, mais grâce à la puissance spirituelle de Dieu – transmise par le Saint-Esprit – que nous pouvons suivre l’exemple parfait de Jésus-Christ ! Vous avez la faculté de permettre à Jésus de vivre la même sorte de vie en vous qu’Il a vécu, il y a presque deux mille ans – en gardant les mêmes lois divines, en observant les mêmes jours saints commandés par Dieu, en demeurant à l’écart des mondanités, de la politique et des luttes. Ensuite, en priant sérieusement, en étudiant régulièrement la Bible, en jeûnant occasionnellement, en remportant des victoires spirituelles et en croissant – vous permettrez à Dieu de vous façonner à Son image, afin d’être ressuscité, un jour comme enfant né de l’Esprit doté de la même nature que Lui !
Voila, en fait, exposé le but de votre existence !
Comme nous l’avons vu, nous avons besoin de l’amour que Dieu, seul, peut nous accorder, afin de garder la loi divine spirituelle et vaincre nos voies pécheresses. Il s’agit d’une promesse que Dieu réalise au moyen de Son Esprit. En outre, nous avons appris par 1 Jean 5 :3 que l’amour de Dieu opère en observant Sa loi.
L’apôtre Jean, celui que Jésus aimait particulièrement, écrivait encore à la fin de l’ère apostolique que l’amour de Dieu consiste à « garder Ses commandements ». Or, en dépit des arguments théologiques du clergé moderne qui prétendent le contraire, l’apôtre Jean a déclaré que les commandements divins ne sont pas pénibles.
Un véritable chrétien a en lui l’amour de Dieu qui coule comme des « fleuves d’eau vives » (Jean 7 :38-39). En étudiant en profondeur la Bible, et en s’en nourrissant, en priant Dieu avec ferveur, chaque jour à genoux, pour demander la force spirituelle, la foi, le conseil et l’amour dont il a besoin, le véritable chrétien croît en esprit.
Il est manifeste que des millions de prétendus chrétiens n’ont jamais changé ! Il est possible qu’ils aient « mûri » au sein d’une Eglise particulière, ou qu’ils aient « accepté Jésus » au cours d’un rassemblement évangélique. Mais dans la plupart des cas, le « Christ » qu’ils ont accepté n’est pas le véritable Christ de la Bible ! La plupart du temps, « l’évangile » qu’on leur a enseigné n’est pas l’Evangile de la Bible. Trop souvent, il ne s’agit que d’un message incomplet concernant la personne de Jésus-Christ – un enseignement selon lequel, il n’est besoin que de « croire » qu’Il soit mort pour nos péchés.
D’habitude, on ne dit même pas à ces victimes ignorantes du mensonge colossal de Satan qu’il faut observer les Dix Commandements ! On ne leur dit pas que le Christ doit vivre la même sorte de vie en eux, qu’Il a vécu en tant qu’être humain, il y a presque deux mille ans. On ne leur annonce pas la glorieuse bonne nouvelle du Monde de Demain – et que tous les véritables saints sont en train de se préparer à devenir des rois et des sacrificateurs qui assisteront le Christ à gouverner le monde (1 Corinthiens 6 :2-3 ; Apocalypse 2 :26, 3 :21, 5 :9-10). L’apôtre Paul fut inspiré à nous mettre en garde au sujet de ce faux christianisme, qui commençait déjà à se répandre à son époque : « Car, si quelqu’un vient vous prêcher un autre Jésus que celui que nous avons prêché, ou si vous recevez un autre esprit que celui que vous avez reçu, ou un autre évangile que celui que vous avez embrassé, vous le supportez fort bien » (2 Corinthiens 11 :4) !
Dans notre ignorance, on nous a « servi » pour la majorité d’entre nous, un « évangile » creux et « gnangnan », tel que décrit ci-dessus. Beaucoup de gens préfèrent cette sorte « d’évangile » dilué parce que cela leur permet de se sentir à l’aise au milieu de leurs péchés. Il s’agit d’une sorte de « grâce à bon marché » (comme l’a écrit Dietrich Bonhoffer) qui, en mettant de côté la loi divine, pousse ses adeptes à crucifier, une fois encore « pour leur part le Fils de Dieu » (Hébreux 6 :6).
Cependant, le véritable Evangile dit aux chrétiens qu’ils doivent croître et changer – c’est-à-dire développer en eux le caractère de Dieu (voir 1 Pierre 1 :15-16). Le véritable Evangile – la réelle « bonne nouvelle » – nous dit que nous serons des rois et des sacrificateurs dans le Royaume de Dieu à venir (Luc 19 :11-19 ; Apocalypse 20 :6). L’apôtre Paul lança un défi aux Corinthiens : « Ne savez-vous pas que les saints jugeront le monde ? Et si c’est par vous que le monde est jugé, êtes-vous indignes de rendre les moindres jugements ? Ne savez-vous pas que nous jugerons les anges ? Et nous ne jugerions pas, à plus forte raison, les choses de cette vie ? » (1 Corinthiens 6 :2-3).
Dans cette vie, nous devons donc utiliser intelligemment les capacités naturelles que Dieu nous a octroyées, afin de nous préparer à notre destinée future qui consistera à assister Jésus-Christ à établir la paix et la joie véritables sur cette terre, qui sera soumise à un gouvernement fondé sur la loi divine spirituelle – les Dix Commandements. Alors que tous les gens finiront par connaître cette expérience, nous devons, dès à présent, graver la loi divine dans nos cœurs, et dans nos pensées : « Mais voici l’alliance que je ferai avec la maison d’Israël, après ces jours-là, dit l’Eternel : Je mettrai ma loi au-dedans d’eux, je l’écrirai dans leur cœur ; et je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple » (Jérémie 31 :33).
Au fur et à mesure que nous faisons des efforts pour nous soumettre à Dieu, et Lui permettre – par Son Esprit – d’édifier Son caractère en nous, nous devrions constater que nous devenons meilleurs, plus gentils et plus altruistes. Nous devrions devenir plus sages et plus dévoués, ou plus professionnels dans notre travail. Nous devrions devenir des pères et des mères, des maris et des épouses plus aimants et plus patients. En fin de compte, nous devrions devenir des serviteurs de Jésus-Christ plus zélés à faire la grande Œuvre qu’Il a confiée à Sa véritable Eglise – consistant à proclamer la Vérité à toutes les nations.
L’apôtre Paul a écrit : « J’ai été crucifié avec Christ ; et si je vis, ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi ; si je vis maintenant dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m’a aimé et qui s’est livré lui-même pour moi » (Galates 2 :20). Ce passage est une description de ce qu’est un véritable chrétien qui ne se contente pas de croire simplement en Christ, mais qui ont le Christ vivant en eux, grâce à la puissance du Saint-Esprit. C’est cela qui nous donne la force et l’amour spirituels de vivre selon la loi divine. Ce n’est pas notre force. C’est la force du Christ – Sa puissance et Son amour spirituel placés en nous par le Saint-Esprit ! Car le Christ vit dans le véritable chrétien. Voilà la clé !
Petit à petit, pas à pas, chacun de nous doit croître « dans la grâce et dans la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ » (2 Pierre 3 :18). Avec Son aide et avec Son Esprit qui demeure en nous, nous pouvons nous soumettre quotidiennement afin de laisser au Christ la possibilité de vivre Sa vie en nous.
La parole divine nous dit : « Car vous avez été rachetés à un grand prix. Glorifiez donc Dieu dans votre corps et dans votre esprit, qui appartiennent à Dieu » (1 Corinthiens 6 :20). Puisque Jésus-Christ a racheté et payé chacun de nous par Son sang versé, les véritables chrétiens doivent mesurer la responsabilité qui est la leur, de chercher quotidiennement à accomplir la volonté divine dans tout ce qu’ils pensent, disent et font.
Il est certain que nous trébuchons tous occasionnellement, mais nous ne devons pas nous décourager pour autant. Cela peut arriver à tout le monde. L’apôtre Jean, « l’apôtre de l’amour », a abordé ce problème en écrivant aux véritables chrétiens de son époque : « Si nous disons que nous n’avons pas de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n’est point en nous. Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité » (1 Jean 1 :8-9).
Ainsi, si nous « dérapons » après notre conversion et que nous nous repentions vraiment de nos fautes, si nous confessons ces péchés à Dieu, Il nous pardonnera. Dieu nous purifiera de toutes nos iniquités.
Pour vaincre, il faut du temps. Cela n’arrive pas une fois pour toutes. C’est pour cette raison qu’il ne faut jamais se décourager ou renoncer.
Beaucoup de gens sont convaincus, à tort, que Dieu ne leur pardonnera jamais parce que leurs péchés sont trop effroyables. Cependant, s’exprimant comme un pécheur qui chercherait à se faire pardonner, le prophète Michée écrivit : « Avec quoi me présenterai-je devant l’Eternel, pour m’humilier devant le Dieu Très-Haut ? […] L’Eternel agréera-t-il des milliers de béliers, des myriades de torrents d’huile ? Donnerai-je pour mes transgressions mon premier-né, pour le péché de mon âme le fruit de mes entrailles ? » (Michée 6 :6-7).
La réponse semble trop belle pour être vraie : « On t’a fait connaître, ô homme, ce qui est bien ; et ce que l’Eternel demande de toi, c’est que tu pratiques la justice, que tu aimes la miséricorde, et que tu marches humblement avec ton Dieu » (verset 8).
Jésus-Christ, l’Eternel de l’Ancien Testament, vint dans ce monde pour sauver l’humanité – pas pour nous condamner, mais pour condamner le péché (voir Jean 1 :1, 11 :14, 3 :17 ; Romains 8 :2-3). Notre part consiste à nous repentir, à accepter le Christ en tant que Sauveur, à nous tourner de tout notre être vers Dieu et Sa loi parfaite – et de nous faire baptiser pour la rémission de nos péchés (Actes 2 :38). Dieu pardonnera complètement les péchés passés de tous ceux qui agiront sincèrement comme cela – de cette façon (1 Jean 1 :8-9). La miséricorde et le pardon divins sont sans limite à l’égard de tous ceux qui Le cherchent de tout leur cœur (voir Jérémie 29 :12-13).
Jésus a dit : « C’est donc à leurs fruits que vous les reconnaîtrez » (Matthieu 7 :20). Les « fruits », ou les résultats de l’œuvre du Saint-Esprit dans notre vie démontrent ou non si nous sommes de véritables chrétiens. Jésus expliqua ce qu’un chrétien doit faire avant toute chose : « Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta pensée. C’est le premier et le plus grand commandement. Et voici le second, qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même » (Matthieu 22 :37-39).
Pour un véritable chrétien, Dieu est au centre de toute chose. Il est réellement centré sur Dieu. Il cherche à Lui plaire dans tout ce qu’il pense et dans tout ce qu’il fait. Il se rappelle constamment que Dieu est son Père et que Jésus est son Sauveur, son Grand Souverain Sacrificateur et Son Chef vivant et actif. En conséquence, il ne cherche pas à argumenter pour « faire des arrangements » astucieux afin de ne pas observer les commandements divins ou Ses jours saints commandés.
Au contraire, il se « nourrira » au Christ en étudiant régulièrement et en buvant à la parole inspirée de Dieu, la Bible (voir Jean 6 :56-57). Il aura pris l’habitude de rechercher Dieu en priant sérieusement, comme faisait Jésus (Marc 1 :35). Il apprendra à « marcher avec Dieu » – pour raisonner et agir comme Lui, et comme le Christ.
Un véritable chrétien sera également guidé par l’Esprit divin à « aimer son prochain comme lui-même ». Il s’efforcera, avec l’aide de Dieu, d’être aimable, aimant et généreux. Le véritable chrétien cherche à vivre selon les instructions du Christ : « Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir » (Actes 20 :35).
Un disciple de Jésus s’efforcera d’être un « donneur » – afin d’aider, de servir, d’encourager et de soutenir son prochain. Il mettra tout son cœur à aider la propagation de la précieuse Vérité divine auprès des autres. Comme l’a écrit le prophète Daniel : « Ceux qui auront été intelligents brilleront comme la splendeur du ciel, et ceux qui auront enseigné la justice, à la multitude brilleront comme les étoiles, à toujours et à perpétuité » (Daniel 12 :3).
Dans sa vie et dans sa personne, le chrétien extériorisera de plus en plus le « fruit » spirituel décrit par l’apôtre Paul : « Mais le fruit de l’Esprit, c’est l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bienveillance, la foi, la douceur, la maîtrise de soi » (Galates 5 :22).
Grâce à l’Esprit du Christ vivant en lui, le véritable chrétien fera preuve d’amour – un intérêt sincère pour tous les hommes – de chaleur et d’affection pour tous ceux qui l’entourent. Il aura sans cesse un amour empreint d’obéissance pour Dieu et pour le Christ, son Sauveur. Il mesurera constamment l’importance du sacrifice de Jésus-Christ qui descendit sur la terre pour souffrir, répandre Son sang, et mourir pour nous réconcilier avec Dieu. Cela lui procurera un sentiment d’amour éternel et de loyauté envers Jésus-Christ !
En outre, un véritable chrétien possédera une joie et une paix intérieures inestimables. L’apôtre Paul a écrit : « Et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ » (Philippiens 4 :7). Chaque chrétien croîtra dans un esprit de bonté, de patience, de bienveillance et de douceur comme l’indique le passage cité plus haut.
Il y a encore un fruit très important, il s’agit de la foi – la force spirituelle d’avoir confiance en Dieu et de démonter son engagement chrétien dans tous les domaines de la vie. Le roi David fut inspiré à écrire : « Alors tous ceux qui se confient en toi se réjouiront, ils auront de l’allégresse à toujours, et tu les protégeras ; tu seras un sujet de joie pour ceux qui aiment ton nom. Car tu bénis le juste, ô Eternel ! Tu l’entoures de ta grâce comme d’un bouclier » (Psaume 5 :11-12).
Le dernier fruit de l’Esprit est la maîtrise de soi – la force spirituelle de maîtriser ses péchés et ses désirs pour ne pas désobéir à Dieu. Une fois encore, si vous soumettez votre cœur, votre esprit et votre volonté à Dieu, si vous acceptez Jésus-Christ et si vous êtes baptisé en Son nom, vous avez la promesse que la puissance du Saint-Esprit vous donnera la force et la maîtrise de soi.
Dans sa lettre à Timothée, l’apôtre Paul a écrit : « Car l’Esprit que Dieu nous a donné ne nous rend pas timides ; au contraire, son Esprit nous remplit de force, d’amour et de sagesse » (2 Timothée 1 :7). L’Esprit de Dieu nous donne la force d’obéir à Ses commandements, et notre obéissance prouve que cet Esprit est en nous. Comme l’apôtre Jean l’a écrit : « Celui qui garde ses commandements demeure en Dieu, et Dieu en lui ; et nous connaissons qu’il demeure en nous par l’Esprit qu’il nous a donné » (1 Jean 3 :24).
L’apôtre Jean a également déclaré : « Si nous gardons ses commandements, nous savons par cela que nous l’avons connu. Celui qui dit : Je l’ai connu, et qui ne garde pas ses commandements, est un menteur, et la vérité n’est point en lui. Mais l’amour de Dieu est véritablement parfait en celui qui garde sa parole : par cela nous savons que nous sommes en lui. Celui qui dit qu’il demeure en lui doit marcher aussi comme il a marché lui-même » (1 Jean 2 :3-6). The Living Bible paraphrase ces deux dernières déclarations en ces termes : « Il s’agit d’une façon de voir si vous êtes chrétien, ou si vous ne l’êtes pas. Celui qui se prétend chrétien devrait vivre comme le Christ a vécu. » Et nous savons que le Christ a observé les commandements de Son Père – y compris le quatrième commandement – pour nous laisser un exemple. Le Christ a donc été un exemple pour nous – en observant le quatrième commandement et Tous les autres commandements de Son Père (Jean 15 :10).
Cependant, n’espérons pas atteindre la « perfection » au cours de notre vie ! Nous avons déjà appris que nous devons « croître dans la grâce et dans la connaissance ». La vie d’un véritable chrétien est faite de victoires et de croissance qui nous rapproche de la perfection de Jésus-Christ – même dans nos pensées et dans nos désirs les plus intimes.
Mais, pour le véritable chrétien, l’avenir magnifique qui s’annonce a beaucoup plus de valeur que toutes les épreuves, les tests et « les douleurs de croissance » (voir Romains 8 :18).
Si Dieu vous a appelé à la véritable connaissance et que vous saisissez le sens du contenu de cette brochure, il est manifeste que Dieu vous ait appelé, maintenant, à vous préparer pour devenir un enfant de Dieu à part entière (2 Corinthiens 6 :18). La signification et l’ultime destinée de votre appel sont fantastiques.
Si, chaque jour, vous orientez vos pensées, votre temps, votre énergie et toute votre vie à laisser Jésus-Christ vivre Sa vie en vous, vous édifiez de plus en plus le caractère de Dieu. Mois après mois, année après année, vous apprenez à penser, à agir et à vivre comme le Christ Lui-même.
En fin de compte, au retour de Jésus-Christ sur la terre en tant que Roi des rois, vous serez soit ressuscité, soit changé instantanément de chair, en esprit (1 Thessaloniciens 4 :16-17). En tant qu’enfant spirituel, né de Dieu, vous serez avec Jésus-Christ pour gouverner les nations de la terre (Apocalypse 2 :26), et apporter enfin la paix et la joie au monde entier !
En ce qui vous concerne, vous serez alors glorifié comme membre dirigeant du Royaume, ou gouvernement de Dieu. L’apôtre Jean a écrit : « Bien-aimés, nous sommes maintenant enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté : mais nous savons que, lorsqu’il paraîtra, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est » (1 Jean 3 :2).
A la résurrection, les saints seront parfaitement semblables au Christ. Dieu leur confiera la fantastique opportunité, et la responsabilité de superviser le gouvernement des villes et des nations de la terre. L’apôtre Jean fut inspiré à nous révéler la « prière des saints » dans Apocalypse 5 :9-10 : « Et ils chantaient un cantique nouveau, disant : Tu es digne de prendre le livre, et d’en ouvrir les sceaux; car tu as été immolé, et tu nous a rachetés à Dieu par ton sang, de toute tribu, de toute langue, de tout peuple, et de toute nation, et tu nous as faits rois et sacrificateurs à notre Dieu ; et nous régnerons sur la terre. » Les saints recevront un corps composé d’esprit qui leur permettra d’accomplir leur tâche. En effet, ils ne seront jamais ni fatigués ni malades ni sujet à la mort !
Les saints ressuscités composés d’esprit et remplis d’énergie et de joie vivront à jamais dans la Famille de Dieu. Car, ils auront laissé Dieu, édifier en eux, la sagesse et le caractère du Christ en vue de L’assister à gouverner la terre entière, et même à juger les anges !
L’apôtre Jean continue donc : « Quiconque a cette espérance en lui se purifie, comme lui-même est pur » (1 Jean 3 :3). Il y a véritablement une raison transcendante à devenir un authentique chrétien !
Si vous souhaitez en apprendre davantage sur la gloire et la puissance qui est en préparation pour les véritables chrétiens, lisez notre brochure intitulée Votre ultime destinée. Sur ce site Internet, vous pourrez voir ou télécharger nos brochures, nos dizaines d’articles et nos autres rubriques, qui vous aideront à comprendre ces sujets importants.
Ensuite, si vous voulez vous entretenir personnellement avec quelqu’un, au sujet du baptême, rencontrer d’autres personnes qui croient à la Vérité, ou vous informer sur des sujets similaires, demandez la visite de notre représentant local. Lisez également notre brochure fort intéressante intitulée Devriez-vous être baptisé ?
Tous ceux qui comprennent la Vérité divine ont tout à gagner à céder au Dieu qui nous a créés, qui a permis que Son Fils devienne notre Sauveur et Seigneur, à se soumettre pour vivre de toute parole de Dieu, à garder Ses commandements, à Lui permettre d’édifier Son caractère en nous et ainsi, nous préparer pour le réel Monde de Demain – le Royaume à venir de notre Dieu, qui sera bientôt établi sur la terre.