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Chaque année nous voyons le même décor : des sapins décorés, des couronnes de houx ou de gui, ainsi que des lumières multicolores. Parfois, nous voyons aussi une petite crèche avec un petit enfant qui reçoit des présents en abondance. Cependant, de nos jours, il existe une surenchère entre de nombreux adultes qui s’endettent pour essayer d’offrir le dernier cadeau à la mode à leurs enfants, aux membres de leur famille et à leurs amis.
Jésus voulait-Il que Ses disciples fassent cela ? Quel est le lien entre ces traditions et la naissance de Jésus-Christ ? Les gens disent souvent qu’il faut « replacer le Christ au centre de Noël » – mais a-t-Il jamais été au centre de cette célébration ? D’où viennent toutes ces traditions ? La réponse pourrait bien vous surprendre !
Noël est une des fêtes les plus populaires dans le monde et le point central de la plus grande religion mondiale. En Europe, près de 90% des Français prévoient de célébrer cette fête (Le Figaro, 12 novembre 2014). Au Canada, les Québécois dépensent plus de 1,3 milliard de dollars en cadeaux pendant la période de Noël (Métro, 17 décembre 2015). Un sondage américain révèle même que 80% des « non-chrétiens » affirment observer Noël d’une manière ou d’une autre (Pew Forum, décembre 2013).
Mais que célèbrent tous ces gens ? Des millions d’entre eux s’endettent en achetant des cadeaux pour célébrer un Jésus qui nous rappela que nous ne pouvons pas servir Dieu et Mammon (c’est-à-dire l’argent). Ces gens imaginent servir le Sauveur, qui met en garde contre la convoitise, en participant à une frénésie d’achats pour amasser des cadeaux autour de l’arbre de Noël. Chaque mois de décembre, des millions de gens réveillonnent en se gavant de nourriture, en buvant plus que de raison et en faisant la fête sans aucune retenue – tout cela pour célébrer le Seigneur qui fit l’éloge de la modestie et de l’humilité dans le sermon sur la montagne.
Qu’en est-il de l’aspect religieux ? Presque tous les pasteurs protestants et les prêtres catholiques pourraient vous parler des « chrétiens semi-annuels » qui vont à l’Église deux fois par an, à Noël et pour les Pâques.
Noël est aussi l’occasion pour les croyants d’installer une « crèche de la nativité » et de se rappeler les légendes entourant la naissance du Christ. Au lieu de se focaliser sur les derniers objets à la mode ou les promotions saisonnières, ils préfèrent penser au petit Jésus placé dans une mangeoire et à la visite des rois mages apportant des présents. Ces personnes bien intentionnées seraient-elles choquées d’apprendre que non seulement la Bible ne mentionne jamais cette scène de Noël, mais qu’en plus elle rapporte et prouve une histoire bien différente de celle qu’ils ont apprise ?
Pour différentes raisons, Noël est devenu une célébration importante pour des millions de gens. C’est réjouissant. C’est profitable. C’est une façon de respecter les traditions. Mais une question fondamentale reste souvent sans réponse : Noël est-il chrétien ?
Les informations contenues dans cette brochure ouvriront vos yeux et changeront votre perspective – peut-être même marqueront-elles le début d’une relation beaucoup plus proche avec le véritable Jésus-Christ, au-delà des légendes et des traditions !
Quelle est l’origine de Noël ? Bien avant la naissance de Jésus, l’époque entourant le 25 décembre marquait la célébration d’un anniversaire ! Noël possède des origines antérieures au christianisme !
Cette époque de l’année marquait un événement très important dans les anciennes sociétés agraires : le solstice d’hiver. Celui-ci marque la date à partir de laquelle la partie diurne (lumineuse) de la journée cesse de diminuer et recommence à s’allonger. La course du soleil s’élève alors un peu plus chaque jour dans le ciel, annonçant le retour du printemps et la renaissance de la vie, après la période inerte de l’hiver. Des anthropologues culturels ont écrit : « À travers le monde entier, depuis des millénaires, les peuples ont participé à des rites religieux lors du solstice d’hiver, lorsque la course du soleil cesse de descendre et semble arrêter de s’éloigner de la Terre. Chaque année, ce changement d’état au milieu de l’hiver morose était considéré comme la renaissance du soleil et il était célébré comme le jour de la naissance du dieu soleil, l’enfant divin de la lumière » (The Myth of the Goddess, Baring et Cashford, page 561).
Le soleil qui décline et le raccourcissement des jours marquent l’arrivée de l’hiver et la baisse de la productivité dans les champs. Le soleil atteint son point le plus bas dans le ciel pendant le jour le plus court de l’année. Il s’agit du solstice d’hiver. Ensuite, la course du soleil recommence à s’élever, jour après jour, annonçant le printemps et le renouveau. La fête du solstice d’hiver, au milieu de cette saison, était un événement important dans les cultures adorant le soleil et dans toute la mythologie s’y rapportant. De grandes célébrations étaient organisées.
Le fait que Noël possède des origines païennes ne fait l’objet d’aucune controverse – les plus grandes encyclopédies en attestent. Notez ce que l’encyclopédie Britannica déclare à ce sujet :
« L’observance [de Noël] en tant qu’anniversaire du Seigneur est liée à des coutumes laïques souvent inspirées de sources païennes ; en effet, Noël et l’Épiphanie, qui tombe 12 jours plus tard le 6 janvier, sont des célébrations païennes modifiées du solstice d’hiver, ainsi les liens étroits de leurs origines ne peuvent être traités séparément.
« Le 25 décembre à Rome : il s’agissait de la date d’une fête païenne à Rome, choisie en 274 apr. J.-C. par l’empereur Aurélien en tant qu’anniversaire de naissance du soleil invaincu (natalis solis invicti), qui au solstice d’hiver commence à montrer à nouveau une augmentation de la lumière. Quelque temps avant 336 apr. J.-C, l’Église à Rome a établi à la même date la commémoration de l’anniversaire de naissance du Christ, le soleil de la justice.
« Les coutumes traditionnelles associées à Noël ont plusieurs origines, du fait de la coïncidence [de dates] entre la fête de la Nativité du Christ et les célébrations païennes de l’agriculture et du soleil au milieu de l’hiver. Dans le monde romain, les Saturnales (17-24 décembre) étaient une époque de réjouissances tumultueuses et d’échanges de cadeaux […] Cependant, bien que les festivités de Noël aient été indirectement influencées par ces coutumes, le fait que Noël fût célébré le jour de l’anniversaire de naissance du soleil invaincu donna à la saison un contexte solaire, en lien avec les calendes de janvier (le 1er janvier) – le Nouvel An romain, lorsque les maisons étaient décorées avec de la verdure et des lumières, et que des cadeaux étaient offerts aux enfants et aux pauvres. À ces célébrations du solstice s’ajoutèrent les rites germano-celtes du Yule lorsque des tribus teutonnes entrèrent et s’installèrent en Gaule, en Grande-Bretagne et dans l’Europe celte. L’époque du Yule apporta ses propres traditions de fête et ses coutumes mortuaires, en les mélangeant aux rites romains du solstice et à ceux de la transition du Nouvel An […] Les sapins, symboles de la survie, sont associés depuis longtemps aux festivités de Noël, apparemment depuis le 8ème siècle lorsque saint Boniface acheva la christianisation de la Germanie et qu’il consacra le sapin au Saint Enfant en remplacement du chêne sacré d’Odin » (“Christmas”, tome 5, édition 1970, page 704).
Une édition précédente de l’encyclopédie Britannica mentionne également :
« L’origine précise de l’attribution du 25 décembre comme la date de naissance de Jésus n’est pas claire. Le Nouveau Testament ne donne aucune indication à cet égard. Le 25 décembre fut identifié comme étant la date de naissance de Jésus pour la première fois par Sextus Julius Africanus en 221, avant de devenir la date universellement acceptée. Une explication répandue de l’origine de cette date est que le 25 décembre fut la christianisation du dies solis invicti nati (“le jour de la naissance du soleil invaincu”), une fête populaire dans l’Empire romain qui célébrait le solstice d’hiver en tant que symbole de la résurrection du soleil, la mise à l’écart de l’hiver, et l’annonce de la renaissance du printemps et de l’été. Effectivement, après que le 25 décembre commença à devenir largement accepté comme la date de naissance de Jésus, les auteurs chrétiens firent fréquemment le lien entre la renaissance du soleil et la naissance du Fils. Une des difficultés avec ce point de vue est que cela implique une volonté nonchalante de la part de l’Église chrétienne de s’approprier une fête païenne, alors que l’Église originelle faisait extrêmement attention à se démarquer catégoriquement des croyances et des pratiques païennes.
« Noël ne faisait pas partie des premières fêtes de l’Église […] Les coutumes de Noël remontent à une époque bien antérieure à la période chrétienne – elles descendent de pratiques saisonnières, païennes, religieuses et nationales, entourées de légendes et de traditions.
« Dans le sud de l’Europe, en Égypte et en Perse, les dieux soleil étaient adorés au cours de cérémonies très élaborées, pendant la saison du solstice d’hiver, en tant qu’époque idéale pour rendre hommage au dieu d’abondance compatissant, tandis que les Saturnales étaient célébrées pendant une semaine à Rome. Dans les territoires nordiques, la mi-décembre était une époque critique, car les jours devenaient de plus en plus courts, alors que le soleil s’affaiblissait et s’éloignait. C’est pourquoi ces anciens peuples célébraient des fêtes à la même période que l’observance actuelle de Noël […] Ainsi, l’idée centrale du solstice d’hiver – le retour de la lumière – est devenu l’espoir du monde dans la naissance du Christ, la lumière du monde […] Lorsque les pères de l’Église ont décidé en 440 apr. J.-C. d’une date pour célébrer l’événement [de la naissance du Christ], ils ont intelligemment choisi le jour du solstice d’hiver qui était fermement ancré dans l’esprit des gens et qui était leur fête la plus importante. Suite aux ajustements dans les calendriers humains, l’époque du solstice et la date de Noël varient de quelques jours » (“Christmas”, tome 5, édition 1959, pages 642-643).
Avez-vous lu attentivement ? En 440 apr. J.-C., les autorités soi-disant chrétiennes ont tout simplement transformé une ancienne pratique païenne en adoration du Christ – en pensant qu’ils arriveraient ainsi à « christianiser » ce que les païens observaient déjà ! Mais ont-ils « christianisé » des pratiques païennes ou ont-ils « paganisé » le christianisme ?
À quelle époque de l’année Jésus est-Il réellement né ? Vous serez peut-être surpris d’apprendre qu’Il est impossible qu’Il soit né vers la fin décembre ! Luc 2 :8 mentionne l’époque à laquelle Jésus est né : « Or, il y avait dans la même contrée des bergers qui couchaient aux champs, et qui gardaient leurs troupeaux pendant les veilles de la nuit » (Ostervald). La Bible en français courant mentionne encore plus clairement que les bergers « passaient la nuit dans les champs pour garder leur troupeau ». Cela ne pouvait pas avoir lieu en hiver. En effet, au début de l’automne, les bergers quittaient la campagne avec leurs troupeaux afin de leur faire passer l’hiver dans des régions plus abritées. Dans cette région, les hivers sont froids, humides et de la neige recouvre parfois les pâturages jaunis. Les bergers et les troupeaux ne pouvaient pas supporter ces conditions pendant tout l’hiver. Notez les déclarations précises du commentaire biblique réputé d’Adam Clarke :
« Les Juifs avaient pour coutume d’envoyer leurs troupeaux dans le désert aux environs de la Pâque et de les ramener à l’arrivée des premières pluies : pendant la période où ils étaient à l’extérieur, les bergers les surveillaient jour et nuit. Puisque la Pâque avait lieu au printemps et que les premières pluies commençaient au début du mois de marhesvan, qui se situe à cheval sur les mois actuels d’octobre et de novembre, nous voyons que les moutons étaient gardés en pleine nature pendant toute la période estivale. Puisque ces bergers n’avaient pas encore ramené leurs troupeaux, il y a une forte présomption que le mois d’octobre n’avait pas commencé et, par conséquent, notre Seigneur ne pouvait pas naître le 25 décembre, lorsqu’il n’y avait plus de troupeaux dans les champs ; Il n’aurait pas pu naître après septembre, car [la Bible déclare que] les troupeaux étaient encore dans les champs pendant la nuit. Rien que pour cette raison, la nativité en décembre devrait être abandonnée » (article “Luc 2 :8”, Adam’s Clarke Commentary).
Puisque Jésus n’a pas pu naître en décembre, y a-t-il des informations concernant l’époque à laquelle Il est né ? Les Écritures ne mentionnent aucune date exacte, mais elles donnent des indications claires montrant que Sa naissance eut lieu au début de l’automne, autour du mois de septembre.
Notez que Jésus commença Son ministère vers le début de Sa trentième année. « Jésus avait environ trente ans lorsqu’il commença son ministère » (Luc 3 :23). Les récits des Évangiles rapportent qu’Il acheva Son ministère trois ans et demi plus tard, lorsqu’Il fut crucifié au cours de la Pâque, qui a lieu fin mars ou en avril, pendant le printemps. Cela situe l’époque de Sa naissance un semestre avant la Pâque, fin septembre début octobre, à l’automne.
L’époque de la naissance de Jean-Baptiste confirme également que la naissance de Jésus se situe en automne.
Luc 1 rapporte un événement important qui eut lieu avant la conception et la naissance de Jésus. Un sacrificateur du nom de Zacharie servait dans le temple, selon sa classe attribuée, celle d’Abia (verset 5). Élisabeth, son épouse, était cousine germaine de Marie, la mère de Jésus. Zacharie et Élisabeth étaient « avancés en âge » (verset 7) et ils n’avaient pas d’enfant. Alors que Zacharie servait dans le temple, à l’époque de sa classe, l’ange Gabriel lui apparut et lui dit que son épouse tomberait enceinte. L’enfant qui naquit plus tard fut connu sous le nom de Jean-Baptiste (Luc 1 :13-17).
Des siècles plus tôt, le roi David avait divisé le sacerdoce servant dans le temple en 24 classes qui officiaient à tour de rôle (1 Chroniques 24 :1-19). Zacharie était dans la huitième classe, ce qui correspondait à une certaine période de l’année – vers la fin du mois de mai, dans le calendrier actuel. Le Jour saint de la Pentecôte tombait une semaine après la classe de Zacharie et il devait également servir pendant cette semaine, car tous les sacrificateurs devaient être présents. Il était donc séparé de sa femme pendant qu’il s’acquittait de ses fonctions et le plus tôt qu’il ait pu rentrer chez lui et engendrer un enfant se situe autour de la deuxième semaine de juin.
Six mois plus tard, le même ange Gabriel fut envoyé vers Marie, la cousine germaine d’Élisabeth, pour lui annoncer qu’elle tomberait enceinte du Messie par la puissance du Saint-Esprit. « L’ange lui répondit : Le Saint-Esprit viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre. C’est pourquoi le saint enfant qui naîtra de toi sera appelé Fils de Dieu. Voici, Élisabeth, ta parente, a conçu, elle aussi, un fils en sa vieillesse, et celle qui était appelée stérile est dans son sixième mois. Car rien n’est impossible à Dieu » (Luc 1 :35-37).
Si Jean-Baptiste fut conçu peu après le retour de Zacharie à son domicile à la mi-juin et que Jésus fut conçu six mois plus tard (vers la mi-décembre), cela situe la naissance de Jésus dans la deuxième moitié de septembre. À cette époque de l’année, les troupeaux étaient toujours dans les champs, comme l’indique Luc 2 :8 : « Il y avait, dans cette même contrée, des bergers qui passaient dans les champs les veilles de la nuit pour garder leurs troupeaux. » La naissance du Christ n’a pas eu lieu pendant le solstice d’hiver, à la fin du mois de décembre.
Chaque année en décembre, des gens parlent de « placer le Christ au cœur de Noël ». La raison pour laquelle les gens ressentent le besoin de « placer le Christ au cœur de Noël » est qu’Il n’a jamais été associé à Noël – et qu’Il ne l’est toujours pas !
Beaucoup de gens se plaignent de la « commercialisation » de Noël. Les vendeurs utilisent même l’expression de « folie de Noël » pour décrire comment cette frénésie d’achats commence de plus en plus tôt chaque année. Beaucoup d’entre nous se souviennent de l’époque à laquelle les décorations de Noël n’apparaissaient qu’au mois de décembre dans les magasins. Puis la saison des ventes et les chants de Noël ont commencé à apparaître dans les commerces dès la fin novembre. Désormais, il est courant de voir des guirlandes et d’entendre des musiques de Noël dans les centres commerciaux dès la fin octobre, à l’époque d’Halloween.
Du point de vue laïque, l’objectif des promotions de Noël est clair : engranger l’argent là où il se trouve !
Le « Vendredi noir » – inspiré du « Black Friday » américain – est désormais le nom donné par les commerçants au quatrième vendredi de novembre (le lendemain du Thanksgiving aux États-Unis). L’origine du nom remonte à l’époque où les commerçants considéraient traditionnellement que leur flux de trésorerie « sortait du rouge » – les pertes comptables étant écrites à l’encre rouge – pour passer « dans le noir ». Cela signifie qu’ils réalisaient la plus grande partie de leurs bénéfices pendant cette saison : pas de Noël, pas de profits !
Noël est un moment critique pour la vente au détail. Naturellement, les commerçants voudraient étendre le plus possible cette saison d’achats et de nombreuses incitations financières sont proposées pour maximiser les ventes.
La période de Noël est cruciale pour de nombreux commerçants. Chaque année, ils trouvent des moyens de maintenir ou d’augmenter leurs volumes de ventes à cette époque. Les spécialistes du marketing regorgent d’idées créatives pour allonger la saison des ventes de fin d’année : une saison plus longue signifie davantage d’argent disponible entre les mains des acheteurs. Si les clients n’ont pas économisé pendant l’année pour les achats de Noël – ce qui est le cas pour la majorité d’entre eux – ils auront alors besoin de financer leurs dépenses en utilisant leur salaire du moment ou en accumulant des dettes sur une carte de crédit. C’est pourquoi le fait d’avoir une saison des ventes étalée sur trois ou quatre mois génère davantage de profit que le seul mois de décembre – nous voyons pourquoi les commerçants parlent de « folie de Noël ». Cette saison « folle » commence désormais en novembre, voire en octobre ou plus tôt, lorsque les magasins peuvent se le permettre.
Une des tactiques de vente les plus importantes est de stimuler « l’esprit de Noël » dans les boutiques et les centres commerciaux. Au départ, les décorations de Noël rappelaient aux clients l’époque des fêtes et cela ajoutait de la bonne humeur lorsqu’ils faisaient leurs achats. Puis, de la musique a commencé à être diffusée – en évitant désormais les références religieuses pour n’offenser personne – et c’est un élément très important pour réussir à convaincre les clients d’acheter davantage. Nous entendons des crooners, dont certains ont disparu depuis longtemps, reprendre des chansons sentimentales parlant du « Père Noël qui revient en ville » ou de « Rudolphe, le renne au nez rouge ». Après la saison des fêtes, en janvier, la plupart des gens sont soulagés d’échapper à ce matraquage musical permanent.
De nombreux employés reçoivent des primes de fin d’année et les commerçants essayent de récupérer au maximum cet argent. Ces derniers organisent ainsi de grands soldes de fin d’année avec tous les invendus des mois précédents, afin de récupérer tout ce cash disponible !
La culpabilité fait vendre ! Tout est fait pour que les parents se sentent coupables si leurs enfants ne vivent pas « un grand Noël ». Combien de fois vous a-t-on demandé : « Avez-vous eu une grande fête de Noël cette année ? » Les gens attachent beaucoup d’importance sentimentale à l’énorme pile de cadeaux, le matin de Noël, pour laquelle les acheteurs ont dû faire des sacrifices financiers – mais les principaux bénéficiaires de cette sentimentalité sont plutôt les commerçants qui ont vendu les cadeaux que ceux qui les reçoivent !
Les problèmes financiers de Noël, en lien avec des raisons sentimentales, sont un problème fréquent – et les sociétés de rachat de crédit le savent bien.
De nombreuses dettes sont contractées avant Noël ! Les dettes accumulées au moyen de cartes de crédit ou de crédits renouvelables atteignent des sommets à cette époque – puis les gens passent une année entière à les rembourser à des taux d’intérêt très élevés. Les spécialistes financiers appellent parfois cette accumulation de dépenses le « cauchemar des dettes de Noël ». C’est au contraire un rêve pour les sociétés de rachat de crédit ! « Les cabinets de conseils financiers enregistrent une hausse de 25% du nombre de personnes cherchant de l’aide en janvier et en février, et la principale raison qui les pousse à engager ces démarches concerne les dettes de fin d’année qui hantent les consommateurs comme le fantôme du dernier Noël […] “Beaucoup de gens essaient de s’en sortir en effectuant les remboursements minimaux sur les cartes de crédit”, déclare Durant Abernethy, président de l’Association nationale pour le conseil au crédit. “Ajoutez à cela les dépenses pour les vacances et, tout à coup, les remboursements minimaux deviennent plus élevés que ce qu’ils peuvent rembourser” » (ABCNews.go.com, Eileen Alt Powell, 7 mars 2014).
Les sociétés de rachat de crédit aiment la saison des fêtes et le « cauchemar des dettes de Noël » qu’elle engendre. C’est extrêmement lucratif pour elles, mais extrêmement cher pour les acheteurs frénétiques mal avisés. De nombreux conseils sont pourtant disponibles pour gérer les problèmes créés par les fêtes de fin d’année.
« Comment éviter le cauchemar financier de Noël : ce scénario vous semble familier ? Vous utilisez vos cartes de crédit pour vos achats de Noël, en vous promettant de rembourser ces dettes en deux ou trois mois. Six à huit mois plus tard (voire davantage), vous êtes encore en train de rembourser ces objets qui semblaient si bon marché lorsque vous les avez achetés, mais qui finissent par vous coûter 10 à 20% de plus que vous ne le pensiez, à cause des intérêts. Pour de nombreux Américains, ce cycle de la dette recommence année après année. Les conseillers financiers appellent cela “le cauchemar de Noël”. Dans certaines circonstances, il est judicieux de faire un achat en utilisant une carte de crédit, mais l’achat des cadeaux de Noël n’en fait pas partie. L’utilisation des cartes de crédit encourage souvent les achats compulsifs, la surconsommation et l’augmentation de la dette » (About.com, Deborah Fowles).
Si l’achat des cadeaux de Noël est une aubaine pour les commerçants et les sociétés de crédit, les mois suivants sont une véritable mine d’or pour les sociétés de rachat de crédit. Celles-ci réalisent une grande partie de leur chiffre d’affaires grâce aux achats à crédit des fêtes de fin d’année.
La « folie de Noël » chez les commerçants donne l’impression que la saison des ventes commence un peu plus tôt chaque année. La saison des fêtes, quant à elle, a commencé beaucoup plus tôt que la plupart des gens ne l’imaginent ! D’un point de vue historique, la célébration du 25 décembre a commencé en tant qu’anniversaire d’un dieu soleil, pas du Fils de Dieu !
De nombreux enfants demandent à leurs parents : « Quel est le lien entre le Père Noël et la naissance de Jésus ? » Ou bien : « Mes amis disent que le Père Noël n’existe pas. Le Père Noël existe-t-il vraiment ? » Obtiennent-ils des réponses honnêtes ?
Les enfants sont encouragés à croire au mythe du Père Noël, mais à un moment ou un autre, ils se rendent compte que cette histoire a été inventée de toutes pièces. Ils découvrent que le gros bonhomme barbu et immortel en costume rouge n’a jamais existé, pas plus que ses rennes et son atelier au pôle Nord où des lutins travailleraient pour fabriquer les jouets. Ce qu’ils retirent de cette découverte inévitable est l’idée que des légendes sont associées à leurs croyances religieuses. Après tout, Noël est censé être une fête religieuse. Le mythe du Père Noël est présenté comme une vérité absolue à ces jeunes enfants à l’esprit malléable – avant qu’ils ne se rendent compte que tout cela était faux. Parfois, il arrive même que les parents mettent en scène la fausse venue du Père Noël, en laissant par exemple un verre de lait ou de jus de fruit à moitié vide. Une fois que l’enfant a appris la vérité, il assimile le principe que les histoires impliquant des forces surnaturelles sont probablement fausses. Les enfants apprennent invariablement que l’histoire du Père Noël est une invention – un mensonge, voire une succession complexe de mensonges. La plupart d’entre eux l’apprennent dès le plus jeune âge.
David Kyle Johnson, professeur adjoint de philosophie au King’s College en Pennsylvanie, a écrit que chaque enfant croyant à l’existence du Père Noël vit un « moment fort » lorsqu’il ou elle réalise que tout cela était faux :
« Des histoires horribles ont lieu lors de ce “moment fort” – des histoires montrant que la découverte de la vérité au sujet du Père Noël n’est pas sans conséquence – depuis l’érosion de l’autorité parentale et de la confiance, jusqu’à pousser un enfant vers l’athéisme. Par exemple, [un garçon] défendait l’existence du Père Noël devant sa classe entière en partant du principe que “sa mère ne pouvait pas lui mentir”, avant de lire l’article au sujet du Père Noël dans une encyclopédie devant ses camarades et de se rendre compte en même temps que sa mère lui avait effectivement menti. Quand [une petite fille] réalisa que la raison pour laquelle elle n’obtenait pas toujours ce qu’elle voulait du Père Noël était que celui-ci n’existait pas, elle en conclut que la meilleure réponse pour laquelle elle n’obtenait pas de réponses à ses prières était que Dieu n’existait pas non plus. Je ne dis pas que cela arrive à tous les enfants. Je dis juste que c’est une possibilité. Si vous faites partie d’une religion, je doute que vous souhaiteriez provoquer cette éventualité. Bien entendu, si vous êtes athée, vous aimerez peut-être que le mensonge au sujet du Père Noël provoque ce résultat » (“Say Goodbye to the Santa Claus lie”, Psychology Today, décembre 2012).
Bien entendu, tous les enfants ne réagissent pas mal lors de ce « moment fort » et la plupart d’entre eux se font une raison. Mais le doute et le scepticisme appris pendant l’enfance peuvent laisser des traces à l’âge adulte.
Le 21 septembre 1897, le quotidien américain New York Sun publia une lettre envoyée par une petite fille de 8 ans, prénommée Virginia O’Hanlon, dans laquelle elle écrivit :
Chers journalistes,
J’ai 8 ans. Quelques-uns de mes amis disent que le Père Noël n’existe pas. Papa m’a dit : “Si c’est dans le Sun, alors c’est que c’est vrai.” Dites-moi la vérité s’il vous plaît : le Père Noël existe-t-il ?
Elle reçut une réponse restée célèbre aux États-Unis et cette histoire fit même l’objet d’un dessin animé à la télévision américaine en 1974. Voici un extrait de la réponse publiée par le journal :
Virginia,
Tes amis se trompent […] Oui, Virginia, le Père Noël existe […] Hélas ! Comme le monde serait triste s’il n’y avait pas de Père Noël ! […] Ne pas croire au Père Noël ! Autant ne pas croire non plus aux fées.
Virginia avait sans aucun doute été éduquée par ses parents à dire la vérité puisqu’elle demanda à la rédaction du journal : « Dites-moi la vérité s’il vous plaît… » Elle demandait si le Père Noël existait oui ou non. Pensez-vous qu’elle reçut la vérité en réponse ? Non, Virginia, ce n’était pas la vérité ! Il ne fait aucun doute qu’elle découvrit plus tard la vérité au sujet du Père Noël… et des fées, soit dit en passant.
Les enfants peuvent alors avoir le raisonnement suivant : puisque le Père Noël et ses pouvoirs surnaturels sont une légende, qu’en est-il de la naissance miraculeuse de Jésus ? Est-il vrai que des anges l’ont annoncée ? Est-il vrai que les mages se sont déplacés ? Y avait-il vraiment une étoile au-dessus de Bethléem ? Jésus était-Il vraiment un roi ? Ces enfants se demanderont-ils si tous les récits miraculeux dans la Bible sont des légendes ? Lorsqu’ils découvrent la vérité au sujet du Père Noël, il leur est dit implicitement que les miracles religieux peuvent être des mythes. Un aspect très regrettable de la légende du Père Noël est que les enfants apprennent à y croire « sur la foi ». Lorsque cette foi est perdue, comme c’est invariablement le cas, cela peut ensuite créer du scepticisme à l’égard de la foi religieuse.
Le Père Noël ne descend pas en ville et il est préférable que la foi religieuse des enfants soit fondée sur des faits réels. Jésus a déclaré, en s’adressant à Dieu le Père : « Ta parole est la vérité » (Jean 17 :17).
D’où vient la légende actuelle du Père Noël ? Selon les historiens, elle s’est développée à partir de plusieurs sources au fil des siècles. Au 4ème siècle apr. J.-C., un prêtre grec de la ville de Myre (désormais en Turquie) prénommé Nicolas fut canonisé par l’Église catholique. Le jour célébré en son honneur, la « Saint-Nicolas », tombait le 6 décembre et cette tradition s’est progressivement mélangée aux coutumes de la messe de Noël vers la fin du mois.
Avant d’entrer dans l’Église catholique romaine, les peuples germaniques observèrent le Yule pendant de nombreuses générations, une fête tombant au milieu de l’hiver. Par conséquent, de nombreuses traditions du Yule furent incorporées aux célébrations de Noël. Rome trouva utile de « christianiser » de nombreuses coutumes venant du paganisme afin que les païens soient plus réceptifs à l’évangélisation catholique. Il suffisait de changer la signification du jour, du moment que les pratiques et la date dans le calendrier solaire restaient les mêmes.
Une partie des attributs du Père Noël actuel semble provenir d’un ancien dieu germanique, Odin, qui était représenté avec une barbe blanche, apportant des cadeaux et traversant le ciel.
« L’apparence de saint Nicolas, ou du Père Noël qui descend le 25 décembre, ressemble beaucoup à celle d’Odin, ce vieil homme nordique à la barbe blanche et à la capuche bleue qui distribuait des cadeaux en traversant le ciel d’hiver sur son cheval à huit jambes, Sleipnir, pour distribuer des cadeaux à son peuple […] Odin, transformé en personnage du Père Noël [et] de saint Nicolas prospéra avec la fête éponyme, et l’enfant Jésus commença à jouer un rôle prépondérant dans les célébrations de Noël » (Discovering Christmas Customs and Folklore, Margaret Baker, page 62).
Voyez aussi la description de saint Nicolas publiée par le journal Libération pour les enfants :
« Dans la nuit du 5 au 6 décembre, il paraît que cet ancêtre du Père Noël descend du ciel, non pas avec des rennes, mais sur son âne ou sur un cheval blanc, selon les pays. Comme le Père Noël, il se faufile dans la cheminée et dépose des cadeaux et de délicieuses gourmandises. Certaines familles laissent des pommes ou des carottes près de leurs souliers pour ses animaux » (“Saint Nicolas, l’ancêtre du Père Noël, fêté en Europe”, Le P’tit Libé, décembre 2017).
Aux Pays-Bas, saint Nicolas est appelé Sinterklaas, dont la forme anglicisée a donné Santa Claus (le nom actuel du Père Noël dans le monde anglophone). D’autres pays utilisent le nom littéral du Père Noël, tel que Papá Noel en espagnol ou Baba Krismasi en swahili. Même la Turquie possède sa version du Père Noël appelé Noel Baba. S’agissant d’un pays majoritairement musulman, il apporte les cadeaux pour le Nouvel An. Mais les Turcs de confession chrétienne l’associent avec Noël. Le personnage du Père Noël/saint Nicolas apparaît dans de nombreuses cultures et son nom est traduit dans de nombreuses langues.
L’origine du personnage est bien connue, mais son apparence actuelle est assez différente de celle du dieu germanique Odin ou du saint Nicolas du 4ème siècle de notre ère. D’où vient l’apparence actuelle du bonhomme corpulent et jovial dans son costume rouge ? Il existe trois origines principales.
Le 23 décembre 1823, le journal new-yorkais Troy Sentinel publia un poème écrit par Clement Clarke Moore, « C’était la nuit avant Noël » (dont le titre original était “Une visite de saint Nicolas”). Il y décrivait un personnage jovial et barbu distribuant des jouets aux bambins depuis un traîneau tiré par un renne dans le ciel. Cette représentation était proche du dieu germanique Odin qui donnait des cadeaux aux enfants à l’époque du solstice d’hiver et qui chevauchait parfois un cheval mythologique à huit jambes dans le ciel. Ce poème est devenu très populaire aux États-Unis et il a donné naissance à l’iconographie du saint Nicolas moderne.
Plus tard, les vers de ce poème furent mis en images par l’illustrateur Thomas Nast qui dessina le personnage de saint Nicolas en 1881. Ce célèbre dessin représentait un homme corpulent et souriant, avec une barbe blanche, qui transportait des jouets pour les enfants. Cette représentation capta l’imagination du public.
L’image du Père Noël évolua à nouveau sous l’influence du marketing de Coca-Cola, qui afficha l’image d’un joyeux bonhomme à la barbe blanche, vêtu d’un costume « rouge Coca-Cola » et tenant un soda à la main. Cette image commerciale – et ses variantes – fut largement utilisée dans les publicités de Noël par les revendeurs et les carteries. C’est l’image du Père Noël que les gens ont généralement à l’esprit de nos jours.
Le Père Noël descend-il dans votre ville ? Dans un sens mythologique, il pourrait être le « saint patron » des commerçants. Mais pour les enfants, comme Virginia O’Hanlon, qui demanderaient : « Dites-moi la vérité s’il vous plaît… », la réponse est : « Non, il ne viendra pas. Et d’ailleurs il n’est jamais venu. »
L’utilisation, à l’époque du solstice d’hiver, des sapins et autres arbres à feuillage persistant se retrouve dans de nombreuses cultures païennes antiques, dont les Égyptiens, les Romains, les Celtes et les Vikings. Ils étaient généralement associés à l’adoration d’un dieu soleil – particulièrement à l’époque des fêtes hivernales, qui avaient lieu autour du solstice d’hiver dans de nombreuses cultures, quand le soleil atteint son point le plus bas dans le ciel.
Saviez-vous que la décoration des arbres avec de l’argent et de l’or – en lien avec un événement céleste – est mentionnée dans la Bible ? Néanmoins, il ne s’agit pas d’une référence favorable.
Le prophète Jérémie vécut de nombreuses années sous le règne babylonien et il vit les coutumes de cette nation. En lisant le passage biblique qui suit, demandez-vous si cette pratique vous semble familière. Peut-être même que vous et votre famille faites exactement la même chose dans votre logement, année après année, à l’époque de Noël. Jérémie a écrit : « Écoutez la parole que l’Éternel vous adresse, maison d’Israël ! Ainsi parle l’Éternel : N’imitez pas la voie des nations, et ne craignez pas les signes du ciel, parce que les nations les craignent. Car les coutumes des peuples ne sont que vanité. On coupe le bois dans la forêt ; la main de l’ouvrier le travaille avec la hache ; on l’embellit avec de l’argent et de l’or, on le fixe avec des clous et des marteaux, pour qu’il ne branle pas. Ces dieux sont comme une colonne massive, et ils ne parlent point ; on les porte, parce qu’ils ne peuvent marcher. Ne les craignez pas, car ils ne sauraient faire aucun mal, et ils sont incapables de faire du bien » (Jérémie 10 :1-5).
Dans le monde occidental, la tradition de la décoration d’un arbre à feuillage persistant pour Noël – principalement un sapin – fut préservée par les Allemands, qui diffusèrent cette tradition dans le reste de l’Europe et dans le monde anglophone. Tout historien sérieux de cette période confirmera que l’utilisation des conifères et du houx en lien avec les festivités du solstice d’hiver est une tradition qui se perpétuait bien avant la naissance de Jésus-Christ.
Pendant des millénaires, les arbres à feuillage persistant ont été un symbole du retour de la vie pendant les mois d’hiver glaciaux, lorsque toute la végétation semble morte ou endormie. Contrairement aux autres plantes, les sapins et le houx restent verts pendant cette saison. Il n’est pas surprenant que ces plantes robustes fussent jadis utilisées pour célébrer les festivités du solstice d’hiver et qu’elles aient symbolisé la vie résiduelle dans la nature, même pendant les longs mois de froidure. Alors que toute la végétation semble mourir, les arbres à feuillage persistant étaient vus comme le symbole d’une promesse que la vie reviendrait au printemps suivant.
Ce lien est connu depuis longtemps. Il ne s’agit pas d’une découverte récente. L’encyclopédie Britannica rapporte :
« Dans le monde romain, les Saturnales (17-24 décembre) étaient une époque de réjouissances et d’échange de cadeaux […] Les feux et les lumières, symboles de chaleur et de longue vie, ont toujours été associés aux fêtes d’hiver, à la fois païennes et chrétiennes […] Les arbres à feuillage persistant, des symboles de survie, sont associés depuis longtemps aux festivités de Noël » (“Christmas”, tome 5, édition 1970, page 704).
La coutume de s’échanger des cadeaux pendant les fêtes de fin d’année remonte au moins à l’époque romaine. L’encyclopédie populaire New World explique :
« Les célébrations des Saturnales incluaient le fait de préparer et de donner de petits cadeaux (en latin : saturnalia et sigillaricia). Ces fêtes étaient observées pendant plusieurs jours, du 17 décembre (l’anniversaire de naissance de Saturne) au 25 décembre (l’anniversaire de naissance du Sol Invictus, le “soleil invaincu”). La combinaison de ces fêtes produisait une saison festive hivernale prolongée […] La fête du Sol Invictus le 25 décembre était un jour sacré dans la religion mithriaque, qui était largement répandue dans l’Empire romain. Son dieu, Mithra, était une divinité solaire d’origine persane, identifiée au soleil. Il montrait son invincibilité en tant que “Sol Invictus” lorsqu’il commençait à s’élever plus haut dans le ciel après le solstice d’hiver – par conséquent, le 25 décembre célébrait l’anniversaire de naissance du soleil. En 274 de notre ère, l’empereur Aurélien désigna officiellement le 25 décembre comme la fête du Sol Invictus » (“Christmas”, New World Encyclopedia).
Deux hypothèses principales sont avancées concernant l’origine du mot « Noël ». Certains affirment qu’il s’agirait d’une déformation du latin natalis, signifiant « naissance ». Au 12ème siècle, ce mot s’écrivait nael en ancien français et il partage la même racine que Nativité (du latin nativitas) célébrée le 25 décembre (“Noël” et “Nativité”, Dictionnaire Le Grand Robert). D’autres pensent que « Noël » viendrait de la contraction des mots gaulois « noio (nouveau) et de hel (soleil), il signifierait “nouveau soleil” et serait donc lié à la renaissance du soleil au moment du solstice d’hiver » (Ethnologie de Noël, Martyne Perrot, édition Grasset, page 22). Dans un cas comme dans l’autre, la Bible n’enseigne nulle part d’observer l’anniversaire de Jésus-Christ ni la renaissance du soleil.
Dans le monde anglophone, Noël se dit « Christmas ». Ce mot vient de l’expression catholique « la messe du Christ » (en anglais, Christ’s Mass). « Les premières occurrences du mot Christmas, la messe du Christ, se retrouvent en vieil anglais sous les formes Cristes Maesse en 1038 et Cristes-messe en 1131 […] Christmas [Noël] ne faisait pas partie des premières fêtes de l’Église » (“Christmas”, Catholic Encyclopedia).
L’histoire de la célébration du 25 décembre est beaucoup plus ancienne que la naissance de Jésus et elle est entrée dans la chrétienté en tant que fête païenne « christianisée ». Les premiers pères de l’Église catholique voulaient mettre à l’aise les païens nouvellement convertis dans la foi catholique et, souvent, ils trouvèrent commode le fait d’accoler une signification « chrétienne » à des pratiques païennes existantes. Historiquement, ces pratiques païennes comprenaient l’échange de cadeaux, les fêtes, la décoration d’un sapin ou d’un houx, le baiser sous le gui et la célébration de la naissance/renaissance d’un dieu.
Les historiens savent que les origines de Noël remontent à l’antiquité païenne, mais les théologiens ont longtemps soutenu qu’il était possible de « sanctifier le paganisme ». Avec cette approche, une culture pourrait ainsi conserver sa forme préchrétienne, en donnant à ses symboles et ses mythes païens une signification et un but chrétien. Le cardinal John Henry Newman, un influent prélat catholique, a écrit :
« Eusèbe [un des premiers historiens de l’Église] nous dit de différentes manières que l’empereur Constantin, pour recommander la nouvelle religion aux païens, y introduisit les ornements extérieurs que ceux-ci avaient accoutumés dans la leur […] L’usage des temples, les églises dédiées à des saints particuliers, et ornées de branches d’arbres dans certaines occasions […] les jours de fêtes et les quatre-temps [les saisons], l’usage de se tourner vers l’Orient, celui des images à une époque postérieure […] sont des choses d’origine païenne, sanctifiées par l’adoption de l’Église » (Histoire du développement de la doctrine chrétienne, éditions Sagnier et Bray, page 361, traduction Jules Gondon).
Le théologien Christopher Dawson va encore plus loin en écrivant : « La sanctification complète du paganisme est l’aboutissement de la christianisation du monde » (The Leavening Process in Christian Culture, 7 août 1955). Vu sous cet angle, la conversion du monde passe nécessairement par l’acceptation de ses pratiques païennes.
Mais qui devrait adopter quoi ? Le paganisme devrait-il adopter le christianisme ou le christianisme devrait-il adopter le paganisme ? Le fait que de nombreux symboles de Noël et l’époque de son observance proviennent de pratiques païennes est une réalité bien connue des historiens, qu’ils soient laïques ou religieux. Ce qui est contestable est la doctrine de la « sanctification du paganisme » utilisée pour justifier de nombreuses pratiques païennes au sein de la chrétienté.
Ce rationalisme peut sembler attirant pour les théologiens et les traditionnalistes, mais il est contredit par la Bible. Que pense Dieu de la « sanctification du paganisme » ? Que déclare-t-Il à ce sujet ? La vérité surprendrait les millions de personnes pensant qu’elles peuvent simplement mélanger leurs chères traditions païennes avec l’adoration du vrai Dieu qui déclara à Son peuple : « Lorsque l’Éternel, ton Dieu, aura exterminé les nations que tu vas chasser devant toi, lorsque tu les auras chassées et que tu te seras établi dans leur pays, garde-toi de te laisser prendre au piège en les imitant, après qu’elles auront été détruites devant toi. Garde-toi de t’informer de leurs dieux et de dire : Comment ces nations servaient-elles leurs dieux ? Moi aussi, je veux faire de même. Tu n’agiras pas ainsi à l’égard de l’Éternel, ton Dieu ; car elles servaient leurs dieux en faisant toutes les abominations qui sont odieuses à l’Éternel, et même elles brûlaient au feu leurs fils et leurs filles en l’honneur de leurs dieux. Vous observerez et vous mettrez en pratique toutes les choses que je vous ordonne ; vous n’y ajouterez rien, et vous n’en retrancherez rien » (Deutéronome 12 :29-32).
Comment peut-on braver cet ordre clair contenu dans la parole inspirée de Dieu ? Si vous pensez qu’une pratique païenne est « plaisante » et non « abominable », serait-il alors acceptable de l’observer afin d’adorer Dieu ? Certaines personnes qui veulent observer la réplique moderne des fêtes païennes argumentent autour de ce passage biblique, en disant que Dieu a seulement interdit à Israël d’observer les pires « abominations » des païens, telles que les sacrifices d’enfants. Ils pensent donc que le reste pourrait être acceptable. Cependant, ce n’est pas ce que Dieu déclare. Il a interdit toutes les pratiques païennes et Il ordonne d’observer Ses directives. Même si vous pensez que c’est « plaisant » – Dieu nous intime l’ordre de nous abstenir. Comme nous venons de le lire, Il déclare : « Vous observerez et vous mettrez en pratique toutes les choses que je vous ordonne ; vous n’y ajouterez rien, et vous n’en retrancherez rien. »
Certains prétendent que Dieu peut théologiquement purifier et sanctifier ce qu’Il souhaite – mais le fait est qu’Il déclare sans ambages qu’Il ne veut pas le faire. Nous avons reçu l’ordre d’observer tout ce qu’Il ordonne, sans y ajouter ni y retrancher quoi que ce soit !
Jésus observa-t-il des coutumes païennes ? Certains affirment que Jésus observa la fête de la Dédicace (Jean 10 :22), qui avait lieu le 25 kislev dans le calendrier hébreu – aux alentours de la mi-décembre du calendrier occidental actuel. Cette fête traditionnelle fut instituée par un héros du judaïsme, Judas Maccabée, pour commémorer un grand événement dans l’histoire juive – la nouvelle dédicace du temple après qu’il eut été profané par le dirigeant grec, Antiochos Épiphane. Cependant, cette célébration traditionnelle était observée selon le calendrier lunisolaire hébreu, pas le calendrier solaire romain, et il ne s’agit pas de l’adoption d’une pratique païenne. Cette journée marquait seulement un événement important dans l’histoire de la nation, comme la fête nationale du Canada commémorant l’union des provinces, ou le 14 juillet français célébrant la fin de la monarchie absolue. De la même manière, la fête juive de Pourim, qui a lieu à la fin de l’hiver ou au début du printemps, rappelle la protection divine sur le peuple juif à l’époque de la reine Esther. Ces deux fêtes juives sont basées sur le calendrier hébreu et aucune d’entre elles ne vient du paganisme. Jésus était un Juif pratiquant et Il observa de nombreuses traditions légitimes de Son peuple – mais Il n’observa jamais la moindre coutume païenne.
Puisque nous utilisons des choses d’origine païenne au quotidien, certains commettent l’erreur de penser qu’il est acceptable d’en faire de même dans notre activité religieuse. Ils se basent sur le fait que les noms des jours de la semaine ont des origines païennes. Par exemple, mercredi tire son origine du dieu romain Mercure – en latin Mercurii dies, le « jour de Mercure ». En anglais, mercredi se dit Wednesday, du nom du dieu nordique Odin (Woden en vieil anglais) – Woden’s Day, le « jour d’Odin ». Jeudi tire son nom de Jupiter, un autre dieu romain – Jovies dies, le « jour de Jupiter ». De plus, la plupart des institutions occidentales n’utilisent pas le calendrier lunisolaire biblique ; elles utilisent le calendrier solaire grégorien.
Dans les faits, même le calendrier des Israélites utilisait des noms de mois babyloniens. Il est important de faire la part des choses à ce sujet : les gens ne lisent pas ou ne chantent pas le contenu d’un calendrier dans leur Église ! Le fait que la société regorge de pratiques d’origine païenne ne signifie pas que nous pouvons ignorer une instruction biblique très claire. Dieu ne dit pas qu’un mois ne peut pas porter un nom babylonien. Par contre, Il ordonne que Son adoration ne soit pas inspirée par des pratiques babyloniennes (ou toute autre pratique païenne).
À partir de 318 apr. J.-C., l’empereur romain Constantin autorisa la pratique ouverte du christianisme dans tout l’Empire. Plus tard, en l’an 380, le christianisme fut décrété religion officielle de l’Empire romain. Les historiens reconnaissent depuis longtemps qu’au moment où le monde romain commença à professer le christianisme, de nombreux dirigeants religieux trouvèrent commode d’adapter de nombreuses coutumes païennes à la nouvelle foi. Moins il y avait de changements dans les anciennes pratiques, le mieux c’était – ou du moins le pensaient-ils !
Dans son œuvre monumentale Histoire de la civilisation, publiée en 32 volumes dans son édition française, l’historien réputé Will Durant a intitulé la troisième section (livres 7 à 9) « César et le Christ ». Il commente en toute franchise les effets du paganisme sur le développement ultérieur du soi-disant christianisme :
« Le christianisme n’a pas détruit le paganisme ; il l’a adopté. L’esprit grec, qui se mourait, reprit une vie nouvelle dans la théologie et la liturgie de l’Église. La langue grecque, qui avait régné sur la philosophie durant des siècles, devint le véhicule de la littérature chrétienne et du rituel de la religion nouvelle. Les mystères grecs vinrent se fixer dans l’impressionnant mystère de la messe. D’autres cultures païennes ont contribué au résultat syncrétiste. D’Égypte vinrent les idées de la trinité divine, de jugement dernier, d’immortalité personnelle pour la récompense et pour le châtiment ; d’Égypte aussi, l’adoration de la mère et de l’enfant […] De Phrygie vint le culte de la grande mère ; de Syrie, le drame de la résurrection d’Adonis […] Le rituel mithriaque ressemblait de si près au sacrifice eucharistique de la messe que des pères chrétiens accusèrent le démon d’avoir inventé ces analogies pour égarer les esprits faibles. Le christianisme a été la dernière grande création de l’ancien monde païen » (Histoire de la civilisation, volume 9, éditions Rencontre, pages 239-240, traduction Jacques Marty).
Certains pourraient être tentés de dire que ce n’est pas grave s’ils utilisent des pratiques païennes dans leur adoration, tant qu’ils le font pour honorer Dieu. Ces gens-là devraient alors se demander si Dieu a changé d’opinion à ce sujet. Il nous a déclaré : « Car je suis l’Éternel, je ne change pas » (Malachie 3 :6) et « Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui, et éternellement » (Hébreux 13 :8). Jésus cita le prophète Ésaïe en disant : « Ce peuple m’honore des lèvres, mais son cœur est éloigné de moi. C’est en vain qu’ils m’honorent, en enseignant des préceptes qui sont des commandements d’hommes » (Matthieu 15 :8-9). Dieu n’a pas changé d’avis concernant la façon dont Il doit être adoré.
Dieu rejette les pratiques païennes et Il nous ordonne de ne pas les incorporer dans Son adoration. Il nous indique les Jours saints que nous devons observer, comment nous devons les observer et pourquoi nous devons les observer. Le Christ ou les apôtres n’ont jamais dit d’observer une commémoration annuelle de Sa naissance ou de copier les fêtes païennes ! Au contraire, le fait de copier les païens dans l’adoration de Dieu est interdit.
La vérité de Dieu met à part Ses enfants engendrés. En s’adressant à Son Père, Jésus a dit : « Sanctifie-les par ta vérité : ta parole est la vérité. Comme tu m’as envoyé dans le monde, je les ai aussi envoyés dans le monde. Et je me sanctifie moi-même pour eux, afin qu’eux aussi soient sanctifiés par la vérité » (Jean 17 :17-19). L’Histoire nous montre que dès le 2ème siècle apr. J.-C., les croyances et les pratiques du soi-disant christianisme commencèrent à être très différentes de la foi prêchée par le Christ et Ses apôtres. En voyant déjà cela venir pendant sa vie, Jude écrivit à l’Église restée fidèle : « Bien-aimés, alors que je désirais vivement vous écrire au sujet de notre salut commun, je me suis senti obligé de vous envoyer cette lettre pour vous exhorter à combattre pour la foi qui a été transmise aux saints une fois pour toutes. Car il s’est glissé parmi vous certains hommes, dont la condamnation est écrite depuis longtemps, des impies, qui changent la grâce de notre Dieu en dérèglement, et qui renient notre seul maître et Seigneur Jésus-Christ » (Jude 3-4).
Nous ne devons pas suivre le souhait généralisé de déformer le message du Christ en un paganisme populaire qui serait un véritable affront à Ses propres enseignements. La vérité divine nous montre la voie à suivre et le fait de dévier de « la foi qui a été transmise une fois pour toutes » revient à dévier de la voie qu’Il a placée devant nous – le chemin étroit. Malheureusement, nous voyons que peu de gens sont entrés par la porte étroite au cours des dernières décennies, comme c’était déjà le cas dans les temps anciens. Une leçon dont nous devons toujours nous rappeler est que la véritable Église est un « petit troupeau » (Luc 12 :32).
Nous ne pouvons pas « sanctifier le paganisme » !
L’Église originelle a-t-elle observé Noël sous une forme ou une autre ? Non ! Ni la Bible ni l’histoire laïque du premier siècle de l’Église ne mentionnent l’observance de Noël – ou de toute autre célébration – à l’époque du solstice d’hiver. Comme nous l’avons vu précédemment, l’Histoire rapporte que Noël commença à être une pratique répandue seulement après que le catholicisme est devenu la religion officielle de l’Empire romain. Il est facile de comprendre qu’en cas de changement de la religion d’État, des millions de païens à travers l’Empire n’ont pas subitement fait « l’expérience de la conversion » – au contraire, ils ont généralement conservé leurs coutumes et leurs traditions auxquelles de nouvelles significations ont été attribuées par l’Église catholique.
Les faits historiques montrent que la naissance supposée du Christ le 25 décembre fut célébrée avant la « conversion » supposée de Constantin en 336 apr. J.-C., mais avant cette époque, il ne s’agissait pas d’une pratique institutionnalisée, même au sein de l’Église catholique ! Quant à l’Église du premier siècle – constituée par les croyants originels directement enseignés par les apôtres du Christ – elle n’a jamais observé une telle célébration ! L’Église du premier siècle utilisait le calendrier lunisolaire hébreu (comme le prouve le Nouveau Testament) et elle évitait soigneusement les célébrations religieuses associées au calendrier solaire romain – qui est le même type de calendrier que nous utilisons de nos jours.
Quelles étaient les célébrations religieuses de l’Église du premier siècle selon la Bible et les récits historiques ? Cette Église soutenait-elle la « foi qui a été transmise aux saints une fois pour toutes » (Jude 3) et quelles étaient les célébrations annuelles enseignées par les apôtres ? À l’opposé de l’observance de la naissance du Messie, Jésus-Christ enseigna Lui-même à Ses disciples d’observer la commémoration de Sa mort et les apôtres transmirent Son instruction aux congrégations de l’Église qu’ils édifiaient.
Les Pâques et Noël sont-ils dans la Bible ? Dans la langue française actuelle, l’usage est d’employer l’expression la Pâque (singulier) pour désigner la Fête biblique commémorant la mort du Christ (voir Actes 12 :4). Par contre, les Pâques (pluriel) ne sont jamais mentionnées dans la Bible ; celles-ci désignent la fête qui a lieu « le premier dimanche suivant la pleine lune de l’équinoxe de printemps, pour commémorer la résurrection du Christ » (“Pâque”, Dictionnaire Le Grand Robert). Il est intéressant de noter que dans plusieurs langues d’origine proto-germanique, « les Pâques » sont traduites par Easter (anglais), Ostern (allemand) ou Ouschteren (luxembourgeois) – ces orthographes sont simplement des variantes du nom de la déesse anglo-saxonne du printemps Éostre (ou son équivalent germanique Ostara). Le nom de cette fête (dans le monde anglophone) et certaines des pratiques associées furent importées par les Anglo-Saxons lorsqu’ils se convertirent au catholicisme romain.
Comment le Christ veut-Il être célébré ? L’apôtre Paul donna les instructions suivantes aux frères et sœurs à Corinthe, en Grèce – une congrégation composée de païens désormais convertis : « Car j’ai reçu du Seigneur ce que je vous ai enseigné ; c’est que le Seigneur Jésus, dans la nuit où il fut livré [14 nisan, le début de la Pâque], prit du pain, et, après avoir rendu grâces, le rompit, et dit : Ceci est mon corps, qui est rompu pour vous ; faites ceci en mémoire de moi. De même, après avoir soupé, il prit la coupe, et dit : Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang ; faites ceci en mémoire de moi toutes les fois que vous en boirez » (1 Corinthiens 11 :23-25). L’Église originelle observa la commémoration de la mort du Christ comme Jésus et les apôtres le leur avaient enseigné. La mort sacrificielle du Christ, en tant qu’Agneau de Dieu, est extrêmement importante pour le monde entier. Il ne nous ordonna aucune commémoration de Sa naissance !
Jésus demanda : « Pourquoi m’appelez-vous Seigneur, Seigneur ! et ne faites-vous pas ce que je dis ? » (Luc 6 :46). Il dit également : « Ce peuple m’honore des lèvres, mais son cœur est éloigné de moi » (Matthieu 15 :8). Beaucoup de gens disent qu’ils veulent honorer le Christ, mais ils instaurent leurs propres voies contredisant les instructions qu’Il leur a données. Jésus poursuivit : « C’est en vain qu’ils m’honorent, en enseignant des préceptes qui sont des commandements d’hommes » (verset 9). Si nous voulons honorer le Christ et que notre cœur soit proche de Lui, nous ferons ce qu’Il a ordonné – et nous ne ferons pas ce qu’Il nous a défendu de faire. Nous avons un choix clair à effectuer entre les pratiques ordonnées par Dieu et les traditions que l’humanité a créées pour elle-même.
Noël devrait-il être une célébration religieuse pour vous ? Les origines de cette fête sont bien documentées et elles ne sont pas sujettes à controverse. Il s’agit d’une fête traditionnelle dont les origines se trouvent dans le paganisme. Noël fut incorporé dans le soi-disant christianisme pendant le 4ème et le 5ème siècle de notre ère. Il ne s’agit pas d’une fête biblique et elle ne fut jamais observée par l’Église du premier siècle. Jésus n’autorisa jamais la commémoration de Sa naissance. Par contre, Il ordonna à Ses disciples de commémorer Sa mort (Luc 22 :19 ; 1 Corinthiens 11 :23-26). Tout cela est important car la Bible interdit au peuple de Dieu de suivre des coutumes païennes dans l’adoration du vrai Dieu – le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob. Jésus Lui-même déclara qu’il est impossible de L’honorer au moyen de pratiques que Dieu n’a pas ordonnées (Matthieu 15 :9). Ainsi, Noël n’est pas une célébration religieuse appropriée pour ceux qui affirment obéir au Christ !
De plus, les aspects profanes de Noël – les dépenses et les problèmes associés à cette saison – créent des difficultés que beaucoup de gens aimeraient éviter. Les célébrations de fin d’année impliquent souvent des excès de boisson et une augmentation des accidents de la route.
Un marketing tapageur et omniprésent nous entoure pendant de nombreuses semaines avant le jour de Noël. Les courses peuvent devenir stressantes, car les magasins se remplissent de clients qui essaient de boucler leur longue liste de cadeaux. Une autre source de stress provient des dettes que certains accumulent pendant cette saison – et qui nécessiteront une grande partie de l’année à être remboursées. C’est pourquoi de plus en plus de gens abandonnent l’aspect séculier de Noël – à leur grand soulagement.
D’un point de vue religieux, Noël n’est pas biblique. En fait, la Bible nous enseigne de ne pas utiliser des pratiques païennes dans notre adoration du Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob. Nous ne devrions pas non plus enseigner des mensonges et des mythes à nos enfants – tels que ceux entourant la légende du Père Noël – comme si c’étaient des vérités religieuses. D’un point de vue pratique, Noël est souvent une époque stressante et coûteuse dont beaucoup de gens se passeraient bien.
Noël honore-t-il le Christ ? Que déclare la Bible à ce sujet ? Elle mentionne que l’Église de Dieu du premier siècle observa historiquement les sept Jours saints, dont la Pâque chrétienne, ordonnés dans Lévitique 23. En faisant cela, l’Église n’essayait pas de « judaïser » – elle obéissait tout simplement à Dieu. La Bible ne rapporte nulle part une observance de la naissance de Jésus. Nous L’honorons en Lui obéissant et en observant ces Jours saints qui représentent le plan de salut.
La Pâque représente le lavement de nos péchés par le sacrifice de l’Agneau de Dieu, « car Christ, notre Pâque, a été immolé pour nous » (1 Corinthiens 5 :7, Ostervald). Les Jours des Pains sans Levain représentent l’Église de Dieu qui est, et qui reste, sans le « levain » du péché. La Pentecôte représente l’établissement et la sanctification de l’Église de Dieu en lui accordant le Saint-Esprit. La Fête des Trompettes représente le retour du Christ, dans la puissance et la gloire, au son d’une grande trompette et à la voix d’un archange ! Le jeûne qui a lieu pendant le Jour des Expiations représente l’emprisonnement de Satan et la libération du monde actuellement sous son influence. La Fête des Tabernacles représente le règne millénaire du Christ sur la Terre, en tant que Roi des rois, avec Ses saints. Immédiatement après les jours de la Fête des Tabernacles, le Dernier Grand Jour représente le jugement du grand trône blanc qui sera l’espoir de tous ceux qui ont vécu sur la Terre sans connaître la vérité. Les Jours saints annuels sont mis à part et ils ne doivent pas être profanés par notre travail habituel. Ils ont une grande signification pour les disciples du Christ et ils représentent le plan de salut de Dieu pour l’humanité.
En ordonnant l’observance de ces Jours saints, Dieu nous demande de mettre en scène ce grand plan en participant à Ses Fêtes annuelles afin que nous nous en souvenions toujours. L’apôtre Jude exhorta l’Église du premier siècle – et nous-mêmes – de cette manière : « Bien-aimés, alors que je désirais vivement vous écrire au sujet de notre salut commun, je me suis senti obligé de vous envoyer cette lettre pour vous exhorter à combattre pour la foi qui a été transmise aux saints une fois pour toutes » (Jude 3).
Bibliquement et historiquement, « la foi qui a été transmise une fois pour toutes » inclut les Fêtes annuelles bibliques. À présent, le véritable choix est de suivre les instructions du Christ et des apôtres – rapportées dans la Bible – ou de continuer avec des traditions humaines familières qui ont remplacé les instructions bibliques. Les instructions claires du Christ pour Son Église sont d’observer la commémoration de Sa mort, pas de Sa naissance.
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