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L’Histoire reconnaît, d’une façon générale, que les Gaulois représentent les ancêtres des Français. Mais, qui donc étaient les Gaulois ? D’où venaient-ils ? Quelle était leur vraie origine ? Quels étaient leurs traits caractéristiques, leurs mœurs, leur culture et leur religion ?
Si étrange que cela puisse paraître, l’histoire des Gaulois commence en même temps que l’histoire d’Israël, et cette dernière, telle que la Bible la relate avec grande précision, commence avec Abraham !
Les origines de l’histoire des pays de langue française, comme celles du reste de toutes les nations du monde, représentent un mystère insoluble tant pour les historiens que pour les ethnologues. Ils reconnaissent sans gêne que les annales historiques, relatives à l’antiquité, sont fort obscures. « L’histoire ne connaît les origines d’aucun peuple », remarque Lenormant, en ajoutant que plus on essaie de pénétrer dans le passé, plus l’obscurité s’accentue (Histoire ancienne de l’Orient, Lenormant, page 234).
Quelle en est la raison ? Mieux que quiconque, l’apôtre Paul, « l’apôtre des païens [Gentils] », nous la donne dans son Epître aux Romains, écrite sous l’inspiration divine :
« La colère de Dieu se révèle du ciel contre toute impiété et toute injustice des hommes qui retiennent injustement la vérité captive, car ce qu’on peut connaître de Dieu est manifeste pour eux, Dieu le leur ayant fait connaître […] Ils se sont égarés dans leurs pensées, et leur cœur sans intelligence a été plongé dans les ténèbres » (Romains 1 :18-21).
Contrairement aux théorèmes géométriques ou mathématiques, l’Histoire, telle que les hommes l’exposent, n’a pas de données précises sur lesquelles elle pourrait s’appuyer. Ses connaissances sont non seulement sporadiques, mais encore hypothétiques.
Dans la préface de son ouvrage intitulé Encyclopedia of World History, M. Langer reconnaît cette lacune, et il confirme le fait qu’un nombre de données historiques sont même si contestées – et si peu corroborées – qu’elles ne pourraient jamais constituer la base d’une attestation définie.
L’Histoire n’a donc pas de point de départ connu. Elle ignore qu’il en existe un, ou plutôt elle le rejette fermement, comme nous allons le voir. En conséquence, n’ayant pas de source définie à laquelle l’historien pourrait puiser ses renseignements avec l’assurance désirée, il se borne à parler du « possible » et du « probable ». Toutefois, ce possible et ce probable, comme l’admet Jubainville, « tiennent une place de plus en plus grande à mesure qu’augmente le nombre de siècles qui nous séparent des événements » (Les premiers habitants de l’Europe, Jubainville, page VIII).
Nous vivons en un siècle où l’homme ne craint point de considérer comme « périmé » tout ouvrage, ou toute connaissance, qui ne s’accorde pas avec ses propres pensées – y compris la Bible ! De ce fait, l’historien est doublement vulnérable, car non seulement il lui manque les indices nécessaires, mais encore, du fait qu’il n’accepte pas la date biblique de la Création de l’homme, sa chronologie devient un mythe.
L’Histoire, telle que les historiens la racontent, dépend exclusivement des connaissances scientifiques acquises par l’homme à travers les âges. A titre d’exemple, la bibliographie, la paléographie, l’archéologie, la chronologie, la paléontologie, etc., sont des sciences auxiliaires à l’Histoire ; du fait que leurs données changent avec le cours de la civilisation, l’Histoire, à son tour, reste sujette à des révisions, sinon toujours inattendues, du moins parfois radicales.
Qui plus est, on attribue à l’Histoire une qualité essentiellement inductive, puisqu’elle remonte le temps au lieu de le descendre, et qu’elle doit reconstruire au lieu de construire. Par suite de ce rôle inverse, la part inductive et conjecturale de l’Histoire finit par devenir la part la plus importante, et l’on se perd dans de faux raisonnements, en s’appuyant sur la tradition des hommes et « sur les principes élémentaires du monde » (Colossiens 2 :8).
Une autre cause de l’inexactitude de l’Histoire est due aux sentiments parfois trop patriotiques et fanatiques de l’historien, qui cherche à présenter les faits de façon intéressée et partiale.
« Y a-t-il une histoire impartiale ? Et d’abord, qu’est-ce que l’histoire ? », écrit Anatole France. « Comment un historien juge-t-il qu’un fait est notable ou non ? Il en juge arbitrairement » (Le jardin d’Epicure, France, page 139).
Personne ne peut nier ce fait. Chaque nation tient à se vanter de son passé et de son apport particulier à la civilisation. Si elle a quelques prétentions à l’ancienneté, ses revendications la font remonter à un temps bien antérieur à celui de l’apparition de l’homme ! C’est ainsi que d’anciennes nations telles que l’Egypte et la Perse, dont la chronologie historique a inspiré celle des autres, ont un système extravagant pour calculer les dates, bien qu’elles n’offrent aucune certitude historique !
Où donc est la boussole qui pourrait guider l’historien et le savant dans leurs recherches historiques ? Où est la source officielle et infaillible d’où ils pourraient tirer leurs renseignements, une source où il leur serait possible de vérifier l’authenticité de leurs découvertes ?
La réponse est évidente : la Bible !
Toujours est-il qu’elle est écartée par la plupart des historiens sous prétexte que ses données sont vagues, souvent contradictoires, ou qu’elles relèvent du domaine de l’illusion ! Néanmoins, ces mêmes experts considèrent comme dignes de foi les légendes que l’antiquité, notamment le monde grec, nous a transmises. Quel paradoxe !
C’est ainsi que le monde scientifique repousse l’autorité de la Bible. Il s’offense même à l’idée que la Bible pourrait avoir été rédigée sous l’inspiration divine. Cette vérité l’outrage et insulte son ego ! Tout au plus, certains considèrent-ils le Nouveau Testament comme le livre sacré des chrétiens, alors que l’Ancien Testament – toujours d’après eux – ne serait qu’une anthologie de légendes ou d’histoires juives. « La Bible est une œuvre littéraire et non pas un dogme », dit le philosophe Georges Santayana (Dialogues dans les Limbes, Santayana).
Si l’Ancien Testament ne constituait que la simple histoire du peuple juif, ne pensez-vous pas que ses « auteurs » auraient au moins pu faire preuve d’un peu plus de chauvinisme à l’égard de leurs pays, en rapportant des faits plus avantageux et plus élogieux ?
Le fait que les découvertes archéologiques confirment régulièrement les écrits bibliques (La Bible arrachée aux sables, Keller, Introduction, page 6) ne change en rien les idées préconçues des experts. Tout en reniant l’autorité divine, ceux-ci cherchent à tout prix à discréditer la Bible ; les événements historiques qu’elle rapporte ne sont jugés qu’à la lumière des dogmes de l’Histoire. En cas de contradiction ou de controverse, les experts se fient à l’Histoire, et non pas à la Bible !
Se peut-il que les historiens, d’une façon générale, ne croient pas en Dieu ? Comment pourraient-ils croire en Lui s’ils rejettent la véracité même des événements décrits dans la Bible ?
En réalité, la Bible est infaillible : elle représente la parole de Dieu. Notez à cet égard la réponse de l’illustre Talleyrand, lorsqu’on lui a demandé s’il croyait à la Bible. Il a déclaré qu’il avait deux raisons invincibles de croire : « Et d’abord, dit-il, parce que je suis évêque d’Autun ; et ensuite, parce que je n’y entends absolument rien ! » (Variétés, le 20 décembre 1934).
Cette réponse est à la fois comique et tragique ! A notre tour, nous pouvons déclarer que nous avons aussi deux raisons invincibles de croire à la Bible. Toutefois, les nôtres sont bien différentes de celles de Talleyrand. D’abord, nous ne sommes pas sous le joug des doctrines et des traditions humaines ; et ensuite, grâce au Saint-Esprit de Dieu, nous sommes capables de comprendre la Bible !
L’Histoire reconnaît, d’une façon générale, que les Gaulois représentent les ancêtres des Français. Mais, les opinions sont largement partagées quant aux origines de ce peuple celtique.
Qui donc étaient les Gaulois ? D’où venaient-ils ? Quelle était leur vraie origine ? Quels étaient leurs traits caractéristiques, leurs mœurs, leur culture et leur religion ?
Nous allons brièvement parcourir leur histoire à la lumière de la Bible. Ce faisant, nous devons examiner toutes choses, afin de prouver et de retenir la vérité (1 Thessaloniciens 5 :21). En effet, comme l’apôtre Paul déclara sous l’inspiration divine : « Toute Ecriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice » (2 Timothée 3 :16).
Il nous faut agir comme les gens de Bérée qui, ayant reçu la parole avec beaucoup d’empressement, « examinaient chaque jour les Ecritures, pour voir si ce qu’on leur disait était exact » (Actes 17 :10-11). Une fois que la vérité nous sera révélée, nous devrons l’accepter honnêtement, sans préjugés, et nous débarrasser des fausses doctrines auxquelles nous avions cru auparavant.
L’histoire des Gaulois, aux yeux du monde, commence vers le 7ème siècle av. J.-C. En réalité, les Gaulois existaient bien avant cette époque. Si leur identité reste cachée à l’Histoire, c’est parce qu’ils portaient auparavant un nom différent : un nom biblique !
Si étrange que cela puisse paraître, l’histoire des Gaulois – de ce peuple qui vivait sous la conduite des druides – commence en même temps que l’histoire d’Israël, et cette dernière, telle que la Bible la relate avec grande précision, commence avec Abraham !
Afin de mieux comprendre cette histoire et d’en avoir tous les détails, nous vous recommandons de lire attentivement, notre brochure intitulée Les Etats-Unis et la Grande-Bretagne selon la prophétie. Cet ouvrage, à la fois étonnant et passionnant, complète le nôtre. En d’autres termes, les deux forment ensemble une seule étude. Nous ne saurions assez souligner l’importance de cette lecture, car sans avoir étudié Les Etats-Unis et la Grande-Bretagne selon la prophétie, l’on ne pourrait arriver à établir le rapport direct qui existe entre les peuples celtiques et les Israélites.
Dans cette brochure-là, M. Ogwyn expose en détail la promesse que l’Eternel fit à Abraham, et prouve, d’une façon irréfutable, que cette promesse divine a une double phase – une double nature : l’une physique, et l’autre spirituelle. M. Ogwyn démontre également que la promesse physique appartient à Israël, tandis que la promesse spirituelle était faite à Juda. Si cette prophétie n’a pas été comprise par la plupart des gens, c’est parce qu’ils pensent que Juda et Israël représentent la même nation. Cette grave erreur les empêche de se diriger dans la bonne voie.
Le terme « Juif » n’est qu’un surnom donné aux descendants de Juda. Il se réfère à cette nation-là, c’est-à-dire à ceux de la maison de Juda – jamais aux descendants de la maison d’Israël.
En fait, la toute première fois que la Bible fait mention des « Juifs », nous trouvons cette nation en état de guerre contre Israël (2 Rois 16 :6). Sous le roi Roboam, de la dynastie de David, la maison de Juda (comprenant également la tribu de Benjamin) luttait contre les dix autres tribus, formant, sous Jéroboam, un groupe différent et séparé !
A elle seule, cette preuve serait déjà amplement suffisante pour démontrer que les Juifs et les Israélites désignent des nations distinctes et séparées.
De nos jours, en quelque lieu que soient les habitants des dix tribus d’Israël, ils ne sont pas juifs. Chaque fois que la Bible prophétise sur « Israël », sur « la maison d’Israël », ou sur « Samarie », nous devons nous rendre compte qu’elle ne se réfère pas aux Juifs.
Bien entendu, en parlant des douze tribus entières, les termes « Israël » ou « enfants d’Israël » comprennent les Juifs, mais ils ne se réfèrent jamais exclusivement aux Juifs. Ces derniers sont des Israélites, certes, mais tous les Israélites ne sont pas des Juifs. On pourrait faire une comparaison entre les Français et les Parisiens. En effet, les Parisiens, d’une façon générale, sont des Français, mais tous les Français ne sont pas des Parisiens.
La deuxième fois que la Bible fait mention des Juifs, nous constatons qu’à cette époque-là, la maison d’Israël se trouvait en captivité sous la domination de l’Empire assyrien – « éloignée de la face de l’Eternel ».
On n’a qu’à jeter un coup d’œil sur la carte de la Palestine, pour comprendre les raisons politiques de l’invasion assyrienne, qui entraîna la longue et pénible captivité des enfants d’Israël. Leur pays était un chemin de passage vers l’Egypte, dont les richesses étaient grandement enviées par les autres nations.
Le succès de l’invasion des Assyriens était dû non seulement à la puissance de leur armée, mais surtout à la tragique décadence des Israélites qui, « éloignés de la face de l’Eternel », étaient affaiblis par la corruption de leurs mœurs et par des luttes intérieures.
Examinons brièvement l’histoire de cette décadence qui commença sous le règne de Salomon, lorsque les deux nations – Israël et Juda – étaient encore unies, vivant comme une seule puissance.
Aux environs de l’an 1000 av. J.-C., Salomon était à l’apogée de sa gloire. Il dominait sur tous les pays depuis l’Euphrate jusqu’à la frontière de l’Egypte (1 Rois 4 :21 ; 2 Chroniques 9 :26). Devenu fort riche et puissant, il s’était allié par mariage avec le pharaon égyptien (1 Rois 3 :1), et entretenait d’excellentes relations avec Hiram, le roi phénicien de Tyr et de Sidon (1 Rois 5 :1, 12). C’est sous le règne de Salomon que fut bâti le célèbre temple de Jérusalem.
En ce temps-là, la richesse et la prospérité du pays étaient si grandes que l’argent était devenu « aussi commun à Jérusalem que les pierres » (1 Rois 10 :27).
Toutefois, ce qui nous intéresse surtout, dans le présent ouvrage, c’est l’alliance que Salomon fit avec les Phéniciens qui l’aidèrent non seulement à bâtir le temple, mais aussi à faire le commerce de transit avec l’étranger. Salomon, jouissant d’opulence, fournissait les navires et les ports d’embarquement, alors que son allié, Hiram, mettait à la disposition du roi d’Israël ses fameux marins phéniciens, qui parcouraient le monde entier et revenaient tous les trois ans, « apportant de l’or et de l’argent, de l’ivoire, des singes et des paons » (1 Rois 10 :22 ; 2 Chroniques 9 :21).
Les paons sont originaires de l’Inde ; c’est là que les Phéniciens se rendaient pour les chercher. A cette époque-là, un tel voyage en mer, aller et retour, nécessitait environ trois ans.
Conformément à la Bible, le centre du commerce de transit était Tarsis. Le Petit Larousse précise que les Phéniciens fondèrent de nombreux comptoirs en Afrique du Nord, « notamment à Carthage, qui devait les éclipser plus tard. En Espagne, ils s’installèrent fortement, fondant des villes comme Gadès (Cadix), Malaga, Adra, et Elche. Ils exploitèrent les riches mines de cuivre de Tharsis, en Andalousie » (Nouveau Petit Larousse, édition 1960, “Phénicie”).
Un autre port important qu’ils fondèrent est aujourd’hui connu sous le nom de Marseille, en France. Ruinée après la chute de la puissance phénicienne, cette ville fut rebâtie, vers l’an 600 av. J.-C., par une colonie phocéenne.
Ce que les historiens ignorent (ou serait-ce un rejet de leur part ?), c’est que cette grande exploitation entreprise par les Phéniciens eut lieu en alliance directe avec Salomon et Israël. Comme nous le verrons plus loin, les Israélites et les Phéniciens, par suite de mariages royaux ou des exigences politiques, maintinrent de bonnes relations réciproques durant plusieurs siècles.
Même sous le règne d’Hérode, roi de Judée, les Phéniciens sollicitèrent la paix, parce que leur pays tirait encore sa subsistance de celui des Juifs (Actes 12 :20). En fin de compte, lorsque Israël sortit de sa captivité, la route de retraite était totalement barrée au sud par les forces du puissant Empire babylonien. Il est donc tout à fait naturel que les Israélites, à la fin de leur captivité, se soient dirigés vers le nord, pour se rendre auprès de leurs anciennes colonies.
Malgré ses succès éclatants et les immenses richesses qu’il avait accumulées, Salomon avait imposé au peuple une rude servitude.
A sa mort, les Israélites demandèrent à Roboam, son fils, d’alléger le joug pesant imposé par son père. Roboam le leur refusa et les douze tribus se divisèrent en deux groupes. Dix d’entre elles s’unirent pour former un royaume distinct (1 Rois 12 :19), sous Jéroboam, l’un des serviteurs de Salomon, tandis que les deux autres (les tribus de Juda et de Benjamin) restèrent fidèles au roi Roboam.
Ce fut là le début de la grande séparation.
Roboam, roi de Juda, rassembla ses forces pour combattre contre la maison d’Israël, afin de la ramener sous sa domination. Mais l’Eternel l’en empêcha, en disant que c’était de par Lui que cette chose était arrivée, à cause de leurs péchés (1 Rois 12 :24). De ce fait, la guerre fut retardée, mais non pas évitée : les deux maisons ne cessèrent de se combattre âprement durant les 80 années qui suivirent.
Jéroboam, s’efforçant de maintenir les deux royaumes séparés, suivit l’exemple païen des Egyptiens et institua le culte des veaux. Cette fête païenne devait remplacer les Fêtes de l’Eternel. « Jéroboam établit des sacrificateurs pour les hauts lieux, pour les boucs, et pour les veaux qu’il avait faits » (2 Chroniques 11 :15).
Les Lévites qui se trouvaient alors dans tout Israël quittèrent leurs demeures pour se rendre en Juda (2 Chroniques 11 :13-14). Israël s’était tourné vers le paganisme.
Il y eut, chez les tribus du Nord, dix-neuf rois qui se succédèrent, dont chacun s’adonna à l’adoration des veaux d’or. Quelques-uns se mirent aussi à adorer Baal, le dieu du soleil.
Aucun de ces rois ne s’efforça de ramener le peuple à l’Eternel. Ce point est d’une importance capitale, car les historiens supposent, de nos jours, qu’Israël n’a jamais cessé de conserver sa « culture judaïque ». Rien n’est moins vrai !
Israël était devenu païen. C’est du reste pour cette raison que les dix tribus, une fois libérées, se perdirent facilement dans un monde dont elles suivaient déjà les voies, c’est-à-dire les coutumes païennes.
C’est ainsi qu’Israël perdit le signe qui l’identifiait en tant que peuple de l’Eternel (Ezéchiel 20 :12).
La dynastie de Jéroboam s’éteignit avec son fils et fut suivie d’une série de mauvais rois, dont les préoccupations principales semblent avoir été l’idolâtrie et la guerre – notamment la guerre contre Juda et contre la Syrie.
Ce n’est qu’avec la dynastie d’Omri, 50 ans plus tard (vers l’an 900 av. J.-C.), qu’Israël retrouva quelque peu sa prospérité d’autrefois. Omri transporta sa capitale à Samarie, ville qui jouissait d’une situation plus centrale, et qui pouvait plus facilement être défendue.
La réputation d’Omri fut si grande parmi les peuples du voisinage, qu’aujourd’hui encore, nous trouvons son nom sur plusieurs documents historiques, notamment sur « la pierre des Moabites » ainsi que sur des inscriptions assyriennes. Après la mort d’Omri, pendant des années, les Assyriens appelaient encore Israël du nom de « Bit Khumri », ce qui signifie « la maison d’Omri » (Antiquités judaïques, volume 8, chapitre 13, section 2).
Cela explique également la raison pour laquelle de nombreux Israélites apparurent plus tard, en Europe, sous le nom général de « Kymri », ou « Cimmériens ».
Quant à Omri, malgré les succès emportés sur ses voisins, sa conduite, aux yeux de l’Eternel, fut plus mauvaise que celle de tous les monarques, qui avaient régné avant lui (1 Rois 16 :25-26).
Achab, fils d’Omri, agit encore plus mal que son père. Non seulement il rendit un culte aux veaux d’or, mais il prit encore pour femme une princesse phénicienne, Jézabel, et servit les dieux païens – surtout Baal, le dieu du soleil (1 Rois 16 :31). De plus, il fit une idole d’Astarté, la déesse du ciel chez les Phéniciens, du nom de laquelle les Anglais ont tiré le terme de « Easter », pour désigner « les Pâques ».
Rien d’étonnant qu’Achab ait tant irrité l’Eternel ! A la liste de toutes les abominations qu’il avait commises, s’ajoute celle des « sacrifices humains » ! Nous verrons plus loin que les druides, prêtres des Gaulois, pratiquèrent à leur tour ce culte basé sur des « sacrifices humains ».
Et, ainsi de suite, la liste des abominations continua sans relâche. Après la mort d’Achab, son fils Achazia s’associa au roi de Juda et s’efforça de reconstruire les navires de Salomon. Ce fut peine perdue. Les dégâts causés par une tempête furent tels qu’il fut impossible de les réparer (2 Chroniques 20 :37).
Durant le règne de Joram, le second fils d’Achab, l’un des capitaines de l’armée, nommé Jéhu, se dressa contre la maison d’Achab et fit massacrer tous ceux qui en restaient. Il extermina aussi Baal du milieu d’Israël (2 Rois 10 :18-28), mais lui-même n’abandonna point les veaux d’or qui étaient à Béthel et à Dan.
Alors « la colère de l’Eternel s’enflamma contre Israël, et il les livra entre les mains de Hazaël, roi de Syrie, et entre les mains de Ben-Hadad, fils de Hazaël, tout le temps que ces rois vécurent » (2 Rois 13:3).
Ce n’est que pendant le règne de Jéroboam II (834-793 av. J.-C.) qu’eut lieu la restauration momentanée d’Israël. Cependant, le règne de Jéroboam, suivi de celui de Zacharie, le dernier de la dynastie de Jéhu, marque aussi le « commencement de la fin » d’Israël. Les guerres se multiplièrent ; l’anarchie était devenue presque totale. C’est par suite de cet état de choses qu’Israël devait finalement être emmené en captivité.
L’Assyrie se livrait au pillage. Durant son règne, le roi Menahem réussit à sauvegarder quelque peu l’indépendance d’Israël, en achetant l’alliance du roi d’Assyrie. Mais lorsque son successeur, le roi Pékach, s’alliant à la Syrie, attaqua Juda, ce dernier alla demander secours au roi d’Assyrie. Les dés étaient jetés. Les Assyriens en étaient enchantés, puisque l’ennemi se livrait lui-même. Ils conquirent à la fois Israël et la Syrie et emmenèrent leurs habitants en captivité.
Il importe de noter ici que, parmi ces captifs, figuraient non seulement les habitants de la Galilée et de tout le pays de Nephtali, mais aussi ceux de Galaad (2 Rois 15 :29), dont nous parlerons plus loin.
Osée, le dernier roi d’Israël, régna neuf ans, mais il était assujetti à Tiglath-Piléser, roi d’Assyrie, et lui payait un tribut.
Cette situation prit fin lorsque le roi d’Assyrie découvrit une « conspiration chez Osée », qui avait envoyé des messagers en Egypte. Cela porta un coup mortel à Israël. Le roi d’Assyrie parcourut alors le pays entier et emmena Israël en captivité. Il le fit habiter « à Chalach, et sur le Chabor, fleuve de Gozan, et dans les villes des Mèdes [Perse] » (2 Rois 17 :6).
Selon leur coutume, les Assyriens déportèrent en même temps d’autres peuples et les établirent dans les villes de Samarie, à la place des enfants d’Israël (2 Rois 17 :5-6, 24). « La politique de l’Assyrie, dont la capitale était Ninive […] était de déporter les peuples conquis dans d’autres pays, afin de détruire leur sens nationaliste et de les assujettir plus facilement » (Manuel biblique de Halley, pages 231-232, 1982).
Après cette conquête, l’Empire assyrien continua à être puissant pendant une centaine d’années, avant d’être détruit à son tour par les Babyloniens et par les Mèdes.
Toutefois nous devons nous rappeler que, par suite de l’affaiblissement graduel et continuel de l’Empire assyrien – cet Empire qui avait trop embrassé pour bien étreindre – une partie des Israélites, d’après les données historiques, se libérèrent du joug de leurs conquérants quelques années avant la destruction définitive de l’Empire assyrien.
Les Israélites, lors de la déportation qui eut lieu en plusieurs étapes, furent successivement emmenés en captivité, soit en Assyrie, soit chez d’autres nations étrangères, notamment dans les villes des Mèdes. La déportation à l’étranger était coutumière à la politique assyrienne, car elle permettait de détruire plus aisément tout esprit de nationalisme chez leurs prisonniers, en les réduisant à l’esclavage.
La première étape de cette déportation en masse fut entreprise par Tiglath-Piléser (2 Rois 15 :29), et affecta le territoire qui se trouve à l’heure actuelle à l’est du Jourdain ; ce territoire était alors occupé par les tribus de Ruben, de Gad et de la demi-tribu de Manassé. Les captifs furent conduits « à Chalach […] à Hara et au fleuve de Gozan » (1 Chroniques 5 :26).
Cette déportation eut lieu vers l’an 740 av. J.-C. Elle comprenait le gros de la population de la maison d’Israël. Seule Samarie en fut exempte, quoique ses habitants, sous le roi Osée, fussent devenus les esclaves des Assyriens.
Comme nous l’avons précédemment indiqué, lorsque Salmanasar, roi d’Assyrie, découvrit une conspiration chez Osée, il monta contre Samarie et il l’assiégea. Durant le siège qui dura trois longues années, Salmanasar mourut, et son successeur acheva la conquête et emmena le reste d’Israël en captivité. Les nouveaux captifs furent emmenés en Assyrie, pour être déportés à Chalach et sur le Chabor, fleuve de Gozan, ainsi que dans les villes des Mèdes (2 Rois 17 :6 ; 18:11).
Flavius Josèphe, historien juif, confirme ce fait (Antiquités, volume IX, chapitre XIV, section 1), alors que Tobie, l’auteur du livre apocryphe portant le même nom, précise qu’en tant que membre de la tribu de Nephtali, lui-même avait été emmené en captivité par le roi d’Assyrie (Apocryphe Tobie, 1 :3, 10).
En groupant ces divers témoignages, nous constatons que la maison d’Israël, connue sous le nom de la « maison d’Omri » ou « Bit Khumri » par les Assyriens, fut déportée au nord, dans des régions qui font maintenant partie du territoire persan ou iranien. Ces divers lieux de déportation, comme nous pouvons facilement le constater, ne sont pas éloignés de la mer Noire et de la mer Caspienne.
Les Assyriens s’efforçaient toujours de déporter leurs prisonniers aussi loin que possible de leur pays natal. Cette façon d’agir avait un double objectif : d’abord, elle rendait presque impossible tout moyen de contact entre les prisonniers déportés et leur pays natal ; ensuite, elle les empêchait de regagner leur pays en cas d’évasion.
Considérons l’exemple des Syriens que Tiglath-Piléser déporta aux « extrémités nord de la Médie », près du Caucase (Antiquités judaïques, volume IX, chapitre 12, section 3). Pourquoi donc les déporta-t-il si loin ? Pour les mêmes raisons que nous venons d’indiquer : le terrain montagneux, les rivières d’alentour et la distance considérable empêchaient tout évadé de pouvoir rentrer chez lui.
Il est donc incontestable que, lors de cette nouvelle étape de déportation, les Israélites furent emmenés en captivité au-delà du Tigre, dans le pays des Mèdes, où une partie de leurs compatriotes avaient déjà été emmenés lors d’une précédente déportation.
Les tribus israélites ne rentrèrent pas chez elles après leur libération. Ce fait est confirmé par l’Histoire !
Bien que la déportation des Israélites eût lieu en plusieurs étapes, notons que les membres d’une tribu étaient souvent dirigés vers le même lieu de captivité où leurs compatriotes avaient été préalablement conduits, comme l’indique Tobie. Ce fait est d’une importance capitale, car non seulement il a permis aux diverses tribus de conserver leur unité, mais leurs représentants respectifs purent ainsi garder leurs traits caractéristiques.
En tant que nation, Israël cessa ainsi d’exister aux yeux du monde. Dès lors, les historiens ignorent le sort d’Israël ; ils sont « dans les ténèbres », car ils ne croient pas à la Bible, et ne sont même pas capables de comprendre la prophétie divine ! Ils « supposent » seulement que toutes ces tribus, avec le temps, réussirent à rentrer en Palestine et finirent par s’assimiler complètement à la nation juive.
Cette supposition erronée est sans aucun fondement. Elle est en contradiction directe avec la Bible, ainsi qu’avec les données historiques.
« Ainsi parle l’Eternel, qui a fait le soleil pour éclairer le jour, qui a destiné la lune et les étoiles à éclairer la nuit […] Si ces lois viennent à cesser devant moi […] la race d’Israël aussi cessera pour toujours d’être une nation devant moi » (Jérémie 31 :35-36).
La Bible est infaillible et la déclaration divine que nous venons de citer est catégorique. Puisque, à ce jour, les lois de la nature continuent toujours d’exister, Israël n’a donc point cessé d’être une nation devant l’Eternel.
En fait, même les Juifs admettent que les dix tribus d’Israël existent encore quelque part, mais sous un nom différent : « Si les dix tribus avaient disparu, l’accomplissement littéral de la prophétie divine serait une impossibilité ; et si elles n’ont pas disparu, alors elles doivent actuellement exister sous un nom différent » (Encyclopédie juive, “Tribes, Lost”) !
L’écrivain juif, Esdras, déclare dans son livre apocryphe que les dix tribus d’Israël, après leur libération, émigrèrent vers d’autres pays, au lieu de rentrer chez elles (Apocryphe II Esdras, 13 :40-46). C’est du reste ce que la Bible affirme catégoriquement.
Pour quelle raison ces dix tribusse rendirent-elles à l’étranger ? Ce n’était sûrement pas pour pouvoir observer les commandements et les statuts divins qu’elles n’avaient pas voulu observer chez elles, ou qu’elles n’avaient pu observer au cours de leur captivité.
Israël a toujours été un « peuple rebelle » !
L’une des confirmations historiques les plus intéressantes, établissant fermement la migration israélite vers des pays lointains, est celle de l’historien juif Flavius Josèphe, qui écrit :
« Les Dix Tribus, formant une immense multitude, se trouvent jusqu’à ce jour au-delà du fleuve de l’Euphrate » (Antiquités judaïques, volume II, chapitre 5).
Cette attestation est loin de prouver que les dix tribus d’Israël avaient disparu, ou qu’elles étaient rentrées en Palestine pour s’amalgamer avec la nation juive. Du temps de l’historien Josèphe, c’est-à-dire au premier siècle apr. J.-C., non seulement les dix tribus d’Israël existaient encore – séparées de la maison de Juda – mais aussi elles formaient « une immense multitude » !
De quel côté ces tribus se dirigèrent-elles après leur libération ? Où se trouvent-elles à présent ? Dans quel pays se sont-elles installées, et qui sont leurs descendants modernes ?
C’est ce que nous allons examiner dans les chapitres suivants.
Quel que soit le lieu où elles se trouvent à l’heure actuelle, il est évident que ces tribus portent maintenant des noms différents, et qu’elles sont méconnaissables aux yeux du monde, puisqu’elles se sont intégrées aux habitants des pays lointains où elles se sont installées.
La Bible indique clairement la direction que les tribus prirent lors de leur migration. En parlant des « temps de la fin », c’est-à-dire de l’époque où nous vivons, le prophète Jérémie déclare que l’Eternel ramènera Israël « du pays du septentrion », et qu’Il les rassemblera des extrémités de la terre (Jérémie 31 :8) !
Si Jérémie indique que les tribus se sont dirigées vers le septentrion, le prophète Esaïe précise qu’elles devront se trouver, « aux derniers jours », dans des pays lointains situés au nord-ouest de la Palestine (Esaïe 49 :12).
D’après ces indications divines, il est donc certain qu’aux derniers jours, c’est-à-dire durant la présente époque, les tribus d’Israël devront se trouver au nord-ouest de Jérusalem – nous disons bien « de Jérusalem », car la Bible établit les directions par rapport à cette ville.
Il suffit de consulter un atlas géographique afin de déterminer quels sont les pays « lointains », qui se trouvent au nord-ouest de Jérusalem. Si nous indiquions les directions par des flèches, où ces flèches nous conduiraient-elles ? La réponse est évidente : en Europe occidentale !
En conséquence, selon la prophétie divine, les dix tribus d’Israël doivent habiter, de nos jours, l’Europe occidentale. C’est Dieu qui le dit. Elles forment le monde occidental.
« Que Dieu […] soit reconnu pour vrai, et tout homme pour menteur » (Romains 3 :4) !
Avant l’arrivée des Gaulois en France, le pays était habité par d’autres races que l’Histoire connaît principalement sous deux noms généraux : les « Ligures » et les « Ibères ». Quand ces peuples apparurent-ils en Europe occidentale ? D’où venaient-ils ?
Avec une nonchalance remarquable et sans fournir de preuve, les historiens hasardent des dates, telles que six mille, dix mille – et même quinze mille ans – avant Jésus-Christ, alors que, de l’aveu de tous, personne ne sait rien de précis sur la date de l’arrivée en Gaule d’aucun peuple !
« En fait d’histoire de France », écrit candidement Jubainville, « la date la plus ancienne que les auteurs de l’antiquité nous aient transmise est celle de la fondation de Marseille, cent vingt ans avant la bataille de Salamine, soit six cents ans avant Jésus-Christ » (Les premiers habitants de l’Europe, Jubainville, page 26).
Qui donc étaient ces Ligures et ces Ibères ? Jetons un coup d’œil sur leur histoire, avant d’étudier celle des peuples celtiques.
Caractérisés par leur petite taille, leur peau légèrement bistrée, des cheveux noirs et une tête petite, les Ligures, appelés parfois « Liguses », sont d’origine grecque. Ce fait est admis par beaucoup d’historiens.
« Si petit que fût le peuple Ligure, son origine se liait à l’existence de la plus illustre des colonies grecques, la Sicile », écrit Amédée Thierry (Histoire des Gaulois, Thierry, Introduction, page 23). Mais les connaissances des savants et des historiens s’arrêtent là ! Etant donné qu’ils ne se tournent pas vers la Bible, pour y poursuivre leurs recherches, ils ne peuvent rien ajouter avec certitude.
Dottin écrit : « Le problème [l’origine des Ligures] restera insoluble, tant que l’on n’aura pu déterminer à quelle famille appartient la langue ligure » (Les anciens peuples de l’Europe, Dottin, page 188). Il aurait dû conclure : « […] tant que l’on ne se tournera pas vers la Bible pour y chercher la vérité » !
Noé avait trois fils : Sem, Cham et Japhet. La Bible affirme que c’est leur postérité qui, après le Déluge, peupla la terre entière (Genèse 9 :19).
L’un des fils de Japhet s’appelait Javan, d’où nous viennent les termes « Ionie » et « Grecia » ou Grèce (Strong’s Concordance). A son tour, Javan fut père de quatre fils : Elischa, Tarsis, Kittim et Rodanim. C’est de leur postérité que sont issus les peuples grec et latin.
Ces quatre fils de Javan se dispersèrent au sud-ouest du continent européen, le long de la côte méditerranéenne. Elischa, par exemple, se multiplia en Hellas (la Grèce) et dans l’île de Chypre, que les anciens appelaient « Alisha ».
Quant à Rodanim, frère d’Elischa (son nom s’épelle quelquefois Dodanim), il passa par le Dodécanèse et l’île de Rhodes, auxquels ses descendants donnèrent même son nom. Ensuite, ils allèrent s’installer autour de l’embouchure du Rhône, sur la côte méditerranéenne ; de la Gaule, ils se répandirent en Italie, jusqu’à Rome, mais le centre de leur contrée était le pays de Gênes, qui porte aujourd’hui encore le nom de « Ligurie ».
Voilà donc les Ligures dont parle l’Histoire, sans pouvoir retrouver la trace de leur origine ! C’étaient les descendants de Javan, par Rodanim. Comme nous le verrons plus loin (chapitre 7), c’est ce peuple grec, en effet, qui s’amalgama plus tard avec les Gaulois, et c’est une partie d’entre eux qui, sous le nom général de Gaulois, alla s’établir en Galatie, vers l’an 280 av. J.-C.
L’Histoire ne connaît pas grand-chose sur ce peuple (Les anciens peuples de l’Europe, Dottin, pages 76-77). Le baron von Humboldt, Georges Dottin ainsi que le grand historien français Camille Jullian ont chacun des idées divergentes sur les origines des Ibères. Toutefois, ils s’accordent pour dire que ces peuples furent parmi les premiers habitants de la Sicile. Il est également avéré qu’ils finirent par s’établir dans la péninsule Ibérique, à laquelle ils donnèrent leur nom.
L’Italie, la Sicile, la Sardaigne, la Corse et le Languedoc « semblent avoir marqué » leurs étapes successives avant d’arriver en Espagne.
« Ce qui est au moins certain, c’est que la péninsule espagnole doit son nom [Ibère] aux Ibères, nom d’origine grecque, et qu’au premier siècle avant notre ère, un de leurs groupements, connu sous le nom “d’Aquitains”, occupait la région qui s’étend entre les Pyrénées et la Garonne, où les soldats de César vont les trouver », remarque Funck-Brentano (Les origines, Brentano, page 28).
Une fois encore, afin de connaître la vérité tout entière, il nous faut recourir à la Bible !
Les Ibères descendent de Japhet, par Javan et Tarsis. Ce dernier, Tarsisa, était un des fils de Javan (1 Chroniques 1 :7).
Les descendants de Tarsisa s’installèrent d’abord en Asie Mineure, dans la région de Cilicie, où ils donnèrent leur nom à la ville de Tarse – ou « Tarsus », la patrie de l’apôtre Paul. De là, cette tribu émigra vers l’occident ; elle alla jusqu’à la péninsule Ibérique à laquelle, comme le constate Brentano, elle donna son nom.
Notez que l’ancien port de Tarsis, fameux à l’époque de Salomon (2 Chroniques 9 :21), était fondé par eux.
L’Histoire nous rapporte que le cœur de la civilisation ibérique fut l’Andalousie. Les Ibères étaient de bons marins. Leurs arts et leurs industries, comme le démontrent les fouilles entreprises dès le début du siècle dernier, indiquent une similitude frappante avec ceux des Phéniciens et des Grecs.
Toutefois, l’influence des Ibères en Gaule, tout comme le rôle qu’ils y jouèrent, a été minime et négligeable.
« L’Espagne est, de tous les pays occupés par la race ibérique, celui où cette race a conservé le plus longtemps la prédominance du nombre et de la langue, sinon l’autonomie », déclare Jubainville (Les premiers habitants de l’Europe, Jubainville, page 47).
Avant de conclure ce chapitre, nous tenons à souligner le fait important que ni les Ligures ni les Ibères, qui étaient ennemis, ne constituent les ancêtres proprement dits des Français. Comme l’affirment à la fois Diodore de Sicile et Strabon, les Ligures et les Celtes (qui envahirent la Gaule) sont d’une race bien différente.
Ce sont les Gaulois – peuple de race celtique – qui constituent les ancêtres de la nation française, car les Celtes et les Israélites sont le même peuple !
Du point de vue historique, l’une des données importantes que l’on possède pour retrouver la trace de la route de la migration des Israélites, vers l’Europe occidentale, est le nom « Bit Khumri » par lequel les Assyriens les désignaient. Plusieurs inscriptions assyriennes décrivent, en effet, la maison d’Israël comme la « maison d’Omri » ou « Bit Khumri ».
Omrise prononçait aussi Ghomri, nous dit l’historien Pinches (The O.T. in the Light of Historical Records, Pinches, page 339).
Les Israélites (appelés “Bit Khumri”) ne restèrent pas tous sous le joug de leurs conquérants pendant la durée entière de leur captivité. L’Empire assyrien, régnant sur plusieurs nations, était incapable de maintenir un contrôle rigide sur ses vassaux. Au cours des années de captivité, des révoltes s’ensuivirent, et des groupes détachés s’évadèrent successivement vers le nord et le nord-ouest.
A l’époque où Sargon était sur le trône, aucune puissance n’était en état de lui faire échec, car aucune puissance constituée et organisée n’existait encore en tant que nation (Histoire ancienne de l’Orient, Lenormant, volume 4, chapitre 6, page 235).
La plus grande partie de l’Asie Mineure, d’après Lenormant, était alors occupée par des tribus helléniques auxquelles s’étaient mêlés des peuples de race hittite. En ce temps-là, Rome n’avait que trente ans ; elle n’était ni puissante ni renommée.
En moins de cent ans, c’est-à-dire vers l’an 609 av. J.-C., l’Empire assyrien s’écroula. Sitôt après apparurent soudain, en Europe, de nouvelles nations nomades, des immigrants qui n’y étaient point connus auparavant. Les historiens grecs, qui relatent ces migrations inattendues, admettent ne rien savoir quant à l’origine des immigrants. Tout au plus, nous disent-ils, ces peuples venaient des régions environnant la mer Noire et la mer Caspienne.
Quelques historiens reconnaissent que ces peuples, dans leur ensemble, se composaient de tribus organisées, se disant délivrés du joug des Assyriens !
Par une ironie du sort (ou en était-ce vraiment une ?), les Assyriens durent plus tard s’enfuir de Babylone, pour aller se réfugier en Europe occidentale, devenant ainsi les voisins même de leurs captifs d’autrefois !
Du fait de cette immigration assyrienne – principalement germanique, car les Assyriens sont les ancêtres des Allemands – immigration mêlée quelque peu d’Israélites, l’Histoire considère leurs prédécesseurs (les Israélites qui, emmenés en captivité auparavant par les Assyriens, les avaient précédés en Europe occidentale), comme des peuples de race germanique.
Mais cette hypothèse est erronée.
Alors que les Assyriens nommaient « Bit Khumri » le gros des tribus israélites, les Grecs les connaissaient sous le nom de « Cymry » ou « Kimmeroi », d’où proviennent les termes « Cimbres » et « Cimmériens ».
Ces peuples-là n’étaient pas tous de race germanique. Dans leur ensemble, c’étaient des Israélites qui, par groupes séparés, envahirent l’Europe à des moments différents. Il est intéressant de noter ce que Thierry remarque à ce sujet :
« Le plus ancien écrivain qui fasse mention de ces Kimbri est Philémon, contemporain d’Aristote : suivant lui, ils appelaient leur océan Mori-Marusa, c’est-à-dire mer Morte, jusqu’au promontoire Rubéas » (Histoire des Gaulois, Thierry, Introduction, page 56).
Les Cimbres et les Cimmériens venaient des régions de la mer Morte, nous dit l’Histoire. C’est bien naturel, puisque c’était le pays de leurs pères…
Nombre d’ouvrages ont été écrits sur la migration des Cimmériens en Europe occidentale. L’Histoire les trouve d’abord résidant en « Scythie », au nord du Pont-Euxin, habitée aujourd’hui par les Russes.
« Les Cimmeriis constituent les plus anciens habitants de la Scythie […] Certains d’entre eux étaient nomades, alors que d’autres étaient agriculteurs » (The Encyclopaedia Britannica, “Scythia”. C’est nous qui traduisons tout au long de cette brochure). L’encyclopédie britannique ajoute que les Cimbres ou Cimmériens furent chassés loin de ce pays par un groupe d’envahisseurs venant du nord de l’Asie, aux environs du septième siècle. Ces envahisseurs s’appelaient « Scythes ».
L’Histoire nous indique qu’à peu près vers la même époque, une partie des Scythes marcha contre les régions du nord qui appartiennent actuellement à la Perse. Ce groupe-là s’appelait « Saka » ou « Sacae » ; il fut plus tard connu sous le nom général de « Scythes ».
Quelque cent ans plus tard, Darius Ier faisait écrire sur le fameux « Behistun Rock » que les Cimmériens lui furent soumis en compagnie de 22 autres peuples. Ce « Behistun Rock » porte une inscription en trois langues – perse, suse et babylonien – où Darius nomme les provinces qui lui étaient soumises.
La longue liste comprend trois colonnes, dont chacune donne le nom du pays, ou de la province, avec leur prononciation phonétique dans les trois langues. Voici comment le nom de la Scythie y apparaît (The Inscriptions of Darius the Great at Behistûn) :
Nous pouvons donc constater que les termes « Saka » en perse (Rawlinson l’épelle “Sacae”, Journal of the Royal Asiatic Society, page 27), et « Gimiri » en babylonien sont synonymes.
Notons aussi que Darius associe les Cimmériens aux « Sacae », et les identifie comme étant le même peuple.
Qui étaient, au juste, ces « Sacae » que l’Histoire a fini par grouper sous le nom général de « Scythes » ? Quels étaient leurs ancêtres ? Etaient-ils de la même race que les Cimmériens auxquels Darius et d’autres les associent ?
Les « Sacae », comme nous venons de le voir, faisaient partie d’un groupe de « peuples » appelés Scythes ; parmi ce mélange de peuples, les « Sacae » étaient d’origine israélite. En d’autres termes, de tous les peuples appelés « scythes », les Sacae formaient un groupe séparé (The History of Herodotus, book IV, essay I, footnote 1), qui alla s’installer plus tard en Europe occidentale, comme l’Histoire l’indique (Proceedings of the Royal Asiatic Society, page 21).
Il est en effet établi que d’entre tous les peuples connus sous le nom général de « Scythes », les Sacae se composaient d’un groupe de Cimbres ou de Cimmériens, c’est-à-dire des gens des tribus israélites en migration vers l’Europe occidentale, après leur libération.
Toutefois, nous tenons à répéter que le terme « Scythe », comme celui de « Kimri », comprend plusieurs peuples différents, car dans l’antiquité les habitants d’une région adoptaient souvent le nom de cette région sans en être nécessairement des citoyens ou des ressortissants.
Le nom de « Scythes » finit par devenir un terme plutôt géographique, décrivant un lieu bien déterminé, et, après le départ des premiers « Cimbres » ou « Sacae », beaucoup d’autres peuples, traversant ces régions-là, l’adoptèrent à leur tour.
D’entre tous les peuples connus sous le nom général de « Scythes », les Sacae étaient les descendants des enfants d’Israël ! Non seulement il nous est possible de faire un rapprochement par la comparaison des traditions des deux peuples, mais l’Histoire même reconnaît que la majorité des peuples des îles Britanniques, particulièrement les « Scots » (Ecossais) et les « Saxons », sont les descendants des Scythes (New English Dictionary, “Scots”), autrement dit des Israélites !
Parmi les différentes constatations historiques, celle faite par Diodore de Sicile est peut-être la plus remarquable et la plus intéressante. Cet historien grec nous indique clairement que certaines tribus d’entre les Scythes venaient à la fois d’Assyrie et des régions habitées par les Mèdes (Diodorus of Sicily, livre II, chapitre 3) !
Autrement dit, de tous les peuples connus sous le nom général de « Scythes », les « Sacae » étaient des rescapés des dix tribus d’Israël qui, auparavant, avaient été emmenées en captivité par les Assyriens !
Quel est donc le degré de parenté entre les Saxons et les Scythes ?
Comme nous l’avons déjà indiqué, les « Sacae », en arrivant en Europe occidentale, notamment aux îles Britanniques, prirent le nom général de « Saxons ».
« D’entre les diverses nations connues sous le nom de Scythes, les Sakai ou Sacae représentent les ancêtres des Saxons […] Ce fait peut être affirmé sans violer les chances de la probabilité. Sakai-Suna, ou “Sons of Sakai” (fils de Sakai) est la même chose que Saxons » (The History of the Anglo-Saxons, Turner, volume 2, chapitre 1, page 81).
Selon toute vraisemblance, l’exacte dérivation du nom « Sacae » – ou « Sakae » – est d’Isaac, le père d’Israël. Les noms « Sacae » ou « Isaac » ont la même racine étymologique. Du fait que les voyelles étaient muettes dans l’ancienne langue hébraïque, les deux noms ont la même prononciation.
« Saxons » – ou « Sacaisuna » – représentent donc une variation d’Isaac’s sons (terme anglais signifiant “les fils d’Isaac”). Ceci constitue bien la vérité, car les Israélites étaient les fils d’Isaac, par Jacob !
La destination finale des Cimbres (ou Cimmériens) est un des faits historiques les mieux établis, et ne donne pas matière à la moindre controverse. L’Histoire nous dit que les Cimbres se déplacèrent vers l’ouest, et s’établirent au pays de Galles (Wales), en Grande-Bretagne et en France.
« A partir du 4ème siècle av. J.-C. une nouvelle population se répandit en Gaule, elle n’arriva pas en masse, mais au cours d’une série d’invasions ; les deux principales eurent lieu au commencement et à la fin de l’époque […] Les envahisseurs s’appelaient Kymrians, ou Cimmériens, d’où les Romains prirent le terme Cimbre pour désigner les Cimmériens » (France, Witt, pages 16-17).
Quoique les Grecs et les Romains, avant Jules César, n’aient eu que de vagues notions sur l’origine des peuples qui habitaient le nord de leur pays, leurs propres historiens sont unanimes à admettre que les Cimmériens figuraient parmi ces peuples. D’ailleurs, Thierry précise ce point d’une façon plutôt remarquable, en écrivant :
« Deux témoignages historiques qui remontent au temps d’Alexandre le Grand attestent l’existence d’un peuple appelé Kimmerii ou Kimbri sur les bords de l’Océan septentrional, dans la presqu’île qui porta plus tard la dénomination de Jutland. Et d’abord les critiques reconnaissent l’identité des mots Kimmerii et Kimbri, conformes l’un et l’autre au génie différent des langues grecque et latine » (Histoire des Gaulois, Thierry, page 56).
Le célèbre historien français fait remarquer que Strabon et d’autres Grecs, comme le disait Posidonios, appelaient Kimmerii ceux qui furent plus tard connus sous le nom de « Kimbri ».
Plutarque, à son tour, ajoute que ce changement n’a rien de surprenant, alors que Diodore de Sicile l’attribue « au temps » et adopte l’opinion de Posidonios, laquelle, d’après Thierry, devint générale parmi les érudits grecs.
L’Histoire a donc incontestablement établi le fait que les Cimmériens, Cimbres ou Kymry sont les représentants d’un seul et même peuple, qui envahirent la France au cours d’invasions successives. Notons que ces invasions ont commencé déjà cent ans après la déportation des tribus d’Israël par les Assyriens.
De nos jours, une partie de ces Cimbres habitent toujours la France ; ce fait est naturel puisque les Français sont leurs descendants !
L’origine des Celtes et des Gaulois, conformément aux historiens les plus célèbres, constitue encore l’une des énigmes les plus mystérieuses de l’Histoire.
Dottin avoue franchement que l’Histoire ne sait rien de précis sur la date de « l’arrivée des Celtes en Gaule » (Les anciens peuples de l’Europe, Dottin, page 209), et constate qu’ils s’étaient mélangés aux Ligures, au point qu’on avait créé un nom ethnique spécial, le terme de « Celtoligures », pour désigner les habitants de la région s’étendant de Marseille au Rhône et aux Alpes.
D’autres historiens, tels que Thierry et Pernoud, ont des opinions plus ou moins analogues. D’une façon générale, ils déclarent tous que la seule chose que les historiens et les archéologues puissent dire avec certitude, c’est que les Celtes, à un moment donné, ont occupé le territoire entier de l’Europe centrale, depuis les montagnes de la Bohême jusqu’à la Baltique.
Quant à la date exacte de cette occupation, les opinions sont à la fois divisées et contradictoires. D’aucuns parlent de trois ou quatre mille ans avant notre ère, d’autres précisent, avec raison, que l’Histoire ignore tout ce qui s’est passé avant l’an 500 av. J.-C.
« A l’époque de la Tène [vers l’an 500 av. J.-C.] », écrit Pernoud, « les Celtes n’ont pas encore d’histoire proprement dite ; ils ne forment pas un empire, mais une sorte d’agrégat de peuples qui semblent avoir été assez mouvants » (Les Gaulois, Pernoud, pages 31-32).
D’après Rolleston, aucun géographe n’avait employé le terme Celte à une date antérieure à l’an 500 av. J.-C. » (Myths and Legends of the Celtic Race, Rolleston).
En conséquence, le monde semble ne rien connaître au sujet des activités des Gaulois avant leur arrivée en Gaule ; on nous dit, tout au plus, que les Celtes avaient auparavant habité la vallée du Danube pendant quelque temps.
Une fois encore, seule la Bible détient la clé du mystère. L’énigme cesserait d’être insoluble si on l’examinait à la lumière des renseignements historiques contenus dans la Bible.
Les anciens se servaient du nom de « Celte », ou « Celtica », sans grande discrimination, en ce qui concerne la langue et la race, pour désigner les habitants des pays situés au nord-ouest de l’Europe. Ce terme, dans l’histoire des peuples, était donc géographique plutôt qu’ethnologique (France, Witt, page 16).
C’est là l’une des raisons pour laquelle l’Histoire se trouve dans l’obscurité. Qui plus est, elle n’arrivera pas à dévoiler la vérité sur les Celtes aussi longtemps que les historiens dédaigneront les données fournies par la Bible.
Ce n’est qu’après l’occupation romaine que le terme « Celte », ou « Gaulois », fut réservé aux habitants de la Gaule. De ce fait, si le nom de ces peuples changea par suite de l’occupation romaine, ni leur race ni leurs caractères n’en furent altérés.
L’attestation de Thierry, associant les Cimbres aux Celtes, est remarquable :
« C’est le dernier de ces jalons qui rattachent les Kimmerii du Pont-Euxin aux Cimbres du Jutland, aux Belges de la Gaule, aux Bretons d’Albion, et nous amène […] à reconnaître que dans ce grand peuple résidait le noyau de la seconde des races gauloises, et que son nom, si ancien, si renommé, si étendu, n’était que le nom même de cette race » (Histoire des Gaulois, Thierry, page 70, Introduction).
D’une façon générale, les historiens s’accordent à reconnaître les traits communs aux deux peuples, bien que chacun semble exprimer sur les détails un point de vue plus ou moins divergent. Hubert constate que les « Gaulois se donnaient le nom de Kymris » (Les Celtes, Hubert, page 31), tandis que, d’après Flavius Josèphe, c’est Gomer, fils de Japhet, petit-fils de Noé, qui aurait été le père des Cimmériens, « c’est-à-dire des Cimbres et des Celtes, d’où l’on concluait qu’une bonne partie de l’humanité était elle-même issue du monde celtique » (Les Gaulois, Pernoud, pages 31-32).
Chez les historiens qui prétendent accepter à la fois la véracité et la chronologie de l’histoire biblique, la faute commune réside dans leur obstination, parfois navrante, à vouloir toujours retrouver la trace de l’origine des peuples à l’aide de la simple ressemblance ou de la similitude de leurs noms avec des noms bibliques !
Guidés par ce raisonnement qui devient insoutenable s’il n’est pas corroboré par d’autres facteurs, la plupart supposent que les Cimmériens devaient être les descendants de Gomer, car les deux noms se ressemblent d’une façon frappante. Tirer de telles conclusions hâtives sur des données si incomplètes est sans valeur.
A un certain degré, parmi les Cimmériens figuraient des descendants de Gomer, comme parmi les Scythes figuraient des descendants de la maison d’Israël (par la tribu des “Sacae”). Toutefois, il est totalement erroné d’en faire une généralité.
Quelques descendants de Gomer s’étaient joints aux Cimmériens, puisque la Bible indique qu’Israël vivait parmi les descendants de Gomer. Le prophète Osée avait reçu l’ordre divin de prendre pour lui une « femme » prostituée, afin de symboliser la relation et l’état adultère d’Israël envers l’Eternel. La prostituée que le prophète Osée avait épousée personnifiait Israël, mais s’appelait Gomer (Osée 1 :2-3).
Quoi qu’il en soit, nous tenons à répéter que les Cimmériens d’Europe, dans leur ensemble, ne sont pas les descendants de Gomer.
En résumé, les Israélites furent emmenés en captivité aux environs de l’an 721 av. J.-C., et leurs conquérants, les Assyriens, les appelaient « Bit Khumri » ou la « maison d’Omri » du nom du roi d’Israël.
En moins d’une centaine d’années, l’Empire assyrien s’écroula ; les nations captives se révoltèrent et, sitôt après, l’Histoire note l’apparition, autour de la mer Noire et de la mer Caspienne, de peuples nomades dont la plus importante tribu s’appelle « Cymrri » – ou « Kimrri » (l’orthographe varie).
Ce peuple, les Cimmériens, comme nous l’avons déjà constaté, avait les mêmes ancêtres que les « Sacae », chez les Scythes, qui apparurent plus tard au nord-ouest de l’Europe, dans les îles Britanniques, et qui portaient le nom de Saxons.
Par suite de l’invasion des Scythes non israélites, la tribu des Cimmériens se vit forcée de se retirer au nord-ouest de l’Europe, où elle fut connue sous le nom de « Kymry » ou « Khumri », nom que les Assyriens donnaient auparavant aux Israélites. A mesure que les années s’écoulèrent, ces mêmes peuples adoptèrent le nom de « Celtae » ou « Galli » ; ce dernier leur fut donné plus tard par les Romains.
Ainsi, d’une manière inattendue et fort curieuse, venait de s’accomplir la prophétie d’après laquelle Israël, dans les derniers temps, devait se trouver « au nord » et « à l’ouest » de la Palestine !
Si nos efforts, dans cet ouvrage, tendent plutôt à déterminer quelle est l’origine des Français, négliger l’affinité raciale qui existe entre eux et leurs voisins serait perdre l’objectif même que nous nous sommes tracé, puisque la plupart des habitants du nord-ouest de l’Europe appartiennent à la race celtique et font partie, de ce fait, des tribus d’Israël « en dispersion ».
En effet, les Belges, les Hollandais, les Suisses et les Scandinaves appartiennent à la même race que les Français, les Anglais, les Américains et les Canadiens, puisque, dans leur ensemble, ces peuples-là descendent des Celtes. Ils ont tous un ancêtre commun : Jacob, dont le nom fut changé en Israël !
Pour ne mentionner que les Belges et les Suisses, habitants de pays qui sont en partie de langue française, l’Histoire n’a aucune difficulté à établir leur parenté directe avec les Celtes (Histoire des Gaulois, Thierry, page 36). Cette même parenté s’étend aux habitants des îles Britanniques, comme l’affirme Thierry :
« C’était chez les anciens une opinion, ou pour mieux dire, un fait à peu près incontesté, que l’archipel britannique et la Gaule ont été peuplés primitivement par les mêmes races » (ibid., page 8).
Hipparque atteste, à son tour, que les habitants des îles Britanniques et d’Ierne (région connue aujourd’hui sous le nom “d’Irlande”) étaient des Celtes.
Comme nous venons de le voir, les Celtes formaient une ligue. Des siècles durant, avant la conquête romaine, cette ligue celtique était si puissante que même Alexandre le Grand, emporté par son ambition de conquérir le monde, n’osa pas lui jeter un défi. Au lieu d’entrer en guerre avec eux, il choisit la voie des pourparlers avec leurs ambassadeurs, afin de signer un traité de paix entre les deux puissances (Legends of the Celtic Race, page 23).
Toujours est-il que, lors de la conquête romaine, la puissance des Celtes avait sensiblement diminué à cause de la corruption interne, tant sociale que politique. Devant les attaques de l’armée de César, les Celtes ne pouvaient que s’incliner et se rendre. Ils avaient perdu leur puissance.
Cette corruption interne est du reste reconnue par les historiens. A l’apogée de leur gloire, au 5ème siècle av. J.-C., les Celtes, d’après Hellanicus de Lesbos, pratiquaient encore « la justice et la droiture ». Un siècle plus tard, leurs coutumes se confondaient déjà avec celles des Grecs. Et, du temps de Platon, « leur grand attribut n’était que boire et se battre » (Ibid, page 17). Caton lui-même dit que les Gaulois n’avaient que deux passions : se battre et parler (Les origines, Brentano, page 53) !
La ligue celte s’étendait jusqu’en Bretagne, puisque César trouve en Bretagne la même religion qu’en Gaule et « de plus une ressemblance générale dans les mœurs et l’état social » (Histoire des Gaulois, Thierry, page 81). Pour Tacite, il n’existe aucun doute à cette similitude ; il déclare même qu’elle se retrouve jusque dans les idiomes de la langue.
Nous pouvons donc conclure que l’Histoire possède suffisamment de preuves, soit pour établir l’affinité raciale entre les peuples qui habitaient la Gaule et les îles Britanniques, soit pour reconnaître la parenté directe entre ces peuples et des familles indigènes qui s’y étaient rendues auparavant – avant la migration des Celtes.
Dans son ouvrage sur l’histoire de France, Thierry résume le sujet en constatant que les îles Britanniques étaient peuplées par la famille gauloise, et que là, comme en Gaule, cette famille se trouvait partagée en deux rameaux, l’un indigène, c’est-à-dire établi de temps immémorial, l’autre transplanté de Gaule en Bretagne, depuis les temps historiques (ibid., Conclusion).
Ainsi que nous venons de le voir, la plupart de ces « indigènes » dont parle Thierry descendaient des colonies israélites arrivées auparavant, pour s’y établir d’une façon permanente. La migration de ces colonies avait eu lieu du temps de Salomon, qui s’était allié avec les Phéniciens.
La complexité de la science étymologique est un fait bien connu. Une fois entré dans la langue, un mot évolue quant au sens et à la forme ; quelquefois même, il perd complètement son sens original. Il en est souvent de même en ce qui concerne l’origine d’un nom propre.
Le nom que les anciens habitants du pays se donnaient, ou sous lequel leurs contemporains les connaissaient, constitue encore l’un des mystères de l’histoire de France. Bien qu’ayant reçu des prononciations quelque peu différentes, telles que « Celta », « Galli », « Galatia », « Walah » ou « Gaulois », le nom qui leur est commun, comme nous allons le voir, dérive d’une seule souche.
En étudiant l’origine israélite des peuples celtiques, l’une des premières questions qui viennent à l’esprit se rapporte au nom qu’ils se donnèrent à travers les siècles. On se demande même si le nom sous lequel ils étaient connus était de nature historique ou générique. Bien que les Israélites eussent perdu leur identité, leur langue, et plus tard, leur nationalité, leur nom semble avoir gardé les deux natures.
Moïse, conformément aux instructions de l’Eternel, donna aux Rubénites et aux Gadites « le territoire à partir d’Aroër sur le torrent de l’Arnon et la moitié de la montagne de Galaad avec ses villes » (Deutéronome 3 :12, 16), tandis que la tribu de Manassé recevait le reste de Galaad.
Dans le Livre des Chroniques, nous trouvons, en partie, la liste des descendants de Ruben, de Gad et de Manassé, et nous apprenons qu’une partie des Rubénites habitait jusqu’à « l’entrée du désert depuis le fleuve de l’Euphrate, car leurs troupeaux étaient nombreux dans le pays de Galaad » (1 Chroniques 5 :3-10).
Notez déjà la similitude frappante entre les mots Galaad (le pays où habitait une partie des Rubénites), et Galli ou Gaule (le pays où ils allèrent s’installer après leur captivité) ! Tout étudiant en étymologie pourra facilement retrouver la base commune à ces deux termes.
Tout en évoluant à travers les siècles, ce nom fut conservé, comme le montrent les atlas bibliques. Du temps de Jésus, les régions du nord de la Transjordanie (Galaad), s’appelaient encore « Gaulonitis », que les Arabes désignent aujourd’hui sous le nom de « Jaulan ».
Mais comment expliquer le fait que les termes « Celtica », « Galli », « Galatia » ou encore « Gaulois », n’aient été donnés aux habitants de la Gaule qu’après leur arrivée et leur établissement dans le pays ?
Plusieurs réponses sont possibles : tout d’abord, comme nous l’avons déjà constaté, les Gaulois pénétrèrent en Europe sous le nom de « Khumri », Cimbres, ou Cimmériens. L’Encyclopédie britannique affirme que les anciens, en parlant des Gaulois et des Cimbres, les associaient toujours aux premiers Cimmériens (Encyclopaedia Britannica, “Celt”).
D’autre part, les Celtes se donnaient eux-mêmes ce nom, sous différentes formes, avant que les autres nations les aient appelés ainsi. Quelques historiens reconnaissent ce fait :
« Ce nom Celte, ils [les Celtes] se l’étaient donné à eux-mêmes. On les nommait aussi Galates. Les Romains les appellent Galli », écrit Brentano (Les origines, Brentano).
Naturellement, des mots latins Gallus ou Galli dérive l’appellation française « Gaulois ».
La différence entre ces divers termes relève surtout du domaine de la linguistique. Ils ont tous une origine commune. Au cours des années, et par suite des différentes prononciations que les peuples leur donnèrent, ces termes ont affecté des formes plus ou moins variées (Les Celtes, Hubert, page 25).
Autrement dit, c’était un terme plutôt géographique. En expliquant ce point, Hubert nous indique qu’au troisième siècle, un nouveau nom – celui de « Galates » – apparaît pour la première fois dans les ouvrages de l’historien Jérôme de Cardie, qui raconte leur invasion de la Macédoine et de la Grèce, avant leur établissement en Asie Mineure. Hubert précise « que les Gaulois se donnaient le nom de Kymrois » (ibid., page 31).
Tous ces divers noms ne sont donc que des synonymes, et s’appliquent aux mêmes peuples d’une manière interchangeable.
Quelques-uns des historiens français les plus estimés ont établi un rapprochement entre ces divers termes.
« Le nom donné à la peuplade celtique des Gaulois, en passant par la forme germanique Walah, s’applique aux Valaques, aux Wallons, aux Gallois, aux Gaulois eux-mêmes, que les Allemands appelèrent d’un nom qui est devenu sur leurs lèvres un terme de mépris […] Dérivé également de Walah, les Welsches », déclare Brentano (Les origines, Brentano, pages 31-32).
A son tour, Jubainville dit que l’adjectif walahisé est devenu en allemand Welsch, qui a la même dérivation que Walah, Wealh ou Gaule :
« Gaulois est le même terme que le vieux nom allemand Walah, Wales, nom anglais du pays de Galles, dérivé de Wealh » (Les premiers habitants de l’Europe, tome II, Jubainville, page 420).
Mais pourquoi ces peuples celtiques auraient-ils adopté un nom germanique ? La réponse que certains linguistes nous donnent est fort surprenante, et s’harmonise avec les faits historiques. Par exemple, Pelloutier affirme que « Waller, Galler et Galli » signifient étranger ou voyageur : il ajoute que ces peuples-là s’étaient donné ce nom parce qu’ils avaient dû quitter leur pays par suite d’un exil volontaire !
« Il apparaît que les Celtes […] se donnèrent le nom de Waller ou Galler […] en indiquant par cette expression qu’ils avaient été chassés de leur ancienne demeure, ou qu’ils s’étaient volontairement condamnés à l’exil », écrit encore James Grant (Thoughts of the Origin and Descent of the Gael, Grant, page 156).
Cette explication remarquable décrit précisément la condition de la nation d’Israël qui, après avoir rejeté l’Eternel, perdit le droit de s’appeler par le nom que l’Eternel lui avait donné (Ezéchiel 39 :7).
Mais ce qui est plus remarquable encore, c’est la signification même du terme « Scythe », autre nom sous lequel les Israélites étaient connus autrefois. (Voir le chapitre sur les “Scythes” et les “Sacae”.) En effet, il est curieux de constater que le mot « Scythe », dans la langue celtique, a exactement la même signification que le mot celtique « Gael », c’est-à-dire « étranger » ou « voyageur » (Collectanea de Rebus Hebernicia, volume II, Beauford, page 225).
Il est donc évident que les divers noms que les Israélites s’étaient donnés, après leur libération des mains des Assyriens, signifient plus ou moins la même chose, c’est-à-dire une nation en exil, des étrangers voyageurs, des étrangers dans des pays étrangers !
Disons, en guise de conclusion, qu’en hébreu (la langue primitive des tribus israélites), le mot pour exil est « Gôlâh », prononcé « Gaulau » ! La première mention biblique de ce mot hébreu se trouve dans le Second Livre des Rois (2 Rois 15 :29), où il est écrit que les habitants du pays de Nephtali, ainsi que de Galaad et de la Galilée, furent « emmenés captifs » (“Gôlâh”) en Assyrie (Strong’s Concordance, No. 1540).
De prime abord, la question de la dissimilitude entre la langue des Celtes et celle des Israélites constituerait l’une des plus grandes objections à la parenté raciale, existant entre les deux peuples.
Les Israélites, en effet, quittèrent la Palestine alors qu’ils parlaient une langue sémitique, et apparurent en Europe en s’exprimant dans une autre langue, que les philologues classent dans le groupe dit indo-européen.
Toutefois, que signifie ce terme « indo-européen » dont on parle avec tant d’érudition ? Y a-t-il vraiment une si grande dissimilitude, ou dissemblance, entre les langues classées dans le groupe indo-européen et celles appelées sémitiques ?
L’Histoire, la linguistique et l’archéologie n’offrent que des renseignements vagues et fragiles pour permettre aux philologues de reconstituer, sans l’aide de la Bible, la répartition et le développement des langues de par le monde.
Dottin avoue, par exemple : « En fait, nous ignorons le plus souvent quelles langues parlaient les anciens peuples de l’Europe et quand certains d’entre eux nous ont laissé des inscriptions » (Les anciens peuples de l’Europe, Dottin, page 19).
Cet aveu sans détour, quoique d’ordre général, n’empêche pourtant pas les historiens de proposer des théories qu’ils considèrent comme vraies ! Ils s’efforcent même de retrouver la trace des origines d’un peuple par la science de la linguistique, tout en sachant que cela représente une impossibilité (The Origin of the Aryans, Taylor, page 3) !
La philologie comparée est une science relativement moderne. Auparavant, à défaut de la science de la linguistique, c’était le compte rendu biblique, relatif à la diversité des langues, que les historiens acceptaient comme véridique. Mais plus l’homme progresse, plus sa « science » semble ignorer ou se désintéresser de la révélation divine !
D’après les philologues, l’on ne peut que vaguement restituer les caractères généraux de la langue mère indo-européenne, au sujet de laquelle il existe, à juste titre, tant de polémiques (Les anciens peuples de l’Europe, Dottin, page 65). Les explications données pour prouver que les langues de ce groupe dérivent du sanskrit et du zend laissent fort à désirer.
Tandis que les plus anciens textes indo-européens sont les inscriptions en langue perse de Darius (522-486 av. J.-C.), le sanskrit, que certains considèrent comme la langue la plus ancienne, ne nous offre aucun texte portant une date antérieure au troisième siècle avant notre ère.
Mais alors, comment se fait-il que cette langue, dont l’origine est relativement récente, soit devenue la mère des langues indo-européennes ? Les linguistes ne peuvent pas en donner l’explication. En fait, par suite des récentes découvertes archéologiques, ils sont même forcés d’admettre que la langue la plus ancienne, connue par les hommes, est l’ancien hébreu !
Où donc est la clé du mystère ? Malgré les dissimilitudes apparentes, y a-t-il une parenté étroite entre la famille indo-européenne et la famille sémitique ? Existe-t-il une langue mère d’où dériveraient les différentes langues du monde ?
Contrairement à nous tous qui avons besoin d’apprendre une langue pour échanger nos idées entre nous-mêmes, Adam, le premier homme, reçut la connaissance d’une langue directement de l’Eternel, puisque l’Eternel parla à l’homme juste après l’avoir créé (Genèse 2 :16). Et l’Eternel fit venir vers l’homme tous les animaux des champs et tous les oiseaux du ciel « pour voir comment il [l’homme] les appellerait, et afin que tout être vivant porte le nom que lui donnerait l’homme » (Genèse 2 :19).
Après la création de la femme, le genre humain se multiplia sur la terre. Remarquez cependant que, jusqu’à la construction de la tour de Babel, selon la Bible, « toute la terre avait une seule langue et les mêmes mots ». En ce temps-là, il y avait donc une seule langue mère.
Sitôt après le Déluge, en vue de freiner la folle ambition des hommes qui cherchaient à « se faire un nom », l’Eternel Dieu descendit pour confondre « leur langage, afin qu’ils n’entendent plus la langue les uns des autres » (Genèse 11 :7). Dès lors, les hommes furent dispersés sur la face de la terre.
Dieu n’est pas un Dieu de désordre, mais de paix (1 Corinthiens 14 :33). En conséquence, la confusion des langues se passa avec ordre et méthodiquement. Il est intéressant de noter ce qu’écrit l’historien Hill à ce sujet :
« Nous concluons cependant que le changement effectué dans les langues ne fut point universel, empêchant chaque individu de communiquer avec son voisin. Ce changement miraculeux fut effectué systématiquement et avec ordre, en séparant les différentes familles qui descendaient des trois fils de Noé […] chacune se mettant à parler une langue inconnue des autres » (The Emigrant’s Introduction, Hill, page 7).
Aujourd’hui, nous n’avons pas une connaissance exacte de la langue que les gens parlaient avant le Déluge. Mais parmi les langues connues par les hommes, après le Déluge, l’hébreu est certainement la plus ancienne, et, selon toute vraisemblance, c’est l’ancien hébreu qui ressemble le plus à la langue originale. C’est du reste en hébreu ancien que Moïse écrivit le Pentateuque.
La Bible déclare que le monde entier est séduit par Satan (Apocalypse 12 :9) ; celui-ci cherche toujours à contrefaire les œuvres parfaites de l’Eternel Dieu. Aussi, afin d’embrouiller l’esprit de l’homme et de lui cacher la vérité sur les langues, Satan attira l’attention des linguistes sur une autre langue – une langue à la fois ancienne et mystique ! Notez ce qu’écrit Carnoy à ce sujet :
« Comme l’hébreu était l’origine d’une littérature particulièrement ancienne et vénérable, on essaya […] d’y trouver les racines de toutes les autres langues [… Plus tard] Leibnitz et Adelung [dans l’ouvrage “Mithridates oder allgemeine Sprachenkunde”], s’efforcèrent de faire disparaître ce prestige de l’idiome biblique, mais celui-ci ne disparaît complètement que devant la concurrence d’une langue non moins respectable par l’antiquité […] le sanskrit, la langue sacrée des Hindous » (Les Indo-Européens, Carnoy, page 10).
Voici donc l’étonnante réponse ! C’est ainsi que le sanskrit a fini par être considéré comme la langue mère des Indo-Européens. Les philologues, en rejetant la Bible, ont cherché à faire disparaître la langue biblique en lui opposant la langue sacrée des Hindous.
Certes, il existe un rapport entre le sanskrit et l’hébreu, ainsi qu’entre les langues de la famille dite indo-européenne (y compris le celte) et la famille dite sémitique. Mais c’est l’ancien hébreu qui constitue la langue mère, puisqu’il représente la langue la plus ancienne connue par les hommes.
Les philologues ne sauraient nier ce fait. Prichard le prouve irréfutablement, et démontre le rapport étroit entre les deux groupes de langues, en donnant une longue liste de mots sémitiques et indo-européens, où il compare leur similitude (Eastern Origin of Celtic Nations, Prichard, page 191).
Les rapports entre l’hébreu et les langues dites indo-européennes sont, en effet, plus étroits qu’on ne le pense. Prichard ajoute même que la langue celtique constitue une « liaison intermédiaire » entre les deux familles. Cette constatation est exacte.
Examinons à présent comment les Israélites, en arrivant en Europe, acquirent une langue dite « indo-européenne », alors qu’ils parlaient – avant leur captivité – une « langue sémitique » !
Durant leur longue captivité, les tribus d’Israël se trouvaient sous l’entière domination des Assyriens, dont ils étaient les esclaves. En conséquence, il est bien naturel que l’influence des conquérants, pendant tout ce temps, ait été considérable, non seulement dans le domaine des mœurs sociales et de la religion, mais aussi dans celui de la langue.
Il nous faut également nous rappeler qu’Israël avait été emmené en captivité « à Chalach, et sur le Chabor, fleuve de Gozan, et dans les villes des Mèdes ».
Or, quelle langue parlait-on dans ces régions qui faisaient partie du pays des Mèdes ? L’ancien perse, bien entendu. Cette langue, que les linguistes classent en tant que langue indo-européenne, nous est connue par les inscriptions des Achéménides, depuis Darius Ier jusqu’à Artaxerxès Ochus, dont elle fut la langue officielle.
Mentionnons aussi, à titre documentaire, que ces inscriptions étaient généralement trilingues : en vieux perse, en élamite et en babylonien.
Par suite de leur longue captivité chez des peuples qui parlaient une langue « classée » dans le groupe indo-européen, les Israélites finirent par oublier leur langue maternelle. Au moment de leur migration en Europe, en tant que peuples celtiques, ils parlaient déjà un dialecte, ou une langue dialectique, que le monde reconnaît être de la famille indo-européenne (Les Celtes et l’expansion celtique jusqu’à l’époque de la Tène, Hubert, Avant-propos).
Plusieurs historiens emploient indifféremment le terme celte pour désigner soit les Gaulois, soit les peuples celtiques dans leur ensemble.
« Aujourd’hui on l’applique spécialement aux races qui parlaient une langue dont les dialectes subsistent en Bretagne , dans le pays de Galles, dans les montagnes d’Ecosse et en Irlande, races plus ou moins homogènes qui […] ont peuplé non seulement la Gaule, mais encore la plus grande partie de la Suisse et les îles Britanniques » (La Gaule et les Gaulois, Zeller, pages 11-12).
Durant les années de captivité, l’ancien hébreu que les Israélites parlaient se mêla graduellement à la langue de leurs conquérants et à celle des Mèdes chez qui ils avaient été emmenés en captivité. Soumis à cette influence constante, les Israélites finirent par perdre leur langue maternelle.
Une comparaison entre l’ancien hébreu et l’ancien celtique n’est pas chose facile, car ces deux langues anciennes sont presque totalement perdues. Et pourtant, c’est sur un tel échafaudage que la plupart des philologues modernes basent leurs théories pour arriver à leurs savantes suppositions ! Les Gaulois ne nous ont laissé aucun écrit. Leur littérature religieuse et leurs rites se sont transmis oralement, par l’intermédiaire des druides.
L’Encyclopédie britannique note que les plus anciens poèmes dont on ait connaissance dans la langue des Celtes, notamment le « Book of Dun Cow », (1100 apr. J.-C.), présentent des lignes déclamatoires et rythmiques qui ressemblent beaucoup aux versets poétiques de l’Ancien Testament (Encyclopaedia Britannica, “Celtic Literature”).
En résumé, répétons que, lors de leur captivité, les Israélo-Celtes acquirent une langue dialectique, qui resta pour ainsi dire inconnue jusqu’à la conquête romaine. En ce qui concerne leur littérature, elle offre une similitude frappante avec l’hébreu, tant du point de vue du style que de celui du vocabulaire.
Le fait que ces tribus israélites, lors de leur captivité, finirent par oublier leur langue maternelle fait naître des doutes chez les sceptiques. Cela leur semble incroyable, voire impossible !
Notons cependant que le changement en question ne fut pas aussi rapide qu’on le pense ; il s’effectua pendant deux ou trois générations, autrement dit au cours d’une centaine d’années. Rappelons-nous aussi que les Israélites étaient alors, non seulement sous le joug de leurs conquérants et forcés de les servir, mais encore qu’ils avaient été emmenés en captivité à l’étranger, loin de chez eux, dans des régions où leur langue maternelle n’était point comprise.
A cet effet, nous n’avons qu’à considérer l’exemple de Juda qui ne resta en captivité que 70 ans environ. Malgré ce court laps de temps, selon la Bible, à leur retour en Palestine, « la moitié de leurs fils parlaient l’asdodien, et ne savaient pas parler l’hébreu ; ils ne connaissaient que la langue de tel ou tel peuple » (Néhémie 13 :24).
Contrairement à Juda qui, après sa libération, regagna la Palestine, les dix tribus d’Israël se dirigèrent vers le nord-ouest de Jérusalem, comme nous l’avons déjà indiqué dans les chapitres précédents.
La question pour les linguistes, aussi bien que pour les historiens, c’est de vouloir se rendre à l’évidence que les Israélites ne sont pas Juifs, et que les dix tribus d’Israël constituent actuellement les peuples celtiques, dont l’origine a toujours représenté un mystère pour l’Histoire !
Les philologues et les historiens, s’ils acceptaient la vérité biblique, n’auraient aucune difficulté à découvrir le dénominateur commun entre la langue hébraïque et celle des peuples celtiques, qui finirent par s’établir en Europe occidentale !
Le patriarche Jacob, juste avant sa mort, appela ses fils pour leur révéler ce qui devait arriver à leurs descendants dans la suite des temps.
Cette prophétie clé se trouve dans la Genèse, au chapitre 49. Elle se renouvelle plus tard, avec quelques additions, par la bouche de Moïse (Deutéronome 33). Sans cette prophétie, il ne nous serait pas possible de déterminer l’identité exacte de chaque tribu, après la dispersion.
Qui plus est, la Bible révèle que chacune des douze tribus avait hérité les principaux traits de caractère du fils d’Israël, dont elle portait le nom. Par conséquent, il nous est possible d’établir le caractère général de Ruben, dont les descendants furent plus tard connus sous le nom de Gaulois !
D’après la chronologie biblique, Ruben, le premier-né d’Israël, naquit aux environs de l’an 1700 av. J.-C. De caractère ardent, impétueux, généreux et intelligent, ce premier-né de Jacob joua un rôle prédominant dans l’histoire des Israélites – tout comme les Gaulois jouèrent un rôle de premier plan dans celle des peuples celtiques.
Ruben était tout aussi coupable que ses frères lorsque la perte de Joseph fut complotée. Mais le plan qu’il conçut, pour préserver la vie de leur frère cadet, prouve le courage et l’intelligence de Ruben. A la suite d’un compromis, il réussit à convaincre ses frères de jeter Joseph dans une citerne située dans le désert (Genèse 37 :22), au lieu de répandre du sang.
Ruben avait de l’amour pour les siens et pour autrui ; cela se manifesta aisément lorsqu’il voulut assumer, selon la promesse qu’il fit à son père (Genèse 42 :37), la lourde responsabilité de lui ramener Benjamin.
Bien entendu, comme tout autre homme, Ruben avait aussi ses faiblesses et ses défauts. Avant tout, il manquait de pudeur, nous dit la Bible. L’impétuosité de son caractère et la légèreté de sa conduite morale lui firent perdre son droit d’aînesse (1 Chroniques 5 :1), car il « souilla la couche de son père » en allant « coucher avec Bilha, concubine de son père » (Genèse 35 :22).
Malgré les conséquences considérables qui en résultèrent, la perte de ce droit d’aînesse n’entraîna toutefois pas le retrait total des bénédictions que Jacob avait données à son fils aîné :
« Ruben, toi, mon premier-né, ma force et les prémices de ma vigueur », lui avait dit son père juste avant de mourir, « supérieur en dignité et supérieur en puissance, impétueux comme les eaux, tu n’auras pas la prééminence ! Car tu es monté sur la couche de ton père, tu as souillé ma couche en y montant » (Genèse 49 :3-4).
Ainsi les descendants de Ruben, conformément à cette prophétie, perdirent leur prééminence tout au long de l’Histoire, mais ils gardèrent quand même – et ont gardé à travers les âges – leur supériorité quant à la dignité et à la puissance.
Pour ce qui est de leur occupation principale, les fils de Ruben, tout en étant d’excellents soldats, étaient de bons agriculteurs. Ils avaient une quantité considérable de troupeaux (Nombres 32 :1) et habitaient un territoire riche en pâturages, à l’est du Jourdain. D’esprit indépendant et imaginatif (ce trait de caractère était du reste fort prononcé chez les Gaulois !), c’étaient des travailleurs laborieux, prêts à lutter pour leurs droits, même quand ils avaient tort !
Soucieux du confort des leurs, les Rubénites possédaient à la fois une bonne dose de prévoyance et de vanité, comme nous le montrent l’ensemble des récits historiques de la Bible relatifs aux Rubénites. Là encore, nous ne pouvons que les comparer aux Français dont le caractère, comme le disait Jean de la Bruyère, « demande du sérieux » (Encyclopédie des citations, No. 1051).
Tout compte fait, conformément aux prédictions de Jacob, les Rubénites formaient, parmi les autres tribus d’Israël, un groupe supérieur en dignité et supérieur en puissance.
Il est bien difficile de porter un jugement d’ensemble sur le caractère collectif d’une grande et vieille nation, telle que la France.
Pas plus que les autres nations, les Français ne sauraient prétendre à la pureté de leur sang. Que ce soit par suite de guerres incessantes à travers les siècles, ou du fait des invasions et des croisements entre les autochtones et les immigrants de races différentes, la nation française se compose aujourd’hui, comme toutes les autres nations, d’une société plus ou moins cosmopolite. Néanmoins, la France garde une homogénéité remarquable.
Malgré l’infiltration de divers éléments, qui complique grandement cet amalgame, nous constatons que la France, du point de vue ethnologique, se divisait au début en deux parties distinctes : ceux du nord et ceux du sud – en d’autres termes, les Celtes et les Grecs (La Gaule et les Gaulois, Zeller, page 10).
Les Celtes, en venant de l’est et du nord-est, envahirent le pays vers l’an 600 av. J.-C., et descendirent petit à petit vers la région de Marseille, où des colonies grecques s’étaient établies.
Plus tard, la plupart de ces colonies grecques quittèrent le pays sous le nom de Gaulois (nom donné à l’ensemble des habitants de la Gaule), pour aller s’établir en Galatie, vers l’an 280 av. J.-C. C’est pour cette raison que l’apôtre Paul les traite de « païens » (c’est-à-dire de non israélites) dans l’Epître qu’il leur adresse. Nommés « Galates » ou « Gaulois », ils n’étaient en réalité que d’origine grecque – donc des « païens ».
Ces Galates de l’Asie Mineure, nous le répétons, n’étaient pas des Israélites. Bien que certains d’entre eux, par suite de croisements avec les Gaulois, eussent un peu de sang israélite dans leurs veines, les Galates, dans leur ensemble, étaient un peuple grec. Ce fait est non seulement confirmé par la Bible, mais aussi par les données historiques.
Paul n’était pas l’apôtre des Israélites, mais « l’apôtre des païens » (Actes 14 :27 ; 21 :18-19 ; Romains 11 :13 ; Galates 2 :2, 7, 8 ; Ephésiens 3 :1, 8, etc.). Dans son Epître aux Galates, il s’adresse à eux comme à des « païens » ou à des « Grecs » – des non israélites. Il leur parle de sa « conduite dans le judaïsme » et des traditions de ses ancêtres, et non pas de ceux des Galates (Galates 1 :14). En fait, l’Epître entière est écrite aux Galates pour les assurer qu’ils n’avaient pas besoin de se faire circoncire afin d’hériter des promesses (Galates 5 :2 ; 6 :12). Si ces Galates avaient été des Israélites, cette instruction-là n’aurait pas été nécessaire.
Bien entendu, les Galates, spirituellement parlant, appartenaient à « l’Israël de Dieu » (Galates 6 :16). « Si vous êtes à Christ, vous êtes donc la descendance d’Abraham, héritiers selon la promesse » (Galates 3 :29).
Après cette migration, les quelques Grecs qui restaient encore au sud de la Gaule disparurent petit à petit par suite de causes multiples – y compris le fait de leurs croisements avec les Celtes. Aussi, la France garde-t-elle aujourd’hui son homogénéité nationale.
Les vrais ancêtres des Français étaient les Gaulois, qui sont des Israélites ! C’est pour cette raison, du reste, que Paul, « l’apôtre des païens », projetant un voyage en Espagne (Romains 15 :24-28) – pays non israélite, donc « païen » – évite la France (la Gaule). La conversion des Israélites était confiée aux autres apôtres, et non pas directement à Paul.
Nous nous efforcerons maintenant d’esquisser, très brièvement, quelques-uns des traits du caractère collectif des Français, tels que les ethnologues et les historiens nous les présentent, afin d’établir une base de comparaison entre le caractère collectif des Français et celui des Rubénites que nous venons d’examiner.
Cependant, au lieu de nous référer aux nombreux ouvrages publiés sur ce sujet, nous ne nous servirons que de quelques citations extraites de la « Nouvelle Géographie Universelle », l’ouvrage monumental d’Elisée Reclus, étant donné que le célèbre géographe français résume merveilleusement bien les idées principales de divers auteurs.
Avant le rapide développement industriel qui a caractérisé le 20ème siècle, et qui a changé totalement l’aspect de la France, le gros de la population se composait d’agriculteurs et d’artisans. Les Français sont un peuple laborieux et ingénieux.
« Malgré […] les difficultés extrêmes », écrit Elisée Reclus, « le paysan possesseur de son champ a su faire du pays une des contrées les plus productrices de la terre » (Nouvelle Géographie Universelle, Reclus, tome II, “France”).
Le célèbre géographe constate que les Français peuvent exprimer leurs sentiments et leurs idées mieux que les autres peuples.
« Le Français […] a la vertu spéciale de la sociabilité […] un sentiment de bienveillance naturelle le porte vers son semblable, un esprit d’équité le guide dans ses relations avec tous ; il charme par ses prévenances […] Il aime à plaire par le costume et les manières […] Il excelle dans l’art de bien dire, et pourtant il fait valoir son aspect sans porter tort à celui des autres » (ibid.).
Ces traits de caractère sont bien spécifiques aux Gaulois et, avant eux, aux Israélites – surtout aux descendants de Ruben – comme nous l’avons vu au début de ce chapitre.
Pour ce qui est des défauts et des faiblesses des Français, là encore, ils trouvent leur écho chez les Rubénites. En fait, la description de leur caractère et de leur personnalité pourrait facilement s’appliquer à Ruben.
Voici ce qu’Elisée Reclus dit au sujet de quelques-uns des défauts et des faiblesses des Français :
« Etre sociable par excellence, il lui arrive souvent de se faire trop “tout à tous” et de perdre ainsi sa valeur propre […] Habile à parler de tout, il risque d’être superficiel dans ses jugements […] Respectueux du sentiment général […] homme de société ou de parti, il n’a pas toujours le courage de rester lui-même » (ibid.).
Comment ne pas reconnaître, dans ces quelques traits de caractère, le Ruben affable, intelligent et impétueux, qui perdit son droit d’aînesse par suite de la légèreté de ses sentiments et de son amour de la gaieté ?
Toutefois, si la culture française a toujours gardé sa supériorité, les Français ne doivent pas s’en attribuer le mérite. Même s’ils ont été « les arbitres de la littérature, et [si], dans certains domaines de l’art, leur supériorité reste incontestée » (ibid.), le mérite n’est pas dû à leurs propres talents : il ne pouvait en être autrement, puisque la prophétie divine, prononcée par la bouche du patriarche Jacob, devait s’accomplir. Ruben devait garder sa supériorité en dignité et en puissance (Genèse 49 :3).
Il la garda – et la garde encore !
Au moment où Israël fut emmené en captivité par les Assyriens, sa religion, comme nous l’avons déjà indiqué, était déjà complètement différente de celle que l’Eternel lui avait donnée, par la bouche de Moïse ; elle différait même de celle que les Juifs pratiquèrent à leur retour en Palestine.
La nouvelle et abominable religion adoptée par Israël se composait d’un curieux mélange de cultes païens ; elle était fortement influencée par les diverses croyances des nations d’alentour, surtout par celles des Phéniciens.
Dans les trois chapitres suivants, qui seront consacrés à la religion des Celtes et à leur vie sociale, nous nous efforcerons de prouver, par de nombreuses comparaisons, que les Celtes (les Gaulois, en particulier) avaient une culture identique et similaire à celle de l’ancien Israël. Les coutumes et les traditions des deux peuples se ressemblent de façon frappante.
Chez les Celtes, la religion dépendait principalement des druides. On peut même dire qu’elle était la religion des druides ! Elle se pratiquait non seulement en Grande-Bretagne, en Irlande et en Gaule, mais partout où les peuples celtiques s’étaient établis. Le sacerdoce druidique en formait la tête, jouissant, selon les écrits des anciens, d’un pouvoir et d’un prestige peu égalés.
Les druides tenaient une place éminente dans la société gauloise. Pernoud déclare : « Les druides […] sont des prêtres et ce sont leurs fonctions sacerdotales qui assurent leur prestige […] Ils offrent des sacrifices ; Pline encore raconte le sacrifice des taureaux blancs dont les cornes n’ont pas encore connu le joug, comme complément à la fameuse cueillette du gui » (Les Gaulois, Pernoud, page 154).
Rien qu’en analysant ces quelques indications, l’on aurait déjà de quoi établir une base de comparaison irréfutable entre la religion des Celtes et celle de l’ancien Israël. D’autres écrivains, tant anciens que modernes, corroborent les déclarations de Pernoud, et en donnent même de plus amples détails. A titre d’exemple, Zeller écrit :
« Ils [les druides] passent pour les plus justes des hommes et sont les arbitres des contestations publiques ou privées […] Ce qui leur appartenait spécialement, c’est le jugement des crimes [et] des meurtres » (La Gaule et les Gaulois, Zeller, pages 37-38).
Notez que de tels jugements, chez les nations païennes, étaient toujours du domaine du gouvernement civil ou de celui des chefs d’Etat, comme cela se fait encore de nos jours dans la presque totalité du monde.
Il n’y a qu’un seul peuple, l’ancien Israël, dont la religion exigeait que le sacerdoce soit l’arbitre des contestations publiques et privées.
Ce parallèle frappant entre la pratique des druides et celle du sacerdoce lévitique est très significatif, puisque l’Eternel avait donné les instructions suivantes à Son peuple :
« Si une cause relative à un meurtre, à un différend, à une blessure, te paraît trop difficile à juger et fournit matière à contestation dans tes portes […] Tu iras vers les sacrificateurs, les Lévites […] et ils te feront connaître la sentence » (Deutéronome 17 :8-11).
Au début, l’ancien Israël (y compris la tribu de Juda) se conformait à la sentence ainsi rendue, et agissait selon ce que les sacrificateurs enseignaient. Malgré le fait que les Juifs (la tribu de Juda) finirent, à leur tour, par se détourner de la vérité, cette coutume existait encore chez eux à l’époque de Jésus, puisque ce fut le Sanhédrin, corps de juges composé de prêtres, qui condamna notre Seigneur à mort.
Les druides, tout comme les Lévites, étaient sous les ordres d’un grand prêtre (La Gaule et les Gaulois, Zeller, page 39), quoique chez les druides la succession à ce poste ne fût pas nécessairement une question d’hérédité. Mais cette façon d’agir ne saurait point nous surprendre ; Jéroboam, en son temps, avait déjà réussi à abolir le sacerdoce lévitique pour le remplacer par un autre groupe, un semblant de sacerdoce qui devait obéir aux ordres et aux désirs du roi (1 Rois 12 :31) !
Ce poste de chef suprême (“l’Archédruide”, chez les druides) correspondait à celui du « souverain sacrificateur » dans le sacerdoce lévitique.
Une autre caractéristique intéressante, chez les peuples celtiques, concerne l’enseignement. Les druides en assumaient la charge. C’étaient eux qui enseignaient et qui éduquaient la jeunesse. Les historiens nous disent que l’instruction donnée par les druides était purement orale.
Cette coutume intéressante était auparavant en vigueur chez Israël, et le fut plus tard en particulier chez les Juifs, dont la « torah » (la loi) finit par constituer l’enseignement religieux. Des siècles durant, chez l’ancien Israël, ce furent les sacrificateurs et les Lévites qui formèrent les principaux éducateurs composant le corps enseignant, comme l’indique la Bible. (Voir Deutéronome 31 :9 ; 33 :10 ; Jérémie 2 :8 ; 18 :18 ; Malachie 2 :6-7 ; 2 Chroniques 17 :7, etc.).
Ajoutons que, d’après l’Encyclopédie juive, Philon, philosophe grec d’origine juive, appelait la synagogue « un lieu d’enseignement ».
Les druides, tout comme les Lévites, donnaient donc l’instruction au peuple.
Un autre fait curieux qui s’ajoute à la liste de nos comparaisons, entre les druides et les Lévites, est celui du service militaire. Ces deux groupes en étaient exempts. Qui plus est, d’après les historiens, les druides ne payaient même pas d’impôts (Myths and Legends of the Celtic Race, Rolleston, page 37).
L’exemption du service militaire, chez les Lévites, était dictée par l’Eternel, qui leur interdisait de porter les armes. Nous en avons plusieurs exemples dans la Bible, notamment dans le livre des Nombres (Nombres 1 :2-3, 47-49, etc.). Lorsque Moïse fit le dénombrement de ceux qui pouvaient porter les armes, « les Lévites […] ne firent point partie de ce dénombrement ».
Les historiens s’étonnent de ne point trouver de temples chez les druides. Contrairement aux autres nations qui bâtissaient souvent des temples pour y pratiquer leur culte, les Celtes n’en bâtissaient point. La religion des druides prohibait la construction des temples et les représentations figurées des dieux !
Ce point est d’une importance capitale ; d’entre toutes les nations du passé, seul Israël avait reçu le commandement divin de ne point faire d’image taillée, « ni de représentation quelconque des choses qui sont en haut dans les cieux » (Exode 20 :4).
Les druides pratiquaient leur culte en plein air, souvent près des chênes ou de mégalithes dressés, tels que des cromlechs, des dolmens ou des menhirs. Le fameux cercle de pierres levées, à Stonehenge (Grande-Bretagne), est peut-être l’exemple de « temple extérieur » le mieux connu du monde.
Ces mégalithes (dont le nombre atteint plus de 6800 rien qu’en France, la plupart en Bretagne), et les quelque 200 cromlechs (menhirs groupés en cercle que l’on trouve surtout en Grande-Bretagne), ont toujours constitué une énigme pour les archéologues. Ceux-ci, comme les historiens, sont incapables de dire quand, pourquoi et par qui ces pierres furent érigées. Quelques-uns les attribuent au prétendu « âge de pierre » pour la simple raison que ces monuments-là sont en pierre. Quelle brillante logique !
Malgré la diversité d’opinions quant à l’origine des dolmens, les archéologues admettent toutefois que ces pierres, dressées par-ci par-là, jouaient un rôle de premier plan dans les cérémonies religieuses des druides.
N’est-il pas significatif que les monolithes, dressés en Europe, se trouvent toujours dans des endroits où les Celtes étaient ou bien de passage, ou bien en résidence d’une façon plus ou moins permanente ?
En fait, ces monolithes parsemés le long des routes nous permettent d’établir l’itinéraire que les Celtes suivirent, lors de leurs migrations en Europe, après leur libération des mains des Assyriens.
Nous savons qu’aucun dolmen n’existe en Europe orientale, à l’est de la Saxe. Mais ils réapparaissent, en petit nombre, en Crimée et au Caucase septentrional, d’où ils ont été transplantés en Asie centrale et aux Indes, soit par des émigrants israélites qui, en groupes séparés, se dirigèrent vers ces lieux, soit par des gens qui avaient auparavant habité chez les tribus israélites, et qui connaissaient ainsi les coutumes et la culture de ces tribus.
Pour trouver la route que les Israélites suivirent, lors de leurs migrations en Europe occidentale, nous n’avons qu’à marquer sur une carte les divers endroits où ces mégalithes sont dressés, et les réunir ensuite par une ligne directe : d’abord de Palestine en Perse, puis dans la région du Danube en passant par la Crimée, le long de la côte européenne, vers le nord, en allant jusqu’en France et en Grande-Bretagne.
Si étonnant que cela puisse paraître à ceux qui ne connaissent pas la vérité sur l’identité des Celtes, ces pierres sont dressées comme des témoins vivants des paroles que le prophète Jérémie adressa à Israël, sous l’inspiration divine :
« Dresse des signes, place des poteaux, prends garde à la route, au chemin que tu as suivi… Reviens, vierge d’Israël, reviens dans ces villes qui sont à toi » (Jérémie 31 :21).
Mais quelle relation pourrait-il bien y avoir entre ces poteaux de pierre et les tribus d’Israël ? La réponse est à la fois évidente et surprenante : ces monuments constituent, en quelque sorte, une marque d’identité des Israélites. Ils font partie de leurs coutumes et de leur culture.
L’Encyclopédie juive écrit à ce sujet : « Le culte des pierres sacrées constitue l’une des plus anciennes formes de religion ; il était surtout répandu chez les Sémites » (Encyclopédie juive, “Pierre sacrée”).
Après avoir ajouté que les temples phéniciens contenaient aussi de tels poteaux appelés « Mozzebot », l’Encyclopédie juive précise : « Ces poteaux représentaient symboliquement YHVH. Même le prophète Osée avertit Israël des terribles jours à venir (Osée 3 :4 ; 10 :1-2) où ils seraient “sans statue” (Mozzebot), c’est-à-dire privés de leur culte public » (ibid.).
Lorsque les Israélites se détournèrent de la face de l’Eternel pour s’adonner à l’idolâtrie, ces pierres, qui étaient spécialement choisies et taillées afin de servir d’indications, devinrent des objets de culte païen, invitant à rendre un culte aux dieux et leur offrant un abri !
« Mais il [Israël] se rendit coupable en adorant Baal ; voilà pourquoi il a péri. Or, maintenant, les enfants d’Israël persévèrent dans leur péché ; ils se fabriquent des statues avec leur argent fondu, des idoles de leur invention ; tout cela est œuvre d’artisans » (Osée 13 :1-2, version Synodale).
L’un des exemples les plus frappants, en matière d’érection de dolmens, nous est donné dans l’histoire de la fameuse pierre qui servit de chevet à Jacob (Genèse 28 :11-22). Après son rêve, Jacob la dressa pour servir de monument, versa de l’huile sur elle, et déclara : « Cette pierre, que j’ai dressée pour monument, sera la maison de Dieu. »
Au commencement, les Israélites érigeaient ces pierres pour des raisons variées. Par exemple, Jacob, en compagnie de Laban, son beau-père, en dressa une pour sceller leur alliance d’amitié (Genèse 31 :52). Plus tard, il en plaça une autre sur le tombeau de Rachel, sa femme (Genèse 35 :20).
Sur la montagne de Sinaï, Moïse dressa douze pierres, une pour chaque tribu d’Israël, en témoignage de l’ancienne alliance entre l’Eternel et Israël (Exode 24 :4). Après la mort de Moïse, Josué, son successeur, se mit à la tête des Israélites et, ayant traversé le Jourdain, « dressa douze pierres qu’il avait prises du Jourdain » (Josué 4 :9-20).
En effet, la Bible est pleine de ces exemples que l’on pourra facilement regrouper à l’aide d’une bonne Concordance des Saintes Ecritures.
Contrairement aux Israélites qui, au commencement, ne pratiquaient pas de culte devant ces pierres, les nations d’alentour, notamment les Cananéens, se prosternaient devant elles et les adoraient en tant que leurs dieux.
Néanmoins, après avoir conquis le pays des Cananéens, les Israélites suivirent l’exemple païen des habitants du pays. En dépit des ordres formels de Moïse en vue de détruire ces autels abominables (Deutéronome 12 :3), et de ne pas se prosterner devant eux (Lévitique 26 :1), les Israélites s’adonnèrent à la pratique de ce culte et péchèrent contre Dieu.
Tout compte fait, l’érection de ces statues et le culte païen qui se pratiquait devant elles constituent l’une des raisons pour lesquelles les Israélites , conformément à la volonté de l’Eternel, furent emmenés en captivité par les Assyriens(2 Rois 17 :10).
Le chêne, pour diverses raisons, telles que peut-être sa fertilité et sa longévité, semble avoir joué un rôle important dans la religion des druides. Au dire de nombreux historiens, il formait même une partie essentielle de la religion des Gaulois.
Pourrait-il exister une similitude de coutumes entre l’ancien Israël et les « peuples celtiques », en ce qui concerne le chêne ?
Rappelons qu’Israël fut puni pour s’être détourné des commandements de l’Eternel, et pour avoir suivi la voie païenne des autres nations. En conséquence, les coutumes et les traditions que les Israélites introduisirent en Europe, en tant qu’immigrants celtes, ne faisaient point partie de leur religion originale, contenue dans le Pentateuque.
Au moment où les Israélites furent emmenés en captivité, leur religion, comme nous l’avons déjà indiqué, était devenue un mélange de croyances abominables, où quelques vestiges de leurs croyances originales transparaissaient parfois sous les dehors du paganisme.
Cherchons donc si l’ancien Israël pratiquait aussi des cultes sous le chêne, comme le faisaient les Gaulois. Si étrange que cela puisse paraître, la Bible nous en donne d’amples témoignages.
C’est ainsi que Josué prit une grande pierre et la dressa sous le chêne « qui était dans le lieu consacré à l’Eternel » (Josué 24 :26). C’est sous le térébinthe d’Ophra (Juges 6 :11, 19-20), que Gédéon reçut le message de l’ange afin de délivrer Israël ; ensuite, il offrit un sacrifice sous le même chêne.
Il semble même qu’il était de coutume, chez les Israélites, d’enterrer quelquefois les morts sous un chêne particulier (Genèse 35 :4, 8 ; 1 Chroniques 10 :12).
D’autre part, les chênes marquaient souvent l’emplacement des autels. A cet effet, l’une des plus sévères accusations divines contre cette adoration païenne fut prononcée contre Israël par la bouche du prophète Ezéchiel :
« Quand leurs morts seront au milieu de leurs idoles, autour de leurs autels, sur toute colline élevée, sur tous les sommets des montagnes, sous tout arbre vert, sous tout chêne touffu, là où ils offraient des parfums d’une agréable odeur à toutes leurs idoles » (Ezéchiel 6 :13).
Mais qui était au juste ce dieu païen qui se faisait adorer sous certains chênes ?
Dans son ouvrage connu sous le nom de « La Pharsale », Lucain, poète latin né à Cordoue, mentionne trois grands dieux qui, chez les Gaulois, composaient une triade – ou une trinité – tout en formant une unité. Le symbolisme collectif de ces trois dieux était souvent représenté comme trois colonnes d’égale hauteur, dressées sur une base commune.
Les Gaulois les appelaient : Teutatès, (le principal dieu des “communs”), Taranis, (le taureau céleste), et Esus ou Hésus, (le dieu de la guerre auquel ils offraient des sacrifices humains).
Rappelons que les Israélites, après s’être tournés vers le paganisme, rendirent aussi un culte aux taureaux et aux veaux. Par exemple, Jéroboam fit placer des veaux à Béthel, et le peuple offrit des sacrifices sur l’autel (1 Rois 12 :28-33). Ce culte abominable se poursuivait encore lorsque les Israélites furent emmenés en captivité par les Assyriens. Le taureau et le veau, chez Israël devenu païen, étaient communément associés aux éléments célestes, comme c’était le cas chez les Gaulois.
Quant à « Esus », le dieu de la vie, les étymologistes disent que ce nom est dérivé d’une racine aryenne, signifiant « être ». Remarquez la similitude de signification avec YHVH, en hébreu, qui est synonyme du terme « Je suis ».
Au commencement, malgré l’usage des symboles, la religion druidique ne faisait pas d’images taillées de ses dieux pour les adorer. Ce fait étrange et remarquable contraste nettement avec les coutumes des nations d’alentour.
« En d’autres termes [… il n’y a] aucune trace d’idolâtrie, ni d’anthropomorphisme dans la religion celtique, et de là, un art radicalement différent de celui de l’antiquité gréco-latine. Pas une seule statue des dieux n’est en Gaule antérieure à l’époque romaine, a remarqué Camille Jullian » (Les Gaulois, Pernoud, page 78).
Cette constatation surprenante, faite par l’un des plus grands historiens français, est sans aucun doute très significative. Elle est corroborée par d’autres historiens célèbres et estimés, notamment par Courcelles-Seneuil, qui écrit :
« Une sorte de rite semble l’avoir interdite [la représentation de leurs divinités], car ce n’est pas à un manque de connaissance artistique qu’il faut attribuer cette abstention » (Les dieux gaulois, Courcelles, page 61).
Une fois encore, si les historiens se donnaient la peine d’étudier la Bible, ils se rendraient compte que la religion d’aucun autre peuple – excepté celle d’Israël – ne défendait l’adoration des idoles !
Qui était donc ce « dieu principal » des Gaulois, qui se faisait adorer sous des chênes et autour des autels bâtis de pierre levée, ce dieu tricéphale à qui l’on offrait des sacrifices humains ?
Le monde n’ignore point son identité. C’était le dieu commun aux Chaldéens, aux Egyptiens, aux Phéniciens et aux Grecs (Les dieux gaulois, Courcelles, page 253). Les Israélites paganisés l’adoraient aussi sous des noms plus ou moins variés, dont le plus connu est Bel ou Baal.
Tout étudiant de la Bible connaît le rôle abominable que Baal a joué chez Israël. L’Eternel Dieu châtia les Israélites parce qu’ils s’étaient tournés vers Baal ; ils lui offraient de l’encens, lui faisaient des statues en métal fondu, lui bâtissaient des autels, et sacrifiaient leurs enfants devant lui.
« Ils pensent faire oublier mon nom à mon peuple […] comme leurs pères ont oublié mon nom pour Baal », déclare l’Eternel (Jérémie 23 :27).
Ce Baal, d’après les historiens, fut aussi le fondateur du druidisme (Celtic Researches, Davies, page 190). Autrement dit, le baalisme constitue la religion des druides. Baal était considéré comme la source de tous les dons de la nature ; il se faisait passer pour le dieu des fêtes et de la terre, auquel les gens offraient leurs prémices. Il symbolisait la croissance et la fertilité, en association avec Astaroth.
Il n’y a qu’à comparer les abominations commises par les Gaulois avec celles des Israélites, pour établir le dénominateur commun entre la religion des deux peuples. Par la bouche de tous Ses prophètes (Jérémie 7 :9 ; 19 :5, etc.), l’Eternel ne cessa de condamner ces abominations.
Il est donc incontestable que la religion des druides était identique à celle des Israélites, qui s’étaient détournés de l’Eternel. Les deux peuples pratiquaient la même religion païenne, les mêmes rites, le même culte.
Cette vérité constitue l’une des preuves les plus évidentes établissant que les peuples celtiques ne sont autres que les dix tribus d’Israël en dispersion !
Nous venons de constater que le druidisme n’était qu’une forme de baalisme que les Israélites, en tant que peuples celtiques, amenèrent avec eux en Europe, lors de leurs migrations successives.
Les deux religions, ayant la même source d’inspiration, ont à peu près les mêmes doctrines païennes, des théories fausses et erronées.
Nous allons à présent en examiner quelques-unes, pour esquisser une rapide comparaison entre les pratiques celtiques et celles de l’ancien Israël, car la vérité, quoique masquée et dénaturée, se fait parfois connaître à travers le voile du paganisme !
L’immortalité de l’âme était une doctrine prédominante tant chez les partisans du baalisme que chez les peuples celtiques. Les druides « proclamaient l’immortalité des âmes et celle du monde, ce qui ne les empêche pas de croire qu’un jour le feu et l’eau prévaudront sur tout le reste » (La Gaule et les Gaulois, Zeller, pages 37-38).
Notez que cette forme de châtiment, « par le feu et par l’eau », est particulière aux Israélites. Leurs prophètes les ont toujours avertis du châtiment divin qui les jugera par le feu. C’est ainsi que le prophète Esaïe s’écrie :
« C’est par le feu que l’Eternel exerce ses jugements, c’est par son glaive qu’il châtie toute chair » (Esaïe 66 :16).
Ailleurs, Malachie déclare : « Car voici, le jour vient, ardent comme une fournaise. Tous les hautains et tous les méchants seront comme du chaume » (Malachie 4 :1).
En ce qui concerne le châtiment par l’eau, qui ne connaît l’histoire du Déluge (Genèse 7), et ce qui arriva à un monde méchant dont les pensées se portaient chaque jour uniquement vers le mal ?
Quoique puni et emmené en captivité, Israël n’abandonna pas ses voies et ses pratiques païennes, pour lesquelles Dieu l’avait châtié. Dans le 17ème chapitre du Second Livre des Rois, nous apprenons que les enfants d’Israël abandonnèrent tous les commandements de Dieu, firent deux veaux en métal fondu, se prosternèrent devant toute l’armée des cieux et servirent Baal. L’Eternel révèle même qu’ils firent passer leurs enfants par le feu – pratique qui se répétait chez les Gaulois – et qu’ils se livrèrent à la divination et aux enchantements.
Chaque année, en mai et en octobre, les druides offraient à Baal des sacrifices humains par des rites plus ou moins similaires à ceux des Israélites.
Ces fêtes païennes, célébrées au printemps et en automne, semblent être la contrefaçon satanique des Fêtes de l’Eternel (Lévitique 23), notamment de la « fête des semaines », appelée aussi la fête des prémices (époque où les Israélites offraient des animaux “en holocauste à l’Eternel”) et de la « fête des tabernacles », fixée au début de l’automne.
C’est pourquoi il a fallu une nouvelle captivité, cette fois-ci sous le joug romain, pour que ces Israélo-Celtes mettent un terme à leur abominable religion païenne !
Rappelons que les druides n’ont laissé aucun écrit. Certains historiens pensent que la responsabilité en incombait aux Gaulois qui connaissaient pourtant l’écriture (Les Gaulois, Pernoud, page 66).
La transmission des coutumes religieuses, par voie orale, était une pratique assez courante chez les anciens. Tout se faisait à l’aide de symboles, et les rites se transmettaient de bouche à oreille, d’une génération à l’autre. Bien entendu, il ne pouvait en être autrement en ce qui concerne le baalisme, qui ne nous a laissé aucun écrit. Ses pratiques nous sont parvenues par la voie des traditions et des coutumes nationales des pays qui l’avaient adopté.
Mais comment les peuples celtiques calculaient-ils le temps ? Comment comptaient-ils les jours, les mois et l’année ? La réponse ne manquera pas de vous surprendre.
Pour ce qui est des jours, ils les comptaient du coucher du soleil au coucher du soleil ! « Les Gaulois comptent les jours par le nombre des nuits », écrit Courcelles-Seneuil (Les dieux gaulois, Courcelles, page 66). Jules César, qui n’en comprenait ni la raison ni l’origine, ridiculisait cette idée. Les Romains, d’une façon générale, l’attribuaient à la religion païenne des Celtes. Pourtant, aucune religion païenne ne comptait les jours d’un soir à l’autre.
D’où les Celtes auraient-ils pris cette habitude ? Les historiens sont incapables de l’expliquer, car ils ne veulent pas admettre qu’elle puisse avoir son origine dans la Bible ! Si cela avait été une question de religion païenne, les Gaulois auraient compté les jours d’après le soleil, de la même manière que les autres nations – et non pas d’un soir à l’autre. Non, cette coutume druidique n’était pas d’origine païenne. Les Gaulois l’avaient héritée de leurs ancêtres, avant d’être emmenés en captivité par les Assyriens. Cette coutume nationale était fondée sur les instructions originales que l’Eternel avait données, auparavant, aux enfants d’Israël qui comptaient les jours « dès le soir […] au soir suivant » (Lévitique 23 :32).
Du reste, les Juifs l’observaient encore au temps de Jésus-Christ (Matthieu 27 :57 ; Luc 23 :54). Quant aux mois, il est tout aussi curieux de constater que les Celtes, d’après l’exemple des Israélites, les comptaient selon la lune – et non d’après le soleil, comme le faisaient leurs voisins.
Précisons, cependant, qu’il existait une petite différence dans la manière de déterminer les mois. Tandis que les Israélites commençaient le mois à la nouvelle lune (1 Samuel 20 :5, 18, 24-27, etc.), les Celtes, d’après Pline, le comptaient à partir du cinquième jour qui suivait la nouvelle lune.
D’après certains historiens, l’année celtique débutait en automne, à la fin des moissons (Ancient Religions, Fredenburg, page 27), comme l’année civile chez les Juifs et chez les Israélites.
Une des coutumes des Gaulois dont parle César était leur étrange habitude de placer leurs enfants chez des familles respectables afin qu’ils y soient élevés (Larousse du XXème siècle, “Celtes”).
Cette intéressante coutume se pratiquait quelque peu chez les Israélites, surtout parmi les nobles du pays. On en trouve un exemple dans le livre des Juges où Ibstan, qui avait trente fils, « maria trente filles au-dehors, et il fit venir pour ses fils trente filles du dehors » (Juges 12 :9).
Disons aussi, à titre de curiosité, qu’il existait une grande similitude entre la vie familiale des Celtes et celle des Israélites. Le père était le chef de la famille et jouissait d’une autorité peu connue chez les autres nations. La femme lui était soumise en tout point, et s’occupait exclusivement des soins domestiques.
La société celtique, comme celle des Israélites, se divisait en tribus, dont chacune gardait ses traits nationaux et ses caractéristiques particulières (The Greatness and Decline of the Celts, Hubert, page 198).
Pour terminer, nous ne saurions ignorer la coutume particulière, répandue tant chez les Israélites que chez les Celtes, relative au droit de rachat de la propriété par le plus proche parent. D’après la Bible (Lévitique 25 :25), si un frère devient pauvre et vend une portion de sa propriété, celui qui a le droit de rachat – autrement dit son plus proche parent – viendra racheter ce qu’a vendu son frère.
En ce qui concerne les Celtes, la loi n’était pas très différente. Ils avaient le droit de racheter en tout temps la propriété vendue par l’un des membres de la famille (Some Sources of Human History, Flinders, pages 95-98).
Il nous reste encore une dernière question importante à laquelle nous devons répondre : Si les Gaulois sont les descendants des Rubénites qui forment, en essence, la nation française, que deviennent les Francs dans toute cette histoire ? Ne sont-ce pas ces derniers qui finirent par donner leur nom à toute la Gaule transalpine ?
La réponse à cette dernière question est affirmative.
Qui donc étaient ces Francs ? D’où venaient-ils ? Quel est le degré de parenté (si la parenté existe) entre eux et les Gaulois ? Nous tâcherons de répondre en quelques mots à ces diverses questions.
Quoique Tacite et César parlent de quelques tribus franques qui habitaient la région entre le Main et la mer du Nord, il importe de noter que, d’après les historiens, le nom des Francs proprement dit n’apparaît point dans les pages de l’Histoire avant l’an 241 de notre ère.
Tout en restant relativement muets sur l’origine des Francs (qu’ils ne connaissent du reste pas), les historiens désignent ces derniers comme un « ensemble de peuples germaniques » qui habitaient primitivement près du Rhin – et ils les divisent en plusieurs tribus distinctes.
Mais quel était, au juste, le nombre des Francs qui entrèrent en Gaule ? La réponse est surprenante :
« La France devint très légitimement le nom d’un pays où il n’était entré qu’une imperceptible minorité de Francs », écrit Renant, en ajoutant que malgré l’influence notable qu’ils laissèrent sur le pays conquis, au bout d’une ou deux générations, les envahisseurs normands ne se distinguaient plus du reste de la population (Qu’est-ce qu’une Nation ?, Renan).
Cette opinion est également soutenue et partagée par plusieurs autres historiens. Picard déclare qu’il n’est pas très facile de déterminer ce que les grandes invasions franques ont apporté à la Gaule après y avoir détruit un régime qui n’était plus viable.
Le caractère des Francs a été essentiellement destructif, affirme Picard. D’après lui, « les peuples germaniques n’ont par eux-mêmes rien apporté d’utile à la Gaule, sinon un peu de sang plus jeune » (La civilisation mérovingienne, Picard, page 53).
Néanmoins, le rôle que les Francs jouèrent en France, quoique fort différent de celui des Celtes, a une signification spéciale. Leur entrée dans le pays, comme nous allons le constater, représente l’accomplissement d’une phase de la prophétie divine.
L’une des principales raisons pour lesquelles l’Histoire considère les Francs comme un ensemble de peuples germaniques, c’est la ressemblance de leur caractère et de leurs mœurs avec ceux des peuples germaniques proprement dits ! Si cette comparaison est en elle-même d’un certain poids, elle ne saurait toutefois constituer une preuve irréfutable sans l’appui d’autres facteurs.
Diverses tribus franques se groupaient sous le nom général de « Francs », et deux d’entre elles étaient les plus importantes et les plus puissantes : les Francs saliens, et les Francs ripuaires.
Dire que toutes les tribus franques étaient de race germanique constitue une grossière erreur ; cela n’est corroboré par aucune preuve ethnologique ou historique. Celles d’entre elles qui étaient de race germanique possédaient, bien entendu, le caractère et les mœurs qui sont propres aux peuples germaniques. Mais le fait est que toutes les tribus franques n’étaient pas de souche germanique.
Rappelez-vous que, dans leur ensemble, il n’y avait qu’une « imperceptible minorité de Francs » qui étaient entrés en Gaule. Les autres, comprenant principalement des tribus germaniques, s’établirent en Allemagne et sur les bords du Rhin.
Les Francs ripuaires, ainsi que la plupart des autres tribus franques, étaient des peuples de race germanique. Mais il n’en est pas de même en ce qui concerne tous les Francs saliens. Dans leur ensemble, les Francs saliens n’étaient pas germaniques : c’étaient des Israélites ! Et, pour des raisons que nous allons voir, ils comprenaient notamment des descendants de la tribu de Juda.
De toutes les tribus franques, celle des Saliens était la plus importante. Leur nom, d’après l’Encyclopédie britannique, dérive du lac Asphaltite (la mer Morte connue par sa salure exceptionnellement forte) sur les rives duquel les Saliens habitaient.
Où se trouve donc ce lac Asphaltite ? En Palestine, bien entendu, la contrée même où habitaient auparavant les tribus d’Israël !
L’histoire des Saliens se rattache aux légendes des mers, continue d’expliquer l’Encyclopédie britannique, en précisant que le nom même des Mérovingiens, la première dynastie royale que les Francs donnèrent à la France, signifie « venu de la mer », et dérive du nom du roi Mérovée qui régna au 5ème siècle.
Si les données précises nous manquent pour pouvoir déterminer, de façon concluante, quelles furent les différentes tribus israélites formant ce groupe des Francs saliens qui envahirent l’Europe, nous pouvons du moins affirmer que les Francs saliens, venus des bords du lac Asphaltite (la mer Morte), devaient comprendre quelques descendants de la famille de Zérach (Genèse 38 :30), autrement dit des descendants de Juda.
Pourquoi cela ? Parce que l’Eternel a déclaré que David – qui était l’un des descendants de la tribu de Juda – « ne manquera jamais d’un successeur assis sur le trône de la maison d’Israël » (Jérémie 33 :17) ! Cette prophétie est formelle. (Pour les détails, voir l’ouvrage de John H. Ogwyn, intitulé Les Etats-Unis et la Grande-Bretagne selon la prophétie.)
En effet, directement ou indirectement, c’est la lignée des Mérovingiens que continuèrent des dynasties des familles royales qui gouvernent, aujourd’hui encore, les nations israélites. De ce fait, les Francs saliens, qui fondèrent la monarchie mérovingienne, devaient nécessairement comprendre des descendants de la famille de Juda.
L’authenticité de cette lignée peut facilement être vérifiée, puisque les annales historiques de la famille royale de la Grande-Bretagne révèlent que le trône de David continua par la dynastie des rois mérovingiens et des rois carolingiens.
Les historiens reconnaissent que les tribus franques, qui envahirent la Gaule, représentent non seulement une « imperceptible minorité », mais que leur influence a été presque négligeable sur l’esprit français.
Parlant de toutes les tribus franques et des Goths, Elisée Reclus constate que « ces Germains n’altérèrent point notablement le sang gaulois, car ils étaient peu nombreux » (Nouvelle Géographie Universelle, Reclus, tome II, “France”).
De son côté, Fustel de Coulanges spécifie que « la manière même dont ils [les Francs et les Goths] sont entrés dans le pays ne leur permettait pas d’en changer la face. Tout ce qui est vivace dans une nation et tout ce qui y est signe de vie a subsisté en Gaule après eux » (Histoire des institutions politiques de l’Ancienne France, Coulanges).
Mais comment se fait-il que ce soient les Francs – et non les Gaulois – qui, bien qu’en petit nombre, finirent par donner leur nom à la France ?
Fustel de Coulanges nous fournit la réponse d’une manière simple et précise : « Les Francs, on le sait, finirent même par donner leur nom à toute la Gaule transalpine ; mais ce fait est loin d’avoir l’importance qui lui avait été attribuée. Vers la fin de l’époque carlovingienne, le nom de Gaule l’emportait de nouveau » (ibid.).
Et qu’arriva-t-il alors ? Comment l’appellation de « France » a-t-elle repris le dessus ? Ce fut, nous dit le célèbre historien français, à cause de la prédominance que la province dite Ile de France put s’assurer, plus tard, sur les autres grands fiefs !
Le nom du pays de France n’indique point l’origine de ses habitants. Chose étrange : de même que les Rubénites avaient perdu leur nom et leur identité, en arrivant en Europe sous le nom de Gaulois, de même la Gaule perdit son nom par suite de l’invasion des tribus franques !
Ainsi, à part la monarchie royale que les Francs saliens donnèrent à la France, à la Grande-Bretagne et aux autres nations israélites – conformément à la prophétie divine – l’influence des tribus franques a presque été négligeable sur la vie et sur le caractère français.
Les Français sont des Israélites. Leurs ancêtres sont, avant tout, les Gaulois, qui étaient les descendants des Rubénites.
Exception faite des quelques passages où la Bible se réfère spécifiquement à l’une ou à l’autre des tribus israélites, les prophéties bibliques, relatives à Israël, se rapportent dans leur ensemble aux douze tribus. En conséquence, l’ultime sort de la nation française est intimement lié à celui des Anglais, des Américains, des Canadiens, des Belges, des Suisses, des Scandinaves, et des quelques autres nations descendant des tribus d’Israël.
Supérieure « en dignité et en puissance » (selon la prophétie donnée dans Genèse 49 :3), la France joua, pendant de nombreux siècles, un rôle inégalé dans l’histoire des nations. Appelée la « reine du monde », elle restait le cœur de toute activité sociale, intellectuelle et artistique. Des poètes la nommaient même « l’orgueil du monde civilisé » !
Mais les choses changèrent. Avec la perte de la Louisiane que Napoléon Bonaparte céda aux Etats-Unis en 1803, la France commença à perdre – et elle continue à perdre – sa grandeur et sa gloire du passé !
Ruben perd à nouveau son droit d’aînesse !
« Depuis le commencement du [dix-neuvième] siècle », constate Elisée Reclus, « la France a été certainement égalée par ses rivales de l’Europe dans les travaux de la pensée et dans les arts de la paix, sans parler des jeux sanglants de la guerre. On pourrait donc la blâmer si elle voulait garder pour elle seule le nom de “grande nation” qui lui fut donné jadis » (Nouvelle Géographie Universelle, Reclus, volume II, “France”).
Pourquoi ce changement soudain vers l’an 1803 ?
Au 26ème chapitre du Lévitique, nous trouvons une liste de bénédictions et de malédictions, que l’Eternel dressa pour les enfants d’Israël. Si ceux-ci obéissaient fidèlement aux commandements divins – y compris l’observance du Sabbat qui est un « signe » entre l’Eternel et Son peuple – ils seraient abondamment bénis. Dans le cas contraire, l’Eternel les frapperait (et Il les frappa) sept fois – temps prophétique totalisant une durée de 2520 ans.
A plusieurs reprises, nous avons démontré, dans cet ouvrage, que les Israélites n’obéirent pas aux commandements divins. Au contraire, ils s’en détournèrent pour se livrer à l’idolâtrie. C’est du reste pour cette raison que l’Eternel les fit emmener en captivité par les Assyriens vers l’an 721 av. J.-C. Dès ce moment-là, commence la période du bannissement national pour tout Israël ; la durée devait en être, selon la prophétie, de 2520 ans.
Cet exil national prit fin au début du 19ème siècle.
Bien que la France ait conservé, au cours de son histoire, sa supériorité « en dignité et en puissance », les autres descendants d’Israël vécurent, pendant ces longues années prophétiques, soit dans l’obscurité soit dans la servitude et la pauvreté.
Toutefois, au commencement du 19ème siècle, avec la fin de la période du bannissement national, la plupart des nations israélites, notamment la Grande-Bretagne (descendant d’Ephraïm – chef des tribus d’Israël) et les Etats-Unis d’Amérique (descendant de Manassé, frère d’Ephraïm) – commencèrent à entrer en possession de ce qui avait été promis à Abraham, pour les Israélites, en tant que nations. Non seulement elles rattrapèrent la France, mais elles la dépassèrent dans beaucoup de domaines. (Voir l’ouvrage de John H. Ogwyn, intitulé Les Etats-Unis et la Grande-Bretagne selon la prophétie.)
Fait curieux : de même que les tribus d’Israël se divisèrent, dans le passé, et s’allièrent avec leurs ennemis pour marcher contre les leurs, de même, aujourd’hui, quelques-unes des nations israélites – y compris la France et la Belgique – s’allient aveuglément aux nations mêmes qui vont les conquérir et les emmener en captivité une seconde fois !
Malgré l’amélioration de son économie au cours des dernières années – amélioration qui lui donne actuellement une fausse sécurité – la France est en plein déclin. Elle décline tant au point de vue culturel que spirituel. Sa littérature, ses arts, ses mœurs sociales, sa culture, tout s’effondre comme une avalanche sur la pente de la civilisation humaine.
Israël tout entier vit en pleine Babylone !
« Sortez du milieu d’elle [Babylone], mon peuple, afin que vous ne participiez point à ses péchés, et que vous n’ayez point de part à ses fléaux », crie l’Eternel (Apocalypse 18 :4).
Mais les nations israélites ne prêtent pas l’oreille à cet avertissement divin.
La prospérité que la France et les autres nations israélites ont héritée depuis la fin de leur période de bannissement national n’est qu’éphémère, bien éphémère, étant donné que chacune d’elles continue à rejeter les lois divines. De ce fait, conformément à la prophétie biblique, toutes ces nations, en tant qu’Israël moderne, seront emmenées à nouveau en captivité (Luc 21 :24). Remplies d’ivresse et de douleurs (Ezéchiel 23 :32), elles deviendront « un objet de risée et de moquerie » !
Quant à la perte graduelle de ses colonies et aux difficultés politiques qu’elle rencontre à l’heure actuelle pour conserver son rang de « grande puissance », la France n’est pas la seule à affronter ces problèmes internationaux ; en cela, elle partage le sort collectif de toutes les autres nations israélites.
Du fait que ces nations israélites s’obstinent à se détourner de la voie de l’Eternel, et qu’elles ne mettent pas en pratique Ses lois, Ses commandements et Ses statuts, les malédictions prédites dans la Bible, notamment dans le Lévitique et le Deutéronome, frappent déjà Israël tout entier, et le frapperont de plus en plus violemment.
L’Eternel a déclaré à Israël : « Je briserai l’orgueil de votre force » (Lévitique 26 :19).
Voyez où en est la France aujourd’hui ! La grande nation qui dictait, il y a encore deux siècles, le cours de l’Histoire, et qui dominait magistralement sur la civilisation européenne, est en pleine décadence physique, morale, et spirituelle. Elle a perdu une bonne partie des acquisitions réalisées auparavant, acquisitions surtout considérables en Amérique du Nord et dans le sud de l’Asie.
« Au traité de Paris de 1763, la France a, en effet, abandonné la Nouvelle-France et l’Inde ; tôt après, elle a cédé la Louisiane à l’Espagne, puis a perdu Saint-Domingue, en 1804, et l’île de France aux Mascareignes, en 1810. Les traités de Paris de 1814-1815 ne lui ont laissé que quelques petites Antilles […] la Guyane française, des comptoirs au Sénégal et dans l’Inde […] C’était un domaine infime » (Larousse du XXe siècle, “France”).
Si les différents gouvernements, qui se sont succédés dès lors, ont reconstitué un empire d’outre-mer, la France a perdu à notre époque ses nouvelles acquisitions l’une après l’autre, au prix de son sang ! Laos, Viêtnam, Tunisie, Maroc, Algérie… Bientôt, elle sera réduite à nouveau à l’état d’un « domaine infime » !
Voyez aussi où en sont les Etats-Unis d’Amérique, ce pays dont la prospérité débuta, pour ainsi dire, dès l’achat de la Louisiane ! Les Américains – les invincibles d’hier – perdent rapidement leur prestige, leurs richesses, leur orgueil et leur grandeur ! Adonnés à l’amour de l’argent, ils sont devenus la source même de ce qu’il y a de dégénéré en ce 21ème siècle spatial.
Et voyez où en est la Grande-Bretagne, cette « multitude de nations », ce Commonwealth britannique sur lequel le soleil ne se couchait point… Dépouillée de ses pouvoirs, de ses « portes » (les points stratégiques de la terre), de sa fierté et de la plus grande partie de ses possessions, la Grande-Bretagne est presque réduite aux petites îles qu’elle occupe encore !
Que ce soient la France, la Grande-Bretagne, les Etats-Unis d’Amérique, les pays scandinaves ou la Belgique (qui a perdu son Congo), qu’il s’agisse de la Suisse, du Canada, ou de n’importe quelle autre nation descendant d’Israël, chacune d’elles aura à répondre devant l’Eternel pour ses propres péchés et pour sa propre désobéissance. Chacune d’elles, individuellement et collectivement, sera battue et vaincue au cours d’une nouvelle Guerre mondiale qui s’esquisse déjà à l’horizon. Les descendants de Jacob tomberont sous le joug de l’ennemi – d’une union composée de « dix rois » (Apocalypse 17), dont la tête sera la « Bête ».
Cette union se forme déjà en Europe !
Si incroyable que cela puisse paraître, cette grande prophétie divine s’accomplira à la lettre. (Pour de plus amples détails, n’oubliez pas de consulter la brochure de John H. Ogwyn, intitulée Les Etats-Unis et la Grande-Bretagne selon la prophétie.)
Nous vivons aujourd’hui dans « les derniers temps », les temps de la fin, présagés par la Bible. Des événements formidables vont bientôt se succéder à une allure terrifiante. La fin de la présente civilisation est proche, beaucoup plus proche qu’on ne pense. Conformément à Ses déclarations formelles, l’Eternel ramènera Israël du pays du septentrion, et le rassemblera des extrémités de la terre (Jérémie 31 :8), au cours des derniers jours !
Nous, les Israélites, sommes « le peuple choisi » de l’Eternel. Nous sommes Son peuple, mais Il nous avait choisis pour Lui obéir, et non pour marcher contre Ses ordres et Ses commandements.
« J’en prends aujourd’hui à témoin contre vous le ciel et la terre », déclare l’Eternel, « j’ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie, afin que tu vives, toi et ta postérité, pour aimer l’Eternel, ton Dieu, pour obéir à sa voix, et pour t’attacher à lui » (Deutéronome 30 :19-20).
Ce trône restera en Grande-Bretagne jusqu’au SECOND AVENEMENT DE JESUS-CHRIST, époque à laquelle Il reviendra définitivement à Jérusalem.