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Pourquoi la plupart des chrétiens observent-ils Noël, les Pâques et Halloween, alors qu’ils n’observent PAS les Fêtes ordonnées dans la Bible ? Est-il important de fêter tel jour plutôt qu’un autre ? Cela concerne-t-il notre espérance en la vie éternelle ? Cela pourrait-il avoir un impact important sur notre compréhension de LA NATURE du Dieu que nous adorons, et du grand DESSEIN qu’Il est en train d’accomplir ici-bas ?
Nous avons, pour la plupart, « grandi » dans une Eglise protestante, ou au sein du catholicisme, et nous avons pris pour acquis les enseignements qui nous ont été dispensés au sujet de Dieu, du Christ et de la religion. Même arrivés à l’âge adulte, peu de gens, pourtant sincères et curieux d’apprendre, ont pris la peine de prouver POURQUOI ils croient ce qu’ils croient. Il est, en effet, plus aisé de « suivre la foule », que de s’interroger sur ce qui nous a été inculqué.
Faites-vous partie de ce groupe ?
Avez-vous SUPPOSE, sans preuve, que la Bible enseigne l’observance de Noël et des Pâques ? Avez-vous supposé que le Christ, notre exemple, ainsi que l’Eglise apostolique inspirée observaient Noël et les Pâques ?
Si tel est votre cas, vous supposez à TORT !
En effet, presque tous les théologiens et les historiens honnêtes reconnaissent que Noël et les Pâques furent introduits dans le « christianisme » de nombreuses années après la mort des premiers apôtres ! A l’article « Noël », l’Encyclopædia Britannica déclare que « […] dans l’Eglise chrétienne, la fête de la nativité de Jésus-Christ […] l’histoire de cette fête est tellement liée à celle de l’Epiphanie, que ce qui suit doit être lu en rapport avec l’article qui traite de ce sujet […] La grande Eglise adopta Noël beaucoup plus tard que l’Epiphanie ; et, avant le 5ème siècle, il n’y avait pas d’opinion consensuelle pour l’intercaler dans le calendrier, soit le 6 janvier, soit le 25 mars, soit le 25 décembre […] En 1644, les puritains anglais firent interdire toute festivité ou service religieux par un acte du parlement, au motif qu’il s’agissait d’une fête païenne, et ils ordonnèrent que ce jour fut jeûné. Charles II rétablit la fête, mais les Ecossais adoptèrent le point de vue des puritains » (volume 6, 11ème édition, pages 293-294. C’est nous qui traduisons tout au long de cette brochure).
La Catholic Encyclopædia écrit : « Noël ne faisait pas partie des fêtes originales de l’Eglise. Irénée et Tertullien ne la mentionnent pas sur leurs listes des fêtes ; Origène, visant peut-être le déshonorant Natalitia impérial, soutient (Lev. Hom. viii en Migne, P.G., XII, 495) que, dans les Ecritures, seuls les pécheurs, pas les saints, célébraient leur anniversaire de naissance […] En Angleterre, Noël fut interdit par acte du parlement en 1644 ; le jour devait être jeûné et ouvré ; les magasins devaient être obligatoirement ouverts, les puddings et les quiches de viande émincée étaient condamnés en tant que mets païens. Les conservateurs résistèrent ; à Canterbury, le sang coula. Mais après, les dissidents de la restauration continuèrent à appeler la période de Noël “la marée folle” » (volume 3, pages 724, 728).
Pour essayer de comprendre, il est important de se rappeler que la grande majorité des prêtres et des érudits « chrétiens » n’ont PAS scrupuleusement suivi l’exemple du Christ et des premiers apôtres ! Alors que l’Eglise chrétienne se développait de par l’empire romain, ils essayèrent de rendre leur religion plus « acceptable » à l’égard des païens qui les entouraient, afin de tenter de les convaincre et d’éviter la persécution. Dr. Rufus M. Jones fait remarquer : « Si, par hasard, le Christ Lui-même avait été pris comme modèle par des disciples venus plus tard, et comme exemple d’une nouvelle voie, et qu’une tentative ait été sérieusement menée pour examiner Sa vie et Ses enseignements, afin d’établir le standard et la norme pour l’Eglise, le christianisme aurait été quelque chose de fondamentalement différent de ce qu’il est advenu. Alors, contrairement à maintenant, “l’hérésie” aurait été la déviation de Sa voie, de Son enseignement, de Son esprit, de Son royaume […] Ce que nous pouvons qualifier de “christianisme galiléen” proprement dit eut la vie courte, bien qu’il y ait eu des tentatives notables pour lui redonner vie et le maintenir, et qu’il y ait eu ici ou là des prophètes spirituels, qui aient proclamé qu’à part cette simple religion galiléenne, tout le reste n’était que “hérésie”. Mais le courant historique principal qui prévalut avait pris une autre direction, et avait mis l’accent sur autre chose de très différent » (The Church Debt to Heretics, pages 15-16).
Un autre auteur, issu du protestantisme traditionnel, Jesse Lyman Hurlbut – écrivant au sujet de la période comprise entre 313 et 476 apr. J.-C. – admet cela : « Les coutumes et les cérémonies issues du paganisme se faufilèrent progressivement dans le culte. D’antiques fêtes païennes devinrent des fêtes de l’Eglise, en changeant de nom et de destination. Aux alentours de 405 apr. J.-C., des représentations des saints et des martyrs commencèrent à faire leur apparition dans les églises, tout d’abord comme mémoriaux, puis comme objets d’adoration et de vénération » (The Story of the Christian Church, page 79).
Ainsi, bien que les premiers dirigeants « chrétiens » étaient devenus tolérants vis-à-vis des païens qui les entouraient, Dieu avait prévenu nos ancêtres spirituels de ne pas suivre les coutumes païennes des autres nations, en déclarant : « Garde-toi de te laisser prendre au piège en les imitant, après qu’elles auront été détruites devant toi. Garde-toi de t’informer de leurs dieux et de dire : Comment ces nations servaient-elles leurs dieux ? Moi aussi, je veux faire de même. Tu n’agiras pas ainsi à l’égard de l’Eternel, ton Dieu ; car elles servaient leurs dieux en faisant toutes les abominations qui sont odieuses à l’Eternel » (Deutéronome 12 :30-31).
Jésus-Christ avertit les dirigeants religieux de Son époque : « Vous rejetez fort bien le commandement de Dieu, pour garder votre tradition » (Marc 7 :9). Notez bien ce commentaire de Jésus ! Il s’applique tout particulièrement dans le contexte des Jours que Dieu a déclaré saints. En effet, personne ne peut à la fois prétendre observer les fêtes introduites par les païens et les Jours saints bibliques que Dieu ordonna, et que l’Eglise apostolique respecta.
Vous devez faire un CHOIX.
Vous devez choisir entre l’observance de Noël – qui dépeint le Christ, comme un petit enfant sans défense, baignant dans un environnement rempli de concepts païens, comme la bûche de Noël, le sapin, saint Nicolas et le renne Rudolph au nez rouge – ET l’observance des Jours saints bibliques qui décrivent, étape par étape, le merveilleux PLAN que Dieu est en train de réaliser, sur la terre. Vous devez choisir entre suivre le Christ et les premiers apôtres, ou suivre les « pères » de l’Eglise catholique de l’âge des ténèbres qui étalèrent, les unes après les autres, des couches toujours plus épaisses de paganisme sur le christianisme.
Comme je l’ai expliqué dans notre brochure Quel est le jour du sabbat chrétien ?, si vous vous retrouviez sur une île déserte, avec tout simplement un calendrier sacré et une Bible, vous ne pourriez observer que le sabbat biblique et les Jours saints bibliques, car ils sont les SEULS Jours que la Bible ordonne d’observer, et dont elle parle exclusivement. Par exemple, le mot « Noël » ne figure même pas dans la Bible. Il n’y a pas la moindre allusion concernant l’observance du jour anniversaire de la naissance du Christ, à supposer que nous en sachions la date exacte – qu’il est impossible à déterminer ! Quant aux mots « les Pâques », ils ne figurent dans aucune traduction valable de la Bible. En anglais, les Pâques correspondent au mot « Easter », et ne figurent à tort qu’une seule fois dans la version King James, dans Actes 12 :4, mais tous les érudits sont d’accord pour admettre que le mot original « Pascha », dont il est la traduction erronée, signifie « la Pâque », et n’a aucun rapport avec « Easter ». Pratiquement tous les érudits reconnaissent que le mot « Easter » n’est qu’une déformation du nom de l’ancienne déesse « Ishtar » ou « Isis » – la déesse de la sexualité et de la fertilité au Moyen-Orient. De cette origine viennent également les « œufs de Pâques » – qui font partie du culte païen voué à la sexualité et à la fertilité.
Il est intéressant de noter que les Jours saints divins, commandés par Dieu, sont clairement mentionnés dans la Bible, alors qu’ils ne sont pas enseignés à l’école du dimanche, ou au catéchisme ! Pourtant, ces Jours sont ordonnés dans l’Ancien Testament, et le fait que le Christ et les apôtres les aient observés, dans le Nouveau Testament, montre sans nul doute qu’ils sont toujours valables pour l’Eglise chrétienne.
Luc nous dit : « Or, l’enfant croissait et se fortifiait. Il était rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui. Les parents de Jésus allaient chaque année à Jérusalem, à la fête de Pâque » (Luc 2 : 40-41). Ensuite, le récit précise que, « quand les jours furent écoulés […] l’enfant Jésus resta à Jérusalem » (verset 43). Tous les érudits reconnaissent que « les jours » dont il est fait mention ici sont les Jours des pains sans levain, qui suivent immédiatement la Pâque. Ainsi, quoique Jésus, « rempli de sagesse », fût capable de discuter des principes spirituels, au plus haut niveau, avec les docteurs de la loi, Il imitait Ses parents en observant les Jours des pains sans levain.
Nous constatons que Jésus, durant Son ministère, observait la Fête des Tabernacles à Jérusalem. Il a dit à Ses frères physiques : « Montez, vous, à cette fête » (Jean 7 :8). Il est évident que le Fils de Dieu leur ordonnait d’observer la Fête des Tabernacles ! Ensuite, Lui-même en personne, y monta secrètement afin de ne pas déclencher, avant terme, la persécution sur Lui (verset 10). Puis, « vers le milieu de la fête, Jésus monta au temple. Et il enseignait » (verset 14).
A la fin de la vie terrestre de Jésus, Luc nous dit : « Le jour des pains sans levain, où l’on devait immoler la Pâque, arriva, et Jésus envoya Pierre et Jean, en disant : Allez nous préparer la Pâque, afin que nous la mangions […] Il leur dit : J’ai désiré vivement manger cette Pâque avec vous, avant de souffrir » (Luc 22 :7-8, 15). Ainsi, nous avons la preuve que Jésus, alors qu’Il était adulte, observait encore la Pâque – en nous laissant un exemple à suivre.
Le Nouveau Testament relate que l’Eglise apostolique inspirée commença au cours d’un autre Jour saint divin, la Pentecôte, lorsque l’Esprit Saint descendit sur tous ceux qui étaient assemblés : « Le jour de la Pentecôte, ils étaient tous ensemble dans le même lieu » (Actes 2 :1). Que serait-il arrivé si les disciples avaient rejeté l’observance des Jours saints divins, et s’ils n’avaient pas obéi à l’ordre de s’assembler en ce Jour précis, au cours duquel ils reçurent le Saint-Esprit ?
Certains pourraient dire que cette Pentecôte-là était la seule que l’Eglise primitive observa, mais il n’en est rien ! En effet, dans Actes 20 :16, nous lisons : « Paul avait résolu de passer devant Ephèse sans s’y arrêter, afin de ne pas perdre de temps en Asie ; car il se hâtait pour se trouver, si cela lui était possible, à Jérusalem le jour de la Pentecôte. » L’apôtre Paul observa également une autre Pentecôte à Ephèse : « Je resterai néanmoins à Ephèse jusqu’à la Pentecôte ; car une porte grande et d’un accès efficace m’est ouverte, et les adversaires sont nombreux » (1 Corinthiens 16 :8-9).
L’apôtre Paul a également ordonné, à l’Eglise non juive de Corinthe, d’observer les Jours des pains sans levain. A ce propos, il écrivit : « Faites disparaître le vieux levain, afin que vous soyez une pâte nouvelle, puisque vous êtes sans levain, car Christ, notre Pâque, a été immolé. Célébrons donc la fête, non avec du vieux levain, non avec un levain de malice et de méchanceté, mais avec les pains sans levain de la pureté et de la vérité » (1 Corinthiens 5 :7-8). Il est évident que l’apôtre Paul disait ici de « célébrer la Fête » des pains sans levain.
Une grande prophétie des temps de la FIN mentionne que TOUTES les nations apprendront bientôt à observer la Fête des Tabernacles ! Notez ce que Dieu inspira au prophète Zacharie à écrire, à propos des années qui sont justes devant nous : « Voici, le jour de l’Eternel arrive, et tes dépouilles seront partagées au milieu de toi. Je rassemblerai toutes les nations pour qu’elles attaquent Jérusalem ; la ville sera prise, les maisons seront pillées, et les femmes violées ; la moitié de la ville ira en captivité, mais le reste du peuple ne sera pas exterminé de la ville. L’Eternel paraîtra, et il combattra ces nations, comme il combat au jour de la bataille. Ses pieds se poseront en ce jour sur la montagne des Oliviers, qui est vis-à-vis de Jérusalem, du côté de l’orient ; la montagne des Oliviers se fendra par le milieu, à l’orient et à l’occident, et il se formera une très grande vallée : une moitié de la montagne reculera vers le septentrion, et une moitié vers le midi […] Tous ceux qui resteront de toutes les nations venues contre Jérusalem monteront chaque année pour adorer le roi, l’Eternel des armées, ET POUR CELEBRER LA FETE DES TABERNACLES. S’il y a des familles de la terre qui ne montent pas à Jérusalem pour adorer le roi, l’Eternel des armées, la pluie ne tombera pas sur elles. Si la famille d’Egypte ne monte pas, si elle ne vient pas, la pluie ne tombera pas sur elle ; elle sera frappée de la plaie dont l’Eternel frappera les nations qui ne monteront pas pour célébrer la fête des tabernacles. Ce sera le châtiment de l’Egypte, le châtiment de toutes les nations qui ne monteront pas pour CELEBRER la fête des tabernacles » (Zacharie 14 :1-4, 16-19).
Puisque TOUS les êtres humains de la terre apprendront à observer ces Jours saints bibliques, pourquoi ne pas commencer à apprendre à obéir à Dieu, et commencer à les célébrer DES A PRESENT ? Pourquoi ne pas devenir un « pionnier » spirituel, et ouvrir la voie à des MILLIARDS d’autres personnes qui commenceront à comprendre lorsque le Christ reviendra ?
« Mais, direz-vous, nous avons appris que ce sont des jours saints juifs ! Les chrétiens doivent-ils célébrer des fêtes juives ? »
Comme je viens de l’expliquer, TOUTES les nations, juives et non juives, apprendront bientôt à observer les Jours saints bibliques – NON PAS parce que ces Jours sont « juifs » – mais parce que Dieu ordonne à tous ceux qui font partie de Son peuple de les observer. L’Eglise du Nouveau Testament les a observés, les premiers apôtres également, et, comme nous l’avons déjà vu, le Christ en personne les a célébrés – en nous laissant un exemple.
Les paroles de Jésus, à la femme samaritaine, sont une clé importante de la compréhension. S’adressant à cette femme non juive, le Christ a dit : « Vous adorez ce que vous ne connaissez pas ; nous, nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient des Juifs » (Jean 4 :22).
Quoique les Juifs aient, pour la plupart, rejeté les enseignements divins, ou qu’ils les aient habillés d’un grand nombre de traditions humaines, ils avaient préservé la connaissance du Dieu Créateur, et les seuls écrits bibliques disponibles pour les chrétiens du Nouveau Testament est cette partie de la Bible que nous appelons, aujourd’hui, l’Ancien Testament. Il est clair que les Juifs avaient reçu « les oracles de Dieu » (Romains 3 :1-2) dont il est certain qu’ils incluaient les Jours saints divins, et la connaissance du système de calcul du calendrier sacré, à partir duquel ces Jours sont déterminés. C’est ainsi que les Juifs « connaissaient » ce qu’ils adoraient. A travers le Christ et la compréhension correcte de l’Ancien Testament, le salut venait « des Juifs ». Car, en dépit de leur esprit charnel et de leurs traditions humaines, les Juifs avaient préservé la LOI spirituelle, les Dix Commandements, le véritable sabbat et les Jours saints annuels, que notre Créateur avait ordonnés. En outre, c’est de la race juive que Jésus-Christ – le Messie prophétisé – est issu.
Comme l’apôtre Paul l’écrivit sous l’inspiration divine : « Le Juif, ce n’est pas celui qui en a les apparences ; et la circoncision, ce n’est pas celle qui est visible dans la chair. Mais le Juif, c’est celui qui l’est intérieurement ; et la circoncision, c’est celle du cœur, selon l’Esprit et non selon la lettre. La louange de ce Juif ne vient pas des hommes, mais de Dieu » (Romains 2 :28-29). Ainsi, TOUS les véritables chrétiens sont des « Juifs » spirituels, et sont tenus d’observer les lois spirituelles, ainsi que les Jours saints que Dieu donna à Israël, et qui furent confirmés par l’exemple du Christ et de l’Eglise inspirée du Nouveau Testament.
L’apôtre Paul a aussi écrit : « Car ce n’est rien d’être circoncis ou incirconcis ; ce qui est quelque chose, c’est d’être une nouvelle création. Paix et miséricorde sur tous ceux qui suivront cette règle, et sur l’Israël de Dieu ! » (Galates 6 :15-16).
Il est évident que « l’Israël de Dieu » est constitué du véritable peuple de Dieu – de ceux qui sont circoncis spirituellement, et dont le Christ vit Sa vie d’obéissance en eux par l’intermédiaire du Saint-Esprit. Ainsi, nous devons nous débarrasser de nos préjugés, et cesser de considérer comme « juives » toutes ces choses que DIEU a données à Son peuple, à toutes les races et à toutes les nations !
Les véritables chrétiens doivent respecter, de manière sainte, les Jours que Dieu a rendus saints, et suivre l’exemple de Jésus et des premiers apôtres. Puis, comme nous allons le voir, la compréhension et l’observance des Jours saints divins ouvriront notre esprit sur le grand plan et le BUT que Dieu poursuit ici-bas. En effet, Dieu a planifié de grandes choses pour toute l’humanité. Il nous révèle cela dans l’une des lettres de l’apôtre Paul aux Ephésiens : « Il nous a fait connaître le mystère de sa volonté, selon le bienveillant DESSEIN qu’il avait formé en lui-même, pour le mettre à exécution lorsque les temps seraient accomplis, de réunir toutes choses en Christ, celles qui sont dans les cieux et celles qui sont sur la terre. En lui nous sommes aussi devenus héritiers, ayant été prédestinés suivant le plan de celui qui opère toutes choses d’après le conseil de sa volonté » (Ephésiens 1 :9-11).
La majorité de ceux qui se disent chrétiens observent ce qu’ils appellent le « repas du Seigneur », la « messe », « l’eucharistie », ou d’autres pratiques similaires, impliquant le partage du pain et du vin et symbolisant le sacrifice du Christ. Peu d’entre eux comprennent pourquoi ils font cela, et – comme je viens de le signaler – ils ont plusieurs façons d’observer ce dont nous parlons, selon la branche du christianisme à laquelle ils adhèrent.
Cette occasion est un mémorial qui n’est que la toute PREMIERE étape du plan divin. Pour la majorité des prétendus chrétiens, toutes les autres phases du plan divin sont totalement mises de côté, et sont, en conséquence, totalement incomprises. Dieu a un plan en sept étapes – tout comme un certain nombre de choses révélées basées sur le chiffre sept. Dès le commencement, Dieu créa les sept jours de la semaine (Genèse 1). Le septième jour fut choisi par Dieu pour être Son saint sabbat (Genèse 2 :1-3). Plus tard, Il donna sept Jours saints annuels, pour révéler la totalité de Son plan et Son dessein, conçus pour l’humanité (Lévitique 23). Dans le Nouveau Testament, nous trouvons la description des SEPT Eglises de l’Apocalypse (Apocalypse 1 :20 ; 2 ; 3). Nous pouvons lire qu’il y a SEPT sceaux, SEPT trompettes, SEPT derniers fléaux, etc. Car le chiffre sept marque l’achèvement ou la perfection.
En conséquence, lorsque nous comprenons, il semble ridicule de n’observer qu’UNE seule des Fêtes divines annuelles, qui décrit une partie seulement de Son plan, et d’OMETTRE toutes les autres ! Comme « aperçu » de ce que nous allons détailler, examinons brièvement les sept Fêtes divines annuelles, spirituelles, afin de mieux comprendre le plan et le DESSEIN divins que ces Fêtes représentent.
Premièrement, nous célébrons solennellement les souffrances et la mort que le Christ subit à notre place. La Bible appelle cela « la Pâque ». Elle symbolise notre acceptation du corps brisé du Christ, et de Son sang versé qu’Il offrit en tant que notre Sauveur. Mais rappelez-vous qu’il ne s’agit que de la première étape du plan divin ! Ensuite, nous devons CROITRE dans la grâce et dans la connaissance (2 Pierre 3 :18), et rejeter nos anciennes voies et nos habitudes pécheresses hors de notre vie. Ce processus qui nous oblige à « vaincre » est décrit par la Fête des pains sans levain.
Troisièmement, nous tous qui formons l’Eglise engendrée par l’Esprit – le « petit troupeau » (Luc 12 :32) – nous ne sommes que les « prémices » de la grande moisson spirituelle, qui aura lieu après le second Avènement du Christ. Ainsi, la troisième Fête annuelle, la Fête de la Pentecôte ou Fête des Prémices, montre qu’il n’y a qu’une très petite récolte spirituelle, recueillie actuellement par Dieu. En réalité, Dieu n’est PAS EN TRAIN D’ESSAYER de « sauver » le monde entier, maintenant. Si tel était le cas, des MILLIARDS d’incroyants morts depuis longtemps, de même qu’un grand nombre d’autres qui vivent actuellement en Chine, en Inde et dans beaucoup d’autres pays, ne pourraient jamais connaître le véritable Dieu, ni accepter Son Fils comme leur Seigneur et Sauveur !
Quatrièmement, la Fête des Trompettes (Lévitique 23 :24) dépeint les événements cataclysmiques de la FIN de cette ère et le retour du Christ sur la terre. Les trompettes étaient littéralement utilisées dans l’ancien Israël pour sonner l’alarme en cas de guerre. De nos jours, au point culminant d’une série de guerres et de bouleversements mondiaux, Jésus-Christ reviendra, et il y aura une résurrection des morts « à la DERNIERE TROMPETTE » (1 Corinthiens 15 :51-52).
Puis, immédiatement après le retour du Christ, Satan sera surnaturellement lié et jeté dans l’abîme, « afin qu’il ne SEDUISE PLUS les nations » (Apocalypse 20 :3). En fin de compte, lorsque Satan sera lié, les hommes pourront être « réconciliés » avec Dieu. C’est ce que décrit la cinquième Fête spirituelle – le Jour des Expiations.
Après le retour du Christ, Dieu répandra Son Esprit, et commencera à éclairer l’humanité avec la véritable compréhension du grand PLAN divin. Parlant de cette époque, Dieu dit : « La terre sera remplie de la connaissance de l’Eternel, comme le fond de la mer par les eaux qui le couvrent » (Esaïe 11 :9). Cela représente notre joyeuse observance de la sixième Fête du plan divin – la Fête des Tabernacles, ou « la Fête de la Moisson » (Exode 34 :22).
Le calendrier des Jours saints divins est basé sur les saisons des récoltes en Israël. Comme indiqué, cela nous décrit le plan des moissons divines. En premier, la petite récolte de printemps est symbolisée par la « Fête des Prémices ». Et, à la FIN de cet âge, la grande récolte d’automne est symbolisée par la « Fête de la Moisson ».
Maintenant, nous en arrivons à la septième et dernière Fête spirituelle, que Dieu donna à Son peuple. « Mais que manquait-il encore pour compléter ce plan ? » demanderez-vous. Comme cela a déjà été évoqué, à la fin du règne millénaire du Christ, il y aura encore des MILLIARDS d’individus, morts auparavant, qui, de leur vivant n’ont JAMAIS eu l’occasion de COMPRENDRE la moindre chose concernant le véritable Dieu, Jésus-Christ, ou le dessein divin. Qu’arrivera-t-il à ces milliards d’êtres humains « perdus », puisque « devant Dieu il n’y a POINT DE FAVORITISME » ? (Romains 2 :11). La septième Fête solennelle décrit l’époque au cours de laquelle Dieu – pour la PREMIERE fois – ouvrira l’esprit de ces êtres humains – afin qu’ils comprennent Sa parole, et qu’ils aient l’occasion d’avoir leurs noms inscrits dans le « livre de vie » (Apocalypse 20 :11-12).
Avec l’observance de cette septième Fête que nous appelons le « Dernier Grand Jour » (Jean 7 :37), nous avons une image complète du PLAN de notre Créateur. Ce plan commence dès le moment où nous acceptons le Christ comme notre Sauveur jusqu’à Sa seconde venue, et il se prolonge jusqu’au Dernier Grand Jour, lorsque TOUS les êtres humains auront une réelle occasion de salut. Les Fêtes divines inspirées sont une image du plan REEL de Dieu. Les fêtes religieuses païennes, que Satan a introduites avec malice dans un monde séduit, ne sont que des substituts dérisoires. En fait, elles célèbrent un faux dieu, un faux christ, et elles nous poussent à accepter un faux évangile, en contradiction directe avec le véritable message que le Christ et les apôtres ont prêché !
Ces sept Fêtes – dont deux durent sept jours, et cinq durent une seule journée – représentent un total de dix-neuf jours de Fêtes par an. Sur ces dix-neuf jours, sept sont des Jours de repos particuliers ou « des sabbats ». Ces sept sabbats annuels – que l’on nomme également les « Jours saints divins annuels » – sont le premier et le dernier Jour de la Fête des pains sans levain, la Fête de la Pentecôte, la Fête des Trompettes, le Jour des Expiations, le premier Jour de la Fête des Tabernacles et le Dernier Grand Jour.
Comme nous allons l’étudier dans cette brochure, les Jours saints divins représentent, pour nous, bien plus qu’une occasion d’interrompre nos activités normales quotidiennes, et beaucoup plus que des jours fériés nationaux. D’autres jours fériés juifs, comme Hanukka et Purim, jouent une part importante dans la vie civile de la nation juive, et certains Juifs y sont attachés de nos jours. Cependant, ces jours civils ne sont pas des Fêtes de l’Eternel, dont la liste complète se trouve dans Lévitique 23. Ce sont parfois des célébrations joyeuses, comme les festivités de Thanksgiving aux Etats-Unis et au Canada – mais, tout comme on ne peut obliger un citoyen britannique à célébrer le Thanksgiving canadien, on ne devrait pas contraindre un non Juif à observer un jour férié établi par l’Etat-nation d’Israël. De la même manière, Dieu n’ordonne PAS d’observer ces jours fériés civils, comme Il ordonne d’observer les Fêtes qui figurent dans Lévitique 23.
A présent, reprenons et comprenons en détail la signification et le but de chacune des SEPT FETES RELIGIEUSES, données par Dieu à toute l’humanité. Souvenez-vous que la compréhension et l’observance de ces Fêtes nous aident à nous souvenir du grand PLAN MAGISTRAL de notre Créateur, au moyen duquel Il désire éclairer et, en fin de compte, sauver la vaste majorité du genre humain.
Dieu décida de réaliser des créatures qui deviendraient réellement Ses fils et Ses filles – des êtres qui seraient directement issus de Lui, et qui posséderaient Sa nature divine (2 Pierre 1 :4) et Son propre CARACTERE, placés en eux, par le Saint-Esprit.
Ces créatures devaient posséder un libre arbitre moral – la capacité de « choisir » entre le bien et le mal. Elles devaient prouver, à travers une vie d’affermissement, qu’elles choisiraient toujours d’obéir à la voie divine, à se soumettre à Dieu, à Le servir et à ne JAMAIS se rebeller.
En conséquence, Dieu décida qu’Il créerait la race humaine à Son image – possédant Son aspect et Sa ressemblance, ainsi que dotée de certaines dispositions, comme la faculté de penser, d’imaginer, de créer, de choisir librement, etc. Dieu avait décidé de permettre à l’humanité de PECHER – sous l’influence de l’archange déchu, Lucifer, qui était devenu Satan le diable. Dieu avait décidé d’autoriser les êtres humains à suivre leur propre voie durant les premières six mille années de l’histoire humaine. Ils devaient écrire les leçons de leur vie, à travers les expériences et la souffrance, quoique pour la plupart, en demeurant incapable d’APPRENDRE réellement ces leçons, jusqu’au moment où Dieu choisirait « d’appeler » surnaturellement chaque individu à comprendre et à se repentir (Jean 6 :44).
Or, comme Dieu avait décrété que « le salaire du péché, c’est la mort » (Romains 6 :23), Il décida que, seule la MORT de Son propre Fils, Jésus-Christ, pourrait pardonner les péchés. « En lui Dieu nous a élus avant la fondation du monde, pour que nous soyons saints et irréprochables devant lui […] En lui nous avons la rédemption par son sang, le pardon des péchés, selon la richesse de sa grâce » (Ephésiens 1 :4, 7).
Dieu avait dit à l’ancien Israël que « la vie de la chair est dans le SANG » (Lévitique 17 :11). Ainsi, Dieu avait prévu que le sang de Son propre Fils serait versé. Le Christ était destiné à devenir l’Agneau pascal ultime – afin de réconcilier tous les véritables chrétiens avec Dieu le Père : « Car Christ, notre Pâque, a été immolé » (1 Corinthiens 5 :7). Et encore : « A plus forte raison donc, maintenant que nous sommes justifiés par son SANG, serons-nous sauvés par lui de la colère » (Romains 5 :9).
Plusieurs semaines avant de descendre sur le mont Sinaï, et avant même d’exposer les termes de l’Ancienne Alliance, Dieu avait dit au peuple d’Israël de mettre à part un agneau mâle, sans défaut (Exode 12 :3-6). Cet agneau était destiné à devenir « l’agneau pascal », et devait être sacrifié le soir du 14ème jour du mois d’Abib – le premier mois du calendrier sacré divin de l’année.
Dieu avait résolu d’exterminer TOUS les premiers-nés d’Egypte, à cause du refus de pharaon de laisser partir Son peuple. Dans le même temps, Il avait dit aux Israélites que, s’ils Lui obéissaient, s’ils sacrifiaient et mangeaient l’agneau pascal – aspergeant également de son sang les montants et le linteau de leur porte d’entrée – « le sang vous servira de signe sur les maisons où vous serez ; je verrai le sang, et je passerai par-dessus vous, et il n’y aura point de plaie qui vous détruise, quand je frapperai le pays d’Egypte. Vous conserverez le SOUVENIR de ce jour, et vous le célébrerez par une fête en l’honneur de l’Eternel ; vous le célébrerez comme une loi PERPETUELLE pour vos descendants » (versets 13-14).
Ainsi, plus de mille quatre cents ans à l’avance, Dieu guida toute une nation, quelque trois millions d’âmes, pour annoncer l’incroyable SACRIFICE de Son propre Fils, Jésus-Christ, qui par la suite allait payer l’amende à la place des hommes. Le sacrifice de l’agneau pascal représentait le sacrifice du Christ – la première étape du plan divin, destiné à permettre aux êtres humains de devenir Ses véritables enfants.
La Pâque montre que nous sommes « gratuitement justifiés par sa grâce, par le moyen de la rédemption qui est en Jésus-Christ. C’est lui que Dieu a destiné à être, par son sang pour ceux qui croiraient, victime propitiatoire, afin de montrer sa justice, parce qu’il avait laissé IMPUNIS les péchés commis auparavant » (Romains 3 :24-25).
Dieu ordonne à chaque véritable chrétien de CELEBRER la Pâque ! Elle doit être observée une fois par an, comme Dieu l’a ordonné – la nuit durant laquelle Jésus fut livré pour être crucifié. L’apôtre Paul explique cela : « Car j’ai reçu du Seigneur ce que je vous ai enseigné ; c’est que le Seigneur Jésus, DANS LA NUIT où il fut livré, prit du pain, et, après avoir rendu grâces, le rompit, et dit : Ceci est mon corps, qui est rompu pour vous ; faites ceci en mémoire de moi. De même, après avoir soupé, il prit la coupe, et dit : Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang ; faites ceci en mémoire de moi toutes les fois que vous en boirez. Car toutes les fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne » (1 Corinthiens 11 :23-26).
Lors de la célébration de la Pâque, les chrétiens se lavent les pieds les uns aux autres, comme le Christ l’a recommandé (Jean 13 :5-15). A l’époque, un serviteur lavait les pieds d’un visiteur qui se rendait chez son maître. En assumant le rôle d’un serviteur, Jésus donna l’exemple à tous Ses serviteurs de s’humilier, nous démontrant que nous devons toujours servir dans une attitude d’amour réciproque les uns pour les autres, tout comme le Christ Lui-même le fit.
Ensuite vient le partage du pain. Cela décrit le corps du Christ « brisé » pour nous (1 Corinthiens 11 :24). La parole divine montre clairement que Jésus subit une terrible flagellation, juste avant d’être crucifié. Les historiens disent que cette sorte de flagellation romaine était administrée avec les lanières de cuir d’un fouet, auxquelles étaient attachés des morceaux de métal coupants destinés à couper et à déchirer la chair. A cause de la violence d’une telle flagellation et des hémorragies qui s’en suivaient, beaucoup de condamnés succombaient avant même d’être crucifiés.
POURQUOI Jésus fut-Il contraint de subir cette effroyable flagellation ?
Environ sept cents ans avant cet événement, Dieu inspira le prophète Esaïe à décrire ce qui arriverait au Christ, ainsi que la raison de Ses souffrances : « Cependant, ce sont nos souffrances qu’il a portées, c’est de nos douleurs qu’il s’est chargé ; et nous l’avons considéré comme puni, frappé de Dieu, et humilié. Mais il était blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités ; le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris » (Esaïe 53 :4-5).
Nous sommes GUERIS par la flagellation de Jésus ! Il serait techniquement plus correct de traduire la phrase « ce sont nos souffrances qu’il a portées » par « ce sont nos MALADIES qu’il a portées ». Dans le Nouveau Testament, Matthieu indique que Jésus guérissait beaucoup de malades, et pour montrer qu’il s’agissait de l’accomplissement de la prophétie d’Esaïe, il cite cette déclaration : « Il chassa les esprits par sa parole, et il guérit tous les malades, afin que s’accomplisse ce qui avait été annoncé par Esaïe, le prophète : Il a pris nos infirmités, et il s’est chargé de nos maladies » (Matthieu 8 :16-17).
C’est pourquoi, lorsque nous mangeons le pain brisé de la Pâque, nous renouvelons notre acceptation du corps brisé du Christ, pour notre GUERISON physique. Mesurons pleinement les symboles importants du sacrifice de notre Sauveur, avec une attitude de profonde humilité, de respect et de FOI, au Dieu Suprême qui a rendu possible notre guérison physique et notre pardon spirituel !
Ensuite, lors du service pascal, nous partageons le vin rouge qui symbolise le sang versé de Jésus-Christ en paiement de l’amende de nos péchés. Il est important de comprendre que le Christ est notre CREATEUR. En conséquence, Sa vie a beaucoup plus de valeur que la vie de tous les individus composant l’humanité entière. Au sujet de Jésus-Christ, l’Evangile selon Jean révèle : « Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle […] Elle était dans le monde, et le monde a été fait par elle, et le monde ne l’a point connue. Elle est venue chez les siens, et les siens ne l’ont point reçue » (Jean 1 :1-3, 10-11). Ainsi, l’Etre qui coexistait avec le Père, de toute éternité, « abandonna » de Son plein gré (voir Philippiens 2 :7) Sa gloire divine et Sa puissance pour devenir notre Sauveur. Mais, au commencement, c’est le Christ en personne qui créa l’humanité et tout ce qui existe – à l’exception du Père, bien sûr. Ephésiens 3 nous dit que Dieu a « créé TOUTES CHOSES par Jésus-Christ » (verset 9, version Ostervald).
Il n’est pas étonnant que la Bible parle du « sang précieux » de Jésus-Christ ! Car il est question du sang de l’Etre suprême qui exécuta, pour le Père, la création des cieux, de la terre et de tout ce qui existe.
Lorsque nous partageons le vin rouge qui symbolise l’acte suprême d’humilité de notre Créateur, nous devons être envahis d’un sentiment profond d’appréciation et de VENERATION envers notre Dieu et notre Sauveur. Si nous nous sommes réellement repentis de nos péchés, et si nous acceptons le Christ en tant que notre Sauveur, nous pouvons avoir une FOI totale « que ce n’est pas par des choses périssables, par de l’argent ou de l’or, que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères, mais par le sang précieux de Christ, comme d’un agneau sans défaut et sans tache » (1 Pierre 1 :18-19).
Nous sommes justifiés, pardonnés de nos péchés passés, et « en règle » avec Dieu par le sacrifice pascal du Christ : « A plus forte raison donc, maintenant que nous sommes justifiés par son sang, serons-nous sauvés par lui de la colère » (Romains 5 :9). Quoique, étant pardonnés de nos péchés passés, comment pouvons-nous devenir des « vainqueurs », et éliminer complètement le péché de notre vie ?
La Fête des pains sans levain nous donne la réponse, en décrivant l’étape suivante du plan divin. Juste après avoir ordonné la Pâque, Dieu dit à Moïse : « Pendant sept jours, vous mangerez des pains sans levain. Dès le premier jour, il n’y aura plus de levain dans vos maisons ; car toute personne qui mangera du pain levé, du premier jour au septième jour, sera retranchée d’Israël. Le premier jour, vous aurez une sainte convocation ; et le septième jour, vous aurez une sainte convocation. On ne fera aucun travail ces jours-là ; vous pourrez seulement préparer la nourriture de chaque personne. Vous observerez la fête des pains sans levain, car c’est en ce jour même que j’aurai fait sortir vos armées du pays d’Egypte ; vous observerez ce jour comme une loi perpétuelle pour vos descendants » (Exode 12 :15-17).
Notez-le ! De même que la Fête des pains sans levain eut lieu lorsque Dieu délivra Israël d’Egypte – symbole ou « type » du péché – de même le symbolisme de cette Fête décrit les véritables chrétiens qui sortent de l’Egypte spirituelle – du PECHE ! Le levain est un symbole du péché. Lorsque Jésus mit en garde les disciples contre les enseignements hypocrites des pharisiens, Il leur dit : « Gardez-vous avec soin du levain des pharisiens et des sadducéens » (Matthieu 16 :6). Le levain fait littéralement lever la pâte et la fait « gonfler », tout comme une attitude pécheresse – ou le désir d’agir à notre guise – qui provoque en nous un gonflement, et « le désir de faire ce que nous avons envie de faire ». Le levain a tendance à se développer naturellement dans la pâte, tout comme le PECHE non maîtrisé aurait tendance à se répandre au sein de l’Eglise ! C’est pourquoi, l’apôtre Paul a dit aux Corinthiens : « C’est bien à tort que vous vous glorifiez. Ne savez-vous pas qu’un peu de levain fait lever toute la pâte ? Faites disparaître le vieux levain, afin que vous soyez une pâte nouvelle, puisque vous êtes sans levain, car Christ, notre Pâque, a été immolé » (1 Corinthiens 5 :6-7).
Beaucoup de « chrétiens » croient que nous sommes « sauvés » lorsque nos péchés sont pardonnés. Il est vrai qu’à ce moment-là, nous sommes délivrés de l’amende de la mort que nous encourions, à cause de nos péchés passés. Mais, nous pouvons faire une rechute et perdre notre salut (Hébreux 6 :4-8 ; 10 :26-31 ; 1 Corinthiens 9 :27). Le salut est un processus. Nous sommes aujourd’hui « en train d’être sauvés » (1 Corinthiens 1 :18), et nous « serons sauvés » définitivement si nous persévérons jusqu’à la fin (Matthieu 24 :13). L’apôtre Paul explique : « Car si, lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son fils, à plus forte raison, étant réconciliés, serons-nous sauvés par sa VIE » (Romains 5 :10). Si nous observions uniquement la Pâque, le plan divin serait incomplet. Nous laissons Jésus cloué à Sa croix – et l’histoire s’arrête là ! Rappelez-vous que notre Sauveur a été ressuscité ! Et c’est par Sa résurrection que nous serons sauvés.
Jésus a dit à Ses disciples : « Si tu veux entrer dans la vie [éternelle], observe les commandements » (Matthieu 19 :17). Il a également dit : « Repentez-vous » (Marc 1 :15) – c’est-à-dire détournez-vous complètement de vos péchés et marchez dans la voie de la justice. En d’autres termes, Dieu demande que nous fassions alliance avec Lui pour chasser le péché de notre vie – pour cesser d’enfreindre Sa loi spirituelle afin de l’observer. Il veut que nous Le suivions en observant cette dernière.
L’apôtre Paul écrivit : « Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie » (Ephésiens 2 :8-9). Certains diront que ces versets prouvent que nous n’avons besoin de rien d’autre que de recevoir le don gratuit de Dieu, et qu’il n’est plus nécessaire d’observer la loi divine. Cela n’est qu’un raisonnement à courte vue, lorsque nous lisons le verset suivant, dans lequel l’apôtre Paul explique que nous avons été « créés en Jésus-Christ pour de bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous les pratiquions » (verset 10). En réalité, notre façon de vivre doit changer, afin de passer de la désobéissance à l’obéissance envers Dieu. Bien sûr, Dieu sait que nous n’y parviendrons pas à la perfection tant que nous sommes encore charnels (Romains 7 :18-24 ; 1 Jean 1 :8-10), mais Il veut que nous croissions dans Son caractère, à travers un processus qui requiert des efforts et des victoires sur le péché (voir 1 Corinthiens 9 :24-27 ; Apocalypse 2 :11 ; 3 :21 ; 21 :7). Notre vie de péché doit être « crucifiée avec Christ » (Galates 2 :20). Lors du baptême, notre vieille nature est symboliquement ensevelie avec le Christ ; ensuite, elle se relève de la « tombe liquide » du baptême en tant que symbole d’une « résurrection » à une nouvelle vie en Christ. Cela étant accompli, nous devrions, dès lors, vivre selon la voie divine. La Fête des pains sans levain dépeint le processus de ce nouveau mode de vie qui est exempt du péché.
C’est ainsi que l’apôtre Paul commanda ce qui suit à l’Eglise non juive de Corinthe : « Célébrons donc la fête, non avec du vieux levain, non avec un levain de malice et de méchanceté, mais avec les pains sans levain de la pureté et de la vérité » (1 Corinthiens 5 :8).
En conséquence, la Fête des pains sans levain est également un commandement du Nouveau Testament. En outre, ce commandement fut ordonné à une Eglise non juive du début – ainsi, en l’occurrence, n’était-il aucunement question de « judaïsme ». Au verset 7, l’apôtre Paul associe la Fête des pains sans levain à la Pâque qui la précède immédiatement. Cela est logique, puisque la Pâque traite du pardon des péchés dont nous nous sommes repentis, et que la Fête des pains sans levain traite de ce qu’il faut faire ensuite – c’est-à-dire de notre détermination, avec l’aide de Dieu, de CROITRE dans la grâce et dans la connaissance « à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ » (Ephésiens 4 :13).
Comment les chrétiens devraient-ils observer cette Fête ? Chaque année, à son approche, les véritables pratiquants du christianisme du Nouveau Testament ôtent le levain (ainsi que le pain et les autres produits qui ont levé) de leurs maisons et de ce qui leur appartient. Ensuite, durant sept jours, ils ne mangent rien qui soit levé (précisons qu’il n’y a rien de mauvais dans le levain physique. Durant cette Fête, le levain n’est qu’un symbole représentant le péché). Puis, alors que les jours de la Fête passent, s’ils s’aperçoivent qu’un peu de levain est resté chez eux sans qu’ils l’aient remarqué précédemment, ils s’empressent de l’éliminer également (Exode 13 :7).
Tout en prenant soin de faire ce « nettoyage de printemps » dans leurs demeures, ils se souviennent que, de même qu’une miette de pain levé qui pourrait tomber et se dissimuler dans un recoin ou dans un creux de leur habitation, de même le péché peut se cacher dans un aspect inattendu de leur vie. En fait, il arrive souvent que l’on soit surpris des endroits les plus insolites au creux desquels on découvre du levain ! Les chrétiens devraient demander à Dieu de les nettoyer complètement et de les laver spirituellement – en leur montrant où le péché se trouve encore en eux.
Pendant sept jours – sept est le chiffre de la perfection – les véritables pratiquants du christianisme du Nouveau Testament n’entrent pas le levain dans leurs demeures. Ils se concentrent sur l’ELIMINATION totale du péché de leur vie. En observant ce que Dieu a ordonné, ils se souviennent qu’ils sont responsables devant Dieu de vaincre leur nature, ainsi que le monde et Satan le diable. La Fête des pains sans levain signifie tout cela !
Comme nous l’avons vu, chaque Jour saint ordonné par Dieu est bâti sur le précédent et illustre le grand plan magistral que Dieu a conçu pour l’humanité. La Pâque dépeint notre acceptation du corps brisé, et de l’épanchement du sang du Christ – notre pardon et notre réconciliation avec Dieu. La Fête des pains sans levain illustre la nécessité de rejeter le péché, et de croître dans la grâce et dans la connaissance.
En montrant comment les chrétiens du Nouveau Testament peuvent surpasser et aller au-delà des Israélites charnels de l’Ancien Testament, l’auteur inspiré de l’Epître aux Hébreux nous dit : « Craignons donc, tandis que la promesse d’entrer dans son repos subsiste encore, qu’aucun de vous ne paraisse être venu trop tard. Car cette bonne nouvelle nous a été annoncée aussi bien qu’à eux ; mais la parole qui leur fut annoncée ne leur servit de rien, parce qu’elle ne trouva pas de la foi chez ceux qui l’entendirent » (Hébreux 4 :1-2). En recevant le Saint-Esprit promis, les chrétiens du Nouveau Testament peuvent obtenir la véritable FOI en Dieu, et une certaine mesure du caractère divin pour les aider à vaincre le péché et à croître dans la grâce et dans la connaissance.
En parlant de cela, l’apôtre Pierre dit : « Celles-ci nous assurent de sa part les plus grandes et les plus précieuses promesses, afin que par elles vous deveniez participants de la NATURE DIVINE » (2 Pierre 1 :4). Par la puissance du Saint-Esprit, Dieu place Sa propre nature en nous – Son caractère divin – si nous marchons avec Lui et si nous croissons spirituellement. C’est ce qui nous rend capables de vaincre le péché – contrairement aux anciens Israélites, qui n’avaient jamais eu la promesse du Saint-Esprit.
Arrivant peu de temps après la Fête des pains sans levain, la Fête de la Pentecôte ou « Fête des Prémices » (Exode 34 :22) nous permet de comprendre que Dieu n’appelle qu’une petite récolte spirituelle de « prémices », aujourd’hui, mais qu’Il bénira cette petite récolte en nous FORTIFIANT avec Son Esprit, afin que nous puissions vaincre et croître spirituellement, quoique vivant dans ce « présent siècle mauvais » (Galates 1 :4).
En ordonnant aux anciens Israélites d’observer la Fête des Prémices, Dieu leur demandait d’apporter au sacrificateur une gerbe des « prémices » de la moisson de printemps (Lévitique 23 :10). Ce dernier devait agiter cette gerbe – au cours d’une cérémonie solennelle – afin qu’elle soit agréée par Dieu, et que cette moisson printanière soit bénie. Spirituellement, la cérémonie symbolisait Jésus ressuscité que le Père agréa en tant que « prémices » – premier être humain à naître de Dieu par une résurrection. La « cérémonie de la gerbe agitée » avait lieu le dimanche qui suivait immédiatement le sabbat hebdomadaire qui tombait au cours de la Fête des pains sans levain (verset 11). Si vous comparez Matthieu 28 :9 et Jean 20 :17, vous constaterez que le Christ, en personne, Se présenta auprès du Père après Sa résurrection qui eut lieu le soir précédent (1 Corinthiens 15 :20, 23 ; Romains 8 :29 ; Colossiens 1 :15, 18).
Les Israélites devaient compter cinquante jours à partir de ce dimanche : « Depuis le lendemain du sabbat, du jour où vous apporterez la gerbe pour être agitée de côté et d’autre, vous compterez sept semaines entières. Vous compterez cinquante jours jusqu’au lendemain du septième sabbat ; et vous ferez à l’Eternel une offrande nouvelle. Vous apporterez de vos demeures deux pains, pour qu’ils soient agités de côté et d’autre ; ils seront faits avec deux dixièmes de fleur de farine, et cuits avec du levain : ce sont les prémices à l’Eternel » (Lévitique 23 :15-17). La Pentecôte signifie littéralement « cinquantième ». En comptant exactement cinquante jours à partir d’un dimanche déterminé, les Israélites étaient obligés de tomber sur un autre dimanche, sept semaines plus tard – sans tenir compte de la date dans le mois. Si la Pentecôte avait dû être observée à une date précise du mois, la Bible l’aurait clairement exprimé – et il n’aurait pas été nécessaire de « compter » !
Ensuite, le Jour de la Pentecôte ou des « Prémices », il fallait offrir deux pains. Ces deux pains « sont les PREMICES à l’Eternel » (Lévitique 23 :17). Ces « prémices » de pain symbolisaient manifestement le peuple de Dieu de l’Ancien et du Nouveau Testament – puisque les prophètes de l’Ancien Testament avaient également reçu le Saint-Esprit (voir 1 Pierre 1 :10-11).
Les « prémices » nous enseignent que Dieu n’appelle qu’un petit nombre de personnes – les « prémices » à notre époque. Comme nous l’avons dit, la moisson printanière précoce en Israël était petite par rapport à la grande récolte d’automne.
La comparaison est la même du point de vue spirituel. Jésus-Christ a dit : « Entrez par la porte étroite. Car large est la porte, spacieux est le chemin qui mènent à la perdition, et il y en a beaucoup qui entrent par là. Mais étroite est la porte, resserré le chemin qui mènent à la vie, et il y en a PEU qui les trouvent » (Matthieu 7 :13-14). De son côté, l’apôtre Jean cite le grave avertissement du Christ : « Nul ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire ; et je le ressusciterai au dernier jour […] Et il ajouta : C’est pourquoi je vous ai dit que nul ne peut venir à moi, si cela ne lui a été donné par le Père » (Jean 6 :44-65).
Il est étrange que des millions de « chrétiens » traditionnels acceptent les enseignements selon lesquels Dieu essaye de « sauver » actuellement le monde. Le véritable Dieu de la Bible n’essaye pas de faire une telle chose ! A supposer que cela soit le cas, plusieurs MILLIARDS d’êtres humains, ayant vécu des siècles auparavant – comme par exemple en Inde, en Chine, en Afrique ou ailleurs – auraient dû être « appelés » au christianisme. Mais la vaste majorité d’entre eux ont vécu, et sont morts, sans avoir jamais entendu le nom du Christ !
La Fête de la Pentecôte ou des « Prémices » nous rappelle, année après année, que ces quelques « appelés » à notre époque ne sont que des « prémices », et qu’une moisson d’âmes, de loin BEAUCOUP PLUS IMPORTANTE, aura lieu plus tard – comme nous allons le voir. En lisant que le Saint-Esprit fut « répandu » au cours de la première Pentecôte du Nouveau Testament, nous devons admettre que, quoique peu nombreux, nous qui sommes « parmi les appelés » de cette époque, nous possédons la PUISSANCE du Saint-Esprit pour faire l’Œuvre divine, et pour vaincre notre propre nature, avec une aide qui n’avait jamais été accordée auparavant aux êtres humains.
L’apôtre Pierre a proclamé : « Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés ; et vous recevrez le don du Saint-Esprit. Car la promesse est pour vous, pour vos enfants, et pour tous ceux qui sont au loin, en aussi grand nombre que le Seigneur notre Dieu les appellera » (Actes 2 :38-39). Ensuite, dans Romains 5 :5, nous pouvons lire les paroles inspirées de l’apôtre Paul : « Or, l’espérance ne trompe point, parce que l’amour de Dieu est répandu dans nos cœurs par le Saint-Esprit qui nous a été donné. »
De quel amour répandu par le Saint-Esprit s’agit-il ? L’apôtre Jean déclare clairement : « Car l’amour de Dieu consiste à GARDER SES COMMANDEMENTS. Et ses commandements ne sont pas pénibles » (1 Jean 5 :3). Par le Saint-Esprit, nous recevons l’amour spirituel de Dieu – la sorte d’amour dont nous avons besoin pour accomplir la grande loi divine spirituelle, les Dix Commandements, et édifier le véritable caractère divin. Le Jour de la Pentecôte nous rappelle annuellement que nous avons été appelés, chacun individuellement, et que la force qui est en nous par l’Esprit de Dieu nous permet d’affermir, comme dit l’apôtre Pierre, « votre vocation et votre élection ; car, en faisant cela, vous ne broncherez jamais » (2 Pierre 1 :10).
Les trois premières Fêtes commandées par Dieu ont lieu au printemps. Elles dépeignent chacune des aspects spirituels du plan divin. Les quatre dernières Fêtes tombent ensemble au septième mois – le mois de la finalité ou de l’achèvement – et elles décrivent l’achèvement du plan divin sur la terre.
La Fête des Trompettes s’observe le premier jour du septième mois du calendrier sacré. Elle nous fait entrer dans les derniers événements du plan divin. Elle décrit l’intervention MASSIVE de Dieu dans les affaires humaines, dont le point crucial sera le retour du Christ, en tant que Roi des rois. Notez l’ordre que Dieu donna à l’ancien Israël : « Le septième mois, le premier jour du mois, vous aurez un jour de repos, publié au son des TROMPETTES, et une sainte convocation » (Lévitique 23 :24).
En Israël, la sonnerie de trompette était employée comme un signal de rassemblement – ou comme un signal de GUERRE (Nombres 10 :1-10). En conséquence, venant juste avant les événements finals de cet âge, la Fête des Trompettes décrit l’époque – bientôt à venir – de bouleversements mondiaux, de chaos et de guerres qui auront lieu juste avant le retour du Christ.
Il est à noter que les trompettes servaient également à annoncer le couronnement d’un nouveau roi, comme ce fut le cas pour le roi Salomon (1 Rois 1 :34, 39). Et le règne paisible de Salomon, venant après le règne belliqueux de son père David, était un type du règne à venir du Prince de la paix : Jésus-Christ (voir 1 Rois 4 :25 ; 1 Chroniques 28 :5).
L’ère mauvaise du gouvernement humain prendra fin avec le moment critique où l’extinction totale du genre humain pourrait se produire. En réalité, la Bible a beaucoup à dire au sujet d’une Guerre mondiale, atroce, qui englobera toute la terre dans un proche avenir. Pour en savoir davantage sur cette horrible époque appelée la grande « détresse » (Matthieu 24 :21), et sur ce qui va se passer, lisez notre brochure gratuite intitulée Les Etats-Unis et la Grande-Bretagne selon la prophétie.
Heureusement, avant qu’il ne soit trop tard, l’intervention divine empêchera l’anéantissement complet de l’humanité (Matthieu 24 :22). Le jour du Seigneur ne commencera pas dans la paix et dans la joie. Au contraire, le Dieu tout puissant imposera la paix à une humanité rebelle – en brisant d’abord son entêtement. Notre Créateur interviendra pour montrer SA PUISSANCE, et pour rappeler à la civilisation indocile qu’IL est, Lui, le DIRIGEANT suprême des cieux et de la terre.
Notez la prophétie de Joël : « Sonnez de la TROMPETTE en Sion ! Faites-la retentir sur ma montagne sainte ! Que tous les habitants du pays tremblent ! Car le jour de l’Eternel vient, car il est proche » (Joël 2 :1). Ici, la sonnerie de trompette est une « alarme » annonçant que « le jour du Seigneur est proche » !
En décrivant l’époque au cours de laquelle les Israélites seront ramenés de captivité au second Avènement du Christ, pour regagner le pays d’Israël, le prophète Esaïe a proclamé : « En ce jour, on sonnera de la grande TROMPETTE, et alors reviendront ceux qui étaient exilés au pays d’Assyrie ou fugitifs au pays d’Egypte ; et ils adoreront l’Eternel, sur la montagne sainte, à Jérusalem » (Esaïe 27 :13).
Bien sûr, il y aura également les différents fléaux annoncés par des trompettes, comme cela est décrit dans Apocalypse 8 et 9. Après la grande détresse, ces fléaux fantastiques SECOUERONT littéralement cette terre, comme jamais auparavant. A un moment donné, lorsque la bête et le faux prophète (voir Apocalypse 13 :15-18) auront achevé l’anéantissement de millions de vies humaines, au moyen d’armes ultramodernes, Dieu interviendra pour montrer SA PUISSANCE, et rappeler à la civilisation rebelle qu’Il est le DIRIGEANT ultime des cieux et de la terre. « Et les sept anges qui avaient les sept trompettes se préparèrent à en sonner. Le premier sonna de la trompette. Et de la grêle et du feu mêlés de sang furent jetés sur la terre ; le tiers de la terre fut brûlé, le tiers des arbres fut brûlé, et toute herbe verte fut brûlée » (Apocalypse 8 :6-7).
En fin de compte, Jésus-Christ interviendra miraculeusement pour SAUVER l’humanité rebelle, et pour apporter une PAIX véritable au monde. « Le septième ange sonna de la trompette. Et il y eut dans le ciel de fortes voix qui disaient : Le royaume du monde est remis à notre Seigneur et à son Christ ; et il régnera aux siècles des siècles ! » (Apocalypse 11 :15).
Ainsi, le Christ reviendra à la septième trompette ! « Aussitôt après ces jours de détresse, le soleil s’obscurcira, la lune ne donnera plus sa lumière, les étoiles tomberont du ciel, et les puissances des cieux seront ébranlées. Alors le signe du Fils de l’homme paraîtra dans le ciel, toutes les tribus de la terre se lamenteront, et elles verront le Fils de l’homme venant sur les nuées du ciel avec puissance et une grande gloire. Il enverra ses anges avec la trompette retentissante, et ils rassembleront ses élus des quatre vents, d’une extrémité des cieux à l’autre » (Matthieu 24 :29-31).
Quelle est la signification de ce dernier verset mentionnant que le Christ enverra Ses anges pour rassembler Ses élus ? En se référant au retour du Christ à la dernière trompette, l’apôtre Paul a écrit : « Mais maintenant, Christ est ressuscité des morts, il est les prémices de ceux qui sont morts » (1 Corinthiens 15 :20). Mais remarquez ce que Paul écrit plus loin : « Car, puisque la mort est venue par un homme [Adam], c’est aussi par un homme [Christ] qu’est venue la résurrection des morts. Et comme tous meurent en Adam, de même aussi tous revivront en Christ, mais chacun en son rang. Christ comme prémices [c’est-à-dire le premier des prémices], puis ceux qui appartiennent à Christ [c’est-à-dire le reste des prémices], lors de son avènement » (versets 21-23). Et quand cela arrivera-t-il ? « Voici, je vous dis un mystère : nous ne mourrons pas tous, mais tous nous serons changés, en un instant, en un clin d’œil, à la DERNIERE TROMPETTE. La trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous, nous serons changés » (versets 51-52).
Qu’y a-t-il de plus encourageant que cette révélation fantastique ?
Etes-vous capable d’imaginer une LUMIERE si éclatante qu’aucun être humain ne pourrait supporter ? C’est pourtant sous cet aspect que le visage du Christ ressuscité paraîtra, lorsqu’Il viendra dans la GLOIRE. Pouvez-vous imaginer la sonnerie de la TROMPETTE RETENTISSANTE, qui secouera littéralement la terre au moment où le Christ reviendra en tant que Roi des rois ? Pouvez-vous imaginer la résurrection des saints montant au ciel pour y rencontrer le Christ, puis redescendant en Sa compagnie sur le mont des Oliviers, afin de GOUVERNER cette planète rebelle sous Son autorité ? (voir Zacharie 14 :1-4, 9 ; Apocalypse 2 :26-27).
Toutes ces choses auront lieu à la septième trompette ! Et, quoique la Fête des Trompettes décrive des bouleversements terribles – des GUERRES et des FLEAUX qui s’abattront à la fin du règne de la civilisation humaine – elle décrit également la glorieuse INTERVENTION du Dieu Créateur, qui restaurera finalement l’ordre et procurera une PAIX durable, et la JOIE à un monde éprouvé, qui sera enfin disposé à « écouter » Dieu et à suivre Ses voies justes.
Après l’énorme « secousse » infligée aux nations, et le retour du Christ dans la gloire, l’étape suivante du plan magistral de Dieu sera de permettre aux peuples de la terre d’être « en accord » avec Dieu. Ensuite, ils seront capables d’apprendre de leur plein gré les voies divines et d’être bénis.
Aujourd’hui, les nations sont encore rebelles envers Dieu et Ses voies, car elles ont été SEDUITES. Dans Sa sagesse et Sa miséricorde infinie, Dieu a créé tous les êtres humains moralement libres. Il savait que l’être humain chercherait désespérément à faire les choses à sa façon, avant d’en arriver à apprendre que la voie DIVINE est la seule qui soit bonne. En conséquence, Dieu a permis à l’homme d’être séduit – au point d’être complètement « coupé » de Dieu – pendant les six mille années d’histoire humaine.
Dans Sa parole révélée, Dieu dit clairement que Satan le diable est le « dieu » du monde actuel : « Si notre Evangile est encore voilé, il est voilé pour ceux qui périssent, pour les incrédules dont le dieu de ce siècle a aveuglé l’intelligence, afin qu’ils ne voient pas briller la splendeur de l’Evangile de la gloire de Christ, qui est l’image de Dieu » (2 Corinthiens 4 :3-4). L’apôtre Paul a aussi écrit : « Vous étiez morts par vos offenses et par vos péchés, dans lesquels vous marchiez autrefois, selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de l’air, de l’esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion » (Ephésiens 2 :1-2).
Satan le diable, le « prince du monde » comme Jésus l’a appelé (Jean 14 :30), est continuellement à l’œuvre pour séduire l’humanité. Etant le « prince de la puissance de l’air », il « diffuse » – telle une station de radio ou de télévision. Mais il diffuse spirituellement de mauvaises attitudes et de mauvaises idées. Il fait en sorte que l’humanité ait l’impression que Dieu est « mort », ou « irréel », ou « éthéré », ou qu’Il ne soit qu’une « force aveugle » sortie d’on ne sait où. Satan fait croire que les êtres humains n’ont PAS besoin d’obéir à la loi divine, ni d’observer littéralement les Dix Commandements, ni les saints sabbats hebdomadaires, ni les Fêtes annuelles que le Christ et les premiers apôtres ont respectés – en nous laissant un exemple à suivre.
L’apôtre Jean a écrit : « Et il fut précipité, le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit toute la terre, il fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui » (Apocalypse 12 :9).
L’apôtre Pierre fut inspiré à nous avertir : « Soyez sobres, veillez. Votre adversaire, le diable, rôde comme un LION RUGISSANT, cherchant qui il dévorera. Résistez-lui avec une foi ferme, sachant que les mêmes souffrances sont imposées à vos frères dans le monde » (1 Pierre 5 :8-9).
En conséquence, au commencement du règne du Christ, Satan devra être banni pour permettre aux hommes de vivre en paix et dans l’harmonie ! Dans Lévitique 23 :27-28, remarquez le commandement concernant le Jour des Expiations : « Le dixième jour de ce septième mois, ce sera le jour des expiations : vous aurez une sainte convocation, vous humilierez vos âmes, et vous offrirez à l’Eternel des sacrifices consumés par le feu. Vous ne ferez aucun ouvrage ce jour-là, car c’est le jour des expiations, où doit être faite pour vous l’expiation devant l’Eternel, votre Dieu. » Ce Jour fait partie des « statuts » donnés à PERPETUITE au peuple de Dieu. Comme nous l’avons déjà mentionné, Paul, l’apôtre des Gentils, a même OBSERVE le Jour des Expiations sur la mer Méditerranée, à bord du navire qui l’emmenait prisonnier à Rome – des années après que toutes ces choses aient supposément été clouées sur la croix ! (Actes 27 :9).
Dans Lévitique 16, on trouve une indication claire de la signification réelle du Jour des Expiations. Il y est fait mention d’un rituel de l’Ancien Testament où deux boucs devaient être présentés au souverain sacrificateur. En Israël, le « tirage au sort » était un appel à Dieu, pour qu’Il tranche au sujet de certaines décisions. Ainsi, Aaron devait « tirer au sort » afin de faire un choix avec chacun des deux boucs (Lévitique 16 :8). L’un d’eux représentait « l’Eternel » – le Dieu d’Israël, qui plus tard abandonna tout pour devenir notre Sauveur (1 Corinthiens 10 :4). L’autre bouc représentait Azazel, qui est un terme – comme beaucoup de références hébraïques l’expliquent – signifiant « l’adversaire », Satan le diable !
Le bouc représentant « l’Eternel » devait MOURIR. Dieu dit à Aaron de « l’offrir en sacrifice d’expiation » (Lévitique 16 :9), tout comme Jésus, qui donna Sa vie pour nos péchés. Mais, pour ce qui est du « bouc adversaire », Dieu ordonna : « Aaron posera ses deux mains sur la tête du bouc vivant, et il confessera sur lui toutes les INIQUITES des enfants d’Israël et toutes les transgressions par lesquelles ils ont péché ; il les mettra sur la tête du bouc, puis il le chassera dans le désert, à l’aide d’un homme qui aura cette charge. Le bouc emportera sur lui toutes leurs iniquités dans une terre désolée ; il sera chassé dans le désert » (versets 21-22). Ensuite, l’homme qui devait conduire dans le désert ce bouc symbolisant Satan devait se laver le corps, et même les vêtements (verset 26) car, symboliquement, il avait été en contact direct avec l’incarnation du mal – Satan le diable !
Cet homme avait reçu pour tâche d’isoler Satan du peuple de Dieu. Il devait conduire le bouc « adversaire » et l’abandonner dans le désert – AU LOIN – afin que celui qui symbolisait Satan ne puisse plus faire de tort ni séduire le peuple de Dieu !
Quand devait avoir lieu cette cérémonie ? « C’est ici pour vous une loi perpétuelle : au septième mois, le dixième jour du mois » (verset 29). Quoique les anciens Israélites sachent que cette cérémonie faisait partie de l’observance du Jour des Expiations, peu d’entre eux saisissaient la véritable portée spirituelle qu’elle revêtirait pour les chrétiens du Nouveau Testament. D’ailleurs, comment auraient-ils pu comprendre, puisqu’ils étaient déjà aveuglés quant à l’identité du premier bouc – le Messie – qui vint mourir sur terre pour leurs péchés ?
Le Nouveau Testament montre que c’est ce qui va se passer exactement lorsque le Christ reviendra. Le retour de Jésus comme Roi des rois est décrit dans Apocalypse 19 :11-21. Ensuite, dans Apocalypse 20, nous lisons qu’un ange puissant aura pour mission d’enlever Satan. « Il saisit le dragon, le serpent ancien, qui est le diable et Satan, et il le lia pour mille ans. Il le jeta dans l’abîme, ferma et scella l’entrée au-dessus de lui, afin qu’il ne séduise plus les nations, jusqu’à ce que les mille ans soient accomplis. Après cela, il faut qu’il soit délié pour un peu de temps » (versets 2-3). Il est clair que Satan, « Azazel » ou « l’adversaire », sera SEPARE de l’humanité, de telle sorte qu’il ne pourra plus SEDUIRE les êtres humains durant les mille ans du règne du Christ !
C’est pourquoi les hommes commenceront à accepter les voies divines – N’ETANT PLUS SOUS INFLUENCE SATANIQUE. C’est pour cette raison que, durant le règne glorieux du Christ, « il ne se fera ni tort ni dommage sur toute ma montagne sainte ; car la terre sera remplie de la connaissance de l’Eternel, comme le fond de la mer par les eaux qui le couvrent » (Esaïe 11 :9).
Plus loin, Esaïe explique comment la période d’aveuglement des hommes cessera complètement : « Et, sur cette montagne, il anéantit le voile qui est sur tous les peuples, la couverture qui couvre toutes les nations ; il engloutit la mort pour toujours ; le Seigneur, l’Eternel, essuie les larmes de tous les visages, il fait disparaître de toute la terre l’opprobre de son peuple ; car l’Eternel a parlé » (Esaïe 25 :7-8). Ainsi, le « système de diffusion de Satan » deviendra inopérant, et l’AVEUGLEMENT de l’humanité cessera ; l’homme pourra être « d’accord » avec Dieu. Le Christ a payé, à notre place, l’amende requise pour nos péchés, mais Satan le diable méritera le bannissement définitif au milieu d’un « désert » symbolique, ou au fond de « l’abîme ».
Dieu est juste ! Il mettra sur la tête de Satan l’énorme CULPABILITE qui est la sienne, pour avoir influencé les hommes à se tourner contre Dieu, en leur faisant croire par des MENSONGES que Dieu est « injuste », et que Ses lois et Sa justice ne sont pas bonnes. En fin de compte, l’humanité apprendra à APPRECIER Dieu et Ses voies pour AIMER et ADORER sincèrement le véritable Dieu de la Bible. C’est alors que le « pardon » ou « l’expiation » des péchés humains sera complet.
Après que Satan aura quitté la scène, l’étape suivante du plan magistral de Dieu consistera dans le règne millénaire de Jésus-Christ, en tant que Roi des rois. Cela implique que Jésus-Christ et tous les saints ressuscités enseigneront au monde ENTIER les voies divines. Alors commencera la GRANDE « moisson d’automne » des saints – l’époque au cours de laquelle tous les êtres humains vivants apprendront les voies divines et auront l’occasion – sans la séduction satanique – de servir le Créateur et de Lui obéir.
Dans Lévitique 23 :34, Dieu ordonna cette Fête à l’ancien Israël : « Parle aux enfants d’Israël, et dis : Le quinzième jour de ce septième mois, ce sera la fête des tabernacles en l’honneur de l’Eternel, pendant sept jours. » Selon ce passage, la Fête des Tabernacles devait donc durer sept jours. Elle représente le septième jour millénaire – ou une période de mille ans de l’histoire humaine – qui vient bientôt. Dans Lévitique 23, elle est appelée la Fête des Tabernacles ou des « cabanes » – pour rappeler aux Israélites qu’ils n’étaient que des « résidents temporaires » dans le pays. Spirituellement, cela rappelle aux chrétiens que nous sommes – comme notre père Abraham – des « étrangers et voyageurs sur la terre » (Hébreux 11 :13), et que nous attendons le Royaume de Dieu.
Dans Exode 23, nous trouvons une Fête d’automne décrite comme « la fête de la RECOLTE, à la fin de l’année, quand tu recueilleras des champs le fruit de ton travail » (verset 16). Ainsi, cette Fête illustre et célèbre également la grande moisson d’automne en Israël – ce qui représente, pour les chrétiens, la grande moisson spirituelle d’âmes qui seront recueillies durant le règne millénaire du Christ !
Comme nous l’avons déjà vu, la terre sera à cette époque « remplie de la connaissance de l’Eternel » (Esaïe 11 :9). Et « il ne se fera ni tort ni dommage sur toute ma montagne sainte ». Il y aura une effusion de paix et de JOIE comme le monde n’en a jamais connu : « Sur cette route, point de lion ; nulle bête féroce ne la prendra, nulle ne s’y rencontrera ; les délivrés y marcheront. Les rachetés de l’Eternel retourneront, ils iront à Sion avec chants de triomphe, et une joie éternelle couronnera leur tête ; l’ALLEGRESSE et la JOIE s’approcheront, la douleur et les gémissements s’enfuiront » (Esaïe 35 :9-10).
L’apôtre Pierre nomma cette période le « temps du rétablissement de toutes choses, dont Dieu a parlé anciennement par la bouche de ses saints prophètes d’autrefois » (Actes 3 :21). Dans l’Ancien Testament, il y a littéralement de nombreuses prophéties qui parlent de l’époque du retour du Christ, du monde entier qui commencera à comprendre, ainsi que de la paix permanente et de la sécurité qui couvriront la terre, parce que les hommes apprendront les LOIS de Dieu, et qu’ils pratiqueront Son mode de vie : « Il arrivera, dans la suite des temps, que la montagne de la maison de l’Eternel sera fondée sur le sommet des montagnes, qu’elle s’élèvera par-dessus les collines, et que toutes les nations y afflueront. Des peuples s’y rendront en foule, et diront : Venez, et montons à la montagne de l’Eternel, à la maison du Dieu de Jacob, afin qu’il nous enseigne ses voies, et que nous marchions dans ses sentiers. Car de Sion sortira la loi, et de Jérusalem la parole de l’Eternel. Il sera le juge des nations, l’arbitre d’un grand nombre de peuples. De leurs glaives ils forgeront des hoyaux, et de leurs lances des serpes : une nation ne tirera plus l’épée contre une autre, et l’on n’apprendra plus la guerre » (Esaïe 2 :2-4).
Lorsque les Israélites modernes reviendront de leur captivité des temps de la fin, « ils rebâtiront sur d’anciennes ruines, ils relèveront d’antiques décombres, ils renouvelleront des villes ravagées, dévastées depuis longtemps […] Au lieu de votre opprobre, vous aurez une portion double ; au lieu de l’ignominie, ils seront joyeux de leur part ; ils posséderont ainsi le double dans leur pays, et leur JOIE sera ETERNELLE » (Esaïe 61 :4, 7).
Le règne millénaire du Christ est caractérisé dans cette prophétie de Jérémie : « Voici, les jours viennent, dit l’Eternel, où je ferai avec la maison d’Israël et la maison de Juda une alliance nouvelle, non comme l’alliance que je traitai avec leurs pères, le jour où je les saisis par la main pour les faire sortir du pays d’Egypte, alliance qu’ils ont violée, quoique je sois leur maître, dit l’Eternel. Mais voici l’alliance que je ferai avec la maison d’Israël, après ces jours-là, dit l’Eternel : je mettrai MA LOI au-dedans d’eux, je l’écrirai dans leur cœur ; et je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple » (Jérémie 31 :31-33).
En effet, la magnifique loi spirituelle, les Dix Commandements, n’a JAMAIS été abolie ! Mais ces commandements ont été « amplifiés » par Jésus-Christ, et même rendus plus exigeants, de telle sorte que nous devons non seulement observer la lettre, mais également l’intention spirituelle de la loi divine. C’est ainsi que nous ne devons pas nous contenter de ne pas tuer, mais encore de nous retenir de toute animosité, de haine et d’une attitude meurtrière (Matthieu 5 :21-22). Nous avons appris à ne pas commettre l’adultère, mais il ne faut même pas regarder « une femme pour la convoiter » (versets 27-28).
Durant le Millénium, les lois de Dieu seront inscrites dans le cœur et dans l’esprit de Son peuple, tout autour de la terre. Les lois divines sont, en effet, l’expression du CARACTERE de Dieu – ce caractère qu’Il veut que nous développions pour devenir des rois et des sacrificateurs, à jamais, dans Son Royaume ! Cette bénédiction sera accordée à TOUTE L’HUMANITE durant la merveilleuse « Fête de la Récolte », qui aura lieu au cours des mille ans du règne du Christ sur cette terre. Apocalypse 20 nous dit : « Heureux et saints ceux qui ont part à la première résurrection ! La seconde mort n’a point de pouvoir sur eux ; mais ils seront sacrificateurs de Dieu et de Christ, et ils régneront avec lui pendant mille ans » (verset 6).
C’est MAINTENANT que tous les véritables chrétiens doivent se préparer à étudier et à PRATIQUER les lois divines, pour être capables d’ENSEIGNER ces choses aux autres, dans le futur gouvernement mondial du Christ. L’apôtre Paul a averti les véritables chrétiens en ces termes : « Ne savez-vous pas que les saints jugeront le monde ? Et si c’est par vous que le monde est jugé, êtes-vous indignes de rendre les moindres jugements ? Ne savez-vous pas que nous jugerons les anges ? Et nous ne jugerions pas, à plus forte raison, les choses de cette vie ? » (1 Corinthiens 6 :2-3).
Les véritables chrétiens, et les Juifs, devraient-ils être les seuls à observer la Fête des Tabernacles ? Notez Zacharie 14 :1-4 : « Voici, le jour de l’Eternel arrive, et tes dépouilles seront partagées au milieu de toi. Je rassemblerai toutes les nations pour qu’elles attaquent Jérusalem ; la ville sera prise, les maisons seront pillées, et les femmes violées ; la moitié de la ville ira en captivité, mais le reste du peuple ne sera pas exterminé de la ville. L’Eternel paraîtra, et il combattra ces nations, comme il combat au jour de la bataille. Ses pieds se poseront en ce jour sur la montagne des Oliviers. » Lisez ensuite le verset 9 : « L’Eternel sera roi de toute la terre ; en ce jour-là, l’Eternel sera le seul Eternel, et son nom sera le seul nom. » Voyez maintenant les versets 16-19 : « Tous ceux qui resteront de toutes les nations venues contre Jérusalem monteront chaque année pour adorer le roi, l’Eternel des armées, et pour célébrer la fête des tabernacles. S’il y a des familles de la terre qui ne montent pas à Jérusalem pour adorer le roi, l’Eternel des armées, la pluie ne tombera pas sur elles. Si la famille d’Egypte ne monte pas, si elle ne vient pas, la pluie ne tombera pas sur elle ; elle sera frappée de la plaie dont l’Eternel frappera les nations qui ne monteront pas pour célébrer la fête des tabernacles. Ce sera le châtiment de l’Egypte, le châtiment de TOUTES les nations qui ne monteront pas POUR CELEBRER LA FETE DES TABERNACLES. »
Les versets ci-dessus devraient suffire à prouver que TOUTES les nations apprendront à observer la Fête des Tabernacles, sous le règne de Jésus-Christ. Même les Egyptiens, qui pourraient être les premiers à manifester leur réticence envers une chose « juive », apprendront à OBSERVER la Fête des Tabernacles – ainsi que TOUTES les Fêtes divines commandées.
Aujourd’hui, c’est-à-dire à l’époque actuelle, est-ce le SEUL jour de salut ? L’écrasante majorité de ministres, de prêtres et de chrétiens « traditionnels » répondront par un « OUI » retentissant.
Mais, ces mêmes personnes ne réalisent pas la profondeur, la largeur et l’ampleur de l’énorme SEDUCTION exercée par Satan le diable sur l’humanité confuse. Comme nous l’avons vu, la Bible révèle clairement que Satan a « séduit TOUTE LA TERRE » (Apocalypse 12 :9). Répétons que Satan est le « dieu » de cet âge actuel (2 Corinthiens 4 :3-4). Généralement, les gens suivent les voies de Satan, et non celles de Dieu.
Le Dernier Grand Jour dépeint l’étonnante vérité selon laquelle Dieu N’ESSAYE PAS DE SAUVER LE MONDE, à notre époque ! Si le Dieu suprême, qui a créé l’univers, était vraiment en train « d’essayer » de sauver l’humanité à l’heure actuelle, Il y parviendrait sans aucun doute. Des MILLIARDS de gens en Asie, en Afrique et ailleurs, pourraient devenir de bons chrétiens en peu de temps ! Cependant, force est de constater que l’IMMENSE majorité des individus qui, dès la création du premier couple, a traversé l’Histoire, n’a JAMAIS connu – ni même eu l’occasion de découvrir – une forme quelconque de christianisme. Et il en est de même de nos jours !
Quelle est la réponse REELLE à ce dilemme ?
Le Fils de Dieu a déclaré : « En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui n’entre pas par la porte dans la bergerie, mais qui y monte par ailleurs, est un voleur et un brigand […] Jésus leur dit encore : « En vérité, en vérité, je vous le dis, je suis la porte des brebis » (Jean 10 :1, 7). Et Il inspira l’apôtre Pierre à déclarer : « Jésus est la pierre rejetée par vous qui bâtissez, et qui est devenue la principale de l’angle. Il n’y a de salut en aucun autre ; car il n’y a sous le ciel AUCUN AUTRE NOM qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4 :11-12). Ainsi, ou bien vous acceptez le Christ – le VERITABLE Christ de la Bible – ou bien vous ne L’acceptez pas. Si vous L’acceptez en tant que votre Sauveur ET Seigneur, vous devrez vous soumettre à Lui, et Le laisser diriger votre vie. Comme Jésus Lui-même l’a ordonné, vous respecterez les Dix Commandements dans votre manière de vivre (Matthieu 19 :17). Vous laisserez le Christ vivre Sa vie d’obéissance en vous, à travers le Saint-Esprit (Galates 2 :20). Par contre, si vous ne le faites pas, vous n’êtes PAS chrétien – et vous pouvez, vous-même, être AVEUGLE. C’est aussi simple que cela.
L’écrasante majorité de tous les êtres humains a été AVEUGLE quant à la connaissance du véritable Dieu et du véritable Christ. Or, la Bible dit : « Devant Dieu, il n’y a point de favoritisme » (Romains 2 :11). Et l’apôtre Pierre a déclaré, lorsque Dieu Se mit à appeler quelques païens à la repentance : « En vérité, je reconnais que Dieu ne fait point de favoritisme » (Actes 10 :34).
Dieu Se contredit-Il ? Bien sûr que non ! Car Dieu n’a JAMAIS dit qu’Il essayait de sauver tout le monde « actuellement ». Dieu a dit : « Le Seigneur ne tarde pas dans l’accomplissement de la promesse, comme quelques-uns le croient ; mais il use de patience envers vous, ne voulant pas qu’aucun périsse, mais voulant que tous arrivent à la repentance » (2 Pierre 3 :9). La volonté divine est que TOUS « parviennent à la repentance » – mais il est manifeste que très peu d’individus y parviendront à notre époque ! Notez également ce que Paul déclare : « Cela est bon et agréable devant Dieu notre Sauveur, qui veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité » (1 Timothée 2 :3-4).
Il s’agit tout simplement d’une question de « temps ».
Selon le plan divin – comme nous allons le voir – tous les êtres humains qui ont jamais vécu auront l’occasion de comprendre le plan magistral et le dessein de Dieu. Au moment désigné par Lui, la vaste majorité ACCEPTERA la Vérité divine lorsque leurs yeux s’ouvriront. Non, il n’y a PAS une « seconde chance » quelconque comme certains l’objectent. Ce sera la première opportunité pour ces individus de comprendre le véritable Dieu, le véritable Jésus et le grand DESSEIN !
La Bible parle d’une époque de « jugement » pour TOUTE l’humanité. Ce terme « jugement » ne veut PAS dire uniquement « condamnation », mais un temps de décision – un temps de mise à l’épreuve et d’entraînement (voir 1 Pierre 4 :17). Notez les paroles du Christ au sujet des villes de Son époque, qui L’avaient REJETE, Lui et Son enseignement : « Malheur à toi, Chorazin ! malheur à toi, Bethsaïda ! Car, si les miracles qui ont été faits au milieu de vous avaient été faits dans Tyr et dans Sidon, il y a longtemps qu’elles se seraient repenties, en prenant le sac et la cendre. C’est pourquoi je vous le dis : AU JOUR DU JUGEMENT, Tyr et Sidon seront traitées moins rigoureusement que vous » (Matthieu 11 :21-22).
Les villes païennes, qui n’ont JAMAIS ENTENDU parler du Christ, seront « traitées moins rigoureusement » au jour du jugement. Remarquez que même la ville de Sodome faisait partie de cette catégorie : « C’est pourquoi je vous le dis : au jour du jugement, le pays de Sodome sera traité moins rigoureusement que toi » (verset 24).
Si Dieu jugeait ces peuples d’après le même standard que les autres – et c’est ce que la Bible révèle – alors, les païens du monde antique n’auraient AUCUNE CHANCE d’obtenir la vie éternelle, puisqu’ils n’auront PAS accepté le Christ comme Sauveur, ni obéi aux voies divines. La SEULE solution est qu’ils auront – lors d’une période de jugement à venir – l’opportunité de comprendre réellement le grand DESSEIN divin, d’accepter Jésus-Christ comme leur Sauveur et Seigneur, et – à ce moment-là – d’être « jugés » d’après la façon dont ils auront répondu lors de cette véritable PREMIERE OCCASION d’obtenir le salut.
La Bible indique-t-elle qu’une telle époque va venir ?
La réponse est affirmative ! Dans Apocalypse 20, après la description du Millénium, et de la courte période qui suivra, lorsque Satan sera relâché pour « un peu de temps » (verset 3), Dieu décrit une époque de « jugement », pour ceux qui étaient déjà morts avant l’établissement du Millénium, et qui n’avaient jamais été convertis. Après la description d’un grand « trône blanc », l’apôtre Jean écrivit : « Et je vis les morts, les grands et les petits, qui se tenaient devant le trône. Des livres furent ouverts. Et un autre livre fut ouvert, celui qui est le livre de vie. Et les morts furent jugés selon leurs œuvres, d’après ce qui était écrit dans ces livres. La mer rendit les morts qui étaient en elle, la mort et le séjour des morts rendirent les morts qui étaient en eux ; et chacun fut jugé selon ses œuvres » (versets 12-13).
Si ces morts « se tiennent » devant le trône, cela implique qu’il s’agit d’une résurrection ! Remarquez, également que le verset 12 dit que les « livres » furent ouverts. Le mot grec biblia, dont nous tirons le mot « Bible », est celui qui a été utilisé dans ce passage. Ainsi – pour la première fois – ces individus ouvriront leur esprit et leur cœur à la Bible. Ils auront l’opportunité d’obtenir le salut – et d’avoir leur nom inscrit dans le « livre de vie ». Au cours de cette période de « jugement du Grand Trône Blanc », ces gens seront des « appelés ». Satan aura, de nouveau, été banni. Leur esprit sera ouvert à la véritable compréhension. A cette époque de jugement, même les habitants de Sodome, ainsi que des centaines d’autres villes païennes ou séduites de l’ancien temps, obtiendront probablement un jugement moins sévère que celles qui étaient contemporaines du Christ. Car ces anciens païens n’avaient jamais RIEN compris sur Dieu, ni au sujet de Ses voies. Ils ne peuvent donc PAS être tenus responsables de leur « aveuglement » !
D’innombrables millions d’hommes et de femmes des temps passés pourront saisir la Vérité lorsqu’ils comprendront. Ils deviendront peut-être de meilleurs chrétiens – de meilleurs serviteurs de Dieu – que certains d’entre nous, aujourd’hui, qui prenons la précieuse Vérité divine pour acquise, et qui ne sommes pas aussi zélés que nous devrions l’être.
Dieu ressuscitera des centaines de millions d’individus qui ont vécu et qui sont morts avant la venue du Christ. Il y a également les MILLIARDS de gens qui ont vécu, et qui sont morts, depuis Jésus-Christ – ou qui vivent maintenant – mais dont les yeux sont AVEUGLES à la connaissance de Dieu et de Son dessein. Tous ces gens seront amenés à la VERITABLE connaissance et à la repentance ! Ils recevront le Saint-Esprit – la nature même, et le caractère de Dieu, qu’ils recevront après s’être repentis et avoir été baptisés – comme nous, actuellement. Puis, pendant plusieurs années, ils auront l’occasion de croître « dans la grâce et dans la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ » (2 Pierre 3 :18).
Ils auront l’opportunité d’obtenir le salut – la vie éternelle dans le Royaume, et dans la Famille de DIEU. Leur appel n’est qu’une question d’EPOQUE plus tardive, par rapport à la nôtre – mais il est CERTAIN qu’elle viendra !
En fin de compte, chaque être humain aura eu une véritable opportunité de salut ! Ainsi, le SEPTIEME Jour saint divin, ce mystérieux « huitième jour » qui suit immédiatement la Fête des Tabernacles – mais qui est une Fête distincte (Lévitique 23 :36) – décrit cette fantastique époque après le Millénium, lorsque TOUTE l’humanité aura finalement l’opportunité de comprendre la Vérité.
Il est manifeste que Jésus faisait allusion à cette époque dans Jean 7 : « Le dernier jour, le grand jour de la fête, Jésus, se tenant debout, s’écria : Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive. Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de son sein, comme dit l’Ecriture » (versets 37-38). Lors du jugement du Grand Trône Blanc, « celui » – c’est-à-dire TOUS CEUX qui ont vécu – aura les yeux qui s’ouvriront, et il aura l’occasion de répondre à Dieu, et de recevoir Son Saint-Esprit.
Avec cette septième Fête commandée, le panorama du plan divin est maintenant COMPLET. Lorsque nous réalisons la merveilleuse sagesse, et la miséricorde divines dans ce tableau, nous pouvons dire comme l’apôtre Paul, dans Romains 11 :32-33 : « Car Dieu a renfermé tous les hommes dans la désobéissance pour faire miséricorde à tous. O profondeur de la richesse, de la sagesse et de la science de Dieu ! Que ses jugements sont insondables, et ses voies incompréhensibles ! »
Si le Dieu Vivant est en train d’ouvrir votre esprit à Sa Vérité, vous avez la responsabilité d’agir (Jacques 1 :22 ; 4 :17). Afin de vous aider à le faire, sachez que l’Eglise du Dieu Vivant – qui a édité cette brochure – a des ministres ordonnés, des congrégations locales, et des petits groupes de membres de par le monde. Ces membres s’assemblent le jour du sabbat et lors des Jours saints annuels, pour assister au culte.
Si vous êtes intéressé à observer ces Jours saints avec nous, veuillez écrire ou téléphoner au bureau de l’Eglise du Dieu Vivant le plus proche de chez vous ou nous contacter par Internet. Sachez aussi que personne ne vous contactera, à moins que vous nous le demandiez. Si vous le souhaitez, et dans la mesure du possible, l’un de nos représentants prendra rendez-vous à l’heure et à l’endroit qui vous conviennent. Nous pouvons vous assurer qu’il n’exercera aucune pression sur vous. En fait, notre ministre, ou notre représentant local, pourra vous suggérer d’avancer plus loin dans votre étude, de prendre votre temps, et d’être sûr de vivre de toute parole qui vient de Dieu.
Si vous commencez à assister aux assemblées, en compagnie du peuple de Dieu, et à vraiment observer Ses sabbats hebdomadaires et annuels, vous constaterez combien vous croîtrez spirituellement.
En assistant aux assemblées, en écoutant la Vérité divine au cours du sabbat, et en ayant l’opportunité de fraterniser, vous deviendrez un « pionnier » spirituel. Vous démontrerez à votre Créateur que vous désirez « cheminer dans la foi », obéir à Sa parole inspirée, en dépit des obstacles possibles et de l’adversité. En pratiquant de la sorte, vous vous préparerez à la première résurrection, la « meilleure résurrection » (Hébreux 11 :35). Et si vous restez ferme jusqu’à la fin, vous entendrez ces paroles encourageantes de Jésus-Christ : « C’est bien, bon et fidèle serviteur ; tu as été fidèle en peu de chose, je te confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton maître » (Matthieu 25 :21).