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Il y a plus de cinquante ans, M. Herbert W. Armstrong (1892-1986) écrivit un livre dont le titre était : LES ANGLO-SAXONS SELON LA PROPHETIE. Ce livre fit l’objet de nombreuses éditions au cours de sa vie, mais il ne fut plus imprimé depuis que les détenteurs actuels des droits d’auteur ont décidé de ne plus le republier. Cette brochure, fondée sur les travaux de M. Armstrong et d’autres auteurs, ne montre pas uniquement l’histoire passée, mais encore l’histoire écrite d’avance !
Que réserve l’avenir pour les peuples d’expression anglaise ? Qu’y a-t-il à l’horizon pour les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, le Canada, l’Australie et la Nouvelle-Zélande ? Ni les dirigeants, ni les principaux analystes des affaires étrangères, ni l’écrasante majorité des éditeurs et des journalistes ne le savent. Mais vous pouvez le savoir !
Incroyable ? Oui, mais c’est vrai !
Comment pouvez-vous le savoir ? Les réponses aux véritables grandes questions de la vie, y compris l’avenir, sont contenues dans le livre le plus vendu de tout temps, de par le monde : la Bible. Plus du quart de la Bible se compose de prophéties dont la majeure partie s’applique à notre époque et au-delà.
Comment pouvez-vous comprendre ces prophéties ? Il est probable que la clé essentielle pour déverrouiller le mystère des prophéties bibliques soit celle qui vous sera précisément révélée au fil des pages de cette brochure.
Des nations comme l’Egypte et l’Ethiopie sont nominativement citées dans la Bible. Mais que dire des grandes nations qui jouent pourtant des rôles majeurs sur la scène mondiale ? Serait-il possible que les prophéties des temps de la fin ignorent les Etats-Unis et la Grande-Bretagne, ainsi que les peuples descendant de l’ancien Commonwealth britannique ?
La clé essentielle pour ouvrir beaucoup de prophéties bibliques consiste à connaître la véritable identité des peuples d’expression anglaise. Dans les Ecritures, ces peuples sont désignés du nom de leur ancêtre. Qui est cet ancêtre et pouvons-nous le prouver ?
Comment se fait-il que les nations de descendance britannique soient entrées en possession des parties les plus riches du globe ? Comment se fait-il qu’elles aient joui d’une richesse et d’une puissance incomparables ? En prenant rapidement de l’importance à partir des années 1800, la Grande-Bretagne et les Etats-Unis ont clairement dominé les 19ème et 20ème siècles. Qu’en sera-t-il du 21ème siècle ? Les nations anglophones continueront-elles à jouer le rôle primordial, ou cela va-t-il changer ? Il est essentiel que vous compreniez quel sera l’avenir, pour vous et pour les vôtres. Les événements des années à venir vont littéralement stupéfier les experts. Mais vous pouvez les connaître si vous savez comment utiliser la clé maîtresse perdue de la compréhension des prophéties !
Bien qu’énormément de choses aient été écrites au sujet des prophéties bibliques ces dernières années, la plupart de ces ouvrages sont fatalement faux car leurs auteurs ne connaissaient pas la clé maîtresse des prophéties bibliques.
Prenons le simple fait que la majorité des prophéties qui se trouvent dans l’Ancien Testament s’adressent directement à la maison d’Israël. En supposant erronément que toutes les références à Israël, dans ces prophéties, désignent le peuple juif et l’Etat hébreu au Moyen-Orient, la plupart des commentateurs bibliques se trompent sur ce point. Ils ne connaissent pas l’identité des descendants modernes de l’ancien Israël. Ils pourraient néanmoins le savoir, car la complémentarité des récits bibliques et de l’histoire rend la chose très claire.
Bien que l’Etat hébreu et la ville de Jérusalem jouent un rôle important dans les prophéties des temps de la fin, tous les Israélites ne sont pas des Juifs. L’ancien patriarche Jacob, dont le nom fut changé en Israël, eut douze fils. Un de ses fils, Juda, est l’ancêtre du peuple juif. Qui sont les descendants des autres fils ?
Lorsque les douze tribus revinrent dans la Terre promise, après leur captivité en Egypte, chacune d’elle s’établit dans une différente région. Par la suite, les douze tribus se scindèrent en deux royaumes. Le royaume du sud, appelé Juda, comprenait les tribus de Juda, de Benjamin et la plupart des Lévites. Les dix tribus restantes formaient le royaume du nord, appelé Israël.
En 721 av. J.-C., après trois ans de siège, les Assyriens conquirent Samarie, la capitale d’Israël. Ils entamèrent une déportation systématique des Israélites dans une région située au nord de l’Euphrate, entre la mer Noire et la mer Caspienne (2 Rois 17).
Après avoir conquis Israël, les Assyriens s’avancèrent dans Juda, le royaume de sud. Le roi Ezéchias, sur le trône de Jérusalem à cette époque, invoqua Dieu avec une attitude sincère, et Dieu intervint en envoyant un ange pour détruire l’armée assyrienne du roi Sanchérib, en 701 av. J.-C. Juda fut ainsi épargné pendant près d’un siècle, jusqu’à ce que son indépendance soit à nouveau menacée.
Puis, en 604 av. J.-C., les Babyloniens, sous le roi Nebucadnetsar, envahirent Juda et s’avancèrent sur Jérusalem. Juda devint un état assujetti à l’empire babylonien. En 597 av. J.-C., Nebucadnetsar revint pour emmener le roi Jojakim en captivité et plaça Sédécias sur le trône. Mécontent du comportement de Sédécias, le roi Nebucadnetsar revint approximativement dix ans plus tard et détruisit complètement Jérusalem, brûlant le temple et emmenant la majorité de la population juive en captivité, à Babylone.
Des décennies passèrent. En fin de compte, lors de sa chute en 539 av. J.-C., Babylone tomba aux mains des armées perses de Cyrus le Grand. Peu après, Cyrus promulgua un décret permettant aux Juifs de quitter Babylone pour rentrer chez eux et de reconstruire le temple à Jérusalem, sous la direction de Zorobabel.
Cependant, et ceci est un point crucial que la plupart des gens semblent ignorer : les dix tribus du nord ne sont jamais revenues de leur captivité ! Etablies dans une contrée éloignée de plusieurs centaines de kilomètres de l’endroit où les Juifs furent emmenés plus d’un siècle après, les dix tribus d’Israël restèrent complètement isolées et distinctes des Juifs.
Qu’était-il arrivé aux dix tribus d’Israël ? L’histoire les a nommées les « dix tribus perdues ». Où sont-elles allées ? La réponse à cette question est l’un des plus fascinants récits de l’histoire. En fait, elle fournit la clé véritable qui déverrouille la plupart des prophéties de l’Ancien Testament !
Comme vous devez vous en douter, l’identification et la localisation de ces anciens peuples révèlent qui nous sommes, aux Etats-Unis, au Canada, en Grande-Bretagne, en Australie, en Nouvelle-Zélande et ceux des descendants britanniques de l’Afrique du Sud. Cela explique pourquoi nous avons atteint une telle grandeur nationale, et ce qui nous arrivera à la fin de notre époque !
La connaissance de l’identité des descendants de l’ancien Israël est révélée par un examen minutieux des Ecritures combinés aux récits de l’histoire laïque. La plupart des sommités cultivées de ce monde moderne sont aveugles aux faits réels en cette matière. Ces gens sont aveuglés par la théorie de l’évolution, qui est en vogue aujourd’hui, en méprisant totalement la Bible. En conséquence, ils ne sont pas capables de voir l’histoire fantastique racontée dans les Ecritures, et sa pertinence pour notre avenir.
La plupart des dirigeants religieux sont dans le même cas. Même ceux qui déclarent que la Bible est la source de leur connaissance sont aveuglés par les préjugés de la tradition.
Mais cela n’est pas simplement une question d’histoire ancienne ! Votre avenir, celui de votre famille, de même que l’avenir de votre nation dépendent de la réponse à cette question : Où sont les « dix tribus perdues » d’Israël, aujourd’hui ? Comme nous allons le voir, cette clé maîtresse perdue pour ouvrir les prophéties bibliques a été trouvée !
Un jeune captif juif se tenait sur le rivage près de la ville de Babylone, au sud de la Mésopotamie. Il faisait parti des milliers de Juifs enlevés à leur patrie plus de quatre ans auparavant par les armées babyloniennes du roi Nebucadnetsar.
Ayant atteint l’âge de 30 ans, au cours de sa cinquième année d’exil, le sacrificateur Ezéchiel leva les yeux et fut témoin d’un spectacle remarquable. Au commencement, celui-ci s’avançait de l’horizon comme un tourbillon venant du nord. En regardant plus attentivement, il constata que l’orage qui approchait n’était pas ordinaire. Des éclairs intenses de lumière provenaient de la « tornade ». Avec l’accroissement de l’intensité lumineuse de « l’orage » qui s’approchait, Ezéchiel commença à distinguer les détails de ce tourbillon remarquable.
Il commença par voir quatre créatures angéliques aux aspects étranges. Elles avaient l’aspect général d’hommes, mais chacune d’elles avait quatre ailes et quatre faces. Comme il continuait à écarquiller les yeux, Ezéchiel remarqua des roues semblables à des gyroscopes qui accompagnaient chacune de ces créatures. Ensuite, il distingua une grande surface cristalline qui s’étirait au-dessus de leurs têtes.
Comme tout cet ensemble s’approchait, Ezéchiel put distinguer l’intensité éclatante de lumière qui venait du dessus de la surface cristalline. Dans cette lumière, il put discerner l’aspect d’un trône et celui d’un Etre glorieux siégeant sur ce trône. La Bible nous dit que « c’était une image de la gloire de l’Eternel » (Ezéchiel 1 :28). A cette vue, Ezéchiel tomba sur sa face.
Tout à coup, une voix sortit du trône et dit à Ezéchiel de se tenir debout. Le Dieu d’Israël commençait à lui donner une mission. Il fut établi comme sentinelle pour la maison d’Israël (Ezéchiel 2 :3 ; 33 :7).
Cette vision impressionnante de gloire et de majesté impressionna profondément Ezéchiel sur la signification de sa mission, car, pour que Dieu Se soit Lui-même révélé d’une manière aussi spectaculaire, il fallait que le motif fût effectivement de première importance.
Remarquez que la mission d’Ezéchiel l’établissait comme sentinelle non pas sur son propre peuple (la maison de Juda), mais sur les dix tribus du nord de la maison d’Israël ! Juda n’avait que partiellement été emmené en captivité ; la destruction de Jérusalem même n’avait eu lieu que quelques années plus tard. Mais la maison d’Israël avait été déportée en terre étrangère à des centaines de kilomètres d’Ezéchiel, plus de 120 ans auparavant ! A quoi devait servir l’avertissement de l’imminence d’une invasion et d’une captivité à ce peuple déjà captif ?
Assurément, le message d’Ezéchiel n’était pas destiné à l’Israël de son époque ! Dieu aurait été en retard de plus d’un siècle en les avertissant d’un châtiment futur ! Cela n’aurait pas de sens. En outre, Ezéchiel n’a jamais eu l’occasion de délivrer son message, en personne, à la maison d’Israël. Ainsi, nous pouvons voir que ce message était destiné aux temps de la fin, et qu’il fut écrit et préservé pour être propagé par les fidèles serviteurs de Dieu, aujourd’hui !
Dieu établit Ezéchiel comme sentinelle. Qu’est-ce qu’une sentinelle, exactement ? Dans l’ancien temps, il était habituel de placer quelqu’un au sommet d’une tour élevée au-dessus des murs de la ville pour guetter le danger. Le travail de la sentinelle était d’être sur le qui-vive et d’être vigilante, scrutant sans cesse l’horizon pour détecter les mouvements de l’ennemi. Lorsqu’elle apercevait une approche ennemie, la sentinelle devait sonner la trompette d’alarme.
De la même manière, Dieu rendait Ezéchiel responsable s’il n’avertissait pas les gens mal informés des calamités qui s’abattraient sur eux. Dieu lui aurait redemandé leur sang. A l’inverse, s’il prévenait les gens, mais que ceux-ci négligeaient d’y prêter l’oreille, ils portaient leur propre responsabilité – et Ezéchiel en était déchargé (Ezéchiel 33 :9).
A l’époque d’Ezéchiel, la maison d’Israël était déjà en captivité. La génération qui souffrit la captivité avait reçu un ultime avertissement plus d’un siècle auparavant de la part des émissaires du fidèle roi Ezéchias de Juda (2 Chroniques 30 :1-12). Seul, un petit nombre y prêta l’oreille ; la nation, dans son ensemble, avait tourné les mises en garde en dérision, et Israël fut déporté. Or, plus d’un siècle après, un message identique d’extrême importance fut donné à Ezéchiel.
Les événements qui devaient se dérouler à Jérusalem et en Juda devaient être un « signe » pour la maison d’Israël (Ezéchiel 4 :3).
Les avertissements d’Ezéchiel étaient destinés à l’Israël des temps de la fin. En fait, il nous est dit que ces avertissements devraient être entendus à l’époque du jour du Seigneur (Ezéchiel 7 :19 ; 13 :5 ; 30 :1-3), l’époque de l’intervention de Dieu à la fin de cet âge. D’autres prophéties d’Ezéchiel parlent de la récolte qui aura lieu après l’avènement du Messie. Ce sera à l’époque où l’ancien roi David sera ressuscité et établi roi pour toujours (Ezéchiel 37 :21-25). Il est clair que cela arrivera à la résurrection des saints, au moment prophétisé comme étant l’époque de l’avènement de Jésus-Christ sur cette terre, dans la puissance et dans la gloire (1 Corinthiens 15 :50-53 ; 1 Thessaloniciens 4 :16).
A l’heure actuelle, la vision spectaculaire d’Ezéchiel revêt une grande signification pour nous. Elle marque pour nous le sérieux et l’importance de la mission que Dieu lui a confiée. A partir de ce constat, il devient essentiel de comprendre clairement où se situent les lieux qu’occupent les descendants de l’ancienne maison d’Israël dans le monde actuel. Une fois que nous aurons compris leur identité, nous devrons leur délivrer le contenu du message pressant d’Ezéchiel. Le message d’Ezéchiel est un message qui montre du doigt le péché, qui appelle à la repentance, et qui promet une délivrance et un rétablissement futurs. Il s’agit, d’une part, d’un message d’avertissement venant de Dieu pour un jugement imminent, et d’autre part, d’un message d’espoir glorieux pour l’avenir. En fait, son contenu est le seul espoir pour nos peuples. Les nations anglophones ont perdu leurs valeurs morales et ont, semble-t-il, perdu leur route dans le monde. Obsédés par de sérieux problèmes et des défis internes et externes, nos peuples manquent de sagesse et de volonté pour réagir.
En tombant des hauteurs de sa prééminence mondiale à la fin de la Seconde Guerre mondiale, les peuples américain et britannique ont connu un accroissement des défis dans le monde d’après-guerre. Mais le glissement moral intérieur fut pire que les défis sur la scène mondiale. En pleine prospérité matérielle, nous sommes confrontés à la pauvreté morale ! Des défis nous attendent dans le futur immédiat, alors que nos dirigeants et nos peuples n’y songent même pas !
Comment pouvez-vous être surs que les prophéties bibliques relatives à Israël s’adressent premièrement aux peuples américain et britannique ? Que présagent ces prophéties pour votre avenir ? Lisez les réponses étonnantes à ces questions, ainsi qu’à d’autres, dans les pages qui suivent.
Dans Genèse 11 :26-32, Abram – dont le nom fut plus tard changé en Abraham – nous est présenté. Le reste de la Bible est une excroissance des rapports de Dieu avec lui et des promesses qu’Il fit à Abraham et à ses descendants. Les promesses faites à Abraham sont le fondement de quasiment toutes les prophéties futures de la Bible !
Abram naquit dans une famille vivant à Ur, en Chaldée, une ville située au sud de la Mésopotamie, près de la Babylone antique. Après la mort d’un de ses frères, Abram, son père et les autres membres de sa famille se déplacèrent dans la ville d’Haran, à quelques centaines de kilomètres au nord de l’Euphrate. Peu de temps après, Térach, le père d’Abram, mourut et fut enterré. Juste après, Dieu appela Abram, âgé de 75 ans, afin qu’il quitte le reste de sa famille pour se rendre vers une terre qu’Il allait lui montrer. Dieu promis de faire de lui une grande nation.
La promesse donnée en premier lieu dans Genèse 12 est plutôt vague. Elle consiste simplement en un pays indéfini qu’Abram et sa famille devaient recevoir par la suite en héritage. A travers le reste de la Genèse, nous découvrons l’histoire remarquable du déroulement des promesses faites par Dieu.
Dans Genèse 12 :1-3, nous lisons les premières promesses que Dieu fit à Abram. Il dit qu’Il ferait de lui une « grande nation », qu’il serait béni, et que toutes les nations seraient bénies en lui. Et Dieu lui dit : « Je bénirai ceux qui te béniront, et je maudirai ceux qui te maudiront… » (verset 3).
Après qu’Abram et sa femme, avec Lot, neveu d’Abram, soient entrés au pays de Canaan, un incident éclata, menant Dieu à clarifier davantage les promesses. Abram et Lot possédaient tous les deux beaucoup de bergers et de grands troupeaux ; or, une querelle éclata entre leurs bergers sur une question de pâturage : Abram résolut le problème en offrant à Lot de choisir les terres qu’il souhaitait prendre. Lot choisit de traverser le Jourdain et de faire paître ses troupeaux dans la plaine du Jourdain, aux abords des villes de Sodome et de Gomorrhe.
Suite à cette séparation, Dieu réitéra Ses promesses à Abram : « L’Eternel dit à Abram, après que Lot se fut séparé de lui : Lève les yeux, et, du lieu où tu es, regarde vers le nord et le midi, vers l’orient et l’occident ; car tout le pays que tu vois, je le donnerai à toi et à ta postérité pour toujours. Je rendrai ta postérité comme la poussière de la terre, en sorte que, si quelqu’un peut compter la poussière de la terre, ta postérité aussi sera comptée » (Genèse 13 :14-16). Dans Genèse 15, cette promesse est encore amplifiée. Il fut dit à Abram que ses descendants seraient aussi nombreux que les étoiles dans le ciel (verset 5). Il lui fut aussi indiqué les limites de son héritage au Moyen-Orient. Aux versets 18-20, il fut dit à Abram que la contrée qu’attribuerait Dieu à ses descendants s’étendrait du fleuve d’Egypte à l’Euphrate, et comprendrait le territoire de plusieurs peuples qui occupaient le pays à cette époque-là.
Abram et sa femme Saraï étaient tous deux avancés en âge et ne pouvaient pas avoir d’enfants. Cependant, Dieu lui avait dit qu’il aurait des descendants qui hériteraient le pays. Vingt-quatre ans après avoir quitté Haran, Abram et Saraï patientaient encore et méditaient sur les promesses divines. Finalement, Dieu apparut une fois encore à Abram, lorsque celui-ci avait 99 ans.
Dans Genèse 17 :6, Dieu fit cette promesse : « Je te rendrai fécond à l’extrême, je ferai de toi des nations ; et des rois sortiront de toi… » C’est alors qu’Abram apprit qu’il deviendrait aussi le père de nombreuses nations (verset 4). Dieu lui dit qu’Il changerait son nom en Abraham, ce qui signifie « père d’une multitude » – et le nom de Saraï en Sara, qui veut dire « princesse ». Sara devait lui donner un fils dans le courant de l’année (Genèse 17 :19 et 18 :14). Une telle chose paraissait incroyable, pourtant cela se réalisa tout comme Dieu l’avait dit, et Isaac naquit au temps annoncé.
En réalité, quatorze ans avant Isaac, Abraham avait déjà eu un fils, mais ce fils, nommé Ismaël, n’était pas le fils de la promesse. Après avoir attendu dix ans sur les promesses de Dieu, Sara avait encouragé Abraham de prendre sa servante Agar, pour qu’il ait un enfant d’elle. Il agit ainsi, mais cela déclencha des problèmes et des conflits qui ne sont pas encore éteints, de nos jours.
Après la naissance d’Isaac, Abraham envoya au loin Agar et Ismaël (Genèse 21 :14). Finalement, Ismaël se maria dans la patrie de sa mère, chez les Egyptiens, et eut de nombreux enfants. Les nations arabes tirent leurs origines des fils d’Ismaël.
Des années plus tard, Dieu vint une fois encore vers Abraham, mais cette fois-ci, c’était pour une ultime épreuve de foi. A cette époque-là, Dieu qui avait été personnellement en contact avec Abraham durant des dizaines d’années, lui dit de prendre son fils Isaac et de le conduire sur une montagne du pays de Morija pour l’offrir en sacrifice en Son honneur. Agissant par la foi, Abraham fit ce que Dieu avait demandé. Il était sur le point d’offrir son fils héritier, unique et légitime, quand Dieu intervint pour qu’il n’avance pas la main sur Isaac, mais qu’il offre, à sa place, un bélier retenu par les cornes dans un proche buisson.
Par la suite, Dieu confirma une fois de plus les promesses qu’Il avait faites à Abraham, et elles devinrent inconditionnelles : « L’ange de l’Eternel appela une seconde fois Abraham des cieux, et dit : Je le jure par moi-même, parole de l’Eternel ! parce que tu as fait cela, et que tu n’as pas refusé ton fils, ton unique, je bénirai et je multiplierai ta postérité, comme les étoiles du ciel et comme le sable qui est sur le bord de la mer ; et ta postérité possédera la porte de ses ennemis. Toutes les nations de la terre seront bénies en ta postérité, parce que tu as obéi à ma voix » (Genèse 22 :15-18).
Il y a deux choses essentielles à noter ici. Les promesses faites ne dépendaient plus des actions futures d’Abraham et de ses descendants. Parce que le patriarche avait remporté cette suprême épreuve d’obéissance, Dieu lui garantissait un accomplissement futur, inconditionnel, de Ses promesses.
En outre, un autre détail est maintenant donné. Les descendants d’Abraham posséderont les « portes de leurs ennemis ». Une porte est un passage limité, un moyen pour entrer ou pour sortir. Cette promesse signifie que les descendants d’Abraham ne deviendraient pas seulement de multiples nations, mais qu’ils contrôleraient aussi le moyen par lequel leurs ennemis pourraient aller et venir. Nous examinerons plus loin, dans cette brochure, la signification de cette prophétie remarquable.
Quelques-uns pourraient se demander : « Mais ces promesses-là n’ont-elles pas toutes été accomplies en Christ ? » La réponse à cette question ne peut être donnée que par la Bible.
Il est clair, selon Galates 3 :26-29, que tous les vrais chrétiens sont comptés parmi les enfants spirituels d’Abraham et les héritiers de la promesse. L’accomplissement ultime des bénédictions divines à l’égard d’Abraham inclut la promesse que lui et sa progéniture spirituelle hériteront toute la terre (Romains 4 :13 ; Matthieu 5 :5). Abraham s’était vu promettre un héritage éternel (Genèse 17 :8), ce qui comprend nécessairement la vie éternelle !
Il est évident qu’il y avait un aspect spirituel aux promesses divines faites à Abraham ! La grâce de Dieu devait s’étendre à toute l’humanité par l’Un des descendants d’Abraham : Christ (Galates 3 :16). Le Messie, de la lignée d’Abraham, devait être Celui par lequel les bénédictions de rédemption et de la vie éternelle pouvaient être rendues accessibles à toute l’humanité, par la grâce divine.
Cependant, il y avait aussi un aspect physique aux promesses faites à Abraham. Les promesses donnaient droit à la grandeur nationale, aussi bien qu’à des richesses tirées de l’agriculture et du sol. Dans Genèse 13 :16, Dieu dit à Abraham que ses descendants seraient aussi nombreux que la poussière du sol. Il est clair que référence est faite à la multitude des descendants physiques d’Abraham, qui hériteraient la grandeur nationale et la porte de leurs ennemis.
Les promesses faites à Abraham comprennent à la fois des composantes spirituelles et physiques. Elles sont pointées vers Jésus le Messie, mais aussi vers un droit de naissance accordé à la multitude des descendants d’Abraham, qui devaient constituer une grande nation et une multitude de nations. Cela ne veut pas dire que les bénéficiaires de ces bénédictions sont meilleurs que ceux qui n’en sont pas gratifiés. En fait, nous constatons que la plupart de ceux qui ont reçu les bénédictions physiques les ont gaspillées et se sont détournés de Dieu, mais ils devront affronter Son Jugement.
Bien des années après que les promesses aient été faites, Dieu les renouvela à Isaac, le fils d’Abraham. « Séjourne dans ce pays-ci : je serai avec toi, et je te bénirai, car je donnerai toutes ces contrées à toi et à ta postérité, et je tiendrai le serment que j’ai fait à Abraham, ton père. Je multiplierai ta postérité comme les étoiles du ciel ; je donnerai à ta postérité toutes ces contrées ; et toutes les nations de la terre seront bénies en ta postérité, parce qu’Abraham a obéi à ma voix, et qu’il a observé mes ordres, mes commandements, mes statuts et mes lois » (Genèse 26 :3-5). La promesse faite à Isaac était fondée sur l’obéissance d’Abraham à Dieu (verset 24).
Isaac et sa femme Rébecca eurent deux fils qui s’appelaient respectivement Jacob et Esaü. Quoiqu’ils fussent jumeaux, leurs tempéraments et leurs caractères différaient totalement dès le départ. Avant même leur naissance, Dieu avait révélé que le plus âgé des deux, Esaü, serait assujetti au plus jeune, Jacob (Genèse 25 :23). Cependant, Jacob, qui était d’un naturel malin, ne fut pas capable d’attendre que Dieu lui fasse don des bénédictions liées au droit d’aînesse. Il s’arrangea pour se les approprier en dupant son père, selon un stratagème qu’il avait conçu avec sa mère. Dieu permit qu’il en soit ainsi, car Son dessein était que Jacob reçoive les promesses. Plus tard, Jacob dut apprendre quelques dures leçons suite à ces fautes commises dont il dut se repentir.
Revenons aux bénédictions qu’Isaac conféra à Jacob : « Que Dieu te donne de la rosée du ciel et de la graisse de la terre, du blé et du vin en abondance ! Que des peuples te soient soumis, et que des nations se prosternent devant toi ! Sois le maître de tes frères, et que les fils de ta mère se prosternent devant toi ! Maudit soit quiconque te maudira, et béni soit quiconque te bénira » (Genèse 27 :28-29). Deux détails sont mentionnés ici pour la première fois. Le premier est que les descendants de Jacob posséderaient de grandes richesses agricoles. Le second est qu’ils obtiendraient la prééminence sur d’autres peuples et nations.
Après que Jacob eut trompé son frère, Isaac et Rébecca lui parlèrent pour qu’il se rende dans la région où vivait la famille de sa mère. C’est là qu’il put trouver une épouse et passer plusieurs années jusqu’à ce que la colère de son frère fût apaisée. Les paroles d’adieu d’Isaac furent : « Que le Dieu Tout-Puissant te bénisse, te rende fécond et te multiplie, afin que tu deviennes une multitude de peuples ! Qu’il te donne la bénédiction d’Abraham, à toi et à ta postérité avec toi, afin que tu possèdes le pays où tu habites comme étranger, et qu’il a donné à Abraham ! » (Genèse 28 :3-4).
Un peu plus tard, Dieu Se présenta en rêve à Jacob et amplifia encore les promesses. Jacob vit en rêve une grande échelle qui atteignait le ciel, et des anges y montaient et en descendaient. « Et voici, l’Eternel se tenait au-dessus d’elle ; et il dit : Je suis l’Eternel, le Dieu d’Abraham, ton père, et le Dieu d’Isaac. La terre sur laquelle tu es couché, je la donnerai à toi et à ta postérité. Ta postérité sera comme la poussière de la terre, tu t’étendras à l’occident et à l’orient, au septentrion et au midi ; et toutes les familles de la terre seront bénies en toi et en ta postérité » (Genèse 28 :13-14).
Ici, pour la première fois, nous apprenons que l’héritage promis à Abraham englobait plus que la seule terre du Moyen-Orient. Les descendants de Jacob devaient s’étendre dans toutes les directions, à partir de cet héritage, et toucher le monde entier. Leur héritage devait les mettre en rapport avec les peuples de toute la terre.
L’histoire continue dans la Genèse, et nous voyons les leçons que Jacob apprit pendant son exil au pays de Canaan. Enfin, alors qu’il était de retour vers sa terre natale, Dieu le rencontra dans un lieu qui fut nommé plus tard Peniel. Après que Jacob eut lutté toute la nuit avec le Messager divin, Dieu lui dit : « Ton nom ne sera plus Jacob, mais tu seras appelé Israël ; car tu as lutté avec Dieu et avec des hommes, et tu as été vainqueur » (Genèse 32 :28). Jacob-Israël fut le père de douze fils qui furent les ancêtres des douze tribus d’Israël.
Les promesses faites à Abraham étaient passées de père en fils, tout en étant graduellement amplifiées. Mais ce n’est pas tout ! Il avait été dit à Abraham qu’il engendrerait « de nombreuses nations » qui parviendraient à l’éminence nationale, et qu’il s’élèverait de lui une lignée royale. Maintenant, cette promesse était partagée par deux des douze fils de Jacob. Notez la clarté de la description faite dans 1 Chroniques 5 :1-2 : « Fils de Ruben, premier-né d’Israël. – Car il était le premier-né ; mais, parce qu’il souilla la couche de son père, son droit d’aînesse fut donné aux fils de Joseph, fils d’Israël ; toutefois Joseph ne dut pas être enregistré dans les généalogies comme premier-né. Juda fut, à la vérité, puissant parmi ses frères, et de lui est issu un prince ; mais le droit d’aînesse est à Joseph. »
Il est clair que Juda reçut le sceptre promis à une lignée de rois, s’achevant avec le Messie qui sera le Roi des rois. Mais remarquez bien ceci ! Les promesses du droit d’aînesse, relatives à l’éminence nationale, n’allaient pas aux Juifs ; mais aux descendants de Joseph. Cette compréhension constitue la clé maîtresse qui commence à ouvrir tout le reste.
Examinons plus attentivement comment le droit d’aînesse fut amplifié pour les descendants de Joseph. Une grande partie de cette histoire se déroula peu de temps avant la mort de Jacob-Israël. En ce temps-là, lui et toute sa famille vivaient en Egypte, où Joseph avait la charge d’administrateur sous l’autorité directe de Pharaon. Joseph s’était rendu auprès de son père âgé et infirme, et il avait emmené avec lui ses deux fils : Ephraïm et Manassé. Une cérémonie relativement peu comprise eut lieu au cours de cette visite.
Dans Genèse 48 :5, Israël informa Joseph qu’il adoptait Ephraïm et Manassé – c’est-à-dire qu’ils devaient être considérés comme lui appartenant et faire partie intégrante des tribus d’Israël. Joseph reçut une double part. Après que Joseph eut fait approcher ses fils, Israël les embrassa et leur imposa les mains en les bénissant séparément et spécifiquement.
A ce moment-là, un événement peu ordinaire eut lieu. En effet, Joseph avait disposé à dessein les garçons, de telle sorte que le plus âgé, Manassé, se trouvât à la droite d’Israël et le plus jeune, Ephraïm, à sa gauche. Cependant, Israël croisa les bras, posa la main droite sur Ephraïm et la gauche sur Manassé. Lorsque Joseph vit cela, il tenta de corriger ce qu’il croyait être une méprise de la part de son père devenu presque aveugle. Néanmoins, Israël s’y opposa et expliqua qu’il avait volontairement croisé les bras.
Israël dit à Joseph que Manassé, le plus âgé, deviendrait un grand peuple, mais qu’Ephraïm deviendrait une multitude, ou un groupe de nations (verset 19). Nous voyons ici qu’une grande nation et un grand groupe de nations émergeraient des descendants de Joseph. Ce sont eux qui reçurent le droit des bénédictions d’éminence nationale. Cela comprenait la possession des points de contrôles stratégiques par lesquels leurs ennemis voudraient passer, les vastes richesses agricoles et de minerais, ainsi que le statut de puissances mondiales capables de dominer les autres nations. Puisque Dieu avait promis qu’ils seraient une source de bénédictions pour les autres nations, nous savons que leur domination, en tant que puissance mondiale, devrait être exercée de façon généreuse.
L’histoire confirme-t-elle que ces promesses se sont accomplies ? Avant d’examiner cela, voyons de plus près les détails que le livre de la Genèse nous dévoile. Peu de temps après avoir adopté Ephraïm et Manassé, et après avoir transféré les bénédictions du droit d’aînesse sur eux, Israël appela tous ses fils autour de lui. Il était arrivé à la fin de sa longue vie et voulait donner ses derniers conseils et bénédictions à sa famille.
Remarquez ses propos : « Jacob appela ses fils, et dit : Assemblez-vous, et je annoncerai ce qui vous arrivera dans la suite des temps » (Genèse 49 :1). La prophétie d’Israël venant après ce préambule n’était ni pour ce temps-là, ni pour l’époque qui devait voir ses descendants quitter l’Egypte pour entrer dans la Terre promise. Elle était destinée aux temps de la fin ! Il est clair qu’aux temps de la fin, les descendants d’Israël existeraient encore comme des tribus séparées et distinctes.
Notez ces paroles destinées à Joseph : « Joseph est le rejeton d’un arbre fertile, le rejeton d’un arbre fertile près d’une source ; les branches s’élèvent au-dessus de la muraille » (verset 22). Il s’agit d’une allusion poétique à un peuple qui se multiplierait et s’étendrait au-dessus de tout. Après tout, il devait s’élever une grande nation et une multitude de nations à partir des fils de Joseph. Israël voyait en eux un grand peuple colonisateur. Il transmit ainsi les bénédictions venant « des cieux en haut » et celles venant « des eaux en bas ». Cela implique les grandes richesses en minerais (les bénédictions issues du bas) de même que celles résultant du climat et qui produiraient de grandes richesses agricoles (les bénédictions des cieux en haut).
Ces fabuleuses promesses furent-elles jamais réalisées à l’égard des descendants d’Ephraïm et de Manassé ? L’authenticité même de la Bible, de la parole de Dieu, est mise en jeu sur ce point !
Après leur sortie d’Egypte, les tribus d’Israël vécurent pendant des siècles dans les territoires du Moyen-Orient, que Dieu leur avait promis. Nulle part il n’est mentionné qu’Ephraïm et Manassé devinrent une grande nation et un groupe de nations avant la captivité d’Israël. Ils ne furent jamais une source de bénédictions pour toutes les nations avant d’aller en captivité chez les Assyriens, au huitième siècle avant Jésus-Christ. Il est évident que l’accomplissement des promesses que Dieu avait faites à Abraham, et qu’Il avait confirmées à ses descendants, n’eut pas lieu avant la disparition des dix tribus d’Israël des pages de la Bible et de l’histoire laïque.
La façon selon laquelle ces promesses furent néanmoins réalisées forme, comme nous allons le voir le « reste de l’histoire » !
Avant l’entrée des enfants d’Israël en Terre promise, Moïse fut inspiré par Dieu de les mettre en garde pour l’avenir. Les promesses divines étaient certaines, mais le déroulement de leur accomplissement appartenait à Dieu et dépendait de la conduite d’Israël.
Dans Lévitique 26 :1-2, Dieu, par Moïse, avertit les Israélites : « Vous ne vous ferez point d’idoles […] Vous observerez mes sabbats, et vous révérerez mon sanctuaire. Je suis l’Eternel. » Il leur dit aussi : « Si vous suivez mes lois, si vous gardez mes commandements et les mettez en pratique, je vous enverrai des pluies en leur saison, la terre donnera ses produits, et les arbres des champs donneront leurs fruits » (versets 3-4). Dans les versets suivants, Dieu détaille les bénédictions agricoles abondantes et la paix qui viendrait sur la nation si elle restait fidèle. Au verset 12, Il conclut en déclarant : « Je marcherai au milieu de vous, je serai votre Dieu, et vous serez mon peuple. »
Alors même que ces versets promettaient des bénédictions en cas d’obéissance, ils contenaient aussi de sérieuses conséquences en cas de désobéissance. Si Israël se tournait vers l’idolâtrie et oubliait les sabbats de Dieu, Celui-ci punirait la nation en conséquence. Aux versets 16 et 17, Dieu détaille les maladies punitives et les incursions ennemies sur leurs territoires qui en résulteraient. Que devait-il se passer si, après de multiples châtiments, Israël persistait dans sa rébellion contre Dieu et Ses lois ? Le verset 18 nous dit : « Si, malgré cela, vous ne m’écoutez point, je vous châtierai sept fois plus pour vos péchés. » Le terme hébreu utilisé ici pour « sept fois » peut aussi bien se référer à la longueur de temps qu’à l’intensité du châtiment.
Dans Daniel 4, nous pouvons lire le récit d’un rêve que fit le roi Nebucadnetsar de Babylone. Dans ce rêve, il lui était dit qu’il serait puni à cause de son orgueil, en perdant à la fois son royaume et sa lucidité. Il lui fut aussi dit que « sept temps » devraient s’écouler avant qu’il ne soit rétabli. Dans l’accomplissement historique de ce rêve, il apparaît que ces sept temps représentaient une période de sept années littérales.
Que signifiaient les sept temps du châtiment d’Israël tel que mentionnés dans Lévitique 26 :18 ? Si cela indique une durée de temps, combien cela durerait-il ? Comprendre le sens des sept temps du châtiment d’Israël apporte à l’histoire une signification plus profonde que tout ce que vous aviez probablement compris auparavant.
Premièrement, répondons à la question concernant la durée des « sept temps ». De combien de jours seraient constitués « sept temps » ? Dans Apocalypse 11 et 12, nous trouvons certaines clés pour avancer dans notre compréhension.
Apocalypse 11 :2-3 compare deux périodes d’égale durée : 42 mois et 1260 jours. Il est simple de comprendre qu’il y a exactement 1260 jours dans 42 mois de 30 jours. Dans Apocalypse 12 :6, nous trouvons à nouveau la mention de 1260 jours, mais cette fois-ci, le parallèle concerne le verset 14 dont les termes sont : « Un temps, des temps et la moitié d’un temps. » Nous avons déjà vu que 1260 jours équivalent à 42 mois, qui représentent exactement trois ans et demi. Il devient clair que la Bible égalise « un temps, des temps et la moitié d’un temps » à une période de trois ans et demi de 1260 jours.
« Sept temps » sont le double de « un temps, des temps et la moitié d’un temps » (ou trois ans et demi). En conséquence, sept temps devraient représenter une durée de 2520 jours (deux fois 1260 jours). Quelle durée, représentée par ces 2520 jours, devrait s’appliquer au châtiment d’Israël, selon la prophétie biblique ? Pour comprendre cela, examinons un autre cas de châtiment sur Israël. Nombres 13 et 14 racontent l’expédition de douze espions, un par tribu, envoyés par Moïse pour explorer la Terre promise. Dix d’entre eux revinrent et firent un mauvais rapport qui découragea le peuple et refusa d’entrer dans le pays. Ce manque de foi de la part du peuple déplut fort à Dieu. Remarquez les conséquences qui s’ensuivirent : « De même que vous avez mis quarante jours à explorer le pays, vous porterez la peine de vos iniquités quarante années, une année pour chaque jour ; et vous saurez ce que c’est que d’être privé de ma présence » (Nombres 14 :34).
La désobéissance d’Israël les conduisit à errer pendant 40 ans avant d’entrer dans la Terre promise et d’hériter les promesses faites par Dieu à leurs ancêtres. Les 40 ans de châtiment étaient basés sur le principe d’un jour pour une année. Un point semblable est évoqué dans Ezéchiel 4, au sujet du châtiment de Juda et d’Israël. Dans ce récit, le prophète Ezéchiel devait se coucher sur son côté gauche pendant 390 jours, pour symboliser la durée du châtiment de Dieu envers Israël. Il lui fut dit ensuite de se coucher sur le côté droit pendant 40 jours, afin de montrer le châtiment de Juda. Puis, il fut dit à Ezéchiel : « Je t’impose un jour pour chaque année » (verset 6). En d’autres termes, une fois encore, un jour équivaut à une année pour la réalisation de certaines prophéties bibliques.
Si un jour représente une année pour la réalisation du châtiment d’Israël, sept temps représenteraient 2520 ans. Quelle est la pleine signification de cette période de temps ? Nous découvrirons bientôt la formidable réponse à cette question. Mais, examinons d’abord la raison pour laquelle Israël fut emmené en captivité.
Dans Lévitique 26, Dieu avertit Israël qu’Il aurait recours à divers châtiments pour capter son attention s’il commençait à adorer des idoles et à transgresser Son sabbat. La réalisation de cette prophétie se voit à travers le livre des Juges, lorsque le peuple tombait dans le péché et que Dieu permettait à des raids terroristes des nations environnantes de briser la paix et l’économie d’Israël. Parfois, ces nations finissaient par assujettir Israël sous leurs lois pendant des années. Ce cycle dura plus de trois cents ans, jusqu’à l’établissement de la monarchie.
Après la mort du roi Salomon, le royaume d’Israël se divisa en deux nations distinctes. Les dix tribus du nord avaient choisi Jéroboam, fils de Nebath, comme roi, tandis que Juda demeurait fidèle à Roboam, fils de Salomon. Peu après la division du royaume, Jéroboam prit une décision qui devait affecter les dix tribus d’Israël pour le restant de leur histoire.
Nous pouvons lire cette histoire cruciale dans 1 Rois 12. Jéroboam commença à craindre que les dix tribus désirent à l’avenir une réunion avec Juda. Il était certain que le fait monter à Jérusalem chaque année pour adorer Dieu au cours des saisons de Fêtes attiserait la nostalgie du « bon vieux temps ». Il craignait que ne survînt à l’avenir la nostalgie de l’époque où ils avaient été une seule nation sous la dynastie de David, qui était à Jérusalem. Il croyait que si cela arrivait, ses descendants et lui-même seraient dépossédés.
Comme il réfléchissait à ce problème, Jéroboam crut avoir trouvé la solution. Il fit assembler le peuple et annonça des changements. Pour rendre les choses plus faciles, il leur dit qu’ils pourraient choisir, dorénavant, entre deux lieux de culte dans le nord d’Israël. De cette façon, ils n’auraient plus à faire tout le trajet pour aller à Jérusalem. Il établit ses nouveaux lieux de culte dans les villes de Dan, au nord, et de Béthel, au sud. A ces deux emplacements, il y aurait un veau d’or comme objet de culte. En outre, le sacerdoce lévitique serait remplacé par des hommes fidèles à Jéroboam et à sa nouvelle religion. Il nous est dit qu’en fait, Jéroboam « créa des sacrificateurs pris parmi tout le peuple » (verset 31). Comme si tout cela ne suffisait pas, il introduisit aussi un changement dans le calendrier des Fêtes annuelles de l’Eternel. La Fête des Tabernacles, qui tombe au septième mois du calendrier sacré, était repoussée au huitième mois.
Pendant les deux cents ans restant de l’existence d’Israël du nord en tant que nation indépendante, de nombreuses dynasties défilèrent. Quel que fût le roi en place, cependant, il nous est dit qu’il « fit ce qui est mal aux yeux de l’Eternel, et il marcha dans la voie de Jéroboam, se livrant aux péchés que Jéroboam avait fait commettre à Israël » (voir 1 Rois 15 :34 ; 16 :19 ; 2 Rois 3 :3 ; 10 :29 ; 13 :2, 6, 11 ; 14 :24 ; 15 :18, 24, 28 ; 17 :22). Les dix tribus ne tenaient absolument aucun compte des avertissements divins donnés par Moïse à leurs ancêtres. Ils adoraient des idoles, violaient les sabbats de Dieu, et ne tenaient généralement pas compte des lois divines.
Les conséquences étaient inévitables. Des siècles plus tôt, Dieu avait prévenu, par l’intermédiaire de Moïse, qu’un châtiment de « sept temps » viendrait sur eux s’ils persistaient à désobéir. En fin de compte, au milieu du huitième siècle av. J.-C., les armées du puissant empire assyrien envahirent Jérusalem.
Le roi d’Israël Menahem obtint un sursis en donnant une importante somme d’argent au roi assyrien Pul. Cependant, quelques années plus tard, pendant le règne d’un des successeurs de Menahem, Pékach, les Assyriens revinrent sous Tiglath-Philéser. Cette fois-ci, les Assyriens assujettirent une grande partie de l’est et du nord du royaume. Plusieurs tribus, dont celles de Ruben, Gad et Nephtali furent emmenées captives et déportées en Assyrie. Durant le règne du successeur de Pékach, Osée, les choses empirèrent. Les Assyriens revinrent sous leur nouveau roi, Salmanasar, et firent payer un tribut au reste d’Israël. Quelques années plus tard, ils revinrent encore et firent le siège de Samarie. Après trois ans de siège, Samarie tomba. Puis, les Assyriens se mirent à déporter en masse la population des dix tribus d’Israël.
Il fallut plusieurs années pour que cette déportation s’achève. Avant que celle-ci n’ait pris de trop fortes proportions, un roi juste monta sur le trône de Juda, le royaume du sud. Ce roi, Ezéchias, prit sa charge en 714 av. J.-C., à la mort de son père, Achaz. Pendant plusieurs années, il fut associé au gouvernement de son père, mais ne disposa pas d’une autorité indépendante avant la mort de ce dernier. Il contrastait de façon flagrante avec son père ; c’était un homme qui cherchait Dieu de tout son cœur. Dès le départ, il initia en Juda la renaissance d’un règne exemplaire. Il ouvrit le temple de Jérusalem et appela le peuple à se repentir et à se consacrer à nouveau à l’adoration du véritable Dieu.
Ezéchias dit au peuple : « Car nos pères ont péché, ils ont fait ce qui est mal aux yeux de l’Eternel, notre Dieu, ils l’ont abandonné, ils ont détourné leurs regards du tabernacle de l’Eternel et lui ont tourné le dos. […] Aussi la colère de l’Eternel a-t-elle été sur Juda et sur Jérusalem, et il les a livrés au trouble, à la désolation et à la moquerie, comme vous le voyez de vos yeux. Et voici, à cause de cela nos pères sont tombés par l’épée, et nos fils, nos filles et nos femmes sont en captivité. J’ai donc l’intention de faire alliance avec l’Eternel, le Dieu d’Israël, pour que son ardente colère se détourne de nous » (2 Chroniques 29 :6-10).
Cette renaissance sous Ezéchias offrit non seulement un sursis à Juda l’épargnant de l’épée assyrienne, qui était en train de détruire le royaume d’Israël au nord, mais devenait aussi la dernière occasion pour les dix tribus du nord d’éviter un exil total. Notez ce que fit le roi Ezéchias : « Ezéchias envoya des messagers dans tout Israël et Juda, et il écrivit aussi des lettres à Ephraïm et à Manassé, pour qu’ils viennent à la maison de l’Eternel à Jérusalem célébrer la Pâque en l’honneur de l’Eternel, le Dieu d’Israël […] Ils décidèrent de faire une publication dans tout Israël, depuis Beer-Schéba jusqu’à Dan, pour que l’on vienne à Jérusalem célébrer la Pâque en l’honneur de l’Eternel, le Dieu d’Israël. Car elle n’était plus célébrée par la multitude comme il est écrit » (2 Chroniques 30 :1, 5). Les messagers d’Ezéchias avertirent le restant de la population du royaume du nord : « Ne raidissez donc pas votre cou, comme vos pères ; donnez la main à l’Eternel […] Si vous revenez à l’Eternel, vos frères et vos fils trouveront miséricorde auprès de ceux qui les ont emmenés captifs, et ils reviendront dans ce pays » (versets 8-9).
Quelle fut la réponse d’Israël ? « Les coureurs allèrent ainsi de ville en ville dans le pays d’Ephraïm et de Manassé, et jusqu’à Zabulon. Mais on se riait et l’on se moquait d’eux. Cependant, quelques hommes d’Aser, de Manassé et de Zabulon s’humilièrent et vinrent à Jérusalem » (versets 10-11). D’un bout à l’autre d’Israël, l’on ignora l’avertissement du roi Ezéchias et son appel à la repentance – le dernier avertissement qu’ils reçurent. Dans les années qui suivirent, les Assyriens dépeuplèrent complètement l’Israël du nord de sa population, et firent un transfert en faisant venir des gens de Babylone. Ces nouveaux venus furent connus, plus tard, sous le nom de Samaritains, en référence au nom de Samarie, la capitale d’Israël.
Israël commençait une odyssée qui ne s’achèverait pas avant des siècles – 2520 ans passeraient avant que les descendants d’Israël commencent à recevoir les bénédictions du droit d’aînesse promises à leurs ancêtres. Pendant 2520 ans – une année pour un jour – ils feraient l’expérience de la « violation de la promesse » de Dieu.
Dans Exode 31 :12-17, Dieu enseigna à Moïse que Ses sabbats seraient à jamais un signe entre Lui et Israël. Un signe est quelque chose qui identifie. Le sabbat est un rappel continuel de l’identité de Dieu et de l’identité de Son peuple. Aussi longtemps qu’Israël observât le sabbat, il conserva son identité.
A ce jour, le peuple de Juda maintient son identité, bien qu’il vive éparpillé aux quatre coins du monde. Il a conservé le signe que représente le sabbat et n’a jamais perdu de vue son identité.
Au contraire, depuis Jéroboam, Israël avait abandonné les sabbats de Dieu, en y substituant ses propres jours de culte. En conséquence, lors de sa captivité, Israël ne se distinguait pas des autres nations et peuples qui l’entouraient. Ceux qui les côtoyaient ne les associaient pas aux Juifs, et dans la plupart des cas, les Israélites eux-mêmes oublièrent leur vraie origine.
Bon nombre des coutumes qu’Israël emmena avec lui en captivité avaient été empruntées aux nations païennes environnantes. Au temps de la captivité d’Israël par les Assyriens, le prophète Michée était en Juda. Il avertit Israël du châtiment imminent et du motif de ce dernier : « On observe les coutumes d’Omri et toute la manière d’agir de la maison d’Achab, et vous marchez d’après leurs conseils ; c’est pourquoi je te livrerai à la destruction, je ferai de tes habitants un sujet de raillerie, et vous porterez l’opprobre de mon peuple » (Michée 6 :16).
Qui était Omri, et quelle étaient ses coutumes ? Quel est le rapport cela a-t-il avec la perte d’identité d’Israël ?
En captivité, Israël perdit même son nom. Ayant abandonné le signe distinctif que Dieu avait établi, la majorité des historiens laïques ont commencé à perdre la trace des Israélites. Ils n’étaient cependant pas perdus de Dieu. Notez le message qu’Il inspira au prophète Amos d’enregistrer des années avant la captivité d’Israël : « Voici, le Seigneur, l’Eternel, a les yeux sur le royaume coupable. Je le détruirai de dessus la face de la terre ; toutefois je ne détruirai pas entièrement la maison de Jacob, dit l’Eternel. Car voici, je donnerai mes ordres, et je secouerai la maison d’Israël parmi toutes les nations, comme on secoue avec le crible, sans qu’il tombe à terre un seul grain » (Amos 9 :8-9).
Dans 1 Rois 16, nous trouvons l’histoire d’Omri et de son ascension. Il renversa son prédécesseur, Zimri, et établit une dynastie puissante. Bien qu’il ne régnât que douze ans, il établit la capitale Samarie et instaura des lois qui régirent la nation pour le reste de son histoire. Son rôle de législateur fut si déterminant que, 150 ans après sa mort, et même des dynasties plus tard, le prophète Michée disait encore qu’Israël observait « les coutumes d’Omri ». Rejetant ouvertement les lois que Dieu avait données par Moïse, la maison d’Israël avait choisi d’observer les lois décrétées par Omri. Les Ecritures nous disent qu’Omri « fit ce qui est mal aux yeux de l’Eternel, et il agit plus mal que tous ceux qui avaient été avant lui » (verset 25).
Il est certain que les lois d’Omri incluaient aussi des pratiques religieuses païennes. Son fils Achab se maria à Jézabel, fille d’Ethbaal, roi-prêtre de Baal sur les Sidoniens. Quoique beaucoup de signes extérieurs du culte de Baal aient été éliminés plus tard par le roi, Jéhu, Israël ne revint jamais véritablement à Dieu.
Notez les commentaires de Langer dans « l’Encyclopedia of World History » à propos de l’étendue de l’influence d’Omri : « Omri était une dynastie de longue durée. Il bâtit une nouvelle capitale à Samarie et renoua des alliances avec Tyr […] Il reconquit aussi Moab d’après ce qu’on peut lire de l’inscription de Mesha. Omri fut manifestement un roi fort. Les Assyriens appelèrent Israël d’après son nom : Bit Omri (Khumri) » (édition de 1968, page 44. C’est nous qui traduisons tout au long de cette brochure).
Mis à part ce qui est écrit dans les Ecritures, ce sont les documents et les inscriptions sur les monuments des grands empires de l’Antiquité, ainsi que les écrits des historiens grecs qui racontent l’histoire de l’ancien monde. Sur leurs édifices, les Assyriens n’utilisaient pas le nom « Israël », mais celui de « Khumri ». C’était par ce nom là qu’Israël était connu en captivité. Ce nom, ainsi que ses variantes, était celui par lequel les peuples voisins l’identifièrent dans l’histoire laïque.
Le peuple mentionné sur les bâtiments assyriens du nom de Khumri était dénommé Gimmirra (ou Gimiri) en langue babylonienne. Les géographes grecs tels qu’Hérodote les appelaient les Cimmériens. C’est ainsi que les noms qui identifiaient les captifs d’Israël, dans l’histoire laïque, sont ceux que les autres peuples utilisaient pour les désigner, et ces noms différaient selon l’orthographe et la prononciation de la langue de l’écrivain.
Qu’arriva-t-il aux Israélites emmenés captifs par les Assyriens ? La Bible nous dit qu’ils furent retenus captifs près du fleuve Gozan et dans les villes des Mèdes. Gozan était un affluent situé au nord de l’Euphrate. Les villes des Mèdes se trouvaient dans une région située juste au sud de l’Arménie, entre la mer Noire et la mer Caspienne.
Le deuxième livre apocryphe d’Esdras, écrit environ un siècle avant l’époque du Christ, rapporte la tradition qui avait été conservée parmi les Juifs : « Ce sont les dix tribus qui furent faites prisonnières loin de leur pays […] et il [Salmanasar] les emmena par-delà les eaux et ils se retrouvèrent ainsi dans un autre pays. Mais ils se consultèrent entre eux, en décidant qu’ils quitteraient la multitude des païens vers une terre éloignée où personne n’a jamais habité […] Et ils entrèrent dans l’Euphrate, par les passages étroits du fleuve » (2 Esdras 13 :40-43).
Dire que les Israélites qui émigraient suivaient les « passages étroits du fleuve » signifie simplement qu’ils allaient vers le nord par les défilés montagneux où l’Euphrate prenait sa source. Cela correspond au nord des montagnes caucasiennes à la rive nord de la mer Noire. C’est exactement là que l’histoire situe les Cimmériens qui, plus tard, traversèrent le Danube et le bassin du Rhin dans le nord-ouest de l’Europe.
A propos de l’entrée des Cimmériens-Israélites dans le nord-ouest de l’Europe, M. Guizot déclare dans The history of France from Earliest Times to 1848 : « Du septième au quatrième siècle av. J.-C., une nouvelle population s’étendit en Gaule, pas d’un seul coup, mais par une série d’invasions dont les deux principales eurent lieu au début et à la fin de cette époque. Ils s’appelaient eux-mêmes Kymriens ou Kimriens […] du nom d’un peuple que les Grecs situaient sur la rive ouest de la mer Noire et de la péninsule cimmérienne, qui est appelée à ce jour la Crimée » (page 16). Appelés Gaulois ou Celtes par les Romains, ces peuples s’étendirent à travers ce qui est devenu la France moderne et les îles Britanniques.
Les périodes de migration les plus importantes dans le nord-ouest de l’Europe eurent lieu peu après les premières invasions assyriennes et se poursuivirent pendant presque 400 ans. En 331 av. J.-C., Alexandre le Grand battit les Mèdes et les Perses. Ces Israélites, qui étaient encore dans l’ancien territoire des Mèdes, étaient maintenant libres de partir. Il est intéressant de noter qu’il s’était écoulé une période de 390 ans entre la chute de Samarie et le renversement des Mèdes (721 à 331 av. J.-C.) – la période exacte prophétisée par Ezéchiel sur la maison d’Israël, dans Ezéchiel 4 :5.
Les Israélites exilés étaient aussi connus sous l’ancien nom de « Scythes ». Une vaste région, dans la plaine eurasienne de Russie, s’appelait autrefois la « Scythie ». Plusieurs peuples habitaient cette rude contrée, y compris de nombreuses tribus d’exilés israélites. Selon l’historien grec Hérodote : « Les Perses les appelaient Sacae, puisque c’est le nom qu’ils donnent à tous les Scythes » (The Persian Wars, VII, 64). Les mots Sacae ou Sakae sont un ultime dérivé de Isaac, ancêtre des Israélites. C’est la véritable origine des noms Ecosse (Scotland en anglais), Saxon et Scandinavie.
Les Ecossais ont préservé l’histoire de leurs origines Scythes dans le plus célèbre document de l’histoire écossaise : la Déclaration d’Arbroath. Cette déclaration fut rédigée en 1320 et signée par Robert le Bruce et ses nobles. Elle renferme la déclaration selon laquelle les Ecossais « firent le voyage de la Grande Scythie par la mer Tyrrhénienne […] ils arrivèrent douze cents ans après que le peuple d’Israël eut traversé la mer Rouge [vers 250 av. J.-C.], pour s’établir en occident où ils vivent encore aujourd’hui. » L’original de cette lettre ancienne, que beaucoup de gens appellent « le bien le plus précieux de l’Ecosse », est exposé dans une vitrine transparente à l’intérieur de la Maison des Archives à Edimbourg. Les sceaux des 25 nobles écossais signataires sont attachés au parchemin.
Nous pouvons ainsi voir que les dix tribus du l’Israël du nord furent déracinées de leur terre natale au huitième siècle avant Christ, et déportées dans différentes contrées de leurs ravisseurs. Ayant perdu leur identité, elles furent connues de l’histoire sous divers nom : Cymri, Celtes et Scythes n’en sont qu’un échantillon. Aujourd’hui, guidés par d’anciens récits, nous pouvons retracer les migrations de ces peuples, de la mer Noire jusqu’aux îles Britanniques et à l’Europe du nord-ouest.
Comment tout cela s’inscrit-il dans les prophéties de la Bible ? Lisez la suite pour connaître les réponses.
Autrefois, Dieu avait fait de remarquables promesses à Abraham et à ses descendants. Nous avons déjà vu que les dix tribus du nord avaient été déracinées de chez elles, et avaient finalement émigré dans le nord-ouest de l’Europe. Que devenaient les promesses faites à Abraham ?
Observons la façon remarquable d’après laquelle Dieu intervint dans l’histoire pour accomplir Son dessein et tenir Sa parole.
Sept temps prophétiques – 2520 ans – s’étaient écoulés depuis la chute de Samarie et de la captivité d’Israël en 721 av. J.-C. Cela nous amène à 1800 apr. J.-C., à l’époque où, selon les Ecritures, les descendants d’Abraham commenceraient à bénéficier des promesses du droit d’aînesse. Le récit que l’histoire nous rapporte, au sujet des peuples d’expression anglaise après 1800, est stupéfiant.
Afin de bien comprendre ce qui s’est passé et de placer cela dans la bonne perspective, jetons un rapide coup d’œil sur l’histoire de l’Europe. Vers la fin du 11ème siècle après le Christ, la plupart des migrations en Europe étaient terminées et les nations s’étaient fixées, pour la plupart, dans les régions où elles sont encore aujourd’hui. Les Israélites étaient arrivés par vagues migratoires successives, à travers les siècles, dans les nouvelles terres qui devaient constituer leur héritage. Dieu n’avait-Il pas dit autrefois à Jacob que ses descendants allaient s’étendre au nord, à l’est, à l’ouest et au sud (Genèse 28 :14) ?
Pendant dix siècles, depuis la chute de Rome jusqu’au 15ème siècle, l’Europe fut totalement dominée par l’Eglise catholique et était en proie à la pauvreté, à l’ignorance et à la guerre. La plus grande partie de cette période a traditionnellement été appelée « Le Moyen Age » par les historiens. Trois événements importants ont marqué la dernière moitié du 15ème siècle. Le premier fut la prise de Constantinople par les Turcs, en 1453. Cela provoqua une affluence d’érudits et de manuscrits grecs du Nouveau Testament en Europe occidentale. Le second eut lieu en 1456, Johannes Gutenberg perfectionna l’usage des caractères typographique donnant ainsi naissance à l’industrie de l’imprimerie. Cela rendit possible la diffusion de la connaissance. Enfin, en 1492, Christophe Colomb découvrit une nouvelle terre, ainsi fut noué le lien entre l’Europe et le nouveau monde des Amériques.
En même temps, l’Angleterre sortit enfin du conflit interne de la Guerre des Roses. Un gouvernement stable émergea sous la dynastie des Tudor d’Henri VII. Au siècle suivant, une remarquable transformation commença en Angleterre. L’instruction s’étendait, le contrôle catholique était réduit à néant, et la minuscule nation insulaire commençait à se développer en une puissance maritime.
L’année 1588 fut une référence dans l’histoire de l’Angleterre. L’Espagne avait résolu de conquérir l’Angleterre et de la ramener au sein de l’Eglise catholique. Dans ce but, une immense Armada fut affrétée en Espagne. Détruite par la tempête et par les vents venus des côtes d’Angleterre, l’Armada fut anéantie et la petite Angleterre sauvée.
Remarquez ce que Sir Winston Churchill a écrit dans son History of the English-Speaking Peoples : « Mais le peuple anglais tout entier considérait que la défaite de l’Armada était le résultat d’un miracle. Pendant trente ans, l’ombre de la puissance espagnole avait assombri la scène politique. Une vague d’émotion religieuse envahit l’esprit des hommes. L’une des médailles frappées en commémoration de cette victoire porte l’inscription <i>“Afflavit Deus et dissipantur” – “Dieu souffla et ils furent dispersés”. Elisabeth et ses hommes de mer savaient combien c’était vrai » (volume II, page 131).
Cette victoire miraculeuse garantissait l’Angleterre contre le retour de la domination papale, et préparait le terrain pour une future religion libre dans le pays. La conscience du rôle joué par Dieu dans l’histoire anglaise alimenta un intérêt retrouvé pour la Bible, cela conduisit à la traduction et une large propagation de la Bible durant le règne d’Elisabeth et de son successeur, le roi Jacques Ier.
Au cours des 16ème et 17ème siècles, les marins et les explorateurs anglais sillonnèrent le globe. Cela marqua le point de départ de l’Angleterre comme puissance maritime, et prépara la scène pour sa grandeur commerciale et économique futures.
En 1800, l’Angleterre et ses premières colonies américaines, embryons des futurs Etats-Unis, ne possédaient qu’une petite partie du monde et de ses richesses. En Europe, Napoléon tentait de conquérir un vaste empire sur le continent, avec la France à sa tête. Malgré tous ses efforts, la réussite escomptée ne fut pas au rendez-vous ; tout autre chose arriva.
Pendant les décennies suivantes, l’Angleterre entra en possession du vaste empire britannique. Ce fut le plus grand que le monde ait jamais connu. Vers la fin du 19ème siècle, presque un quart des terres et de la population mondiale étaient sous pavillon britannique. Alors qu’en 1800, les Etats-Unis étaient encore regroupés sur la côte-est, cinq décennies plus tard ils avaient couvert tout le continent nord-américain. Le plus puissant groupe de nations, l’empire britannique, et la plus grande nation, les Etats-Unis, émergèrent exactement comme prévu. L’an 1800 marquait la fin des 2520 ans de privation du droit d’aînesse.
« Comment les Britanniques ont-ils fait cela ? Tout d’abord, comment une île périphérique sortit de sa condition misérable d’origine pour dominer le monde ? Et comment firent-ils, au milieu des guerres, pour s’occuper de leur empire morcelé, sans trop d’efforts apparents ? » (The Europeans, page 47). Cette question fut posée par l’auteur Luigi Barzini et elle a été reprise par de nombreuses autres personnes.
Alors que d’autres nations avaient établi un plan de conquête cohérent pour étendre leurs territoires et bâtir un empire, la Grande-Bretagne, a-t-il été dit, n’avait pas l’air d’en avoir et remportait les batailles. Comment une telle transformation remarquable eut-elle lieu ?
Le Canada, grande réserve de richesses minérales et agricoles, arriva presque spontanément dans l’empire britannique. Après la victoire de l’Angleterre sur la France pendant la Guerre de Sept Ans (1756-1763), beaucoup parlementaires refusaient d’accepter le Canada de la part de la France, craignant que « cette maigre affaire de peaux de castors ne soit pas suffisante pour compenser la charge de défense et d’administration… » (A History of England and British Empire, par Hall & Albion, page 463). En fait, « Halifax [Nouvelle-Ecosse] fut la seule communauté en Amérique directement fondée par le gouvernement britannique » (page 456).
L’Australie et la Nouvelle-Zélande ne furent pas plus difficiles à intégrer dans l’empire britannique. En 1851, il avait été dit au sujet de l’Australie que la découverte de l’or « précipitait une colonie au rang d’une nation » (page 664). La population fit un bond de 250.000 individus à presque un million en à peine dix ans. Comme pour la Nouvelle-Zélande, « le gouvernement local résista longtemps aux efforts d’amener la Nouvelle-Zélande sous le drapeau britannique […] Ainsi, la Nouvelle-Zélande fut dans l’anarchie jusqu’à ce que l’implantation concrète de colons anglais réguliers nécessitât un contrôle plus défini » (page 664).
Dans le courant du 19ème siècle, les Britanniques prirent possession de territoires situés aux coins les plus reculés de la terre. En fait, ces possessions représentaient toutes des portes maritimes stratégiques. La possession de « la porte de leurs ennemis » constituait l’une des bénédictions que Dieu avait promises à Abraham pour ses descendants. Ces passages étroits par lesquels le trafic maritime est obligé de passer étaient d’une valeur inestimable pour les Britanniques, non seulement en termes économiques, mais encore en termes de sécurité au cours des deux Guerres mondiales du 20ème siècle. Le contrôle britannique sur le canal de Suez et sur le détroit de Gibraltar, ainsi que sur l’île stratégique de Malte, fut crucial pour le contrôle de la Méditerranée par les Alliés durant la Seconde Guerre mondiale.
Avec l’Australie, la Nouvelle-Zélande et le Canada, la Grande-Bretagne prit possession de terres agricoles comptant parmi les plus riches de la planète. Les vastes champs de blé et les innombrables troupeaux de moutons et de bestiaux étaient l’accomplissement des anciennes promesses faites à Abraham. Il y avait, en plus, de grandes richesses en minerais au Canada, en Australie et en Afrique du Sud. La Grande-Bretagne elle-même arriva à contrôler beaucoup de réserves pétrolières au Moyen-Orient. Ses possessions et son réseau d’oléoducs aidèrent à fournir aux Alliés le pétrole dont ils avaient besoin pour combattre pendant la Seconde Guerre mondiale.
Par-dessus tout, l’influence britannique profita au monde entier, exactement comme Dieu l’avait prophétisé. Ce fut la marine britannique qui enraya le commerce international d’esclaves au début du 19ème siècle. La Société Biblique Britannique et Etrangère, dont le siège central se trouvait à Londres, avait la charge de traduire la Bible dans presque toutes les langues et de la rendre accessible, pour la première fois, aux gens de la terre entière.
A l’intérieur même de l’empire, la loi britannique n’était pas imposée par d’énormes armées d’occupation. En fait, pendant le 19ème siècle, l’armée britannique était plutôt mince. On l’appelait la « fine ligne rouge ». Dans les vastes territoires de l’Inde, déjà occupée par des millions d’habitants au 19ème siècle, c’était le service civil britannique, composé de quelques centaines d’hommes, qui gouvernait. Ils administraient la justice, collectaient les impôts, et faisaient respecter la loi : « Ils parvinrent seuls à nouer le dialogue avec les autochtones […] ils travaillaient dur et efficacement […] la corruption était inexistante parmi eux, et ils réussirent à faire triompher la justice, la paix et l’ordre durant plusieurs décennies » (page 738).
La minuscule Angleterre émergea, pratiquement en une nuit, pour diriger le plus grand et le plus étendu empire que le monde eût jamais porté. Cet empire, composé d’un grand groupe de nations, resta soudé par son allégeance commune à la couronne. A quel autre endroit peut-on voir la réalisation de l’ancienne promesse que Jacob avait déclarée à son petit fils Ephraïm ? Il est clair que Dieu avait tenu Sa parole donnée à Abraham !
Dieu avait fait une promesse au roi David de l’ancien Israël. Par la bouche de Nathan le prophète, Dieu dit à David : « Quand tes jours seront accomplis et que tu seras couché avec tes pères, j’élèverai ta postérité après toi, celui qui sera sorti de tes entrailles, et j’affermirai son règne. Ce sera lui qui bâtira une maison à mon nom, et j’affermirai pour toujours le trône de son royaume. Je serai pour lui un père, et il sera pour moi un fils. S’il fait le mal, je le châtierai avec la verge des hommes et avec les coups des enfants des hommes ; mais ma grâce ne se retirera point de lui, comme je l’ai retirée de Saül, que j’ai rejeté devant toi. Ta maison et ton règne seront pour toujours assurés, ton trône sera pour toujours affermi » (2 Samuel 7 :12-16).
Dieu expliqua à David que même s’Il punissait ses descendants pour leurs péchés, Il ne retirerait pas la royauté à leur lignée, comme Il l’avait fait pour Saül. Qu’est-il arrivé à cette lignée royale ? L’histoire relate que le roi Sédécias, un descendant de David, fut le dernier roi à s’asseoir sur le trône de Juda à Jérusalem. En 586 av. J.-C., Nebucadnetsar de Babylone emmena Sédécias en captivité à Babylone, incendia le temple, et détruisit la ville de Jérusalem. Notez la déclaration dans 2 Rois 25 :7 : « Les fils de Sédécias furent égorgés en sa présence ; puis on creva les yeux à Sédécias […] et on le mena à Babylone. »
Dieu avait-Il failli à la promesse faite à David ?
Pour la suite de l’histoire, examinez la prophétie que Dieu inspira à Ezéchiel d’écrire dans Ezéchiel 17. Elle débute par une énigme qui décrit un aigle venant sur un grand cèdre et lui enlevant la branche la plus élevée à la cime. Ce petit rameau fut transporté dans un « pays de commerce » (verset 4). Que signifie cette énigme ? Nous lisons au verset 12 : « Dis à la maison rebelle : Ne savez-vous pas ce que cela signifie ? Dis : Voici le roi de Babylone est allé à Jérusalem, il en a pris le roi et les chefs, et les a emmenés avec lui à Jérusalem. »
Cependant, l’histoire ne s’arrête pas là. Dieu fit dire par Ezéchiel, aux versets 22 et 23 : « Ainsi parle le Seigneur, l’Eternel : J’enlèverai, moi, la cime d’un grand cèdre, et je la placerai, j’arra-cherai du sommet de ses branches un tendre rameau, et je le planterai sur une montagne haute et élevée. Je le planterai sur une haute montagne d’Israël ; il produira des branches et portera du fruit, il deviendra un cèdre magnifique. Les oiseaux de toute espèce reposeront sous lui, tout ce qui a des ailes reposera sous l’ombre de ses rameaux. »
Nous avons déjà vu que la « branche la plus élevée » du cèdre symbolisait le dernier roi de Juda : Sédécias. Un rameau issu de cette branche symbolisait l’un de ses enfants. Mais nous avons également vu que ses fils avaient été égorgés. Ce « tendre » rameau symbolisait clairement une de ses filles ! Dieu dit à son sujet qu’elle serait emmenée sur une haute montagne (c’est-à-dire une nation, selon le symbole utilisé dans les prophéties bibliques) pour y être « plantée » et qu’elle croîtrait pour devenir un grand arbre. Cela montre qu’elle se marierait et qu’elle mettrait au monde une progéniture qui perpétuerait la dynastie ! Notez aussi que la lignée de David ayant régné sur Juda serait désormais « replantée » à la tête d’Israël !
L’histoire de l’Irlande raconte le reste ce récit. Elle relate que le prophète Jérémie et son scribe Baruc vinrent en Irlande après la chute de Juda, accompagnés d’une jeune princesse et de la pierre du couronnement, nommée en langue gaélique lia fail. Dans les anciens récits irlandais, le nom de la princesse était Tea Tephi. Elle se maria au fils du roi d’Irlande. Leurs descendants régnèrent à Tara, en Irlande, pendant de nombreux siècles. Plus tard, à l’époque de Kenneth McAlpine, ils transférèrent leur siège à Scone, en Ecosse. Cette dynastie se perpétua jusqu’à nos jours en la personne d’Elisabeth II, descendante directe de Tea Tephi et de son époux. Dieu a tenu Sa promesse faite au roi David !
Que dire des Etats-Unis d’Amérique ? Le peuple américain descend-il vraiment de l’ancien Israël ? Examinons le simple récit de son histoire.
La première installation anglaise permanente, dans ce que sont maintenant les Etats-Unis, fut Jamestown, en Virginie, en 1607. Quelques années plus tard, les Pèlerins s’établirent à Plymouth Rock, dans le Massachusetts. Durant tout le 17ème et le 18ème siècle, des centaines de colons originaires des îles Britanniques naviguèrent vers ce qui est devenu les Etats-Unis. En fait, comme le souligne le professeur David Fisher, dans son livre Albion’s Seed, il y eut quatre principales vagues migratoires au cours de ces deux siècles. Ces vagues migratoires partirent d’endroits bien spécifiques des îles Britanniques et arrivèrent dans des régions particulières des colonies d’Amérique.
La Nouvelle-Angleterre, par exemple, fut établie à l’origine par des immigrants de East-Anglia. Certaines paroisses de cette partie du sud-est de l’Angleterre furent presque vidées de leur population entre 1629 et 1641, alors que des groupes familiaux, complets, émigraient en masse. « Aujourd’hui, East-Anglia semble être très rurale en comparaison des autres régions anglaises. Mais, au début du dix-septième siècle, elle avait la plus grande densité de population et était la plus urbanisée des parties de l’Angleterre – et cela avait été ainsi pendant des siècles » (Albion’s Seed, page 43).
Les immigrants qui s’installèrent aux Etats-Unis, avant la guerre civile, venaient principalement du nord-ouest de l’Europe. La plupart d’entre eux provenaient des îles Britanniques ou de certaines régions d’Allemagne du Nord. Ces immigrants donnèrent à la nation américaine son caractère particulier et la plupart de ses dirigeants jusqu’à ce jour. Même ceux dont les ancêtres émigrèrent plus tard dans d’autres parties d’Europe pourraient fort bien descendre des Israélites. Après tout, la prophétie faite par Amos ne dit-elle pas que la maison d’Israël serait criblée parmi toutes les nations comme les céréales à travers un tamis, sans qu’il ne s’en perde un seul grain ? (Amos 9 :9).
A partir de 1803, avec l’acquisition de la Louisiane, les Etats-Unis commencèrent une expansion territoriale rapide qui s’étendit au continent en une génération. Le territoire obtenu de Napoléon par acquisition, à moins de soixante centimes l’hectare, comprenait les plus riches terres agricoles du globe : le Midwest américain.
Grâce à l’association des ressources agricoles et de minerais, l’Amérique était destinée à avoir le plus fort taux de richesse par habitant. Que ce soit en céréales ou en troupeaux, en charbon, fer ou pétrole, l’Amérique était d’une valeur inestimable. Par exemple, pendant la Seconde Guerre mondiale, les champs pétrolifères à l’est du Texas produisaient, à eux seuls, plus de pétrole que l’ensemble de la production de toutes les puissances de l’Axe. A la fin de sa vie, la prophétie d’Israël à son petit-fils Manassé, qui prédisait que ses descendants deviendraient la plus grande nation a sans aucun doute été accomplie par les Etats-Unis d’Amérique.
En outre, l’acquisition du Canal de Panama et de divers protectorats insulaires, gagnés à la fin du 19ème siècle, permirent aux Etats-Unis de tenir aussi la porte de leurs ennemis. L’Amérique et la Grande-Bretagne contrôlaient, de fait, tous les passages stratégiques de la planète pendant presque les 19ème et 20ème siècles.
A leur apogée, les nations américaines et britanniques possédaient, ou contrôlaient, une écrasante proportion des richesses mondiales. On ne peut comparer la richesse et la puissance exercée par les peuples d’expression anglaise avec aucune autre nation.
Cependant, les grandes bénédictions impliquaient aussi de grandes responsabilités. En outre, des dangers particuliers planaient sur ces nations qui avaient été mises en garde dans ce livre devenu omniprésent à travers le monde anglophone : la Bible.
Moïse fut jadis inspiré par Dieu de mettre par écrit un rappel pour nos peuples vivant au milieu d’une richesse fabuleuse et abondante : « Car l’Eternel, ton Dieu, va te faire entrer dans un bon pays […] pays où tu mangeras du pain en abondance, où tu ne manqueras de rien […] Garde-toi d’oublier l’Eternel, ton Dieu, au point de ne pas observer ses commandements […] Lorsque que tu mangeras et te rassasieras, lorsque tu bâtiras et habiteras de belles maisons […] prends garde que ton cœur ne s’enfle […] Garde-toi de dire en ton cœur : Ma force et la puissance de ma main m’ont acquis ces richesses » (Deutéronome 8 :7-17). Nos nations sont averties : « Souviens-toi de l’Eternel, ton Dieu, car c’est lui qui te donnera de la force pour les acquérir, afin de confirmer, comme il le fait aujourd’hui, son alliance qu’il a jurée à tes pères » (verset 18).
L’un des grands dangers, lorsqu’on est au milieu des richesses et de l’abondance, consiste à voir les choses de façon matérialiste et égocentrique. Au lieu d’être le peuple le plus reconnaissant, nous sommes devenus le peuple le plus indulgent envers lui-même.
Notre grandeur nationale n’est pas venue de notre supériorité naturelle. Au contraire, notre possession des plus belles parties du monde résulte de l’obéissance fidèle d’Abraham et des promesses divines qui lui furent faites. Moïse rappelait cela à nos ancêtres : « Ce n’est point parce que vous surpassez en nombre tous les peuples, que l’Eternel s’est attaché à vous et qu’il vous a choisis, car vous êtes le moindre de tous les peuples. Mais, parce que l’Eternel vous aime, parce qu’il a voulu tenir le serment qu’il avait fait à vos pères » (Deutéronome 7 :7-8). Israël était appelé à devenir une nation sainte pour Dieu. Aujourd’hui, nous avons un accès direct à la parole de Dieu, comme cela jamais par le passé. Cependant, la conduite de nos peuples et de nos dirigeants est loin d’être conforme à la volonté de Dieu. Dans l’abondance, nous sommes ingrats et désobéissants envers le Dieu qui nous a bénis. Dieu agira à notre encontre, aujourd’hui, comme Il a agi dans l’Ancien Testament envers nos ancêtres.
L’Amérique, la Grande-Bretagne et tous les peuples descendant des Anglo-Saxons ont rendez-vous avec le jugement de Dieu !
En 1897, l’année du « Jubilé de diamant » de la reine Victoria, l’un des poètes britanniques les plus aimés rédigea une note déprimante. L’empire britannique était à son apogée. Dans ce contexte, Rudyard Kipling écrivit Recessional, un poème ayant une connotation prophétique frappante : « Dieu de nos pères, connu de l’Ancien Testament / Dieu de nos lignes de front / Sous le terrible Bras duquel nous sommes / Souverain dominant le palmier et le pin / Eternel Dieu des Armées, sois malgré tout avec nous. De peur d’oublier ! De peur d’oublier ! » Il ajouta : « Voici ! Notre pompe d’hier est celle de Ninive et de Tyr. Juge des nations, épargne-nous cependant / De peur d’oublier ! De peur d’oublier ! »
Un siècle plus tard, les Américains et les peuples de descendance britannique ont oublié leur Dieu. L’avertissement direct de Dieu à nos nations oublieuses gronde encore : « Si tu oublies l’Eternel, ton Dieu, et que tu ailles après d’autres dieux, si tu les sers et te prosternes devant eux, je vous déclare formellement aujourd’hui que vous périrez » (Deutéronome 8 :19).
Comment se fait-il que nos nations aient oublié Dieu et Ses lois ? L’élément de base qui est le fondement de la nation, l’unité familiale, a été ébranlé par le divorce et l’illégitimité. De Londres à San Francisco, en passant par Sydney, des parades « gay pride » défilent dans les rues des grandes villes. L’avortement est un holocauste silencieux, qui a pris la vie de millions de bébés pas encore nés. L’escalade de la violence est telle que les gens ont peur de marcher dans les rues lorsque le soir tombe. La convoitise, le matérialisme et l’immoralité semblent être la trame même de notre tissu national.
Les messages des anciens prophètes sont une description de notre condition nationale au même titre que les programmes d’information : « Malheur à la nation pécheresse, au peuple chargé d’iniquités, à la race des méchants, aux enfants corrompus ! Ils ont abandonné l’Eternel, ils ont méprisé le saint d’Israël ; ils se sont retirés en arrière » (Esaïe 1 :4).
Notre conduite nationale est même imperméable à la honte. « L’aspect de leur visage témoigne contre eux, et, comme Sodome, ils publient leurs crimes sans dissimuler. Malheur à leur âme ! Car ils se préparent des maux » (Esaïe 3 :9).
Comme nous l’avons vu au début de cette brochure, Dieu donna la mission à l’ancien prophète Ezéchiel d’être comme une sentinelle sur la maison d’Israël : « Et toi, fils de l’homme, je t’ai établi comme sentinelle sur la maison d’Israël. Tu dois écouter la parole qui sort de ma bouche, et les avertir de ma part » (Ezéchiel 33 :7). Quel est le message divin destiné à Israël moderne, conservé jusqu’à nos jours et rédigé de la plume d’Ezéchiel ?
« Et toi, fils de l’homme, jugeras-tu, jugeras-tu la ville sanguinaire ? Fais-lui connaître toutes ses abominations ! […] Tu es coupable à cause du sang que tu as répandu, et tu t’es souillée par les idoles que tu as faites… » (Ezéchiel 22 :2-4). En plus de la violence et de l’idolâtrie, Dieu inspira Ezéchiel pour qu’il signale à Israël son immoralité qui comprend l’adultère et l’inceste (versets 9-11). Il est aussi question de l’éclatement de la structure familiale et de l’oppression des nécessiteux, ainsi que des gens sans défense (verset 7). En outre, la voix de Dieu tonne aux oreilles de nos peuples : « Tu dédaignes mes sanctuaires, tu profanes mes sabbats » (verset 8).
Le livre d’Ezéchiel contient un signalement de nos péchés nationaux, un appel à la repentance, et la proclamation d’un jugement divin imminent. Il va aussi au-delà du jugement pour annoncer une ère de repentance nationale et de rétablissement après le retour du Christ.
Par leurs agissements, nos peuples se sont de plus en plus tournés collectivement contre Dieu, alors même qu’ils se disent être des « nations chrétiennes ». Nos péchés nationaux sont un affront au Dieu Tout-Puissant, qui a répandu sur nous les meilleures bénédictions célestes !
Les peuples d’expression anglaise, la maison d’Israël de notre époque, sont loin de s’imaginer les épreuves qui vont s’abattre sur eux. Dieu déclare : « Je vais briser le bâton du pain » (Ezéchiel 4 :16). Il parle d’un temps de famine et de désolation lorsque les villes seront dévastées (Ezéchiel 12 :20). Aussi impensable que cela puisse paraître aux Américains, aux Canadiens et aux Britanniques, le Dieu Tout-Puissant dit que telles choses arriveront !
Une grande union de nations européennes, se formant en ce moment même, constituera la septième et dernière résurgence de l’ancien Empire romain. Selon Apocalypse 13 et 17, ce système réussira à asseoir sa domination sur le monde entier, pendant une brève période de temps. Cette superpuissance européenne sera finalement celle qui attaquera et assujettira les peuples américain et britannique. Elle occupera aussi au Moyen-Orient l’Etat hébreu, aussi appelé Israël.
Nos peuples sont complaisants et matérialistes. Ils ont oublié Celui qui les a faits, et ils ignorent le contenu de Son livre d’instruction : la Sainte Bible. Oui, le jour de règlement de compte approche ! La plupart d’entre vous qui lisez cette brochure devez vous attendre à voir ces choses arriver de votre vivant.
Il y a néanmoins un moyen, pour vous et votre famille, d’y échapper : « Ce que je désire, est-ce que le méchant meure ? dit le Seigneur, l’Eternel. N’est-ce pas qu’il change de conduite et qu’il vive ? […] C’est pourquoi je vous jugerai chacun selon ses voies, maison d’Israël, dit le Seigneur, l’Eternel. Revenez et détournez-vous de toutes vos transgressions, afin que l’iniquité ne cause pas votre ruine. Rejetez loin de vous toutes les transgressions par lesquelles vous avez péché ; faites-vous un cœur nouveau et un esprit nouveau. Pourquoi mourriez-vous, maison d’Israël ? Car je ne désire pas la mort de celui qui meurt, dit le Seigneur, l’Eternel. Convertissez-vous donc, et vivez ! » (Ezéchiel 18 :23, 30-32).
Ce que désire Dieu, c’est la repentance, et non le châtiment. Cependant, pour beaucoup, Dieu ne captivera leur attention qu’au moyen d’une sévère punition nationale. Beaucoup de gens ne prêteront pas l’oreille au message d’avertissement jusqu’à ce qu’il s’abatte sur eux. Qu’en sera-t-il de vous ?
L’Eglise de Dieu annonce le message d’avertissement et d’espoir d’Ezéchiel à la maison moderne d’Israël. Il est essentiel que vous, de même que tous ceux qui composent nos nations israélites, compreniez ce que la parole de Dieu a en réserve – et qu’ensuite, vous agissiez en conséquence !
Selon les prophéties bibliques, l’arrivée des menaces d’un catastrophique écroulement économique et social, préparera la scène pour d’autres événements imminents. En réponse aux craintes grandissantes, il émergera soudainement sur la scène mondiale un dirigeant fort et charismatique en Europe. Associé à un dirigeant religieux qui enflammera une hystérie émotionnelle publique générée – selon les termes des Ecritures, par des « prodiges mensongers » (2 Thessaloniciens 2 :9) – ce dirigeant politico-militaire emploiera la tromperie pour exercer sa grande puissance. Il dirigera une résurgence du Saint Empire Romain, appelé « Babylone la Grande » dans les Ecritures (Apocalypse 17, 18).
Cette union européenne de l’Eglise et de l’Etat promettra la prospérité universelle et exercera la suprématie économique mondiale pendant une courte période. Ezéchiel 27, en prenant la figure de l’ancienne cité commerciale de Tyr, parle de ce cartel économique mondial qui inclura les nations d’Europe, d’Afrique, d’Amérique latine et d’Asie – avec Israël et Juda (verset 17). Des parties d’Ezéchiel 27 sont paraphrasées ou citées dans Apocalypse 18, où le système de la fin, appelé Babylone la Grande, est décrit.
Cependant, les nations anglophones n’entretiendront pas longtemps de bons rapports avec ce système. En fait, elles seront finalement dominées et détruites militairement par lui. Avant l’attaque et l’occupation militaire, des problèmes climatiques désastreux associés à des disputes civiles internes (« violences dans son sein » voir Amos 3 :9), amèneront nos nations au bord de l’effondrement.
« Mon peuple est détruit, parce qu’il lui manque la connaissance », écrivit Osée sous l’inspiration divine (Osée 4 :6). Nous avons rejeté la connaissance de Dieu et de Ses voies. Plus nous sommes devenus prospères matériellement, plus nos péchés ont augmenté (versets 7-8). L’immoralité et les abus ont sapé et détruit notre esprit national (verset 11).
Dieu inspira Amos de prophétiser qu’à cette époque, il y aurait de graves sécheresses et un rationnement d’eau associés avec le manque de récoltes et des épidémies (Amos 4 :7-10). « C’est pourquoi je traiterai de la même manière, Israël ; et puisque je te traiterai de la même manière, prépare-toi à la rencontre de ton Dieu, ô Israël ! Car voici celui qui a formé les montagnes et créé le vent, et qui fait connaître à l’homme ses pensées, celui qui change l’aurore en ténèbres, et qui marche sur les hauteurs de la terre : son nom est l’Eternel, le Dieu des armées » (versets 12-13).
Jérémie, le prophète, nomme cette époque de calamité nationale qui approche « un temps d’angoisse pour Jacob » (Jérémie 30 :7). Il déclare que cette époque sera la pire de toute l’histoire humaine. Jésus-Christ en parla aussi dans Matthieu 24 :21 : « Car alors, la détresse sera si grande qu’il n’y en a point eu de pareille depuis le commencement du monde jusqu’à présent, et qu’il n’y en aura jamais. » Il n’est pas possible qu’il y ait deux périodes de détresse qui soient chacune la pire. Il est donc clair qu’il s’agit de la même époque d’angoisse et de châtiment pour Israël, pendant la Grande Tribulation. Cependant, le châtiment n’est pas la fin de l’histoire !
Le prophète Ezéchiel parle d’un temps futur où Israël sera rassemblé après le retour du Messie dans la puissance et la gloire : « Et les nations sauront que c’est à cause de ses iniquités que la maison d’Israël a été conduite en captivité, à cause de ses infidélités envers moi ; aussi je leur ai caché ma face, […] C’est pourquoi ainsi parle l’Eternel : maintenant je ramènerai les captifs de Jacob, j’aurai pitié de toute la maison d’Israël […] Et ils sauront que je suis l’Eternel, leur Dieu, qui les avait emmenés captifs parmi les nations, et qui les rassemble dans leur pays ; je ne laisserai chez elles aucun d’eux » (Ezéchiel 39 :23-28).
Esaïe aussi fait allusion au temps où Dieu choisira encore les Israélites et les rétablira sur leur propre territoire (Esaïe 14 :1). Dieu leur accordera du repos après le chagrin, les craintes et la dure servitude qu’ils auront endurés (verset 3). Israël sera rassemblé après avoir été emmené en captivité et « dans les temps à venir, Jacob prendra racine, Israël poussera des fleurs et des rejetons, et il remplira le monde de ses fruits » (Esaïe 27 :6). Ils reconstruiront les vieilles villes en ruine, qui auront été laissées à l’abandon depuis longtemps (Esaïe 61 :4). Après avoir été châtiés dans la Tribulation qui les aura finalement amenés à se repentir, nos peuples seront rassemblés de toutes les nations où ils auront été emmenés en captivité. Dieu inspira Ezéchiel à décrire la véritable conversion d’Israël à l’échelon national qui s’en suivra. Ce sera le prélude à la conversion du monde entier : « Je répandrai sur vous une eau pure, et vous serez purifiés ; je vous purifierai de toutes vos souillures et de toutes vos idoles. Je vous donnerai un cœur nouveau, et je mettrai en vous un esprit nouveau […] Je mettrai mon Esprit en vous, et je ferai en sorte que vous suiviez mes ordonnances, et que vous observiez et pratiquiez mes lois » (Ezéchiel 36 :25-27).
Le Christ sera revenu et les saints auront été ressuscités pour gouverner et pour régner avec Lui (Apocalypse 20 :6). A de nombreux endroits, nous pouvons encore voir que l’ancien roi David se trouvera parmi ceux qui auront été ressuscités, et qu’il sera, en fin de compte, le dirigeant direct placé sur la nation d’Israël enfin rassemblée (Ezéchiel 37 :24). Chacun des douze apôtres sera directement à la tête d’une des douze tribus d’Israël (Luc 22 : 29-30).
A cette époque glorieuse, quand le Royaume de Dieu sera établi sur toutes les nations, avec le Christ gouvernant directement de Jérusalem, « le loup et l’agneau paîtront ensemble, le lion, comme le bœuf, mangera de la paille, et le serpent aura la poussière pour nourriture. Il ne se fera ni tort, ni dommage sur toute ma montagne sainte, dit l’Eternel » (Esaïe 65 :25).
Cependant, avant cette époque de paix prophétisée, les peuples des Etats-Unis et de la Grande-Bretagne auront enduré une époque de grandes épreuves. La punition de Dieu à l’encontre de ces nations viendra promptement et surprendra le monde entier. Seuls ceux qui se seront vraiment tournés vers Dieu seront épargnés. Les nations seront ébranlées, elles commenceront à se repentir véritablement et à retourner vers Dieu, ce sera sans précédent dans les temps modernes (Ezéchiel 36 :24-32).
Il y a deux voies possibles pour apprendre nos leçons au cours de cette vie : celle qui est facile ou celle qui est difficile. Il semblerait que nos nations se dirigent vers un apprentissage de leurs leçons par la voie difficile.
Qu’en est-t-il de vous, personnellement ? Prendrez-vous au sérieux les avertissements contenus dans cette brochure, lesquels viennent directement de la parole de Dieu ? Ou apprendrez-vous vos leçons par la dure expérience ?
Nous pouvons vous montrer la façon d’échapper à l’holocauste à venir, si vous le souhaitez. Il ne vous suffit pas de croire simplement en Dieu et en Son Fils Jésus-Christ ; vous devez aussi faire ce que Dieu ordonne. Vous devez désirer chercher Dieu comme vous ne l’avez jamais fait auparavant ! Vous devez vouloir « sortir » de cette Babylone moderne – de ses pensées et pratiques, de ses fausses religions et philosophies – et vous consacrer sérieusement à l’étude de la Bible et à vivre « de toute parole qui sort de la bouche de Dieu » (Matthieu 4 :4).
Le choix vous appartient ! Que Dieu vous aide à choisir sagement la bonne voie.