Pour faire une recherche avancée (rechercher des termes dans un type de publication précis), entrez les mots en suivant la syntaxe présentée dans les exemples ci-dessous :
Il existe des « clés » et des principes essentiels, qui peuvent vous aider à avoir un mariage heureux !
La réussite de votre mariage dépend de votre bonne volonté à les utiliser dans votre vie personnelle.
Beaucoup de femmes m’ont dit, des larmes aux yeux : « Mon mari me parle à peine. Il est distant. Il ne partage plus les choses avec moi. Bien que nous habitions sous le même toit et que nous mangions ensemble, je me sens seule la plupart du temps ! »
La rupture du mariage et de la famille est aujourd’hui devenue chose courante dans notre société. Les statistiques sont alarmantes, et elles seraient encore pire si l’on prenait en compte les millions de couples qui vivent sans être mariés. En effet, on ne peut parler de divorce si l’on n’a pas été marié ! Or, de tels couples se séparent plus vite que les couples mariés.
Un rapport récent de l’Associated Press montre que, près de 19,4 millions d’adultes américains sont divorcés ; ils représentent 9,8% de la population. Un Américain sur dix est donc divorcé ! Evidemment, beaucoup de gens divorcés se sont remariées. Selon les estimations, des dizaines de millions d’Américains ont, un jour ou l’autre, souffert du traumatisme du divorce, et d’autres dizaines de millions ont été profondément blessés par un divorce : les enfants, les parents proches, les amis et les époux. Il est triste à dire, mais le divorce est « devenu respectable et courant » à la fois !
Que dit Dieu au sujet du divorce, du but et de la véritable signification du mariage ? Nous devons comprendre. L’Histoire nous montre qu’une nation dont la société permet ou provoque la séparation des familles ne tarde pas à se désintégrer. La plupart des historiens notent que « la rupture de la famille » fut l’un des symptômes, sinon la cause, de la chute de l’Empire romain. Nos journaux sont remplis d’articles décrivant comment les jeunes, dont le père n’est pas à la maison, ont tendance à se tourner vers la drogue, le sexe et le crime, beaucoup plus que ceux qui grandissent dans des familles stables.
Aux Etats-Unis, il y a presque 20 millions d’enfants, âgés de moins de 18 ans, qui vivent avec un seul parent. Cela représente 28% des enfants. La majorité d’entre eux – soit 84% – vivent avec leur mère. Autrement dit, il y a environ 17 millions d’enfants américains dont le père ne vit pas à la maison !
Il ne faut pas s’étonner si la criminalité juvénile monte en flèche. Il ne faut pas s’étonner non plus si nous avons produit toute une génération de jeunes gens qui n’ont pas peur d’agir mal. Ils ne sont pas conscients de ce qu’ils font. Ils n’ont aucune gêne d’être sarcastiques, d’être rebelles aux règles de la société et aux lois divines. Comme beaucoup ont pu l’observer, c’est une génération qui agit à sa guise. Le prophète Esaïe a écrit, sous l’inspiration divine, cette double prophétie qui se réfère d’une certaine façon à notre époque : « Je leur donnerai des jeunes gens pour chefs, et des enfants domineront sur eux. Il y aura réciprocité d’oppression parmi le peuple ; l’un opprimera l’autre, chacun son prochain ; le jeune homme attaquera le vieillard, et l’homme de rien celui qui est honoré » (Esaïe 3 :4-5).
Dans le Nouveau Testament, l’apôtre Paul annonce que, « dans les derniers jours, il y aura des temps difficiles. Car les hommes seront égoïstes, amis de l’argent, fanfarons, hautains, blasphémateurs, rebelles à leurs parents, ingrats, irréligieux, insensibles, déloyaux, calomniateurs, intempérants, cruels, ennemis des gens de bien, traîtres, emportés, enflés d’orgueil, aimant le plaisir plus que Dieu, ayant l’apparence de la piété, mais reniant ce qui en fait la force. Eloigne-toi de ces hommes-là » (2 Timothée 3 :1-5). De tels individus ingrats, irréligieux, déloyaux et rebelles à leurs parents, ont très peu de chance d’avoir un mariage solide et stable, basé sur l’amour !
Il nous importe donc de connaître les « clés » pour édifier un mariage centré sur Dieu, et les principes par lesquels notre Créateur souhaite voir le mari et la femme partager leur vie, dans la joie. Les principes indiqués dans cette brochure sont des principes divins, recueillis au cours de plus de cinquante années de ministère, et de conseils donnés aux familles—des principes issus de nombreuses lectures et études, ainsi que de plus quarante-cinq ans de mariage heureux.
Si l’Eternel ne bâtit la maison, ceux qui la bâtissent travaillent en vain (Psaume 127 :1). Il se peut que, parmi nos lecteurs, un certain nombre ait besoin de faire un retour en arrière et prouver, à nouveau, que Dieu est réel ! Car, rien n’est le fruit du hasard. De toute évidence, l’esprit humain a été créé par une puissance plus grande que lui. Toutes les lois dans l’univers – comme celles de la gravité, de l’inertie et de la thermodynamique – requièrent un Législateur suprême. La magnifique conception de notre corps, des plantes, des animaux et des corps célestes requiert un grand Concepteur. Toutes les prophéties inspirées dans la Bible, qui se sont déjà réalisées, ou qui sont en train de s’accomplir, requièrent l’existence d’un Dieu – d’un Dieu aux commandes de l’univers, qui Se manifeste réellement au sein de Sa création – d’un Dieu qui œuvre pour un but suprême sur la terre !
A mesure que vous connaîtrez ce Dieu réel, vous comprendrez qu’Il sait ce qu’il y a de meilleur pour vous, et dans chaque aspect de votre vie, y compris votre mariage. Car Il est Celui qui nous a créés hommes et femmes. Il est Celui qui a créé notre corps et notre esprit. Il a conçu avec précision les détails qui nous différencient jusqu’à notre façon de penser et de voir le monde, selon que nous soyons homme ou femme.
Le Créateur suprême fit l’homme et la femme pour qu’ils se complètent. Il sait mieux que tous les psychologues et les tous conseillers familiaux réunis, comment travaillent le corps et l’esprit, ainsi que la meilleure façon dont nous pouvons être unis au sein du mariage. La Bible nous dit : « L’Eternel Dieu forma l’homme de la poussière de la terre, il souffla dans ses narines un souffle de vie et l’homme devint une âme vivante » (Genèse 2 :7). Un peu plus loin, nous lisons : « L’Eternel Dieu dit : Il n’est pas bon que l’homme soit seul ; je lui ferai une aide semblable à lui » (verset 18).
L’homme, de par lui-même, n’est pas complet. Adam ressentit ce manque et cette solitude. Il n’avait personne avec qui parler ou partager ses idées. Il n’avait personne à ses côtés à aimer et à chérir – personne qui lui appartînt.
Notre Père céleste savait cela. Aussi, Il fit tomber un profond sommeil sur Adam, et Il lui prit, littéralement, une côte pour en faire une femme ! Bien entendu, Dieu aurait pu agir autrement. Mais Il voulait nous montrer que l’homme et la femme s’appartiennent mutuellement. C’est pourquoi, Il prit quelque chose du corps d’Adam, près de son cœur, et Il créa Eve. « Et l’homme dit : Voici cette fois celle qui est os de mes os et chair de ma chair ! On l’appellera femme, parce qu’elle a été prise de l’homme » (verset 23).
Le texte original hébreu dit : « On l’appellera Ishah [de Ish], parce qu’elle a été prise de l’Ish [homme]. » Dieu fit donc une « aide » semblable à Adam (verset 20) – quelqu’un avec qui Adam pouvait vraiment s’associer et partager ses pensées, ses projets, ses espoirs et ses rêves.
Il est important de comprendre que, dès le commencement, l’homme et la femme furent créés par Dieu. Ils devaient partager une vie commune dans l’amour. La femme fut créée pour « aider » l’homme. Elle fut créée à partir de l’homme, et – malgré les déclarations des « experts » modernes – c’est en étant proche de son mari, en l’aidant, en le complétant et en l’assistant dans leur vie commune, en donnant naissance aux enfants et en s’occupant des tâches ménagères—qu’une femme peut trouver son épanouissement et sa plus grande joie.
Satan le diable fait tout ce qu’il peut pour détruire ce concept dans l’esprit des jeunes, aujourd’hui. Par l’intermédiaire des psychologues, des conseillers familiaux, des médias et même du système éducatif, il attaque activement le plan divin pour la famille. Il propage vigoureusement le concept que l’humanité n’a pas été créée par un Dieu réel. Satan veut nous faire croire que nous sommes « le produit » d’une évolution, qu’il n’existe pas de but suprême pour notre vie, que les hommes et les femmes ne sont pas vraiment différents en certains domaines, et que cela ne fait aucune différence de connaître quels sont les rôles respectifs de chacun, et qui est le chef de la famille.
Satan a même commencé à influencer certains milieux de notre société d’accepter l’idée qu’une « famille » ne se compose pas nécessairement d’un homme et d’une femme, et qu’elle peut être constituée de deux ou plusieurs personnes du même sexe qui « vivent ensemble ». Cependant, si vous croyez à la Bible, notez ce que Jésus a dit au sujet du mariage : « N’avez-vous pas lu que le créateur, au commencement, fit l’homme et la femme [les fit mâle et femelle] et qu’il dit : C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et les deux deviendront une seule chair ? Ainsi ils ne sont plus deux, mais ils sont une seule chair. Que l’homme donc ne sépare pas ce que Dieu a joint » (Matthieu 19 :4-6). Jésus intègre Dieu dans ce tableau. Il montre que Dieu créa la première femme pour le premier homme. Et Il leur demanda ensuite de s’unir, comme mari et femme, pour devenir « une seule chair », dans cette relation qu’Il avait ordonnée. Dieu veut que tous les mariages suivent cet exemple.
Jésus expliqua que c’est seulement à cause de la « dureté » de leur cœur que Dieu autorisa le divorce. Et encore, n’était-ce que pour motif d’infidélité conjugale. Jésus Se référa à « l’histoire de la création » de la Genèse, comme une réalité. Il reconnaît que Dieu nous a faits « homme et femme » (verset 4). Puis, Il ajoute au sujet du mariage : « Que l’homme ne sépare pas ce que Dieu a joint » (verset 6). Si cette profonde compréhension – nous faisant savoir que Dieu a ordonné le mariage – est au cœur de votre mariage, vos chances de réussite seront nettement meilleures.
Bien entendu, un homme ne devrait épouser qu’une femme qu’il aime vraiment. Malheureusement, il faut reconnaître que des millions d’hommes n’ont jamais appris la signification du mot « amour ». A cause des « films à bon marché » et de mauvais exemples, ils confondent trop souvent « l’amour » avec la convoitise. Ils pensent que le désir sexuel et charnel de « trouver » la satisfaction avec une personne de l’autre sexe constitue l’amour. Il n’y a rien de plus faux !
Le véritable amour consiste à donner – à partager les projets, les espoirs et les rêves entre un homme et une femme, qui veulent construire une vie ensemble, jusqu’à ce que la mort les sépare. S’ils ne sont pas capables de discuter entre eux, de se sourire en se regardant, de partager de petites joies et des choses intimes, de se supporter mutuellement lorsque surviennent les grosses épreuves, leur amour est en effet perdu.
L’apôtre Paul ordonne : « Maris, que chacun aime sa femme et ne s’aigrisse pas contre elle » (Colossiens 3 :19). Certains maris deviennent vite « amers », parce que leur femme n’est pas à la hauteur de l’idole parfaite et angélique qu’ils s’étaient humainement imaginés !
Mais il n’a jamais été question que la femme ressemble à une idole ! Elle n’a pas été créée pour être parfaite dans cette vie, pas plus que son mari ! Elle n’a pas été destinée à devenir une maîtresse de maison, une mère et une conjointe parfaites, ni une déesse hollywoodienne ! Elle fut créée – par notre Créateur suprême – pour devenir un être cher, une aide et une source d’inspiration pour l’homme qui partagerait sa vie, ses projets, ses espoirs et ses rêves ; elle doit guider, et non pas diriger, leur foyer dans un esprit de confiance et d’amour !
Beaucoup trop souvent, notamment dans notre monde moderne, les hommes s’imaginent que c’est à la femme de parler des choses spirituelles et de susciter l’intérêt, chez les enfants, en ce qui concerne Dieu et l’Eglise. C’est faux. L’homme qui n’assume pas cette responsabilité qui vient de Dieu est tout simplement en train de fuir ses responsabilités ! Car Dieu a prévu que l’homme soit le chef spirituel de la maison, en faisant sa part et en étant à l’écoute.
Remarquez ce que déclarent les Ecritures : « Je veux cependant que vous sachiez que Christ est le chef de tout homme, que l’homme est le chef de la femme, et que Dieu est le chef de Christ » (1 Corinthiens 11 :3).
Chaque homme a la possibilité d’être le représentant direct de Dieu sur sa propre maison – en enseignant, en instruisant, en guidant et en encourageant sa femme et ses enfants à apprendre et à obéir aux instructions contenues dans la Bible, en adorant et en servant le Dieu qui les a tous créés. Beaucoup de femmes et d’enfants seraient d’accord d’être guidés par le chef de famille si celui-ci accomplissait, ne serait-ce que la moitié, de ses responsabilités ! Il faut que les hommes comprennent cela. Ils doivent être un exemple dynamique de dévouement envers leur Créateur, dans l’étude de Sa parole, dans la prière au moment des repas – aussi bien en présence de la famille que lorsqu’ils prient en privé, à genoux, dans leur chambre ou dans tout autre lieu privé.
L’homme devrait être un exemple d’autodiscipline dans la crainte de Dieu. Il devrait montrer qu’il est fort – suffisamment fort – pour vaincre ses désirs et contrôler ses penchants. En vainquant son habitude de fumer, en contrôlant sa tendance à boire ou ses autres penchants, en maîtrisant ses émotions, en dirigeant sa famille dans la bonne voie, en contrôlant et en guidant sa langue selon la « loi de la bonté », il peut donner un exemple que ses enfants n’oublieront jamais, en grandissant. Il ne fait aucun doute qu’un tel exemple impose le respect, l’admiration et l’amour chez toute femme censée et sage.
Donc, si vous étudiez la Bible pour voir ce qu’elle dit au sujet du mariage, et si vous vous efforcez – avec l’aide de Dieu – de suivre les enseignements, les principes et les exemples bibliques au sein de votre mariage, vous serez bénis. Si des jeunes mariés se mettent à genoux et demandent sincèrement à Dieu de les mener et de les guider dans leur mariage, s’ils étudient Sa parole inspirée et la respectent, alors ils vivront dans une sorte de « paradis terrestre », du moins aussi longtemps qu’ils se sentiront concernés par leur mariage !
Aussi surprenant que cela puisse paraître à ceux qui ne sont pas familiers avec la voie divine, il s’agit là d’une réalité. J’ai vu ces principes à l’œuvre au sein de mon propre mariage, et dans les mariages de nombreuses personnes qui ont cru à Dieu. Les résultats dépendront de la diligence de chacun à suivre cet enseignement.
Il ne tient qu’à nous de faire de Dieu le centre de notre mariage ! Recherchons Sa volonté dans chaque aspect de notre mariage, de tout notre cœur – et ensuite, respectons-la !
Souvent, au cours de la cérémonie traditionnelle du mariage, on entend l’expression : « Jusqu’à ce que la mort nous sépare. » Bien que la plupart des gens, aujourd’hui, dédaignent cette notion, il est essentiel que chaque mariage soit construit sur cette compréhension. Comme nous l’avons vu, c’est Dieu qui a ordonné le mariage. Et Jésus-Christ a dit : « Que l’homme donc ne sépare pas ce que Dieu a joint » (Matthieu 19 :6). Bien que les psychologues modernes, les conseillers, et même beaucoup de ministres, censément chrétiens, semblent désireux de fournir aux couples toutes sortes « d’issues de secours », Dieu agit autrement ! « L’infidélité conjugale » (porneia en grec) est un motif retenu par Dieu pour prononcer un divorce. Mais le mariage doit être un engagement à vie, c’est la volonté exprimée par Dieu ! Notez ce passage clé dans la révélation divine à l’humanité : « Voici encore ce que vous faites : vous couvrez de larmes l’autel de l’Eternel, de pleurs et de gémissements, en sorte qu’il n’a plus égard aux offrandes et qu’il ne peut rien agréer de vos mains. Et vous dites : Pourquoi ? […] Parce que l’Eternel a été témoin entre toi et la femme de ta jeunesse, à laquelle tu es infidèle, bien qu’elle soit ta compagne et la femme de ton alliance. Nul n’a fait cela, avec un reste de bon sens. Un seul l’a fait, et pourquoi ? Parce qu’il cherchait la postérité que Dieu lui avait promise. Prenez donc garde en votre esprit, et qu’aucun ne soit infidèle à la femme de sa jeunesse ! Car je hais la répudiation, dit l’Eternel, le Dieu d’Israël, et celui qui couvre de violence son vêtement, dit l’Eternel des armées. Prenez donc garde en votre esprit, et ne soyez pas infidèles ! » (Malachie 2 :13-16).
Dans ces versets, Dieu parle du mariage comme d’une relation définie par une « alliance ». Il montre que l’un des objectifs du mariage est de produire « une postérité promise par Dieu ». Pour cela, il faut évidemment une relation stable et fondée sur l’amour. Trois fois dans ce passage, Dieu parle d’un comportement « infidèle » (ou de trahison), qui mène à la rupture du mariage.
Entre autres, le mariage est un « test ». C’est un test de votre fidélité à l’égard des instructions divines relatives au mariage, et envers votre conjoint avec qui vous partagez cette relation sanctifiée. Jusqu’à quel point « vous donnerez-vous » pour votre conjoint ? Jusqu’où iront votre patience, votre gentillesse et votre humilité pour y arriver ? Par ailleurs, Dieu a dit qu’Il « hait » le divorce (verset 16). Dieu ne hait pas les personnes divorcées, mais Il méprise l’égoïsme, l’envie, la vanité, l’égocentrisme et la « traîtrise » (ou l’infidélité) qui sont presque toujours présents lorsqu’un mariage est rompu par un divorce.
Dans chaque mariage, il faut tenir compte de cet enseignement de l’apôtre Paul, inspiré par Dieu : « Femmes, que chacune soit soumise à son mari, comme au Seigneur ; car le mari est le chef de la femme, comme Christ est le chef de l’Eglise qui est son corps, et dont il est le Sauveur. Or, de même que l’Eglise est soumise à Christ, les femmes aussi doivent l’être à leur mari en toutes choses. Maris, que chacun aime sa femme, comme Christ a aimé l’Eglise, et s’est livré lui-même pour elle » (Ephésiens 5 :22-25). Ces versets montrent clairement que le mariage est un type de la relation qui existe entre Dieu et l’Eglise. Cette relation est une soumission totale de l’un envers l’autre, et une soumission totale à la volonté divine. Ce doit être une relation durable – « jusqu’à ce que la mort nous sépare ». Cela illustre l’amour, l’intérêt total qui en découle, ainsi que la confiance et la stabilité qui en résultent et qui existent entre le Christ et Sa véritable Eglise.
Pour vivre cette relation ordonnée par Dieu au sein de votre mariage, vous devez y travailler à deux ! Vous devez mettre vos pensées et votre énergie dans l’édification de votre mariage, comme le ferait un grand scientifique pour une nouvelle invention importante. Les couples qui réussissent et qui sont vraiment heureux ne prennent jamais leur mariage à la légère. Les véritables chrétiens prient régulièrement pour leur mariage. Ils étudient la Bible et d’autres sources dignes de foi pour améliorer leur mariage. Et ils s’engagent mutuellement pour que leur mariage dure – « jusqu’à ce que la mort » les sépare.
Tout cela développe dans leur mariage un sens de « confiance » et de stabilité. En effet, comme il est écrit dans Proverbes : « Qui peut trouver une femme vertueuse ? Elle a bien plus de valeur que les perles. Le cœur de son mari a confiance en elle, et les produits ne lui feront pas défaut. Elle lui fait du bien, et non du mal, tous les jours de sa vie » (Proverbes 31 :10-12). Quelle merveilleuse image d’engagement et de service fondés sur l’amour de la part d’une femme vertueuse ! Une telle femme devrait être profondément appréciée et estimée comme un trésor.
Le mari d’une femme vraiment remplie d’amour sera prêt à « vouer sa vie » pour sa compagne – l’aimer, l’honorer, la protéger, pourvoir à ses besoins et la servir de toutes les façons possibles. Aucun homme honnête ne devrait jamais, jamais, laisser son esprit ou ses émotions s’enflammer pour une autre femme. Jésus-Christ appelle ce genre de choses, un adultère : « Mais moi, je vous dis que quiconque regarde une femme pour la convoiter a déjà commis un adultère avec elle dans son cœur » (Matthieu 5 :28).
Non seulement, une telle trahison détruira son épouse et ruinera probablement leur mariage, mais elle provoquera aussi un grand chagrin et une profonde angoisse – voire une grande fureur – chez le mari de l’autre femme.
Celui qui nous a créés homme et femme, nous dit par l’intermédiaire de Salomon : « Mais celui qui commet un adultère avec une femme est dépourvu de sens, celui qui veut se perdre agit de la sorte [celui qui agit de la sorte détruit son âme] » (Proverbe 6 :32). Le mot original hébreux, traduit ici par « dépourvu de sens » est parfois traduit par « dépourvu de cœur ». Car un tel comportement, corrompu et égoïste, « arrache » virtuellement « le cœur » d’un homme qui aime sa femme, et qui découvre qu’il a été trompé et déshonoré. Il en est de même pour une femme qui découvre qu’elle a été trahie. Car les profonds sentiments d’amour et de confiance, le foyer et la maison, l’engagement profond et la sécurité sont soudainement brisés ! Et ce passage poursuit : « Car la jalousie met un homme en fureur, et il est sans pitié au jour de la vengeance ; il n’a égard à aucune rançon, et il est inflexible, quand même tu multiplierais les dons » (versets 34-35).
Tous ceux qui sont déjà mariés, ou qui le seront à l’avenir, devraient s’engager profondément à honorer les vœux de leur mariage, en tout point ! Nous devrions étudier la parole divine à ce sujet, prier chaque jour pour notre mariage et notre famille, remercier Dieu régulièrement si nous avons un conjoint qui nous aime et qui est fidèle, et faire tout ce qui est en notre pouvoir – avec l’aide divine – pour bâtir un profond sentiment d’amour, de confiance et de stabilité au sein de notre mariage. « Jouis de la vie avec la femme que tu aimes, pendant tous les jours de ta vie de vanité, que Dieu t’a donnés sous le soleil, pendant tous les jours de ta vanité ; car c’est ta part dans la vie, au milieu de ton travail que tu fais sous le soleil » (Ecclésiaste 9 :9). Dans cette vie physique, il n’y a pas de plus grande bénédiction que cette sorte de relations sanctifiées !
Comme nous l’avons dit au début de cette brochure, beaucoup de femmes nous ont crié leur désespoir : « Mon mari ne me parle plus ! C’est pourquoi nous ne sommes pas proches – il ne partage plus rien avec moi. Il s’assied avec mélancolie à table, à l’heure des repas, ou il lit le journal, ou il regarde la télévision toute la soirée ! »
L’exemple cité ci-dessus est un cas typique de millions de mariages. Souvent, l’un des deux partenaires, au moins, pense qu’ils communiquent. Mais l’autre, généralement la femme, se rend compte que ce n’est pas le cas, et elle se sent seule et frustrée. Elle a le sentiment qu’elle et son mari cohabitent simplement dans la même maison. Cela ne signifie pas forcément qu’ils se battent ou se blessent physiquement, ou même verbalement. Mais il n’y a pas l’ouverture, le rapprochement, le partage total de deux vies, l’amour qu’il devrait y avoir.
A ce sujet, une femme déclara, après ses dix ans de mariage : « C’est déchirant. Avant d’être mariée, j’avais l’habitude d’aller au restaurant, et rien qu’en regardant dans la salle, je pouvais dire qui était marié et qui ne l’était pas. Les couples mariés mangeaient soit dans un silence de mort, soit la femme bavardait, pendant que le mari mangeait et l’ignorait. Je jurais que cela ne m’arriverait jamais – mais c’est arrivé ! »
Pourquoi y a-t-il de telles situations ? Pourquoi les maris et les femmes, de toutes nationalités, ne communiquent-ils pas plus l’un avec l’autre ?
Aimer signifie partager. Chaque mari digne de ce nom devrait développer l’habitude de parler de ses projets et de ses espoirs avec sa femme, de partager avec elle la plupart de ses pensées les plus profondes et de ses souhaits – et pas seulement les négatifs ! Il devrait renforcer cette sensation qu’elle fait vraiment « partie » de lui. Cette attitude et cette approche ont beaucoup plus de signification pour une femme que la plupart des hommes l’imaginent ! Pourtant, très peu de maris partagent leur vie de cette façon avec leur compagne.
Pourquoi ?
Souvent, les jeunes mariés travaillent assidûment pour apprendre à s’adapter aux attitudes et aux préférences de chacun. Ils prennent plaisir à échanger leurs opinions sur presque tout.
Puis, après quelques mois, toutes les opinions ont été échangées, les attitudes semblent avoir été comprises, l’intérêt et l’enthousiasme « d’apprendre à se connaître » ont disparu.
Avec le temps et les enfants, les intérêts et les discussions de la femme sont de plus en plus centrés sur les enfants et sur une foule de détails domestiques, qui n’ont généralement que peu ou pas d’intérêt pour le mari. Souvent, l’attitude de l’autre est considérée comme acquise sur certains sujets.
La plupart des maris ne se contentent que d’écouter les bonnes nouvelles au sujet de leurs enfants, mais ils sont ennuyés lorsque leur femme leur confie les petits problèmes liés à l’éducation de la famille. Les femmes se sentent souvent délaissées par leur mari lorsque les enfants sont petits. N’ayant pas d’adulte à la maison avec qui parler pendant la journée, elles ressentent un besoin urgent de parler avec leur époux, le soir. Mais de nombreux maris se retirent derrière leurs journaux, ou allument tranquillement la télévision, au lieu de supporter ce qu’ils ressentent comme un « rabâchage » ennuyeux des frustrations domestiques !
Un homme a besoin de considérer sa femme comme un « être cher ». Il doit cultiver et bâtir une atmosphère amoureuse, sentimentale et intime dans son foyer – en embrassant sa femme lorsqu’il rentre du travail, en lui tenant la main lorsqu’ils se promènent, et en l’embrassant souvent au cours de la journée avec une affection sans réserve.
Le véritable amour nécessite un respect profond et constant. Un homme devrait être reconnaissant que celle qui est devenue sa femme ait choisi de partager sa vie avec lui jusqu’à la mort. Il devrait apprécier cette réalité – et les nombreuses qualités d’aide, de patience et de service que possèdent presque toutes les femmes. Il devrait l’encourager et faire valoir ce qu’il y a de meilleur chez elle – et non pas se plaindre et à revenir sans cesse sur le passé par des critiques dénigrantes qui l’incitent, dans la plupart des cas, à répondre de la même façon.
L’homme doit respecter le fait que sa femme est un être humain, adulte, créé à l’image de Dieu. Il doit se rendre compte, qu’un jour – selon le merveilleux Plan de notre Dieu suprême – elle est appelée à devenir un être spirituel, glorifié, pour régner avec le Christ sur cette terre, et même pour diriger les anges (1 Corinthiens 6 :3) !
Avec cette sorte de compréhension et de respect, un mari véritablement chrétien doit partager ses pensées, ses projets et sa vie avec le charmant être humain qu’il a choisi comme partenaire pour la vie. « Ma femme est mon meilleur ami », ne devrait pas être un simple cliché. Cela devrait être une réalité. Un conjoint qui est un véritable ami, aide sa conjointe à bâtir la confiance en soi, il l’encourage dans les périodes difficiles, et la retire de la sollicitude. Les couples qui peuvent discuter honnêtement de ce qui est important pour eux – y compris de leurs relations personnelles – sont plus heureux, et ont plus de chance d’avoir un mariage durable. Il vaut toujours mieux parler ouvertement des problèmes, que de laisser un malentendu ou une blessure s’aggraver.
« Ecouter » les soucis et les blessures les plus secrètes de votre conjoint ne signifie pas que vous devez automatiquement « juger », ou donner votre avis. Souvent, il vaut mieux être un bon confident. Ensuite, avec le temps, votre conjoint sollicitera votre avis ou vos observations. Mais que cela se fasse à son initiative, et non à la vôtre. Vous devez faire preuve d’amour et de sollicitude. Vous devez être disposé à prendre le temps « d’écouter » attentivement votre conjoint – de montrer un intérêt sincère à ce qu’il vous dit, ou à ce qu’il ressent. Pour cela, apprenez à lui poser de bonnes questions et à le guider, afin de bien comprendre la situation : « Dis-m’en davantage ! », « Je vois. Ai-je bien compris ce que tu me dis ? », « Je ne m’étais pas rendu compte de cela. Aide-moi à mieux comprendre, afin que je puisse partager tes soucis », et autres phrases similaires d’intérêt basé sur l’amour.
Ne prenez jamais l’avantage sur l’ouverture d’esprit ou la personnalité de votre conjoint ! Car, votre conjoint finira pas se renfermer sur lui-même, ou sur elle-même. Considérez les confidences verbales que vous partagez dans le mariage, comme une confidence sacrée – gardez cela confidentiellement entre vous deux. Ne les gardez jamais « en réserve », pour prendre l’avantage, plus tard, lors d’une dispute ou dans une autre situation.
D’autre part, des éloges et des encouragements envers votre conjoint sont importants. Soyez sûr que votre éloge est sincère et spécifique. Un époux doit féliciter sa femme pour le repas spécial qu’elle a préparé avec amour ; une épouse doit féliciter son mari de s’être levé le premier pour rallumer le chauffage dans la maison – ce sont quelques exemples de remarques attentionnées et encourageantes, qui peuvent stimuler votre conjoint et développer l’amour et l’appréciation au sein de votre mariage. Pensez à la signification du mot « appréciation ». Je n’oublierai jamais les expressions constantes de remerciements et d’appréciation prononcées par ma mère. Cela a eu pour effet que toute la famille l’aimait et l’appréciait davantage ; je suis sûr que cela contribua grandement à la joie et à la stabilité au sein du long et heureux mariage de mes parents.
Rappelez-vous qu’au sein du mariage, vos communications devraient être sur un ton positif. Vouloir « chercher la petite bête », ou critiquer constamment, n’est pas la bonne façon de communiquer Il faut éviter à tout prix ce genre de refrain négatif, car il détruit un mariage. Un homme qui sermonne et corrige continuellement sa femme agit de façon insensée! Comment pourrait-elle lui répondre avec douceur et amour, si elle est régulièrement « rabaissée » et reprise par son mari ? La Bible révèle aussi qu’une femme est dans son tort, si elle se plaint, ronchonne ou sermonne continuellement son mari. « Mieux vaut habiter à l’angle d’un toit, que de partager la demeure d’une femme querelleuse » (Proverbe 21 :9).
Une fois encore, une communication abondante et positive, basée sur l’amour, l’échange d’informations, le partage des projets et des rêves entre le mari et la femme est l’essence même d’un mariage heureux. Pensez-y ! Dieu Lui-même « partage » Ses espoirs et Ses plans avec nous, qui ne sommes que des êtres mortels : « Je ne vous appelle plus serviteurs, parce que le serviteur ne sait pas ce que fait son maître ; mais je vous ai appelés amis, parce que je vous ai fait connaître tout ce que j’ai appris de mon Père » (Jean 15 :15). Si le Christ Vivant S’intéresse à nous, au point de partager « tout » ce qu’Il a appris de Dieu le Père, à combien plus forte raison ne devrions-nous pas être disposés à révéler et à partager nos pensées et nos rêves avec notre conjoint ?
Que ce soit lors de vos promenades, dans vos conversations, dans les moments joyeux ou dans les moments tristes, faites ensemble un retour en arrière, pour retrouver vos pensés de jeunesse et vos rêves de l’avenir. Discutez et analysez ces rêves en faisant preuve d’amour et de compréhension l’un envers l’autre. Ensuite, travaillez ensemble pour les rendre réels.
Vous, les épouses, faites revivre les espoirs et les aspirations de la jeune fille qui, peut-être, se promenait dans les champs de son père, au coucher du soleil – en rêvant de trouver un mari, et d’avoir un jour son propre foyer, des enfants, la sécurité, la chaleur et la joie. Travaillez ensemble pour réaliser ces rêves.
Apprenez à répondre l’un à l’autre ouvertement et avec amour. N’ayez pas de secrets. Ne gardez pas de rancune. C’est votre vie, votre conjoint, votre amour. Apprenez à penser et à ressentir à l’unisson, résolvez ensemble vos problèmes, comme au sein d’une équipe. L’encouragement et la stimulation réciproques que vous développerez, ainsi que la chaleur et l’amour que vous éprouverez ajouteront une dimension supplémentaire de compréhension, de but et de joie, que vous ne pourrez pas obtenir autrement. Car, « il n’est pas bon que l’homme soit seul » (Genèse 2 :18).
Jésus-Christ fit la démonstration de l’amour de Dieu, comme personne d’autre. Il le fit de maintes façons. Mais la sublime démonstration de cet amour fut lorsqu’Il donna volontairement Sa vie, et versa Son sang afin de devenir notre Sauveur.
Comme nous venons de le voir, la relation entre le Christ et la véritable Eglise illustre la relation entre le mari et la femme. A la fin de Sa vie physique, en Se basant sur les principes d’un don de service, Jésus-Christ Se livra Lui-même pour l’Eglise. Tous les maris ont pour instruction : « Maris, que chacun aime sa femme, comme Christ a aimé l’Eglise, et s’est livré lui-même pour elle, afin de la sanctifier en la purifiant et en la lavant par l’eau de la parole, pour faire paraître devant lui cette Eglise glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irréprochable. C’est ainsi que le mari doit aimer sa femme comme son propre corps. Celui qui aime sa femme s’aime lui-même » (Ephésiens 5 :25-28).
Généralement, nous avons tendance à penser à nos propres besoins. Nous prenons soin de nos désirs personnels. Nous pourvoyons à ce qui nous fait plaisir. Mais, à partir du moment où nous devenons « une seule chair » aux yeux de Dieu, nous devons apprendre à penser différemment – à considérer avant tout les besoins et les désirs de notre conjoint, la façon de prendre soin de notre « moitié » ! Cela nécessite de la réflexion, de l’organisation, de l’autodiscipline et la compréhension de donner de soi-même. C’est la base du mariage !
L’un des dictons les plus significatifs de Jésus-Christ ne se trouve pas mot à mot dans les Evangiles, mais dans une déclaration de l’apôtre Paul rapportée dans le livre des Actes : « Je vous ai montré de toutes manières que c’est en travaillant ainsi qu’il faut soutenir les faibles, et se rappeler les paroles du Seigneur, qui a dit lui-même : Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir » (Actes 20 :35). Il y a vraiment plus de « bonheur » à donner, surtout dans le mariage. En règle générale, « plus vous donnez, plus vous recevez ». Au fur et à mesure que vous essayerez d’encourager, de servir et de donner, votre conjoint aura tendance à faire de même. Vous donnerez tous les deux. Vous servirez tous les deux. La cordialité et l’appréciation régneront au sein de votre mariage, et vous en serez tous les deux enchantés.
Chaque mari devrait réfléchir attentivement comment augmenter la joie et l’épanouissement de sa femme. Ne pourrait-il pas l’aider parfois à faire la vaisselle ou le ménage ? Ne pourrait-il pas faire les plus grosses corvées dans et autour de la maison ? Ne devrait-il pas l’encourager à dormir davantage, à faire plus d’exercice, à se divertir plus et à changer de rythme ? S’ils en ont les moyens financiers, ne pourrait-il pas l’inviter à dîner une ou deux fois par semaine ? Ne pourrait-il pas l’emmener de temps en temps en week-end, en « voyage de noce », pour rompre avec la routine du quotidien et du travail ? Ne pourrait-il pas essayer d’enrichir leur vie commune, en emmenant sa femme à des concerts, en visitant des musées, en assistant à des conférences éducatives, et autres ? Bien adaptées à chaque situation, ces activités, et bien d’autres encore, sont des façons dont un mari peut « donner ».
A son tour, une femme devrait penser comment enrichir la vie physique, émotionnelle, intellectuelle, et le bonheur de son mari. Peut-être pourrait-elle lui préparer plus souvent ses plats préférés ? Elle pourrait aussi l’encourager à faire plus d’exercices, à se reposer, à prendre soin de sa santé. Peut-être pourrait-elle se reposer un peu l’après-midi ou après son travail, ou prendre une douche rapide et changer de vêtements, afin de paraître belle et de se sentir alerte, comme elle le faisait lors de leurs fréquentations. Ne devrait-elle pas l’encourager à partager ses opinions sur les événements mondiaux, ou sur des sujets spirituels ? Ne devrait-elle pas répondre généreusement à son affection, et lui être extrêmement reconnaissante d’être mariée ?
Vous avez peut-être entendu dire que, dans le mariage, c’est du 50-50. Vous faites la moitié du chemin, et votre conjoint fait l’autre moitié. Mais qui détermine le milieu du chemin, si vous êtes en désaccord ? Le véritable amour signifie donner sans rien attendre en retour – donner à 100% – et faire plus que ce qu’on pourrait « attendre » de votre part.
Le Christ a parlé de ce principe : « Si quelqu’un te force à faire un mille, fais-en deux avec lui » (Matthieu 5 :41). Oui, même si vous ne pensez pas pouvoir le faire, humainement, faites le mille supplémentaire, et donnez à votre conjoint. Dieu vous donnera ce qui vous manque. Demandez-Lui de vous aider à donner plus d’affection, plus d’amour et de respect à votre conjoint, et avec le temps, vous serez béni par les rétributions et les bénéfices d’un mariage qui s’améliore.
Pensez aux différentes façons dont vous pouvez donner. De petits cadeaux, ou quelques mots d’appréciation, font une grande différence. Une étreinte ou un baiser inattendu, qui ne demandent qu’un petit effort de votre part, peuvent être un précieux don aux yeux de votre épouse. Une simple question comme : « Comment s’est passée ta journée ? », peut être une marque d’attention bienvenue, et l’occasion de partager des pensées et sentiments privés.
Je connais un couple très occupé qui, néanmoins, prenait le temps de se témoigner réciproquement leur amour et leur intérêt mutuels. Un soir, pendant que la femme servait le repas, elle demanda à son mari : « As-tu besoin de quelque chose d’autre ? » Le mari lui sourit et dit : « J’ai besoin de ton amour. » Elle sourit. Il recula sa chaise. Elle s’assit sur les genoux de son mari, et ils se serrèrent dans les bras et s’embrassèrent. Cette sorte de spontanéité et de générosité permet de créer une atmosphère d’amour et de paix.
Ce n’est pas toujours romantique, ce n’est pas toujours idéaliste, mais jour après jour, année après année, un couple heureux s’efforce de « se donner » l’un à l’autre. Chacun essayera, de toutes les façons possibles, d’aider son conjoint à développer toutes ses capacités que Dieu lui a accordées. Car, nous ne pouvons pas « recevoir » (dans le sens “d’avoir”) un mariage heureux, à moins que nous apprenions à procurer (dans le sens de “donner”) un mariage heureux !
Une autre obligation indispensable, pour qu’un mariage soit vraiment heureux, est la volonté de pardonner. Lorsque deux personnes partagent leur vie, lorsqu’elles sont ensemble presque jour et nuit, il est inévitable qu’il y ait de temps en temps des frictions. Car, après tout, nous ne sommes que des êtres humains. Et, la meilleure façon de résoudre ce problème réel est, de loin, de le faire à la façon divine.
Bouder, ruminer, prêter de mauvaises pensées à votre conjoint, ou lui attribuer de mauvais motifs est insensé. Cela ne peut qu’augmenter les problèmes, les mécontentements, et peut-être même finir par un divorce. Il est certain, comme nous l’avons dit, que vous devez parler de vos blessures et de vos mésententes. Essayez d’écouter le point de vue de votre conjoint – au lieu de penser à ce que vous allez lui dire ensuite ! Ne pensez pas comment vous allez revenir à la charge, ou vous « venger ».
Se venger ?
Se venger de qui ? Si vous comprenez parfaitement que vous et votre conjoint êtes « une seule chair », unis par Dieu pour la vie, chercheriez-vous à vous « venger » de vous-même ! Vous ne feriez que vous blesser. Ce ne serait qu’une « contre-attaque » contre vous-même.
Mais que devriez-vous faire si, après une dispute ou une discussion animée avec votre conjoint au sujet de quelque blessure – réelle ou imaginaire – vous vous sentez encore contrarié ou furieux ? Une fois encore, faites simplement ce que Dieu vous demande de faire dans ce genre de situation – pardonnez !
« Oui, mais c’est entièrement de sa faute ! », pourriez-vous dire. « Il [ou elle] ne s’est même pas excusé, alors comment puis-je lui pardonner ? » En priant sincèrement et en suivant les conseils de Dieu, vous pouvez arriver à pardonner à tout le monde, et pour toutes sortes « d’injustices », réelles ou imaginaires ; cet automobiliste qui vient de vous « couper la route » à la sortie de l’autoroute, le fils du voisin qui met sa musique rock trop forte pendant la nuit, ou la voisine qui colporte des commérages à votre sujet.
Même pour des actes pires que ceux-ci, notre ultime Exemple, Jésus-Christ, a dit : « Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu’ils font » (Luc 23 :34).
Il faut que nous nous rendions compte que, la plupart des gens n’ont pas « l’intention » de nous blesser. Ils n’ont pas « l’intention » de nous faire du mal. Ils sont tout simplement des êtres humains. Ils laissent échapper des paroles blessantes, ou ils agissent mal, sans penser à ce qu’ils font réellement. Très souvent, cela « blesse ».
Celui qui donna Sa vie pour nous, nous commande : « Si vous pardonnez aux hommes leurs offenses, votre Père céleste vous pardonnera aussi ; mais si vous ne pardonnez pas aux hommes, votre Père ne vous pardonnera pas non plus vos offenses » (Matthieu 6 :14-15). Si donc nous pardonnons à chacun de cette façon, à combien plus forte raison ne pardonnerions-nous pas à notre conjoint, qui est devenu notre chair et nos os ?
Que faire si votre mari continue à ramener de la boue du jardin, ou de la graisse du garage ? Que faire si votre femme continue à laisser brûler le pain grillé une ou deux fois par semaine ? Apprenez à approcher votre conjoint d’une façon constructive, et discutez-en, bien sûr. Même, si certaines de ces faiblesses persistent, pendant des années, gardez la bonne approche de pardonner. Après tout, il vaut mieux gratter parfois votre pain grillé, que de vivre seul, faire votre cuisine, et n’avoir personne à qui parler, ni serrer dans vos bras. N’oubliez jamais la recommandation du Christ : « Alors Pierre s’approcha de lui, et dit : Seigneur, combien de fois pardonnerai-je à mon frère, lorsqu’il péchera contre moi ? Sera-ce jusqu’à sept fois ? Jésus lui dit : Je ne te dis pas jusqu’à sept fois, mais jusqu’à soixante-dix fois sept fois » (Matthieu 18 :21-22).
Nous devons tous demander régulièrement à Dieu, dans nos prières, de nous donner « l’esprit de pardon ». Certaines personnes semblent avoir de terribles difficultés à pardonner aux autres. C’est à croire qu’elles prennent « plaisir » à porter des blessures et des rancunes avec elles, pendant des années.
Rappelez-vous que, généralement, votre colère envers d’autres êtres humains ne les blesse pas beaucoup. Il est même possible qu’ils n’en soient pas conscients ! Mais cela vous blesse. Cela vous rend grincheux, malheureux, et souvent difficile à vivre. Des professionnels ont découvert que ces émotions négatives provoquent souvent des ulcères, des problèmes d’estomac, une tension artérielle élevée, des attaques et des crises cardiaques. Vos émotions négatives peuvent littéralement vous tuer !
Une fois encore, demandez à votre Père céleste de vous aider à surmonter cette tendance, et à apprendre à aimer tous les êtres humains, à leur pardonner – spécialement à votre conjoint ! Essayez de changer votre façon de penser, afin de ne plus vous laisser « blesser » aussi facilement. Dieu est le « Père des miséricordes » (2 Corinthiens 1 :3). A mesure que vous vous rendrez compte que vous avez souvent besoin d’être pardonné, demandez à Dieu de vous aider à pardonner aux autres.
L’apôtre Pierre fut inspiré à recommander à tous les hommes « d’honorer » leur femme, « comme devant aussi hériter […] de la grâce de la vie […] afin que rien ne vienne faire obstacle à vos prières » (1 Pierre 3 :7). Ensuite, Pierre poursuit en donnant des instructions, qui s’appliquent à notre vie de chrétien – particulièrement à notre mariage : « Enfin, soyez tous animés des mêmes pensées et des mêmes sentiments, pleins d’amour fraternel, de compassion, d’humilité. Ne rendez point mal pour mal, ou injure pour injure ; bénissez, au contraire, car c’est à cela que vous avez été appelés, afin d’hériter la bénédiction. Si quelqu’un, en effet, veut aimer la vie et voir des jours heureux, qu’il préserve sa langue du mal et ses lèvres des paroles trompeuses, qu’il s’éloigne du mal et fasse le bien, qu’il recherche la paix et la poursuive » (versets 8-11).
Nous devons considérer le mariage comme une sorte « d’atelier », qui nous enseigne comment donner, comment partager et comment pardonner aux autres, continuellement. A mesure que nous étudierons attentivement les versets ci-dessus, il deviendra évident que Dieu veut que nous apprenions à considérer notre conjoint avec une gentillesse et une courtoisie spéciales. Mais, dans la plupart des mariages, chacun finit par ne plus « avoir d’égard » pour l’autre. Chacun à tendance à se laisser aller et à parler à son conjoint d’une façon brusque et irrespectueuse. On peut oublier à quel point il est facile de blesser l’autre par des paroles et des actes irréfléchis. On peut oublier à quel point il est important, dans un mariage, de « rechercher la paix et la poursuivre ».
Songez-y ! Pensez combien il peut être difficile pour votre conjoint de supporter tous les actes d’égoïsme personnel et les manies que vous avez – comme tout être humain. Si vous étiez à sa place, pourriez-vous vous supporter ?
Personne ne peut être joyeux en gardant des blessures et des rancunes dans son cœur – surtout envers son conjoint. Avec l’aide de Dieu, apprenez à pardonner entièrement à votre conjoint, en tout temps, et marchez ensemble pour édifier des relations vraiment basées sur l’amour.
Bâtir un mariage heureux, c’est aussi fonder un « royaume familial ». Un ancien dicton dit : « La maison d’un homme est son château. » Cette analogie devrait s’appliquer à toute la famille, où le mari est le roi, sa femme une reine bien-aimée, et ses enfants des princes et des princesses royaux qui doivent apprendre à remplir leurs futures responsabilités. Les parents doivent travailler ensemble, avec enthousiasme, pour que ces futurs dirigeants soient soigneusement élevés, guidés, disciplinés, et préparés pour les rôles importants qu’ils devront jouer dans les années à venir.
L’application de ces deux concepts dans le mariage – l’union sincère et aimante des corps, des cœurs et des esprits du couple marié, et la création d’un « royaume familial » – permettra à l’homme et à la femme de trouver l’épanouissement total. Cet épanouissement est dépeint par le psalmiste : « Heureux [béni] tout homme qui craint l’Eternel, qui marche dans ses voies ! […] Ta femme est comme une vigne féconde à l’intérieur de ta maison ; tes fils sont comme des plants d’olivier, autour de ta table » (Psaume 128 :1, 3).
Une fois que vous saisissez pleinement ces concepts relatifs à la signification et au but du mariage, pourquoi ne bâtiriez-vous pas votre mariage et votre foyer autour d’eux ?
Au lieu de devenir indifférents, le mari et la femme devraient tous deux être extrêmement intéressés à faire fonctionner ce mini « royaume familial », qu’ils sont en train de bâtir ensemble. Ils devraient avoir un intérêt commun, à enseigner, à améliorer leur famille, leur situation financière, et à faire des projets – pour leur avenir.
Car, dans un mariage vraiment heureux, il n’est pas question pour l’un des conjoints de dire « ma maison », « ma voiture », ni même « mon salaire ». Au contraire, il devrait plutôt être question « de notre maison, de notre voiture, de notre salaire ».
Ensemble, le couple devrait regarder en avant, et faire des projets d’avenir pour améliorer le « château » familial. Les sentiments de la femme, son accord et sa compétence pour décorer la maison, pour arranger l’extérieur, les meubles, etc., devraient toujours être pris en considération. Chaque achat important, comme celui d’une maison ou d’une voiture, devrait être un projet familial – une occasion et un privilège de partager une expérience entre le mari et la femme.
Y a-t-il certaines choses dont on ne devrait pas parler ?
En principe, non. Tout doit être discuté et partagé.
Sans être stupides ou irréalistes, le mari et la femme devraient prendre conscience qu’ils sont des « partenaires » engagés dans une grande aventure, pour construire une carrière, une affaire, une vie commune. Ils devraient discuter des détails relatifs à leurs alliés mutuels – leurs amis, leurs associés en affaires, leurs parents – et prendre part tous les deux à la discussion, s’exprimer leurs idées et leurs stratégies, discuter en détail de ce qu’ils pourraient faire individuellement, pour faire aboutir leurs projets.
Et puis, il y a les enfants ! Que de discussions, de projets, de problèmes à résoudre – d’espoir et de rêves à partager à leur sujet !
Etablir régulièrement les objectifs en famille peut, en effet, créer un « sentiment d’être vraiment ensemble ». Si le mari et la femme travaillent, ils peuvent discuter en détail comment mettre suffisamment d’argent de côté, afin que la femme au bout de quelques années, puisse arrêter de travailler et décider d’avoir des enfants. Ensuite, ils doivent discuter ensemble comment préparer financièrement l’avenir, lorsqu’ils seront à la retraite. Comment se préparer pour leurs vieillesses ? Où déménager pour réduire les dépenses ? Quelle mode de vie leur conviendra-t-il le mieux à ce moment-là ? Pourront-ils garder un travail d’appoint en restant chez eux, pour augmenter le montant de leur pension ?
Si le mari et la femme vivent en « équipe », leur mariage aura vraiment du sens. Ils participeront au développement d’un « royaume familial ». Ils souhaiteront donner, construire et partager la grande aventure de la vie commune, d’une manière spéciale.
Parlons, en dernier lieu, de l’attraction physique. Bien que ce soit le catalyseur qui réunit les jeunes couples, il leur fait souvent oublier l’importance des autres aspects du mariage, que nous venons de développer.
Car, peu importe le nombre d’années de mariage, peu importe « l’âge » que vous avez, le profond besoin d’amour romantique et d’affection est encore là, chez la plupart des couples. Le désir d’embrasser et d’étreindre, « d’avoir et de retenir », est presque aussi nécessaire pour beaucoup de personnes que d’inspirer et d’expirer.
Le Dieu suprême qui nous a créés homme et femme a spécifiquement conçu nos organes sexuels. Il a créé l’homme et la femme pour qu’ils soient attirés l’un vers l’autre. Il a mis en nous les sentiments et les émotions qui mènent à l’expression sexuelle. Quel fut le premier ordre que Dieu donna à Adam et à Eve ? « Dieu les bénit, et Dieu leur dit : Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre, et assujettissez-la » (Genèse 1 :28).
Notez qu’en accordant à nos premiers parents le « don » de la sexualité et de la reproduction humaine, Dieu les « bénit ». Car la sexualité est une bénédiction, lorsqu’elle est correctement utilisée dans le cadre du mariage. Au sens physique, elle provoque l’union totale des cœurs, des esprits, des émotions et des corps de deux être humains, qui s’aiment si fort qu’ils se sont engagés réciproquement pour la vie. Comme nous l’avons vu, c’est une illustration de l’union totale qui s’achèvera un jour entre le Christ et la véritable Eglise de Dieu (Ephésiens 5 :22-25).
Cette union sanctifiée entre l’homme et la femme mariés est si importante que Dieu consacra l’un des Dix Commandements pour la protéger ! Il nous commande : « Tu ne commettras point d’adultère » (Exode 20 :14). Et, Jésus-Christ amplifia ou magnifia ce commandement en disant : « Vous avez appris qu’il a été dit : Tu ne commettras point d’adultère. Mais moi, je vous dis que quiconque regarde une femme pour la convoiter a déjà commis un adultère avec elle dans son cœur » (Matthieu 5 :27-28).
Puisque la sexualité est utilisée dans le mariage comme une réaffirmation d’amour, de confiance, d’esprit de don de chaque conjoint à l’autre, c’est une chose merveilleuse et sacrée aux yeux de Dieu. Franchement, cela ne devrait pas être dévalorisé, méprisé ou vulgarisé par son usage constant, comme dans les films modernes, à la télévision et dans les autres médias. Cela ne sert qu’à salir ce que Dieu a destiné pour être l’expression suprême de l’amour au sein du mariage – symbolisant le Christ et l’Eglise.
Nous devons être conscients du fait que Satan est « diaboliquement » ingénieux dans sa façon de dégrader et de dévaloriser les bénédictions divines, en incitant le mauvais usage de certaines choses. Et, en séduisant des millions de gens à faire un mauvais usage du don du sexe, Satan arrive à détruire le fondement donné par Dieu pour toute société convenable – le foyer et la famille. C’est exactement ce qui se passe aujourd’hui dans la plupart de nos sociétés occidentales ! D’autre part, Dieu veut que les jeunes couples mariés s’aiment entièrement. Sa révélation inspirée nous dit : « Que le mariage soit honoré de tous, et le lit conjugal exempt de souillure, car Dieu jugera les débauchés et les adultères » (Hébreux 13 :4).
A nouveau, la Bible nous enseigne : « Que ta source soit bénie, et fais ta joie de la femme de ta jeunesse, biche des amours, gazelle pleine de grâce : sois en tout temps enivré de ses charmes, sans cesse épris de son amour. Et pourquoi, mon fils, serais-tu épris d’une étrangère, et embrasserais-tu le sein d’une inconnue ? » (Proverbes 5 :18-20).
Lorsqu’un jeune couple commence à se fréquenter, ils dépensent généralement beaucoup de temps dans des activités romantiques. Ils font de longues promenades. Ils vont manger dans des restaurants romantiques, ils vont danser, ils se tiennent par la main, ils rient ensemble et essayent de comprendre et d’apprécier l’autre personne qu’ils considèrent comme un partenaire pour la vie. Ils sont presque toujours soignés, bien habillés, et parfois parfumés avec un fin parfum ou de l’eau de toilette. En tout, ils essayent de « se mettre sur leur trente et un ».
Cependant, après le mariage et la lune de miel, beaucoup de couples commencent à se laisser aller. Parfois, le mari ne se douche plus avant d’aller se coucher. La femme délaisse sa coiffure, ou porte des robes peu élégantes en la présence de son mari. Il se peut qu’elle « oublie » de prendre un bain, de mettre une jolie robe, de se faire belle pour lui lorsqu’il rentre du travail. De nos jours, il y a tant de femmes qui travaillent à l’extérieur, que cela devient même plus difficile pour elles.
Cependant, le mari comme la femme doivent essayer « d’entretenir la flamme » de leur amour ! Ils devraient faire tout ce qu’ils peuvent pour continuer à se témoigner les attentions et les courtoisies spéciales, qu’ils faisaient lorsqu’ils se fréquentaient au début de leur mariage. Un mari affectueux embrassera sa femme avant d’aller à son travail. Il l’embrassera avec une étreinte spéciale en rentrant du travail, il la remerciera et l’embrassera « pour le dessert », après le repas du soir. Peut-être l’aidera-t-il à faire la vaisselle, ou arrivera-t-il furtivement pour la serrer dans ses bras, pendant qu’elle est debout devant l’évier, etc. Chaque conjoint devrait essayer de prodiguer affection et appréciation à l’autre. Par la suite, cela viendra plus facilement et plus naturellement. Car les deux conjoints parviendront à « s’aimer » en tout temps, et, sur le plan physique, cela rendra leur mariage joyeux et magnifique !
Donner est un aspect absolument capital dans votre mariage. Ne laissez rien faire obstacle à l’édification de cette sorte d’amour, d’atmosphère romantique dans votre foyer. Ne laissez pas les « soucis du travail » s’y interposer. Ne laissez pas les préoccupations au sujet des enfants, ou le maintient de la maison dans un état « parfait », ou tout autre chose vous empêcher de développer, au sein de votre foyer et de votre mariage, l’amour spécial et la joie que votre Créateur a prévus !
Maris, ne soyez pas pédants, grincheux, ou exigeants envers votre femme. Aimez-la, encouragez-la, et suscitez chez elle le désir de répondre à votre affection et à votre gentillesse constante. Essayez de « donner » de vous-même de toutes les façons possibles, et rendez sa vie pleine et joyeuse.
Femmes, prenez le temps et faites les efforts pour être « l’amour » de votre mari. Rendez-lui son affection, et essayez de l’inspirer et de l’encourager de toutes les façons possibles. Dans le cadre des lois divines, essayez de le rendre heureux et satisfait. Souriez-lui, « plaisantez » avec lui, embrassez-le avec passion, rendez-le heureux de vous avoir épousée.
Apprenez à vous aimer tous les deux véritablement et à vous « chérir ». Mettez-vous à genoux pour prier ; demandez à Dieu de vous aider à devenir de plus en plus affectueux ! Rendez-Lui grâces, avec reconnaissance, de vous avoir donné un partenaire pour la vie, un ami, un compagnon, avec lequel vous pouvez pleinement partager les bénédictions de cette existence physique.
Demandez à Dieu de vous aider à utiliser toutes les « clés » mentionnées dans cette brochure pour avoir un mariage heureux. Et alors, en dépit des épreuves et des expériences que nous avons tous, vous aurez quelqu’un de vraiment « spécial » pour vous encourager, et pour vous aider tout au long du chemin. Dans cette union ordonnée par Dieu, que nous appelons mariage, vous apprendrez d’une façon remarquable comment respecter le deuxième grand commandement de notre Créateur : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même » (Matthieu 22 :39).