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Comment se fait-il que le Dieu de l’univers ne soit pas réel à la plupart des gens, aujourd’hui ? Pourquoi tant de scepticisme et de doute au sujet de Dieu ?
Si vous n’avez jamais médité sur ces questions, les réponses données dans cette brochure pourraient changer votre vie ! Dans cette brochure, nous examinerons les origines de la méconnaissance de Dieu, et nous exposerons sept preuves qui révèlent le véritable Dieu.
Vous êtes-vous jamais demandé si Dieu existe ? Pouvez-vous en avoir la certitude ? Pouvez-vous le prouver ? Y a-t-il un vrai Dieu, ou y a-t-il plusieurs dieux ? L’idée qu’il y ait un seul Dieu est-elle le produit de l’imagination humaine ? Est-il important de croire ou non en Dieu ? Ces questions sont parmi celles qui sont les plus essentielles. Il est navrant de constater, dans notre monde moderne, que l’on connaisse mieux le contenu des programmes de télévision, la vie privée des gens célèbres et le tableau des performances d’athlètes professionnels que ce qui concerne Dieu !
Alors que des millions de gens déclarent croire en Dieu, le Dieu véritable ne leur est tout simplement pas réel. Dieu est-Il réel pour vous ? Le Dieu que vous vénérez est-Il Celui que révèlent les pages de la Bible ? Serait-il possible que votre perception de Dieu ait été conçue par la pensée des hommes ? Le doute et le scepticisme qui infiltrent notre société auraient-ils réussi à influencer vos idées sur Dieu ? Aujourd’hui, beaucoup de gens éprouvent de sérieuses difficultés à trouver les réponses solides concernant Dieu.
Vous serez probablement surpris de découvrir combien notre monde moderne, sophistiqué et instruit, a été séduit quant à la réponse aux plus importantes questions de la vie ! La vérité sur le Dieu réel a été pervertie et étouffée – non seulement par des philosophes athées et des scientifiques séculiers, mais encore par des théologiens égarés ! Quoique sonnant l’outrage, cette déclaration correspond exactement à ce que la Bible avait prédit, appuyée en cela par des faits historiques vérifiables, comme nous allons le voir dans cette brochure.
Les athées proclament que Dieu n’existe pas, et que l’idée même de Dieu est une invention de l’esprit humain. Les agnostiques disent qu’il est impossible de savoir si Dieu existe ou non. Les biologistes évolutionnistes pensent que Dieu n’est pas nécessaire. Des scientifiques séculiers veulent bannir Dieu de toute discussion, en supposant que ce sujet reste du domaine des croyances personnelles, et qu’il n’est étayé d’aucune preuve. Des théologiens ignorants, égarés et mal avisés, ont leur part de responsabilité dans cette tromperie, en suggérant que l’on peut considérer l’existence de Dieu en se contentant d’une foi aveugle – croire seulement – sans nécessité ou possibilité de preuves !
Avec de tels soi-disant spécialistes aux idées contradictoires, il n’est pas étonnant que l’individu moyen émette des doutes et des réserves sur Dieu. Doutez-vous ? Nous avons l’habitude de demander une preuve d’achat lorsque nous faisons une acquisition. Nous réclamons un reçu après avoir fait un dépôt en banque. Or, lorsque vient la question la plus importante d’entre toutes, l’on nous dit de nous contenter « d’avoir foi » – aveuglément, sans éléments de preuve – que Dieu existe ! Ou bien nous écoutons les « spécialistes » clamer que Dieu n’existe pas, ou nous n’en sommes pas sûrs ; en tout état de cause, nous n’approfondissons pas la question par la vérification sérieuse de ces graves déclarations.
Pour une large partie du siècle passé, beaucoup de gens ont pris pour argent comptant que la science pouvait expliquer l’univers sans Dieu, et que Son existence était plus que douteuse. On dit parfois qu’un peuple intelligent n’a pas besoin de croire en Dieu – cependant, rien ne peut être plus éloigné de la vérité ! Pour ne pas amoindrir leur influence, des théologiens qui prétextent que la Bible ne suffit pas à statuer des dogmes au sujet de Dieu et de Sa parole, ont emboîté le pas dans une tentative d’harmonisation de la science et de la religion. De nos jours, la religion est sur le déclin du fait même que la vérité concernant le Dieu réel a été ignorée, pervertie et étouffée.
Le Dieu de la Bible nous met au défi de prouver qu’Il existe réellement – et qu’Il met à notre disposition des moyens spécifiques pour y arriver. Le Dieu réel annonce l’avenir, et défie quiconque d’en faire autant avec une exactitude identique. Le Dieu qui inspira la Bible déclare, avec assurance, que le fait de vivre contre Ses instructions conduit au désastre. Il enverra une nouvelle fois Jésus-Christ sur cette terre, pour arrêter la mauvaise façon humaine de gouverner et pour établir Son Royaume – sur cette terre, pas au ciel – en tant que gouvernement sur le monde entier, avec l’aide des saints. Adorez-vous ce Dieu-là ? Est-ce de ce Dieu dont vous entendez parler lorsque vous allez à l’Eglise, ou lorsque vous tournez le bouton de la radio ou de la télévision sur une émission religieuse ? Probablement pas !
Dans cette brochure, vous lirez comment et pourquoi la connaissance du Dieu réel a été pervertie et étouffée. Vous apprendrez pourquoi notre société moderne est si sceptique concernant les questions qui touchent à Dieu. Vous verrez pourquoi les questions sur Dieu que se pose l’humanité ne trouvent pas de réponse. Vous serez également à même d’étudier, pour vous-même, sept preuves irréfutables qui démontrent que Dieu est réel et tout à fait actif.
Mais, premièrement, tâchons de comprendre pourquoi notre culture moderne est si sceptique et confuse concernant les questions relatives à Dieu, et comment cela a commencé. Notons pourquoi croire en Dieu n’a plus guère d’importance, et examinons les conséquences de cette approche erronée. Vous ne pouvez pas vous offrir le luxe de rester dans le noir au sujet de ces questions fondamentales. Il est possible que les véritables réponses vous choquent et vous surprennent !
Des enquêtes d’opinions relèvent qu’à peu près 95 pour cent des Américains croient en Dieu – quoique la plupart d’entre eux vivent comme si Dieu n’existait pas. Plus de 80 pour cent des Américains assistent rarement, ou pas du tout, au culte ou lisent la Bible. Il n’y a que 30 pour cent des Américains qui considèrent que la parole de Dieu – la Bible – s’applique à eux. La majorité se fie à sa conscience et agit en fonction de ce qu’elle pense être bien – ou d’après ce qui lui plaît ! Dans les pays d’Europe, la croyance en Dieu est beaucoup plus réduite, et le nombre de gens occasionnellement pratiquants est plus grand encore. En Grande-Bretagne, en France, en Italie, en Allemagne et dans les pays scandinaves, 30 pour cent des gens – parfois moins – croient en un Dieu personnel (The empty Church : The Suicide of Liberal Christianity, Reeves, 1996, pages 51, 61-65. C’est nous qui traduisons tout au long de cette brochure). Ces exemples montrent que pour la majorité des gens, aujourd’hui – même dans les prétendus pays « chrétiens » – croire en Dieu ne fait pas partie de leurs préoccupations.
Bien que l’intérêt pour la religion reste élevé chez les Américains, l’Amérique est pourtant décrite comme étant une société laïque et matérialiste. Edward Farley, professeur à Vanderbild Divinity School, affirme que la « croyance religieuse est marginale » dans la plupart de nos institutions culturelles (gouvernement, affaires, éducation, divertissements). L’institut de sondages Georges Gallup révèle que l’Amérique est une « nation d’illettrés bibliques », au sein de laquelle à peine la moitié de la population adulte est capable de nommer les quatre Evangiles du Nouveau Testament (Ibid., pages 49 et 63). La moitié des Américains est à peine capable de citer cinq d’entre les Dix Commandements – les principes fondamentaux que le Dieu réel a résumé pour être la base de la société humaine. Lorsqu’on ne peut même pas citer ces commandements, il n’est pas surprenant que l’on ne vive pas d’après eux !
Aujourd’hui, beaucoup de gens pratiquent un « christianisme de consommation » ou une « religion de cafétéria » – c’est-à-dire qu’ils prélèvent et choisissent les principes religieux qu’ils souhaitent, et rejettent les doctrines qui ne les attirent pas. Pour beaucoup d’entre eux, les croyances religieuses sont souvent vagues, fortuites et personnelles. Le niveau de foi et de conviction est souvent peu relevé. Les spécifiques doctrinaux sont habituellement flous. Chacun croit ce qui semble être juste à ses propres yeux. C’est une partie du legs de la Réforme protestante, d’après laquelle l’individu – pas l’Eglise ni la Bible – devient l’unique autorité (Ibid., pages 61-62). Ainsi, une adolescente a répondu à un journaliste qui lui demandait ce qu’elle pensait au sujet de Dieu : « Dieu est partout. Dieu est en moi. Je suis Dieu ! » Comme nous allons voir, c’est ici, malheureusement, un type de réflexions courantes !
L’Amérique et les pays d’Europe semblent avoir pénétré dans une ère « post-chrétienne » (Ibid., chapitre 2). Nous ne croyons plus à l’enseignement de Jésus-Christ donné dans la parole de Dieu. La Bible déclare que Jésus-Christ reviendra sur cette terre pour régner avec tous les saints (Daniel 2 :44-45 ; 7 :27 ; Apocalypse 5 :10 ; 11 :15-18). Cependant, le christianisme traditionnel enseigne – et la majorité des chrétiens préfèrent croire – que nous monterons au ciel. Dieu a dit de nous souvenir du sabbat (Exode 20 :8-11). Cependant, les gens font de ce jour « leur propre affaire ». La Bible condamne la fornication, l’adultère et le meurtre. Cependant, ces comportements sont permis par notre société. Notez ce qu’a écrit William Bennett, auteur et éducateur américain : « Nous sommes devenus la sorte de société vers laquelle les pays civilisés envoyaient des missionnaires » (Ibid., page 66). Ceci est arrivé en grande partie parce que nous avons oublié, rejeté – ou peut-être pour n’avoir jamais entendu parler du Dieu réel. Mais comment cela a-t-il pu se produire ?
Cette Amérique qui proclame au monde : « En Dieu nous plaçons notre confiance » s’est développée à partir des racines européennes. L’Europe a reçu la connaissance du vrai Dieu par les apôtres, qui la véhiculèrent de Jérusalem aux peuples européens. Nous apprenons à l’école que la civilisation occidentale a été bâtie sur les idées nobles de la démocratie grecque et de la loi romaine ; cependant, la Bible et l’Histoire révèlent comment les fausses idées religieuses de ces anciennes cultures païennes ont contribué à la confusion actuelle. Dans le livre des Actes, nous lisons ce que l’apôtre Paul a dit des Athéniens superstitieux par rapport au véritable Dieu. Ayant remarqué l’inscription « AU DIEU INCONNU », Paul déclara : « Ce que vous révérez sans le connaître, c’est ce que je vous annonce » (Actes 17 :23-24). Ces gens pouvaient bien exercer la démocratie, mais ils étaient malheureusement tout à fait à côté de la vérité en matière de religion !
A Rome, Paul fut encore plus explicite. Il dit aux Romains que « la colère de Dieu se révèle du ciel contre toute impiété et toute injustice des hommes qui retiennent injustement la vérité captive, car ce qu’on peut connaître de Dieu est manifeste pour eux, Dieu le leur ayant fait connaître » (Romains 1 :18-19). Il disait à ces Romains éduqués qu’ils étaient sans excuse pour ne pas connaître le vrai Dieu : « En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil nu, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages » (Romains 1 :20). Un peu plus loin, Paul déclare que ces hommes égarés « ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu ». Il en résulta que leur compréhension en fut assombrie de telle sorte que « se vantant d’être sages, ils sont devenus fous […] eux qui ont changé la vérité de Dieu en mensonge, et qui ont adoré et servi la créature au lieu du Créateur » (Romains 1 :21-25). La Bible révèle une certaine tendance naturelle à l’être humain et en décrit la conséquence : « Comme ils ne se sont pas souciés de connaître Dieu, Dieu les a livrés à leur sens réprouvé » ce qui le conduisit à la confusion religieuse générale, à des pratiques physiques immorales et à des soucis sociaux auxquels nous sommes confrontés aujourd’hui (Romains 1 :26-32).
De nos jours, peu de gens se rendent compte que la connaissance du véritable Dieu et du vrai christianisme répandu par Paul, en Grèce et à Rome, fut aussitôt corrompue par un mélange d’idées religieuses païennes. Comme l’historien catholique Will Durant écrit : « Le christianisme ne détruisit pas le paganisme : il l’adopta. » La forme de christianisme qui se développa en Europe, et qui se répandit plus tard en Amérique et dans le reste du monde, « fut la dernière grande création de l’ancien monde païen » (Caesar and Christ, Durant, 1944, page 595). Durant et d’autres historiens expliquent que la croyance en un véritable Dieu se transforma en croyance dans une Trinité, sous l’influence de la philosophie païenne. Ils relèvent que les idées perverties des Gnostiques « obscurcirent la foi chrétienne », et que des théologiens instruits dans la philosophie païenne essayaient d’expliquer la nature de Dieu en spéculant, au lieu d’enseigner ce que Dieu a révélé à Son sujet dans les Ecritures. Suite à des siècles de discussions et de débats, il n’est pas surprenant que le Dieu abstrait du christianisme moderne ressemble si peu au véritable Dieu des Ecritures.
D’autres idées d’origine européenne minèrent et altérèrent également les enseignements se rapportant au Dieu réel. Le 18ème siècle des « lumières » et les découvertes scientifiques qui semblaient contredire les Ecritures, amenèrent certains à conclure que la Bible et son Dieu n’étaient que des mythes (voir God’ Funeral, Wilson, 1999). Les spéculations de Darwin au sujet de l’évolution semblaient effacer la nécessité d’un Dieu créateur. Julian Huxley, un promoteur des idées de Darwin, déclara en privé : « Le but et la pensée évolutionnistes se débarrassent du besoin et de la nécessité des êtres surnaturels, capables d’exercer une influence sur le cours des événements. La terre n’a pas été créée ; elle a évolué. Il en fut ainsi de tous les animaux et des plantes qui la peuplent, y compris les êtres humains, la pensée et l’âme autant que l’intelligence et le corps. » Huxley prétendait effrontément que « Dieu commence à ne plus ressembler à un monarque, mais au reste d’une grimace d’un chat cosmique du Cheshire ! » Face à ce que semblait être la toute puissance des découvertes réalisées par les scientifiques, les théologiens reconsidérèrent et firent reculer leurs conceptions de Dieu.
Huxley fit une autre observation qui, de nos jours encore, influence la vision que des gens ont de Dieu. Il fit ce commentaire : « Notre concept de Dieu a besoin de se charger d’une expérience religieuse au lieu de se contenter de croire à un dogme particulier. » En d’autres termes, Dieu serait la sensation de chaleur qui monte de votre cœur – et non l’Etre Suprême dont vous pouvez prouver l’existence et qui intervient dans l’Histoire. Cette idée fut propagée dans les années 1600 par le philosophe français Pascal, qui disait : « C’est le cœur qui sent Dieu, et non la raison. » Le théologien de la Réforme, John Wesley, parla aussi du « cœur chaud » comme signe qu’une personne a découvert la vérité religieuse. Cependant, tout cela s’oppose grandement à l’exhortation de Paul à son auditoire grec d’« examiner toutes choses ; retenez ce qui est bon » (1 Thessaloniciens 5 :21). Le prophète Malachie cite Dieu en disant : « Mettez-moi […] à l’épreuve » (Malachie 3 :10). Pour prouver, il faut trouver des raisons solides et convaincantes. La croyance au véritable Dieu engage l’esprit – pas simplement des sensations chaleureuses dans le cœur !
Au cours des deux derniers siècles, la croyance en Dieu est devenue la cible des attaques de beaucoup d’intellectuels occidentaux – les enfants du siècle des « lumières ». Le philosophe allemand Nietzsche affirmait que « Dieu est une pensée ». Freud assimilait la croyance en Dieu à une forme de désordre mental, que l’humanité avait fini par développer. Karl Marx comparait la croyance religieuse à « l’opium du peuple ». L’athée H. L. Mencken assurait que « Dieu est le refuge constant des incapables, des laissés pour compte, des misérables ». Le dramaturge Tennessee Williams décrit Dieu comme un « délinquant sénile ». Dans les années 60, des théologiens réputés faisaient écho aux sentiments qu’exprimait Nietzsche pour finalement poser cette question : « Dieu est-Il mort ? » Le zoologiste d’Oxford, Richard Dawkins, dans un discours intitulé « Un cas scientifique contre Dieu », soutenait qu’aucune évidence ne supportait la religion, et que les personnes les plus instruites admettaient cela (Science, 15 août 1997, page 892). Il déclara que celui qui croyait au Dieu créateur était « scientifiquement illettré ».
Au feu nourri de tels assauts contre la croyance en Dieu, au manque d’enseignements bibliques forts de la part du clergé, et en pénurie d’honnêteté de la part des scientifiques pour présenter objectivement des évidences physiques, il n’est pas surprenant que le Dieu réel de cet univers reste peu connu de la majorité des gens ! Néanmoins, les questions demeurent. Les détracteurs ont-ils raison, ou ont-ils été séduits ? Les grands discoureurs des siècles passés, les athées, ont-ils tragiquement égaré notre société vis-à-vis de Dieu ? Notons quelques leçons importantes tirées de la Bible et du passé récent, qui ont un rapport avec les questions que l’on se pose au sujet de Dieu. Nous examinerons ensuite sept preuves qui démontrent la réalité du véritable Dieu.
Il y a plus de 3000 ans, David écrivit dans les Psaumes : « L’insensé dit en son cœur : Il n’y a point de Dieu ! » (Psaume 14 :1). Salomon déclare : « La bouche des insensés répand la folie » (Proverbe 15 :2). En regardant quelques siècles en arrière, il est visible que beaucoup d’intellectuels « éclairés », qui ont influencé notre monde moderne, étaient simplement dans l’erreur ! Ils échafaudèrent des hypothèses insensées et de folles déclarations que beaucoup de gens crurent ! Ces individus égarés n’étaient que des aveugles conduisant des aveugles.
Le communisme de Marx fut un échec lamentable qui causa des souffrances sans nom. Les théories de Freud en psychiatrie ont été largement discréditées. Alors que Freud proclamait que la religion était une névrose, l’un de ses étudiants, Carl Jung, disait que la religion était très bénéfique dans le traitement des individus psychologiquement perturbés (God :The Evidence, Glynn, 1997, page 69). En fait, un volume croissant de littérature scientifique montre les effets positifs de certaines religions sur la santé. Marx et Freud, dont les idées firent beaucoup pour séculariser notre société en ébranlant ses religions et ses fondements moraux, étaient malheureusement ignorants sur beaucoup de choses.
On peut dire la même chose des idées de Charles Darwin et des libres-penseurs qui lui étaient contemporains. Les théories évolutionnistes de Darwin, qui supposément nous dispensaient du besoin d’un Dieu créateur, ont commencé à être de plus en plus critiquées lors des dernières décennies. Un nombre croissant d’érudits – dont des astronomes, des biologistes, des biochimistes et des paléontologistes – admettent que la théorie de l’évolution n’explique pas, et ne peut pas expliquer, l’origine de la terre, celle de la vie et celle des espèces. Les idées générées par Darwin et les autres ne s’ajustent pas avec ce que montrent les fossiles ou avec ce qui a été découvert, en cours de siècle, sur l’univers (voir Creation and Evolution, Hayward, 1995 ; Debating Darwin, Christian Century, 15-22 juillet 1998, pages 678-681).
Le 20ème siècle est maintenant derrière nous. Nous avons entamé un nouveau millénaire, et les questions sur Dieu se posent de nouveau avec sérieux. Il a été prouvé que l’univers sans but des évolutionnistes n’était qu’un concept déprimant et vide. Les découvertes surprenantes sur l’univers indiquent qu’il existe un Créateur intelligent (voir Newsweek, 20 juillet 1998, pages 47-52 ; 9 novembre 1998, page 88). Il est reconnu que la science naturelle, qui semblait pouvoir fournir les réponses à toutes les questions, n’arrive plus à franchir certaines limites. La suite de cette brochure vous montrera ce que nous pouvons apprendre du Dieu réel, en examinant à la fois les preuves du monde physique et de la Bible. L’évidence est stupéfiante ; elle émane, en plus, d’érudits « scientifiquement lettrés ». Vous pouvez prouver que Dieu existe ; vous ne devez pas douter ou simplement « avoir foi en cela » aveuglément. Le Dieu de l’univers est réel !
La théorie de l’évolution postule que la terre et l’univers se formèrent très lentement en des temps infinis, ou que l’univers a toujours existé. L’astronome athée Carl Sagan a déclaré : « Le cosmos est tout ce qu’il y a, ou qu’il y avait, ou qu’il y aura. » Cela n’est pas vrai ! La cosmologie a démontré récemment qu’il fut un temps où le cosmos n’existait pas – c’est-à-dire qu’il y eut un commencement à un moment donné. C’est exactement ce que déclare la Bible. Dans Genèse 1 :1, nous lisons : « Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre. » La Bible et les découvertes scientifiques indiquent clairement que la terre et l’univers n’ont pas toujours existé.
Des astronomes, étudiant le mouvement galactique, ont observé que l’univers est en expansion à l’extérieur d’un point donné, mais à une vitesse proportionnellement décroissante. Il semblerait que l’univers ait débuté par une énorme explosion. On se réfère à cela en la nommant le « big-bang ». Des scientifiques sont arrivés à détecter des échos de cette explosion, lesquels résonnent encore à travers l’univers ; cela s’appelle « écho radiant » ou « bruit de fond ». Stephen Hawking, chercheur en physique abstraite à l’Université de Cambridge, a écrit que le big-bang de la cosmologie laisse voir « la pensée de Dieu ». L’astrophysicien américain George Smoot a parlé de la radiation du bruit de fond comme étant « l’écriture manuscrite de Dieu » (Science, 15 août 1997, page 890). Une telle évidence oblige les scientifiques à revoir les théories naturalistes longtemps chéries.
Les physiciens ont aussi formulé des lois concernant la thermodynamique. La première de ces lois montre que la quantité d’énergie dans l’univers demeure constante. La seconde loi indique que la quantité d’énergie utilisable dans un système fermé (l’univers) va en décroissant. Cela signifie que l’univers s’épuise ; en conséquence « il ne peut pas avoir existé depuis toujours, et il n’existera pas toujours dans le futur » (When Skeptics Ask, Geisler and Brooks, 1996, page 220). Il eut un commencement. La présence d’éléments radioactifs (comme le carbone 14) qui se dégradent dans des proportions mesurables (appelé demi-vie) indiquent également qu’il y eut un temps où ces éléments étaient radioactifs. D’où l’indication supplémentaire qu’il y eut un commencement. Cela est également contraire à ce que les évolutionnistes ont mis en théorie, mais s’accorde avec les Ecritures.
Mais quel est l’agent causal qui amena l’univers à être ? La science opère sur le principe que, pour chaque effet, il y a une cause. Alors, qu’est-ce qui a causé le big-bang ? Etait-ce simplement une force aveugle, ou était-ce un être intelligent, un Dieu créateur qui avait pris soin de planifier cela à l’avance ? Puisqu’il s’agit là d’un événement qui eut lieu à un temps donné et qui n’a été ni observé ni répété, la méthode scientifique est incapable de prendre une décision à cet égard. En ce qui concerne les origines, il faut aller au-delà du monde des investigations scientifiques. Néanmoins, la Bible décrit l’origine de l’univers et de la terre en termes compatibles aux faits constatés par les scientifiques. Le fait d’avoir découvert que l’univers a eu un commencement défini correspond aux déclarations limpides de la Bible.
Les Ecritures mentionnent à maintes reprises que Dieu est le Créateur de notre planète et de l’univers physique (Genèse 1 ; Esaïe 40 :28 ; Marc 13 :19 ; Apocalypse 4 :11). Cependant, le Dieu réel est également concerné par des choses qui dépassent la seule création physique. La Bible mentionne qu’il existe également une création divine en progrès de dimension spirituelle.
L’apôtre Paul écrit que lorsqu’une personne choisit de se détourner d’un mode de vie égocentrique afin de commencer à vivre d’après l’enseignement de Jésus-Christ, elle devient une « nouvelle création » ou une « nouvelle créature » (2 Corinthiens 5 :17 ; Galates 6 :15). Comme nous allons voir, Dieu a projeté un dessein incroyable pour les êtres humains qui veulent relever le défi de cette aventure spirituelle. La Bible indique très clairement qu’il y a davantage de formes de vie que la science naturaliste puisse découvrir. Ces divers aspects sont révélés par le Créateur – le Dieu réel de l’univers – et ne peuvent pas être mis en évidence par des méthodes scientifiques de laboratoire ! La création, sous tous ses aspects, requiert un Créateur.
L’origine de la vie lance un autre défi à ceux qui cherchent à repousser l’idée d’un Dieu surnaturel. Les évolutionnistes ont suggéré que la vie a surgi spontanément dans une mare de composants chimiques, il y a des milliards d’années, lors du refroidissement de la terre. On nous dit qu’à partir de carbone, d’azote, d’hydrogène et d’ammoniaque, combinés par hasard, avec l’aide de l’énergie solaire et des rayons cosmiques, se formèrent des acides aminés et des molécules d’ADN. Durant des temps infinis, des cellules se développèrent soi-disant à partir de ces combinaisons accidentelles. Bien que cela semble plausible, les biochimistes en savent mieux ! Les scientifiques qui ont essayé de produire la vie à partir de ces méthodes ont appris que cela était beaucoup plus difficile à réaliser en pratique qu’en théorie. Une molécule d’ADN contient autant d’informations qu’un volume d’une encyclopédie. Proposer cette théorie évolutionniste des origines de la vie n’est pas moins extravagant, par analogie, que de suggérer qu’une explosion au milieu d’un chantier de récupération de vieilles ferrailles pourrait produire une automobile entièrement assemblée – et que cette automobile serait, en plus, capable de se reproduire toute seule !
Dans les années 50, Stanley Miller réalisa une simple expérience pour vérifier si cette théorie pouvait fonctionner. Il réussit à produire plusieurs acides aminés simples, et son expérience fut acclamée comme preuve que la vie pouvait être générée, spontanément, à partir de la matière inerte. Cependant, la déclaration était prématurée. Personne, en effet, n’a encore réussi à produire la vie à partir d’une flaque de produits chimiques (soupe prébiotique) – en dépit de toute une panoplie de bricolages divers. L’astrophysicien Hugh Ross a fait ce commentaire : « Même à la faveur des conditions les plus favorables reproduites en laboratoire, cette soupe n’a pas réussi à produire quoi que ce soit qui ressemblerait vaguement à la vie. Le problème est qu’elles produisent une répartition de molécules prébiotiques prises au hasard, à gauche ou à droite […] La vie chimique implique que toutes les molécules ne sont ni prises à droite ni à gauche. Tout notre savoir et toute notre technologie combinés ne suffisent pas à produire la vie en laboratoire » (The Creator and the Cosmos, Ross, 1993, page 148).
Quarante ans après cette première expérience, Miller déclara : « Le problème de l’origine de la vie a été mis de côté par moi et par la majorité des autres scientistes pour être beaucoup plus difficile à résoudre que prévu » (Scientific American, février 1991, page 117). Le biochimiste allemand Klaus Dose a remarqué que toutes les tentatives expérimentales ont « conduit à une meilleure sensibilité du problème de l’origine de la vie sur terre plutôt qu’à le solutionner. A présent, toutes les discussions sur les théories principales et les expériences en ce domaine finissent en impasse, ou en constat d’ignorance » (The Creation Hypothesis, Moreland, 1994, page 176).
Cela n’est pas surprenant, Anaxamander de Milet, ancien philosophe grec, avait déjà spéculé que la vie pouvait s’être développée spontanément à partir de la matière inerte. Cette idée superstitieuse prévalut jusque dans les années 1800 lorsque des expériences faites par Redi et Pasteur prouvèrent le contraire. Ces expériences, désormais classiques, révélèrent que des asticots apparaissant sur de la viande avariée ne provenaient pas de la viande, mais d’œufs pondus par des mouches qui avaient touché la viande. La vie vient de la vie – pas de l’absence de vie. Cette loi est connue sous le nom de la loi de la biogenèse. Pendant quelques dizaines d’années seulement – lorsque les scientifiques tentèrent de générer la vie spontanée pour vérifier les théories évolutionnistes – cette loi, pourtant acceptée une fois pour toutes, fut ignorée. Il n’a jamais été démontré que des exceptions à cette loi existent.
Les êtres humains peuvent bien spéculer que la vie puisse être générée de la matière sans vie, mais les faits n’étayent pas de telles spéculations. L’homme n’a pas été capable de produire la vie – en dépit des efforts considérables fournis par les plus grands cerveaux. Les Ecritures dépeignent Dieu créant la vie. Dans Genèse 2 :7 nous lisons : « L’Eternel Dieu forma l’homme de la poussière de la terre, il souffla dans ses narines un souffle de vie et l’homme devint une âme vivante » – quelque chose que les laboratoires les plus sophistiqués du monde ont toujours été incapables de commencer à copier. La vie a besoin d’un Donneur de vie. Il n’y a pas moyen de faire autrement.
La science existe parce que les scientifiques ont compris que l’univers opère de manière ordonnée en fonction de certaines lois – les lois de la physique (de la gravité et de la dynamique), les lois de la chimie et les lois de la biologie. Quelqu’un a écrit : « Depuis Isaac Newton, la science a fait retentir ce message clair : le monde obéit à des règles qui sont fondamentalement mathématiques, des règles que l’homme peut comprendre » (Newsweek, 20 juillet 1998, page 49). Même les évolutionnistes débutent leurs spéculations en supposant que les règles, ou les lois naturelles, agissaient au commencement de la même façon qu’aujourd’hui. Si l’univers n’obéissait pas à ces règles ou lois, il cesserait de fonctionner et plongerait dans le chaos. Examinons quelques exemples qui nous montrent comment agissent ces lois.
La gravité maintient les planètes en orbite. Sans les forces gravitationnelles, le système solaire n’existerait pas. Les étoiles et les planètes traverseraient l’espace à toute vitesse, dans un désordre sans parallèle. Les forces gravitationnelles permettent que la distance entre la terre et le soleil soit favorable au développement de la vie sur cette planète. Si ces forces étaient plus grandes ou, au contraire, plus faibles, les étoiles (comme notre soleil) ne fourniraient pas assez de chaleur – ou en émettraient trop, à tel point que certains éléments chimiques essentiels à la vie ne pourraient pas être produits. Nos corps existent parce que les constituants chimiques ne sont combinés que d’une certaine façon. Si les réactions chimiques ne se produisaient pas chaque fois de la même manière (d’après des lois), nous cesserions d’exister en tant qu’êtres humains. La vie cesserait !
Depuis des années, les livres de biologie se réfèrent à une autre loi qu’on appelle la stabilité des espèces ; cette loi semble montrer qu’il y a une barrière génétique que les variations au sein des espèces ne peuvent franchir. Les éleveurs d’animaux et les cultivateurs connaissent bien ces limites. Charles Darwin était conscient des variétés qui pouvaient être produites à partir d’élevages d’animaux domestiques (tels que les chiens, les pigeons, les vaches et les chevaux). Lors de son voyage à bord du Beagle, il observa aussi des variations frappantes parmi les poissons et les tortues des îles du Pacifique. En formulant sa théorie de l’évolution, il émit l’hypothèse qu’avec assez de temps, ces petites variations pouvaient éventuellement produire des espèces totalement nouvelles – la nature pouvant d’elle-même produire de nouvelles formes de vie sans avoir besoin d’un Créateur. Ces idées eurent un impact profond sur le monde occidental – spécialement dans le domaine religieux – et ébranlèrent sérieusement la croyance en Dieu.
Cependant, le temps a posé de sérieux problèmes aux idées de Darwin. Personne n’a jamais constaté l’apparition de nouvelles espèces dans la nature. En dépit de nombreuses tentatives, personne n’a également été capable de produire de nouvelles espèces en sélectionnant l’élevage. Des chiens peuvent changer de taille, de couleur et d’autres caractéristiques, mais ils restent toujours des chiens. Des chevaux restent des chevaux. Des mouches restent des mouches. La Bible déclare que Dieu, dès le commencement, créa chaque plante et animal « selon son espèce » (Genèse 1 :11-12, 21-25). On n’a jamais vu en biologie que des espèces pouvaient se transformer en d’autres espèces. La Bible indique aussi que Dieu créa les êtres humains selon l’« espèce divine » – ce qui génère de profondes implications dans le dessein de la vie humaine.
Même les fossiles corroborent ce principe biblique fondamental. Darwin pensait qu’il fallait que les formes intermédiaires de vie aient existé comme des espèces évoluées ; cependant, il savait que ce n’était pas le cas. Dans son ouvrage De l’origine des espèces, il écrivit : « Pourquoi ne trouve-t-on pas de tels chaînons intermédiaires dans chaque formation géologique et dans chaque strate ? Assurément, la géologie ne porte pas l’empreinte d’une chaîne organique finement graduée, et cela pourrait être l’objection la plus évidente et la plus grave lancée contre ma théorie » (voir Geisler and Brooks, page 228). Darwin présumait que l’on trouverait ces chaînons intermédiaires, mais cent ans après la publication de son ouvrage, ils sont toujours manquants ! Cette absence de formes intermédiaires fut nommée « le secret professionnel » de la paléontologie. Lorsque la géologie révèle des traces d’espèces, elles sont entièrement formées. Cela n’a de sens que si elles sont créées. La preuve apportée par l’étude des fossiles vient plutôt soutenir le concept biblique de la stabilité des espèces, et qu’un Dieu réel manœuvre au moyen de lois et de règles.
La question fondamentale est : D’où ces lois tirent-elles leurs origines ? D’où sont-elles venues ? Qui les a mises en branle ? Comment sont-elles contrôlées ? Les évolutionnistes ne le savent pas. Les scientifiques n’ont pas d’indices. Le physicien Stephen Hawking, un savant qui cherche sans l’aide des Ecritures des réponses aux questions que suscite l’univers, a reconnu : « A l’origine, les lois [de la physique] ont pu être décrétées par Dieu » (Ross, page 91). C’est intéressant, car la Bible ne cesse de répéter que le Dieu réel est le « Législateur » (Esaïe 33 :22 ; Jacques 4 :12). En tant que Créateur, Dieu a mis en mouvement les lois et les forces qui maintiennent l’équilibre de l’univers (Job 28 :24-27). Il est également dit dans les Ecritures que Dieu « soutient toutes choses [l’univers] par sa parole puissante » (Hébreux 1 :3) – c’est-à-dire qu’Il soutient les lois qu’Il a mis en mouvement à l’origine.
Au sujet des lois, la Bible parle d’une dimension qui dépasse le domaine du tangible. Dieu est décrit comme le Législateur au sens physique, mais les Ecritures contiennent des lois spirituelles, prévues par Dieu, pour diriger la conduite humaine. Les Dix Commandements forment la base de la loi spirituelle divine. Il nous est clairement dit qu’en obéissant à ces lois, nous serons bénis, et qu’en désobéissant nous récolterons les résultats négatifs qui en sont les conséquences (Lévitique 26 ; Deutéronome 28). Dans les Proverbes, Salomon a écrit que la vie sera difficile pour quiconque transgresse les lois de Dieu (Proverbe 13 :15). Pourquoi en serait-il ainsi s’il n’y avait pas un Dieu réel qui a créé, et qui maintient ces lois ? Les théories évolutionnistes ne peuvent y répondre. L’une des raisons pour lesquelles les gens souhaitent ignorer le concept de Dieu, c’est que sans Lui, il n’y aurait pas de lois pour régir leur conduite, et qu’ils pourraient ainsi adopter n’importe quel comportement. Aujourd’hui, nous subissons les effets de cette philosophie – et elle détruit notre société ! Le fait que les lois existent implique qu’il y a un Législateur. En effet, pour que ces lois fonctionnent toujours, il est nécessaire que quelqu’un les maintienne. C’est de cette façon que le Dieu réel opère !
L’une des plus grandes preuves que Dieu existe, et l’un des aspects les plus remarquables du vrai Dieu se voient dans l’ordonnancement extraordinaire de l’univers – jusque dans le plus petit atome du cosmos. C’est là-dessus que les théories évolutionnistes sont mises en échec. C’est dans ce domaine que des découvertes surprenantes ont été réalisées récemment, contraignant même les scientifiques les plus sceptiques à envisager la réalité de Dieu.
Salomon a écrit : « C’est par la sagesse que l’Eternel a fondé la terre, c’est par l’intelligence qu’il a affermi les cieux » (Proverbe 3 :19). En parlant du corps humain, David a déclaré : « Je te loue de ce que je suis une créature si merveilleuse. Tes œuvres sont admirables » (Psaume 139 :14). Abraham Lincoln a fait un jour cette réflexion : « J’arrive à comprendre qu’un homme puisse observer la terre et se déclarer athée, mais je ne peux pas concevoir qu’il observe les cieux et dise qu’il n’y a point de Dieu. » Albert Einstein concluait que « Dieu n’est pas en train de jouer aux dés avec l’univers ».
La profonde vérité de ces déclarations commence à être prise au sérieux par la communauté scientifique, à la suite des récentes découvertes surprenantes observées dans les domaines aussi variés que la biologie moléculaire et la cosmologie. Darwin reconnaissait que « les organes complexes tels que les yeux pourraient difficilement être expliqués par le processus évolutif souligné par sa théorie », mais il ne s’imaginait pas jusqu’à quel point la biologie moléculaire de la vision deviendrait compliquée (Christian Century, 15-22 juillet 1998, pages 679-680). Le biochimiste Michaël Behe écrit dans Darwin’s Black Box (la Boîte Noire de Darwin) que l’incapacité des évolutionnistes à expliquer le développement de telles structures et processus compliqués est « un signe très fort que le darwinisme est un cadre inadéquat pour comprendre l’origine du système complexe biochimique » (Ibid.)
Les découvertes évidentes concernant l’univers corroborent cela. Plus la connaissance humaine grandit, plus l’évidence que l’univers n’est pas un coup de chance s’accroît. Un écrivain a observé : « Cette même science qui “ tuait ” Dieu, restaure la foi aux yeux des croyants. Des physiciens ont trouvé des éléments montrant que le cosmos a été fait sur mesure, pour que la vie et la connaissance deviennent possibles. En l’occurrence, si les constantes de la nature – les valeurs invariables telles que la force de gravité, la charge de l’électron et la masse d’un proton – étaient à peine différentes, les atomes ne tiendraient pas entre eux, les étoiles ne brûleraient pas, et la vie n’aurait jamais pu faire son apparition » (Newsweek, 20 juillet 1998, page 48). Le physicien John Polkinghorn, qui devint prêtre dans l’Eglise anglicane, a écrit : « Lorsque vous prenez conscience que les lois de la nature ont besoin d’une coordination incroyablement fine pour produire l’univers que nous voyons, l’idée s’implante dans votre esprit que l’univers est autre chose qu’un constat ; il est évident qu’un dessein se cache là derrière » (Ibid.) L’astrophysicien Hugh Ross relève 33 conditions pour que la vie sur terre soit possible (voir The Creator and the Cosmos, Ross, 1993, pages 131- 145).
Un nombre croissant de scientifiques travaillant dans les domaines de la physique, de l’astronomie et de la cosmologie, admettent ce qu’on appelle le « principe anthropien » (du grec anthropos : homme). Ce principe, suggéré dans les années 70 par le physicien Brandon Carter, déclare que pour permettre à la vie d’exister sur terre, il fallait que toutes les conditions fussent « planifiées d’avance » dès le commencement du cosmos. Comme Patrick Glynn, de l’université d’Harward, l’indique : « Il semble que l’explication la plus fondamentale pour l’univers est qu’il résulte d’un processus orchestré pour permettre la création des êtres humains » (God : The Evidence, Glynn, 1997, pages 7, 32). Plus loin, Glynn déclare : « Du point de vue scientifique, le fait que l’univers donne à penser qu’il eut un commencement défini pourrait être assez dérangeant. Mais ce qui mène quasiment tous les cosmologues à la confusion, c’est le principe anthropien » – c’est-à-dire que la terre et l’univers furent créés pour l’humanité (Ibid., page 42). Quelle remarque étonnante venant d’un érudit actuel !
Quoique l’idée d’un univers planifié d’avance pour l’humanité puisse choquer les athées et les évolutionnistes, c’est pourtant ce que la Bible déclare d’une façon claire. Les Ecritures révèlent que Dieu a créé les êtres humains dans un but particulier. Dans Genèse 1 :26-28, nous lisons que Dieu créa les êtres humains à Sa propre image (pas à l’image d’un singe) et qu’Il leur donna la domination sur la terre – pour la gouverner et la gérer. L’apôtre Paul a dit aux Romains que nous pouvons devenir « fils de Dieu » et « héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ » (Romains 8 :14-17). Cela signifie que nous partagerons, par héritage, ce que possède Jésus-Christ – c’est-à-dire la vie éternelle (1 Corinthiens 15 :50-53) et le gouvernement sur cette terre dans le Royaume de Dieu à venir (Apocalypse 5 :10). La Bible révèle que les êtres humains furent créés dans le but ultime de faire partie de la famille de Dieu (1 Jean 3 :1-4 ; Hébreux 2 :1-11) et pour gouverner cette terre avec Jésus-Christ (Apocalypse 5 :10 ; Daniel 7 :27). C’est le but de la vie humaine. Néanmoins, cette vérité fut pervertie et étouffée à travers les siècles ! Même la plupart des théologiens ne la comprennent pas de nos jours.
Comparez cet avenir extraordinaire que la Bible révèle avec l’idée populaire d’après laquelle si nous allons au ciel, nous serons assis sur un nuage en jouant de la harpe, mais si nous descendons en enfer, ce sera pour brûler éternellement. Comparez l’avenir que révèle le véritable Dieu aux idées du zoologiste Richard Dawkins, pour qui « l’univers que nous observons […] est sans plan, sans but, sans mal, sans bien, sans rien, sauf d’indifférence inutile […] nous ne sommes que des machines à produire de l’ADN […] C’est l’unique raison de vivre pour un objet vivant » (Science, 15 août 1997, page 892). Pourquoi s’étonner si les gens ne voient pas le but réel de la vie, ou qu’ils n’aient pas d’espoir ou d’enthousiasme pour l’avenir ? La science, la philosophie et la théologie n’ont pas réussi à comprendre le sens réel de la vie !
La Bible déclare clairement que l’humanité a été séduite par un menteur astucieux (Apocalypse 12 :9). Les théories évolutionnistes qui affaiblissent la foi en un Dieu réel, et les raisonnements erronés des théologiens ont également leur part de responsabilité dans cette séduction. La responsabilité incombe également aux hommes qui, de peur d’être contraints de changer de comportement, ne cherchent pas à savoir si Dieu existe. Cependant, le Dieu réel qui a conçu et créé cet univers a aussi un dessein et un but pour l’humanité. Les scientifiques découvrent l’évidence extraordinaire d’un plan intelligent dans le cosmos. Les Ecritures révèlent le fantastique dessein ultime de l’humanité. Un plan intelligent et efficace – à la fois dans le domaine physique et spirituel – requiert un Architecte surnaturel – un Dieu réel !
L’une des marques les plus étonnantes de la puissance surnaturelle de Dieu vient du cheminement de l’histoire par rapport aux prophéties. L’extraordinaire accomplissement des prophéties bibliques lance un défi permanent aux sceptiques. Il est cependant étonnant de constater que tant de gens, y compris des érudits laïques, ignorent simplement comment les prophéties bibliques sont confirmées si remarquablement par l’histoire connue. Il est même encore plus étonnant que ces prophéties soient rarement citées aujourd’hui par le clergé – pourtant, l’accomplissement des prophéties prouve incontestablement qu’il y a un Dieu réel et tout-puissant. Isaac Newton, l’un des plus brillants esprits de la civilisation occidentale, était fasciné par les prophéties bibliques (Science, 15 août 1997, page 892).
Le Dieu réel des Ecritures défie littéralement quiconque, autre que Lui, de prédire ce qui se passera dans le futur. Le prophète Esaïe cite Dieu en disant : « Plaidez votre cause, […] annoncez-nous l’avenir. Dites ce qui arrivera plus tard, pour que nous sachions si vous êtes des dieux ; […] Voici, vous n’êtes rien, et votre œuvre est le néant ; c’est une abomination que de s’appuyer sur vous » (Esaïe 41 :21-24). Ceux qui étudient les probabilités comprennent la folie d’essayer de prédire, dans le détail, les événements futurs – particulièrement dans les domaines des sciences politiques et sociales. Néanmoins, les Ecritures le font à maintes reprises, et cela se produit remarquablement. Les prophéties occupent près du tiers de la Bible, mais cette matière est rarement le thème des sermons du dimanche matin, dans la plupart des Eglises. Il n’est donc pas étonnant que le puissant Dieu de la Bible ne semble pas réel, aujourd’hui.
Un exemple frappant d’accomplissement d’une prophétie se trouve dans le livre d’Ezéchiel, qui date d’environ 600 av. J.-C. Ezéchiel annonce l’avenir très différent de deux cités majeures phéniciennes : Tyr et Sidon. Cela reviendrait à prédire près de 2500 ans plus tôt, ce qui arrivera à des villes comme San Francisco, Los Angeles, Toronto, Ottawa, Londres et Paris. Sidon devait avoir une histoire sanglante, mais devait continuer à exister (Ezéchiel 28 :22-23). Par contraste, Ezéchiel prophétisa spécifiquement que beaucoup de nations viendraient contre Tyr comme les vagues de la mer (Ezéchiel 26 :3). Tyr devait être mise à nu comme le dessus d’un rocher (verset 4), ses ruines jetées au milieu des flots (verset 12) ne devaient jamais plus être relevées (verset 14). Cette ville puissante, centre d’un grand empire marchand, devait devenir un endroit insignifiant où les pêcheurs jetteraient leurs filets (verset 5). Tout cela s’est réalisé à la lettre (voir Evidence That Demands a Verdict, McDowell, 1979, volume 1, pages 274-281). Un Dieu réel avait prédit l’avenir dans les détails, longtemps avant que les événements se réalisent (voir Esaïe 46 :9-10).
Une autre série de prophéties remarquables concerne des prédictions sur la naissance, la vie, la mort et la résurrection de Jésus-Christ. Ces prophéties furent consignées de nombreux siècles avant la naissance du Christ. Les deux premiers chapitres de Matthieu mentionnent des prophéties annonçant que Jésus devait naître d’une vierge (Esaïe 7 :14), à Bethléhem (Michée 5 :2). Il devait faire un voyage en Egypte (Osée 11 :1). Avant Sa mort, Il devait entrer à Jérusalem à dos d’âne (Zacharie 9 :9). A Sa mort, Ses mains et Ses pieds devaient être transpercés (Psaume 22 :17) et Ses vêtements partagés (Psaume 22 :19). David prophétisa que le Christ ressusciterait (voir Psaume 16 :10). Ici encore, le Dieu réel de la Bible avait prédit des événements spécifiques qui se réalisèrent – à la lettre !
Les accomplissements prophétiques ne sont pas, cependant, limités à l’histoire ancienne et aux empires disparus depuis longtemps. D’autres prophéties sont en train de s’accomplir alors même que vous lisez ces lignes ! La clé pour comprendre les prophéties qui s’appliquent à notre époque tient à la connaissance de l’identité des nations israélites modernes. Le Dieu de la Bible a promis à Abraham que ses descendants deviendraient grands, et seraient une bénédiction pour les peuples de toute la terre (Genèse 12 :1-3). Dieu annonça d’avance que ses descendants prendraient possession des portes de leurs ennemis (Genèse 22 :17 ; 24 :60).
Les nations modernes israélites sont les descendants du petit-fils d’Abraham : Jacob, dont le nom fut changé par Dieu en Israël (Genèse 32 :28). Jacob eut douze fils dont Juda – le père des Juifs. Cependant, il fut prophétisé que deux des petits-fils de Jacob, Ephraïm et Manassé, deviendraient les héritiers des promesses faites à l’origine à leur arrière grand-père Abraham, en vertu du droit d’aînesse qui leur revenait. Manassé devait devenir une grande nation, mais Ephraïm devait devenir une multitude de nations (Genèse 48 :14-20). Les bénédictions promises à Manassé et à Ephraïm furent données aux Etats-Unis d’Amérique et aux nations composant le Commonwealth britannique. Cette histoire extraordinaire et l’avenir prophétisés à l’encontre de ces nations du droit d’aînesse sont détaillés dans notre brochure : Les Etats-Unis et la Grande-Bretagne selon la prophétie.
Le récit de l’histoire, autant que les événements mondiaux actuels, confirment de manière absolue la justesse des prophéties de la parole de Dieu. La Bible est inspirée par un Dieu surnaturel tout-puissant. Les prophéties qu’elle contient ne sont pas simplement l’œuvre d’hommes mortels en mal de formuler une philosophie ou une religion. La réalisation des promesses prophétiques des Ecritures nous interpellent – elles ne peuvent tout simplement pas rester ignorées ou inexpliquées ! Le Dieu qui inspira ces prophéties et qui fit qu’elles se réalisent ne peut être que réel !
Les promesses de Dieu d’exaucer nos prières constituent aussi une autre grande preuve de Son existence. Pour ceux qui ne croient pas en Dieu et qui n’ont jamais prié, cela demeure matière au doute et au scepticisme. Cependant, pour ceux qui croient en Dieu et qui prient, la réponse à la prière constitue l’une des plus fortes preuves personnelles que Dieu existe. Ceux qui savent que leurs prières ont été exaucées n’attachent que peu d’importance aux doutes des gens sceptiques.
C’est par la Bible que nous pouvons apprendre ce qu’il faut savoir au sujet de la prière ; les sciences naturelles ne sont pas capables d’enseigner cette matière. Les Ecritures abondent d’exemples de prières exaucées. La prière de Salomon pour avoir de la sagesse fut même accompagnée de bénédictions supplémentaires (1 Rois 3 :5-13). Il nous est dit que le prophète « Elie était un homme de la même nature que nous : il pria avec instance pour qu’il ne pleuve point, et il ne tomba point de pluie sur la terre pendant trois ans et six mois. Puis il pria de nouveau, et le ciel donna de la pluie, et la terre produisit son fruit » (Jacques 5 :17-18).
Le Nouveau Testament relate de nombreux exemples frappants de prières exaucées. Jésus pria toute une nuit pour demander à Dieu de Le guider, avant de choisir les douze apôtres qui fonderaient Son Eglise (Luc 6 :12-13). Jésus avait prié des heures avant de marcher sur l’eau pour rejoindre les disciples (Matthieu 14 :23-25). Lazare fut ressuscité des morts, en réponse à la prière de Jésus (Jean 11 :41-44). Lorsque les membres de l’Eglise du Nouveau Testament qui venait de naître, prièrent afin d’avoir le courage de prêcher l’Evangile, Dieu confirma la réponse à leur demande en faisant trembler le bâtiment dans lequel ils s’étaient réunis (Actes 4 :23-31).
La Bible nous enseigne également comment prier. Nous devons apprendre à prier de la même façon qu’un enfant doit apprendre à marcher. Ses disciples ont demandé à Jésus : « Seigneur, enseigne-nous à prier » (Luc 11 :1) et Il nous laissa un modèle à suivre (Matthieu 6 :1-15). A partir de cet exemple, nous pouvons voir que la prière est une conversation sérieuse avec Dieu où l’on évoque nos besoins et les sujets qui nous concernent – ce n’est pas la répétition continuelle des mêmes mots et mêmes phrases (verset 7). Dieu entend les prières des justes – de ceux qui cherchent à Lui obéir (1 Pierre 3 :12 ; 1 Jean 3 :22). La Bible révèle que les prières des saints plaisent à Dieu – comme l’odeur agréable de l’encens (Apocalypse 5 :8).
Jésus encouragea Ses disciples, en disant : « Demandez, et l’on vous donnera ; cherchez, et vous trouverez ; frappez, et l’on vous ouvrira » (Matthieu 7 :7-12). C’est un défi d’apprendre à demander selon la volonté de Dieu, lorsqu’on apprend à prier (1 Jean 5 :14). Pour comprendre la volonté divine, il faut étudier les Ecritures – le manuel d’instruction de Dieu. Grâce à la prière, nous pouvons parler à Dieu de tout ce qui nous concerne.
Si vous pensez que votre vie est vide, si vous avez l’impression d’être à l’écart et seul, pourquoi ne pas en parler à Dieu dans vos prières ? Si vous pouvez voir le non-sens et l’absence de but de notre monde laïque et matérialiste, pourquoi ne pas vous agenouiller dans un endroit privé et en parler avec votre Père ? Si vous ressentez le vide et l’inutilité de la religion organisée, partagez vos sentiments avec votre Créateur, le Dieu réel de l’univers ! Demandez-Lui de vous amener à comprendre la Bible, ainsi que la vraie signification de la vie. Demandez-Lui de vous guider là où Il œuvre à travers Son Eglise. Demandez-Lui de vous aider à apprendre comment vivre selon Ses instructions – et vous recevrez les récompenses qu’Il dispense. Conformez-vous aux instructions de Jésus-Christ que vous trouverez dans Matthieu 6 :5-15 et Luc 11 :1-4. Commencez à prier !
Il vous est possible d’avoir une preuve pour vous-même par la réponse à vos prières faites d’après les instructions divines. Dieu ne change pas (Malachie 3 :6). Il a exaucé les prières dans le passé, Il les exauce aujourd’hui, et Il fera de même à l’avenir. La Bible déclare clairement : « Car l’Eternel étend ses regards sur toute la terre, pour soutenir ceux dont le cœur est tout entier à lui » (2 Chroniques 16 :9). La réponse aux prières est une preuve majeure et personnelle que Dieu est réel !
La dernière preuve qu’un Dieu réel existe et que Sa parole constitue la vérité revêt un sens tout particulier pour ceux qui ont « vécu » et commis des erreurs. Néanmoins, c’est une preuve importante pour chacun de nous, jeunes ou adultes qui ont « des yeux pour voir et des oreilles pour entendre » – qui sont capables de tirer les leçons de ce qui arrive aux autres. Cette preuve résulte de la comparaison des résultats que produisent deux modes de vie opposés.
Le message que tolère notre société moderne est : Faites tout ce qui est juste à vos yeux – c’est-à-dire que rien n’est absolu pour déterminer le bien ou le mal. Le message de Dieu, apporté dans la Bible, est très différent. Les Ecritures montrent qu’il y a la voie divine et la voie du monde pour vivre; il faut choisir.
Les Ecritures montrent clairement ces deux approches opposées de la vie. Moïse fit part des instructions divines aux anciens Israélites : « J’ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie, afin que tu vives, toi et ta postérité » (Deutéronome 30 :15-20). Aujourd’hui encore, c’est l’un des grands défis de la vie.
Comme les êtres humains sont des agents moralement libres, nous possédons la liberté de choisir : d’obéir à Dieu – et d’être bénis – ou de ne pas en tenir compte, de vivre contrairement à Ses instructions (en suivant un raisonnement personnel) – et d’en subir les conséquences (Deutéronome 28 ; Lévitique 26). Salomon donne un conseil semblable: « Une raison saine a pour fruit la grâce », et « Quand l’Eternel approuve les voies d’un homme, il dispose favorablement à son égard même ses ennemis » (Proverbes 13 :15 ; 16 :7). Jésus fait aussi mention de ces deux choix possibles – une voie étroite, parsemée d’embûches, qui mène à la vie, et un chemin spacieux et facile – que la plupart des gens empruntent – et qui conduit à la destruction (Matthieu 7 :13-14).
Le triste bilan de l’histoire humaine, c’est que la plupart des gens « se laissent emporter par le courant » – faisant ce qui semble juste à leurs propres yeux. Au lieu de chercher à connaître de notre Créateur comment vivre selon Ses instructions, il leur semble préférable de faire les choses à leur façon. Le résultat de cette approche est quelquefois appelé « la dure école des coups » ! Si votre vie a été jalonnée de maintes difficultés, de désappointements et de ruelles obscures, pourquoi ne pas essayer l’autre approche ? Examinez la parole de votre Créateur, et commencez à faire les choses à Sa façon pour que tout change.
Examinons brièvement le mode de vie que Dieu recommande dans les Ecritures, afin de le mettre à l’épreuve. Dans les temps anciens, Dieu donna Sa loi aux Israélites, au mont Sinaï (Exode 20), et ils s’engagèrent à la suivre (Exode 19 :5-8). L’intention de Dieu était que les Israélites deviennent un exemple pour toute la terre à cause de leur façon de vivre d’après Ses instructions divines (Deutéronome 4 :1-10). Cependant, ils échouèrent et furent emmenés en captivité pour s’être détournés des instructions divines (voir Ezéchiel 20).
Le Nouveau Testament nous dit que Jésus vint pour expliquer plus amplement la loi aux chrétiens (Matthieu 5 :17). Il expliqua comment vivre dans l’esprit de la loi, et pas seulement dans la lettre (Matthieu 5 :21-28). Ici encore, il était dans les intentions divines que ceux qui choisiraient de vivre selon Ses instructions deviennent des lumières (des exemples) dans le monde.
Jésus déclara clairement : « Je suis venu afin que les brebis aient la vie, et qu’elles l’aient en abondance » (Jean 10 :10). Il désigna une meilleure façon de vivre. Le contraste entre l’enseignement de Jésus et la voie de ce monde est le même qu’entre la nuit et le jour (Jean 3 :16-21). Lorsque Ses disciples encourageaient les gens à sortir de ce monde et à vivre selon les enseignements de Jésus (2 Corinthiens 6 :11-18), ils étaient accusés de « bouleverser le monde » (Actes 17 :5-6).
Comme la Bible le souligne, le mode de vie divin n’est pas une approche vague, nébuleuse et diluée, que les gens peuvent adopter ou modifier à leurs convenances. Le mode de vie de Dieu repose sur Ses lois. Cela nécessite des attitudes spécifiques, des comportements et des pratiques auxquels personne ne veut adhérer. Il est dit que la vérité divine finira par séparer des amis et des familles (Matthieu 10 :34-36), mais elle est efficace et procure des récompenses (Apocalypse 3 :10-11).
L’une des raisons principales qui fait que le christianisme traditionnel gesticule aujourd’hui dans nos pays occidentaux est que les théologiens ont tellement dilué les enseignements de la Bible que les croyances religieuses n’ont littéralement aucun effet sur le mode de vie des gens. La grande ligne d’une certaine confession a été décrite comme « une institution libre de pécher […] sans aucune contrainte […] sans croyance à partager […] sans concept commun […] sans fondements reconnus […] sans définitions unanimes » appartenir à cette Eglise, c’est reconnaître cela (The empty Church, Reeves, 1996, page 10). Un aumônier de cette confession a déclaré qu’« il n’était pas dans ses attributions de donner des réponses dogmatiques sur quoi que ce soit » (Ibid., page 24). Cette Eglise n’est certainement pas celle que Jésus-Christ a fondée, d’après ce qu’en dit le Nouveau Testament ! Les compromis et la dilution des Ecritures ne peuvent pas fonctionner. Les Eglises se meurent spirituellement lorsqu’elles essaient de faire cela. C’est aussi une preuve vivante que la façon divine « est efficace ». Ce qui semble juste aux yeux des hommes ne l’est pas aux yeux de Dieu (Proverbe 14 :12). Le Dieu réel le déclare dans Sa parole.
Le christianisme moderne offre au monde l’image d’un Dieu doux, beau, aimant, miséricordieux et d’une patience sans limite. Il laisse aux gens la liberté de faire pratiquement ce qu’ils veulent, et se satisfait des prières qu’ils font de temps en temps à l’Eglise deux fois par an ! Toutefois, cette fausse idée de Dieu – issue de l’imagination humaine – ne porte pas de fruits dans la vie de la plupart des gens.
Le Dieu réel de la Bible est tout le contraire de ce qu’imaginent les hommes ! Le Dieu qui transparaît des Ecritures est un Créateur puissant, un Architecte intelligent, un Donneur de vie et de lois. Il intervient dans le cours de l’histoire. Il exauce les prières des gens. Sa parole fait état de deux modes de vie opposés. Quoique plein d’amour et de miséricorde, c’est un Dieu de justice et de jugement, qui nous rétribue selon nos œuvres. Il nous donne l’occasion de faire des choix et Il nous laisse récolter ce que nous avons semé. C’est pourquoi le Dieu de la Bible ordonne à Ses vrais serviteurs : « Crie à plein gosier […] et annonce à mon peuple ses iniquités » (Esaïe 58 :1), Il ne leur demande pas de prêcher seulement des « choses flatteuses » qui trompent les gens (Esaïe 30 :9-10). Il souhaite que les êtres humains comprennent ce qu’est la vie, afin de faire les meilleurs choix qui procurent les satisfactions durables qu’ils recherchent – et que Dieu seul peut donner. Le Dieu réel nous pardonne aussi lorsque nous nous repentons – c’est-à-dire lorsque nous admettons nos péchés (qui sont la transgression de Ses lois, 1 Jean 3 :4). Dieu est satisfait lorsque nous commençons à changer notre façon de vivre, pour nous conformer à Ses instructions.
La Bible révèle que Dieu agit sur cette terre, selon un plan et un dessein précis. Le Dieu réel enverra de nouveau Jésus-Christ sur cette terre pour y établir bientôt le Royaume de Dieu. C’est littéralement le cœur et le centre du véritable message de l’Evangile. C’est ce que Jésus enseigna et c’est ce que Ses disciples proclamèrent (Marc 1 :14-15 ; Luc 9 :1-2 ; Actes 8 :12 ; 28 :23, 31). Ce même message devra également être proclamé au monde par la véritable Eglise de Dieu, juste avant la fin de cet âge (Matthieu 24 :14).
A Son retour, Jésus-Christ changera littéralement le cours de l’histoire humaine. Il jugera la terre avec justice – selon la loi divine (Psaume 96 :13 ; Apocalypse 19 :11). Il mettra fin aux souffrances humaines et à la mauvaise façon de gouverner. L’apôtre Jean parle de l’époque où Dieu fera la démonstration de Sa grande puissance et qu’Il régnera – récompensant Ses serviteurs et détruisant ceux qui détruisent (polluent et corrompent) la terre (Apocalypse 11 :15-19). Dieu fera une distinction entre ceux qui choisissent Sa voie et ceux qui veulent suivre leurs propres voies (Matthieu 25 :31-46), entre ceux qui connaissent ce que la Bible enseigne, et ceux qui ont été séduits par les fausses idées d’enseignants égarés. Cette période de jugement est juste devant nous.
Jésus-Christ va réorganiser les sociétés humaines dans la voie de la paix véritable, de la justice et de la vérité (Esaïe 9 :6-7 ; Apocalypse 11 :15-18), avec l’aide des saints (Daniel 7 :27). Le prophète Michée relate : « Il sera le juge d’un grand nombre de peuples, l’arbitre de nations puissantes, lointaines. De leurs glaives ils forgeront des hoyaux, et de leurs lances des serpes ; une nation ne tirera plus l’épée contre une autre, et l’on n’apprendra plus la guerre » (Michée 4 :3). Par le prophète Ezéchiel, ce Dieu tout-puissant révèle: « Je ferai connaître mon saint nom au milieu de mon peuple d’Israël, et je ne laisserai plus profaner mon saint nom ; et les nations sauront que je suis l’Eternel, le Saint en Israël. Voici, ces choses viennent, elles arrivent, dit le Seigneur, l’Eternel » (Ezéchiel 39 :7-8). La séduction, le doute et le scepticisme, que notre société a instauré, à l’encontre de Dieu disparaîtront pour toujours.
Le Dieu réel de la Bible a ordonné à Son peuple de ne pas adorer d’autres dieux (Exode 20 :1-7). Il l’a mis en garde sur les conséquences que cela entraînerait (Deutéronome 8 :11-20). L’apôtre Paul a dit à l’Eglise de Rome que ses membres encouraient la colère divine s’ils commençaient à se faire des idées sur Dieu, d’après leur propre imagination (Romains 1 :18-23). Il mit en garde l’Eglise de Corinthe sur ce même sujet (2 Corinthiens 11 :2-4). Cependant, tout cela est arrivé à notre époque. Des théologiens égarés ont choisi « de rejeter les preuves dites “ physiques ” de l’existence du Créateur, pour insister sur la foi personnelle et sur la présence de Dieu dans la conscience humaine » (Reeves, pages 95-96). Le malheureux résultat de cette approche libérale moderne, c’est que beaucoup de gens ont été fourvoyés au sujet du Dieu réel.
Comme la fin de cet âge approche, ne vous laissez pas séduire ! A maintes reprises, Jésus-Christ nous a mis en garde contre ce danger (Matthieu 7 :15-20 ; 24 :4-5, 11, 24). L’apôtre Paul encouragea les membres de l’Eglise du Nouveau Testament à examiner toutes choses ; et à retenir ce qui est bon (1 Thessaloniciens 5 :21). Vous pouvez prouver que Dieu existe, vous n’êtes pas obligé de croire à tout cela avec une « foi aveugle ». Vous pouvez avoir une foi véritable, basée sur des preuves réelles, et une relation intime avec votre Créateur ! Le Dieu de l’univers – Celui qui inspira la Bible – est réel. Le Créateur, l’Architecte et le Dirigeant du cosmos est vivant. Il fera venir ce qu’Il a prophétisé dans Sa parole. Jésus-Christ reviendra sur cette terre pour établir le Royaume de Dieu, qui gouvernera toutes les nations. C’est ce que l’Evangile du véritable Dieu représente par-dessus tout ! Vous pouvez faire partie de cet avenir passionnant si vous apprenez à connaître le DIEU REEL.