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Le message stupéfiant de cette brochure vous concernera bientôt, personnellement, et affectera votre vie éternelle. Il est d’une importance capitale.
Ce que vous allez découvrir a été occulté au cours des siècles, mais désormais, vous ne serez plus dans l’ignorance !
Cette brochure contient des informations stupéfiantes pour ceux qui ont des yeux pour voir, et des oreilles pour entendre. Ces informations affecteront profondément l’avenir de notre civilisation. En outre, le contenu de cette brochure est étayé par de nombreux documents d’historiens reconnus, et même de théologiens. Ce que vous découvrirez n’est ni basé ni sur une quelconque théorie, ni sur un concept « tombé du ciel ».
Les effets du développement rapide de la fausse religion, aujourd’hui, vous toucheront personnellement dans un proche avenir – beaucoup plus directement que vous ne puissiez l’imaginer ! En effet, cette révélation explosive ne s’adresse pas uniquement aux « gens religieux » – mais à tous les individus. Nous en serons bientôt tous affectés.
Vous êtes-vous déjà posé la question ? « Comment en suis-je arrivé à croire ce que je crois maintenant en matière de religion, de morale et du véritable but de l’existence humaine ? Si mes amis et moi, nous avons tout simplement adopté, aveuglément, les idées admises par la société dans laquelle nous vivons, n’est-ce pas également ce qu’ont fait la plupart des gens ? Serait-il possible que nous ayons accepté, sans réfléchir, les fausses idées religieuses auxquelles nous croyons, et qui ont, en fait, grandement influencé tous les modèles de société que nous connaissons – les systèmes législatifs, les systèmes éducatifs et les systèmes religieux que nous avons inventés, et que nous regardons comme allant de soi ? »
Vous êtes-vous jamais posé ces questions fondamentales ?
Si un Dieu réel existe, et si la Bible contient Sa révélation inspirée, vous devriez sérieusement tenir compte de ce que la Bible dit à propos de ces interrogations. La Bible recommande : « Examinez toutes choses ; retenez ce qui est bon » (1Thessaloniciens 5 :21).
Maintes et maintes fois, la Bible répète que la majorité des êtres humains ont été séduits. En décrivant les temps de la fin, l’apôtre Jean mentionne au sujet du diable : « Et il fut précipité, le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit toute la terre, il fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui » (Apocalypse 12 :9). Plus de deux milliards de « chrétiens », parmi les principales dénominations, font partie de « toute la terre », mentionnée par l’apôtre Jean – et beaucoup sont séduits ! Ces individus et leurs prédicateurs n’ont pas l’intention de nuire. Car une personne séduite ne sait pas qu’elle est séduite ! Il nous importe de comprendre cette nuance.
Je ne suis pas « méprisant » en écrivant cela, mais le Dieu des cieux m’ordonne de prêcher la Vérité. Comment pourrais-je vous être utile si je me contentais de vous annoncer des platitudes, et prétendre que « tout va bien », alors que tout ne va pas bien. Au contraire, tout va mal ! En effet, nous approchons à grands pas de la fin des six mille ans d’histoire humaine, sous l’influence de Satan le diable que Jésus-Christ a qualifié de « prince de ce monde » (Jean 14 :30).
Je suis fort conscient que vous, comme les milliers de nos autres lecteurs, êtes très sincères dans votre désir d’être chrétien. Vous pensez réellement que la religion dans laquelle vous avez grandi, et que vous pratiquez est celle que Jésus-Christ et les apôtres ont enseignée. Beaucoup de ministres du culte et de prêtres croient avec la même sincérité, aux mêmes choses que vous.
Des milliards d’êtres humains ont vécu et sont morts jadis, sans n’avoir jamais eu l’opportunité de comprendre ou de pratiquer une forme quelconque de ce qu’on appelle le « christianisme ». La vaste majorité des gens n’a jamais – à aucun moment – cru au christianisme ! En outre, la plupart d’entre eux était « sincère » – comme vous l’êtes probablement. En conséquence, le fond du sujet n’a rien à voir avec la « sincérité », ou le fait de suivre la multitude. La véritable question consiste à trouver l’unique Vérité concernant le but de l’existence humaine, et la bonne voie qui permet d’accéder à ce magnifique dessein.
La sincérité en matière de religion est-elle suffisante ? Non ! Toutes les religions ne se valent pas. Si vous avez prouvé que le Dieu suprême est le véritable Dieu, et que la Bible est Sa parole révélée et inspirée, vous devez admettre qu’il n’y a qu’une seule voie qui conduit à la vie éternelle. Cette « voie » passe obligatoirement par le véritable Jésus-Christ de la Bible ! Comme l’apôtre Pierre l’a déclaré : « Sachez-le tous, et que tout le peuple d’Israël le sache ! C’est par le nom de Jésus-Christ de Nazareth, que vous avez crucifié, et que Dieu a ressuscité des morts, c’est par lui que cet homme se présente en pleine santé devant vous. Jésus est la pierre rejetée par vous qui bâtissez, et qui est devenue la principale de l’angle. Il n’y a de salut en aucun autre ; car il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4 :10-12).
Très peu de prétendus chrétiens soupçonnent l’énormité de la séduction orchestrée par Satan le diable ! Ils répugnent à imaginer que Satan ait, non seulement réussi à séduire le monde païen, mais encore qu’il ait réussi a inventer un christianisme de contrefaçon, pour duper des millions d’individus qui pensent sincèrement suivre le Christ de la Bible ! En son temps, l’apôtre Paul avait déjà mis en garde les Corinthiens en déclarant : « Toutefois, de même que le serpent séduisit Eve par sa ruse, je crains que vos pensées ne se corrompent et ne se détournent de la simplicité à l’égard de Christ. Car, si quelqu’un vient vous prêcher un autre Jésus que celui que nous avons prêché, ou si vous recevez un autre esprit que celui que vous avez reçu, ou un autre évangile que celui que vous avez embrassé, vous le supportez fort bien » (1 Corinthiens 11 :3-4).
En réalité, un autre « Jésus » – un Jésus-Christ totalement différent – a été troqué à l’humanité qui ne se doutait de rien ! Comme vous le savez, un faux billet de 100 euros ressemble à s’y méprendre à un billet authentique. Les gens acceptent les contrefaçons, parce qu’ils se fient souvent aux apparentes similitudes. Il en est de même avec Satan, le maître séducteur ! Assurez-vous de ne pas avoir été séduit, en supposant que vous suivez le Christ de la Bible, et ce qu’Il a réellement enseigné. La Bible indique qu’il n’y aura que les véritables chrétiens qui seront protégés, au cours de l’holocauste à venir – la grande détresse décrite par Jésus-Christ !
Dans très peu de temps – dans quelques années à peine – le Dieu de toute la création interviendra directement avec grande puissance. Les récents ouragans qui ont ravagé la Floride, la Nouvelle-Orléans et les côtes des Etats-Unis ne sont qu’un petit prélude, à comparer à ce que Dieu commencera à faire dans les derniers jours. Jésus-Christ a prédit : « Il y aura de grands tremblements de terre, et, en divers lieux, des pestes et des famines ; il y aura des phénomènes terribles, et de grands signes dans le ciel […] Il y aura des signes dans le soleil, dans la lune et dans les étoiles. Et sur la terre, il y aura de l’angoisse chez les nations qui ne sauront que faire, au bruit de la mer et des flots, les hommes rendant l’âme de terreur dans l’attente de ce qui surviendra pour la terre ; car les puissances des cieux seront ébranlées » (Luc 21 :11, 25-26).
Le Dieu suprême attirera l’attention des hommes. Il aidera ceux qui veulent comprendre qu’il faut « sortir » de cette Babylone moderne (Apocalypse 18 :4), et s’extraire de la société de Satan.
L’apôtre Paul fut également inspiré à nous dire que Satan le diable est littéralement le « dieu » de cette société mondaine ! Il a écrit : « Si notre Evangile est encore voilé, il est voilé pour ceux qui périssent ; pour les incrédules dont le dieu de ce siècle a aveuglé l’intelligence, afin qu’ils ne voient pas briller la splendeur de l’Evangile de la gloire de Christ, qui est l’image de Dieu » (2 Corinthiens 4 :3-4).
La donnée fondamentale de cette brochure est que notre Créateur a permis à un diable – un être tout à fait réel – de séduire la plupart des êtres humains, depuis presque six mille ans. En fait, Satan a établi une religion de contrefaçon pour tromper le monde entier, mais notre Créateur interviendra bientôt, et Jésus-Christ reviendra sur la terre comme « Roi des rois et Seigneur des seigneurs » (Apocalypse 19 :16). Lorsqu’Il sera de retour, le Christ précipitera Satan dans l’abîme « afin qu’il ne séduise plus les nations, jusqu’à ce que les mille ans soient accomplis » (Apocalypse 20 :3).
L’une des ruses élémentaires, au moyen de laquelle Satan séduit la plupart des gens, consiste à leur faire croire qu’il n’existe pas ! Ainsi, des gens blaguent à son sujet, en ayant l’impression qu’il n’est pas réel. Mais, comme nous l’avons lu, Jésus-Christ appelle le diable « le prince de ce monde ».
Comment Satan s’y prend-il ? Quelles sont ses méthodes de séduction ? Plus grave encore, comment a-t-il réussi à séduire toute la terre ? Lorsque Jésus-Christ cita « Daniel le prophète » (Marc 13 :14), Il reconnaissait par là que ces écrits faisaient partie des Saintes Ecritures. Le livre de Daniel fait référence à des êtres spirituels – tant des anges que des démons – à de nombreuses reprises.
Après que Daniel eut jeûné pour comprendre, Dieu envoya un ange pour l’encourager (Daniel 10 :10-12). L’ange lui expliqua pourquoi un temps assez long était nécessaire avant que sa prière fût exaucée. « Le chef du royaume de Perse m’a résisté vingt et un jours ; mais voici, Micaël, l’un des principaux chefs, est venu à mon secours, et je suis demeuré là auprès des rois de Perse. Je viens maintenant pour te faire connaître ce qui doit arriver à ton peuple dans la suite des temps ; car la vision concerne encore ces temps-là » (versets 13-14).
Plus tard, ce même ange fournit d’autres détails concernant le monde spirituel, invisible : « Il me dit : Sais-tu pourquoi je suis venu vers toi ? Maintenant je m’en retourne pour combattre le chef de la Perse ; et quand je partirai, voici, le chef de Javan viendra. Mais je veux te faire connaître ce qui est écrit dans le livre de la vérité. Personne ne m’aide contre ceux-là, excepté Micaël, votre chef » (versets 20-21).
Il est clair, d’après ces passages, qu’il est question ici de guerres spirituelles ! Il s’agit de la description d’une lutte qui avait lieu en arrière-plan des affaires mondiales, dans le monde des esprits. En effet, Satan le diable est décrit comme « le dieu de ce siècle », qui a aveuglé les incrédules (2 Corinthiens 4 :4).
Satan est aussi appelé « le prince de la puissance de l’air […] l’esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion » (Ephésiens 2 :2). L’ange qui parlait à Daniel décrivait une bataille entre des êtres spirituels, au cours de laquelle, il fut même nécessaire de faire appel à l’assistance du grand archange Michaël (voir Daniel 12 :1) !
Ce monde, cet « âge » – c’est-à-dire les quelque six mille ans écoulés depuis Adam jusqu’à maintenant – est une époque où la société est dominée par Satan le diable et les millions d’anges déchus, des « démons », qui le suivirent dans sa rébellion contre le Dieu Créateur.
« Satan » n’est pas tout simplement un terme générique caractérisant le mal. Satan n’est pas une force aveugle. Satan le diable est un être spirituel puissant – créé par Dieu en tant que chérubin – qui se rebella contre son Créateur. Son nom d’origine « Lucifer » signifie « celui qui apporte la lumière ». Mais depuis sa rébellion, son nom fut changé en Satan – ce qui signifie « adversaire ».
Notez Esaïe 14 :12-15 : « Te voilà tombé du ciel, astre brillant, fils de l’aurore ! Tu es abattu à terre, toi, le vainqueur des nations ! Tu disais en ton cœur : je monterai au ciel, j’élèverai mon trône au-dessus des étoiles de Dieu ; je m’assiérai sur la montagne de l’assemblée, à l’extrémité du septentrion ; je monterai sur le sommet des nues, je serai semblable au Très-Haut. Mais tu as été précipité dans le séjour des morts, dans les profondeurs de la fosse. »
Dans ce passage, on peut lire quelle fut la plus grande machination ourdie par Lucifer pour détrôner Dieu ! Sa grande puissance et sa vanité l’ont poussé à défier son Créateur !
Dans Ezéchiel 28 :1-16, Dieu décrit d’abord le prince humain de Tyr. Il s’agissait manifestement d’un homme qui avait un grand pouvoir, et qui régnait d’une manière absolue sur cette « New York » de l’époque antique. Ensuite, Ezéchiel décrit la réelle « puissance agissante sur le trône » – le « roi » de cette Cité-Etat païenne. Notez-le : « Fils de l’homme, prononce une complainte sur le roi de Tyr ! Tu lui diras : ainsi parle le Seigneur, l’Eternel : tu mettais le sceau à la perfection, tu étais plein de sagesse, parfait en beauté. Tu étais en Eden, le jardin de Dieu ; tu étais couvert de toute espèce de pierres précieuses, de sardoine, de topaze, de diamant, de chrysolithe, d’onyx, de jaspe, de saphir, d’escarboucle, d’émeraude, et d’or; tes tambourins et tes flûtes étaient à ton service, préparés pour le jour où tu fus créé » (versets 12-13). Ici, nous trouvons un être qui existait déjà des milliers d’années avant Tyr – dans le « Jardin d’Eden » ! Cependant, cet être était une créature (verset 15), et non pas un membre de la Famille divine.
Après des marchandages et des manœuvres politiques pour gagner des partisans, Satan fut précipité de la « montagne », autrement dit, du Royaume de Dieu. Comme l’indique Apocalypse 12 :3-4, Satan réussit à entraîner le tiers des anges dans sa rébellion contre Dieu ! Ces anges déchus sont appelés des « démons ». Actuellement, Satan domine sur des millions d’anges déchus qui sont ses partisans ; dans ce sens, il possède un « royaume » sur lequel il gouverne dans le monde des esprits.
L’Evangile selon Matthieu contient le récit de la tentation de Jésus par Satan, qui est un être extrêmement perspicace. « Alors Jésus fut emmené par l’Esprit dans le désert, pour être tenté par le diable » (Matthieu 4 :1).
Ce récit, tiré de l’Evangile, est un bon exemple qui nous montre que Satan n’hésite pas à citer les Ecritures. En fait, Satan s’est même payé l’audace de citer les Ecritures à l’Auteur des Ecritures : Jésus-Christ ! « Jésus répondit : il est écrit : l’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. Le diable le transporta dans la ville sainte, le plaça sur le haut du temple, et lui dit : si tu es Fils de Dieu, jette-toi en bas ; car il est écrit : Il donnera des ordres à ses anges à ton sujet : et ils te porteront sur les mains, de peur que ton pied ne heurte contre une pierre » (Matthieu 4 :5-6).
Ensuite, Satan offrit à Jésus « tous les royaumes du monde et leur gloire, et Lui dit : Je te donnerai toutes ces choses, si tu te prosternes et m’adores » (versets 8-9).
Bien entendu, Jésus connaissait les principes spirituels contenus dans ces citations, et Il savait comment répondre en utilisant correctement les Ecritures : « Jésus lui dit : Retire-toi, Satan ! Car il est écrit : Tu adoreras le Seigneur, ton Dieu, et tu le serviras lui seul » (verset 10). Jésus avait choisi d’obéir à Dieu et de prendre possession de Son Royaume, au moment voulu par Dieu et à la façon divine.
Plus tard, lorsque Jésus fut accusé d’invoquer Belzébul pour chasser les démons, Il dit : « Tout royaume divisé contre lui-même est dévasté, et toute ville ou maison divisée contre elle-même ne peut subsister. Si Satan chasse Satan, il est divisé contre lui-même ; comment donc son [celui de Satan] royaume subsistera-t-il ? » (Matthieu 12 :25-26).
Satan possède un royaume ! Il est le « dieu » invisible de ce monde (2 Corinthiens 4 :4). Il est le premier séducteur des hommes et des nations : « Et il fut précipité, le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit toute la terre, il fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui » (Apocalypse 12 :9).
Satan est l’être spirituel qui influencera très fortement, et qui possédera même un dictateur politique charismatique à venir, lequel séduira une grande superpuissance mondiale, qui ressuscitera une Europe unifiée – c’est-à-dire la « Babylone » des temps de la fin ! Satan sera le « dieu » qui animera et renforcera le faux système religieux derrière la puissance économique et militaire de cette dictature ! Ne me croyez pas sans vérifier vous-même ce qu’en dit la Bible !
La parole divine prédit que ce futur système oppressif sera littéralement animé par des démons : « Après cela, je vis descendre du ciel un autre ange, qui avait une grande autorité ; et la terre fut éclairée de sa gloire. Il cria d’une voix forte, disant : elle est tombée, elle est tombée, Babylone la grande ! Elle est devenue une habitation de démons, un repaire de tout esprit impur, un repaire de tout oiseau impur et odieux, parce que toutes les nations ont bu du vin de la fureur de sa débauche, que les rois de la terre se sont livrés avec elle à la débauche, et que les marchands de la terre se sont enrichis par la puissance de son luxe. Et j’entendis du ciel une autre voix qui disait : sortez du milieu d’elle, mon peuple, afin que vous ne participiez point à ses péchés, et que vous n’ayez point de part à ses fléaux » (Apocalypse 18 :1-4).
Satan incitera ces futurs dirigeants du monde à combattre le Christ à Son retour comme Roi des rois, et Seigneur des seigneurs. Mais, en fin de compte, le Christ destituera Satan et mettra un terme à sa perversité.
Jésus condamna les dirigeants religieux de Son époque à cause de leur hypocrisie. Ces ecclésiastiques prétendaient être pieux, alors qu’ils refusaient de mettre en pratique le caractère spirituel de la loi divine. Jésus leur attribua le même caractère que Satan. Partant du principe que Satan était leur père, Il leur appliqua le dicton « tel père, tel fils ». Le diable est menteur et meurtrier, quoi de surprenant si les enfants du diable sont semblables, s’ils prêchent un évangile perverti, mensonger et falsifié ?
Il est important de saisir que Satan est littéralement le « père du mensonge ». Il ment en permanence et de façon astucieuse, il trompe l’humanité et ceux qui le servent agissent de la même façon. Mentir est devenu chose tellement courante à ceux qui sont influencés par Satan qu’ils sont souvent mieux à l’aise dans le mensonge que dans la vérité !
Dans sa conspiration pour détrôner Dieu et contrecarrer Son grand plan pour l’humanité, Satan a ses propres ministres ! L’apôtre Paul mit en garde les chrétiens à ce sujet : « Ces hommes-là sont de faux apôtres, des ouvriers trompeurs, déguisés en apôtres de Christ. Et cela n’est pas étonnant, puisque Satan lui-même se déguise en ange de lumière. Il n’est donc pas étrange que ses ministres aussi se déguisent en ministres de justice. Leur fin sera selon leurs œuvres » (2 Corinthiens 11 :13-15).
Les ministres de Satan ressemblent et parlent comme des ministres du Christ, d’après ce qu’en pensent les gens séduits ! Mais, en réalité, ils prêchent « un autre Jésus », et proclament « un autre évangile ». Il nous importe, individuellement, d’étudier attentivement la Bible, et de prouver ce que Jésus et les premiers apôtres ont enseigné et pratiqué.
La Bible ne décrit pas une seule Babylone, mais deux « Babylones » spécifiques. Peu de temps après le grand déluge, une première « Babylone » fut fondée – l’ancienne Cité-Etat édifiée par un homme nommé « Nimrod » (Genèse 10 :8-10). La seconde Babylone est un système moderne d’Eglise-Etat, décrit dans Apocalypse 17 et 18. Ses dirigeants combattront littéralement le Christ à Son second Avènement (Apocalypse 17 :12-14) !
Des centaines de millions d’individus, faisant partie de cette « Babylone » des temps de la fin, seront tellement séduits qu’ils auront l’audace de lutter, littéralement, contre le Fils de Dieu et contre l’armée des cieux !
Pour comprendre comment a débuté ce système appelé « Babylone », retournons aux premiers jours de l’histoire humaine. Dans Genèse 10 – peu de temps après le déluge – l’homme avait recommencé à se reproduire. Les animaux sauvages s’étaient multipliés également, et les gens éprouvèrent la nécessité de se protéger. C’est alors que naquit un fils de « Cusch ». La Bible nous dit : « Cusch engendra aussi Nimrod ; c’est lui qui commença à être puissant sur la terre. Il fut un vaillant chasseur devant l’Eternel ; c’est pourquoi l’on dit : comme Nimrod, vaillant chasseur devant l’Eternel. Il régna d’abord sur Babel, Erec, Accad et Calné, au pays de Schinear » (Genèse 10 :8-10).
Ainsi, ce « vaillant chasseur », dont on dit qu’il fut également un bâtisseur, commença à rassembler les gens dans des villes pour les protéger, mais également pour les maintenir sous son contrôle. Au départ, le royaume de Nimrod commença à « Babel » – Babylone. A partir de là, il établit d’autres villes et rassembla les hommes qui commencèrent à se sentir indépendants par rapport à Dieu – acquérant un sentiment de pouvoir se passer de la protection divine. En fin de compte, les hommes – qui n’avaient « qu’une seule langue et les mêmes mots » (Genèse 11 :1) – se mirent à construire un énorme gratte-ciel, une « tour », qui fut nommée « la tour de Babel » (versets 4-9).
Dieu savait que, sous ce système babylonien, l’humanité s’éloignait rapidement de Lui, et qu’elle était en mesure d’inventer des armes capables de s’autodétruire ! Il dit : « Voici que tous font un seul peuple et parlent une seule langue, et tel est le début de leurs entreprises ! Maintenant, aucun dessein ne sera irréalisable pour eux » (Genèse 11 :6. Version La Bible de Jérusalem). La puissance créatrice de l’esprit humain était telle que Dieu savait que les hommes auraient inventé des armes terribles, capables de détruire toute la terre, et que Son plan de six mille ans alloué à l’humanité, pour écrire la leçon des souffrances humaines, serait prématurément écourté ! Ainsi, Dieu intervint pour « confondre leur langage », et pour les disperser sur la surface terrestre.
L’Histoire, ainsi que certains récits et légendes anciennes concordants, datant du début de presque toutes les nations, indiquent que les philosophies, ainsi que les religions s’étant maintenues jusqu’à nos jours, ont eu un commencement commun à partir de Nimrod et de sa méchante femme Sémiramis. En effet, après la mort de Nimrod, sa femme Sémiramis prétendit qu’il était désormais le « dieu Soleil », comme l’écrivit l’auteur Alexandre Hislop :
« Les Mystères chaldéens peuvent être assignés à l’époque de Sémiramis, qui vivait seulement quelques siècles après le déluge, et qui est célèbre pour leur avoir imprimé le caractère de son esprit licencieux et corrompu. Cette belle, mais misérable reine de Babylone n’était pas seulement, en personne, un modèle de convoitise effrénée et de dérèglement, mais encore, dans les mystères qu’elle avait le plus contribué à former, elle était adorée comme Rhéa, la grande Mère des dieux, avec des rites tellement odieux qu’elle a été identifiée à Vénus, la Mère de toutes les impuretés, et qu’elle a élevé la cité même où elle régnait à une honteuse supériorité parmi les nations. C’est à ce point qu’elle a été le grand siège de l’idolâtrie et de la prostitution sanctionnée. C’est ainsi que cette reine de Chaldée était le prototype exact et remarquable de la femme de l’Apocalypse, ayant une coupe d’or à la main, et sur le front le nom “Mystère, la grande Babylone, mère des impudicités et des abominations de la terre”. L’emblème apocalyptique de la femme impudique avec la coupe d’or à la main était même compris dans les symboles de l’idolâtrie dérivée de l’ancienne Babylone, tels qu’ils étaient représentés en Grèce, c’est ainsi, en effet, qu’on représentait Vénus à l’origine » (Les Deux Babylones, pages 7-8, Librairie Fischbacher, Paris 1976. Traduit par le pasteur J.-E. Cerisier).
Ce système babylonien d’adoration idolâtre se répandit sur toute la terre, en même temps que la dispersion des habitants de la cité (Genèse 11 :9). En partant de Babylone, ces hommes emportèrent avec eux leur culte de la mère et de l’enfant, ainsi que les divers symboles des « mystères ». Hérodote, grand voyageur et historien de l’antiquité, constata que la religion à mystères et ses rites étaient présents dans de nombreux pays ; il rapporta comment Babylone fut à l’origine de tous les systèmes idolâtres florissants. Dans son remarquable ouvrage, Nineveh and its Remains, Layard écrit que nous avons des témoignages de l’histoire sacrée et profane que l’idolâtrie a pris naissance dans la région de Babylone. Alexandre Hislop cite ces historiens, et bien d’autres, afin de prouver ce point dans sa remarquable thèse mentionnée ci-dessus.
Plus tard, l’empire romain assimila, dans son système, les dieux et les religions des nations qu’il gouvernait. Puisque Babylone était à l’origine de ce paganisme, il est aisé de comprendre pourquoi la religion romaine primitive consistait en une forme de culte babylonien, qui s’était développé sous différents aspects et différentes appellations, selon les régions où il s’était propagé. Dans son livre fort documenté, Pagan and Christian Creeds, Edward Carpenter écrit : « La similitude des anciennes légendes et des croyances païennes avec les traditions chrétiennes étaient si grandes qu’elles attirèrent l’attention et la colère déclarée des premiers chrétiens […] ne sachant pas comment l’expliquer, ils revinrent à la théorie selon laquelle le diable aurait, des siècles plus tôt, poussé les païens à adopter certaines croyances et certaines pratiques » (page 25. Sauf mention contraire, c’est nous qui traduisons tout au long de cette brochure).
Carpenter cite également Tertullien, l’un des premiers « pères de l’Eglise », ayant vécu entre 160-220 apr. J.-C., disant que « le diable, par les mystères de ses idoles, imite même la plus grande partie des mystères divins » (Ibid.).
Il note également : « Cortez, lui aussi, déplorait que le diable avait probablement appris aux Mexicains la même chose que Dieu avait enseigné à la chrétienté » (Ibid.). Le célèbre explorateur espagnol constata que les païens, habitant la ville qui devint Mexico, pratiquaient déjà les mêmes rites païens, et qu’ils avaient beaucoup de croyances païennes, similaires à ceux de l’Eglise catholique.
Puisque les pratiques des Eglises actuelles ne sont pas identiques à celles de la véritable Eglise mentionnée dans le Nouveau Testament, il est important de s’interroger pour savoir s’il y a eu un mélange ambigu de fausses pratiques païennes avec les véritables enseignements du Christ, des apôtres, et de la Bible. Beaucoup d’historiens, comme Edward Gibbon, ont noté le changement opéré à cause de l’arrivée d’une grande foule de païens dans l’Eglise primitive, et le mélange de leurs coutumes et des croyances étrangères avec celles de l’Eglise (voir Decline and Fall of the Roman Empire, volume 1, chapitre 15).
Remarquez comment les Eglises actuelles ont jailli des mêmes racines que le paganisme ! Satan a créé tout un système de « christianisme de contrefaçon ». Il a habilement guidé des dirigeants religieux, menteurs, à introduire des idées, des pratiques et des concepts totalement païens dans le « christianisme ». Puisque le terme « christianisme » est étiqueté sur l’emballage, la plupart des individus supposent que la religion de Jésus est offerte à l’intérieur. Peu de gens ont conscience que ces concepts totalement erronés sur Dieu, sur Jésus-Christ, sur Son message, sur le but de la vie éternelle et sur la voie qui mène à la vie éternelle ont été enveloppés dans un emballage estampillé « christianisme ». Mais le leur est un christianisme « de contrefaçon », qui a coupé la plupart des gens du véritable Dieu, provoquant une énorme confusion, de la souffrance et des deuils !
Notez ces extraits tirés de Pagan and Christian Creeds : « L’Eglise chrétienne s’est bien gardée de débattre du paganisme, sa position consistant à affirmer que l’Eglise est la détentrice de la révélation unique et divine. Etant parvenue à persuader l’humanité de cela, peu de gens, de nos jours, se rendent compte qu’elle est issue des mêmes racines que le paganisme, et qu’elle partage la plupart de ses doctrines et de ses rituels avec ce dernier » (Carpenter, pages 11-12).
« L’idée communément admise est que les dieux païens ont été éliminés lorsque le Christ est arrivé. Cependant, tous ceux qui ont étudié savent fort bien que les faits démontrent le contraire. A l’époque de l’apparition de Jésus, et des siècles avant Lui, il y avait des temples consacrés à Apollon ou à Dionysos chez les Grecs, à Hercule chez les Romains, à Mithra chez les Perses, à Baal ou à Astarté chez les Babyloniens, ainsi que d’autres temples à d’autres dieux. Quelque chose d’intéressant mérite d’être signalé : malgré les grandes distances, les différentes races, les divers cultes et les détails cérémoniaux, les croyances et les cérémonies se ressemblaient nettement – quand elles n’étaient pas, en tous points identiques » (Ibid., pages 19-21).
« Ces croyances et ces rites païens, longtemps antérieurs à la venue du Christ, étaient non seulement très ressemblants entre eux, mais encore ils étaient similaires au christianisme – une réalité qui n’est pas un fait accidentel. Prenons-en pour exemple les onze principales divinités vénérées dans sept pays différents dont tout le monde, ou presque, croyait que leur naissance avait eu lieu à Noël, ou aux alentours, d’une mère vierge, dans une grotte secrète et qu’elles avaient donné leur vie pour le genre humain. On les appelait porteurs de lumière, guérisseurs, médiateurs, et sauveurs. On pensait qu’elles avaient été vaincues par les puissances des ténèbres, qu’elles étaient descendues aux enfers, ou dans les profondeurs de la terre, pour ensuite ressusciter et devenir les premières à accéder à un monde céleste […] La vie de Krishna, un dieu indien, présente des similitudes étonnantes avec celle du Christ » (Ibid., pages 21-23).
Carpenter poursuit : « Bien que l’idée de Dieu, donnant Son Fils en sacrifice pour le salut du monde, soit grande et remarquable, elle existe, cependant, dans toutes les religions antiques, elle remonte à une époque très éloignée et elle est incarnée à travers leurs rituels » (Ibid., page 133). Ces traditions originales ressemblaient tellement à la vérité qu’elles pouvaient faussement faire penser qu’une certaine force dirigeante les avaient inspirées. Un christianisme de contrefaçon avait été créé par le « dieu » invisible de cette époque, que Jésus avait qualifié de « père » du mensonge (Jean 8 :44).
Il est manifeste qu’avec de telles similitudes au sein du christianisme actuel, comme par exemple celles qui concernent les onze divinités citées plus haut, dans sept pays différents, on devrait être curieux d’essayer de comprendre ce sujet, avec un esprit ouvert, pour constater si la fusion du paganisme et du christianisme existe aujourd’hui.
Le Da Vinci Code de Dan Brown est resté, durant de nombreux mois, en tête de liste – ou presque – des plus grosses ventes de livres. Des millions de lecteurs se sont passionnés pour cette nouvelle fascinante. Qu’y a-t-il de si intéressant d’en parler ici ?
Quoique ce soit un roman – et qu’il soit une fiction comportant de nombreuses erreurs – ce livre peut inciter le lecteur à réaliser qu’il y a beaucoup plus de choses cachées, sous le verni visible des idées et des pratiques religieuses, qu’il n’y paraît en surface. Trois personnages principaux évoluent dans Da Vinci Code. Il s’agit de Sophie Neveu – une talentueuse cryptographe française, de Robert Langdon – un spécialiste en symbolique religieuse de Harvard, et de Leigh Teabing – un historien de la famille royale britannique.
Nous reproduisons ici leur conversation au sujet des origines de la religion, que le monde qualifie de « christianisme » :
« Les historiens s’émerveillent encore de l’exploit qu’il [l’empereur Constantin] a accompli en forçant tout un peuple païen à se convertir. Par une astucieuse fusion des dates, des rituels, et des symboles païens dans la tradition chrétienne en formation, il a réussi à créer une religion hybride, assimilable par tous ses sujets.
« Une véritable métamorphose, ajouta Langdon. La présence de vestiges païens dans la symbolique chrétienne est absolument indéniable. Le disque solaire du dieu égyptien est devenu l’auréole des saints, le pictogramme d’Isis allaitant son nouveau-né Horus a servi de base aux images de la Vierge et de l’Enfant Jésus. Une majorité des éléments du rituel catholique, comme la mitre, l’autel, la doxologie [formule de louange à Dieu] et l’eucharistie – le fait de manger le corps de Dieu – tout cela vient en droite ligne des religions païennes de l’Antiquité.
« Si vous lancez un expert en symboles sur ce terrain, siffla Teabing, vous en aurez pour le restant de la nuit. Mais il est vrai qu’il n’y avait pas grand-chose de purement chrétien, dans la nouvelle religion proclamée par Constantin. Le dieu Mithra (dieu solaire de l’ancien Iran) était depuis longtemps appelé Fils de Dieu et Lumière du Monde. On célébrait sa naissance le 25 décembre, qui était aussi la fête anniversaire d’Osiris, d’Adonis et de Dionysos. Il a été enterré dans une caverne rocheuse, et il est ressuscité trois jours plus tard. Le nouveau-né Krishna a reçu en cadeau de l’or, de l’encens et de la myrrhe. Même le jour saint hebdomadaire a été calqué sur celui des païens.
« Comment cela ?
« A l’origine, expliqua Langdon, les chrétiens honoraient le sabbat juif, le samedi. C’est Constantin qui l’a déplacé pour le faire coïncider avec la célébration du dieu Mithra. Aujourd’hui, la plupart des chrétiens assistent au service dominical, sans savoir qu’ils célèbrent la fête du dieu Soleil (le mot anglais Sunday [dimanche] signifie jour du soleil) » (Da Vinci Code, pages 290-291, Editions JC Lattès, Paris. Traduit par Daniel Roche).
« Mais tout cela n’est que fiction » diriez-vous ! « Où cet auteur insensé est-il allé puiser ces idées étranges ? Je suis convaincu que ma religion est entièrement basée sur la Bible ! »
En êtes-vous bien certain ?
La Bible nous ordonne : « Mais examinez toutes choses ; retenez ce qui est bon » (1 Thessaloniciens 5 :21). En réalité, cette partie du livre de Dan Brown est fondée sur des faits solides, et elle constitue une vérité qu’il est possible de prouver. L’Histoire nous enseigne que le christianisme de Jésus et des apôtres fut dramatiquement modifié un ou deux siècles après la mort du Christ ! Comme l’historien Will Durant l’a écrit :
« Le christianisme n’a pas détruit le paganisme ; il l’a adopté. L’esprit grec, qui se mourrait, reprit une vie nouvelle dans la théologie et la liturgie de l’Eglise. La langue grecque, qui avait régné sur la philosophie durant des siècles, devint le véhicule de la littérature chrétienne et du rituel de la religion nouvelle. Les mystères grecs vinrent se fixer dans l’impressionnant mystère de la messe. D’autres cultures païennes ont contribué au résultat syncrétiste. D’Egypte vinrent les idées de trinité divine […] d’immortalité personnelle pour la récompense et pour le châtiment; d’Egypte aussi, l’adoration de la mère et de l’enfant, ainsi que la théosophie mystique qui fit le néo-platonisme et le gnosticisme et qui obscurcit la croyance chrétienne ; c’est encore là que le monachisme chrétien trouvera ses exemples et sa source. De Phrygie vint le culte de la grande mère ; de Syrie, le drame de la résurrection d’Adonis ; de Thrace, peut-être le culte de Dionysos, dieu mourant et sauvant […] Le rituel mithriaque ressemblait de si près au sacrifice eucharistique de la messe, que des pères chrétiens accusèrent le démon d’avoir inventé ces analogies, pour égarer les esprits faibles. Le christianisme a été la dernière grande création de l’ancien monde païen […] [L’Eucharistie] était une conception depuis longtemps sanctifiée par la durée ; l’esprit païen n’avait pas besoin d’entraînement pour la recevoir ; en l’incarnant dans le “mystère” de la messe », le christianisme devenait la dernière et la plus grande des religions de mystères » (L’histoire de la civilisation, volume IX, pages 240 et 247, Durant, Editions Rencontre, Lausanne 1963).
Paul Johnson fut parmi ceux qui reconnaissaient ouvertement que le sabbat biblique du septième jour était observé par le Christ et les apôtres. « Beaucoup de chrétiens ne virent pas clairement la différence entre ce culte solaire et leur propre culte. Ils l’identifièrent au Christ “dirigeant son char à travers le ciel”, ils tenaient leurs services le dimanche, s’agenouillaient en direction de l’est et célébraient leur fête de la nativité le 25 décembre, le jour anniversaire du soleil, au solstice d’hiver. Au cours de la renaissance païenne, survenue plus tard sous l’empereur Julien, beaucoup de chrétiens jugèrent plus simple d’apostasier à cause de cette confusion ; l’évêque de Troyes confia à Julien qu’il avait toujours secrètement prié le soleil. Constantin n’abandonna jamais sa dévotion au soleil, et maintint l’effigie du soleil sur sa monnaie. Il fit du dimanche un jour de repos » (A History of Christianity, Johnson, 1976, pages 67-69).
Qu’arriva-t-il après Constantin ? L’auteur Jesse Lyman Hurlbut nous l’explique : « Les coutumes et les cérémonies issues du paganisme s’introduisirent progressivement dans le culte. D’antiques fêtes païennes devinrent les fêtes de l’Eglise, en changeant de nom et de destination. Aux alentours de 405 apr. J.-C., des représentations de saints et de martyres commencèrent à faire leur apparition dans les églises, tout d’abord en tant que mémoriaux, puis comme objets d’adoration et de vénération. L’adoration de la vierge Marie se substitua au culte de Vénus et de Diane, le repas du Seigneur se transforma en sacrifice, au lieu d’être une commémoration, et les anciens qui étaient des prédicateurs se muèrent en prêtres […] Lorsque le christianisme devint religion d’empire, l’Eglise et l’Etat ne faisaient qu’un. De cette union contre nature naquit deux mauvaises choses : l’une dans les provinces orientales, et l’autre dans les provinces occidentales. A l’est, l’Etat contrôla l’Eglise jusqu’à ce qu’il eût perdu toute énergie et toute vigueur. A l’ouest [à Rome] comme nous allons voir, l’Eglise s’appropria progressivement la puissance de l’Etat, mais cela n’était pas du christianisme. C’était plutôt une hiérarchie, plus ou moins corrompue, qui contrôlait les nations d’Europe, en ayant fait de l’Eglise une machine politique » (The Story of the Christian Church, pages 79-80).
Où tout cela nous conduisit-il ? Nous venons de lire que la prétendue Eglise chrétienne du Moyen Age était devenue une « machine politique ». Elle était remplie de doctrines, de pratiques et de concepts païens. Les dirigeants de la Réforme protestante ont-ils réellement rétabli une Eglise qui enseignait « une remise sur les rails » de la « foi qui a été transmise aux saints une fois pour toutes » (Jude 3) – un retour au véritable christianisme de Jésus et des premiers apôtres ? Quoique sincères dans leur ensemble, les réformateurs protestants furent affectés par une attitude anti-loi et anti-obéissance, dont ils s’étaient nourris dans leur rébellion contre leur « mère de Rome ». Néanmoins, tout comme Rome, ils n’avaient pas quitté le système païen de fausses doctrines, de faux jours saints et de faux concepts dont il est question dans Apocalypse 17 :4-5 : « Cette femme était vêtue de pourpre et d’écarlate, et parée d’or, de pierres précieuses et de perles. Elle tenait dans sa main une coupe d’or, remplie d’abominations et des impuretés de sa prostitution. Sur son front était écrit un nom, UN MYSTERE : BABYLONE LA GRANDE, LA MERE DES PROSTITUEES ET DES ABOMINATIONS DE LA TERRE. »
Avec cette forme de « christianisme » devenu religion d’Etat, des foules d’anciens païens se « convertirent ». Beaucoup d’entre eux agir ainsi, pour éviter des ennuis, mais en privé ils maintenaient leurs anciennes croyances. D’autres vinrent à cette nouvelle foi syncrétiste, sans avoir été enseignés, et sans avoir reçu la moindre éducation de base.
« Babylone » symbolise la confusion. La formation de l’Eglise catholique – et, plus tard, l’apparition de plusieurs dizaines d’Eglises « filles » – ont sans doute contribué au malaise spirituel des multiples dénominations dont les doctrines, les croyances et les pratiques s’opposaient, et qui étaient censément « chrétiennes ». Cependant, pas une seule ne correspondait au modèle de christianisme conforme à celui que les premiers apôtres, ainsi que l’Eglise de Dieu primitive, avaient suivi à la mort de Jésus de Nazareth. Chacune d’elles avait conservé des dizaines d’idées et de pratiques païennes totalement étrangères à l’Eglise primitive ! Satan a fait un travail colossal en créant un christianisme de contrefaçon.
Bien que Hislop restât protestant jusqu’à sa mort, il démontra en détail – appuyé par une abondante documentation – que l’Eglise catholique romaine est une continuation de l’ancien système religieux babylonien à mystères, dont les fêtes religieuses et la plupart des pratiques provenaient directement de la religion et du sacerdoce babyloniens. Hislop fait partiellement le lien avec les Eglises « filles », qui sont sorties de Rome. Mais il est manifeste qu’il n’a pas compris tout ce qui était arrivé au « christianisme » moderne.
Au début de son livre, Hislop expose la thèse qu’il étaya à l’aide d’une riche documentation :
« Il a toujours été reconnu que la papauté n’était qu’un paganisme baptisé. Mais Dieu nous révèle maintenant que ce paganisme baptisé par Rome est, dans ses éléments essentiels, celui qui florissait dans l’antique Babylone lorsque Jéhovah ouvrit devant Cyrus les doubles portes d’airain et brisa les barreaux de fer […] Son jugement approche, cela est évident ; et, à mesure qu’il approche, la Providence divine, en accord avec la parole de Dieu, démontre clairement qu’en effet Rome est la Babylone de l’Apocalypse ; que le caractère essentiel de son système, ses grands objets de culte, ses fêtes, sa doctrine, sa discipline, ses rites et ses cérémonies, sa prêtrise et ses ordres sont tous dérivés de l’antique Babylone, et qu’enfin, le pape lui-même est le descendant de Belschatsar. Dans la lutte qui a été soutenue contre les despotiques prétentions de Rome, on s’est trop souvent contenté de combattre et de repousser la présomption avec laquelle elle se vante d’être la mère et la maîtresse de toutes les Eglises – la seule Eglise catholique hors de laquelle il n’y a point de salut. Si jamais on était excusable de la traiter ainsi, cette excuse n’existera plus. Si l’on peut justifier le principe que je viens d’établir, il faut lui arracher son nom d’Eglise chrétienne, car si c’est une Eglise du Christ, celle qui était assemblée cette nuit où le roi pontife de Babylone, au milieu de ses mille seigneurs, “louait les dieux d’or et d’argent, de bois et de pierre” (Daniel 5 :4) alors, l’Eglise de Rome a le droit de porter le nom de chrétienne ; dans le cas contraire, elle ne l’a pas ! Quelques personnes penseront que ma thèse est bien audacieuse ; mais ce livre a précisément pour but de la démontrer. Que le lecteur juge par lui-même si je n’apporte pas une évidence plus que suffisante pour justifier mon assertion » (Les Deux Babylones, pages 3-4)
Hislop montre comment le « confessionnal » catholique fut emprunté au paganisme, ce qui conférait aux prêtres une plus grande autorité sur leurs paroissiens. Il explique que les fêtes païennes de Noël et des Pâques furent introduites dans le « christianisme » de nombreux siècles après que le Christ eut révélé toute la Vérité à Ses apôtres. Hislop écrit : « Les écrivains les plus instruits et les plus sincères de tous les partis reconnaissent que l’on ne peut pas déterminer le jour de naissance de notre Seigneur, et que dans l’Eglise chrétienne, on n’entendit jamais parler d’une fête pareille avant le troisième siècle, et qu’elle ne fut observée que bien après dans le quatrième siècle. Comment donc, l’Eglise romaine a-t-elle fixé au 25 décembre la fête de Noël ? En voici la raison : longtemps avant le quatrième siècle, et bien avant l’ère chrétienne, les païens célébraient une fête à cette même époque de l’année, en l’honneur de la naissance du fils de la reine babylonienne ; or, on peut présumer que pour se concilier aux païens, et pour augmenter le nombre de ceux qui adhéraient de nom au christianisme, la même fête fut adoptée par l’Eglise romaine, qui se contenta de lui donner le nom du Christ. Cette tendance de la part des chrétiens à faire des concessions au paganisme se développa dès le début » (Ibid., pages 135-136).
Hislop écrivit que cette tendance à faire des concessions au paganisme « se développa dès le début ». Cependant, Dieu avait dit à nos ancêtres : « N’imitez pas la voie des nations, et ne craignez pas les signes du ciel, parce que les nations les craignent. Car les coutumes des peuples ne sont que vanité. On coupe le bois dans la forêt ; la main de l’ouvrier le travaille avec la hache ; on l’embellit avec de l’argent et de l’or, on le fixe avec des clous et des marteaux pour qu’il ne branle pas » (Jérémie 10 :2-4). Et pourtant, de nos jours, les pratiquants s’obstinent à faire exactement cela – et ils ont l’audace de coller une étiquette « chrétienne » sur ce bagage de croyances et de pratiques païennes ! Nous invitons ceux qui s’intéressent vraiment aux origines historiques des correspondances entre l’ancienne Babylone et le prétendu christianisme moderne, à se référer au livre Les Deux Babylones, à Pagan and Christian Creeds, à The Golden Bough de Sir James Frazer, et à de nombreux autres ouvrages d’histoire et de théologie. Si votre esprit est ouvert, il vous sera relativement facile, de prouver que cette sorte de « religiosité » n’est, en réalité, que la continuation de la vieille religion babylonienne, affublée d’une appellation « chrétienne » !
Beaucoup de dirigeants et de théologiens conservateurs, protestants et orthodoxes, accepteront volontiers que l’Eglise catholique est le prolongement de « Babylone ». Ils sont accoutumés au fait que la plupart des premiers dirigeants protestants identifiaient clairement Rome à « Babylone », et à la « grande prostituée », décrite aux chapitres 17 et 18 de l’Apocalypse.
Mais sur quoi les Eglises protestantes de notre époque s’appuient-elles réellement ? Pourquoi leurs premiers dirigeants se révoltèrent-ils contre l’autorité de l’Eglise catholique de Rome ? Dans quelle mesure sont-ils responsables de la « division du christianisme » actuel ?
Les réformateurs protestants sont-ils parvenus à atteindre leurs buts déclarés ? Outre ces interrogations, la question réellement importante à se poser est de savoir si les réformateurs protestants, et leurs successeurs, sont retournés à « la foi qui a été transmise aux saints une fois pour toutes » (Jude 3).
Que penser de la célèbre déclaration du théologien protestant Chillingworth, qui a dit : « La Bible, toute la Bible et rien d’autre que la Bible, constitue la religion des Protestants » (Schaff-Herzog, Encyclopedia of Religious Knowledge, article “Chillingworth, W.”). D’après ce qu’ils affirment, à savoir que les Ecritures « sont la règle inspirée pour la foi et la pratique » (Ibid., article “Bible”), les dirigeants protestants devraient s’engager à suivre la religion de Jésus-Christ et de Ses apôtres, en la respectant dans son intégralité.
De fait, les érudits reconnaissent que le premier fondateur du protestantisme fut Martin Luther. Cependant, Luther n’hésitait pas à rejeter l’autorité des Ecritures lorsque cela l’arrangeait, personnellement – quoiqu’il déclarât souvent le contraire !
En rejetant la doctrine de la transsubstantiation, Luther fit valoir l’autorité absolue des Ecritures en matière de foi et de pratique. Il déclara : « Car ce qui n’est pas supporté par l’autorité de la Bible ou par une révélation authentique ne demeure qu’une simple opinion, et rien n’oblige à y croire […] La transsubstantiation […] doit être considérée comme une invention humaine, puisqu’elle n’est fondée ni sur les Ecritures ni sur un raisonnement valable » (Documents of the Christian Church, Editions Bettenson, page 280).
Si seulement Luther avait appliqué à la lettre ce genre de test à toutes ses doctrines, le monde aujourd’hui serait un autre endroit ! Car, lorsqu’il fut critiqué sur le mot « sola » (seul) qu’il avait ajouté au passage de Romains 3 :28, il répliqua avec hauteur, comme cité par l’historien Johannes Alzog : « Si votre pape lui-même n’est pas d’accord au sujet du mot sola, vous pouvez lui rétorquer qu’il figure là selon la volonté du docteur Martin Luther » (Manual of Universal Church History, page 199). Or, rien ne justifiait un tel changement non conforme aux Ecritures. Lorsque ses convictions doctrinales personnelles étaient mises en cause, Martin Luther devenait un homme véritablement obstiné.
Il est possible de juger tout homme, ou tout mouvement, au moyen de cette déclaration de Jésus : « C’est donc à leurs fruits que vous les reconnaîtrez » (Matthieu 7 :20). L’historien Henry C. Vedder fit le récit des instructions que Martin Luther donna aux princes germaniques, lorsque des milliers de paysans, qui l’avaient sincèrement suivi dans sa révolte contre Rome, se révoltèrent contre ces princes arrogants :
« La rébellion n’est pas un crime méprisable, mais un grand incendie qui brûle et dévaste un pays ; par là, comprenons que le tumulte engendre des meurtres, du sang répandu, de veuves et d’orphelins, et qu’il détruit tout, comme la plus grande des catastrophes. En conséquence, n’importe qui pourrait être amené à frapper, étrangler et poignarder, secrètement ou en public, tout en se souvenant qu’il n’y a rien de plus venimeux, pernicieux et avilissant, qu’une rébellion humaine. C’est la même chose lorsque quelqu’un doit abattre un chien enragé ; si vous ne le tuez pas, c’est lui qui vous tuera, et toute la contrée avec vous.
« Laissez la force civile agir en toute légitimité et frapper aussi longtemps qu’elle puisse encore bouger un muscle. Car vous avez un avantage : les paysans ont mauvaise conscience et ils ont acquis des biens illégitimes ; à chaque fois qu’un paysan est tué, il perd son corps et son âme, et va, pour toujours, au diable. L’autorité civile, cependant, a la conscience pure et des biens légitimes ; elle peut dire à Dieu, en toute bonne foi : “Vois, mon Dieu, tu m’as désigné comme prince ou seigneur, je n’ai aucun doute à ce sujet, et tu m’a confié une épée contre des scélérats” (Romains 13 :4) […] En conséquence, je dois punir et frapper aussi longtemps que je peux bouger un muscle ; à toi de juger et d’approuver. […] Ainsi, qu’elles sont merveilleuses, les occasions qui permettent à un prince de gagner plus facilement le ciel en répandant le sang, alors que d’autres y parviennent avec des prières » (A Short History of the Baptists, pages 173-174).
On pourrait s’interroger : « Si ces déclarations viennent d’un réformateur envoyé par Dieu, que vaut la véritable religion ? » Ces paroles pouvaient-elles venir directement du Saint-Esprit divin ? Etait-ce le Christ ressuscité qui utilisait cet homme pour purifier Son « petit troupeau ? »
Il est vrai que Luther et Calvin furent tous deux des hommes de religion motivés. L’esprit de Luther était sans cesse torturé par un sentiment de culpabilité. En mettant exagérément l’accent sur le salut par la foi seule, Luther essayait de concevoir un système comme un autre, où la loi et la justice de Dieu n’auraient plus leur place.
Ses tourments spirituels et personnels n’auraient eu qu’un impact limité, en Allemagne ou de par le monde, si Luther n’avait pas éveillé les instincts politiques et financiers des princes germaniques. « Il n’est pas erroné de dire que les motifs qui ont poussé à la révolte luthérienne étaient, pour une large part, plutôt d’ordre profanes que spirituels » (Alfred Plummer, The Continental Reformation, page 9).
Luther était têtu et obstiné, notamment lorsqu’il insistait sur la foi seule et sur le rejet d’un grand nombre de passages bibliques, qui enseignent l’obéissance.
La Bible enseigne que « le péché est la transgression de la loi » (1 Jean 3 :4). Il s’agit ici d’une référence aux Dix Commandements – la loi spirituelle écrite du doigt de Dieu. L’Epître de Jacques explique que « quiconque observe toute la loi, mais pêche contre un seul commandement, devient coupable de tous. En effet, Celui qui a dit : Tu ne commettras point d’adultère, a dit aussi : Tu ne tueras point. Or, si tu commets point d’adultère, mais tu commettes un meurtre, tu deviens transgresseur de la loi. Parlez et agissez comme devant être jugés par une loi de liberté » (Jacques 2 :10-12).
Quelle est la loi qui interdit l’adultère et le meurtre ? Il est manifeste que l’apôtre Jacques se référait aux Dix Commandements, et il conclut en nous recommandant de parler et d’agir selon cette loi. C’est également ce que disait Jésus-Christ. En effet, lorsqu’un jeune homme vint Lui demander de lui montrer le chemin de la vie éternelle, Jésus répondit : « Si tu veux entrer dans la vie, observe les commandements ». Ensuite, Il énuméra quelques-uns des Dix Commandements (Matthieu 19 :16-19).
Ignorant totalement son contenu parallèle, en tout point, aux enseignements de Jésus-Christ, Luther déclara avec dédain que l’Epître de Jacques « comparée aux Epîtres de saint Paul n’est qu’une Epître de paille : elle ne contient absolument rien qui rappelle la raison de l’Evangile » (Alzog, volume 3, page 208). Luther avait arbitrairement rejeté en bloc l’Epître de Jacques, parce qu’elle n’était pas conforme à ses propres doctrines !
Au sujet du cinquième livre de la Bible qu’il avait également rejeté, Luther déclara : « Nous n’avons rien à espérer, ni à voir ni à écouter venant de Moïse. Laissons Moïse aux Juifs, auprès desquels il a été envoyé comme un miroir de Saxe, il n’y a rien le concernant qui nous permette de faire la différence entre les païens et les chrétiens, et nous ne devons pas nous y référer » (Alzog, volume 3, page 207).
Puisque Luther considérait que Moïse était lié à la loi divine – que ce réformateur avait en horreur – il considérait qu’il ne fallait pas tenir comptes des livres inspirés de Moïse.
En revanche, comme son écrivain favori était l’apôtre Paul, il aurait été intéressant de connaître la réaction de Luther aux paroles inspirées de l’apôtre, adressées à Timothée : « Dès ton enfance, tu connais les saintes lettres, qui peuvent te rendre sage à salut par la foi en Jésus-Christ. Toute Ecriture est inspirée de Dieu » (2 Timothée 3 :15-16). N’oubliez pas que, durant l’enfance de Timothée, les seules Ecritures rédigées étaient les livres de l’Ancien Testament.
Luther aurait dû se souvenir de la description faite par l’apôtre Jean, des saints victorieux qui chantaient « le cantique de Moïse, le serviteur de Dieu, et le cantique de l’Agneau » (Apocalypse 15 :3). A cela, à travers ses écrits, Luther répliqua promptement : « Je ne le [le livre d’Apocalypse] regarde ni comme apostolique, ni comme prophétique » (Jules Michelet, Mémoires de Luther, Editions Mercure de France, MCMXC, page 226). Il ajouta ensuite : « Que chacun juge de ce livre d’après ses lumières et son sens particulier. En ce qui me concerne, il m’inspire de l’aversion, et c’est, pour moi, une raison suffisante pour le rejeter » (Alzog, volume 3, page 208).
Il s’est, en effet, avéré que Martin Luther rejeta intentionnellement l’autorité d’une certaine partie de la Bible, contre laquelle il éprouvait de « l’aversion ».
Commencez-vous à comprendre pourquoi il y a tant de confusion religieuse à notre époque ? Les protestants actuels ont hérité de Luther – considéré comme le plus important dirigeant protestant de la Réforme – d’un raisonnement obstiné et enclin à rejeter l’autorité indiscutable de la parole divine !
Comme l’a écrit l’historien Georges P. Fisher, au sujet de Luther : « Il ne s’inquiéta point de rechercher la permission explicite des Ecritures pour conserver les rites et les traditions. Il lui suffisait qu’elles ne fussent pas interdites pour être opportunes et applicables. Sa répugnance à se défaire de l’essentiel du christianisme latin, en matière de doctrine, est également évidente » (History of Christian Doctrine, page 283).
Luther lui-même écrivit : « Personne ne peut nier que nous maintenons, croyons, chantons et confessons tout ce qui est conforme à l’ancienne Eglise, et qu’en cela, nous n’inventons rien qui soit nouveau, et nous n’y ajoutons rien non plus, c’est pourquoi, nous appartenons à l’Ancienne Eglise et nous ne faisons qu’un avec elle » (Thomas M. Lindsay, A History of the Reformation, volume 1, page 468).
De leurs propres aveux, les protestants prouvent qu’ils sont le prolongement de l’Eglise catholique, mais sous une forme différente et « apurée ». Luther confirma, lui-même, avec ardeur, l’unicité fondamentale de son mouvement avec l’Eglise catholique !
Pour Calvin, Fisher écrivit : « Il ne nie pas que les groupes chrétiens qui reconnaissent le pape sont “des Eglises du Christ” […] Il se défend, avec indignation, d’avoir quitté l’Eglise » (History of the Christian Doctrine, page 304). Philip Schaff releva la définition que fit Calvin de l’Eglise historique romaine : « En ce qui concerne l’Eglise visible, nous pouvons même savoir ce qu’elle enseigne à partir de son titre de mère, et comment ce titre qu’elle s’est attribué nous est utile pour la reconnaître » (History of the Christian Church, volume 8, page 450).
L’insistance avec laquelle les dirigeants protestants affirment leur unité fondamentale, avec l’Eglise catholique, et leur identité par rapport à leur Eglise « mère », est fort intéressante.
Les premières traductions du Nouveau Testament, par Martin Luther, contiennent beaucoup d’illustrations représentant l’Eglise catholique de Rome, sous les traits de la « prostituée de Babylone ». En parlant de cette compréhension largement répandue, Roland Bainton écrit : « La Babylone déchue est assurément Rome » (Here I Stand, page 258)
D’innombrables livres, pamphlets et tracts protestants l’identifient pareillement aujourd’hui. Ils assimilent l’Eglise catholique à la « grande prostituée » d’Apocalypse 17.
Mais il faut reconnaître que la plupart des écrivains protestants ont cessé de la désigner ainsi. Après la publication de ces Bibles, pamphlets et tracts, ils réalisèrent qu’ils se trouvaient dans une situation embarrassante, car ils se définissaient eux-mêmes !
En effet, l’Eglise « mère » romaine corrompue a donné naissance à des filles prostituées ! Il est possible de découvrir son identité au moyen des éléments clairs et logiques, que la Bible nous donne, et par voie de conséquence, il faut admettre que les Eglises protestantes sont les « filles prostituées » d’une Rome apostate paganisée !
Elles sont sorties d’elle en protestant. Néanmoins, comme nous l’avons vu, elles ont gardé la plupart de ses doctrines et de ses concepts païens. Elles continuent à suivre l’exemple de Rome, en s’impliquant dans les politiques et les guerres de ce monde. En outre, nous avons déjà évoqué l’abondance des témoignages protestants, qui avouent qu’elle est leur Eglise « mère ».
L’historien protestant, Rufus Jones, écrivit que Luther « inaugura une Eglise composée de ceux qui avaient la foi et la vision spirituelle ; une Eglise dotée de capacité et de force pour proclamer la parole de Dieu. Mais, en réalité, il entretint pleinement des vestiges importants d’anciennes croyances, une large “croupe” de superstition, de tradition, de magie, et un lourd héritage venu de l’extérieur » (The Church’s Debt to Heretics, page 228).
En d’autres termes, les protestants gardèrent beaucoup de doctrines et de traditions païennes, héritées de Rome. Nous avons vu qu’un grand nombre de ces traditions avaient un rapport avec les festivités païennes, adoptées par les premiers catholiques sous un déguisement à consonance chrétienne. Nous n’avons pas le droit d’ignorer ces choses !
Les Eglises protestantes sont clairement identifiées par le Dieu tout puissant comme étant les « filles prostituées » de la Rome apostate !
En parlant de tout ce système babylonien, Dieu nous ordonne : « Sortez du milieu d’elle, mon peuple, afin que vous ne participiez point à ses péchés, et que vous n’ayez point de part à ses fléaux » (Apocalypse 18 :4).
Qu’allons-nous faire ? Obéir ou désobéir à notre Maître ?
Toutes ces informations n’ont pas, pour unique objet, d’étayer un argumentaire philosophique contre d’antiques pratiques païennes, encore en vigueur de nos jours – bien qu’il soit important. Le fait d’aborder et de comprendre ce sujet a également pour but de fournir une aide aux chrétiens sincères et zélés – s’ils décident de réagir – à se prémunir contre « l’holocauste » à venir, décrit dans la Bible sous le nom de « grande détresse » ! L’écrivain Adrian Hilton nous montre ce qui est en préparation, actuellement :
« Jésus avait dit que Son Royaume n’était pas de ce monde, et Il fit de nombreux commentaires traitant d’une entente impossible entre le monde et l’Eglise, jusqu’à Son retour. Jusqu’à Constantin, qui démarra un processus de syncrétisme, les chrétiens ne pouvaient pas comprendre la nature de la bête, qui était en train de se mouvoir. Le sabbat juif du samedi fut remplacé par l’édit de Constantin interdisant de travailler durant “le jour vénérable du soleil” [dimanche], et la célébration de la Pâque fut déclarée illégale – sous peine de mort. Elle fut remplacée par “les Pâques”, qui étaient fêtées un dimanche, et qui avaient été héritées du culte babylonien dédié à la déesse Ishtar. Le pseudo christianisme romain incita beaucoup de croyants fidèles à s’enfuir dans les montagnes d’Europe et d’Asie mineure, afin d’échapper à la persécution et à la mort. De cette manière, ils purent continuer d’exister à l’abri des regards du monde, en tant que véritable Eglise du Christ. Cependant, la majorité des chrétiens eut peur de l’autorité universelle de la nouvelle union. C’était un empire placé sous l’autorité d’un empereur conduisant une Eglise sous un Dieu. Beaucoup de croyants commencèrent à se demander s’ils n’avaient pas mal compris le concept du Royaume de Dieu – celui-ci étant peut-être l’Eglise elle-même, ou même cet empire christianisé. Donc, l’union inévitable de l’Eglise et de l’Etat fut ratifiée – une union qui devait modeler l’Europe au cours des siècles à venir » (The Principality and Power of Europe, pages 23-24).
Plus loin, Hilton poursuit :
« Les dégâts occasionnés par la réussite de la Réforme furent aussi décisifs que le processus de fédéralisme. Certains grands dirigeants chrétiens évangéliques ont même qualifié cette délocalisation momentanée de Dieu comme étant “la plus importante tragédie jamais arrivée à l’Eglise”. Ils ont déclaré que les protestants avaient “détruit l’unité de la chrétienté”. Ils omettent de mentionner de quelle sorte est la véritable nature du système religieux papal, la profonde obscurité spirituelle dans laquelle il maintient ses fidèles, et son opposition diamétralement contraire au véritable christianisme biblique. Il semblerait que l’unité eût été plus importante à préserver que la vérité. Le concept de chrétienté, dont les pratiques sont pourtant anti-bibliques, semble plus important que les frontières nationales, établies entre principautés, sans considération des libertés garanties à l’intérieur de ces limites.
« Alors qu’il visitait l’Autriche, en 1983, le pape critiqua ouvertement l’existence de “frontières nationales et artificielles” en Europe. Il ajouta : “Les Européens doivent vaincre les confrontations internationales menaçantes des Etats et des alliances, et créer une nouvelle Europe unie de l’Atlantique à l’Oural.”
« En 1988, il poursuivit sur ce même thème lorsqu’il s’adressa au Parlement européen, à Strasbourg, permettant du même coup de s’interroger sur la pertinence de l’intervention d’un dirigeant religieux, au chapitre de l’unité politique. En 1991, le Sunday Telegraph résuma les plans du pape pour “l’évangélisation” de l’Europe, en déclarant : “Il se prépare tout doucement à endosser le manteau qu’il croit solennellement être son droit divin – celui d’un nouveau saint empereur romain, qui régnerait de l’Oural à l’Atlantique” » (pages 36-37).
Comme l’a mentionné le Sunday Telegraph en Grande-Bretagne, le pape Jean Paul II s’attendait à « régner » sur un nouveau saint empire romain. Néanmoins, une question importante se pose : Sera-t-il réellement « saint » ? Ne sera-t-il pas finalement la résurrection d’un ancien système babylonien Eglise-Etat, condamné par Dieu ?
Dans une prophétie pour notre époque, le prophète Esaïe fit mention d’une vierge, « fille » moderne de l’ancienne Babylone, qui profanerait son peuple (Esaïe 47 :1-9). Dieu qualifie cette Babylone moderne de « souveraine des royaumes » (verset 5). Ensuite, Il déclare : « Tu disais : à toujours je serai souveraine ! Tu n’as point mis dans ton esprit, tu n’as point songé que cela prendrait fin. Ecoute maintenant ceci, voluptueuse, qui t’assieds avec assurance, et qui dis en ton cœur : moi, et rien que moi ! Je ne serai jamais veuve, et je ne serai jamais privée d’enfants ! Ces deux choses t’arriveront subitement, au même jour, la privation d’enfants et le veuvage ; elles fondront en plein sur toi, malgré la multitude de tes sortilèges, malgré le grand nombre de tes enchantements » (versets 7-9).
Notez les déclarations identiques utilisées à l’encontre de la Babylone moderne, qui combattra le Christ à Son second Avènement ! « Autant elle s’est glorifiée et plongée dans le luxe, autant donnez-lui de tourment et de deuil. Parce qu’elle dit en son cœur : je suis assise en reine, je ne suis point veuve, et je ne verrai point de deuil ! A cause de cela, en un même jour, ses fléaux arriveront, la mort, le deuil, et la famine, et elle sera consumée par le feu. Car il est puissant, le Seigneur Dieu qui l’a jugée » (Apocalypse 18 :7-8).
Ce système Eglise-Etat sera bientôt établi en Europe ; il finira par se tourner contre les Américains et les nations britanniques, en déclenchant la grande détresse ! Ce sera une résurgence de l’ancienne Babylone – avec son clergé, son rituel païen, ses doctrines et sa totale indifférence pour les commandements divins. Ce sera une contrefaçon habile du véritable christianisme. Et pourtant, des millions de gens seront séduits !
Parce que la vaste majorité de ceux qui prétendent être chrétiens n’étudient pas la Bible. Ils ne fouillent pas, et ils n’essayent pas de « prouver » toute chose, comme Dieu l’ordonne. En conséquence, de nombreux chrétiens – ainsi que leurs ministres – seront finalement entraînés dans l’euphorie générale de ce puissant système babylonien ! En effet, puisqu’il sera intégré au « mouvement œcuménique », ce système semblera être celui qui convient.
Souvenez-vous des paroles de Jésus : « Entrez par la porte étroite. Car large est la porte, spacieux le chemin qui mènent à la perdition, et il y en a beaucoup qui entrent par là. Mais étroite est la porte, resserré le chemin qui mènent à la vie, et il y en a peu qui les trouvent » (Matthieu 7 :13-14).
Ce même Jésus-Christ de la Bible a également donné cet avertissement : « Ceux qui me disent : Seigneur, Seigneur ! n’entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais seulement celui qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur, Seigneur, n’avons-nous pas prophétisé par ton nom ? N’avons-nous pas chassé des démons par ton nom ? Et n’avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom ? Alors je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi, vous qui commettez l’iniquité » (Matthieu 7 :21-23).
Les grands fastes, la pompe, les cérémonies et la puissance menaçante de ce système babylonien, qui se profile à l’horizon, seront très impressionnants. Seuls, ceux qui accomplissent sincèrement la volonté de Dieu et qui observent Ses commandements – tous les Dix – entreront dans le Royaume de Dieu à venir : « C’est ici la persévérance des saints, qui gardent les commandements de Dieu et la foi de Jésus » (Apocalypse 14 :12).
A la fin de Sa parole inspirée, notre Créateur nous dit : « Heureux ceux qui observent ses commandements, afin d’avoir droit à l’arbre de vie, et d’entrer par les portes dans la ville ! Mais dehors seront les impudiques, les empoisonneurs, les fornicateurs, les meurtriers, les idolâtres, et quiconque aime et pratique le mensonge » (Apocalypse 22 :14-15, version Ostervald 1996). Les enchantements et l’idolâtrie religieuse du système babylonien séduiront des millions d’individus. La vaste majorité des gens accepteront ce système, mais le passage cité précédemment met en garde quiconque « aime et pratique le mensonge ». Les enseignements de la « Babylone » moderne sont remplis de mensonges, d’interprétations erronées et de pratiques païennes.
Selon la parole divine, ce système jouira néanmoins d’une vitalité et d’une puissance momentanée : « Car tes marchands étaient les grands de la terre, toutes les nations ont été séduites par tes enchantements, et l’on a trouvé chez elle le sang des prophètes, des saints, et de tous ceux qui ont été égorgés sur la terre » (Apocalypse 18 :23-24). Mais quelle sera la fin ? « Alors, un ange puissant prit une pierre semblable à une grande meule, et il la jeta dans la mer, en disant : Ainsi sera précipitée avec violence Babylone, la grande ville, et on ne la retrouvera plus » (verset 21).
Dieu annonce : « Elle est tombée, elle est tombée, Babylone la grande ! Elle est devenue une habitation de démons, un repaire de tout esprit impur, un repaire de tout oiseau impur et odieux » (verset 2). Ensuite, Dieu dit : « Sortez du milieu d’elle, mon peuple, afin que vous ne participiez point à ses péchés, et que vous n’ayez point de part à ses fléaux » (verset 4).
Dans cette brochure, nous avons brièvement montré que toutes les religions du monde remontent, à l’origine, à « Babylone ». Les religions orientales et africaines sont basées sur beaucoup de faux concepts païens, similaires, en ce qui concerne Dieu et le salut. Elles se sont développées à partir du culte original voué à Nimrod et à sa femme prostituée, Sémiramis. Le prétendu « christianisme » est en grande partie influencé et dévoyé par ces concepts païens.
Où que vous viviez, qui que vous soyez, nous vous recommandons d’étudier sérieusement la Bible, la révélation inspirée que Dieu a mise à la disposition de l’humanité. Pour votre sauvegarde, ne vous contentez pas de lire simplement la Bible pour y ressentir des émotions, ou pour renforcer vos a priori. Apprenez à étudier sérieusement la Bible, pour voir ce qu’elle révèle clairement, et de manière répétitive, au sujet du Dieu Créateur, de la vie éternelle, et de la véritable voie qui y mène. Si vous êtes sincèrement intéressé, et si vous désirez prouver ces choses, demandez-nous de vous envoyer gratuitement l’une de nos brochures essentielles, intitulée La restauration du christianisme apostolique. En outre, si vous souhaitez prendre le temps d’étudier la Bible, inscrivez-vous à notre Cours de Bible par correspondance. Votre inscription sera absolument gratuite comme, du reste, toutes nos autres brochures et publications. Nous vous demandons seulement de réserver un peu de votre temps et de votre énergie mentale, pour étudier diligemment et pour vérifier dans la Bible, si ce que nous enseignons est exact, et de vous prouver à vous-même où la vérité est actuellement enseignée.
Nous continuerons à expliquer les événements prophétiques, qui ont un rapport à la résurgence actuelle de Babylone – et à l’arrivée du Royaume de Dieu. Ce message ne sera pas populaire ! Nous serons harcelés, dénigrés et persécutés, pour vous avoir présenté la pure vérité concernant ce qui va réellement arriver à l’échelle mondiale. Nous ne craignons pas de proclamer toute la Vérité sur le véritable christianisme, et sur l’apostasie dirigée contre lui, par Satan le diable. En effet, le Dieu Vivant n’apprécie ni les bonimenteurs ni les lâches !
« Celui qui vaincra héritera ces choses ; je serai son Dieu, et il sera mon fils. Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les débauchés, les magiciens, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l’étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort » (Apocalypse 21 :7-8). Le christianisme contrefait de Satan doit être dénoncé, reconnu et rejeté !
Puisse Dieu vous aider à réagir à ce message alors qu’il est encore temps ! Puisse Dieu vous aider à prouver ce que la Bible dit réellement, et à trouver – puis à accomplir – le véritable but de votre vie.