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Peu de gens sont surpris par les racines païennes de Noël, mais à quel point ces origines ont-elles de l’importance ?
Beaucoup de gens connaissent les origines païennes de l’omniprésente fête de Noël, des origines qui ne sont absolument pas dissimulées. Chaque année, à l’approche de Noël, nous voyons généralement des articles dans les journaux ou des billets de blog expliquant l’origine de ces traditions. Si vous êtes abonné au Monde de Demain depuis quelque temps, vous vous souvenez probablement de l’article de M. Gerald Weston parlant des origines païennes de Noël, intitulé « Noël – quelle importance ? » et paru dans le numéro de novembre-décembre 2019.
Vous ne serez probablement pas surpris d’apprendre que certains chrétiens choisissent de ne pas fêter Noël. Peut-être même en faites-vous partie. Peut-être avez-vous pris cette décision suite à votre propre étude. Peut-être que les origines païennes de Noël vous ont incité à réfléchir à deux fois avant de célébrer cette fête. Si c’est votre cas, sachez que d’autres en font de même.
Bien entendu, la grande majorité des habitants des pays occidentaux continuent de fêter Noël. Selon les résultats de nombreux instituts de sondage, 91% des Français et 92% des Canadiens déclarent célébrer Noël d’une manière ou d’une autre, religieuse ou laïque.1,2 Au Royaume-Uni et aux États-Unis, 93% des sondés célèbrent également la période des fêtes de Noël.3,4 Ces chiffres sont constants depuis plusieurs décennies.
Beaucoup d’entre eux savent que les origines de Noël ne sont absolument pas chrétiennes. Vous le savez probablement aussi. Si vous n’en êtes pas sûr, il vous suffit de consulter pratiquement n’importe quelle encyclopédie ou article en ligne pertinent.
Par exemple, voici un extrait de l’Encyclopædia Britannica en ligne :
« Dans la Rome antique, le 25 décembre était une célébration du Soleil invaincu, marquant le retour de jours plus longs. Il suivait les Saturnales, un festival au cours duquel les gens festoyaient et s’échangeaient des cadeaux. L’Église de Rome commença à célébrer Noël le 25 décembre à partir du quatrième siècle, sous le règne de Constantin. »5
Comme le révèle cette encyclopédie, festoyer et échanger des cadeaux le 25 décembre faisait partie des nombreuses coutumes païennes observées sous l’Empire romain. Cette date ne fut adoptée qu’au quatrième siècle par ce qui était devenu l’Église « chrétienne » dominante, des centaines d’années après le ministère du Christ.
« Bien que le 25 décembre soit le jour où les chrétiens célèbrent la naissance de Jésus-Christ, la date elle-même et plusieurs des coutumes que nous avons associées à Noël sont issues de traditions païennes célébrant le solstice d’hiver. Noël consiste à faire ressortir le païen qui sommeille en nous, a déclaré l’historien Kenneth Davis à l’émission “CBS This Morning”. Selon Davis, Noël était célébré dès le quatrième siècle, laissant à penser qu’il n’a presque rien à voir avec Jésus-Christ. »
Ces citations sont remarquables, mais, encore une fois, elles ne vous surprennent probablement pas, surtout si vous lisez régulièrement notre revue. Dans tous les cas, vous avez probablement déjà lu des articles et visionné des vidéos expliquant les origines païennes des traditions de Noël. Ces faits ne sont pas tenus secrets.
Pour la plupart des gens, les origines de Noël ne sont pas surprenantes et tout ce qui leur importe est de savoir pourquoi cela aurait-il de l’importance. Devrait-on se soucier de l’origine des traditions de Noël ? Après tout, l’essentiel n’est-il pas d’honorer le Christ ? Le reste n’a pas d’importance, n’est-ce pas ?
La plupart des personnes qui connaissent les origines de Noël ont rationalisé les raisons pour lesquelles elles pourraient continuer à célébrer cette fête. Vous entendrez peut-être dire : « Mais ce n’est pas vraiment une fête religieuse. C’est juste une occasion de s’amuser et de se détendre avec les amis et la famille. » C’est ce que pensent beaucoup de gens. En 2017, un sondage révélait que parmi les Américains prévoyant de se réunir avec leur famille ou leurs amis le jour de Noël, seuls 46% d’entre eux considéraient cette journée comme une fête religieuse plutôt qu’une célébration culturelle.7 Cela représente une baisse de 5% par rapport à quatre ans plus tôt, lorsqu’une courte majorité considérait Noël davantage comme une fête religieuse, confirmant la tendance que de plus en plus de personnes considèrent Noël comme une fête sociale et laïque.
D’un autre côté, de nombreuses personnes religieuses savent parfaitement que les origines de Noël sont païennes, mais se persuadent que ce n’est pas un problème tant qu’elles le font pour le Christ.
Mais est-ce acceptable ? Ce raisonnement a-t-il du sens ? Voyez ce que déclare le site Internet britannique History à propos de certaines traditions de Noël :
« Noël n’a aucun sens […] les éléments de base de ce rituel annuel semblent défier toute logique et toute signification. En quoi des arbres illuminés et du gui ont-ils un rapport avec la naissance d’un prophète à Bethléem il y a des milliers d’années ? Quel est le rapport entre le christianisme et un personnage joyeux et corpulent, vêtu de rouge et de blanc ? Quelle est la signification de la bûche de Noël ? […] Beaucoup de gens ont une idée générale de la manière dont les anciennes traditions et célébrations païennes ont alimenté Noël tel que nous le connaissons aujourd’hui. »8
Beaucoup de gens savent en effet que les origines de Noël sont païennes, mais ils le célèbrent quand même. Qu’en est-il de vous ? Que devriez-vous faire à propos de Noël ?
Pour répondre à cette interrogation, nous allons la diviser en deux autres questions fondamentales. Voici la première : Dieu tolère-t-Il que l’on mente aux enfants ?
Tout le monde sait que le Père Noël ne descend pas vraiment par les cheminées, à l’exception de quelques millions d’enfants. En France, selon un sondage effectué par Quantitude en 2022, « 92% des enfants de 2 à 6 ans “croient” mordicus qu’un bonhomme à barbe blanche va déposer des cadeaux au pied du sapin pendant la nuit du 24 décembre. Le chiffre baisse à 70% chez les 7-8 ans et il est tout de même de 38% chez les 9-10 ans. L’âge charnière, note l’institut, est donc de 7 ans en moyenne. »9
Ailleurs dans le monde, la situation n’est guère différente. En Amérique du Nord, Thalia Goldstein, professeure adjointe de psychologie appliquée au développement, à l’université George Mason de Fairfax, en Virginie, note qu’environ 85% des enfants âgés de 5 ans croient à la réalité du Père Noël. « La croyance des enfants dans le Père Noël commence à l’âge de 3 ou 4 ans. Elle est très forte entre 4 et 8 ans. Puis, à 8 ans, c’est là que nous commençons à voir la chute de la croyance, lorsque les enfants commencent à comprendre la réalité du Père Noël. »10
Au Royaume-Uni, une enquête menée par le professeur Chris Boyle, de l’université d’Exeter, révèle que « l’âge moyen auquel les enfants ont cessé de croire au Père Noël était de 8 ans ». Un tiers des personnes interrogées ont également déclaré avoir été bouleversées lorsqu’elles ont découvert que le Père Noël n’existait pas, 15% se sont senties trahies par leurs parents et 10% ont été en colère. Environ un tiers (30%) ont aussi affirmé que leur confiance dans les adultes avait été affectée par leur croyance au Père Noël. »11
Cependant, le Père Noël n’est pas le seul mythe. En fait, il n’existe aucune preuve réelle que le 25 décembre soit la date de la naissance du Christ. Luc 2 :8 rapporte que les bergers étaient dans les champs au moment de Sa naissance, ce qui n’aurait jamais pu se produire pendant les mois pluvieux et froids de l’hiver.
Qu’en est-il de l’histoire de Noël où trois rois venus d’Orient rendirent visite à l’enfant Jésus dans la crèche ? Cette histoire ne figure nulle part dans la Bible, en tout cas pas de la manière dont elle est racontée de nos jours. Tout d’abord, la Bible ne mentionne pas des rois, mais des mages, et elle ne précise pas combien ils étaient, avant d’ajouter : « Ils entrèrent dans la maison, virent le petit enfant avec Marie, sa mère… » (Matthieu 2 :11). Dans le contexte, nous voyons que Jésus avait au moins un an lorsque les mages le rencontrèrent. À ce moment-là, Il n’était définitivement pas allongé dans une mangeoire.
Oui, les nombreuses traditions de Noël sont truffées d’erreurs et de mensonges. Pourtant, la Bible nous dit que Dieu ne peut pas mentir (Tite 1 :2). Alors, en faisant preuve d’ouverture d’esprit, posez-vous les questions suivantes : « Dieu serait-Il vraiment à l’origine d’une tradition aussi fictionnelle ? Accepterait-Il que des millions de parents racontent à leurs enfants des mensonges et des mythes alambiqués au sujet de Son Fils ? »
L’apôtre Jean a écrit : « Celui qui vaincra héritera ces choses ; je serai son Dieu, et il sera mon fils. Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les débauchés, les magiciens, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l’étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort » (Apocalypse 21 :7-8).
Qui se lève pour avertir les parents afin qu’ils mettent fin aux mensonges de Noël ? Presque personne. Au lieu de cela, nous avons des « experts » comme Candice Mills, professeur de psychologie, qui explique : « Les parents doivent garder à l’esprit que la plupart des gens, lorsqu’ils repensent à leur enfance, décident de vouloir fêter le Père Noël avec leurs propres enfants – environ 87 à 95% d’entre eux. Ils ont trouvé quelque chose d’enrichissant dans cette expérience et ils veulent la transmettre. »12
Mills pense que les enfants ont tout à gagner à découvrir par eux-mêmes que le Père Noël est un personnage fictif. Elle fait partie des nombreux chercheurs pensant que, lorsque les enfants apprennent que les gens autour d’eux ont menti à propos du Père Noël, « leurs réactions sont généralement très positives » et « ils comprennent que même les parents éprouvent de la joie au travers du mythe du Père Noël ». Vu sous cet angle, le Père Noël n’est qu’un mythe parmi d’autres, car le fait de croire dans les mythes et les légendes « ne disparaît pas nécessairement lorsque nous grandissons ».13
Prenez le temps de réfléchir un instant à ce sujet. Quelqu’un vous a-t-il déjà menti ? Comment vous êtes-vous senti ? Lorsque vous avez découvert la vérité, cela a-t-il affecté votre capacité à faire confiance ? Même si c’était pour une soi-disant « bonne raison », étiez-vous sur vos gardes la prochaine fois que ce menteur vous a dit quelque chose ? Si le fait d’être victime d’un mensonge nous affecte à ce point en tant qu’adultes, pouvons-nous vraiment croire que cela n’affecte pas nos enfants ?
J’espère que vous comprenez qu’il est bon pour vos enfants de leur enseigner la vérité et d’être sincère. Quel est le fondement de la vérité ? La parole de Dieu est la vérité (Jean 17 :17). En revanche, Jésus révéla qu’un puissant esprit de mensonge influençait les pharisiens. Il leur dit : « Vous avez pour père le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il ne se tient pas dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il profère le mensonge, il parle de son propre fonds ; car il est menteur et le père du mensonge » (Jean 8 :44).
Satan le diable est le père du mensonge. Nous ne devrions prendre aucune part avec lui. Cela signifie de ne pas prendre part à des traditions qui, même si on les enjolive, sont basées sur des mensonges. L’apôtre Paul établit un contraste frappant entre ceux qui suivent la vérité et ceux qui ne la suivent pas, disant que « la colère de Dieu se révèle du ciel contre toute impiété et toute injustice des hommes qui retiennent injustement la vérité captive […] eux qui ont changé la vérité de Dieu en mensonge » (Romains 1 :18, 25).
Soit nous sommes pour la vérité, soit nous sommes pour le mensonge. Soit nous cherchons à vivre selon la voie de la vérité de Dieu en suivant Son Esprit et en nous conformant à Sa justice, soit nous vivons selon la voie du mensonge en suivant les erreurs et les impostures qui se font passer pour des traditions et des fêtes joyeuses. Nous devons décider si nous transmettrons la vérité ou l’erreur à nos enfants.
Laissez les Écritures parler d’elles-mêmes. Vous ne trouverez nulle part dans la Bible où Dieu vous dirait d’agir de façon trompeuse, malhonnête ou de soutenir une erreur. Cela devrait nous indiquer comment nous comporter à l’égard de Noël.
Passons à la deuxième question fondamentale : Dieu dit-Il que nous pourrions célébrer une fête païenne si nous l’observons en l’honneur du Christ ? C’est l’explication que certains avancent pour justifier le fait de continuer à célébrer Noël, en dépit de ses erreurs évidentes. Ont-ils raison ? Noël est-il acceptable si nous l’utilisons « pour honorer le Christ » ?
La Bible contient des principes puissants qui nous donnent les conseils dont nous avons besoin. L’un d’entre eux se trouve dans l’histoire de l’ancien Israël, que Dieu fit sortir de l’esclavage en Égypte, il y a plusieurs milliers d’années. Avant que les Israélites n’entrent en Terre Promise, Dieu leur donna un sérieux avertissement pour qu’ils ne souillent pas Son culte avec les pratiques religieuses des nations environnantes. « Garde-toi de t’informer de leurs dieux et de dire : Comment ces nations servaient-elles leurs dieux ? Moi aussi, je veux faire de même. Tu n’agiras pas ainsi à l’égard de l’Éternel, ton Dieu » (Deutéronome 12 :30-31) ou comme le traduit la Bible en français courant : « Ne les imitez pas pour adorer le Seigneur votre Dieu… » (verset 31, BFC).
Notez que le principe est non seulement de ne pas adorer des idoles, mais aussi de ne pas adorer Dieu au moyen de coutumes païennes. C’est une différence très importante. Malheureusement, c’est exactement ce qui s’est passé dans l’histoire du « christianisme » dominant : l’adoration du Christ a été mélangée à des traditions païennes. L’historien Stephen Nissenbaum a écrit :
« Ce n’est qu’au quatrième siècle que l’Église a officiellement décidé de célébrer Noël le 25 décembre. Cette date ne fut pas choisie pour des raisons religieuses [chrétiennes], mais simplement parce qu’elle marquait approximativement l’arrivée du solstice d’hiver, un événement célébré bien avant l’avènement du christianisme. »14
Les premiers chrétiens vivaient parmi des gens qui célébraient des jours comme le solstice d’hiver. Au fil du temps, la pression environnante incita les chrétiens à se conformer aux païens et la majorité céda, au lieu d’attendre que les païens commencent à se conformer aux valeurs bibliques. Nissenbaum poursuivit :
« Les puritains avaient raison de souligner – et ils l’ont souvent fait – que Noël n’était rien d’autre qu’une fête païenne recouverte d’un vernis chrétien. » Il se référa ensuite au pasteur puritain Increase Mather, qui vécut les tout débuts de l’Amérique coloniale et qui « observa avec précision, en 1687, que les premiers chrétiens qui observèrent la Nativité le 25 décembre ne le firent pas en “pensant que le Christ était né ce mois-là, mais parce que les Saturnales païennes étaient alors célébrées à Rome. Ils souhaitaient que ces fêtes païennes soient métamorphosées en fêtes chrétiennes.” »15
Noël n’a pas été établi le 25 décembre pour refléter la naissance du Christ, mais plutôt pour attirer ceux qui célébraient les Saturnales et les intégrer plus facilement dans l’Église, ce qui est l’exact opposé des instructions divines dans le Deutéronome. L’Église dominante, en pleine expansion, devait trouver un moyen de gérer les traditions des païens qui l’entouraient, aussi décida-t-elle de s’en accommoder. En effet, « la plupart des missionnaires chrétiens qui s’installèrent en Europe centrale et occidentale juste après l’effondrement de l’Empire romain suivirent les conseils du pape Grégoire le Grand. Il écrivit en 597 qu’ils ne devaient pas essayer d’abolir les coutumes païennes “du jour au lendemain”, mais de les adapter “à la louange de Dieu”. »16
C’est la raison pour laquelle la fête de Noël est devenue un étrange mélange de rituels païens et de louange du Christ. Mais est-ce vraiment ce que Dieu voulait ? Notez Ses instructions sans ambages :
« Écoutez la parole que l’Éternel vous adresse, maison d’Israël ! Ainsi parle l’Éternel : N’imitez pas la voie des nations […] Car les coutumes des peuples ne sont que vanité. On coupe le bois dans la forêt ; la main de l’ouvrier le travaille avec la hache ; on l’embellit avec de l’argent et de l’or, on le fixe avec des clous et des marteaux, pour qu’il ne branle pas » (Jérémie 10 :1-4).
Ces parallèles remarquables avec les traditions de Noël sont frappants. Dieu inspira Son prophète Jérémie à déclarer spécifiquement à l’ancien Israël de ne pas chercher à L’adorer en imitant les cultes des autres nations. Pourtant, c’est exactement ce que beaucoup firent à l’ère chrétienne : ils transformèrent le culte du Christ en le mélangeant à celui de Saturne, de Mithra et d’autres divinités païennes.
Certains citent les Écritures pour affirmer qu’il est acceptable de célébrer n’importe quel jour, y compris Noël, à condition d’honorer le Christ : « Tel fait une distinction entre les jours ; tel autre les estime tous égaux. Que chacun ait en son esprit une pleine conviction. Celui qui distingue entre les jours agit ainsi pour le Seigneur » (Romains 14 :5-6).
Cela signifie-t-il que nous puissions célébrer n’importe quel jour si nous lui apposons le nom du Christ ? Nous venons de lire ce que Dieu pense du mélange des pratiques païennes avec Ses enseignements. Il déteste cela. Où serait la logique de conclure, à partir de cet unique passage biblique dans Romains, que nous pourrions choisir n’importe quel jour et le transformer en fête religieuse pour honorer Dieu ?
Dans Romains 14, Paul discuta de la manière dont les gens conservent parfois des traditions faisant qu’ils considèrent certains jours différemment des autres. Il parlait notamment de deux questions faisant l’objet de controverses : éviter la viande qui pouvait provenir des temples païens et observer des jours de jeûne spécifiques qui n’étaient pas prescrits dans les Écritures. Les Juifs avaient, et ont toujours, de nombreux jours de jeûne traditionnels. Romains 14 ne fait absolument pas référence au fait de savoir si nous devrions adopter des pratiques païennes et les qualifier de chrétiennes.
Dieu détermine si un jour est saint ou non. C’est Lui qui détermine les jours que nous célébrons pour L’honorer. Jésus déclara qu’Il était le « maître même du sabbat » (Luc 6 :5). Nous ne pouvons pas passer outre notre Seigneur en changeant Ses jours d’adoration hebdomadaires ou annuels.
Jésus déclara aussi que « l’heure vient, et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité ; car ce sont là les adorateurs que le Père demande » (Jean 4 :23). La norme divine est composée de la vérité définie dans la Bible et non des traditions ou des coutumes humaines. Lorsque nous honorons Dieu, nous devons le faire en suivant Ses instructions et cela implique de respecter les jours pendant lesquels Il veut que nous L’honorions.
Alors, devrions-nous célébrer Noël ? Nous devons accepter l’offre de Dieu, qui nous propose quelque chose de bien meilleur. Nous ne devons pas nous accommoder d’une fête ancrée dans les traditions païennes. Nous pouvons être différents. Dans Lévitique 23, Dieu décrivit Ses fêtes annuelles qui nous renseignent sur Son identité et Son plan de salut. Il s’agit de la Pâque, des Jours des Pains sans Levain, du Jour de la Pentecôte, de la Fête des Trompettes, du Jour des Expiations, de la Fête des Tabernacles et du Dernier Grand Jour.
Paul transmit principalement le message de l’Évangile à un monde païen. Les membres avec lesquels il travaillait et à qui il écrivait étaient issus de cet environnement, ils avaient pratiqué des coutumes païennes. Dans le monde romain du premier siècle, de nombreuses personnes célébraient les Saturnales, adoraient Mithra et d’autres faux dieux. Elles devaient se défaire de ces pratiques pour faire partie du corps du Christ, l’Église de Dieu, et Paul devait les encourager à ne pas retomber dans leurs anciennes coutumes.
Notez ce qu’il écrivit à la congrégation de Colosses : « Que personne donc ne vous juge au sujet du manger ou du boire, ou au sujet d’une fête, d’une nouvelle lune, ou des sabbats : c’était l’ombre des choses à venir, mais le corps est en Christ » (Colossiens 2 :16-17). Notez le verbe « est » au verset 17. Bien que la plupart des traductions françaises l’incluent, il n’est pas présent dans l’original grec. Les traducteurs l’ont ajouté en raison de leurs préjugés doctrinaux. Ce verset dit en substance que c’est le corps du Christ (c.-à-d. Son Église, cf. Colossiens 1 :18) et non le monde environnant qui doit juger nos observances. Et celles-ci ne doivent pas inclure les fêtes païennes. Pour obtenir plus d’explications à ce sujet, lisez notre brochure La loi ou la grâce ?
Ne laissez pas le monde vous juger si vous cessez de célébrer Noël – si vous remplacez les traditions humaines par les voies divines. Ne vous découragez pas. Vos amis et votre famille n’apprécieront peut-être pas, mais Dieu recherche ceux qui sont prêts à Le suivre inconditionnellement.
Noël ne nous conduit pas à la vérité. Au contraire, cette fête obscurcit la vérité. Il ne suffit pas de connaître les origines de Noël, il faut agir en fonction de nos connaissances. Cela implique de suivre la vérité et c’est ce que nous devrions faire à propos de Noël.
1 “91% des Français déclarent célébrer Noël, mais comment ?”, Ipsos, 6 décembre 2021
2 “In Canada, Christmas traditions change as fewer people see religion as the reason for the season”, Angus Reid, 19 décembre 2019
3 “Christmas and New Year’s Survey among 1000 British people reveals habits”, Statista, 18 décembre 2019
4 “What Percentage of Americans Celebrate Christmas ?”, Gallup, 23 décembre 2019
5 “Does Christmas have pagan roots ?”, Britannica.com, 6 décembre 2020
6 “The unexpected origins of popular Christmas traditions”, CBS News, 25 décembre 2018
7 “Americans Say Religious Aspects of Christmas Are Declining”, Pew Research, 12 décembre 2017
8 “The Pagan Roots of Christmas”, History.co.uk, consulté le 4 octobre 2024
9 “Le Père Noël existe-t-il ? Le CP, l’année de tous les dangers”, Le Parisien, 24 décembre 2022
10 “How many kids still believe in Santa ?”, CNN, 19 décembre 2017
11 “Here’s what age most kids stop believing in Santa”, The Sunday Times, 6 décembre 2020
12 “Yes, Virginia, About Santa…”, News Center, Université du Texas à Dallas, 6 décembre 2023
13 “Don’t Stop Believing”, Psychology Today, 6 décembre 2021
14 The Battle for Christmas, Stephen Nissenbaum, Alfred A. Knopf, 1996, p. 4
15 Ibid.
16 The Pageantry of Christmas, Time, 1963, p. 10