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Comment vous assurer d’avoir une relation constructive et positive avec vos enfants ?
Soyons honnêtes. La plupart d’entre nous sont stressés et éreintés. Les pressions de la vie quotidienne peuvent nous décourager et nous frustrer. Malheureusement, nous dirigeons souvent cette frustration sur ceux que nous aimons, y compris nos propres enfants. Si nous sommes honnêtes avec nous-mêmes, nous devrons admettre que, souvent, nous répondons brutalement à nos enfants non parce qu’ils ont commis quelque chose de terrible, mais à cause de notre nature humaine.
Saviez-vous que la Bible nous dit de ne pas irriter nos enfants ? Après que l’apôtre Paul rappela aux enfants d’obéir à leurs parents, notez ce qu’il dit à ces derniers : « Et vous, pères, n’irritez pas vos enfants, mais élevez-les en les corrigeant et en les instruisant selon le Seigneur » (Éphésiens 6 :4).
Les parents sont responsables de la manière dont ils s’adressent à leurs enfants. Paul écrivit que c’est la responsabilité d’un père de s’assurer qu’il « n’énerve pas » ses fils ou ses filles. Son comportement et sa façon d’agir ne doivent par les pousser à la colère ou au ressentiment. Chaque père devrait faire attention à cet avertissement.
Qu’en est-il des mères ? Comment devraient-elles traiter leurs enfants ? Les Écritures décrivent les traits de caractère d’une femme vertueuse : « Elle ouvre la bouche avec sagesse, et des instructions aimables sont sur sa langue » (Proverbes 31 :26). Être une mère aimable et patiente est le pendant de l’instruction donnée aux pères dans Éphésiens 6. Une mère selon Dieu fera tout son possible pour ne pas attiser la colère et le ressentiment chez ses enfants. En tant qu’adulte, elle prendra la responsabilité de la relation et la façon dont elle se comportera.
Nous aimons nos enfants et nous ferions n’importe quoi pour eux. Comment nous assurer que nous faisons tout ce qui est possible pour avoir une relation positive et constructive avec eux ? Autrement dit, comment pouvons-nous éviter de frustrer nos enfants ?
Nous devons parfois faire preuve de fermeté avec nos enfants. Nous ne devons pas céder à leurs pleurnicheries ou à leurs accès de colère. Si nous établissons une règle, nous devons l’appliquer. Dieu nous donne la responsabilité d’enseigner et de conduire nos enfants dans Ses voies. Les mauvaises attitudes et la rébellion doivent être corrigées rapidement et de la bonne manière.
Mais nous arrive-t-il parfois de réagir de façon excessive ? Nous arrive-t-il de répondre avec colère au lieu de corriger avec amour ? Nous devons examiner notre propre cœur et nous poser ces questions difficiles. Et si nous trouvons une mauvaise intention, nous devons la corriger au plus vite. Comme Jésus l’a dit : « Ôte premièrement la poutre de ton œil, et alors tu verras comment ôter la paille de l’œil de ton frère » (Matthieu 7 :5).
Nous faisons tous des erreurs et chacun d’entre nous échoue parfois à contrôler ses émotions. Mais notre tâche est d’apprendre à contrôler nos émotions afin d’enseigner la maîtrise de soi à nos enfants. Comment pouvons-nous espérer qu’ils apprennent à se contrôler si nous n’y arrivons pas nous-mêmes ?
Tous les parents irriteront leurs enfants de temps à autre. Ainsi va la vie. Mais si nous devons exaspérer nos enfants occasionnellement, que ce soit pour corriger un mauvais comportement, pas parce que nous ne savons pas contrôler nos émotions.
Éduquer des enfants demande de la prévoyance et de la sagesse. Cela implique de prendre en compte les habitudes que nous créons dans leur vie. Comme Paul l’a écrit : « Prenez donc garde afin de vous conduire avec circonspection, non comme des insensés, mais comme des sages » (Éphésiens 5 :15). Nous devons garder la vue d’ensemble à l’esprit et réagir avec prudence à ce qui se passe autour de nous.
Les mauvais comportements apparaissent parfois lorsque les parents n’établissent pas d’objectifs clairs et raisonnables – et/ou qu’ils ne les appliquent pas. Les parents doivent penser à l’avance aux habitudes quotidiennes de leurs enfants, même si ces derniers ne les apprécient pas toujours pleinement. Proverbes 22 :6 déclare : « Instruis l’enfant selon la voie qu’il doit suivre ; et quand il sera vieux, il ne s’en détournera pas. » Salomon montrait que les habitudes enseignées à un enfant peuvent lui servir tout au long de la vie.
Il est possible que nos enfants nous énervent car ils laissent traîner leurs jouets dans le salon et plus nous les agaçons avec cela, plus la situation dégénère. Mais le véritable problème vient peut-être du fait que les parents n’ont pas mis en place des règles et des comportements, en exigeant de leurs enfants qu’ils rangent les jouets à la fin de la journée. « Corrige ton enfant, et il te donnera du repos, et il fera la joie de ton âme » (Proverbes 29 :17, Ostervald). Lorsque les parents établissent un comportement à suivre et qu’ils l’appliquent, ils réduisent la frustration pour tout le monde.
Lorsque les Israélites étaient sur le point d’entrer en Terre promise, Moïse leur rappela exactement le modèle de vie que Dieu attendait de leur part. Dieu avait-Il établi ces règles « sur un coup de tête » ? Ou leur donna-t-Il des instructions qui les mettraient sur la voie de la réussite ? Les Écritures nous donnent la réponse : « L’Éternel nous a commandé de mettre en pratique toutes ces lois, et de craindre l’Éternel, notre Dieu, afin que nous soyons toujours heureux, et qu’il nous conserve la vie » (Deutéronome 6 :24).
Nous ne voulons pas placer des obstacles sur la voie de nos enfants ni créer des frustrations inutiles dans leur vie. Dieu attend de nous que nous enseignions nos enfants dans la voie qu’Il enseigne à Ses enfants : en traçant une voie vers la réussite et les enseignant à la suivre, pour leur propre bien.
Nous avons tous été témoins de cette scène dans un magasin : un enfant veut un bonbon ou un jouet, puis il « pique une crise » lorsque cela lui est refusé. Le père ou la mère de plus en plus agacé(e), brandit des menaces, avant d’exploser de colère. Qu’est-ce qui n’a pas fonctionné ?
Il est inévitable que, parfois, les enfants se comportent mal en public et qu’ils embarrassent leurs parents. Lorsque cela se produit, il est important de prendre du recul et d’examiner la situation : Suis-je en colère parce qu’il m’embarrasse ou à cause de son mauvais comportement ? Il y a assurément un problème de la part des parents s’ils corrigent les mauvais comportements en public, mais laissent faire à la maison. Cela envoie un mauvais message aux enfants.
Lorsque Jésus était sur Terre, Il réserva Sa plus grande critique aux pharisiens à cause de leur hypocrisie : « Gardez-vous de pratiquer votre justice devant les hommes, pour en être vus ; autrement, vous n’aurez point de récompense auprès de votre Père qui est dans les cieux » (Matthieu 6 :1). En tant que parents, nous devons être brutalement honnêtes avec nous-mêmes. L’hypocrisie est une garantie de frustrer nos enfants et le fait d’appliquer deux poids deux mesures va non seulement les embrouiller, mais ce sera aussi contreproductif.
Où commence donc un bon comportement en public ? En attendant d’eux et en leur imposant un bon comportement en privé. Pas parce qu’un mauvais comportement est embarrassant pour les parents, mais parce qu’ils doivent apprendre ce qui est convenable.
Certains parents pensent qu’ils ont le droit de dévaloriser leurs enfants par des insultes ou du sarcasme. Mais nous savons qu’un tel traitement nous énerve quand nous en sommes la cible, alors pourquoi l’utiliserions-nous à l’égard de nos enfants ? Les blagues aux dépens des autres n’établissent pas des sentiments de confiance et de bonne volonté. Cela ne signifie pas que les parents et les enfants ne peuvent pas faire preuve d’un sens de l’humour. Mais il faut bien comprendre où se trouve la limite entre taquinerie et dénigrement – et il ne faut surtout pas la franchir.
Mon épouse a toujours apprécié la façon dont son père considère ses opinions avec respect, particulièrement pendant son adolescence. Lorsqu’elle avançait une idée, il ne la ridiculisait pas ou il ne la rejetait pas, même si c’était illogique ou mal pensé. Cela signifie-t-il qu’il était d’accord avec tout ce qu’elle disait ? Bien sûr que non. Mais il en parlait avec elle en considérant que son opinion était importante, car c’était vraiment le cas. Les parents ont une grande influence en aidant leurs enfants à avoir confiance en eux et à se sentir valorisés. En ne traitant pas ses idées comme étant stupides, il lui montrait qu’elle n’était pas stupide.
En tant qu’adultes, nous constatons souvent des failles dans le raisonnement de nos enfants. Bien que nous devrions les enseigner et les guider à prendre de bonnes décisions, il est parfois utile de les laisser tester leurs idées et apprendre de leurs erreurs. Peut-être que votre fils voudra construire un kart à partir de pièces de récupération dans votre garage. Vous pouvez soit lui expliquer pourquoi cela ne fonctionnera pas, soit le laisser tenter par lui-même. Même si le projet se heurte à la réalité de la physique, et que vous savez qu’il échouera, l’expérience aura beaucoup de valeur ! Il progressera davantage en essayant et en échouant, plutôt qu’en entendant son père lui dire pourquoi son plan ne fonctionnera pas.
Si nous traitons les idées de nos enfants avec dignité et respect, ils auront la confiance de chercher notre avis à l’avenir, ils se sentiront moins frustrés et ils édifieront la capacité à former de saines opinions et à prendre de meilleures décisions. Ces dons ont une valeur infinie pour tout enfant.
En tant que parents, nous pourrions être tentés de nier que nous pouvons nous tromper. Nous pourrions ressentir que nos enfants nous respecteront moins si nous admettons nos erreurs et nos faiblesses. En réalité, c’est tout l’inverse. Lorsque les enfants sont tout petits, ils ont une confiance quasi absolue que nous savons tout. En grandissant, ils commencent à réaliser que leurs parents ne savent pas tout. Et nous ne pouvons pas les berner.
Si nous affirmons que nous avons raison, même lorsque les faits prouvent le contraire, non seulement nous frustrons nos enfants, mais en plus nous perdons leur respect. Si nous voulons que nos enfants chérissent la vérité dans leur vie, nous devons affronter la réalité lorsqu’il y a un conflit familial.
Cela signifie-t-il que les parents devraient sans cesse s’excuser de toutes les décisions que leurs enfants n’aiment pas ? Non. Certaines décisions fâcheront nos enfants, peu importe comment nous les présenterons, et il n’y a pas de mal à cela, car ils ne possèdent pas la vue d’ensemble. Alors que les enfants grandissent et accroissent leur discernement, il est contreproductif que les parents considèrent qu’ils aient toujours raison et que les enfants aient toujours tort – et, franchement, c’est très frustrant.
Il est parfois nécessaire de prendre des décisions difficiles qui ne feront pas plaisir à nos enfants. Lorsqu’il s’agit du bien ou du mal, nous devons rester fermes en soutenant le bien, même si la décision n’est pas populaire. Mais il arrive aussi que notre nature humaine influence notre comportement. Nous devons donc nous assurer de faire tout ce que nous pouvons afin de travailler de façon positive et considérée avec nos enfants. Prenez en compte leurs besoins, leurs sentiments et leurs frustrations. « Ce qui fait le charme d’un homme, c’est sa bonté » (Proverbes 19 :22) et c’est également valable lorsque nous travaillons avec nos enfants.
Les instructions bibliques données aux parents sont tout aussi valables de nos jours qu’à l’époque où elles ont été écrites. Personne n’aime être frustré inutilement. Notre tâche est d’entraîner et d’aider nos enfants à avancer dans la bonne voie. Ce faisant, efforçons-nous de rendre cette expérience la plus plaisante possible.