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De temps en temps, il y a des moments mémorables dans votre vie. Alors que je me dirigeais vers la ville d’Hasting, dans le Kent, j’écoutais la BBC 4 sur l’autoradio et je n’en croyais pas mes oreilles. « From Our Own Correspondant » est une émission hebdomadaire composée d’une suite de reportages courts réalisés par des journalistes de la BBC dans le monde entier. Le reportage réalisé par Tim Whewell s’intitulait « Les liens entre l’Ossétie et l’Écosse » et il traitait des échauffourées d’août 2008 entre les Géorgiens et les Ossètes du Sud dans la région du Caucase asiatique.
Le reportage commençait ainsi : « Quand la nuit tombe, dans le haut Caucase […] le plaisir favori des habitants reste de s’asseoir dans le canapé et de regarder un ancien DVD de Braveheart ». Pourquoi ? Les Ossètes racontèrent à Whewell l’histoire des migrations de leur peuple. « Il y a plusieurs siècles, probablement pendant la grande migration du Moyen Age, plusieurs de leurs ancêtres quittèrent le Caucase et naviguèrent sur la mer Noire, la mer Méditerranée et l’océan Atlantique pour arriver finalement sur une terre qu’ils reconnurent comme étant la Calédonie [nom donné à l’Écosse par les Romains] » (c’est nous qui traduisons tout au long de cet article).
« Mais les Ossètes ne sont pas seulement les ancêtres médiévaux des Écossais. Ils se considèrent comme étant des Écossais. Et ils considèrent les Écossais comme étant des leurs. »
L’information détenue par Whewell et provenant d’un de ses vigoureux amis Ossètes, n’est pas tirée par les cheveux comme certains d’entre-nous pourrions le croire. La quasi-totalité des informations que nous apprenons sur les origines des peuples en Europe est biaisée par une approche gréco-romaine. Que cela signifie-t-il ?
Souvent, les chercheurs qui étudient l’histoire européenne – en particulier ceux qui tentent de comprendre l’origine des Frisons, des Allemands ou des Lombards – se réfèrent exclusivement à des historiens grecs ou romains. Le récit de Bella Gallica écrit à l’époque de César, avec ses observations sur les Celtes, est instructif – mais il est influencé par les points de vue romains. Le géographe grec Strabon était plein de préjugés à l’encontre des Bretons, il écrivit à leur sujet qu’ils étaient « grands avec les jambes arquées ».
De nos jours, qui pourrait nous dire d’où viennent les Écossais ? Mais qu’en disent les Écossais eux-mêmes ?
Quelques années après la conquête de l’Écosse par le roi Edouard Ier d’Angleterre, trente-huit Lairds écossais rédigèrent la « déclaration d’Arbroath » – une exaltante plaidoirie envoyée au Pape, pour lui demander d’appeler les Anglais à cesser leurs assauts. Ce document, daté de 1320 apr. J.-C., est conservé dans un étui hermétique aux Archives nationales d’Écosse à Edimbourg. Dans l’introduction de cette déclaration, il apparaît que la noblesse écossaise connaissait ses racines historiques et elle les proclamait avec force et confiance. Notez ces déclarations claires concernant leurs origines :
« Nous savons par les chroniques et les livres des anciens que parmi les autres nations célèbres, la nôtre, les Scots [ancien nom des Écossais], a bénéficié d’une grande renommée,elleest venue de la grande Scythie par la mer Tyrrhénienne [mer Méditerranée] et les Colonnes d’Hercule [détroit de Gibraltar], qu’elle est restée longtemps en Espagne au milieu des tribus sauvages, et qu’elle n’a jamais été soumise à aucune race étrangère. Puis, douze cents ans après le passage de la mer Rouge par les Hébreux, notre peuple est venu dans le pays qu’il occupe maintenant » (The Declaration of Arbroath, Edimburgh University Press, 1970. Traduction Sir James Ferguson et Céline E. Colgan).
Ils comprenaient clairement que les anciens Israélites avaient traversé la mer Rouge au 15ème siècle av. J.-C. – ce qui daterait le début de la migration des « Scots » depuis la grande Scythie au 3ème siècle av. J-C. ! Cela correspond aux autres informations que nous pouvons trouver, montrant qu’il y a eu plusieurs vagues migratoires successives des peuples habitant la Scythie, un territoire qui inclut le sud de l’Ukraine actuelle.
Qui étaient les Scythes ? Selon l’Encyclopædia Britannica, « la plupart des auteurs pensent que les Scythes d’Asie, vivant à l’est de la mer Caspienne, étaient connus sous le nom de Saces » (11ème édition, article “Scythie”). Au 8ème siècle av. J.-C., c’est dans cette région que les Assyriens firent habiter les dix tribus d’Israël emmenées en captivité (2 Rois 17 :23). Les Israélites étaient appelés d’après le nom de leur patriarche, Jacob, dont le nom fut changé par Dieu en Israël. Le père d’Israël était Isaac – et le nom Saces, ou Sakas, est dérivé d’Isaac. Ce nom est ensuite devenu « Saxon » (fils d’Isaac). Ces peuples « saxons » ont laissé l’empreinte de leur nom au nord de l’Allemagne (la Saxe) et au sud-est de l’Angleterre (le Sussex, l’Essex et le Middlesex).
Le nom Scots est dérivé de « Scyth ». Les Scythes voyagèrent en Écosse en passant par l’Espagne et l’Irlande. Avant la migration des Scots depuis l’Irlande vers l’Écosse, à l’époque du royaume de Dalriada, l’Irlande du Nord était connue sous le nom de « Scotia » (notez la similitude avec “Scythia” – nom latin de la “Scythie”). Ces peuples ont simplement emmené avec eux leur nom dans les montagnes d’Écosse [“Écosse” est la traduction française du nom “Scotland” qui signifie “pays des Scots”].
Ces nations ont-elles emporté d’autres choses avec elles ? Si pour vous la cornemuse est un instrument typiquement écossais, vous serez surpris d’apprendre que l’on en joue également dans tous les pays mentionnés dans la Déclaration d’Arbroath et on en entendait dans le reportage de Whewell. On joue de la cornemuse dans vingt-cinq nations au Moyen-Orient, en Europe et en Afrique du Nord. La cornemuse est aussi mentionnée dans Daniel 3 :5. Le plus célèbre des instruments écossais a laissé une empreinte partout où les Scots sont passés pendant leurs migrations, d’Israël en Assyrie en passant par les montagnes du Caucase, de la mer Noire à l’Espagne, puis en Irlande.
De nombreux Écossais ont également un lien avec les Vikings, en particulier ceux vivant sur la côte est près d’Aberdeen et d’Inverness. Les Normands sont également venus en Écosse à l’époque de Guillaume le Conquérant, lors de l’invasion de l’Angleterre, en 1066 apr. J.-C. Le nom de famille de Robert de Bruce vient du nom breton « de Bruys » tandis que le nom Sinclair est une déformation de « Saint Clair » [Sinclair est un célèbre clan écossais établi près d’Edimbourg en 1066 par un compagnon d’armes de Guillaume le Conquérant].
Les peuples normands (nom signifiant “hommes du nord”) et vikings ont tous deux leurs racines en Scandinavie. Après avoir épousé des femmes capturées en Irlande, des Vikings se sont aussi établis en Islande. Lors d’un récent voyage dans ce pays, j’ai demandé à un chauffeur de taxi d’où venaient les Islandais. Il m’a répondu : « Nous croyons être les descendants de la tribu de Benjamin [le plus jeune fils d’Israël] ». Cela peut sembler anecdotique, mais ça met en avant le fait que de nombreux Européens nord-occidentaux croient depuis longtemps à l’idée qu’ils descendent des « dix tribus perdues d’Israël ».
À travers le prophète Jérémie, Dieu nous dit : « Ainsi parle l’Éternel, qui a fait le soleil pour éclairer le jour, qui a destiné la lune et les étoiles à éclairer la nuit […] Si ces lois viennent à cesser devant moi, dit l’Éternel, la race d’Israël aussi cessera pour toujours d’être une nation devant moi » (Jérémie 31 :35-36).
Oui, les descendants d’Israël (pas seulement les Juifs qui descendent de Juda et en partie de Benjamin) peuvent être identifiés !
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