Sécheresse dévastatrice en Afrique australe

L’Afrique australe n’est pas épargnée par la sécheresse. Historiquement, une année sur cinq est une année de sécheresse dans la région. Mais au cours des dernières décennies, ce chiffre est passé à une fois tous les trois ou quatre ans (The Guardian, 14 novembre 2024). Selon les experts, la sécheresse actuelle n’arrive qu’une fois par siècle. La « saison sèche » avec très peu de pluie, qui s’étend habituellement d’octobre à avril, a commencé en août cette année, avec deux mois d’avance. « Cinq pays – le Lesotho, le Malawi, la Namibie, la Zambie et le Zimbabwe – ont déclaré des catastrophes nationales […] tandis que l’Angola, sur la côte ouest de l’Afrique, et le Mozambique, sur la côte est, sont également “gravement touchés” » (fr.africanews.com, 16 octobre 2024).

Les chiffres sont effarants : 27 millions de personnes sont touchées, dont 21 millions d’enfants souffrant de malnutrition. De nombreux gouvernements et organisations humanitaires ne disposent pas des ressources adéquates pour gérer la situation, et beaucoup de gens vivent avec un maigre repas par jour. Dans les sociétés à prédominance agraire, lorsque les récoltes sont mauvaises, il n’y a rien à vendre ou à échanger – il n’y a donc tout simplement pas de nourriture ! Malheureusement, dans ces situations désastreuses, de nombreuses femmes se sentent obligées de vendre leur corps pour une quantité très limitée de nourriture afin de nourrir leur famille.

La sécheresse extrême qui sévit en Afrique australe n’est qu’un prélude à la famine bien plus étendue qui surviendra dans les derniers jours, lorsqu’un quart entier de la population de la planète sera touché par la faim et d’autres tragédies mondiales. Pour en savoir plus, lisez « La famine à venir : le troisième cavalier ». Pour de nombreuses personnes vivant dans les pays occidentaux nantis, et même dans les pays en développement qui bénéficient de précipitations suffisantes, l’extrême sécheresse qui sévit en Afrique australe peut sembler lointaine et irréelle. Pourtant, les disciples du Christ qui regardent le monde et voient leurs semblables souffrir dans n’importe quelle nation devraient être poussés à implorer la miséricorde de Dieu et le retour rapide de Jésus-Christ, notre Sauveur !