La France avant l’Europe

Une récente décision de justice en Pologne a déterminé que la constitution polonaise a préséance sur certaines lois de l’Union européenne (Le Monde, 8 octobre 2021). Alors que certains dirigeants avertissent que cette action constitue une attaque contre l’Europe et risque de provoquer une « sortie de facto » de l’Union, de telles actions ne sont pas limitées à cette nation européenne à l’esprit indépendant. Alors que les élections présidentielles françaises se profilent dans les mois à venir, de multiples candidats à la présidence s’emparent de la décision de la Pologne et plaident pour la primauté juridique française sur les lois de l’UE, et la rhétorique contre l’UE provient de candidats français de tout l’éventail politique (Le Figaro, 9 octobre 2021). L’ancien ministre socialiste du gouvernement et candidat présidentiel Arnaud Montebourg a résumé cette position : « La France, qui ne partage pas les mêmes orientations politiques que la Pologne, devra néanmoins procéder à la même affirmation de la supériorité de ses lois sur les décisions européennes » (Le Monde, 8 octobre 2021) Un autre candidat a affirmé que : « L’Europe c’est l’Europe des nations. Ça veut dire que nos lois constitutionnelles, notre identité constitutionnelle, à chacun, chaque État souverain, doit primer sur la juridiction européenne » (sudouest.fr, 13 octobre 2021).

La France est une nation de souche israélite qui, jusqu’à présent, a été un fervent partisan du « projet européen » et de l’UE. La France pourrait-elle se détacher de l’UE et donner la priorité aux intérêts nationaux sur ceux de l’Europe ? Si tel est le cas, quelles en seraient les conséquences ? Les élections nationales françaises doivent avoir lieu en avril 2022 et pourraient avoir un impact puissant sur l’avenir de la nation et de l’Union européenne. Pour en savoir plus sur l’avenir prophétisé de la France, de la Grande-Bretagne et d’autres nations d’Europe occidentale, lisez ou écoutez Les États-Unis et la Grande-Bretagne selon la prophétie.