| Le Monde de Demain

Les problèmes économiques de la Chine



Il y a quelques années à peine, l’économie chinoise était en plein essor et semblait en passe de devenir la plus importante du monde. C’était jusqu’à l’apparition du Covid-19 et les mesures sociétales strictes de la Chine par rapport au virus.

La Russie, l'Ukraine et la prophétie biblique

Quelle est la signification de la guerre russo-ukrainienne selon les prophéties de la fin des temps ? Découvrez-le dans cet épisode du Monde de Demain, où nous examinerons des passages bibliques qui parlent du revirement d’alliances et de superpuissances à la fin de temps, et à quels événements il faut s’attendre à mesure que ces prophéties s’accomplissent.

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

La guerre en Ukraine a-t-elle été prophétisée ?

Quelles seront les retombées de la guerre en Ukraine ? Certains se demandent si elle conduira à la Troisième Guerre mondiale et à Harmaguédon. La bonne nouvelle est que la réponse à court terme est non. Vous rendez-vous compte qu’il y a une source sur laquelle vous pouvez compter pour donner la réponse ? Les gens utilisent le terme Harmaguédon mais ignorent l’origine du terme : le livre biblique de l’Apocalypse.

C’est la Bible, plus précisément Jésus, qui nous a informés il y a très longtemps que l’humanité en viendrait à un point où toute vie pourrait être anéantie sur cette planète, mais la bonne nouvelle, c’est que Lui, le Christ, interviendra pour arrêter notre folie et inaugurer une période de paix universelle. Mais pour l’instant, que signifie la guerre en Ukraine ? La Bible en parle-t-elle ?

Le mur devait tomber pour permettre la résurgence de l’Europe

Dans l’émission d’aujourd’hui, je vais expliquer, à partir des pages de la Bible, la signification de l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Beaucoup d’entre nous ont grandi pendant la « guerre froide » et ont vécu assez longtemps pour voir la chute du mur de Berlin. Nous nous souvenons des célèbres paroles du président Ronald Reagan, debout devant la porte de Brandebourg le 12 juin 1987, où il mit au défi le dirigeant soviétique de démanteler le mur qui séparait Berlin et l’Europe de l’Est de l’Ouest :

« Derrière moi se dresse un mur qui encercle les secteurs libres de cette ville, qui fait partie d’un vaste système de barrières qui divise tout le continent européen…  Devant la porte de Brandebourg, chaque homme est un Allemand séparé de ses semblables...  Aujourd’hui, je dis : tant que la porte est fermée, tant que cette cicatrice de mur est autorisée à se tenir, ce n’est pas la seule question allemande qui reste ouverte, mais la question de la liberté pour toute l’humanité… Secrétaire général Gorbatchev, si vous recherchez la paix, si vous recherchez la prospérité de l’Union soviétique et de l’Europe de l’Est, si vous recherchez la libéralisation : venez ici à cette porte ! M. Gorbatchev, ouvrez cette porte ! M. Gorbatchev, abattez ce mur ! » (Discours de Ronald Reagan, « Abattez ce mur ! », 1987, fr.alphahistory.com).

Et il l’a fait ! Cet affreux mur de plus de 4 mètres de haut qui encerclait Berlin-Ouest depuis 28 ans commença à être démantelé et la porte de Brandebourg fut rouverte deux ans plus tard. Alors que beaucoup d’hommes pensaient que la chute du mur de Berlin était impossible, beaucoup d’entre nous, ici au Monde de Demain, n’ont pas été choqués. Pourquoi ? Voici ce qu’écrivait un journaliste de Hendersonville, dans le Tennessee, pour la Free Press le 7 décembre 1989 :

« Comme beaucoup d’Américains, j’ai suivi le déroulement de la situation politique, en Allemagne de l’Est, avec intérêt. Alors que beaucoup de gens exprimèrent leur surprise, quant aux récents événements et aux cris des Allemands de l’Est – pour une réunification de l’Allemagne de l’Est et de l’Ouest – j’ai reconnu que je n’avais pas été aussi surpris que cela par ces événements. La raison pour laquelle je n’avais pas été particulièrement surpris était que, depuis plusieurs années, je lisais occasionnellement les publications de […] Herbert W. Armstrong […] qui avait prédit que le Mur de Berlin ne tiendrait que quelque temps, et que les deux États allemands allaient, une fois encore, se réunifier en une nation puissante » (La bête de l’Apocalypse : Mythe, métaphore ou réalité à venir ?, Ogwyn, p. 2-3).

Comment M. Armstrong et ceux d’entre nous ici au Monde de Demain savaient-ils que cela se produirait ? La réponse est simple : parce que nous comprenons la prophétie biblique. Bien sûr, il y a beaucoup de détails que nous ne connaissons pas, mais vous et nous, nous pouvons connaître les grandes lignes de ce à quoi nous devons nous attendre dans les temps à venir. Le Dieu qui inspira la Bible nous donne un aperçu remarquable de l’Histoire. Il l’a racontée à l’avance. Et Il présente ce défi à l’humanité :

« Souvenez-vous de ce qui s’est passé dès les temps anciens ; car je suis Dieu, et il n’y en a point d’autre, je suis Dieu, et nul n’est semblable à moi. J’annonce dès le commencement ce qui doit arriver, et longtemps d’avance ce qui n’est pas encore accompli ; je dis : mes arrêts subsisteront, et j’exécuterai toute ma volonté » (Ésaïe 46 :9-10).

La prophétie biblique avait longtemps prédit la chute de Babylone, l’arrivée de l’Empire des Mèdes et des Perses, les conquêtes rapides d’Alexandre le Grand, la montée du puissant Empire romain, et bien d’autres événements encore.

Une prophétie sur les empires mondiaux qui surviendraient

Ensemble, le livre de Daniel et de l’Apocalypse vous donnent un aperçu historique précis que vous n’avez sans doute pas reçu à l’école. Dans Daniel 2, nous lisons qu’un songe inhabituel fut fait par le roi Nebucadnetsar. Cela le troubla beaucoup jusqu’à ce que Daniel reçoive de Dieu l’intelligence nécessaire pour l’interpréter. Ce célèbre songe est bien plus qu’une histoire d’école du dimanche pour les enfants. C’est un résumé de l’Histoire, donné à l’avance, allant vers l’an 600 av. J.-C. jusqu’au retour du Christ.

Nebucadnetsar vit une statue géante représentant un homme avec une tête d’or ; des bras et une poitrine d’argent ; un ventre et des cuisses de bronze ; des jambes de fer, et des pieds en partie de fer et en partie d’argile. Deux points importants sont soulignés dans le verset 28 :

n° 1 : Il y a un Dieu dans les cieux qui révèle les secrets, et

n° 2 : Il fit connaître au roi Nebucadnetsar ce qui arrivera dans la suite des temps.

Voyons maintenant comment Daniel expliqua le songe à Nebucadnetsar. Lisons l’explication dans Daniel 2 :

« Ô roi, tu es le roi des rois, car le Dieu des cieux t’a donné l’empire, la puissance, la force et la gloire ; il a remis entre tes mains, en quelque lieu qu’ils habitent, les enfants des hommes, les bêtes des champs et les oiseaux du ciel, et il t’a fait dominer sur eux tous : c’est toi qui es la tête d’or. Après toi, il s’élèvera un autre royaume, moindre que le tien ; puis un troisième royaume, qui sera d’airain, et qui dominera sur toute la terre. Il y aura un quatrième royaume, fort comme du fer ; de même que le fer brise et rompt tout, il brisera et rompra tout, comme le fer qui met tout en pièces » (Daniel 2 :37-40).

Nous voyons ici la succession de quatre grands Empires humains, en commençant par l’Empire babylonien, ou chaldéen. On pourrait penser qu’il s’agit là d’une prédiction relativement simple, puisque les empires vont et viennent, mais la Bible contient des détails spécifiques révélant la nature de ces Empires, en particulier du quatrième. Ce quatrième royaume de fer était représenté par deux jambes, mais pourquoi les pieds et les orteils sont-ils composés d’un mélange de fer et d’argile ?

« Et comme tu as vu les pieds et les orteils en partie d’argile de potier et en partie de fer, ce royaume sera divisé ; mais il y aura en lui quelque chose de la force du fer, parce que tu as vu le fer mêlé avec l’argile. Et comme les doigts des pieds étaient en partie de fer et en partie d’argile, ce royaume sera en partie fort et en partie fragile. Tu as vu le fer mêlé avec l’argile, parce qu’ils se mêleront par des alliances humaines ; mais ils ne seront point unis l’un à l’autre, de même que le fer ne s’allie point avec l’argile » (Daniel 2 :41-43).

Alors, qu’est-ce que cela a à voir avec le monde d’aujourd’hui ? La réponse est : tout ! Les pieds et les 10 orteils révèlent le futur proche qui nous attend, comme nous allons le voir :

« Dans le temps de ces rois, le Dieu des cieux suscitera un royaume qui ne sera jamais détruit, et qui ne passera point sous la domination d’un autre peuple ; il brisera et détruira tous ces royaumes-là, et lui-même subsistera éternellement. C’est ce qu’indique la pierre que tu as vue se détacher de la montagne sans le secours d’aucune main, et qui a brisé le fer, l’airain, l’argile, l’argent et l’or. Le grand Dieu a fait connaître au roi ce qui doit arriver après cela. Le songe est véritable, et son explication est certaine » (Daniel 2 :44-45).

C’est le futur Royaume de Dieu sur Terre qui remplacera les empires corrompus de l’humanité. C’est la bonne nouvelle, l’Évangile, que Jésus vint proclamer pendant 3 ½ ans avant Sa mort et Sa résurrection. Daniel 7 décrit à nouveau ces mêmes quatre empires – qui se terminent avec l’Avènement du Messie – mais dans ce chapitre, il les décrit comme des bêtes. Ce qu’elles symbolisent est partiellement expliqué à partir des versets 17-18 : « Ces quatre grands animaux, ce sont quatre rois qui s’élèveront de la terre ; mais les saints du Très-Haut recevront le royaume, et ils posséderont le royaume éternellement, d’éternité en éternité ». La quatrième bête se prolonge jusqu’à l’Avènement du Christ :

« Il me parla ainsi : Le quatrième animal, c’est un quatrième royaume qui existera sur la terre, différent de tous les royaumes, et qui dévorera toute la terre, la foulera et la brisera […] [Puis] Le règne, la domination, et la grandeur de tous les royaumes qui sont sous les cieux, seront donnés au peuple des saints du Très-Haut. Son règne est un règne éternel, et tous les dominateurs le serviront et lui obéiront » (Daniel 7 :23, 27).

Quand est-ce que « Rome » tombera définitivement ?

Jusqu’à présent, nous avons vu dans les prophéties de Daniel qu’il y aurait quatre grands Empires humains, en commençant par l’Empire chaldéen et se terminant par l’Empire romain. Et c’est à l’époque de ce dernier Empire que Dieu brisera la domination malveillante de l’humanité et établira Son Royaume. L’Apocalypse complète les points qui ont été abordés dans Daniel 2 et 7. Daniel vit en vision ces empires vers le début du premier, mais Jean écrit à l’époque du quatrième, l’Empire romain. C’est pourquoi nous voyons dans Apocalypse 13 une bête composite, Rome ayant absorbé toutes les autres :

« Puis je vis monter de la mer une bête qui avait dix cornes et sept têtes, et sur ses cornes dix diadèmes, et sur ses têtes des noms de blasphème. La bête que je vis était semblable à un léopard ; ses pieds étaient comme ceux d’un ours, et sa gueule comme une gueule de lion. Le dragon lui donna sa puissance, son trône, et une grande autorité » (Apocalypse 13 :1-2).

Cette bête à sept têtes représente les sept têtes des quatre bêtes décrites dans Daniel 7 :

  • Le lion = l’Empire babylonien, une tête
  • L’ours = l’Empire médo-perse, une tête
  • Le léopard = l’Empire gréco-macédonien, quatre têtes
  • La 4e bête = Rome, une tête

Ainsi, Apocalypse 13 décrit une bête à sept têtes, mais l’une des têtes ayant une blessure mortelle qui fut guérie :

« Et je vis l’une de ses têtes comme blessée à mort ; mais sa blessure mortelle fut guérie. Remplie d’admiration, la terre entière suivit la bête. Et ils adorèrent le dragon, parce qu’il avait donné l’autorité à la bête ; ils adorèrent la bête, en disant : Qui est semblable à la bête, et qui peut combattre contre elle ? Et il lui fut donné une bouche qui proférait des paroles arrogantes et des blasphèmes ; il lui fut donné le pouvoir d’agir pendant quarante-deux mois » (Apocalypse 13 :3-5).

Puisque la blessure mortelle est guérie, il est évident que la tête qui est blessée est celle de l’Empire romain car c’est l’Empire qui s’étend jusqu’à la fin. Une blessure mortelle allait frapper l’Empire romain, mais il serait guéri et perdurerait encore 42 mois. Vous rendez-vous compte, chers amis, que c’est exactement ce que l’Histoire nous révèle ?

La Bible utilise parfois ce que l’on appelle le principe d’un jour pour une année. Dans ce cas, 42 mois peuvent faire référence soit à des mois littéralement parlant, soit à des mois prophétiques utilisant le principe d’un jour pour une année. Notez ce qui est écrit dans Ézéchiel :

« Quand tu auras achevé ces jours, couche-toi sur le côté droit, et tu porteras l’iniquité de la maison de Juda pendant quarante jours ; je t’impose un jour pour chaque année » (Ézéchiel 4 :6).

Ce principe se trouve également dans Nombres 14 :34. Les mois prophétiques sont constitués de 30 jours, comme le montrent des comparaisons des passages dans les Écritures. Par conséquent, 42 mois prophétiques équivalent à 1260 jours ou années, selon le contexte et selon ce que nous voyons se produire. Les historiens s’accordent généralement à dire que l’an 476 marque la chute de l’Empire romain d’Occident. Nous ne voyons pas la blessure mortelle guérie 42 mois plus tard, mais nous voyons l’Empire restauré sous Justinien en l’an 554. II y eut quatre autres règnes sous la bannière de Rome, le quatrième étant celui de Napoléon, qui prit fin en 1814, justement 1260 années après la restauration de Justinien.

La bête resurgit, juste comme prédit !

Comme nous l’avons vu aujourd’hui, la prophétie sur la bête commence dans le livre de Daniel. Daniel 2 donne un aperçu des quatre Empires humains qui s’étendent de l’époque de Nebucadnetsar jusqu’à la fin de notre ère, lorsque le Christ reviendra et établira un gouvernement mondial sur Terre. Daniel 7 décrit ces quatre grands empires comme des bêtes, donnant ainsi des détails supplémentaires. Puis nous arrivons à Apocalypse 13, où il est question du quatrième Empire – Rome – et de la façon dont il recevra une blessure mortelle, mais reviendra à la vie pour une période de 1260 ans.

L’apôtre Jean reçut davantage des détails sur cette bête dans Apocalypse 17, mais cette fois-ci, la prophétie ne fait référence qu’à cette bête romaine et uniquement pendant la période où elle est chevauchée par une femme. Il montre qu’il y aura sept résurgences du système romain, en commençant par les cinq qui vont régner pendant 1260 ans. Il s’agit de :

  • La restauration impériale sous Justinien, en l’an 554 de notre ère.
  • L’Empire carolingien, instauré par Charlemagne en l’an 800.
  • Le Saint-Empire romain, débutant avec Charles le Grand en l’an 962.
  • Et la dynastie des Habsbourg, avec Charles Quint en l’an 1530.
  • Et puis l’Empire napoléonien, de 1804-1814.

Après la chute de Napoléon, les gens pensèrent que l’Empire romain allait disparaître, mais la Bible décrit deux autres résurgences, la septième étant anéantie à l’Avènement du Christ. Apocalypse 17 commence par décrire une Église personnifiée comme une femme immorale :

« Puis un des sept anges qui tenaient les sept coupes vint, et il m’adressa la parole, en disant : Viens, je te montrerai le jugement de la grande prostituée qui est assise sur les grandes eaux. C’est avec elle que les rois de la terre se sont livrés à la débauche, et c’est du vin de sa débauche que les habitants de la terre se sont enivrés » (Apocalypse 17 :1-2). 

Il y a bien d’autres détails dans ce chapitre et ailleurs qui nous communiquent des informations spécifiques concernant cette femme, dont le verset 5 montre qu’il s’agit d’une Église-mère avec des filles prostituées. Mais notre émission se porte aujourd’hui sur la bête et sur la façon dont l’invasion de l’Ukraine par la Russie s’inscrit dans ces prophéties. Le monde sera choqué de voir ce système romain final apparaître soudainement :

« Et les habitants de la terre, dont les noms ne sont pas écrits dans le livre de vie, dès la création du monde, s’étonneront en voyant la bête, car elle était, et elle n’est plus, bien qu’elle soit [c’est-à-dire, elle n’est pas reconnue pour ce qu’elle est].  C’est ici l’intelligence qui possède de la sagesse. Les sept têtes sont sept montagnes, sur lesquelles la femme est assise. Ce sont aussi sept rois, cinq sont tombés [cela s’est passé sur les 1260 années] ; l’un vit [en se référant à l’alliance de Mussolini et Hitler], et l’autre n’est point encore venu, et quand il sera venu, il ne doit durer que peu » (Apocalypse 17 :8-10, Ostervald).

Pourquoi la bête est-elle décrite dans un langage aussi énigmatique ? Beaucoup ne savent pas que le projet de Mussolini était de restaurer l’Empire romain une fois de plus. Et qu’il y eut un accord avec le pape – c’est ainsi que la femme chevaucha une fois de plus la bête. Puis, nous arrivons à la 7e et dernière résurgence de la bête qui refuse de disparaître.

Rappelez-vous que dans le songe de Nebucadnetsar, il vit une statue avec deux jambes de fer dont les pieds et les dix orteils étaient un mélange de fer et d’argile. Ils seront présents au retour du Christ. Nous voyons à présent dans Apocalypse 17 qu’il y a dix rois qui composeront cette septième restauration de l’Empire romain et qui combattront le Christ à Son retour :

« Les dix cornes que tu as vues sont dix rois, qui n’ont pas encore reçu de royaume, mais qui reçoivent autorité comme rois pendant une heure avec la bête. Ils ont un même dessein, et ils donnent leur puissance et leur autorité à la bête. Ils combattront contre l’Agneau, et l’Agneau les vaincra, parce qu’il est le Seigneur des seigneurs et le Roi des rois, et les appelés, les élus et les fidèles qui sont avec lui les vaincront aussi » (Apocalypse 17 :12-14).

Vous pourriez très bien être en vie lorsque cette prophétie s’accomplira ! Alors, comment la Russie et l’Ukraine s’intègrent-elles dans tout cela ? Nous voyons qu’il y a encore à venir une résurgence de l’Empire romain. Dix nations ou groupes de nations, décrits comme des rois, formeront une puissante force économique et militaire qui rivalisera avec les États-Unis et les surpassera.

Les Européens n’avaient aucun intérêt à construire un empire militaire puissant. Plusieurs présidents des États-Unis ont fait pression sur les Européens, plus particulièrement sur l’Allemagne, pour qu’ils « fassent leur part pour défendre l’Europe », mais en vain. Toutefois, deux événements récents ont transformé leur façon de penser presque du jour au lendemain. Le premier fut l’Afghanistan, comme le montre cette déclaration du 21 mars de Deutsche Welle :

« Le plan de refonte de la stratégie de sécurité de l’Union européenne est intervenu à la suite du retrait chaotique des forces américaines et de l’OTAN d’Afghanistan après la chute de Kaboul aux mains des talibans le 14 août de l’année dernière » (“EU approves security policy for rapid reaction force,” DW.com, 21 mars 2022).

Puis vint l’invasion russe de l’Ukraine. Cet événement secoua profondément les Européens. Le Times of Israel nous livre ce titre du 29 mars 2022 :

« Comment l’Allemagne, ébranlée par l’invasion de l’Ukraine par la Russie, envisage de rebâtir son armée »

Il poursuit en disant :

« La plus grande économie d’Europe se lance dans une frénésie de dépenses pour moderniser son armée affaiblie ; elle envisage d’acheter des drones armés et le système de défense antimissile Arrow 3 à Israël. Trois jours après le début de l’attaque, le chancelier Olaf Scholz a promis, dans un discours historique, un budget spécial de 100 milliards d’euros pour l’armée, ainsi que des dépenses annuelles de plus de 2% du PIB pour la défense. Depuis lors, l’industrie de l’armement est en effervescence à propos de la frénésie de dépenses qui se profile » (TimesofIsrael.com, 29 mars 2022).

Les médias sont également en ébullition au sujet de l’élargissement de l’armée allemande. Voici une citation de Defense News :

« Berlin consacre actuellement plus de 50 milliards de dollars, soit environ 1,5% du PIB, à la défense chaque année. Les futures dépenses allemandes en matière de défense, a déclaré M. Scholz, seraient “supérieures” à 2%. Le chancelier a également mentionné un certain nombre de programmes d’acquisition importants… Par exemple, un nouvel avion capable de transporter des armes atomiques dans le cadre de la politique de partage nucléaire de l’OTAN est sur la table – M. Scholz a cité le F-35 comme candidat – pour remplacer les jets Tornado vieillissants de l’armée aérienne » (“Scholz proposes 100-billion-euro defense fund, vows to exceed NATO spending goal,” DefenseNews.com, 27 février 2022).

Le Times of Israel publie ce rapport :

« Les achats prévus s’inscrivent dans le cadre de la réorientation de la stratégie de défense de l’Allemagne à la suite de l’invasion russe en Ukraine, qui a ébranlé le sentiment de sécurité de Berlin... Cette augmentation des dépenses marque un revirement majeur pour la première économie d’Europe, qui met fin à sa politique de discrétion militaire due en partie par culpabilité vis-à-vis de la Seconde Guerre mondiale » (“Germany looks to buy F-35s, Eurofighters as part of army modernization push,” TimesOfIsrael.com, 14 mars 2022).

Et ce n’est pas seulement l’Allemagne. D’autres pays européens augmentent aussi leurs dépenses militaires. L’Europe est composée de différentes nations qui ne s’entendent pas naturellement les unes avec les autres, tout comme le fer et l’argile ne se mélangent pas, mais lorsque dix rois, ou dirigeants, donneront leur pouvoir à la bête, ils auront la force du fer. Cette prophétie va s’accomplir !

Ainsi, bien que l’invasion de l’Ukraine par la Russie ne soit pas directement mentionnée dans les Écritures, les effets de cette invasion préparent le terrain pour une septième et dernière résurgence de la bête européenne. Si vous voulez en savoir plus, n’oubliez pas de commander votre exemplaire gratuit de notre brochure La bête de l’Apocalypse : Mythe, métaphore ou réalité à venir ?


Le chou par la laitue ou réarranger les chaises longues?



Les actions secondaires telles que le concept de réarrangement des chaises de pont sur le Titanic font partie d’une expression idiomatique favorite pour décrire une activité qui semble bénéfique en surface mais qui, en réalité, est totalement insignifiante par rapport à l’ampleur de ce qui se passe réellement. Et, bien sûr, de nombreuses chaises sur le pont du Titanic sont déplacées frénétiquement.

Qu’est-ce que la vérité?



Le monde est inondé d’efforts pour prévenir la « désinformation » et promouvoir la « vérité ». Comme l’impact des informations fausses et trompeuses en ligne et dans les médias se fait sentir à une échelle croissante dans la société, les gouvernements interviennent de plus en plus pour établir des règlementations et des prescriptions et agir en tant que « gardiens » de l’information.

Cinq mythes au sujet de Jésus

Le paganisme et le christianisme – dans quelle mesure des philosophies païennes ont-elles corrompu les doctrines du christianisme ? Quels sont les origines de certaines croyances attribuées au christianisme, telles que la vénération de Marie ? Dans cet épisode du Monde de Demain, nous analyserons cinq mythes que le christianisme adopta, mais qui sont réfutés par la Bible. 

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

Connaissez-vous vraiment Jésus ?

La plupart des chrétiens pratiquants savent que Jésus donna Sa vie pour l’humanité, mais que savent-ils d’autre sur Jésus et pourquoi est-Il venu sur Terre en tant qu’être humain ? Dans l’émission Le Monde de Demain d’aujourd’hui, nous allons démystifier cinq mythes sur le Jésus de la Bible. Car Il est, comme l’a écrit Bruce Barton, L’Homme que personne ne connaît. Cette ignorance est d’autant plus surprenante, puisque la plus grande communauté religieuse du monde prétend Le vénérer. Jean 3 :16 est peut-être le verset le plus célèbre de tous, mais il dit quelque chose de très différent de ce que les gens pensent.

Le Sauveur n’est pas un mythe !

Aussi étonnant que cela puisse paraître, les croyances communément admises au sujet de Jésus révèlent une grande méconnaissance du Sauveur du monde. Le premier mythe est une doctrine majeure que l’on retrouve dans certaines dénominations chrétiennes. C’est incroyable ce que les gens acceptent comme vérité simplement parce que c’est ce que leur dit leur conducteur religieux, sans jamais le vérifier par eux-mêmes à partir du seul livre faisant autorité sur la vie de Jésus.

Donc, le Mythe n°1 : la mère de Jésus est restée vierge toute sa vie. Ce mythe est lourd de conséquences. Les Écritures mentionnent que Jésus avait des frères et des sœurs, mais certains prétendent que ces versets font référence à des cousins ou à des disciples. Que devons-nous croire ? Devons-nous suivre les traditions qui nous ont été transmises et qui sont en contradiction avec des Écritures sans ambiguïté ? Ou devrions-nous croire la Bible ? À vous de juger !

Le faux récit selon lequel la mère de Jésus serait restée vierge pour toujours et Jésus n’aurait ni frères ni sœurs est solidement réfuté dans Jean 7 :

« Et ses frères lui dirent : Pars d’ici, et va en Judée, afin que tes disciples voient aussi les œuvres que tu fais. Personne n’agit en secret, lorsqu’il désire paraître : si tu fais ces choses, montre-toi toi-même au monde. Car ses frères non plus ne croyaient pas en lui » (Jean 7 :3-5).

Autant dire que l’expression « frères » ne désigne pas ici les disciples ! Cela ne signifie pas qu’Il n’a jamais fait référence à Ses disciples comme étant des frères, mais ici il est question de « frères » qui n’étaient pas des disciples. Un autre exemple scripturaire de Sa famille de sang se trouve dans Matthieu 12, où il y a une distinction claire entre Sa famille physique et Sa famille spirituelle :

« Quelqu’un lui dit : Voici, ta mère et tes frères sont dehors, et ils cherchent à te parler. Mais Jésus répondit à celui qui le lui disait : Qui est ma mère, et qui sont mes frères ? Puis, étendant la main sur ses disciples, il dit : Voici ma mère et mes frères. Car, quiconque fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux, celui-là est mon frère, et ma sœur, et ma mère » (Matthieu 12 :47-50).

Ces références aux frères physiques ne peuvent pas être facilement ignorées. Remarquons un autre passage sur ce sujet où les sœurs (donc au pluriel) sont mentionnées. Matthieu 13 raconte comment les citoyens de la région où Il grandit, étaient perplexes face à la sagesse et aux miracles qu’Il accomplissait :

« S’étant rendu dans sa patrie, il enseignait dans la synagogue, de sorte que ceux qui l’entendirent étaient étonnés et disaient : D’où lui viennent cette sagesse et ces miracles ? N’est-ce pas le fils du charpentier ? N’est-ce pas Marie qui est sa mère ? Jacques, Joseph, Simon et Jude, ne sont-ils pas ses frères ? Et ses sœurs ne sont-elles pas toutes parmi nous ? D’où lui viennent donc toutes ces choses ? » (Matthieu 13 :54-56).

Tout lecteur objectif, qui n’est pas influencé par des traditions non bibliques, reconnaît que Matthieu 1 :24-25 devrait régler la question une fois pour toutes :

« Quand Joseph fut réveillé de son sommeil, il fit comme l’ange du Seigneur lui avait commandé, et il prit sa femme. Mais il ne la connut point jusqu’à ce qu’elle eût enfanté son fils premier-né, et il lui donna le nom de Jésus » (Matthieu 1 :24-25, Ostervald).

Bien que l’expression « fils premier-né » ne signifie pas nécessairement qu’il y avait d’autres enfants, il y a certainement matière à déduction. Mais surtout, ceux qui étudient la Bible savent que, l’expression « ne la connut point » est un euphémisme pour les relations sexuelles, comme on le voit dans Genèse 4 : « Adam connut Ève, sa femme ; elle conçut, et enfanta Caïn » (v. 1) ; et puis au verset 17 : « Caïn connut sa femme ; elle conçut, et enfanta Hénoc » ; et après au verset 25 : « Adam connut encore sa femme ; elle enfanta un fils, et l’appela du nom de Seth ».

Mes amis, au lieu de suivre aveuglément les traditions d’une Église, consultez la Bible pour vérifier ce qu’elle dit ! Mais vous vous demandez peut-être : « Pourquoi est-il important de savoir que Marie n’est pas restée vierge à vie et que Jésus a eu des demi-frères et des demi-sœurs ? »

Un dogme réfuté par les Écritures

La raison se trouve dans le Mythe n°2 : la mère de Jésus est notre intercesseur. Marie était la mère de Jésus et les Écritures indiquent qu’elle était une femme vertueuse. Mais le rôle de Marie a été grossièrement corrompu de façon blasphématoire. La Bible ne mentionne nulle part son « immaculée conception ».

Les non-catholiques pensent souvent à tort que l’immaculée conception fait référence à la conception du Christ, mais cette doctrine sans fondement biblique fait plutôt référence à Marie. Voici ce qu’explique une source catholique :

« L’Immaculée Conception est un dogme catholique qui affirme que Marie, dont la conception s’est déroulée normalement, a été conçue sans le péché originel ou sa tache. C’est ce que signifie “immaculée” : sans tache » (« Immaculée Conception et Assomption », Catholic Answers).

Mais, où en trouve-t-on la preuve ? Certainement pas dans la Bible ! D’où vient cette doctrine ? Ce que beaucoup ne réalisent pas, c’est à quel point le christianisme a été profondément, et très rapidement, corrompu par des doctrines païennes bien antérieures à la naissance du Christ. De nombreuses sources historiques montrent que le culte de Marie est né du transfert des traditions des déesses païennes à la mère de Jésus. Ce fait est bien établi.

En voici un exemple tiré de l’historien de l’Église très respecté, Jesse Lyman Hurlbut. Écrivant sur l’origine du culte de Marie, il déclare :

« Vers l’an 405, les images des saints et des martyrs ont fait leur apparition dans les églises, où elles ont été adorées. Le culte de la vierge Marie a ainsi pris la place de celui de Vénus et de Diane » (L’histoire de l’Église chrétienne, Hurlbut, page 64, éditions Vida. Traduction Philippe Le Perru).

La Bible ne dit nulle part que Marie a été conçue de manière immaculée. Nulle part, on ne lit qu’elle est restée une vierge à vie. Nous lisons tout le contraire. Nulle part dans la Bible, il n’est question de Marie comme intercesseur entre Dieu et les hommes. Cette fonction est réservée à Jésus Lui-même, et non à Marie, ni aux prêtres humains. Il est Celui par qui nous nous approchons du Père. Il l’a déclaré la nuit où Il a été trahi. Nous lisons : « Jésus lui dit : Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi » (Jean 14 :6).

Jésus dit que si nous demandons en Son nom, Il le fera (Jean 14 :13-14). Vous n’avez pas besoin d’aller voir Sa mère pour faire appel à Lui. « Tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils. Si vous demandez quelque chose en mon nom, je le ferai » (Jean 14 :13-14).

C’est par le nom de Jésus-Christ, et non par celui de Marie, que nous prions à Dieu. Il n’y a pas le moindre appui dans la Bible de l’adoration de la mère de Jésus. Pas un seul verset n’indique que nous devrions utiliser le nom de Marie pour approcher Jésus ou Son Père. La simple vérité est que, comme le prouvent de nombreuses sources historiques, le culte de Diane, d’Ishtar et d’autres déesses a été transféré à Marie. Lorsqu’elle se réveillera à la résurrection, elle sera stupéfaite de voir comment le culte des déesses païennes lui a été transposé.

Le Royaume de Dieu et les saints ressuscités

Voyons à présent le Mythe n°3 : l’Évangile de Jésus concerne seulement Sa mort, Son ensevelissement et Sa résurrection. Ne vous méprenez pas. Il s’agit certainement d’une bonne nouvelle, et le mot « Évangile » signifie « bonne nouvelle ». Mais quel Évangile Jésus a-t-Il proclamé pendant les trois ans et demi avant Sa crucifixion ? Comment se fait-il que si peu de gens connaissent et comprennent ce message, alors qu’il est si clairement énoncé dans les Écritures ? N’est-il pas étrange que la plupart des chrétiens ne puissent pas vous dire ce que la Bible révèle sur le message de Jésus à l’humanité ?

L’Évangile de Jésus ne parlait pas seulement de Sa mort, de Son ensevelissement et de Sa résurrection – bien que cela fasse partie de la bonne nouvelle. L’Évangile ne parlait pas d’aller au ciel. Il parle d’un royaume de Dieu régnant sur le monde et devant être établi sur la Terre. Voici le début de Son ministère :

« Après que Jean eut été livré, Jésus alla dans la Galilée, prêchant l’Évangile de Dieu. Il disait : Le temps est accompli, et le royaume de Dieu est proche. Repentez-vous, et croyez à la bonne nouvelle » (Marc 1 :14-15).

Vous rendez-vous compte que la plupart des nombreuses paraboles de Jésus concernaient ce Royaume ? « Il dit encore : À quoi comparerons-nous le royaume de Dieu, ou par quelle parabole le représenterons-nous ? » (Marc 4 :30). Le terme « royaume de Dieu » se trouve 67 fois dans la version Louis Segond, Nouvelle édition de Genève. Évidemment, je n’ai pas le temps de toutes les couvrir, mais la proclamation de ce message était l’une des raisons pour lesquelles Jésus dit qu’Il fut envoyé ici-bas :

« Mais il leur dit : Il faut aussi que j’annonce aux autres villes la bonne nouvelle du royaume de Dieu ; car c’est pour cela que j’ai été envoyé » (Luc 4 :43).

Il prit cette mission très au sérieux : « Ensuite, Jésus allait de ville en ville et de village en village, prêchant et annonçant la bonne nouvelle du royaume de Dieu » (Luc 8 :1). Mais c’est quoi précisément ce Royaume que Jésus proclama ? En quoi cela vous concerne-t-il ? Contrairement à la doctrine largement répandue d’aller au ciel, Son message concernait une famille divine gouvernant sur la Terre – une famille dans laquelle vous pouvez naître. Pourquoi, alors qu’il y a tant de choses dites à ce sujet dans la Bible, si peu de gens assimilent le message de Jésus ?

Cela nous amène au Mythe n°4 : La récompense de ceux qui seront sauvés consiste en une paisible retraite dans les cieux. Nous l’avons souligné à maintes reprises dans nos émissions du Monde de Demain et dans nos autres publications Mais permettez-moi de passer rapidement en revue avec vous les pages de la Bible. Dans une prophétie relative au futur, Zacharie 14 nous dit : « L’Éternel sera roi de toute la terre ; en ce jour-là, l’Éternel sera le seul Éternel, et son nom sera le seul nom » (Zacharie 14 :9).

Mais Jésus ne sera pas seul à gouverner. Apocalypse nous dit que Jésus sera le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs : « Il avait sur son vêtement et sur sa cuisse un nom écrit : Roi des rois et Seigneur des seigneurs » (Apocalypse 19 :16). Qui sont ces rois et ces seigneurs sur lesquels Jésus sera Roi et Seigneur ? Les Écritures révèlent la réponse. En parlant des douze tribus d’Israël, le prophète Ézéchiel nous dit :

« J’établirai sur elles un seul berger, qui les fera paître, mon serviteur David ; il les fera paître, il sera leur berger. Moi, l’Éternel, je serai leur Dieu, et mon serviteur David sera prince au milieu d’elles. Moi, l’Éternel, j’ai parlé » (Ézéchiel 34 :23-24).

En plus, lorsque les disciples de Jésus demandèrent ce qu’ils gagneraient à Le suivre, Il leur donna cette réponse directe :

« Jésus leur répondit : Je vous le dis en vérité, quand le Fils de l’homme, au renouvellement de toutes choses, sera assis sur le trône de sa gloire, vous qui m’avez suivi, vous serez de même assis sur douze trônes, et vous jugerez les douze tribus d’Israël » (Matthieu 19 :28).

Nous avons donc le Christ comme Roi sur toute la Terre, David comme roi sur tout Israël, et les douze apôtres – chacun dirigeant l’une des douze tribus d’Israël sous David. C’est ce que révèle la Bible, mais qu’en est-il de vous et de moi ? Qu’est-ce que cela représente pour nous ? Le message de Jésus était-il de vivre une bonne vie, de s’amuser autant que possible avant de mourir, avant de prendre une retraite au paradis ? Pas du tout ! La récompense qu’Il offre se trouve ici même sur Terre pour régner avec Lui et aider à résoudre les problèmes qui existent ici-bas – pour apporter la paix, le bonheur et la prospérité à tous les hommes partout dans le monde.

Dans la parabole des mines, Jésus se décrit comme un homme de haute naissance qui se rend dans un pays lointain pour être investi d’un royaume. Ses serviteurs sont chargés d’effectuer leurs responsabilités pendant Son absence. Il leur demande des comptes à Son retour et fournit des récompenses en fonction de leur rendement. Voici les récompenses telles qu’elles sont décrites dans Luc 19 :

« Le premier vint, et dit : Seigneur, ta mine a rapporté dix mines. Il lui dit : C’est bien, bon serviteur : parce que tu as été fidèle en peu de chose, reçois le gouvernement de dix villes. Le second vint, et dit : Seigneur, ta mine a produit cinq mines. Il lui dit : Toi aussi, sois établi sur cinq villes » (Luc 19 :16-19).

Cela ne ressemble pas à une retraite ennuyeuse, flottant sur des nuages avec peu de choses à faire, ou à fixer le visage de Dieu dans une transe céleste pour toujours sans aucune œuvre à accomplir !

Qui était le Dieu de l’Ancien Testament ?

La plupart des gens ont l’idée que Celui que nous connaissons comme Dieu le Père, était un Dieu dur et exigeant, mais que Jésus est venu avec un message d’amour dans le Nouveau Testament. Il est vrai que le message de Jésus est un message d’amour, mais il en était de même des Écritures de l’Ancien Testament avant Son premier Avènement.

Souvenez-vous de la réponse de Jésus au docteur de la loi qui lui demandait : « Quel est le plus grand commandement de la loi ? » Jésus lui répondit :

« Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta pensée [Cela provient de Deutéronome 6 :5]. C’est le premier et le plus grand commandement. Et voici le second, qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même [cela provient de Lévitique 19 :18]. De ces deux commandements dépendent toute la loi et les prophètes » (Matthieu 22 :37-40).

Comment se fait-il que les gens croient à ce cinquième mythe communément admis sur le Jésus-Christ de la Bible, selon lequel Jésus ne serait pas en accord avec le message de l’Ancien Testament ? Aussi choquant que cela puisse paraître, les Écritures révèlent que Jésus était en fait, tenez-vous bien, le Dieu de l’Ancien Testament !  Ne me croyez pas sur parole. Prouvez-le dans la Bible ! Notez ce que l’apôtre Jean a révélé sur la relation entre le Père et Celui qu’on appelle la Parole :

« Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle » (Jean 1 :1-3).

Qui était donc la Parole ? « Et la Parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité ; et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme la gloire du Fils unique venu du Père » (Jean 1 :14). Le membre de la famille de Dieu appelé la Parole, qui a fait toutes choses et sans qui rien n’a été fait, n’est autre que Jésus-Christ. Vérifiez dans la Bible (Jean 1 :1-14). Mais c’est loin d’être la seule preuve que Jésus était le Dieu de l’Ancien Testament :

 « C’est à moi, le moindre de tous les saints, qu’a été donnée cette grâce d’annoncer, parmi les Gentils, les richesses incompréhensibles de Christ, et de mettre en évidence devant tous, quelle est la dispensation du mystère caché de tout temps en Dieu, qui a créé toutes choses par Jésus-Christ » (Éphésiens 3 :8-9, Ostervald).

Besoin de plus de preuves ?  Considérez : « Après avoir autrefois, à plusieurs reprises et de plusieurs manières, parlé à nos pères par les prophètes, Dieu, dans ces derniers temps, nous a parlé par le Fils, qu’il a établi héritier de toutes choses ; par lui il a aussi créé l’univers » (Hébreux 1 :1-2).

Toujours pas convaincu ? Qui créa les anges ? Qui créa Adam et Ève, nos premiers parents ? Paul répond à cette question :

« Le Fils est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toute la création. Car en lui ont été créées toutes les choses qui sont dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, trônes, dignités, dominations, autorités. Tout a été créé par lui et pour lui.  Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent en lui. Il est la tête du corps de l’Église ; il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin d’être en tout le premier » (Colossiens 1 :15-18).

Mais il y a plus. Il n’y a pas de déclaration plus forte que celle que l’on trouve dans 1 Corinthiens 10 :

« Frères, je ne veux pas que vous ignoriez que nos pères ont tous été sous la nuée, qu’ils ont tous passé au travers de la mer, qu’ils ont tous été baptisés en Moïse dans la nuée et dans la mer, qu’ils ont tous mangé le même aliment spirituel, et qu’ils ont tous bu le même breuvage spirituel, car ils buvaient à un rocher spirituel qui les suivait, et ce rocher était Christ » (1 Corinthiens 10 :1-4).

Ce n’est pas étonnant que Jésus ait proclamé être le Seigneur du sabbat puisque c’est Lui qui créa le sabbat pour l’humanité !

Aujourd’hui, nous avons démystifié cinq mythes communément admis sur le Jésus de la Bible. Pourquoi ces mythes sont-ils promus dans les Églises, alors qu’ils sont facilement démystifiés dans les pages de la Bible ?

Si vous souhaitez vous débarrasser des mythes que vous avez appris sur Jésus et mieux comprendre l’une des déclarations les plus mémorables de Jésus, commandez votre exemplaire gratuit de notre brochure Jean 3 :16 – les vérités cachées du verset d’or. Vous serez surpris de voir à quel point le message de Jésus diffère de ce que vous avez déjà entendu.

Cinq mythes au sujet de Jésus

  1. Mythe n°1 : La mère de Jésus est restée vierge toute sa vie
  2. Mythe n°2 : La mère de Jésus est notre intercesseur
  3. Mythe n°3 : L’Évangile de Jésus concerne seulement Sa mort, Son ensevelissement et Sa résurrection
  4. Mythe n°4 : La récompense de ceux qui seront sauvés consiste en une paisible retraite dans les cieux
  5. Mythe n°5 : Jésus ne serait pas en accord avec le message de l’Ancien Testament

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