| Le Monde de Demain

Quand les monnaies déclinent, les nations aussi



La roupie pakistanaise est peut-être à l’agonie.

Le déclin graduel de la Grande-Bretagne



La Grande-Bretagne a longtemps eu une forte présence mondiale grâce à ses ambassades et consulats. Ces bureaux diplomatiques dispersés dans le monde entier ont permis au Royaume-Uni d’influencer et même de diriger les affaires de nombreuses nations. Aujourd’hui, comme le faisait récemment remarquer un journaliste : « Les coupes budgétaires et les problèmes de personnel au bureau des Affaires étrangères réduisent l’ambition internationale du Royaume-Uni ».

La loi ou la grâce

Pourquoi les Dix Commandements suscitent-ils autant de controverse ? Les lois de Dieu sont-elles toujours requises pour les chrétiens ? La grâce a-t-elle remplacé les commandements divins ? Découvrez dans cet épisode du Monde de Demain cinq clés qui mettent fin au débat loi ou grâce.

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

Une guerre contre les lois de Dieu

Au cours des dernières décennies, certains athées ont mené une guerre contre les Dix Commandements, en faisant disparaître des emplacements publics les stèles commémoratives s’y rapportant partout où elles se trouvaient. Un célèbre cas concerne le juge en chef de l’Alabama, Roy Moore, qui plaça une stèle des Dix Commandements sur la rotonde du bâtiment judiciaire de Montgomery, le Capitole de l’État. Cette initiative suscita une vive controverse. Après une longue bataille juridique, la stèle fut retirée de la rotonde et Roy Moore fut démis de ses fonctions de juge.

Autre incident célèbre, une stèle affichant les Dix Commandements au Capitole de l’Arkansas fut détruite par un homme qui l’a délibérément percutée avec sa voiture moins de 24 heures après qu’elle fut érigée. Le même individu détruisit une autre stèle de la même manière un an plus tôt en Oklahoma, mais s’agissait-il uniquement de l’acte d’un seul homme fou ? Comme le rapporte l’Associated Press :

« La Cour suprême de l’Oklahoma ordonna le retrait d’une stèle des Dix Commandements de son Capitole en 2015, et les électeurs de l’État rejetèrent en 2016 une initiative visant à permettre le retour de la stèle » (“Arkansas replaces Ten Commandments monument at state Capitol”, Times Record, 26 avril 2018).

Certains chrétiens sont, à juste titre, irrités par l’assaut mené contre ce code de loi donné par Dieu. Pourtant, étonnamment, le plus grand ennemi des commandements ne concerne pas les athées. Je vais vous montrer qui est cet ennemi, et cela pourrait vous surprendre !

Est-ce que Dieu désire l’anarchie ?

Je vous souhaite la bienvenue de la part de toute l’équipe du Monde de Demain. Dans l’émission d’aujourd’hui, je vais révéler qui est le pire ennemi de la loi divine et ce n’est peut-être pas celui auquel vous pensez.

J’ai grandi dans le protestantisme traditionnel où l’on m’enseigna les Dix Commandements quand j’étais enfant. Je n’ai jamais été très doué pour la mémorisation, mais j’ai réussi à réciter les Dix Commandements suffisamment bien pour mériter un exemplaire personnel du Nouveau Testament. Imaginez ma surprise, quelques années plus tard, lorsque l’on m’a dit que nous n’avions plus besoin de respecter ces lois ! Non pas par mon oncle George, athée, mais par deux personnes professant la foi chrétienne ! Tout ce temps de mémorisation pour rien !

Ce ne sont pas les mots exacts qu’ils ont utilisés, mais ils étaient similaires à ceux trouvés sur ce site Internet :

« Les Dix Commandements, la loi, l’(ancienne) alliance de sang et le sacerdoce lévitique ont été donnés aux Juifs dans Exode 19 à 34. Ils n’ont pas été donnés aux Gentils, ni à l’époque ni jamais » (“Law or Grace ?” ClearBibleVerses.com).

L’auteur du site poursuit en citant des passages de la Bible qui donnent l’impression que la loi est abolie. Quelle est donc la vérité ? La loi de Dieu est-elle toujours en vigueur ? Ou a-t-elle été remplacée par la grâce ?  Laquelle est-ce ?  La loi ou la grâce ?

Je répondrai à cette question avec cinq clés faciles à comprendre déverrouillant la vérité, mais avant cela, voyons quelques Écritures qui sont utilisées par les antinomiens – c’est-à-dire ceux qui sont contre la loi et qui prétendent que nous n’avons pas besoin de l’observer :

« Nous concluons donc que l’homme est justifié par la foi, sans les œuvres de la loi » (Romains 3 :28, Ostervald).

« Car le péché n’aura point de pouvoir sur vous, puisque vous êtes, non sous la loi, mais sous la grâce » (Romains 6 :14).

« Nous, nous sommes Juifs de naissance, et non pécheurs d’entre les païens. Néanmoins, sachant que ce n’est pas par les œuvres de la loi que l’homme est justifié, mais par la foi en Jésus-Christ, nous aussi nous avons cru en Jésus-Christ, afin d’être justifiés par la foi en Christ et non par les œuvres de la loi, parce que personne ne sera justifié par les œuvres de la loi » (Galates 2 :15-16)

Lorsque vous avez dix-sept ans et que quelqu’un sélectionne des Écritures telles que celles-ci sans les expliquer, il peut être très convaincant de penser qu’il n’est plus nécessaire de respecter la loi de Dieu. Le faire serait-il de chercher le « salut par les œuvres » ? Étudions un peu plus en profondeur le sujet.

La première des cinq clés permettant de comprendre si l’apôtre Paul contredit ou non les autres apôtres, et le Christ Lui-même, est la suivante : Clé n° 1 : Paul a écrit des choses difficiles à comprendre.

L’apôtre Pierre nous a prévenu que des gens tordaient les écrits de Paul, et il nous a même dit qui sont les coupables :

« Comme notre bien-aimé frère Paul vous l’a aussi écrit, selon la sagesse qui lui a été donnée. C’est ce qu’il fait dans toutes les lettres, où il parle de ces choses, dans lesquelles il y a des points difficiles à comprendre, dont les personnes ignorantes et mal affermies tordent le sens, comme celui des autres Écritures, pour leur propre ruine » (2 Pierre 3 :15-16).

Mais, qui sont ces personnes ignorantes, mal affermies, et qui tordent les écrits de Paul ? « Vous donc, bien-aimés, qui êtes avertis, tenez-vous sur vos gardes, de peur qu’entraînés par l’égarement des impies, vous ne veniez à déchoir de votre fermeté » (2 Pierre 3 :17). D’autres versions telles que la version Chouraqui en français traduisent le terme « impies » par « hors-la-loi ».

Réfléchissez un instant à ce que signifie « impies ». Que les traducteurs utilisent le terme impies ou hors-la-loi, il est évident que ceux qui tordent les lettres de Paul ont un problème avec la loi. Réfléchissez-y !

Ainsi, la première clé pour comprendre les enseignements de l’apôtre Paul sur la loi et la grâce est, selon Pierre : Clé n° 1 : Paul a écrit des choses difficiles à comprendre.

Le sujet de la loi et de la grâce va plus loin que les Dix Commandements. Il ressort clairement des Écritures du Nouveau Testament que la circoncision physique et que les sacrifices d’animaux et les autres lois cérémonielles ne sont plus requises pour les chrétiens. Mais il existe des statuts émanant des Dix Commandements que Jésus, les apôtres et l’Église de Dieu du premier siècle observaient, comme les Fêtes et les Jours saints bibliques.

Pourquoi, chers amis, le christianisme traditionnel prétend-il que le « salut par les œuvres » comprend l’observation des Jours que Dieu décrit dans les Écritures, mais pas l’observation des jours issus du paganisme et imprégnés de pratiques païennes ? Pensez-y. Et quels avantages perdons-nous en rejetant d’importants Jours saints bibliques ?

Dieu pardonne mais s’attend toujours à notre obéissance !

Beaucoup de gens pensent que l’apôtre Paul enseignait qu’il n’y a plus besoin de respecter la loi de Dieu. Est-ce bien le cas ? Comme nous l’avons déjà mentionné dans cette émission, l’apôtre Pierre nous mit en garde : Clé n° 1 : Paul a écrit des choses difficiles à comprendre.

Nous examinerons dans quelques minutes certains des versets qui ont été tordus par des hommes sans loi qui rejettent les lois divines, mais d’abord, examinons ce qui suit : Clé n° 2 : Il n’y a pas besoin de la grâce là où il n’y a pas de loi.

Vous rendez-vous compte que si vous supprimez la loi, vous supprimez le besoin du pardon de Dieu ? Voici un point que tant de personnes ne comprennent pas fondamentalement et pourtant un enfant peut facilement le comprendre. S’il n’y a pas de loi, il ne peut y avoir de transgression d’une loi. Lisons cela directement dans les écrits de l’apôtre Paul :

« Car, si les héritiers le sont par la loi, la foi est vaine, et la promesse est annulée, parce que la loi produit la colère, et là où il n’y a point de loi il n’y a point non plus de transgression » (Romains 4 :14-15).

Oui, la loi produit la colère – la peine de mort. Mais si vous supprimez la loi, vous supprimez nécessairement cette peine. S’il n’y a pas de peine, il n’y a pas besoin de grâce. Pensez-y. Cela nous amène à la question cruciale : « Qu’est-ce que le péché ? » Quand avez-vous entendu pour la dernière fois la définition biblique du péché ? « Quiconque pratique le péché transgresse la loi, et le péché est la transgression de la loi » (1 Jean 3 :4).

Résumons donc la clé n° 2 avec cette simple équation : Pas de loi = pas de péché ; Pas de péché = pas besoin de justification (ou de pardon) ; Pas besoin de justification = pas besoin d’un Sauveur.

Passons donc à la clé suivante pour comprendre le sujet de la loi et de la grâce. Clé n° 3 : La parabole du tribunal. Ce principe se trouve dans les Écritures, mais je vais le présenter sous la forme d’une parabole moderne pour illustrer mon propos.

Un homme entra dans un bar un soir. Après avoir passé trop de temps à boire, il monta dans sa voiture pour rentrer chez lui. En chemin, il grilla un feu rouge, percuta une autre voiture et blessa grièvement son occupant. Six mois plus tard, il se présenta devant le juge qui lui demanda s’il plaidait coupable.

Pris de remords, il plaida : « Coupable, votre honneur ». Le juge le condamna alors à une amende d’un million de dollars ou à un an de prison. L’homme répondit : « Je n’ai pas un million de dollars et si je vais en prison, qui s’occupera de ma femme et de mes enfants ? ».

Il plaida donc auprès du juge, exprimant ses profonds regrets pour ce qu’il avait fait et proposa : « Votre honneur, je promets de ne plus jamais prendre le volant après avoir bu. Je respecterai toutes les règles du code de la route, je paierai chaque centime que je dois en impôts et je respecterai toutes les lois aussi parfaitement que possible à partir de ce jour. » Le juge répondit : « C’est ce que nous attendons de tout le monde, mais vous avez enfreint la loi et grièvement blessé un homme. Votre respect de la loi à partir d’aujourd’hui n’effacera pas ce que vous avez fait il y a six mois. »

L’homme négocia davantage : « Je ferai également 10 heures de service public chaque semaine pour le reste de ma vie. » Le juge répondit : « Cela ne guérira pas l’homme blessé. Choisissez : un an de prison ou un million de dollars. »

Cependant, il y avait un homme au fond de la salle d’audience qui après réflexion se dit : « Cet homme est vraiment désolé pour ce qu’il a fait. Je crois qu’il va obéir à la loi à partir de ce jour. Je vais payer l’amende à sa place. »

Vous rendez-vous compte que c’est ce que Jésus fit pour vous et pour moi à condition que nous nous repentions de nos péchés et acceptions Son sacrifice pour nous ? Voici à présent quelques questions sur lesquelles méditer.

Pensez-vous vraiment que le bon samaritain dans cette parabole qui paya l’amende l’aurait fait s’il pensait que l’homme mépriserait la loi qui l’amena à comparaître devant le juge en première instance ? Le fait que l’amende ait été payée a-t-il en quelque sorte aboli la loi ?

Pourtant, c’est exactement ce qu’enseignent les partisans de l’abolition de la loi, à savoir que Jésus fit tout pour nous. Ils estiment donc que la loi, plutôt que nos péchés, fut clouée sur la croix et que nous n’avons plus besoin de la respecter. Ce qui nous amène à la clé n° 4.

Nous aligner avec Dieu

Jusqu’à présent, je vous ai donné trois clés :

Clé n° 1 : Paul a écrit des choses difficiles à comprendre.

Clé n° 2 : Il n’y a pas besoin de la grâce là où il n’y a pas de loi.

Clé n° 3 : La parabole du tribunal.

Voici, à présent, le point crucial : Clé n° 4 : Le cœur du problème est la signification de la justification. Le mot « justification » est très mal compris. Pourtant, nous sommes nombreux à l’utiliser en permanence dans le traitement de texte. Nous avons une commande sur la barre du menu qui détermine si une lettre ou un manuscrit est justifié à gauche, à droite ou sur les deux côtés.

La justification à gauche signifie que la marge est alignée à gauche. La justification à droite signifie que la marge est alignée à droite. La justification totale signifie que les deux marges sont alignées de part et d’autre. De même, au sens biblique, lorsque nous sommes en dehors de la ligne ou en décalage avec Dieu à cause du péché, nous devons nous aligner à nouveau, et Paul a parlé du seul moyen d’avoir une relation correcte avec Dieu une fois que nous sommes en dehors de la ligne.

Aucune conformité à la loi au sens le plus strict ne peut effacer nos péchés du passé. C’est là que l’intervention du donateur généreux au fond de la salle d’audience dans la parabole que j’ai donnée plus tôt est nécessaire. C’est là qu’intervient la foi dans le sacrifice de Christ. Le Christ a payé la peine pour nous. Remarquons maintenant comment cette compréhension rend clair ce que Paul a écrit. Paul déclara à juste titre dans Romains 3 :28 : « Nous concluons donc que l’homme est justifié par la foi, sans les œuvres de la loi » (Ostervald).

Tout notre respect de la loi, passé, présent ou futur, ne justifiera en rien nos péchés, mais ce que les opposants à la loi omettent souvent de faire, c’est de lire le contexte du verset. Remarquez cette déclaration claire, quatre versets plus loin, où Paul a posé une question cruciale et y répond : « Annulons-nous donc la loi par la foi ? Non certes ! Au contraire, nous établissons la loi » (Romains 3 :31, Neuchâtel).

Pourtant, c’est exactement ce que pensent certaines personnes malavisées, c’est-à-dire que la loi est annulée par la foi ! Pourquoi ne croient-ils pas ce que Paul écrivit ? Posons-nous maintenant la question : comment la foi établit-elle la loi ? En termes simples, le fait que nous ayons besoin de la foi dans le sacrifice du Christ signifie qu’une loi a été transgressée, et la pénalité doit être appliquée.

Remarquons un autre passage utilisé par les antinomiens – c’est-à-dire les personnes qui sont contre la loi – Romains 6 :14 : « Car le péché n’aura point de pouvoir sur vous, puisque vous êtes, non sous la loi, mais sous la grâce. » Euh – « non sous la loi, mais sous la grâce ». Hors contexte, cela peut sembler vouloir dire que nous n’avons pas à respecter la loi, mais est-ce bien là ce que Paul dit ? Pourquoi les gens ne lisent-ils pas les versets suivants ?

« Quoi donc ! Pécherions-nous, parce que nous sommes, non sous la loi, mais sous la grâce ? Loin de là !  Ne savez-vous pas qu’en vous livrant à quelqu’un comme esclaves pour lui obéir, vous êtes esclaves de celui à qui vous obéissez, soit du péché qui conduit à la mort, soit de l’obéissance qui conduit à la justice ? » (Romains 6 :15-16).

Comment pourrais-je omettre de mentionner un autre verset dont raffolent les partisans « de l’abolition de la loi » – Galates 3 :13 : « Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, étant devenu malédiction pour nous – et car il est écrit : Maudit est quiconque est pendu au bois ».

L’homme qui cherche à se justifier, à se faire pardonner ses péchés passés, par le respect de la loi, échouera. La loi est destinée à définir le péché, pas à justifier les péchés passés. Seule la foi dans le sacrifice du Christ peut justifier le péché. Remarquez que le passage précédent ne dit pas que la loi est une malédiction. Paul nous le confirma par ailleurs dans Romains 7 :12 : « La loi donc est sainte, et le commandement est saint, juste et bon. »

La malédiction, comme le montre le passage que Paul cita dans Galates 3 :13, est la peine de mort. Lisez vous-même ce passage dans Deutéronome 21 :22-23. La loi n’est pas la malédiction, mais la désobéissance à la loi entraîne une malédiction qui est la mort. C’est pourquoi nous avons besoin d’un Sauveur qui paie la peine à notre place.

Une transformation authentique du cœur  

Il existe une 5e clé pour comprendre ce que la Bible enseigne sur la loi et la grâce. Clé n° 5 : Comprendre ce qui se cache derrière l’hostilité à la loi. Dès le début, l’être humain a eu une attitude hostile à l’égard de la loi de Dieu. Adam et Ève ont choisi de déterminer par eux-mêmes le bien et le mal plutôt que d’écouter leur Créateur. Paul parla de cette hostilité dans Romains 8 :7 : « Car l’affection de la chair est inimitié contre Dieu, parce qu’elle ne se soumet pas à la loi de Dieu, et qu’elle ne le peut même pas. » Mais cela signifie-t-il que nous devons rester hostiles à la loi ? Certainement pas ! Paul poursuit :

« Or, ceux qui vivent selon la chair ne sauraient plaire à Dieu. Pour vous, vous ne vivez pas selon la chair, mais selon l’Esprit, si du moins l’Esprit de Dieu habite en vous. Si quelqu’un n’a pas l’Esprit de Christ, il ne lui appartient pas » (Romains 8 :8-9). 

Maintenant, que réalise l’Esprit de Dieu en nous ? Dieu rappela les Dix Commandements à Israël le Jour de la Pentecôte, comme l’appelle le Nouveau Testament. Près de quinze siècles plus tard, Dieu octroya le Saint-Esprit à Son Église naissante le même jour. Y a-t-il un lien entre ces deux Pentecôte ? Juste après la répétition des Dix Commandements, nous lisons : « Oh ! s’ils avaient toujours ce même cœur pour me craindre et pour observer tous mes commandements, afin qu’ils fussent heureux à jamais, eux et leurs enfants ! » (Deutéronome 5 :29).

Vous rendez-vous compte, chers amis, que l’hostilité à la loi est le problème que la nouvelle alliance rectifie ? Un changement de cœur est le but de la nouvelle alliance.

« Mais voici l’alliance que je ferai avec la maison d’Israël, après ces jours-là, dit le Seigneur : Je mettrai mes lois dans leur esprit, je les écrirai dans leur cœur ; et je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple » (Hébreux 8 :10).

La loi fut donnée à la Pentecôte quand Israël sortit d’Égypte, mais ils n’avaient pas à cœur de l’observer, aussi Dieu octroya-t-Il le Saint-Esprit lors de la première Pentecôte après la résurrection du Christ pour susciter une nouvelle attitude du cœur et de l’esprit en Son peuple. Sous la nouvelle alliance, non seulement la loi existe toujours, mais elle est encore plus délicate à observer, car nous devons respecter l’esprit ou l’intention de la loi aussi bien que la lettre, comme le montre le sermon de Jésus sur la montagne :

« Vous avez appris qu’il a été dit : Tu ne commettras point d’adultère. Mais moi, je vous dis que quiconque regarde une femme pour la convoiter a déjà commis un adultère avec elle dans son cœur » (Matthieu 5 :27-28).

Il vous a peut-être été dit que la loi de Dieu était pénible, mais est-ce bien ce que dit la Bible ? « Car l’amour de Dieu consiste à garder ses commandements. Et ses commandements ne sont pas pénibles » (1 Jean 5 :3).

Or, voici le vilain petit secret. La plupart des gens rationnels ne sont pas contre tous les commandements – seulement ceux sur lesquels ils ne sont pas d’accord, et le commandement avec lequel ils sont le plus en désaccord concerne le quatrième : « Souviens-toi du jour du sabbat, pour le sanctifier » (Exode 20 :8, Darby).

Ils sont d’accord avec neuf d’entre eux mais concluent que Dieu commit une erreur avec un commandement et envoya le Christ pour corriger l’erreur ! En fait, ils affirment que les Dix sont annulés mais que neuf ont été rétablis dans ce qu’ils appellent la « loi du Christ ».

Bien sûr, ils veulent aussi éluder les Jours saints bibliques pour pouvoir leur substituer des fêtes entièrement imprégnées de coutumes païennes. Apparemment, observer le dimanche et les fêtes païennes selon eux n’est pas un fardeau, et ne pas essayer de se sauver par ses œuvres. Mais se reposer le jour que Dieu choisit à la création – c’est-à-dire le septième jour – et observer Ses jours saints est un fardeau, puisque, selon eux, il s’agirait de se sauver par ses œuvres. Est-ce là ce que vous pensez mes amis ?

Je m’attends à bien mieux de votre part, chers téléspectateurs au Monde de Demain.

Si vous voulez en savoir plus sur le plan de Dieu pour l’humanité comme révélé par Ses Jours saints, commandez votre exemplaire gratuit de notre brochure intitulée Les Jours saints : Le magistral plan divin.

Cinq clés permettant de comprendre si l’apôtre Paul contredit ou non les autres apôtres, et le Christ Lui-même :

Clé n° 1 : Paul a écrit des choses difficiles à comprendre.

Clé n° 2 : Il n’y a pas besoin de la grâce là où il n’y a pas de loi.

Clé n° 3 : La parabole du tribunal.

Clé n° 4 : Le cœur du problème est la signification de la justification.

Clé n° 5 : Comprendre ce qui se cache derrière l’hostilité à la loi.


Des prophéties bibliques extraordinaires accomplies!

Découvrez des preuves de l’accomplissement des prophéties bibliques, et le pouvoir de Dieu pour intervenir dans les affaires mondiales. Regardez cet épisode pour apprendre ces faits.

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

Des prophéties fiables !

Alors que nous connaissons une pandémie, un effondrement économique et des conflits internationaux croissants, beaucoup ont le sentiment que nous vivons aux « temps de la fin » prophétisés dans la Bible. Oui, notre monde connaît des catastrophes naturelles extrêmes, des séismes, des éruptions volcaniques, des pandémies et même des guerres mondiales.

Mais saviez-vous que la Bible prédit l’avènement d’un monde nouveau ? Oui, un nouveau gouvernement mondial que nous appelons le Monde de Demain. Ce gouvernement mondial ne sera pas dirigé par des présidents, des dictateurs, des rois ou des Premiers ministres humains. Le nouveau gouvernement mondial sera dirigé par un grand Être spirituel, qui est même venu ici-bas en tant que Sauveur du monde. Oui, le Messie, Jésus de Nazareth, reviendra en tant que Roi des rois et Seigneur des seigneurs. Comment pouvons-nous en être certains ? Nous le savons parce que nous pouvons prouver que les prophéties bibliques sont efficaces et exactes.

Selon l’Encyclopédie de la prophétie biblique, la Bible contient 1 817 prédictions sur l’avenir. Nous sommes certains de la force et de la précision de ces prophéties grâce aux centaines qui se sont déjà accomplies. Dans cette émission, nous allons explorer les incroyables prophéties de la Bible qui se sont accomplies exactement comme prévu. Vous pouvez prouver l’efficacité des prophéties bibliques à partir de votre propre Bible.

Des prophéties bibliques concernant l’Avènement du Messie, accomplies à la lettre

Quelle époque étonnante nous vivons alors que nous approchons de la fin de cette ère troublée ! Nous avons connu une pandémie, des crises économiques mondiales, des incendies, des inondations, des tornades et des ouragans qui ont dévasté des villes et tué des centaines de milliers de personnes. Sans parler des émeutes, des meurtres, des guerres et du terrorisme dans le monde entier. Les nations et les entreprises gagnent avidement en propriété et en pouvoir. Les cybers terroristes dérobent des technologies et des secrets industriels de grande valeur.

Où tout cela va-t-il nous mener ? La prophétie biblique décrit l’avenir des nations. Le chaos actuel atteindra son apogée lors de la Troisième Guerre mondiale. La bonne nouvelle est que celle-ci sera suivie par un nouveau gouvernement mondial appelé le Royaume de Dieu. Dans la Bible, il est également appelé « le monde à venir » (Hébreux 2 :5). Comment pouvons-nous en être aussi sûrs ? Nous connaissons l’avenir grâce à la puissante révélation de ce livre, la Sainte Bible.

L’une des prophéties qui s’est accomplie est celle du Messie annoncé. L’Ancien Testament contient plus de trois cents références concernant Son avènement. Peter Stoner, dans son livre La science parle, examina la probabilité qu’une même personne accomplisse seulement 48 de ces prophéties. La probabilité que cela se produise est d’une sur dix suivi de 157 zéros. Selon des calculs, cela correspondrait à essayer d’identifier du premier coup un électron spécifique parmi tous les électrons de l’Univers connu.

Cette étude ne prenait en compte que 48 prophéties parmi les centaines se rapportant au Messie et ayant été accomplies. Autrement dit, il est impossible que les prophéties concernant la première venue du Christ se soient accomplies par le fruit du hasard. Elles étaient annoncées avec force et elles se sont accomplies par centaines dans le détail. Oui, vous pouvez croire les prophéties bibliques ! En fait, votre vie en dépend !

Le Manuel biblique de Halley énumère plusieurs des prophéties concernant le Messie et leur réalisation dans le Nouveau Testament (p. 421-422).  En voici quelques-unes :

  • Qu’Il naîtrait d’une vierge (Matthieu 1 :23 ; Ésaïe 7 :14).
  • Qu’Il naîtrait à Bethléem (Matthieu 2 :6 ; Jean 7 :42 ; Michée 5 :1).
  • Qu’Il séjournerait en Égypte (Matthieu 2 :15 ; Osée 11 :1).
  • Qu’Il vivrait en Galilée (Matthieu 4 :15 ; Ésaïe 8 :23 ; 9 :1), à Nazareth (Matthieu 2 :23 ; Ésaïe 11 :1).
  • Que Sa venue serait annoncée par un messager semblable à Élie (Matthieu 3 :3 ; 11 :10-14 ; Marc 1 :2-3 ; Luc 3 :4-6 ; 7 :27 ; Jean 1 :23 ; Ésaïe 40 :3-5 ; Malachie 3 :1 ; 4 :5).
  • Que Son ministère serait celui de la guérison (Matthieu 8 :17 ; Ésaïe 53 :4-5).
  • Qu’Il serait trahi par un ami pour 30 pièces d’argent (Matthieu 26 :15 ; Zacharie 11 :12).
  • Que Son côté serait transpercé (Jean 19 :37 ; Zacharie 12 :10 ; Psaume 22 :17). 

Ce ne sont là que quelques-unes des plus de 300 prophéties concernant le Messie qui se sont accomplies.

Certains d’entre vous connaissent peut-être la prophétie des 70 semaines du prophète Daniel. Les Juifs du premier siècle et de la période précédant le 1er siècle étaient au courant de la prophétie de Daniel. Rendons-nous dans la Bible à Daniel 9. Ici est décrite la célèbre prophétie se référant à l’apparition annoncée du Messie :

« Soixante-dix semaines ont été fixées sur ton peuple et sur ta ville sainte, pour faire cesser les transgressions et mettre fin aux péchés, pour expier l’iniquité et amener la justice éternelle, pour sceller la vision et le prophète, et pour oindre le Saint des saints » [ou comme le disent d’autres versions, “le lieu très saint”] » (Daniel 9 :24).

Remarquez que le Messie devait expier l’iniquité ! De nombreuses Écritures montrent que le Messie serait mort pour les péchés du monde, afin que nous puissions être pardonnés et réconciliés avec Dieu. Jean-Baptiste témoigna, en se référant à Jésus : « Le lendemain, il vit Jésus venant à lui, et il dit : Voici l’Agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde » (Jean 1 :29). Il nous est dit dans Éphésiens 1 :7 : « En lui nous avons la rédemption par son sang, le pardon des péchés, selon la richesse de sa grâce. »

Oui, la prophétie de Daniel révéla que l’un des principaux objectifs du Messie était d’expier l’iniquité. Mes amis, vous pouvez être pardonnés de tous vos péchés par le sang du Christ. Mais il y a des conditions, comme Jésus Lui-même l’a clairement indiqué. Il dit : « Repentez-vous, et croyez à la bonne nouvelle » (Marc 1 :15). Puis l’apôtre Pierre dit à la foule le jour de la Pentecôte : « Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés ; et vous recevrez le don du Saint Esprit » (Actes 2 :38).

Mes amis, certains d’entre vous en sont peut-être arrivés au point d’éprouver de la repentance, et vous voulez être pardonnés de vos péchés passés et changer de vie. Nous avons des ministres dans de nombreuses régions du monde qui répondront à vos questions et vous donneront également des conseils concernant le baptême. Il vous suffit de nous contacter sur notre site Internet MondeDemain.org.

Les temps prophétiques de la vie et le ministère de Jésus

Dans la première partie de cette émission, nous avons parlé de l’accomplissement de merveilleuses prophéties au sujet du premier Avènement du Messie, Jésus-Christ, sur cette Terre. Mais quand a-t-Il été prédit qu’Il commencerait Son ministère ? La prophétie des 70 semaines de Daniel révèle la réponse. En prophétie, un jour équivaut à une année dans l’accomplissement. Comme il y a 69 semaines entre la prophétie de Daniel et le Messie, il faut multiplier 69 par 7 jours par semaine, cela donne 483 années prophétiques. Mais quand la prophétie des 70 semaines a-t-elle commencé ? De nombreux érudits identifient le décret d’Artaxerxès dans Esdras 7, aux versets 11 à 28, qui fut promulgué historiquement en l’an 457 av. J.-C., comme étant le commencement. En avançant de 483 ans av. J.-C. à l’ère apr. J.-C., nous soustrayons 457 de 483 et nous arrivons à ce qui semble être 26 après J.-C. Cependant, comme il n’existe pas d’année zéro, le passage de l’an 1 av. J.-C. à l’an 1 apr. J.-C. nécessite mathématiquement l’ajout d’une année. Ainsi, le Messie devait commencer Son ministère en 27 apr. J.-C.

Quel âge avait Jésus lorsqu’Il commença Son ministère ? « Jésus avait environ trente ans lorsqu’il commença son ministère » (Luc 3 :23). Alors, quand Jésus est-Il né ? Si nous soustrayons 30 ans de l’an 27 apr. J.-C., nous arrivons à l’an 4 av. J.-C., puisqu’il n’y a pas d’année zéro.

Oui, le Christ accomplit la prophétie de Daniel à la lettre pour expier l’iniquité ! Comme nous l’avons vu, le Messie accomplit des aspects majeurs de la prophétie de Daniel des 70 semaines. Mais Il lui reste d’autres aspects à compléter. Par exemple, Daniel 9 :24 prédit d’autres missions encore à venir. Le Messie, Jésus-Christ, lorsqu’Il reviendra, accomplira les prophéties suivantes : « Amener la justice éternelle […] sceller la vision et le prophète [ou la prophétie], et […] oindre le Saint des saints » ou, comme le disent certaines versions « le lieu très saint », en référence au temple millénaire de Jérusalem décrit dans les chapitres 40 à 43 d’Ézéchiel. Feu l’évangéliste, Roderick Meredith, décrit la mission millénaire du Christ dans sa brochure inspirante que nous vous offrons aujourd’hui : L’accomplissement des prophéties : la main de Dieu dans les affaires mondiales.

À présent, considérons une autre des grandes interventions divines et l’accomplissement d’une prophétie biblique majeure. Le Dieu tout-puissant déclare par l’intermédiaire du prophète Ésaïe :

« Souvenez-vous de ce qui s’est passé dès les temps anciens ; car je suis Dieu, et il n’y en a point d’autre, je suis Dieu, et nul n’est semblable à moi. J’annonce dès le commencement ce qui doit arriver, et longtemps d’avance ce qui n’est pas encore accompli ; je dis : Mes arrêts subsisteront, et j’exécuterai toute ma volonté » (Ésaïe 46 :9-10).

C’est pourquoi nous pouvons avoir confiance dans l’avenir ultime, l’avenir que nous appelons le Monde de Demain. C’est le moment où le Christ régnera sur toutes les nations et apportera la paix et la prospérité dans le monde entier. Les grands empires s’élèvent et s’effondrent. Dieu a-t-Il prédit la chute de Babylone la grande ? Le plus grand Empire de l’époque était Babylone. Pourtant, la Bible avait prédit que cette grande puissance punirait d’autres nations à l’instar d’un jugement de Dieu. Alors, Babylone elle-même serait jugée pour ses péchés. 

Plus de 100 ans avant le renversement du grand Empire babylonien, le prophète Ésaïe mentionna le nom précis de l’homme qui serait responsable de la chute de Babylone. Dieu dit « de Cyrus : Il est mon berger, et il accomplira toute ma volonté ; Il dira de Jérusalem : Qu’elle soit rebâtie ! Et du temple : Qu’il soit fondé ! » (Ésaïe 44 :28). Cyrus fut roi de Perse vers l’an 558 av. J.-C. à l’an 529 av. J.-C. Ainsi, Ésaïe prophétisa au 8e siècle av. J.-C. au sujet d’un roi qui ne naquit qu’au 6e siècle av. J.-C. !

Mais non seulement Ésaïe prédit Cyrus par son nom, mais il prédit également comment Cyrus allait entrer dans Babylone pour la conquérir. C’est une histoire incroyable. Cyrus permit aux Juifs de retourner à Jérusalem et de reconstruire le temple. Ici, Dieu proclama qu’Il utilisera Cyrus d’une manière particulière :

« Ainsi parle l’Éternel à son oint, à Cyrus, qu’il tient par la main, pour terrasser les nations devant lui, et pour relâcher la ceinture des rois, [écoutez attentivement ceci] pour lui ouvrir les portes, afin qu’elles ne soient plus fermées ; je marcherai devant toi, j’aplanirai les chemins montueux, je romprai les portes d’airain, et je briserai les verrous de fer. Je te donnerai des trésors cachés, des richesses enfouies, afin que tu saches que je suis l’Éternel qui t’appelle par ton nom, le Dieu d’Israël » (Ésaïe 45 :1-3).

La référence aux « portes d’airain » montre comment Dieu ouvrit la voie pour que l’armée de Cyrus puisse s’emparer de la ville. La ville de Babylone semblait imprenable avec ses murailles et ses fortifications massives. Et la ville disposait de réserves qui pouvaient suffire pendant 20 ans en cas de siège. Les Babyloniens se moquèrent de l’armée de Cyrus lorsqu’il vint attaquer la ville.

Le fleuve Euphrate passait au milieu de Babylone sous les portes massives de sa muraille. Cyrus utilisa une méthode ingénieuse pour contourner cet obstacle. Certains de ses hommes creusèrent des canaux en amont pour détourner le débit du fleuve.

La prophétie et les annales de l’Histoire

L’historien grec Hérodote a également écrit sur cet événement :

Cyrus et ses troupes hors-combat « réduisirent tellement la profondeur de l’eau dans le lit même du fleuve qu’il devint praticable à gué, et l’armée perse, qui fut laissée à Babylone à cette fin, pénétra dans le fleuve, alors seulement assez profond pour atteindre à peu près à mi-cuisse d’un homme, et, se frayant un chemin le long de celui-ci, est arrivée dans la ville [...] Les Babyloniens eux-mêmes disent qu’en raison de la grande superficie de la ville, la périphérie a été prise sans que les gens qui se trouvaient en son sein n’en sachent rien ; il y avait une fête en cours, et ils ont continué à danser et à s’amuser, jusqu’à ce qu’ils apprennent la nouvelle à leurs dépens. Voilà donc l’histoire de la première prise de Babylone » (The Histories, Herodotus, Book One, sections 191-192).

Oui, l’historien Hérodote le confirme, tout comme d’autres sources telles que la Cyropédie de Xénophon, que la prophétie biblique s’est réalisée de façon spectaculaire et précise !

Le prophète Daniel était dans la ville de Babylone la nuit où l’armée perse de Cyrus conquit la ville. Et, par l’intermédiaire du prophète Daniel, Dieu fit également savoir au roi Belschatsar ce qui allait lui arriver ainsi qu’à l’Empire. C’est la célèbre histoire de « l’écriture sur la muraille ». Vous pouvez la lire dans le livre de Daniel. Le roi Belschatsar prépara un festin, une grande fête, pour des milliers de ses nobles. Ils buvaient du vin dans les récipients d’or pillés du temple de Jérusalem :

 « En ce moment, apparurent les doigts d’une main d’homme, et ils écrivirent, en face du chandelier, sur la chaux de la muraille du palais royal. Le roi vit cette extrémité de main qui écrivait. Alors le roi changea de couleur, et ses pensées le troublèrent ; les jointures de ses reins se relâchèrent, et ses genoux se heurtèrent l’un contre l’autre » (Daniel 5 :5-6).

Le prophète Daniel fut appelé à interpréter cette inscription. Une main mystérieuse avait écrit un message sur la muraille :

« Voici l’écriture qui a été tracée : Compté, compté, pesé, et divisé. Et voici l’explication de ces mots. Compté : Dieu a compté ton règne, et y a mis fin. Pesé : Tu as été pesé dans la balance, et tu as été trouvé léger. Divisé : Ton royaume sera divisé, et donné aux Mèdes et aux Perses […] Cette même nuit, Belschatsar, roi des Chaldéens, fut tué. Et Darius, le Mède, s’empara du royaume, étant âgé de soixante-deux ans » (Daniel 5 :25-31).

Oui, le royaume des Mèdes et des Perses remplaça le royaume de Babylone, comme Dieu l’avait prédit. Roderick Meredith résume cet incroyable accomplissement de la prophétie dans la brochure gratuite que nous vous offrons aujourd’hui :

« Voyez à présent ce que les historiens savent des événements qui se déroulèrent autour de l’an 539 av. J.-C., lorsque Babylone tomba aux mains de Cyrus. Cette ville-forteresse était réputée “imprenable” en raison de sa puissance. Comme les troupes de Cyrus ne pouvaient escalader les fortifications massives de Babylone qui avaient repoussé tant d’envahisseurs, elles détournèrent les eaux de l’Euphrate qui traversaient la ville en passant habituellement sous de lourdes portes. En abaissant le niveau de l’eau et en envoyant un espion déverrouiller les portes de l’intérieur, le long de la rivière, l’armée de Cyrus put envahir la ville d’une manière totalement inattendue en prenant les Babyloniens au dépourvu. Dieu fut-Il surpris ? Non, car Il avait décrit 200 ans plus tôt comment un dirigeant nommé Cyrus vaincrait de grands rois en passant par “les deux grands battants” ! Peu après, Cyrus publia un décret permettant aux Juifs de rentrer volontairement à Jérusalem, dans leur patrie, et il leur demanda de rebâtir le temple – un autre accomplissement remarquable de la prophétie (Esdras 1 :2-4 ; 6 :2-5) » (L’accomplissement des prophéties, Roderick Meredith, pages 31-32).

Aujourd’hui encore, Dieu intervient pour diriger les nations et les peuples. Roderick Meredith décrit comment Dieu épargna les forces navales anglaises en utilisant la puissance de la météo :

« En 1586-1587, l’exécution de Marie Stuart, reine d’Écosse, rendit impossible la domination catholique sur le trône d’Angleterre. L’année suivante, le roi Philippe II d’Espagne tenta de réinstaurer l’autorité catholique en envoyant les 124 navires de “l’invincible” Armada contre l’Angleterre. Bien que les forces navales anglaises aient combattu avec ténacité, elles finirent par épuiser leur poudre à canon ! À cet instant critique, un vent d’une rare violence se leva et provoqua le naufrage de nombreux galions espagnols lourdement armés. La plupart des navires, malmenés par les intempéries, qui réussirent tant bien que mal à regagner l’Espagne ne purent jamais repartir, tant les dégâts avaient été importants » (ibid., pages 26-27).

Oui, Dieu intervient sur le climat pour accomplir Ses plans :

« Pour commémorer cette défaite espagnole, la reine Elizabeth fit fabriquer une médaille d’argent portant l’inscription suivante : “Dieu a soufflé et ils furent dispersés”. Elle savait qui avait provoqué cette tempête à ce moment critique dans l’histoire de son peuple ! » (ibid., page 27).

L’établissement certain d’un Royaume prophétique

Plus de 300 prophéties ont détaillé à l’avance la naissance, la vie et le ministère de Jésus-Christ. Dieu a révélé à travers Ses prophéties la Bonne Nouvelle de Son Royaume à venir. Dans l’une des prophéties les plus connues du Messie, le prophète Ésaïe décrit à la fois le premier Avènement du Christ et l’établissement de Son Royaume lors de Son second Avènement :

« Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, et la domination reposera sur son épaule ; on l’appellera Admirable, Conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix. Donner à l’empire de l’accroissement, et une paix sans fin au trône de David et à son royaume, l’affermir et le soutenir par le droit et par la justice, dès maintenant et à toujours : Voilà ce que fera le zèle de l’Éternel des armées » (Ésaïe 9 :5-6). 

Oui, « donner à l’empire de l’accroissement, et une paix sans fin ». Mes amis, le temps presse ! Nous sommes aux temps de la fin selon la prophétie, attendant que Jésus-Christ revienne bientôt et établisse Son gouvernement éternel. Il nous sauvera de l’extinction totale et du cosmocide. Il apportera une paix sans fin à la Terre et à toutes les nations.

Mes amis, vous devez vous préparer à l’avènement de Son royaume. Vous devez suivre Ses instructions et prier, « Que ton règne vienne » (Matthieu 6 :10). Que Dieu vous bénisse alors que vous poursuivez le plus grand but dans la vie donné par notre Sauveur à toute l’humanité dans Matthieu 6 :33 : « Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu ; et toutes ces choses vous seront données par-dessus. »

Si vous aimeriez recevoir un exemplaire de notre brochure L’accomplissement des prophéties : la main de Dieu dans les affaires mondiales gratuitement, cliquez sur le lien.


Une récession mondiale à venir?



Le Fonds monétaire international (FMI) prévient que le monde court un risque accru de récession au cours de l’année à venir (La Tribune, 7 juillet 2022). Les taux d’inflation dans les nations du monde entier augmentent, et les gouvernements mondiaux remontent les taux d’intérêt en réponse.

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